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Jacques Brel

Publié à 06:01 par dessinsagogo55 Tags : film center france centerblog sur merci amour homme mort
Jacques Brel

 

 

Jacques Brel, né le 8 avril 1929 à Schaerbeek (Belgique) et mort le 9 octobre 1978 à Bobigny (France), est un auteur-compositeur-interprète, poète, acteur et réalisateur belge.

 

Jacques Brel est considéré comme une icône et l'un des plus grands auteurs-interprètes de la chanson française, grâce à des titres tels que Ne me quitte pasAmsterdamQuand on n'a que l'amourLa Valse à mille tempsCes gens-làVesoulLes BourgeoisMadeleine ou encore Mathilde. L'artiste, au sommet de sa popularité, abandonne pourtant le tour de chant en 1967. Bien qu'il enregistre encore ensuite quelques disques et monte à la scène L'Homme de la Mancha, il se consacre alors au cinéma, pour lequel il tourne en tant qu'acteur une dizaine de films, dont deux qu'il écrit et réalise, Franz et Le Far West (retenu dans la sélection officielle au Festival de Cannes de 1973).

 

Avec plus de 25 millions d'albums vendus à l'international, Jacques Brel demeure un représentant important de la chanson française à l'étranger. Ses chansons, enregistrées pour la plupart en français, sont une source d'inspiration pour bon nombre d'auteurs-interprètes anglophones comme David Bowie, Mort Shuman, Alex Harvey, Leonard Cohen, Marc Almond et Rod McKuen. Plusieurs de ses chansons sont également traduites en anglais, notamment aux États-Unis, et chantées par Ray Charles, Judy Collins, John Denver, le Kingston Trio, Nina Simone, Frank Sinatra, Scott Walker, ou encore Andy Williams

 

 

 
 
 
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Jacques Brel : Vie privée

Publié à 06:00 par dessinsagogo55 Tags : film center amitié centerblog sur merci vie france presse maison mort fille divers
Jacques Brel : Vie privée

 

Jacques Brel se marie le 20 mai 1950 avec Thérèse Michielsen, dite Miche (1926-2020). Le couple, qui n'a jamais divorcé, a eu trois filles (Chantal 1951-1999 ; France, née en 1953 et Isabelle, née en 1958). Lorsque le chanteur accède à la notoriété, Miche le laisse vivre avec ses nombreuses maîtresses : Suzanne Gabriello de 1955 à 1961, l'attachée de presse de la maison Philips Sylvie Rivet (entre 1961 et 1970) qui accepte de renoncer à son métier à la demande du chanteur. Au tournant des années 1970, Brel, devenu comédien, multiplie les aventures : avec Annie Girardot le temps d'un tournage, ou avec Danièle Evenou pour une brève période. Sa dernière compagne, rencontrée en décembre 1971 lors du tournage de L'aventure c'est l'aventure, est l'actrice Maddly Bamy qui renonce également à sa carrière et partage la vie de Jacques Brel jusqu'à la mort du chanteur en 1978

.

Brel avait des relations très privilégiées avec Barbara. Ils font connaissance au début des années 50 à Bruxelles où ils se fréquentent régulièrement, alors qu'ils tentent de percer en se produisant dans divers cabarets ; une très grande amitié indéfectible, pleine de complicité et d'admiration mutuelle, s’installe entre eux. À cette époque, Barbara ne chante que des chansons écrites par d'autres, dont Brel. Mais Brel, qui disait « Barbara, c'est une fille bien. Elle a un grain, mais un beau grain. On est un peu amoureux, comme ça, depuis longtemps », va l'encourager à écrire elle-même ses propres chansons. Le Grand Jacques sera donc le premier à qui Barbara fera découvrir ses premiers textes, parmi lesquels ses premiers succès. À partir de 1981, soit trois ans après la mort de Brel, La Valse de Franz, composée par Brel, sera jouée dans tous les spectacles de Barbara, En 1990, elle crée au théâtre Mogador la chanson Gauguin (Lettre à Jacques Brel)

 

 
 
 
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John Lennon

Publié à 05:05 par dessinsagogo55 Tags : center humour image centerblog amis sur place monde couples musique mort histoire art merci
John Lennon

 

 

John Winston Ono Lennon [ d͡ʒɒn ˈlɛnən], né le 9 octobre 1940 à Liverpool et mort assassiné le 8 décembre 1980 à New York, est un auteur-compositeur-interprète, musicien et écrivain britannique.

