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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Lui dans le groupe Filipacchi (1963 – 1994)
L'objectif de l'ex-photographe de Paris Match devenu éditeur de presse (Salut les copains) avec Jazz Magazine racheté à Eddie Barclay était de réaliser un mensuel de charme de qualité, « à la française ». Ce magazine, fortement inspiré de Playboy eut énormément de succès de 1963 au début des années 1980, avec les photographies de nombreuses starlettes françaises dénudées, mais aussi de quelques actrices de premier plan, telles que Brigitte Bardot, Mireille Darc, Jane Birkin ou Marlène Jobert (la première fille à poser en couverture fut Valerie Lagrange (le numéro 1 parut le 01/11/63)) photographiées par Francis Giacobetti, futur réalisateur de Emmanuelle 2. Son slogan était « Lui, le magazine de l'homme moderne ». On peut aussi noter la parution dans le magazine d'une bande dessinée de Lauzier : Les Sextraordinaires Aventures de Zizi et Peter Panpan. Dans les premiers collaborateurs, on retrouve Jean-Louis Bory, René Chateau, Philippe Labro, Francis Dumoulin, Francis Giacobetti, Siné, Michel Mardore, Aslan, Gilles Sandier, et bien d'autres.
À ses débuts, Lui s'était doté d'une mascotte, une tête de chat, l'équivalent pour le magazine du lapin de Playboy. Elle disparut au début des années 1970.
Le premier âge d'or de la revue coïncida avec l'arrivée au poste de rédacteur en chef de Marcel Duhamel, fondateur de la Série noire. Les pages de charme se firent plus explicites, mais il n'y eut pas d'escalade véritable. Montrer la pilosité pubienne d'une star aux seins nus, dans une revue grand public, passait alors pour audacieux. Marcel Duhamel reprit dans les titres de présentation des pages de charme le type de jeux de mots qu'il utilisait dans le cadre de la Noire (des exemples entre cent : « Marie ravie au lit », « Pascale, une penchée émue », « Bons baisers de Lucie » voire « Maud de Paris »).
Jacques Lanzmann contribua à faire du magazine « osé » (où les filles nues gardaient jambes serrées) un journal aux vulgarités malicieuses, de bonne tenue rédactionnelle.
Vers la fin de cette époque, plusieurs tentatives eurent lieu pour changer la formule de Lui et relancer le titre, efforts qui aboutirent à la seconde série et la parution en deux cahiers à partir de fin 1987. On peut citer le changement du slogan, devenu « Lui, la défonce de l'homme moderne » pour quelques numéros et des apparitions de pilosités pubiennes sur la photo de couverture.
Le dernier numéro de la première série, le numéro 285, fut publié en novembre 1987.
La revue avait une excellente rubrique cinéma, d'abord tenue par François Truffaut, puis par Michel Mardore dont le style élégant et la justesse d'analyse fit merveille.
Des interview atypiques ont été alors réalisées par René Chateau: Sugar Ray Robinson, Alain Delon, Jean-Pierre Melville, Jean-Luc Godard et Jean-Paul Belmondo.
La revue publia également des textes inédits, dont un de Boris Vian, intitulé "le cinéma assassiné" (dans le numéro 11, de novembre 1964) sur la sclérose de la création cinématographique, présenté par Michel Mardore.
Le mensuel, très diffusé, réputé polisson bon chic - bon genre, connut un grand succès au cours des années 1960-70, sous l'égide de Régis Pagniez, directeur artistique et créateur de Salut les Copains, de Jean Demachy et de Jean-Pierre Binchet. Les nus, qui parurent vite fort sages, en raison de l'avènement du porno, étaient réalisés en studio à Paris, rue des Acacias, avec des modèles de l'Agence Catherine Arley. Ces modèles pouvaient être très jeunes, Anaïs Jeanneret fut Fille du mois à quinze ans.
Le magazine, qui cultivait volontiers le second degré, publiait de longues interviews d'hommes politiques et de personnalités « sérieuses » (Michel Durafour, Valéry Giscard d'Estaing, Michel Rocard...). Il faisait la part belle à la gastronomie et au vin (chroniques de Jacques-Louis Delpal) et publia des photos de chefs et de viticulteurs demeurées célèbres : très mises en scène, en studio à Paris, mais aussi en extérieurs (Alsace, Champagne, Bordeaux et dans le Gers), elles étaient le fait du photographe Francis Giacobetti qui signait ses sujet "charme" du nom de Frank Gitty.
