Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
27.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Il organise et dirige des actions telles que le boycott des bus de Montgomery pour défendre le droit de vote, la déségrégation et l'emploi des minorités ethniques.
Il prononce un discours célèbre qui s'intitule « I have a dream », le 28 août 1963 devant le Lincoln Memorial à Washington, D.C. durant la marche pour l'emploi et la liberté. Ce discours est soutenu par John Fitzgerald Kennedy dans la lutte contre la ségrégation raciale aux États-Unis. Le président Lyndon B. Johnson, par une plaidoirie infatigable auprès des membres du Congrès, arrive à faire voter différentes lois fédérales comme le Civil Rights Act de 1964, le Voting Rights Act de 1965 et le Civil Rights Act de 1968, qui mettent juridiquement fin à toutes les formes de ségrégation raciale sur l'ensemble des États-Unis.
Martin Luther King devient le plus jeune lauréat du prix Nobel de la paix en 1964 pour sa lutte non-violente contre la ségrégation raciale et pour la paix. Il commence alors une campagne contre la guerre du Viêt Nam et la pauvreté, interrompue en 1968 par son assassinat officiellement attribué à James Earl Ray, dont la culpabilité et la participation à un complot sont toujours débattues.
Il se voit décerner à titre posthume la médaille présidentielle de la Liberté par Jimmy Carter en 1977, le prix des droits de l'homme des Nations unies en 1978, la médaille d'or du Congrès en 2004, et est considéré comme l'un des plus grands orateurs américains.
Depuis 1986, le Martin Luther King Day est un jour férié aux États-Unis. Deux centres Martin Luther King pour l'action non-violente existent, l'un en Suisse à Lausanne et l'autre à Atlanta. De nombreux autres monuments (musées, écoles) sont répertoriés sous le nom de Martin Luther King partout dans le monde.
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Rubén Fulgencio Batista y Zaldívar (né le 16 janvier 1901 à Banes (Cuba) et mort le 6 août 1973 à Marbella en Espagne), est un militaire et homme d’État cubain, nommé colonel en 1933. Élu à la présidence de la République de Cuba en 1940, il respecte les règles démocratiques lors de ce premier mandat. Il ne se représente pas en 1944, mais le candidat qu'il soutient est battu par Ramón Grau San Martín. En novembre 1948, il est élu sénateur. Il revient au pouvoir à la suite d'un coup d'État en 1952 puis il est élu sans opposition comme chef d'État en 1954.
Il est chassé du pouvoir et du pays en 1959 lors de la révolution cubaine dirigée par Fidel Castro.
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Alexander Graham Bell, né le 3 mars 1847 à Édimbourg en Écosse et mort le 2 août 1922 à Beinn Bhreagh au Canada, est un scientifique, un ingénieur et un inventeur scotto-canadien, naturalisé américain en 1882, qui est surtout connu pour l'invention du téléphone, pour laquelle l'antériorité d'Antonio Meucci a depuis été reconnue le 11 juin 2002 par la Chambre des représentants des États-Unis. Il a été lauréat de la médaille Hughes en 1913.
La mère et la femme (Mabel Gardiner Hubbard) d'Alexander Bell étaient sourdes, ce qui a encouragé Bell à consacrer sa vie à apprendre à parler aux sourds. Il était en effet professeur de diction à l'université de Boston et un spécialiste de l'élocution, profession connue aujourd'hui sous les noms de phonologue ou phoniatre. Le père, le grand-père et le frère de Bell se sont joints à son travail sur l'élocution et la parole. Ses recherches sur l'audition et la parole l'ont conduit à construire des appareils auditifs, dont le couronnement fut le premier brevet pour un téléphone en 1876. Toutefois, Bell considéra par la suite son invention la plus connue comme une intrusion dans son travail de scientifique et refusa même d'avoir un téléphone dans son laboratoire.
D'autres inventions marquèrent la vie d'Alexander Graham Bell : les travaux exploratoires en télécommunications optiques, l'hydroptère en aéronautique. En 1888, il devint l'un des membres fondateurs de la National Geographic Society.
