Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
11.02.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Marie-Antoinette Josèphe Jeanne de Habsbourg-Lorraine, née le 2 novembre 1755 à Vienne en Autriche et morte guillotinée le 16 octobre 1793 sur la place de la Révolution à Paris, est reine de France et de Navarre de 1774 à 1791, puis reine des Français de 1791 à 1792. Elle est la dernière reine de l’Ancien Régime.
Archiduchesse d’Autriche, princesse impériale et princesse royale de Hongrie et de Bohême, elle est l'avant-dernière enfant et la plus jeune fille de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche et de François Ier, empereur du Saint-Empire.
Elle devient dauphine de France en 1770, à quatorze ans, par son mariage avec le futur roi Louis XVI, puis reine de France en 1774, lorsque son époux monte sur le trône. Après huit ans de mariage, elle donne naissance à Marie-Thérèse, première de ses quatre enfants. Elle perd en popularité en raison d’accusations de sympathies avec les ennemis de la France, en particulier avec son Autriche natale, et de l’affaire du collier, où elle se trouve être en réalité victime d'une escroquerie. Des surnoms dévalorisants, comme « l’Autrichienne » ou « Madame Déficit », circulent alors. Tout comme son mari, elle n'apprécie guère les contraintes de la cour et aime se consacrer du temps, notamment au hameau de la Reine.
Aux débuts de la Révolution française, elle est placée en résidence surveillée au palais des Tuileries, avec la famille royale. La tentative de fuite de 1791 à Varennes et son rôle dans la guerre de la Première Coalition continuent de dégrader son image. En 1792, la famille royale est emprisonnée à la prison du Temple et la monarchie abolie. Alors que Louis XVI est exécuté le 21 janvier 1793, le procès de la reine devant le Tribunal révolutionnaire s'ouvre le 14 octobre suivant ; deux jours plus tard, elle est condamnée pour haute trahison et exécutée par guillotine. La postérité en a fait une icône mondiale à la fois glamour et tragique.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Antoinette_d%27Autriche | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | Monde : France | ||||||||||||||||||||||||||
BIOGRAPHIE | Marie-Antoinette d'Autriche | ||||||||||||||||||||||||||
Marie-Antoinette d'Autriche : Procès | |||||||||||||||||||||||||||
Louis XVI | |||||||||||||||||||||||||||
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DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | 2 novembre 1755 | ||||||||||||||||||||||||||
DECES | 16 octobre 1793 | ||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
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The Case of the Curious Bride est le premier film américain tourné par Flynn, sous la direction de Michael Curtiz : il y interprète un mort. Flynn accède à la célébrité en 1935 grâce à son second film avec Curtiz Capitaine Blood, un peu par hasard : Robert Donat qui devait interpréter le rôle-titre étant déjà engagé au théâtre à Londres, le producteur Hal B. Wallis pense à Leslie Howard, jugé trop frêle, puis à Howard Brent pour finalement se rabattre sur Errol Flynn qui avait le physique nécessaire pour le rôle. Dans ce film, qui se déroule à la fin du XVIIe siècle, il incarne un jeune médecin coupable de trahison après avoir recueilli et soigné un rebelle. Flynn partage l'affiche, pour 300 dollars par semaine, avec une autre inconnue : Olivia de Havilland. Elle deviendra par la suite une de ses partenaires principales. Ils tourneront ensemble huit films :
Capitaine Blood (1935)
La Charge de la brigade légère (1936)
Les Aventures de Robin des Bois (1938)
Quatre au paradis (1938)
Les Conquérants (1939)
La Vie privée d'Élisabeth d'Angleterre (1939)
La Piste de Santa Fe (1940)
La Charge fantastique (1941)
Le succès de Capitaine Blood relance l'intérêt pour les films d'aventures historiques. Errol Flynn passe alors une audition à la Metro-Goldwyn-Mayer pour le rôle de Roméo dans Roméo et Juliette de George Cukor mais le rôle échoit finalement à Leslie Howard. Flynn devient dès lors le spécialiste des films de cape et d'épée et d'aventures. Il tourne La Charge de la brigade légère en 1936, un film épique à gros budget (1 200 000 $, un record pour l'époque), d'après une libre adaptation du poème d'Alfred Tennyson, qui est selon Claude Aziza, « un des plus beaux morceaux de bravoure du cinéma hollywoodien d'avant-guerre ». En 1937, il tourne Le Prince et le Pauvre, tiré d'une histoire de Mark Twain et réalisé par William Keighley. C'est à ce rôle que Flynn devra son surnom de « Prince ». Dans La Lumière verte de Frank Borzage, il joue le rôle d'un assistant-chirurgien accusé à tort de la mort d'une patiente durant une opération. D'après Olivier Gamble, Errol Flynn est parfait par son calme, sa noblesse et son charme. Toujours en 1937, La Tornade de William Dieterle est un mélodrame colonial tiré de William Somerset Maugham et tourné dans les décors de La Charge de la brigade légère. Cette même année, en Espagne, une annonce de sa mort paraît.