 

Il est le fondateur des Beatles, groupe musical anglais au succès planétaire depuis sa formation au début des années 1960. Au sein des Beatles, il forme avec Paul McCartney l'un des tandems d'auteurs-compositeurs les plus influents et prolifiques de l'histoire du rock, donnant naissance à plus de deux cents chansons.

 

Adolescent, influencé par ses idoles américaines du rock 'n' roll, il est emporté par la vague de musique skiffle qui sévit à Liverpool et fonde, au début de l'année 1957, le groupe des Quarrymen, qui évolue pour devenir, avec Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr, les Beatles. Des albums Please Please Me en 1963 à Let It Be en 1970, les Beatles deviennent un des plus grands phénomènes de l'histoire de l'industrie discographique, introduisant de nombreuses innovations musicales et mélangeant les genres et les influences avec une audace et une sophistication jusqu'alors inédites. Lennon occupe une place centrale dans cette réussite populaire, critique et commerciale, composant des œuvres majeures pour le groupe. Les dissensions entre les musiciens, en particulier entre Lennon et McCartney, mettent fin à l'aventure en 1970.

 

Lorsque les Beatles se séparent, John Lennon se consacre à sa carrière solo, épaulé et inspiré par son épouse Yoko Ono, artiste japonaise d'avant-garde. Yoko et John forment alors un des couples les plus médiatisés au monde, aussi bien pour leur art que pour leur engagement politique. Ils créent le Plastic Ono Band, groupe à géométrie variable où ils sont accompagnés d'amis sur scène et en studio. En 1971, John Lennon compose l'une de ses chansons les plus emblématiques, Imagine ; l'album du même nom est également son plus grand succès commercial en solo. Lennon se retire de toute activité publique en 1975 pour s'occuper de son fils nouveau-né Sean, puis reprend sa carrière en 1980, quelques semaines avant d'être assassiné par Mark David Chapman, un fanatique atteint de troubles psychotiques, devant sa résidence du Dakota Building à New York.

 

Outre sa musique, Lennon est également célèbre pour ses nombreuses prises de positions, notamment pacifistes, à partir de la fin des années 1960. Ses activités et son engagement, notamment contre la guerre du Viêt Nam, lui valent des ennuis réguliers avec le gouvernement des États-Unis, qui tente de l'expulser. Personnalité complexe, il fait preuve d'un humour acerbe, teinté d'absurde et de non-sens, et se démarque également par son caractère parfois violent et conflictuel, en contradiction avec son image de représentant de l'idéal pacifiste. Il montre des talents dans les domaines de la peinture et de l'écriture, joue dans quelques films, et réalise des courts-métrages expérimentaux.

 

Près de quarante ans après sa mort, il reste l'un des artistes les plus populaires du xxe siècle (il a vendu plus de 72 millions de disques en « équivalent album ») et incarne le mouvement pacifiste peace and love des années 1960 et 1970. Un rassemblement à sa mémoire continue d'avoir lieu à New York chaque 8 décembre, jour de sa mort, et plusieurs mémoriaux sont érigés en son honneur de par le monde. L'aéroport de Liverpool porte son nom depuis 2002.

 



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John Lennon : So this is Christmas

Publié à 05:00 par dessinsagogo55 Tags : merci centerblog sur musique you enfant film blogs
John Lennon : So this is Christmas

So this is Christmas
And what have you done?
Another year over
And a new one just begun



And so this is Christmas
I hope you have fun
The near and the dear one
The old and the young



A very merry Christmas
And a happy New Year
Let's hope it's a good one
Without any fear



And so this is Christmas
For weak and for strong
For rich and the poor ones
The world is so wrong



And so happy Christmas
For black and for white
For yellow and red ones
Let's stop all the fight



A very merry Christmas
And a happy New Year
Let's hope it's a good one
Without any fear



And so this is Christmas
And what have we done?
Another year over
And a new one just begun



Ans so this is Christmas
I hope you have fun
The near and the dear one
The old and the young



A very merry Christmas
And a happy New Year
Let's hope it's a good one
Without any fear



War is over over
If you want it
War is over
Now

 

 

 
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Alfred Dreyfus

Alfred Dreyfus

 

Alfred Dreyfus, né à Mulhouse le 9 octobre 1859 et mort à Paris le 12 juillet 1935, est un officier français d'origine alsacienne et de confession juive. Il a été victime, en 1894, d'une machination judiciaire qui est à l'origine d'une crise politique majeure des débuts de la IIIe République, l'affaire Dreyfus (1894-1906). Durant ces années de troubles, une large partie de l'opinion française se divise entre dreyfusards et anti-dreyfusards.

