Alessandro Ludovisi, né le 9 janvier 1554 à Bologne et décédé le 8 juillet 1623 à Rome, fut le 234e évêque de Rome et pape de l'Église catholique.
Élu le 9 février 1621, il prit le nom de Grégoire XV (en latin Gregorius XV, en italien Gregorio XV) en hommage à Grégoire XIII qui l'avait introduit dans les affaires ecclésiastiques. Son pontificat qui dura à peine 30 mois n'en fut pas moins fécond et décisif pour l'organisation interne de l'Église catholique.
Rudolf Franz Ferdinand Höss (ou Höß, forme allemande standard, ou Hoeß ou Hoess, prononcé [hœs]) est un officier supérieur (Obersturmbannführer, grade équivalent à celui de lieutenant-colonel) allemand de la SS, né le 25 novembre 1901 à Baden et mort par pendaison le 16 avril 1947 à Auschwitz. Criminel de guerre, il occupe une fonction de premier plan dans le génocide des Juifs d'Europe.
Dès son enfance, Höss se montre peu sociable, préférant les promenades solitaires et les animaux à la compagnie des hommes. Il se détourne de l'éducation catholique que tente de lui donner sa mère. À seize ans, il s'engage dans l'armée impériale allemande et sert au cours de la Première Guerre mondiale sur le front du Proche-Orient ; il est décoré de la croix de fer. Après le conflit, il s'engage dans les corps-francs ; il est condamné en 1924 à dix ans de prison pour le meurtre d'un militant communiste.
Affilié au parti nazi dès 1922, il entre dans la SS en juin 1934 et commence sa carrière au sein du système concentrationnaire nazi en novembre de la même année. Il est commandant des camps de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, le plus vaste complexe du système concentrationnaire nazi, du 1er mai 1940 au 1er décembre 1943, puis de nouveau entre le 8 mai et août 1944, période durant laquelle la déportation massive des Juifs hongrois, au nombre de plus de 320 000 hommes, femmes et enfants, a porté la machine de mort à son paroxysme.
Nazi convaincu, il fait preuve non seulement d'une totale obéissance aux ordres du plus haut gradé de la S.S., Heinrich Himmler concernant l'extermination des Juifs, mais aussi d’initiative, afin d'augmenter les capacités exterminatrices d'Auschwitz, notamment en utilisant le Zyklon B dans un ensemble de chambres à gaz.
Après la capitulation allemande en mai 1945, Höss réussit à se cacher pendant près d'un an, sous une fausse identité et est finalement dénoncé, par sa femme. Il est arrêté par les troupes britanniques le 11 mars 1946. Il témoigne lors du procès de Nuremberg, puis il est livré aux autorités polonaises et est ainsi jugé par le Tribunal suprême de Pologne du 11 mars au 2 avril 1947. Condamné à mort, il est exécuté par pendaison le 16 avril 1947 dans le camp d'Auschwitz même.
Ses mémoires, intitulés Le commandant d'Auschwitz parle, popularisés en France par les pseudo-mémoires de l'écrivain Robert Merle dans le roman La mort est mon métier, constituent un document historique d'une importance reconnue pour la compréhension de la Shoah, de l'univers concentrationnaire et de la mentalité des bourreaux.
Francisco Pacheco (baptisé le 3 novembre 1564 à Sanlúcar de Barrameda et mort à Séville le 27 novembre 1644) est un peintre, théoricien de l'art et théologien espagnol.
Il est resté célèbre pour avoir été le maître de Diego Vélasquez et d'Alonso Cano, ainsi que pour avoir écrit Arte de la Pintura (L'Art de la peinture), un manuel de peinture constituant aujourd'hui un document essentiel pour comprendre l'art espagnol du xviie siècle.
Biographie
Francisco Pacheco est né à Sanlúcar de Barrameda, mais a déménagé à Séville assez jeune. Il était l'apprenti de Luis Fernandez, et acquit une grande partie de son talent en copiant les toiles des grands maîtres italiens.
En 1600, il fut chargé avec Alonso Vásquez, de décorer le cloitre majeur du couvent de la Merced Calzada de la Asunción, qui abrite aujourd'hui le musée des Beaux-Arts de Séville, avec une série de peintures devant exalter l'ordre et ses membres principaux.
Il se rendit en visite à Madrid et Tolède en 1611, pour y étudier les œuvres du Greco. A Tolède, le Greco lui montre ses modèles, maquettes et sculptures en cire faits de sa main, servant à la composition des toiles, puis les originaux peints à l'huile de petites dimensions de toutes ses compositions. Il conte son incompréhension vis-à-vis du Greco quand celui-ci lui explique que la peinture n'est pas un art et qualifie le Greco de « peintre-philosophe ».