En 1938, il remplace James Cagney, originellement prévu mais lassé d'attendre, dans le rôle de Robin des Bois pour Les Aventures de Robin des Bois. D'après Basile Courtel, ce film est « incontestablement un pur chef-d'œuvre et l'un des meilleurs films jamais réalisés à Hollywood ». Puis il enchaine avec Les Conquérants en 1939, un film inspiré des exploits de Wyatt Earp, peut-être considéré comme l'un des meilleurs westerns de l'époque, avec en prime, Errol Flynn « au sommet de sa forme ». En 1940, pour L'Aigle des mers, Michael Curtiz donne à Flynn comme partenaires Flora Robson et Brenda Marshall, « actrices un peu effacées, de façon à libérer l'acteur de toute pression et laisser libre cours à son fantastique abattage ». En 1942, Raoul Walsh lui donne l'occasion de jouer le boxeur James J. Corbett dans Gentleman Jim. Ce film de boxe est considéré comme un des meilleurs qui soient dans son genre. John Huston dira de lui : « S'il n'est un film que je n'ai jamais oublié c'est bien Gentleman Jim, de Raoul Walsh. J'ai été champion de boxe dans ma jeunesse. »
L'Ange des ténèbres sorti en 1943 est un film Warner de propagande anti-nazi qui se déroule en Norvège dans lequel Flynn joue le rôle d'un résistant. En 1945, Flynn retrouve Raoul Walsh pour Aventures en Birmanie, un film sur le front asiatique de la Seconde guerre mondiale. « Un film où domine une impression d'authenticité quasi documentaire qui fait oublier les libertés prises avec la vérité historique » dixit Claude Beylie.
Il débute également le tournage des Aventures de Don Juan, toujours sous la direction de Raoul Walsh, mais pour cause de grêve, le projet est ajourné. Vincent Sherman en reprend les rênes et commence à tourner en octobre 1947. Le film connaît de nombreux problèmes dus aux absences répétées de Flynn et à son alcoolisme de plus en plus prononcé. Le film sort en 1949 et reçoit dans l'ensemble de bonnes critiques. Variety écrit : « Bon nombre de films de cape et d'épée ont récemment franchi les écrans. Les Aventures de Don Juan est à ranger parmi les meilleurs. »
En 1952, Flynn claque la porte de la Warner. « Qu'ils aillent se faire voir. Je vais aller en Italie tourner mes propres films. Je gagnerai une fortune et je montrerai à ces gars-là que je n'ai besoin ni d'eux ni de leur studio ». Cependant, les choses ne se passent pas aussi bien que prévues et, ruiné, il laisse son Guillaume Tell inachevé. L'abus d'alcool et de drogues le vieillissent prématurément bien que le public apprécie toujours ses films, tel Le Soleil se lève aussi (1957). Une femme marquée lui permet de jouer le rôle de John Barrymore, un grand ami de Flynn, également alcoolique.
En 1958, Errol Flynn tourne son dernier grand film : Les Racines du ciel, d'après le roman de Romain Gary. Sa rencontre avec le réalisateur John Huston est mouvementée : lors d'une soirée, ils en viennent aux mains au sujet de la qualité d'un comédien et se retrouvent tous deux à l'hôpital. Cette mésaventure instaure entre les deux hommes un respect mutuel. Le tournage en Afrique équatoriale française est éprouvant : Flynn se saoule tous les soirs et le lendemain doit prendre des excitants pour se remettre sur pied. Avec des températures de 50 °C à l'ombre, des épidémies de dysenterie amibienne et de malaria déciment l'équipe, exceptés Flynn et Huston, les seuls à ne pas boire d'eau.