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Charles-Henri de Lorraine (Bruxelles, 17 avril 1649 - Nancy, 14 janvier 1723), comte puis prince de Vaudémont, de Commercy, etc., est le fils légitimé de Charles IV de Lorraine et de Bar et de sa maîtresse Béatrix de Cusance. Il servit dans les armées de l'Empire romain germanique, fut nommé gouverneur du Milanais puis, devenu prince de Commercy, fit entièrement reconstruire le château de Commercy.
Biographie
Charles-Henri est le troisième enfant que Charles IV eut avec Béatrix de Cusance. La nullité du mariage du duc d'avec la duchesse Nicole de Lorraine n'ayant pas été accordée par le Saint-Siège lors du procès en nullité, les enfants nés de ce « deuxième » mariage (reconnu plus tard) ne peuvent prétendre à la succession au duché. La mort Nicole de Lorraine permis, plus tard, à Charles IV et à Béatrix de Cusance de se marier, ce qui légitimeraient leurs enfants, sans toutefois les rendre dynastes au trône de Lorraine.
Le prince de Vaudémont reçoit de son père un petit État souverain composé de territoires pris dans le nord du duché de Lorraine : la baronnie de Fénétrange, les comtés de Sarrewerden, de Bitche et de Falkenstein.
Titré par son père comte puis prince de Vaudémont, Charles-Henri hérite sans doute du tempérament de son père et est un grand homme de guerre. Il est toutefois plus fidèle et constant, après avoir choisi de servir l'Espagne et non le roi de France, oppresseur dont les troupes occupaient des duchés. Chevalier de l'ordre de la Toison d'or en 1675, Gouverneur du Milanais de 1698 à 1706, Grand d'Espagne de première classe.
La France ayant rendu ses possessions au duc Charles IV en 1661, une période d'accalmie entre les deux monarchies put engendrer une politique de réconciliation. Le prince Charles, héritier des duchés, se fiance à Jeanne-Baptiste de Savoie-Nemours, princesse française.
En 1662, le duc Charles IV signe avec la France le Traité de Montmartre qui donne les duchés à La France et intègre la Maison de Lorraine dans la Maison Royale de France. Le traité est rejeté tant par les membres de la Maison ducale que par la cour souveraine de Lorraine. Les fiançailles du prince héritier sont rompues et le jeune homme va servir l'empire où il s'illustre lors de la résistance à l'invasion ottomane. La Lorraine et le Barrois ne retrouvent leur indépendance qu'en 1697. Le duc Charles IV meurt en 1675 et son successeur en 1690. C'est le fils aîné du défunt Charles V, Léopold Ier, qui règne à Nancy, ville qu'il découvre à l'âge de 19 ans. Il se signale par une générosité et une grandeur d'âme qui firent l'admiration de Voltaire.
N'étant pas concerné par la succession au trône, le comte de Vaudémont épouse en 1669 une de ses cousines françaises de la maison de Lorraine-Elbeuf, Anne-Élisabeth (fille du duc d'Elbeuf et d'Anne-Elisabeth de Lannoy) ; ils ont un fils, Charles-Thomas (1670-1704), lui-même prince de Commercy et homme de guerre. ne pouvant servir la France ennemie, le comte de Vaudémont sert l'Espagne et devient gouverneur de Milan.
En 1674, il dirige la défense de Besançon assiégée par les troupes de Louis XIV. La ville résiste durant vingt jours et la citadelle une semaine de plus.
À la mort de son fils, Charles-Henri renonce au profit du duché, à son État souverain des environs de Bitche. En compensation, son cousin le duc Léopold lui attribua la principauté de Commercy en 1708. Le prince fait construire dans cette petite capitale un vaste château ; Germain Boffrand, architecte du Roi (de France, Louis XIV) et premier architecte du duc de Lorraine, en dresse les plans, conservant les bases d'un ancien château-fort cantonné de tours rondes ; il reprend ce même principe pour le célèbre château d'Haroué.
Veuf depuis 1714, le prince meurt à 74 ans, sans postérité survivante. Il est inhumé à la chartreuse de Bosserville que son père avait fondée. La principauté de Commercy fait alors retour au domaine ducal.
Un Lorraine-Elbeuf, Joseph-Marie (1759-1812), porte encore le titre de prince de Vaudémont. Sa femme, née Louise de Montmorency-Logny, sera une précieuse amie de Talleyrand.