 

Biographie

Famille

 

Alfred Dreyfus est issu d'une vieille famille de confession juive installée en Alsace depuis plusieurs siècles. Son grand-père était un modeste commerçant de Rixheim, non loin de Mulhouse. Son père, Raphaël Dreyfus, créa à Mulhouse une petite filature de coton et les affaires prospérant, il y ajouta une usine de tissage. Il permit ainsi à sa famille de faire partie de la bourgeoisie mulhousienne. Raphaël se maria avec Jeanne Libmann-Weill, le couple eut neuf enfants, dont sept survécurent. Alfred Dreyfus est le benjamin de la famille, il passa son enfance dans la maison familiale rue du Sauvage puis dans une maison cossue, rue de la Sinne, à Mulhouse. Sa mère étant tombée malade à la suite de sa naissance, sa sœur aînée Henriette fut pour cet enfant timide comme une seconde mère.

La quiétude de la vie familiale est perturbée par la guerre franco-allemande de 1870, la défaite française et la perte de l'Alsace-Lorraine. Après la signature du traité de Francfort, l'Alsace-Moselle est annexée par l'Empire allemand en 1871. Mosellans et Alsaciens ont cependant la possibilité de garder la nationalité française mais ils doivent dans ce cas quitter leur domicile et partir pour la France. En 1872, les Dreyfus optent pour la nationalité française et quittent l'Alsace pour Paris.

La famille s'installe d'abord à Bâle, en Suisse, puis, en 1873, Alfred Dreyfus est envoyé poursuivre ses études à Paris, où il passe le baccalauréat et entre au collège Sainte-Barbe pour préparer le concours d'entrée à l'École polytechnique. Il est reçu, à 19 ans, 182e sur 236.

Alfred Dreyfus épouse, le 18 avril 1890, Lucie Hadamard (23 août 1869-14 décembre 1945), issue d'une famille aisée de diamantaires originaire de Metz. Le couple a deux enfants : Pierre (5 avril 1891-28 décembre 1946) et Jeanne (22 février 1893-30 avril 1981).

 

Début de carrière militaire

 

Il entre à l'École polytechnique en 1878, à 19 ans. En 1880, il en sort 128e sur 286, et accède, avec le grade de sous-lieutenant, à l'École d'application d'artillerie de Fontainebleau.

Au tournant des années 1880, la grande majorité des officiers généraux sont légitimistes ou bonapartistes. L'état-major reste attaché à l'ordre moral, et hostile à la République et à la démocratie, perçues par beaucoup d'officiers comme hostiles à l'armée.

Alfred Dreyfus reste deux ans à Fontainebleau, où il est bien noté par ses supérieurs. Le 1er octobre 1882, il est nommé lieutenant au 31e régiment d'artillerie du Mans. À la fin de 1883, il est affecté aux batteries à cheval de la 1re division de cavalerie de Paris. L'appréciation de ses supérieurs est élogieuse : « intelligent […], consciencieux […], zélé […], officier plein d'entrain, très hardi cavalier, instruit, intelligent, excellent lieutenant de batterie à cheval […], meilleur lieutenant du groupe des batteries ». En septembre 1889, il est nommé capitaine au 21e régiment d'artillerie, détaché comme adjoint à l'École centrale de pyrotechnie militaire de Bourges. Dans le même temps, il prépare les examens d'admission à l'École de guerre, où il est reçu le 20 avril 1890, la veille de son mariage.

 

Officier stagiaire à l'état-major

 

Alfred Dreyfus entre à l'École de guerre à l'automne 1890. Les appréciations de ses supérieurs sont une nouvelle fois excellentes. En novembre 1892, il en sort avec la mention « très bien », classé 9e sur 81. Il est ainsi appelé en tant que stagiaire à l'état-major de l'armée, au ministère de la Guerre, le 1er janvier 1893, avec le grade de capitaine. En tant que stagiaire, il passa successivement dans chacun des bureaux de l’état-major.

À partir de 1892, dans son journal, La Libre Parole, Édouard Drumont, laissant libre cours à son antisémitisme, mène une vigoureuse campagne contre la présence d'officiers juifs dans l'armée française. Or, Alfred Dreyfus ne bénéficie pas du soutien d'officier de haut rang, ni d'homme politique. Sa fortune personnelle, son origine alsacienne et juive, susciteraient jalousie et méfiance.