Errol Flynn meurt d'une attaque cardiaque à l'âge de cinquante ans le 14 octobre 1959. Il est enterré au cimetière Forest Lawn Memorial Park à Glendale en Californie.
Errol Flynn est considéré par de nombreux critiques comme l'héritier de Douglas Fairbanks. Son autobiographie, Mes 400 coups (My Wicked, Wicked Ways en version originale), publiée quelques mois après sa mort, contient des anecdotes pleines d'humour sur Hollywood.
Plusieurs films en partie biographiques ont mis en scène Errol Flynn : My Wicked, Wicked Ways... The Legend of Errol Flynn, téléfilm américain de Don Taylor avec Duncan Regehr dans le rôle de Flynn en 1985 ; Without Walls: For One Night Only: Errol Flynn, téléfilm britannique de Jane Oliver avec Nathaniel Parker en 1994 et Flynn, film australo-américain de Frank Howson avec Guy Pearce en 1997. À noter que Jude Law a également interprété le rôle de Flynn dans Aviator de Martin Scorsese en 2004, un film sur le producteur Howard Hughes.
Fin 2005, un film intitulé In like Flynn, basé sur l'autobiographie de Flynn, Beam ends et racontant la jeunesse de l'acteur, a été envisagé par son petit-fils, l'acteur Luke Flynn, mais le projet a semble-t-il été repoussé, voire abandonné.
Il a tourné onze films sous la direction de M. Curtiz, et sept sous celle de R. Walsh.
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Frederick Austerlitz, dit Fred Astaire, né le 10 mai 1899 à Omaha dans l'État du Nebraska et mort le 22 juin 1987 à Los Angeles dans l'État de la Californie d'une pneumonie, est un acteur, compositeur de cinéma, danseur et chanteur américain. Il a gagné un Oscar d'honneur pour son talent artistique unique, et sa contribution à l'association de l'image et de la musique. Il a son étoile sur l'avenue Walk of Fame à Hollywood.
Friedrich E. Austerlitz, le père de Fred Astaire, un Juif originaire de Linz, émigre d'Autriche vers les États-Unis en 1892, où il épouse Johanne Geilus, d'ascendance luthérienne alsacienne, en 1894 dans le Nebraska. La famille déménage à New York en 1905. Fred prend des leçons de danse à l'école Alvienne, et c'est en 1905, lors d'une interprétation dans une petite pièce avec sa sœur Adele, qu'il adopte le nom « Astaire » ; ce nom a été choisi car un de ses oncles avait été nommé dans son village « l'Astaire du Village ». Cette pièce marque le début de leur carrière ; plébiscités par la presse locale, ils entament une série de nombreuses tournées. Fred et Adele effectuent leur première performance à Broadway en 1917, dans la comédie musicale Over The Top. Le spectacle est un échec relatif, mais la carrière des Astaire est lancée : Fred et Adele se produiront ensemble tout au long des années 1920, à Broadway et en Angleterre. Ils se séparent en 1932, après le très acclamé The Band Wagon, au New Amsterdam Theatre, lorsque Adele épouse Lord Charles Cavendish, fils du duc du Devonshire.
Fred Astaire fait la connaissance de George et Ira Gershwin en 1922, lors de la production de For Goodness Sake, un spectacle dont les Gershwin ont écrit quelques chansons - une rencontre qui donnera lieu à de nombreuses collaborations.
Fort de nombreuses performances acclamées par la critique, Fred Astaire se taille une réputation de chorégraphe et metteur en scène à Broadway. En 1930, Alfred Aarons lui demande de revoir le morceau Embraceable You, dans sa comédie musicale Girl Crazy. Cette même année, Astaire rencontre Ginger Rogers, avec laquelle il tournera plusieurs films.