Outre la fille nue au centre du magazine (la Fille du mois), il comportait une très populaire pin-up d'Aslan (rubrique Les filles qu'on épingle, traduction libre de pin up).
Le célèbre verbicruciste (à l'époque) Roger La Ferté y proposait chaque mois une grille de mots croisés aux définitions coquines, sous le titre "Les mots croisérotiques". Exemple de définition : "On y voit la lune dans l'eau"....pour le mot "bidet".
Une autre rubrique, la Défonce du Consommateur d'Éric Colmet-Daage, futur directeur de Photo, présentait chaque mois des objets insolites et originaux. Il y eut plusieurs hors-série de Lui consacré à ces objets.
C'est aussi dans ce cadre que Francis Dumoulin imagina la Renault Le Car Van, garçonnière roulante dérivée de la Renault 5 et produite (1979 - 1983) à 450 exemplaires par Heuliez.
La seconde série fut publiée par le groupe Filipacchi de 1987 à 1994. Elle a vu paraître 69 numéros. Son rédacteur en chef fut Stéphane de Rosnay en 1989, puis Brice Couturier de 1990 à 1992.
Au départ, sa spécificité par rapport à la première série était qu'elle était publiée en deux cahiers, la partie "charme" se trouvant ainsi jusqu'en 1989 dans le second cahier. À partir du numéro 27, Lui revient à un magazine unique et le slogan devient "Le magazine de l'homme civilisé". La diffusion qui était au début des années 1980 de 350 000 exemplaires tombe à 70 000 exemplaires en 1993. Début 1993, le magazine abandonne la diffusion mensuelle et devient bimestriel. Le groupe Filipacchi arrête la parution en juin 1994.
Éditions étrangères
Lui a essaimé des éditions à l'étranger, comme son modèle américain Playboy
Édition allemande (1977 – 1992) - « Für Männer mit Lebensart »
Édition italienne (1970 - 1986?) - « Il mensile dell' uomo moderno »
Édition espagnole (1977 - 1978?)
Édition brésilienne (1973?)
Édition américaine (1972 - ) sous le nom de Oui - « For the man of the world »
Oui a été créé par Playboy en 1972 et était au départ conçu comme un concurrent de Penthouse. Son slogan était « Oui, for the man of the world ». Il a depuis changé de mains en 1981 et est devenu dans les années 2000, comme son inspirateur français, une revue pornographique.
Lui sous Michel Birnbaum (1995 – 2006)
Le titre fut repris de 1995 à 1997 (14 numéros) et baptisé Le Nouveau Lui par Michel Birnbaum, créateur et propriétaire du holding Altinea. L'objectif était de revenir aux fondamentaux de Lui, censé pouvoir rester en évidence dans les foyers, sans effrayer ou choquer les enfants. La couverture du premier numéro était consacrée à Mademoiselle Agnès. Le magazine redevint mensuel et le graphisme historique du titre Lui fut modernisé. C'est dans cette série que pour la première fois, la couverture de Lui fut consacrée à un homme seul, sans modèle féminin l'accompagnant. Cette tentative de relancer Lui fut un échec. Le dernier numéro paraît en février 1997 avec Eva Herzigová en couverture.
Le magazine actuel publié depuis 2001 est un trimestriel à caractère pornographique. Son slogan est "L'Officiel de la photo de charme". Il est publié par la société 1633 dont le président et unique actionnaire est Michel Birnbaum. Patrick Guérinet fut directeur de la rédaction délocalisée à Marseille jusque 2010. Mais en septembre 2010, avec le départ de Guérinet, la presse de charme de la société 1633 repart à Paris. François de Guillebon prend la direction éditoriale des titres de 1633 en juillet 2010
Avant 1963, un autre magazine léger avait porté le même titre (vers 1960).
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Célébrités nues dans Lui
Lui est un magazine masculin français créé en novembre 1963 et paru jusqu'en 1994.
