Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
26.11.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
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Par Anonyme, le 23.09.2024
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Par Anonyme, le 08.09.2024
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Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
Poilu est le surnom donné aux soldats de la Première Guerre mondiale qui étaient dans les tranchées. Ce surnom est typique de cette guerre et ne fut utilisé qu'en de rares et exceptionnels cas pendant la Seconde Guerre mondiale.
Origine de cette dénomination
Le mot « poilu » désignait aussi à l’époque dans le langage familier ou argotique quelqu'un de courageux, de viril (cf. par exemple l'expression plus ancienne « un brave à trois poils », que l'on trouve chez Molière, de même les expressions « avoir du poil » et « avoir du poil aux yeux »1) ou l'admiration portée à quelqu'un « qui a du poil au ventre ».
Dans son ouvrage L'Argot de la guerre, d'après une enquête auprès des officiers et soldats, Albert Dauzat donne la même explication :
« Avant d'être le soldat de la Marne, le « poilu » est le grognard d'Austerlitz, ce n'est pas l'homme à la barbe inculte, qui n'a pas le temps de se raser, ce serait trop pittoresque, c'est beaucoup mieux : c'est l’homme qui a du poil au bon endroit, pas dans la main ! » C'est le symbole de la virilité.
Ce terme militaire datant de plus d'un siècle avant la Grande Guerre, « désignait dans les casernes où il prédominait, l'élément parisien et faubourien, soit l'homme d'attaque qui n'a pas froid aux yeux, soit l'homme tout court ».
À l'armée, les soldats s'appellent officiellement « les hommes ». Marcel Cohen, linguiste lui aussi mobilisé et participant à l'enquête, précisa qu'en langage militaire le mot signifiait individu.
Jehan Rictus, poète et écrivain populaire, fut beaucoup lu dans les tranchées. Dans ses textes, l'homme du peuple est nommé « poilu » : « Malheurs aux riches / Heureux les poilus sans pognon ».
Mais depuis 1914, dit Albert Dauzat qui étudiait l'étymologie et l'histoire des mots, le terme « poilu » désigne pour le civil « le soldat combattant » qui défend notre sol, par opposition à « l'embusqué ».
Poilu dans le désert d'Égypte durant la Seconde Guerre mondiale. Collection du Bureau d'information de guerre des États-Unis.
Le mot « fit irruption du faubourg, de la caserne, dans la bourgeoisie, dans les campagnes plus tard, par la parole, par le journal surtout, avec une rapidité foudroyante ».
Une version populaire de la signification prétend que le surnom fut donné pendant la Grande Guerre, du fait des conditions de vie des soldats dans les tranchées. Ils laissaient pousser barbe et moustache et, de retour à l'arrière, paraissaient tous « poilus ». Cette version ne peut trouver de fondements que dans les débuts de la guerre, car dès lors que les gaz de combat eurent fait leur apparition, les masques à gaz bannirent la barbe des visages des soldats ainsi que du règlement militaire. Les journaux qui transmettaient les informations sur la guerre et le front étaient directement sous l'autorité de la censure et de l'armée, et n'utilisaient pas ce surnom. D'ailleurs, puisqu'il était interdit de diffuser des images prises en première ligne, celles illustrant journaux et cartes postales mettent en scène des acteurs ou au mieux des permissionnaires, non tenus aux exigences des premières lignes.
Commémoration
En France, le 11 novembre, le souvenir des poilus se fait sous le terme de « Bleuet de France », la couleur du bleuet rappelant le bleu horizon de l'uniforme des poilus.
En Grande-Bretagne et dans les pays du Commonwealth, le jour du 11 novembre se fait sous l'appellation de « Poppy Day » ; le « Poppy » est le coquelicot, fleur qui poussait souvent dans et aux abords des tranchées.