Lorsque The Band Wagon s'arrête, après 260 représentations, Fred incarne le rôle principal de la comédie musicale The Gay Divorcee, écrite par Cole Porter, spectacle qui durera 248 représentations. C'est alors que le cinéma commence à s'intéresser à lui. Le producteur Mervyn LeRoy aborde Astaire pour faire un film de The Gay Divorcee. Intéressé par le grand écran, Astaire se présente aux studios de la RKO, où il effectue un bout d'essai en janvier 1933. Malgré le retour laconique d'un anonyme du studio sur sa performance : « Can't act. Slightly bald. Also dances. » (« Ne sait pas jouer la comédie. Un peu chauve. Danse aussi. »), David O. Selznick l'engage pour Carioca (Flying Down to Rio). Il entame alors une carrière cinématographique sans précédent.
Le 12 juillet 1933, il épouse Phyllis Potter, rencontrée un an auparavant.
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Barbi Benton (née Barbara Lynn Klein le 28 janvier 1950 à New York) est un mannequin, comédienne et chanteuse américaine.
Filmographie
1970 : How Did a Nice Girl Like You Get Into This Business? (en) : Lynn Keefe (en tant que Barbara Benton)
1981 : Rayons X : Susan Jeremy
1983 : Deathstalker : Codille
1972 : Docteur Marcus Welby : Liz
1975 : Un shérif à New York : Shannon Forbes
1977-1978 : Sugar Time! : Maxx Douglas
1978-1982 : L'île fantastique : Courtney / Miss Winslow / Joan Michaels / ...
1978-1987 : La croisière s'amuse : Kiki Atwood / Barbi Benton / Cathy Somms / ...
1979 : Embarquement immédiat : Joan
1979 : Vegas : Holly
1980 : Drôles de dames : Toni Green
1980 : When the Whistle Blows : Dixie Lee Griffin
1981 : CHiPs : Sal
1981 : The Misadventures of Sheriff Lobo : Kitty Rhinestone
1983 : Matt Houston : Ava
1984 : Histoires singulières : Caroline Trent
1984 : Mike Hammer : Susan Lancaster
1986 : Arabesque : Infirmière Sue Beth
1986 : Riptide : Gina Potter
1973 : The Great American Beauty Contest : Miss Iowa
1973 : The Third Girl from the Left : Melanie
1980 : For the Love of It : Anita
1984 : Schulmädchen '84
1975 : Un shérif à New York
1977 : The Sonny and Cher Show
1981 : The Misadventures of Sheriff Lobo
2017 : American Playboy: The Hugh Hefner Story
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Joëlle Mogensen, née le 3 février 1953 à Long Island dans l'État de New York (États-Unis) et morte le 15 mai 1982 à Paris 19e, est une chanteuse française de nationalité américaine, membre du groupe pop français Il était une fois, dont elle est la « locomotive » jusqu'en 1979, où elle entame une carrière solo.
Biographie
Joëlle Choupay-Mogensen est la fille d’Herbert Choupay-Mogensen, diplomate danois de l'Unicef (ayant des origines française et allemande), et d'une mère française, Claudia Cadoux, née en Syrie. Les États-Unis ne reconnaissant à l'époque que le droit du sol, Joëlle est donc de nationalité américaine. Elle a trois sœurs : Dominique, née en 1954, Natasia (née en 1957) et Katja (née en 1962).
Jusqu'à l'âge de neuf ans, elle vit aux États-Unis puis, jusqu'à seize ans, à Copenhague (sa mère est enceinte de Katja lorsque la famille part : Katja étant la seule enfant du couple à être née dans le pays natal de son père), au Danemark, où son père a souhaité retourner. Elle fait ses études dans une école catholique où son talent pour le chant est remarqué par une des sœurs. Elle montre également des prédispositions pour la natation et le volley-ball. À quinze ans, elle devient choriste de la radio nationale danoise.
En 1969, elle suit ses parents en France, à Grimaud dans le Var, et s'inscrit à l'école des Beaux-arts de Marseille.