Francisco Pacheco était un homme de grande culture, auteur de l'important traité L'Art de la peinture, qui fut publié après sa mort en 1649 et qui « ...nous éclaire sur la manière de travailler des peintres de son temps. » Dans cet ouvrage, il se montre fidèle à la tradition idéaliste du siècle précédent, et peu intéressé par les progrès de la peinture naturaliste flamande et italienne. Parmi les ouvrages qui constituaient sa bibliothèque, s'il y avait de nombreux livres ecclésiastiques et plusieurs ouvrages de peintures, aucun ne traitait de perspective, d'optique, de géométrie, ou d'architecture. Comme peintre, il était assez limité. C'était un fidèle successeur de Raphaël et de Michel-Ange qu'il interprétait de manière dure et sèche. Cependant, il dessinait d'excellents portraits au crayon des poètes et écrivains qui défilaient dans sa maison, avec l'intention d'en faire un livre d'Éloges qui ne fut publié en fac-similé qu'au xixe siècle. Homme influent, neveu d'un chanoine humaniste, il eut le mérite de ne pas limiter les capacités de son élève et de lui faire bénéficier de ses amitiés et de son influence. Mais de Pacheco, on retient surtout qu'il fut le maître de Vélasquez de 1611 à 1617 avant de lui accorder la main de sa fille Juana en 1618 et à qui il consacre dix pages dans son ouvrage sur l'art de la peinture. Velasquez doit aussi à son beau-père son entrée dans le monde aristocratique, notamment grâce à Gaspar de Guzmán, dit Olivarès, ainsi qu'au chanoine Juan de Fonseca y Figueroa, dont Velasquez fera les portraits.
On connaît mieux Pacheco par ses écrits que par sa peinture. Il jouissait d'un grand prestige dans le clergé et il était très influent dans les cercles littéraires sévillans qui réunissaient la noblesse locale. Le 7 mars 1618, Pacheco fut chargé par le saint tribunal de l'Inquisition de « surveiller et visiter les peintures sacrées qui se trouvent dans les boutiques et lieux publics, et de les porter si besoin devant le tribunal de l'Inquisition ».
Il retourna à Séville pour y fonder une école des beaux-arts qui mettait l'accent sur les représentations quelque peu académiques de sujets religieux, ce qui n'est pas sans lien avec le fait que Pacheco était également le censeur officiel de l'Inquisition à Séville. Ses propres réalisations reflètent cette contrainte : des peintures telles que le Jugement Dernier (au couvent de Sainte-Isabelle) ou Les Martyrs de Grenade sont certes monumentales, mais manquent d'imagination.
Charles-Félix, dit « le Bien-Aimé », né à Turin le 6 avril 1765 et mort dans la même ville le 27 avril 1831, fut roi de Sardaigne et duc de Savoie de 1821 à 1831.
Biographie
Il est le onzième enfant et le cinquième fils de Victor-Amédée III, duc de Savoie, roi de Sardaigne, prince de Piémont, roi titulaire de Chypre et de Jérusalem, et de Marie-Antoinette d'Espagne. Ses grands-parents maternels sont Philippe V d'Espagne et Élisabeth Farnèse.
Il est tout d'abord fait comte de Carmagnole en 1785, puis marquis de Suse en 1796 et prince héritier de Savoie et de Sardaigne de 1802 à 1821, vice-roi de Sardaigne de 1796 à 1802, puis de 1814 à 1821, et duc de Gênes en 1815.
En 1821, il devient roi de Sardaigne, prince de Piémont, duc de Savoie et hérite des titres royaux de Chypre et de Jérusalem, à l'abdication de son frère Victor-Emmanuel Ier de Savoie, après la courte régence de son cousin et héritier le prince Charles-Albert de Savoie-Carignan.
Il supprime la constitution octroyée par Charles-Albert, réprime une rébellion, régularise l’administration, modifie certaines franchises du comté de Nice et du port de cette ville puis promulgue un nouveau code militaire.
Il avait épousé le 6 avril 1807 Marie-Christine de Bourbon-Siciles (1779 † 1849), fille de Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de Marie-Caroline d'Autriche. Il meurt en 1831 au palais royal de Turin, sans laisser de postérité.
Charles-Félix était le dernier représentant de la branche aînée de la maison de Savoie. En 1821, il avait préalablement nommé au poste de régent, pour le former au gouvernement du royaume, le représentant de la branche cadette des princes de Savoie-Carignan, en la personne de son cousin Charles-Albert de Savoie-Carignan (1798-1849). Celui-ci lui succède sur le trône du royaume de Sardaigne le 27 avril 1831.
En conformité avec sa volonté exprimée, il est inhumé solennellement dans le pays de ses ancêtres, en Savoie, au bord du lac du Bourget, en l’abbaye royale d'Hautecombe, nécropole des souverains de Savoie où il repose toujours.