Un amateur de musique et des arts
C'est lors de son séjour à Paris, à partir de 1674 que le prince découvre l'opéra. Il est alors devenu un grand amateur de musique. À Bruxelles, le compositeur Pietro Antonio Fiocco lui dédicace un petit opéra intitulé Le Retour du printemps, le 13 juin 1699, écrit dans le style lullyste). Le manuscrit en est conservé à la Bibliothèque nationale de Vienne.
À Milan, Charles-Henri fait monter le dramma per musica Angelica nel Cataï, adaptation italienne du Roland du même Lully, à l'occasion de la venue de Philippe V d'Espagne.
La dédicace de la Nouvelle méthode pour apprendre la musique (1709) de Michel Pignolet de Montéclair nous apprend que celui-ci fut le maître de musique de la musique de Charles-Henri, et qu'il l'accompagna jusqu'à Milan peu avant 1699.
Enfin il fut probablement en rapport avec le compositeur Henry Desmarest.
Des portraits peints de Charles-Henri de Lorraine et de son épouse sont visibles à l'hôpital Saint-Charles de Commercy. Il existe aussi des portraits gravés par Nicolas IV de Larmessin, d'après une œuvre de Jean Ranc.
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Richard Orlinski est un artiste contemporain, sculpteur et musicien français, né le 19 janvier 1966 à Paris.
Il se consacre à l'art depuis 2004. Dix ans plus tard, il devient l'artiste français le plus vendu dans le monde. Imprégné de pop-culture, le sculpteur crée un univers pop et coloré dont ses Wild Kong, Panthère et Crocodile sont ses oeuvres les plus populaires.
Ses œuvres décoratives et leur réalisation font l'objet d'un concept et d'une mise en œuvre pratique déposés sous une marque à l'INPI.
Biographie
Richard Orlinski naît et grandit à Paris. Enfant, il montre un intérêt pour l'art.
Après des études à Neuilly-sur-Seine, il obtient un bac économie, puis un Deug à l'université Paris-1 et intègre l'Institut de management international de Paris. Étudiant, il se tourne vers l'art.
Après différent métiers et une pratique de l'art en amateur, il décide de se consacrer pleinement à l'art au début des années 2000. Il quitte ses fonctions professionnelles et travaille deux ans avant de présenter au public en 2004 sa première sculpture.
Les galeries commencent alors à s'intéresser à son travail. Il expose à Aspen aux États-Unis ou Val-d'Isère et Courchevel3. Il est exposé à la Fiac de Paris en 2006. Il vend pour des collectionneurs privés comme Sharon Stone et Pharrell Williams, qui comptent parmi ses premiers clients3. En 2014, il a vendu une œuvre pour 15 millions d'euros3. Il réalise également des collaborations avec le chocolatier Jean-Paul Hévin, le chef Frédéric Anton, la cristallerie Daum, l’orfèvrerie Christofle et le parc Disneyland Paris. Une de ses œuvres figure au siège de Twitter France. En 2016, ses œuvres sont présentées dans 90 galeries dans le monde.
Selon Le Quotidien de l'Art, Richard Orlinski est « peu connu de la presse spécialisée art », en revanche il apparaît « souvent dans les magazines généralistes, notamment de décoration »5. En effet, bien que l'artiste rencontre un succès commercial, il est peu présent dans les foires, expositions et collections des musées les plus influents. Dans une entrevue avec L'Express, l'artiste explique que « quand ce petit monde entend prononcer mon nom, il lève les yeux au ciel […] La seule fois où j'ai pu exposer à la Fiac, c'était au travers d'une association caritative. […] Et, au bout de deux jours, le commissaire de l'exposition m'a prié de faire mes bagages6. » Richard Orlinski sait être « ostracisé par un milieu de l'art hostile à ce “sculpteur des stars” », et il se considère « heureux d'être à la fois populaire et prisé ».
En 2012, sollicité par l’Association caritative Make a wish , qui accomplit les vœux d’enfants hospitalisés, Richard Orlinski a réalisé une série de crocodiles en résine, destinés à être customisés. Il a sollicité des artistes de son choix : Speedy Graphito, Hervé Di Rosa, Stéphane Cipre, Bouaz, Yang Jiechang, Annick Cuadrado. Ces crocodiles ont été vendus aux enchères au profit de l’association.