En septembre 1894, la section de « statistique » (en réalité le service d'espionnage et de contre-espionnage de l'armée), soustrait à l’ambassade d'Allemagne un bordereau révélant qu'il existe un traître dans l'armée française. Alfred Dreyfus, dont l'écriture ressemble à celle du bordereau, apparaît rapidement comme le suspect idéal pour plusieurs raisons : les ambitions politiques et la crainte d'être « débarqué » du ministre de la Guerre Auguste Mercier et l'antisémitisme de l'état-major et singulièrement du service de « statistique ».

 

Procès et condamnation de 1894

 

Le 15 octobre, il est arrêté et incarcéré à la prison du Cherche-Midi pour espionnage au profit de l'Allemagne. Il passe en conseil de guerre à Paris le 19 décembre 1894 ; le procès se déroule à huis clos. Dreyfus est défendu par un avocat pénaliste talentueux, Edgar Demange, de confession catholique, choisi par son frère Mathieu. Cet avocat tente de démontrer à la Cour l'insuffisance des charges pesant sur l'accusé puisque les différentes expertises en écritures produites se contredisent ; l'une de celles-ci a été effectuée par Bertillon.

Mais, contre toute attente, Dreyfus est condamné le 22 décembre à l'unanimité pour trahison, « à la destitution de son grade, à la dégradation militaire, et à la déportation perpétuelle dans une enceinte fortifiée », c'est-à-dire au bagne en Guyane. Il n'est pas condamné à mort, cette peine ayant été abolie pour les crimes politiques depuis 1848.

Pour les autorités, la presse et le public, les quelques doutes d'avant procès sont dissipés. Son cas est évoqué devant la Chambre des députés et il ne trouve alors aucun défenseur, pas même en la personne de Jean Jaurès qui le condamne à la tribune ou de Clemenceau, les deux soulignant que la peine de mort venait d'être appliquée à un jeune soldat insolent en vertu du Code de justice militaire.

 

Dégradation

 

Alfred Dreyfus est dégradé le 5 janvier 1895, dans la cour d'honneur de l'École militaire de Paris, devant une foule hostile.

À 9 heures, encadré par une escouade de six artilleurs sabre au clair et accompagné par un lieutenant de la Garde républicaine, le capitaine Dreyfus, sabre à la main et revolver en sautoir, avance sous un roulement de tambour, au centre d'un carré formé de quatre mille soldats (chacun des régiments de la garnison de Paris a envoyé deux détachements, l'un de soldats en armes, l'autre de recrues) et où se tient le général Darras à cheval, grand officiant de la cérémonie, suivi du colonel Fayet, major de la garnison. Entre deux détachements, une tribune spécialement aménagée est réservée aux invités, politiques, diplomates et journalistes accrédités, parmi lesquels Barrès, chantre du nationalisme, et Léon Daudet, polémiste antisémitec. Une foule de milliers de personnes, tenue à distance derrière les grilles de la cour Morland, crie notamment : « À mort Judas ! Mort au juif ! ».

Le greffier du Conseil de guerre, M. Vallecalle, lit le jugement. Le général crie ensuite : « Alfred Dreyfus, vous êtes indigne de porter les armes. Au nom du peuple français, nous vous dégradons ! ». Dreyfus, les deux bras tournés vers l'armée, crie en écho « Soldats, on dégrade un innocent ! Soldats, on déshonore un innocent ! Vive la France ! Vive l'armée ! » L'adjudant Bouxin de la garde républicaine arrache les insignes de son rang, galons d'or du képi et des manches, épaulettes, boutons dorés de son dolman noir, bandes rouges du pantalon. Il brise le sabre sur une de ses cuisses et laisse tomber à terre les deux tronçons rompus. Entouré de quatre artilleurs, Dreyfus en guenilles, doit défiler autour de la place d'armes. La cérémonie dure quelque dix minutes.

 

Déportation et détention à l'île du Diable (Guyane)

 

Le 21 février 1895, Alfred Dreyfus est embarqué sur le Ville-de-Saint-Nazaire, qui accoste à l'île Royale le 8 mars. Gardé secrètement sur l'île Royale, il pose pied sur l'île du Diable cinq jours plus tard.

Les conditions de détention sont pénibles : il est surveillé jour et nuit par des gardiens relevés toutes les deux heures. Il a interdiction de parler à ses geôliers, qui ne peuvent à leur tour lui parler. Sa liberté de mouvement est limitée aux 200 mètres à découvert entourant la case, local de 4 × 4 m, où il loge. Lucie, son épouse, n'est pas autorisée à le rejoindre contrairement aux lois de 1872 et 1873. Le climat équatorial est particulièrement éprouvant, chaleur et sécheresse alternant avec des pluies torrentielles.