La même année, attablée avec sa sœur Dominique à la terrasse d'un café du port de Saint-Tropez, ville où elle chante dans les discothèques pendant les vacances, elle fait la connaissance de deux musiciens de Michel Polnareff, le guitariste Serge Koolenn et le batteur Richard Dewitte (Riton), arrivés sur le port à bord de l'impressionnante Ford Mustang du chanteur. Entre elle et Serge, c'est le coup de foudre. À la fin des vacances, le couple se sépare, Serge Koolenn devant remonter à Paris où il vit chez sa mère. Au bout de six mois, la jeune fille le rejoint et le couple emménage dans un petit appartement à Colombes.
En 1970, à la suite de la dépression de Michel Polnareff, en panne d'inspiration, Serge Koolenn et Richard Dewitte se retrouvent au chômage. Pour faire bouillir la marmite, ils travaillent dans une boîte de nuit : Richard est derrière la sono, Serge et Joëlle derrière le bar. Ces derniers sortent, en 1971, un tout premier simple – Sonne, carillonne – où ils chantent en duo, mais le disque reste confidentiel.
Ensemble, ils créent, en novembre 1971, à Paris, le groupe Il était une fois, avec Lionel Gaillardin, Bruno Walter et Christian Burguière (ces deux derniers remplacés plus tard par Jean-Louis Dronne et Daniel Schnitzer).
En 1972, Joëlle remporte, devant trois mille concurrents, le concours « Futures vedettes », organisé par le magazine Salut les copains et Pathé-Marconi. Cette victoire ouvre à la chanteuse les portes du monde du spectacle et permet au nouveau groupe de trouver un éditeur et d'enregistrer un premier album, Rien qu'un ciel, quelques mois plus tard. C'est un tel succès que le groupe est appelé à participer à sa première émission de télévision en compagnie de Sacha Distel et de passer à l'Olympia en première partie de Salvatore Adamo.
Pendant la période 1972-1978, leur succès est porté par quatre albums, Rien qu'un ciel (1972), La rage aux poings (1974), Ils vécurent heureux (1975) et Pomme (1978), l'album américain du groupe. J'ai encore rêvé d'elle (1975) et Viens faire un tour sous la pluie (1975) sont leurs plus gros tubes, devant leurs autres titres : Ne bouge pas, ne change pas (1975), Tourne la page (1977), Il a juste besoin d'un bateau (1977), Pomme (1978), Mescalino (1979) et La clé des cœurs (1979). Leur plus grand succès, J'ai encore rêvé d'elle, chanté en duo par Joëlle et Richard Dewitte, donne à penser à certains admirateurs que les deux sont amants ou mariés. À l'étranger, les disques du groupe se vendent très bien, notamment au Japon, où il est rebaptisé « Joëlle et son orchestre ».
À la télévision, Joëlle fraye avec l'« équipe à Jojo » (Joe Dassin), aux côtés de Carlos, Dave, Jeane Manson et France Gall, bande de copains que le chanteur aime avoir avec lui sur le plateau des émissions télévisées de Maritie et Gilbert Carpentier. Elle a rencontré Joe Dassin et ses musiciens en février 1977 à l'Olympia.
Joëlle est l'icône du groupe, tous les regards se portent sur elle, parfois même aux dépens des autres membres. Photogénique et télégénique, elle est prise dans l'engrenage médiatique et se coupe peu à peu de ces derniers. Ses absences aux répétitions se multiplient et elle conteste avec virulence les décisions prises lorsqu'elle n'est pas là4. Le succès lui est monté à la tête, elle est devenue capricieuse.
Lorsque Richard Dewitte annonce qu'il quitte le groupe, celui-ci éclate au cours de l'été 1979 (Joëlle et Serge Koolenn étaient déjà séparés depuis six mois). La chanteuse, qui aime toujours Serge, parti avec une autre, tombe alors en dépression et s'installe dans un studio à Neuilly-sur-Seine.
Fin 1979, elle signe seule un contrat avec Eddie Barclay. Sortent, en 1980, l'album solo Joëlle tout court, en 1981, le 45 tours Homme impossible, et trois jours après sa mort en 1982, le 45 tours Aime-moi. L'accueil du public est timide, malgré la chanson Tu sonnes, qui plaît. « Il n'y a plus personne, pour lui écrire paroles et musique », constate Philippe Jaenada, « des avions comme Serge Koolenn ou Richard Dewitte, [...] elle ne chante plus que des choses simplettes et nunuches ».