Les dix derniers poilus vivants au xxie siècle ont été :
Alexis Tendil, mort le 5 octobre 2005 à l'âge de 109 ans ;
René Moreau, mort le 26 octobre 2005 à l'âge de 108 ans ;
Ferdinand Gilson, mort dans la nuit du 25 au 26 février 2006 à l'âge de 107 ans ;
Léon Weil, mort le 6 juin 2006 à l'âge de 109 ans ;
François Jaffré, mort le 22 septembre 2006 à l'âge de 105 ans ;
Maurice Floquet, mort le 10 novembre 2006 à l'âge de 111 ans ;
René Riffaud, mort le 15 janvier 2007 à l'âge de 108 ans ;
Jean Grelaud, mort le 25 février 2007 à l'âge de 108 ans ;
Louis de Cazenave, mort le 20 janvier 2008 à l'âge de 110 ans ;
Lazare Ponticelli, mort le 12 mars 2008 à l'âge de 110 ans.
Lazare Ponticelli, dernier poilu français, avec des membres de l'association Les Francs-tireurs lorrains en 2006.
Lazare Ponticelli fut le dernier poilu français. Issu d'une famille de travailleurs immigrés italiens, il eut l'élégance morale de refuser — comme Clemenceau —, l'hommage de la Nation. Mais il l'accepta finalement en mémoire de tous ses camarades « à qui il avait promis de ne jamais les oublier ».
Le 17 mars 2008 à onze heures, ses obsèques nationales furent célébrées en présence du président Nicolas Sarkozy, en la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides à Paris, et furent marquées symboliquement en province par une minute de silence dans chaque préfecture et sous-préfecture, dans chaque commune devant son monument aux morts, et par la sonnerie du glas des églises.
L'écrivain et académicien français Max Gallo prononça l'éloge funèbre du disparu.
Jacques Chirac avait proposé que le dernier des poilus français soit, avec son accord écrit, inhumé au côté du Soldat inconnu dans la crypte sous l'Arc de Triomphe de Paris, mais Lazare Ponticelli ayant décliné cet honneur, il a été inhumé dans le caveau familial d'Ivry-sur-Seine.
Vie quotidienne dans les tranchées
Un concert organisé à l'occasion du centenaire de l'armistice de 1918 par l'association Paroles et musiques dans le temple protestant John Bost à La Force en Dordogne a permis d'aborder un aspect de la vie quotidienne des poilus lors de la Grande Guerre. Pierre Hamel, premier violon à l'Orchestre Colonne de Paris, a joué d'un instrument peu commun : un violon en métal utilisé par les soldats dans les tranchées pour se distraire. Fabriqué par un maître-luthier de Mirecourt avec des bidons de margarine et des plaques de métal assemblées et soudées, le violon possède un système de chevilles pour l'accorder et on peut en jouer, même s'il est plus lourd et si le son est un peu métallique. C'est un instrument dont il n'existe que cinq ou six exemplaires connus.
Lettres de poilus
Les tranchées.
de Michel Lanson, le 24 juin 1915
« Dans la tranchée, le pis, ce sont les torpilles. Le déchirement produit par ces 50 kg de mélinite en éclatant est effroyable. Quand l'une d’elles tombe en pleine tranchée, et ces accidents-là arrivent, elle tue carrément 15 à 20 types. L'une des nôtres étant tombée chez les Boches, des pieds de Boches ont été rejetés jusque sur nos deuxièmes lignes. »
d'Émile Sautour, le 19 juillet 1915
« Je ne suis plus qu'un squelette où la figure disparaît sous une couche de poussière mêlée à la barbe déjà longue. Je tiens debout comme on dit en langage vulgaire. »
de Pierre Rullier, le 26 juillet 1915
« J’ai vu de beaux spectacles ! D'abord les tranchées de Boches défoncées par notre artillerie malgré le ciment et les centaines de sacs de terre empilés les uns au-dessus des autres ; ça c'est intéressant. Mais ce qui l'est moins, ce sont les cadavres à moitié enterrés montrant, qui un pied, qui une tête ; d'autres, enterrés, sont découverts en creusant les boyaux. Que c'est intéressant la guerre ! On peut être fier de la civilisation ! »
d'Edmond Vittet, en 1916
« Cher Joseph,
Article inédit : sentimental… Garde le souvenir précieux des poilus. Ton ami qui te serre. Edmond.