Liste des célébrités ayant posé nues pour la revue LUI
Numéro
(Photographe)
Avril 1968 - N°52
Ursula Andress (John Derek) 32 ans
Brigitte Bardot (Sam Levin) 33 ans
Novembre 1968 N° 58
Pascale Petit 30 ans
Décembre 1968 N° 59
Mireille Darc (Francis Giacobetti) 30 ans
Janvier 1969 N° 60
Brigitte Bardot ? 34 ans
Mars 1969 N° 62
Jane Fonda (Francis Giacobetti) 31 ans
Juin 1969 N° 65
Brigitte Bardot ? 34 ans
Mireille Darc ? 31 ans
Sophie Agacinski (Frank Gitty) 25 ans
Septembre 1969 N° 68
Brigitte Bardot (Dussart/Vigeveno/Sauer) 35 ans
Novembre 1969 N° 70
Catherine Rouvel ( Frank Gitty/Giancarlo Botti) 30 ans
Décembre 1969 N° 71
Jane Birkin (Frank Gitty) 23 ans
Juin 1970 - N° 77
Marie-France Boyer (Francis Giacobetti) 31 ans
Octobre 1970 - N° 81
Patti D'Arbanville (Frank Gitty) 20 ans
Décembre 1970 N° 83
Nathalie Delon (Francis Giacobetti) 30 ans
Janvier 1971 N° 84
Marisa Berenson (Arnaud de Rosnay) 23 ans
Mars 1971 N° 86
Elke Sommer (Joe Hyams) 30 ans
Mai 1972 N° 100
Marlène Jobert ( J.P. Bonnotte) 28 ans
Octobre 1972 N° 105
Karin Schubert ( Frank Gitty) 27 ans
Novembre 1972 N° 106
Marie-Christine Barrault (André Valmont) 27 ans
Janvier 1973 N° 108
Catherine Deneuve (David Bailey) 29 ans
Maria Schneider (Raymond Depardon) 20 ans
Octobre 1973 N° 117
Lisette Malidor (François Trojani) 28 ans
Décembre 1973 N° 119
Romy Schneider (Emil Perauer) 35 ans
Mai 1974 N° 124
Sydne Rome (Emilio Lari) 23 ans
Sylvia Kristel (Arthur Dorka) 21 ans
Octobre 1974 N° 129
Christine Boisson (Vernon Matisse) 18 ans
Décembre 1974 N° 131
Jane Birkin (Frank Gitty) 28 ans
Janvier 1975 N° 131
Elisa Servier (Michel Van Bever) 19 ans
Fevrier 1975 N° 133
Dani (Benjamin Auger) 30 ans
Mars 1975 N° 134
Sylvia Kristel (Francis Giacobetti) 22 ans
Mai 1975 N° 136
Anicée Alvina (Sacha) 22 ans
Juin 1975 N° 137
Corinne Cléry (Frank Gitty) 25 ans
Décembre 1975 N° 143
Emmanuelle Arsan (Léonard De Remy)
Sylvia Kristel (Francis Giacobetti) 23 ans
Janvier 1976 N° 144
Ursula Andress ( Angelo Frontoni) 39 ans
Avril 1976 N° 147
Dayle Haddon (Alberta Tiburzi) 26 ans
Décembre 1976 N° 155
Tina Aumont (S. Carter) 30 ans
Février 1977 N° 157
Joëlle (du groupe Il était une fois) (Francis Giacobetti) 24 ans
Mars 1977 N° 158
Stone (de Stone et Charden) (G. Lombardi) 29 ans
Novembre 1977 N° 166
Amanda Lear (Richard Schroeder) 31 ans
Sydney Rome (Emilio Lari) 26 ans
Août 1978 N° 175
Odile Michel (André Valmont) 19 ans
Octobre 1978 N° 177
Marie-Hélène Breillat (H. Zuber) 31 ans
Janvier 1979 N° 180
Marlène Jobert(Fabian) 35 ans
Avril 1979 N° 183
Herma Vos (Frank Gitty) 22 ans
Mai 1979 N° 184
Dani (H. Zuber) 34 ans
juin 1979 N° 185
Grace Jones (Jean-Paul Goude, Torkil Gudnarsson, Jeb) 31 ans
Décembre 1979 N° 191
Bernadette, Pauline et Élisabeth Lafont (Frank Gitty) 41, 16 et 19 ans
Avril 1980 N° 195
Nastassja Kinski (Sygma) 20 ans
Mai 1980 N° 196
Bo Derek (John Dereck) 23 ans
Décembre 1980 N° 203
Anicée Alvina (Frank Gitty) 26 ans
Mars 1981 N° 206
Clio Goldsmith (Sygma) 23 ans
Petra Nussbaum (Frank Gitty) 24 ans
Mai 1981 N° 208
Véronique Genest (Frank Gitty) 24 ans
Juillet 1981 N° 210
Sylvia Kristel (Francis Giacobetti) 28 ans
Août 1981 N° 211
Sophie Favier (couverture uniquement) ? 17 ans
Septembre 1981 N° 211
Sophie Favier (Eric Hérak) 18 ans
Décembre 1981 N° 215
Isabelle Huppert (Giovanni Da Ponte) 28 ans
Janvier 1982 N° 216
Aurore Clément (Marianne Hass) 36 ans
Février 1982 N° 217
Bambou (Serge Gainsbourg, Richard Schroeder) 22 ans
Avril 1982 N° 219
Catherine Alric (Frank Gitty) 28 ans
Mai 1982 N° 220
Ariane Lartéguy ?