Il participe à un clip de la chanteuse néerlandaise Eva Simons.
En 2016, il crée le trophée des W9 d'or.
En 2017, il expose dans la villa de l'émission de téléréalité Les Anges 9.
En 2018, il crée le trophée du vainqueur du Grand Prix de France de Formule 1.
Divorcé en 2014, il est père d'une fille et trois garçons.
Controverses
En 2013, l'artiste français Xavier Veilhan et la galerie Emmanuel Perrotin ont lancé une poursuite judiciaire contre Richard Orlinski pour parasitisme devant le tribunal de grande instance de Paris. Le 21 mars 2014, le tribunal a rejeté cette poursuite et prononcé une relaxe pour Richard Orlinski. Le juge a estimé que « les artistes avaient des univers distincts, que leurs œuvres ne présentaient pas de similitudes dans le sujet traité et qu’il n’y avait pas de risque de confusion, notamment du fait de la clientèle des artistes — institutionnelle pour Veilhan et attachée à une volonté de décoration pour Orlinski ».
En juin 2019, le parquet national financier (PNF) ouvre une enquête préliminaire à son encontre pour « blanchiment de fraude fiscale ». Son agent de 2007 à 2019, affirme qu'après avoir racheté une société espagnole de décoration, il l'aurait ensuite utilisée pour éviter l'imposition française.
Fiction
Dans l'épisode 9 de la saison 2 de la série Validé, il offre à la rappeuse Alpha une statuette de lion, en référence à la pochette de son album.
Publication
Pourquoi j'ai cassé les codes, Éditions Michel Lafon, 2017.
Sonia Chaine, Richard Orlinski, Exils Éditeur, coll. « Cimarosa », 2012, 220 p. .
Richard Orlinski, Orlinski Pompon : Le choc des Titans, Albin Michel, 2018.
Discographie
2016 : Heartbeat (avec Eva Simons)
2017 : Paradise (feat. Evangeline)
2017 : On My Way (feat. Nyanda)
2018 : Gravity (feat. Anna Zak & Fat Joe)
2019 : Forever Young (feat. Carl Vermont)
2019 : Dale (DJ Joss & Luyanna feat. Richard Orlinski)
2022 : I See (avec Nicky Jam & Tory Lanez feat. Jon Z & Preston Harris & Dawty Music)
2022 : Coco (avec 2Pillz)
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Le Mirage 2000 est un avion de chasse conçu par la société française Dassault Aviation, à la fin des années 1970. Bien que la formule à aile delta fasse penser au Mirage III des années 1960 et que le Mirage 2000 soit de taille comparable, il s'agit en fait d'un avion entièrement nouveau, avec une surface alaire plus importante, naturellement instable pour améliorer sa manœuvrabilité et équipé de commandes de vol électriques. Mis en service en 1984, le Mirage 2000 est principalement utilisé par l'Armée de l'air française qui en a reçu 315 exemplaires, tandis que 286 autres ont été exportés vers huit pays différents.
Conception
En 1972, l'Armée de l'air française lance le programme Avion de combat futur (ACF) pour lequel elle demande un avion biréacteur doté de Snecma M53 et avec une aile fixe, destiné à des missions de supériorité aérienne. Tout en préparant une réponse à cet appel d'offres, le constructeur Dassault Aviation lance dès l'année suivante, sur fonds privés, l'étude d'un avion monoréacteur à aile delta baptisé « Delta 2000 ». Le 12 décembre 1975, le programme ACF est arrêté, pour des questions de coûts, et le gouvernement décide d'adopter à la place le projet du Delta 2000.
Quatre prototypes d'un avion de chasse monoplace (Mirage 2000C) sont commandés officiellement en 1976 :
Le "Mirage 2000-01" fait son vol inaugural le 10 mars 1978. À l'issue des premiers vols d'essai, plusieurs modifications s'avèrent nécessaires pour améliorer l'aérodynamisme de l'avion, la plus visible étant la modification de la dérive. L'avion est transféré au CEV le 23 mai 1980 et restera utilisé pour différents essais jusqu'en 1988.