En avril 1981, elle tente une carrière d'animatrice de télévision en présentant l'émission de variétés Tout nouveau tout beau, programmée en seconde partie de soirée sur Antenne 2. La première émission est consacrée au chanteur Daniel Balavoine, au groupe Clin d'œil et à Laurent Voulzy. Il n'y en aura pas d'autres, la chanteuse en est grandement affectée. Selon Jean-Christophe Averty, un professionnel de l'audiovisuel, l'émission aurait dû être programmée en première partie de soirée, horaire où la chanteuse aurait retrouvé son public.
Joëlle fait sa dernière apparition télévisée en juin 1981 lors de l'émission Midi Première de Danièle Gilbert, avec le groupe Sparks et Karen Cheryl.
Le 14 mai 1982, la chanteuse se rend chez ses sœurs à Neuilly-sur-Seine. Elle passe ensuite la nuit avec des amis au second étage d'un appartement situé au 1 bis, rue Curial, dans le 19e arrondissement de Paris. Le lendemain matin, elle est retrouvée morte, elle avait alors 29 ans. Elle aurait été victime d'un œdème aigu du poumon d'après l'autopsie, cependant les circonstances et les causes de sa mort restent controversées. Antonin Nicol, son biographe, évoque « une malformation cardiaque de naissance » comme origine du décès, tandis que Richard Dewitte attribue celui-ci à la prise d'une dose de « quelque chose d'extrême » fournie par un revendeur.
Joëlle Mogensen est enterrée au cimetière du Montparnasse (division 7) dans le tombeau de la famille de sa mère, la famille Taupinot. Sur la stèle, l'épitaphe « Sois heureuse au jardin du souvenir – 1982 » est gravée sous son portrait.
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Serge Alexandre Stavisky, né le 20 novembre 1886 à Slobodka (localité de l'ancien gouvernement de Kiev) et mort le 8 janvier 1934 à Chamonix, est un chevalier d'industrie (« escroc ») français, d'origine russe. Il s'est livré à d'importants détournements de fonds. Son nom reste associé à l'un des plus grands scandales financiers du vingtième siècle.
Biographie
Il arrive en France avec sa famille à l'âge de 12 ans. Alexandre Stavisky est le fils d'Emmanuel, russe juif, chirurgien-dentiste à Paris, qui gagne bien sa vie, et de Dounia Adamow. Alexandre fait ensuite une scolarité incomplète au lycée Condorcet, avant d'être naturalisé français par décret du Président de la République du 29 août 1900. Séducteur et beau parleur (on le surnomme « le beau Sacha »), il devient rapidement un escroc professionnel. Dès sa jeunesse, il vole les prothèses en or de son père, pour les revendre à des receleurs du Marais.
Il se marie le 28 décembre 1910 à Paris 8e avec Armande Severe, née le 6 octobre 1893 à Paris 14e. Cette union sera dissoute par arrêt de la cour d'appel de Paris en date du 24 avril 1920, infirmant un jugement du tribunal civil de la Seine du 19 mai 1913. Par la suite, le 20 janvier 1928, il épousera Arlette Simon, née le 4 juin 1903 à Paris 8e, sous le régime de la séparation de biens (contrat du 13 janvier 1928).
En 1912, il devient directeur hivernal des Folies Marigny grâce à son grand-père Abraham, qui remarque que le théâtre n'ouvre qu'au printemps, durant l'été et une partie de l'automne, recrutant par petites annonces des concessionnaires (pour la publicité, la buvette) et leur demandant d'avancer la somme nécessaire pour faire démarrer l'entreprise. Le grand-père et le petit-fils s'en vont avec la caisse avant les premiers spectacles.