À partir du 14 avril 1895, le prisonnier tient son journal mais l'interrompt le 10 septembre 1896 « tellement las, tellement brisé de corps et d'âme ».

En septembre 1896, la nouvelle de son évasion, répandue par la presse britannique à l'instigation de Mathieu Dreyfus pour que son frère ne tombe pas dans l’oubli, est reprise par les journaux français mais démentie le lendemain. Néanmoins, par précaution, le ministre des Colonies, André Lebon, ordonne de faire construire une double palissade autour de sa case et de le faire mettre aux fers, la nuit, du 6 septembre au 20 octobre 1896. De jour comme de nuit, Dreyfus est consigné dans sa case.

Sa santé et son moral déclinent rapidement. Le bagnard Charles Benjamin Ullmo, qui occupe la case après Dreyfus, raconte que celui-ci disait parler aux requins et que ceux-ci venaient à l'appel. Il dort avec l'aide de calmants prescrits par le médecin des îles, écrit à sa femme, à son frère, au général de Boisdeffre, chef d'état-major des armées, au président de la République, alors que sa correspondance est inspectée minutieusement. Dans ses lettres, Dreyfus défend constamment son honneur, clame son innocence, demande la réouverture de l'enquête. Le courrier lui arrive avec deux mois de retard, certaines de ses lettres ne parviennent pas à sa femme et certaines lettres de son épouse ne lui sont pas transmises : elles sont, à partir de mars 1897, recopiées par « une main banale ». Il remplit ses cahiers du nom de sa femme et de figures géométriques. Tenu dans l'ignorance complète des progrès concernant son dossier, il n'essaie toutefois jamais de s'évader ou de tenter une quelconque violence à l'encontre des autorités du bagne.

 

« L'Affaire »

 

En mars 1896, le lieutenant-colonel Georges Picquart, devenu chef du service de renseignements (section de statistique) en juillet 1895, intercepte un document, le « petit bleu », qui ne laisse aucun doute sur les accointances de son auteur, le commandant Esterhazy, avec l'ambassade d'Allemagne. Il découvre par ailleurs que le dossier secret comportant des pièces couvertes par le secret militaire, communiqué au conseil de guerre pendant le délibéré, à l'insu de la défense, est vide de preuves.

L'affaire Dreyfus naît à ce moment-là, à la suite de l'acquittement du véritable traître, Ferdinand Walsin Esterhazy, au moment où Émile Zola publie « J'accuse… ! » dans L’Aurore du 13 janvier 1898, une lettre adressée au président Félix Faure où il affirme que Dreyfus est innocent. L'État engage alors un très médiatisé procès en diffamation à rebondissements, au terme duquel Émile Zola est condamné au maximum de la peine. L'Affaire éclate alors au grand jour et divise les grands courants politiques de l'époque en clans « dreyfusards » et « anti-dreyfusards ».

Parmi les autres défenseurs d'Alfred Dreyfus se situe notamment l'écrivain Charles Péguy, dont la librairie Bellais, qu'il fonde en 1898 avec l'argent de son épouse, sert de quartier général aux « dreyfusards » du Quartier latin ; d'autres dreyfusistes se réunissaient ailleurs car « le dreyfusisme fut éclaté, hétérogène voire hétéroclite et eut au moins une dizaine de ces quartiers généraux : la rédaction de L’Aurore, celles des Figaro, des Droits de l’Homme, du Journal du Peuple, du Radical, de La Revue blanche, la librairie Stock, le bureau de Lucien Herr, etc. ».

Son cas, à nouveau évoqué à la Chambre des députés, provoque un scandale dans le cadre de crises ministérielles. Les « preuves » produites par le ministre de la Guerre devant la Chambre se révèlent être des faux commis par les militaires. L'auteur de ces fausses pièces, le colonel Henry, interrogé par le ministre de la Guerre Godefroy Cavaignac le 30 août 1898, reconnaît les faits. Mis en état d'arrestation, il est emprisonné au fort du Mont Valérien le jour même. Le lendemain matin, il est retrouvé mort dans sa cellule, couvert de sang, la gorge ouverte, un rasoir à la main.