Le poilu, c'est celui que tout le monde admire, mais dont on s'écarte lorsqu'on le voit monter dans un train, rentrer dans un café, dans un restaurant, dans un magasin, de peur que ses brodequins amochent les bottines, que ses effets maculent les vestons de dernière coupe, que ses gestes effleurent les robes cloches, que ses paroles soient trop crues. C'est celui que les officiers d'administration font saluer. C'est celui à qui l'on impose dans les hôpitaux une discipline dont les embusqués sont exempts. Le poilu, c'est celui dont personne à l'arrière ne connaît la vie véritable, pas même les journalistes qui l'exaltent, pas même les députés qui voyagent dans les quartiers généraux. Le poilu, c'est celui qui va en permission quand les autres y sont allés, c'est celui qui ne parle pas lorsqu'il revient pour huit jours dans sa famille et son pays, trop occupé de les revoir, de les aimer ; c'est celui qui ne profite pas de la guerre ; c'est celui qui écoute tout, qui juge, qui dira beaucoup de choses après la guerre.
Le poilu, c'est le fantassin, le fantassin qui va dans la tranchée. Combien sont-ils les poilus sur le front ? Moins qu'on ne le croit. Que souffrent-ils ? Beaucoup plus qu'on ne le croit. Que fait-on pour eux ? je sais on en parle, on les vante, on les admire de loin. Les illustrés ou les clichés de leurs appareils tentent de les faire passer à la postérité par le crayon de leurs artistes. Les femmes malades tentent de flirter avec eux par lettres.
Mais lorsqu'ils sont au repos, les laisse-t-on se reposer ? Ont-ils leurs journées pour les populariser comme en ont eu le 75, l'aviation, le Drapeau belge, etc. ? A-t-on vu expliquer dans la presse que le poilu, c'est encore le seul espoir de la France, le seul qui garde ou prend les tranchées, malgré l'artillerie, malgré la faim, malgré le souci, malgré l'asphyxie… »
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Le fort de Vaux, appelé brièvement fort Dillon, est situé sur les communes de Damloup et de Vaux-devant-Damloup, près de Verdun, dans la Meuse (France). Il est construit de 1881 à 1884 dans le cadre du système Séré de Rivières et renforcé en 1888. Il est l'un des hauts lieux de la bataille de Verdun en 1916.
Le fort est désarmé en 1915 par un décret qui dégarnit aussi le fort de Douaumont : c'est donc un ouvrage sans armement lourd dont la tourelle de 75 mm a explosé dès février 1916 à la suite du pilonnage des obusiers allemands. Le 6 mars 1916, les Allemands attaquent ; le village tombe le 2 avril mais le fort tient. Du 2 au 7 juin 1916, grâce à l'héroïsme du commandant Raynal et de sa garnison, le fort résiste à la 50e division allemande mais après de très durs combats les défenseurs doivent finalement se rendre. Les Allemands échouent cependant à prendre Verdun et à l'automne ils abandonnent le fort de Vaux qui est repris par les troupes françaises dans la nuit du 2 au 3 novembre 1916.
Le fort de Vaux devient alors l'un des symboles des combats des poilus de la Première Guerre mondiale animés par le sens du devoir jusqu'à l'ultime sacrifice.
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Vue aérienne du fort de Douaumont, avant les combats de 1916. De nos jours, les fossés sont encore bien visibles, ainsi que l'effondrement partiel de la façade du casernement.
Le fort de Douaumont, appelé brièvement fort Gérard, est un ouvrage fortifié situé dans la commune de Douaumont-Vaux (département de la Meuse), dans la commune déléguée de Douaumont. Il s'agit d'un des forts de la place forte de Verdun, faisant partie du système Séré de Rivières.
Construit entre 1884 et 1886 et modernisé entre 1901 et 1913, le fort fut un des lieux emblématiques de la bataille de Verdun en 1916 : pris par les troupes allemandes en février, il est repris par les Français en octobre de la même année. Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, ses ruines attirent les touristes ; il est depuis 1970 classé monument historique.
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Lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale.
le fort de Douaumont ;
le fort de Vaux ;
le fort de Souville ;
Fleury-Devant-Douaumont (village détruit) ;
la butte de Montfaucon ;
la cote 304 ;
le Mort-Homme (voir Cumières-le-Mort-Homme) ;
le tunnel de Tavannes ;
le bois des Caures.