Alexandre Stavisky est impliqué dans plusieurs affaires de fraudes et délits (falsifications de chèques, ventes de produits qui n'existent pas, salles de jeux clandestines avec sa maîtresse Jane Darcy, trafic de drogue avec la Turquie, arnaques aux bons du trésor). Emmanuel Stavisky, incapable d'indemniser les victimes de son fils, se donne la mort le 4 juin 1926. Alexandre Stavisky est arrêté le 26 juillet 1926, à Marly-le-Roi pour vol d'actions sur deux agents de change. Il a été dénoncé par son ancien complice, l'aventurier Jean Galmot. Il écope de dix-huit mois d'incarcération à la prison de la Santé. Mais il est vite libéré pour raisons de santé (ayant réussi là encore à duper son monde par un faux certificat médical établi par un médecin de complaisance) contre une caution de 50 000 francs, fin 1927. Son procès est constamment repoussé et n'a jamais lieu, ce qui alimente la rumeur des hautes protections dont il aurait pu bénéficier. Il épouse alors Arlette Simon, mannequin chez Chanel, se refait une respectabilité en emménageant à l'hôtel Claridge et ouvrant un commerce de joaillerie fantaisie. « Monsieur Alexandre » mène grande vie, devient propriétaire du théâtre de l'Empire et investit dans des journaux politiques, fréquente les salons mondains et se forge de solides relations politiques.
Les affaires de Stavisky prennent un essor spectaculaire avec les crédits municipaux qui fonctionnent selon un système de Ponzi. Il réussit à Orléans, parvenant avec des complicités à émettre plus de 30 millions de bons, puis quand l'Inspection des finances s'en alerte, il se tourne vers le nouveau crédit municipal de Bayonne. Malgré ses appuis dans les milieux économiques et parmi les hommes politiques, il se compromet définitivement avec l’affaire des bons de Bayonne, où il réussit à détourner, sous le nom de Serge Alexandre, plus de 200 millions de francs au détriment du Crédit municipal de Bayonne avec la complicité du député-maire de la ville, Joseph Garat.
Les malversations sont découvertes au terme de l'année 1933. Recherché, Stavisky prend la fuite. Le 31 décembre 1933, il arrive au village de Servoz, à la « villa des Argentières », mais en part trois jours plus tard pour louer, près de Chamonix, un chalet appelé « le Vieux logis ». Les policiers le traquent. Quand ils entrent dans la résidence, le 7 janvier 1934, des coups de feu retentissent. Ils trouvent Stavisky agonisant, atteint de deux balles dans la tête. Transporté à l'hôpital local, il meurt le lendemain au petit matin. Il se serait suicidé, bien que cette hypothèse (qui a la faveur de l'historien Paul Jankowski (en) soit généralement rejetée car il est presque impossible de se suicider en se tirant deux balles dans la tête. Cet événement devient extrêmement médiatisé. Les milieux de droite exploitent l'affaire afin de critiquer le gouvernement de Camille Chautemps, ce qui donne lieu à une crise politique majeure. Cette crise, désormais connue sous le nom d'affaire Stavisky, fait tomber le gouvernement et déclenche des émeutes.
Alexandre Stavisky est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (94e division).
Postérité
Le 23 janvier 1936, peu après son acquittement du 17 janvier 1936 par la cour d'assises de la Seine, sous le nom patronymique de Simon, Arlette Stavisky s’embarque pour l’Amérique où elle a obtenu un engagement de « mannequin » au music-hall à raison de 500 dollars par semaine. Elle aurait été accompagnée de sa fille Micheline (née le 10 mai 1930 à Paris 16e). Elle devient danseuse de revue à New York. Après s’être produite sur une scène new-yorkaise, son contrat terminé, elle revient en France le 17 juin 1936 à bord du paquebot L'Ile-de-France. Elle travaille alors comme couturière au 269 de la rue Saint-Honoré. Le 3 novembre 1945, elle épouse un militaire américain, le lieutenant Russell T. Cook, et le rejoint à Porto Rico à nouveau avec Micheline. Née en 1903, elle meurt en 1988. Leur fils Claude (1926-2006) fait de nombreux séjours en hôpital psychiatrique et poursuit une carrière de prestidigitateur. En 1995, il écrit un livre intitulé Stavisky était mon père.
Dans la culture populaire
Cette affaire a fait l'objet de plusieurs adaptations cinématographiques :
Stavisky (1974) d'Alain Resnais, avec Jean-Paul Belmondo dans le rôle-titre ;
Stavisky, l'escroc du siècle, téléfilm français diffusé en 2016 et 2017, de Claude-Michel Rome avec Tomer Sisley.
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