 

Procès de Rennes et seconde condamnation

 

Après l'arrêt de la Cour de cassation annulant le premier jugement, Dreyfus est rapatrié pour être jugé par un second conseil de guerre, à Rennes. Le procès public débute le 7 août 1899 ; Alfred Dreyfus y comparait physiquement affaibli. Maurice Barrès qui assiste au procès, retient un instant son fiel antisémite et dresse ce portait de Dreyfus :

« Toute la salle bougea d'horreur et de pitié mêlées quand Dreyfus parut. Sa figure mince et contractée ! […] ce pauvre petit homme qui, chargé de tant de commentaires, s'avançait avec une prodigieuse rapidité. Nous ne sentîmes rien à cette minute qu'un mince flot de douleur qui entrait dans la salle. On jetait en pleine lumière une misérable guenille humaine. Une boule de chair vivante, disputée entre deux camps de joueurs et qui depuis six ans n'a pas eu une minute de repos, vient d'Amérique rouler au milieu de notre bataille. Mais déjà Dreyfus a gravi les trois marches de l'estrade, la nouvelle station de son calvaire […] »

Le 9 septembre, le jury le reconnaît à nouveau coupable de trahison, mais lui accorde le bénéfice de circonstances atténuantes et le condamne à dix ans de détention. Dreyfus, sur le conseil de ses avocats, signe alors une demande de pourvoi en cassation. Son état de santé fait craindre à certains de ses proches les conséquences d'une nouvelle détention. Après un débat qui divise les chefs de file des dreyfusards (Clemenceau, Jaurès, Millerand…), Mathieu Dreyfus convainc son frère de renoncer à son pourvoi en cassation et de signer un recours en grâce. Le 19 septembre 1899, le président de la République, Émile Loubet, gracie Alfred Dreyfus. Mais le combat pour la reconnaissance de son innocence n'est pas terminé pour autant.

 

« Alfred Dreyfus n'est pas un héros »

 

La grâce de Dreyfus ouvre la voie à l'apaisement des esprits. Une loi d'amnistie concernant « tous les faits criminels ou délictueux connexes à l'affaire Dreyfus ou ayant été compris dans une poursuite relative à l'un de ces faits », excepté le jugement de Dreyfus - qui peut ainsi poursuivre sa demande de révision - est votée par le Parlement en décembre 1900.

Mais la grâce obtenue, la liberté acquise et le retour à la vie ordinaire retirent à Dreyfus le statut de martyr dont l'avaient paré les dreyfusards. Il attire sur sa personne les rancœurs de certains d'entre eux (Labori, Picquard, Péguy…), qui n'acceptent pas qu'il ait privilégié sa vie privée au combat emblématique pour la justice. Il lui est reproché d'avoir négocié la grâce avec le gouvernement Pierre Waldeck-Rousseau et de ne pas manifester assez de reconnaissance envers ceux qui se sont engagés pour lui. Pour plusieurs personnalités, il n'est plus un innocent persécuté supportant avec stoïcisme son martyre ; il a renoncé à être un symbole en restant en dessous de la cause qu'il représentait.

 

Réhabilitation

 

Cependant, Alfred Dreyfus souhaite toujours se pourvoir en cassation mais a besoin pour ce faire qu'apparaissent des faits nouveaux non établis au procès de Rennes. Les 6 et 7 avril 1903, Jean Jaurès qui mène le combat à la Chambre des députés, en donnant lecture d'une lettre du général de Pellieux datée du 31 août 1898, est interrompu par le président du Conseil de l'époque, Henri Brisson, qui en séance, affirme que le gouvernement n'en avait pas eu connaissance. Le fait nouveau est là, le général André, ministre de la Guerre, est chargé de mener une enquête. Alfred Dreyfus dépose une requête en révision le 25 novembre 1903. La chambre criminelle de la Cour de cassation rassemble les pièces du dossier et les examine jusqu'au 19 novembre 1904. De plus, deux rapports sont remis à la chambre criminelle, l'un sur un faux du commandant Henry et l'autre sur l'expertise graphologique de Bertillon. Le travail d'enquête est terminé le 14 mai 1905. Il ne reste qu'à statuer. Il est décidé de ne le faire qu'après les élections législatives de mai 1906. Le marathon judiciaire ne prend fin que le 12 juillet 1906, lorsque les chambres réunies de la Cour de cassation rendent l'arrêt suivant :

« Attendu en dernière analyse que de l'accusation portée contre Dreyfus rien ne reste debout,
Et que l'annulation du jugement du Conseil de guerre ne laisse rien subsister qui puisse, à charge, être qualifié de crime ou délit ;
Attendu dès lors que, par application du paragraphe final de l'article 445 du code d'instruction criminelle, aucun renvoi ne doit être prononcé ;
Par ces motifs,
Annule le jugement du Conseil de guerre de Rennes, qui le 9 septembre 1899, a condamné Dreyfus à dix ans de détention et à la dégradation militaire […] ;
Dit que c'est par erreur et à tort que cette condamnation a été prononcée ; [...] »

Alfred Dreyfus est ensuite réintégré dans l'armée avec le grade de chef d'escadron. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur, le 20 juillet 1906 et décoré au cours d'une cérémonie officielle dans la cour de l'École militaire où la troupe lui rend les honneurs. Le 25 juillet, présenté au président de la République, Armand Fallières, il informe celui-ci de son intention de prendre sa retraite.