Juin 1982 N° 221
Valérie Kaprisky(Raoul Ahoup) 19 ans
Septembre 1982 224
Herma Vos (Marc Robin, Aldo Martinez ) 26 ans
Novembre 1982 N° 226
Sophie Duez (Frank Gitty) 20 ans
Décembre 1982 N° 227
Nicole Calfan (Mireille Darc) 35 ans
Janvier 1983 N° 228
Christine Boisson (Irina Ionesco) 26 ans
Mars 1983 N° 230
Anaïs Jeanneret ( Frank Gitty) 15 ans
Avril 1983 N° 231
Anne Parillaud (Michel Ginfray) 22 ans
Juin 1983 N° 233
Pauline Lafont (Richard Schroeder) 20 ans
Juillet 1983 N° 234
Amanda Lear (Rocky/Frontoni/Sipa) 36 ans
Août 1983 N° 235
Valérie Kaprisky (Raoul Ahoup) 21 ans
Octobre 1983 N° 237
Anne Parillaud (F.F.C.M) 23 ans
Avril 1984 N° 243
Fiona Gélin (Mireille Darc) 21 ans
Juin 1984 N° 245
Florence Guérin (Elvis Conti) 19 ans
Septembre 1984 N° 248
Herma Vos (Marc Robin, Aldo Martinez) 28 ans
Novembre 1984 N° 250
Sophie Duez (Francis Giacobetti) 22 ans
Décembre 1984 N° 251
Bo Derek (John Dereck) 28 ans
Janvier 1985 N° 252
Sophie Favier (Raoul Ahoup) 21 ans
Mars 1985 N° 254
Florence Guérin (Elvis Conti) 19 ans
Avril 1985 N° 255
Anaïs Jeanneret (Martin Kruger) 17 ans
Juillet 1985 N° 258
Dalila Di Lazzaro (Frontoni) 32 ans
Septembre 1985 N° 260
Bambou ? 26 ans
Décembre 1985 N° 263
Agnès Soral (M. Haas) 25 ans
Mai 1986 N° 268
Amanda Lear (Rocchi) 39 ans
Juillet 1986 N° 270
Valérie Steffen (Jean-Pierre Bourgeois) 22 ans
Décembre 1986 N° 275
Samantha Fox (Philip Raymond ) 20 ans
Juillet 1987 N° 282
Florence Guérin (Eric Neveu) 22 ans
Août 1987 N° 283
Olivia Dutron (Michel Moreau) 30 ans
Septembre 1987 N° 284
Jeane Manson (Francis Giacobetti) 36 ans
Décembre 1987 N° 2 (Nouvelle série)
Géraldine Danon (Jeanloup Sief) 19 ans
Janvier 1988 N° 3
Fiona Gélin (Byron Newman) 25 ans
Février 1988 N° 4
Danièle Gilbert (Thierry De Héry ) 44 ans
Avril 1988 N° 6
Sabrina ( Mimmo Cattarrichi) 20 ans
Août 1988 N° 10
Florence Guérin ? 23 ans
Novembre 1988 N° 13
Véronique Mourousi (Francis Giacobetti) 27 ans
Gloria Lasso (Gilbert Moreau) 66 ans
Avril 1990 N° 30
Sophie Marceau23 ans
Mai 1990 N° 31
Julie Pietri 33 ans
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Par Guillaume Bardou
Publié le 28 mars 2013 à 17h30
Mis à jour le 28 mars 2013 à 20h35
L’AFLD s’explique. Le président de l’agence française de lutte contre le dopage répond aux questions suscitées par les déclarations de sa directrice des contrôles. S’il comprend la réaction du monde du rugby et admet une "généralisation", Bruno Genevois réfute la thèse d’une pression mise sur l’Ovalie comme évoqué par le président du syndicat des joueurs, Serge Simon.