Numismatique
Titulature en latin figurant sur une pièce de une lire de 1828 « Charles-Felix par la grâce de Dieu roi de Sardaigne, Chypre et Jérusalem » (face) « duc de Savoie, duc de Gênes et Montferrat, prince de Piémont, etcetera ».
Ascendance
Ancêtres de Charles-Félix de Savoie
Hommages
À Bonneville (Haute-Savoie) une « colonne de Charles-Félix » fut érigée en l’honneur du roi Charles-Félix de Savoie qui fit endiguer la vallée de l'Arve.
Le théâtre Carlo-Felice est l’opéra principal de Gênes, en Italie, et porte toujours le nom de ce souverain.
À Nice, la statue de Charles-Félix domine le port Lympia.
Toujours à Nice, la place Charles-Félix est située à une extrémité de cours Saleya. Le monument des Serruriers se trouvait à l’origine place Charles-Félix : il est surmonté des lettres CF.
Le C-17 Globemaster III est un transporteur (de matériel principalement) construit par McDonnell Douglas (qui fusionne avec Boeing en 1997 conduisant à l'appellation officielle de Boeing C-17A) au début des années 1990. Il est utilisé par l'United States Air Force, la Royal Air Force, la Royal Australian Air Force, l'Aviation Royale du Canada, la force aérienne indienne, la Force aérienne koweïtienne, l'OTAN et le Qatar. La chaîne de production, qui fabrique une dizaine de C-17 par an a été prolongée plusieurs années à la suite de commandes du Congrès américain et s'est arrêtée en 2015 après la construction du 279e et dernier exemplaire.
Conception
Conçu au début des années 1980 par McDonnell Douglas sous la désignation C-X, le prototype du C-17A vola le 15 septembre 1991, soit avec environ un an de retard. Le 11 avril 1992, il effectue son premier ravitaillement en vol.
Caractéristiques importantes
Pour le rendre apte à décoller ou à se poser sur des pistes courtes et non aménagées situées sur des territoires éloignés, le C-17 a été doté :
de volets hypersustentateurs soufflés, réalisés en titane, ce qui en complique la maintenance et en augmente considérablement les coûts ;
de puissants inverseurs de poussée ;
d'un train d'atterrissage robuste ;
d'un empennage en T.
Son équipage au complet comporte un pilote et un copilote, plus un préposé au chargement. L'appareil peut emporter 154 passagers ou 102 parachutistes ou 76 655 kg de fret.
Tous les cinq ans de durée de vie, le C-17 entre dans un cycle d'entretien lourd dans le cadre du programme d'entretien prévu par le constructeur de l'avion. Les importants travaux, d'une durée de quatre mois, comprennent une inspection complète, la maintenance et les mises à jour des systèmes/structures avions, et une remise en peinture complète de la cellule
Bernard Madoff, aussi dit Bernie Madoff, né le 29 avril 1938 à New York (État de New York) et mort le 14 avril 2021 en détention à Butner (Caroline du Nord), est un homme d'affaires américain, président fondateur de Bernard L. Madoff Investment Securities LLC, l'une des principales sociétés d’investissements de Wall Street.
Le 12 décembre 2008, il est arrêté et inculpé par le FBI pour avoir réalisé une escroquerie de type « système de Ponzi », qui pourrait porter sur 65 milliards de dollars américains. Il est condamné le 29 juin 2009 à 150 ans de prison, le maximum prévu par la loi. Si les estimations des montants en jeu se révélaient justes, il s'agirait à ce jour de la perte la plus élevée causée par l'escroquerie ou l'erreur d’appréciation d’un opérateur de marché, d'un employé ou d'un patron d’établissement financier
Michelle Bachelet [miˈtʃel βatʃeˈle], née le 29 septembre 1951 à Santiago, est une femme d'État chilienne, présidente de la République de 2006 à 2010 et de 2014 à 2018.
Membre du Parti socialiste du Chili, elle est ministre de la Santé, puis de la Défense dans les gouvernements de Ricardo Lagos.
Elle est présidente de la république du Chili, une première fois, de 2006 à 2010. Elle est la première femme à occuper ce poste. À ce titre, elle est présidente de l'Union des Nations sud-américaines de 2008 à 2009 et est à la tête de l'ONU Femmes de 2010 à 2013. Elle est à nouveau présidente de la république du Chili de 2014 à 2018, mais son second mandat est marqué par une dégradation de la situation économique et par son faible niveau de popularité.
Elle est Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme de 2018 à 2022.
António de Spínola [ɐ̃ ˈtɔnicoup ».">u dɨ ˈspincoup ».">ulɐ], né le 11 avril 1910 à Estremoz (District d'Évora) et mort le 13 août 1996 à Lisbonne, est un militaire et homme d'État portugais. Il devient le 15 mai 1974 le quatorzième Président de la République portugaise, le premier après le coup d'État du 25 avril 1974.