 

Après la réhabilitation

 

Toutefois, son ancienneté mal calculée ne lui donne pas le rang qu'il aurait dû avoir. Alfred Dreyfus nommé commandant de l'artillerie pour l'arrondissement de Saint-Denis, le 15 octobre 1906, tente quelques démarches auprès du président du Conseil, Georges Clemenceau, et du ministre de la Guerre, le général Picquart, pour obtenir le grade de lieutenant-colonel, auquel il aurait pu prétendre si son temps de détention avait été intégré à son ancienneté de service, sans succès. Il fait alors valoir ses droits et est mis à la retraite, le 25 octobre 1907.

En 1908, il est victime d'un attentat par balles et blessé au bras lors de la cérémonie de transfert au Panthéon des cendres d'Émile Zola, son défenseur. L'auteur de l'attentat, le journaliste antisémite Louis Grégori, est acquitté, lors de son procès.

Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, en tant que chef d'escadron d'artillerie de réserve, il est affecté à l'état-major de l'artillerie du camp retranché de Paris ; puis, à partir de 1917, au parc d'artillerie de la 168e division. Il participe aux combats du Chemin des Dames et de Verdun. En septembre 1918, il est élevé au grade de lieutenant-colonel et, le 9 juillet 1919, promu officier de la Légion d'honneur.

Après la Grande Guerre, prématurément vieilli, il mène une vie paisible dans son appartement parisien entouré de ses proches. Souffrant pendant plusieurs mois, il part en Suisse se faire opérer ; à son retour, il reste alité, soigné par son gendre médecin, et meurt le 12 juillet 1935. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse.

Il a survécu à tous ceux qui l'avaient soutenu : Auguste Scheurer-Kestner, le premier à être convaincu de son innocence, est mort en 1899, Émile Zola en 1902, Bernard Lazare en 1903, le général Picquart en janvier 1914, Jean Jaurès assassiné le 31 juillet 1914, Charles Péguy tué au combat, le 5 septembre 1914, Fernand Labori, l'un de ses avocats au procès de Rennes, en 1917, Joseph Reinach en 1921, Anatole France en 1924, Edgar Demange, son avocat tout au long de l'affaire, en 1925, Georges Clemenceau en 1929, Mathieu Dreyfus, le « frère admirable », en 1930. Quant au véritable espion, Esterhazy, réfugié en Angleterre sous une fausse identité, il meurt en 1923.

Peu de temps avant sa mort, Alfred Dreyfus avait résumé ainsi sa vie à son petit-fils : « Je n'étais qu'un officier d'artillerie, qu'une tragique erreur a empêché de suivre son chemin. »

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Dreyfus

 
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Che Guevara

Publié à 00:13 par dessinsagogo55 Tags : center gain pouvoir centerblog sur merci vie monde coup voyage homme travail mort
Che Guevara

 

 

Ernesto Guevara, plus connu comme « Che Guevara »   ou « le Che », né le 14 juin 1928 à Rosario en Argentine et mort exécuté le 9 octobre 1967 à La Higuera en Bolivie, à l'âge de 39 ans, est un révolutionnaire marxiste-léniniste et internationaliste argentin ainsi qu'un homme politique d'Amérique latine. Il a notamment été un dirigeant de la révolution cubaine, qu'il a théorisée et tenté d'exporter, sans succès, vers le Congo puis la Bolivie où il trouve la mort.

 

Alors qu'il est jeune étudiant en médecine, Guevara voyage à travers l'Amérique latine, ce qui le met en contact direct avec la pauvreté dans laquelle vit une grande partie de la population. Son expérience et ses observations l'amènent à la conclusion que les inégalités socioéconomiques ne peuvent être abolies que par la révolution. Il décide alors d'intensifier son étude du marxisme et de voyager au Guatemala afin d'apprendre des réformes entreprises par le président Jacobo Arbenz Guzmán, renversé quelques mois plus tard par un coup d'État appuyé par la CIA. Peu après, Guevara rejoint le mouvement du 26 juillet, un groupe révolutionnaire dirigé par Fidel Castro. Après plus de deux ans de guérilla durant laquelle Guevara devient commandant, ce groupe prend le pouvoir à Cuba en renversant le dictateur Fulgencio Batista en 1959.