Président, quelle est votre réaction à la polémique née de l’audition mercredi devant le Sénat de la directrice des contrôles de l’AFLD qui expliquait que le rugby était le sport le plus touché par le dopage en France ?
Nous tenons effectivement à préciser plusieurs points. Il faut bien souligner que l’ampleur des contrôles n’est pas la même pour toutes les disciplines. L’agence mondiale antidopage dispose là-dessus de données importantes. Surtout, les substances interdites n’ont pas la même portée et il faut bien les différencier. Un contrôle à une substance interdite tant en compétition qu’à l’entraînement, ce que l’on appelle dans le jargon le dopage lourd, soit des stéroïdes anabolisants ou de l'EPO recombinante, c’est-à-dire d’origine externe, est grave à la fois pour la santé publique et pour l’équité des compétitions. D’autres substances (le rapport a notamment évoqué la présence de cannabis comme premier produit décelé), interdites en compétition, n’ont pas ce même degré de nocivité et autant d’influence sur la performance de l’athlète.
Regrettez-vous la communication réalisée mercredi et qui incrimine directement le rugby ?
Non, le collège regrette l’interprétation hâtive qui a été faite de ces données brutes qui ne représentent qu’une partie de son rapport. Ce rapport nécessite une approche plus qualitative avec davantage de paramètres. On a été victimes du traitement qui a été fait de ces données. Le collège a estimé que l’interprétation de ces statistiques n’était pas suffisamment rapprochée d’autres éléments d’appréciation. Tout cela a conduit à des conclusions qui paraissaient très discutables. Gardons-nous de conclusions hâtives à partir de données brutes limitées et incomplètes par définition. On aura une vision plus globale lors de l’adoption du rapport d’activités 2012 par l’AFLD. Ce rapport sera remis au Parlement et fera l’objet d’une présentation des résultats. Alors, et seulement alors, nous pourrons répondre à des questions plus précises à partir de résultats complets et plus fins que ceux avancés jusque-là.
Est-ce à dire que les résultats ont été interprétés de manière prématurée ?
Le Collège de l’AFLD que je préside a pensé que les données brutes fournies mercredi par la directrice du département des analyses, données dont dispose l’agence et qui doit constituer une partie du rapport d’activités annuelles de l’AFLD ne doivent pas être généralisées. L’agence se garde bien de stigmatiser tel ou tel sport. Nous sommes conscients que notre approche ne peut être exhaustive. On ne peut pas contrôler tout le monde, tout le temps. On ne peut qu’apporter des éclairages, et tenons compte aussi des constats faits avec l’AMA.
Comprenez-vous du coup la réaction du monde du rugby ce jeudi qui s’est dit « choqué » par la communication faite ?
Oui, sauf sur un point. J’ai reçu il y a une dizaine de jours une délégation du syndicat des fédérations des sports collectifs (Fédération Nationale des Associations et Syndicats des Sportifs). L’échange a été constructif mais n’a porté que sur la question de la localisation des sportifs (un point sur lequel l’AFLD est parfois en conflit avec les fédérations, ndlr). Je rappelle que ce point est important car nécessaire pour réaliser des contrôles inopinés. Un des participants à cet entretien aurait apparemment laissé entendre que les déclarations faites mercredi devant la commission d’enquête seraient à mettre en relation avec cet échange sur la questions de la localisation.
Niez-vous du coup avoir voulu "mettre la pression" sur le rugby comme l’évoque Serge Simon, le président du syndicat des joueurs de rugby Provale, à l’Express ce jeudi ?
Il n’ y a aucun lien entre les deux. Je me réserve d’ailleurs de le joindre pour le rassurer à cet égard.
"Le sport le plus touché ? L'haltérophilie selon l'AMA"
Le rapport de votre directrice des contrôles prend en compte le nombre de contrôles "anormaux". Pouvez-vous expliquer la différence entre cette dénomination et un contrôle positif ?
Il ne faut pas se méprendre en effet. Le laboratoire de Chatenay-Malabry réalise des analyses anonymes. Il conclut donc en toute indépendance, dans le cas où ces analyses révèlent la présence de substances interdites, ce qu’on appelle un rapport d’analyses anormales. Mais cela ne clot pas la procédure. Le dossier est transmis alors à la fédération intéressée. Le sportif peut ensuite demander un échantillon B mais surtout invoquer une raison médicale justifiée. Cela peut être une autorisation à usage thérapeutique. Je rappelle que le laboratoire ignore ces raisons puisque son examen est anonyme. Il ne connaît que la fédération d’appartenance du sportif. Je rappelle que le sportif peut apporter une preuve tout au long de cette procédure.