Le "Mirage 2000-02" fait son vol inaugural le 18 septembre 1978, avec diverses modifications et équipements supplémentaires. Il doit notamment réaliser les essais d'emport et de tir ou largage des charges externes, et commencer les tests de ravitaillement en vol. L'avion est transféré au CEV le 29 avril 1980. À la fin d'un vol d'essai, le 9 mai 1984, un problème de carburant provoque l'extinction du moteur et le pilote doit s'éjecter. Le prototype est totalement détruit lors du crash.
Le "Mirage 2000-03" fait son vol inaugural le 26 avril 1979 afin de réaliser les essais du radar Radar Doppler Multimodes (RDM) et des différents systèmes embarqués (navigation, attaque, etc..). Transféré au CEV le 28 février 1980, il participera à divers essais jusqu'à son dernier vol en 1988.
Le "Mirage 2000-04" fait son vol inaugural le 12 mai 1980, avec le système d'arme complet. Transféré au CEV le 23 avril 1981, il participera à divers essais jusqu'au début des années 1990.
Une version biplace (Mirage 2000B), destinée à l'entrainement mais devant garder toutes les capacités opérationnelles, est demandée dès 1977. Pour installer le second poste de pilotage, les canons de 30 mm et certains équipements électroniques sont supprimés, tandis que la capacité interne en carburant est légèrement réduite. Destiné à l'instructeur, le poste arrière lui permet de surveiller les actions de l'élève installé en place avant et de piloter l'appareil en cas de besoin. Certaines actions, par exemple la sélection des armements, ne sont cependant possibles qu'en place avant. Dans le cas d'une utilisation opérationnelle, un seul pilote est installé en place avant et les équipements électroniques manquants sont installés dans le poste arrière - sans avoir à démonter le siège.
Le prototype "Mirage 2000-B01" fait son premier vol le 11 octobre 1980 et est transféré au CEV le 15 avril 1981. Il participe à de nombreux essais notamment pour valider la formule biplace et l'emport du missile ASMP, puis plus tard pour tester les équipements destinés au Mirage 2000-5. L'avion est retiré du service en 1996.
Dès 1979, l'Armée de l'air française avait commandé une version biplace destinée d'une part à la pénétration tout-temps à basse altitude avec le missile nucléaire ASMP (alors en développement) et, d'autre part, aux missions d'attaque au sol et bombardement classique. Désignée Mirage 2000N, cette version dispose d'un système de navigation et d'attaque (SNA) basé sur le radar Antilope V, doté d'un mode suivi de terrain (SDT) qui permet la détection du terrain dans le plan vertical à 12 km et le vol en mode automatique ou manuel à 200 pieds (60 m) d'altitude et 600 nœuds (1 110 km/h).
Sur le plan structurel, la voilure du Mirage 2000N est quasiment identique à celle des Mirage 2000C/2000B, et le fuselage est directement dérivé de celui du Mirage 2000B avec des différences d'aménagement interne liées aux équipements spécifiques embarqués. Le poste de pilotage arrière est occupé par un Navigateur Officier Systèmes d'Armes (NOSA, équivalent du Warfare Systems Officer des pays anglophones), qui dispose néanmoins des commandes lui permettant de piloter l'avion.
Le premier prototype "Mirage 2000 N01" fait son vol inaugural le 3 février 1983 et effectue de nombreux essais pour valider les différences avec le Mirage 2000B, l'emport et le largage d'armements, ainsi que le SNA et le SDT. L'avion vole jusqu'en mars 1990, et sera ré-utilisé par la suite pour les essais du Mirage 2000D (voir ci-dessous).
Le second prototype "Mirage 2000 N02" fait son vol inaugural le 21 septembre 1983 : les souris d'entrée d'air sont désormais fixes (limitant la vitesse à Mach 1,5), tandis que les systèmes de CME et d'autoprotection sont améliorés. Destiné à valider les procédures spécifiques d'emploi du missile ASMP, l'avion vole jusqu'à fin avril 1990 et sera lui aussi ré-utilisé par la suite pour les essais du Mirage 2000D (voir ci-dessous).