 

 

Dans les mois qui suivent, Guevara est commandant en chef de la prison de La Cabaña. Il est désigné procureur d'un tribunal révolutionnaire qui exécute les opposants. Puis il crée des camps de « travail et de rééducation ». Il occupe ensuite plusieurs postes importants dans le gouvernement cubain qui écarte les démocrates, réussissant à influencer le passage de Cuba à une économie du même type que celle de l'URSS, et à un rapprochement politique avec le Bloc de l'Est, mais échouant dans l'industrialisation du pays en tant que ministre. Guevara écrit pendant ce temps plusieurs ouvrages théoriques sur la révolution et la guérilla.

 

 

En 1965, après avoir dénoncé l'exploitation du tiers monde par les deux blocs de la guerre froide, il disparaît de la vie politique et quitte Cuba avec l'intention d'étendre la révolution et de propager ses convictions marxistes communistes. Il se rend d'abord au Congo-Léopoldville, sans succès, puis en Bolivie où il est capturé et exécuté sommairement par l'armée bolivienne entraînée et guidée par la CIA. Il existe des doutes et de nombreuses versions sur le degré d'influence de la CIA et des États-Unis dans cette décision.

 

 

Après sa mort, Che Guevara devient une icône pour des mouvements révolutionnaires et fait l’objet d’un culte de la personnalité, mais demeure toujours l'objet de controverses entre historiens, à cause de témoignages sur des exécutions d'innocents avancées par certains de ses biographes. Un portrait de Che Guevara réalisé par Alberto Korda est considéré comme l'une des photographies les plus célèbres au monde

 



Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Che_Guevara  
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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France Gall : Si maman si

France Gall : Si maman si

 

Si, maman si (parfois typographiée Si maman si ou Si, maman, si) est une chanson écrite et composée par Michel Berger et interprétée en 1977 par France Gall. Elle est issue de l'album-concept Dancing Disco (1977), dont il est le second extrait à paraître en single.

 

Histoire

 

Le texte de Michel Berger évoque le dépit qu'il rencontre dans sa vie, une vie qui est vide, et éloignée de ce dont il rêvait. Le texte illustre habilement la tristesse d'une personne qui réalise qu'elle n'a pas réussi son épanouissement personnel. La chanson exprime une routine, une vie sans changement où "...mes vacances c'est toujours Paris..." Ses amis sont partis, elle est seule, triste. Son avenir n'est pas sûr, et son cœur est malheureux. Elle pleure comme elle rit, elle ne sait pas où aller , elle ne sait pas ce qu'elle veut.

 

Accueil critique et commercial

 

La chanson est particulièrement appréciée pour ses paroles venant toucher au cœur les auditeurs. Elle reste l'un des plus grands succès de France Gall, se vendant à plus de 100 000 exemplaires

 

 
Paroles

 

Tous mes amis sont partis
Mon cœur a déménagé
Mes vacances c'est toujours Paris
Mes projets c'est continuer
Mes amours c'est inventer


Si, maman, si
Si, maman, si
Maman, si tu voyais ma vie
Je pleure comme je ris
Si, maman, si
Mais mon avenir reste gris
Et mon cœur aussi


Et le temps défile comme un train
Et moi je suis à la fenêtre
Je suis si peu habile que demain
Le bonheur passera peut-être
Sans que je sache le reconnaître


Si, maman, si
Si, maman, si
Maman, si tu voyais ma vie
Je pleure comme je ris
Si, maman, si
Mais mon avenir reste gris
Et mon cœur aussi


Mon cœur est confortable, bien au chaud
Et je laisse passer le vent
Mes envies s'éteignent, je leur tourne le dos
Et je m'endors doucement
Sans chaos ni sentiment

 
Si, maman, si
Si, maman, si
Maman, si tu voyais ma vie
Je pleure comme je ris
Si, maman, si
Mais mon avenir reste gris
Et mon cœur aussi


Si, maman, si
Si, maman, si
Maman, si tu voyais ma vie
Je pleure comme je ris
Si, maman, si
Mais mon avenir reste gris
Et mon cœur aussi
 
   
   
   
   
   
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Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Si,_maman_si

 
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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