Jean-Marie Le Pen ([ ʒɑ̃maʁi ləpɛn]), né le 20 juin 1928 à La Trinité-sur-Mer (Morbihan), est un homme politique français.
Il sert dans l'armée lors des guerres d'Indochine et d'Algérie, et commence un parcours politique dans les courants poujadistes. Il est député du département de la Seine de 1956 à 1962, puis dirige la campagne de Jean-Louis Tixier-Vignancour pour l’élection présidentielle de 1965. Sollicité par le mouvement nationaliste Ordre nouveau, il participe en 1972 à la fondation du Front national (FN), dont il prend la présidence.
Classé à l'extrême droite, il fait de la critique de l'immigration son principal axe de campagne et fait émerger le Front national sur le devant de la scène politique dans les années 1980. Élu député à Paris lors des élections législatives de 1986, il préside le groupe FN-RN à l'Assemblée nationale sous la VIIIe législature de la Ve République. Il est député européen à partir de 1984 et plusieurs fois élu local (conseiller municipal du 20e arrondissement de Paris, conseiller régional d'Île-de-France puis de Provence-Alpes-Côte d'Azur).
À cinq reprises, il est candidat à une élection présidentielle. Après avoir obtenu un résultat très faible en 1974, il se hisse par trois fois en quatrième position du premier tour (en 1988, 1995 et 2007). À la surprise générale, il accède au second tour du scrutin de 2002, à l'issue duquel il obtient 17,8 % des suffrages exprimés face au président sortant, Jacques Chirac, qui bénéficie d'un « front républicain ».
Sa fille Marine Le Pen lui succède en 2011 à la présidence du Front national, dont il devient président d'honneur. Il est exclu du parti en 2015.
La carrière politique de Jean-Marie Le Pen est jalonnée de déclarations polémiques qui lui valent en particulier des accusations de racisme et d’antisémitisme, ainsi que son exclusion du FN. Plusieurs fois jugé pour apologie de crime de guerre, contestation de crimes contre l'humanité, provocation à la haine, à la discrimination et à la violence raciale, injures publiques ou violences, il est alternativement condamné et relaxé.
Il crée le parti Comités Jeanne en 2016 et reste président d'honneur du FN jusqu'en 2018. Il quitte son mandat de député européen ainsi que la vie politique active en 2019, après 34 ans passés au Parlement européen et 63 ans après sa première élection comme député.
Louis Bobet, dit Louison Bobet, né le 12 mars 1925 à Saint-Méen-le-Grand (Ille-et-Vilaine) et mort le 13 mars 1983 (à 58 ans) à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), est un coureur cycliste français. Professionnel de 1947 à 1961, il est considéré comme l'un des plus grands coureurs de l'histoire du cyclisme et possède l'un des palmarès les plus riches de son sport.
Triple vainqueur du Tour de France entre 1953 et 1955, il est le premier coureur à remporter l'épreuve trois fois consécutives. Champion du monde en 1954, Champion de France en 1950 et 1951, il inscrit également son nom au palmarès des plus grandes classiques : Milan-San Remo et le Tour de Lombardie en 1951, le Tour des Flandres en 1955, Paris-Roubaix en 1956 et Bordeaux-Paris en 1959. Il compte aussi une victoire sur le Critérium du Dauphiné libéré, Paris-Nice et le Grand Prix des Nations. En 1957, il perd le Tour d'Italie pour dix-neuf secondes. Au total, il compte 122 victoires professionnelles.
Coureur intelligent et consciencieux, « héros prométhéen » selon Roland Barthes, il jouit d'une immense popularité au cours de sa carrière. Le public salue la volonté, le panache et le courage du coureur breton. Préparant minutieusement chacun de ses objectifs, il s'applique à suivre des règles diététiques strictes et des méthodes d'entraînement novatrices, inspiré en cela par les coureurs italiens comme Fausto Coppi et accompagné par son masseur Raymond Le Bert. Il reste fidèle à la formation régionale Stella jusqu'en 1954, avant de rejoindre l'équipe Mercier, firme avec laquelle il crée une marque à son propre nom, puis court sa dernière saison au sein de la formation italienne Ignis.
Sa carrière sportive s'achève à la fin de l'année 1961 lorsqu'il est victime d'un accident de voiture avec son frère Jean Bobet, entraînant plusieurs fractures du fémur et de la cheville. Il se reconvertit dans la thalassothérapie et ouvre le premier institut moderne de ce genre à Quiberon, en 1964. Il développe son entreprise et se consacre également à sa passion pour l'aviation en passant ses brevets de pilote. Quinze ans plus tard, il ouvre un nouveau centre à Biarritz où il meurt d'un cancer, à l'âge de 58 ans