À la fin des années 1980, l'Armée de l'air française lança le développement d'une version capable de larguer des bombes guidées laser et des missiles air-sol par tous les temps, tout en conservant la capacité ASMP. Désignée Mirage 2000D, cette version est dérivée du Mirage 2000N avec un système de navigation et d'attaque amélioré, un système de suivi de terrain amélioré, des modifications de capteurs et d'antennes, un renforcement de la structure pour emporter des charges plus lourdes, et l'ajout d'un lance-leurres sur le dos. L'avion est également capable d'emporter des nacelles de désignation laser.
Le premier prototype "Mirage 2000 D01" (ex-Mirage 2000 N01 modifié) fait son vol inaugural le 19 février 1991 pour commencer la validation des nouveaux systèmes embarqués. Il est suivi un an plus tard par le second prototype "Mirage 2000 D02" (ex-Mirage 2000 N02 modifié, premier vol le 24 février 1992).
L'expérience opérationnelle fait apparaître le besoin d'une plus grande capacité en carburant et d'une plus grande capacité en mode air-air. À la suite d'un nouvel appel d'offres de la DGA, 37 Mirage 2000 C sont transformés en Mirage 2000-5. Cette nouvelle version intègre de nouvelles technologies et des fonctionnalités souvent dérivées de celles du Rafale, principalement le radar RDY multifonction capable de détecter 24 cibles simultanément et de suivre 8 cibles dont 4 en mode prioritaire, avec une capacité de détection en mode air-air portée à 130 km contre 120 km pour le RDI (110 km pour le RDM), l'ajout de quatre points d'emport MICA qui permettent de tirer jusqu'à six missiles en mode « tire et oublie », sans avoir recours à la liaison de données. Le Mirage 2000-5 est optimisé pour les opérations d'interception à haute altitude et à des vitesses supersoniques (Mach 2,2 à 15 000 m), avec son moteur Snecma M53-P2, sa masse maximum au décollage est portée de 16,5 à 17,5 t. Le Mirage 2000-5 possède un système interne et intégré de contre-mesures électroniques, comprenant un détecteur de menaces avec des lance-leurres électromagnétiques ou infrarouges.
Cette rénovation a aussi permis de récupérer les 37 radars RDI remplacés par le RDY et de remettre à niveau les 37 Mirage 2000C qui avaient été livrés avec le radar RDM.
Deux versions légèrement différentes, appelées Mirage 2000-5 Mk.2 et Mirage 2000-9 et dotées de capacités multirôle (possibilité de configuration mixte air-air/air-surface), ont été dérivées du Mirage 2000-5 et commandées par la Grèce et les Émirats arabes unis (EAU) respectivement.
Mise en service
Le premier Mirage 2000C de série fait son vol inaugural le 20 novembre 1982, équipé du réacteur M53-5 et d'un radar RDM. Les livraisons à l'Armée de l'air française commencent début 1983 et, en décembre de cette même année, pilotes et mécaniciens de l'escadron de chasse 1/2 Cigognes commencent leur formation. Le 2 juillet 1984, jour du cinquantième anniversaire de la création de l’Armée de l’air, huit Mirage 2000C et quatre Mirage 2000B effectuent leur transfert officiel vers leur base d'origine, la base aérienne 102 Dijon-Longvic. Les deux autres unités de la 2e escadre de chasse sont déclarées opérationnelles en juillet 1985 (EC 3/2 Alsace) et juin 1986 (ECT 2/2 Côte d'Or).
Le premier Mirage 2000N de série fait son vol inaugural le 3 mars 1986, capable seulement de missions nucléaires ASMP limitées. Les livraisons à l'Armée de l'air française commencent début 1987 et, en septembre de cette même année, pilotes et mécaniciens de l'escadron de chasse 1/4 Dauphiné commencent leur formation. Le 30 mars 1988, les premiers Mirage 2000N rejoignent leur base d'origine, la base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur. Les premiers escadrons sont déclarés opérationnels en juillet 1988 (escadron de chasse 1/4 Dauphiné) et juillet 1989 (escadron de chasse 2/4 La Fayette).
Le premier Mirage 2000D de série fait son vol inaugural le 31 mars 1993 et l'escadron de chasse 1/3 Navarre est déclaré opérationnel fin 1993, suivi par l'escadron de chasse 3/3 Ardennes mi-1994.
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