Comment obtenir une vision globale qui permettrait de comparer la pratique du dopage dans différents sports ?
Je pense qu’il faut le faire avec les bases du rapport de l’Agence mondiale antidopage. Un document nous a été remis récemment et j’en ai fait état lors de mon audition devant le Sénat. Ce document montre que la discipline qui au regard de nombre de pratiquants a mis en évidence la proportion la plus grande de sportifs ayant eu recours à des substances interdites, est l’haltérophilie. En dehors du cas particulier que représente ce sport, l’agence mondiale antidopage a mis en évidence de nombreux facteurs.
Quels sont ces facteurs ?
Premièrement, le dopage concerne des disciplines plutôt portées vers l’endurance. C’est le cas du cyclisme et de certaines spécialités de l’athlétisme comme le demi-fond et le fond. Il concerne également plus les hommes que les femmes. C’est une constante importante depuis la chute du Mur de Berlin. A l’échelle d’une carrière, il concerne aussi plus un jeune sportif qui aspire à un statut de sportif de haut-niveau et qui veut coûte que coûte réaliser des performances pour s’affirmer et un sportif qui a atteint un pic de performance et qui souhaite rester à ce pic. C’est avec l’ensemble de ces données collectées que l’AFLD détermine le type de contrôle à réaliser, valable dans tous les sports. Le département des contrôles diligente ensuite en toute indépendance ses contrôles.
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Pourquoi il faut laver les fruits et les légumes
Publié le 28 Mars 2013
Des chercheurs du Colorado ont identifié 26 bactéries sur les fruits et les légumes crus. Et le concentrations varient d'un produit à l'autre.
Lorsque vous allez croquer une pomme ou savourer une tomate, peut-être aurez-vous l’impression de manger autre chose après la lecture de ces quelques lignes. Pas moins de 26 bactéries sont présentes sur les fruits et légumes crus. Ces groupes bactériens ont été identifiés par deux chercheurs de l’université du Colorado. Une flore très variée mais qui n’a pas la même concentration d’un produit à l’autre. Certains fruits hébergent plus de bactéries que d’autres. De même, des variations existent en fonction du type d’agriculture. Si elle bio, les fruits et légumes auront moins d’entérobactéries, c’est-à-dire des bactéries fécales.
Une perspective peu ragoûtante, certes, mais ces microbes sont inoffensifs lorsqu’ils sont ingérées par l’homme, rassurent les scientifiques. A moins d’enlever la peau, ils conseillent cependant de les laver à l’eau. Mais il est aussi recommandé d’utiliser des couteaux propres pour couper ces produits. La contamination des légumes et des fruits vient toujours de l’extérieur. Elle peut se produire au moment de la conservation ou du conditionnement mais aussi lorsque que le couteau utilisé a servi à couper la viande juste avant.
Hélène Boucher (Paris, 23 mai 1908 - Guyancourt, 30 novembre 1934) est une aviatrice française. Elle a battu de nombreux records de vitesse.
Hélène Antoinette Eugénie Boucher est la fille de Léon Boucher, architecte parisien, et de Élisabeth Hélène Dureau. Dès son enfance, elle reçut le surnom de Léno qu'elle gardera toute sa vie. À 22 ans, Hélène Boucher décide de devenir aviatrice et deviendra l'élève de Henri Farbos, pilote français (fondateur de l'aéroclub des Landes de Mont-de-Marsan en 1928). Elle passe son baptême de l'air le 4 juillet 1930, à l'âge de 22 ans.
En 1934, elle s'engage avec les aviatrices Maryse Bastié et Adrienne Bolland dans le combat féministe et devient militante pour le vote des Françaises au côté de Louise Weiss.
Elle prend son premier cours de pilotage en mars 1931 et obtient son brevet de pilote en juin 1932. Dès juillet 1932, elle participe au rallye aérien Caen - Deauville, son avion mal préparé tombe en panne et elle doit dans l'urgence se poser. L'avion reste accroché dans les branches d'un arbre, mais Léno s'en sort sans blessure.
Elle poursuit ses participations aux manifestations : le raid Paris - Saïgon au début de l'année 1933, les 12 heures d'Angers en juillet 1933 (avec Edmée Jarlaud comme passagère5) et le 2 août premier record du monde, celui d'altitude féminin, avec 5 900 mètres.
En septembre 1933, elle se lance dans l'acrobatie aérienne. Michel Détroyat, son moniteur, déclare au terme de sa formation : « Dans quelques mois, elle sera la meilleure acrobate du monde ! »
En juin 1934, Hélène Boucher signe un contrat avec la nouvelle société Caudron-Renault. C'est François Lehideux, patron de Renault de l'époque, qui décide de son embauche. Avec ce contrat elle obtient, outre un salaire assurant son indépendance financière, des moyens techniques lui permettant de donner le meilleur d'elle-même.
Le 8 août 1934, aux commandes d'un Caudron-Renault, Hélène Boucher enlève d'une part le record de vitesse sur 100 km à 412 km/h et d'autre part le record des 1 000 km à la moyenne de 409 km/h (Maurice Arnoux détenait l'ancien record avec 393 km/h). Le 11 août, elle s'adjuge le record du monde féminin à 445 km/h.
Par ailleurs, la société Renault est sous contrat avec Hélène Boucher pour promouvoir sa voiture sport de prestige, la Vivasport 6 cylindres. C'est Marcel Riffard, chef du bureau d'études Caudron-Renault et concepteur du Caudron Rafale, qui a dessiné la Renault Viva Grand Sport (appelée « Vivastella Grand Sport » avant 1935).
Le 30 novembre 1934, Hélène Boucher se tue lors d'un vol d'entraînement sur l'aérodrome de Guyancourt aux commandes d'un Caudron C.460 Rafale. La presse évoque une perte de vitesse à l'atterrissage, l'avion accroche la cime des arbres au-dessus du bois de la croix de Magny-les-Hameaux et s'écrase.
Ce sont les pilotes Raymond Delmotte, Fouquet et Goury, témoins de l'accident, qui arrivent les premiers sur les lieux. Hélène Boucher, gravement blessée, est évacuée vers l'hôpital de Versailles. Elle décède dans l'ambulance dans la côte de Satory à Guyancourt.
Première femme à recevoir un tel honneur, une cérémonie a lieu dans la chapelle Saint-Louis-des-Invalides où son cercueil est exposé pendant 2 jours. Hélène Boucher est décorée, à titre posthume, de la Légion d'honneur avec la citation suivante :
« Pilote aviatrice : 3 ans de pratique professionnelle. »
« Pilote de haute classe, a mis au service de l'aviation française sa foi ardente et son audace réfléchie. »
« A donné toute sa mesure au cours de sa brève carrière. »
« Victorieuse de nombreuses compétitions, a ramené six records à la France, en particulier le record international vitesse toutes catégories sur 1 000 km avec 409 km/h. »
« A donné sa vie à la cause qu'elle avait vaillamment défendue. »
« A été citée à l'ordre de la nation. »
Elle repose au cimetière de Yermenonville, où elle passa sa jeunesse.
En 1934, elle fut lauréate du Prix Monique Berlioux de l'Académie des sports, en tant que femme à la performance sportive la plus remarquable de l'année écoulée.
La Poste française a émis, en 1972, un timbre à l'effigie d'Hélène Boucher et de Maryse Hilsz (Prix Monique Berlioux de l'Académie des sports en 1936).
De nombreux équipements publics, voies, établissements d'enseignement portent son nom.
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L'amour infini ne demande qu'à aimer
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" Zhang Xianliang "
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David Edward Hughes (né à Londres le 16 mai 1831, mort à Londres le 22 janvier 1900) est un physicien anglo-américain inventeur du microphone à charbon. Il débute sa vie comme enseignant en musique dans le Tennessee.
Le microphone
Il est déjà célèbre pour le télégraphe imprimeur lorsqu'en 1877 il expérimente un crayon de graphite taillé en pointe aux deux extrémités et le met en vibration avec un courant électrique entre deux plaques de charbon. Il contribua à améliorer le transmetteur téléphonique de Graham Bell.
En 1855, il met au point le télégraphe imprimeur (téléscripteur), un stylet graveur qui permet d'enregistrer les signaux sur une bande de papier avec le télégraphe de Morse, brevet vendu à l'American Telephone Company.
Il invente la balance à induction et contribue ainsi à la théorie du magnétisme
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