À visiter
L'ossuaire de Douaumont ;
le Mémorial de Verdun ;
le fort de Douaumont, l'ouvrage de Thiaumont, le fort de Vaux, l'ouvrage de Froideterre et l'ouvrage de La Falouse ;
la citadelle souterraine de Verdun ;
la tranchée des Baïonnettes ;
l'abri des Quatre Cheminées ;
le Centre mondial de la paix ;
la Voie sacrée, reliant le front à Bar-le-Duc ;
Montfaucon ;
la tranchée de Chattancourt.
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Les Régiments d' Infanterie : Verdun 1916
../../1916 | Les Régiments d' Infanterie : Verdun 1916 (Sommaire) | Description |
Les Régiments d' Infanterie : Première guerre mondiale | Description | |
../../1916 | Les Régiments d' Infanterie : Verdun 1916 (101e au 117e RI) | Description |
../../1916 | Les Régiments d' Infanterie : Verdun 1916 (118e au 138e RI) | Description |
../../1916 | Les Régiments d' Infanterie : Verdun 1916 (139e au 150e RI) | Description |
../../1916 | Les Régiments d' Infanterie : Verdun 1916 (401e au 411e RI) | Description |
../../1916 | Les Régiments d' Infanterie : Verdun 1916 (412e au R.I.C.M ) | Description |
../../1916 | Les Régiments d' Infanterie : Verdun 1916 (1er au 10e RI) | Description |
../../1916 | Les Régiments d' Infanterie : Verdun 1916 (11e au 22e RI) | Description |
../../1916 | Les Régiments d' Infanterie : Verdun 1916 (26e au 49e RI) | Description |
../../1916 | Les Régiments d' Infanterie : Verdun 1916 (305e au 320e RI) | Description |
../../1916 | Les Régiments d' Infanterie : Verdun 1916 (321e au 350e RI) | Description |
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Les Régiments d' Infanterie :
A la mobilisation, la France compte 173 régiments d'infanterie mais de nombreux autres seront créées durant la guerre.
A partir du 201e R.I., les régiments deviendront des régiments de réserve. Ils seront rattachés à un régiment d'active, dont ils reprendront le même numéro augmenté de 200. Ils auront le même lieu de recrutement et de garnison.
Avec un effectif réglementaire de 113 officiers et de 3226 hommes de troupes, le régiment se compose de la façon suivante : 3 ou 4 bataillons (9 régiments disposent de 4 bataillons) ; un état-major ; un petit état-major ; une section hors rang ; 2 sections de mitrailleuses ; 12 éclaireurs montés.
Chaque bataillon est commandé par un chef de bataillon (avec le grade de commandant), secondé d'un adjudant-major et d'un médecin.
Il est divisé en 4 compagnies.
Une compagnie est commandée par un capitaine. Elle comprend le capitaine, 3 lieutenants, un sous-lieutenant ou un adjudant-chef, 1 adjudant, 1 sergent-major, 8 sergents et 1 sergent fourrier, 16 caporaux et 1 caporal fourrier, 1 infirmier et 4 brancardiers, 2 clairons et 2 tambours, 1 tailleur et 1 cordonnier, 3 conducteurs, 1 cycliste et 210 soldats.
Elle est divisée en 4 sections.
La section est commandée par un lieutenant, un sous-lieutenant ou un adjudant. Elle est composée de 2 demi-sections d'environ 65 hommes qui forment 4 escouades.
L'escouade qui est commandée par un caporal est formée d'un groupe de 15 hommes.
La section hors-rang regroupe quant à elle les artificiers, les armuriers, les sous-officiers d'approvisionnement, les secrétaires, les ordonnances, les maréchaux-ferrants, les bouchers et 21 conducteurs.
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101e R.I. : | (124e D.I. ; 247e Brigade) | 19/mai | Il monte en ligne au nord de l'étang de Vaux avec les 53e, 124e et 142e R.I. Il relève les 35e, 42e, 44e et 60e R.I. |
101e R.I. : | (124e D.I. ; 247e Brigade) | Du 18 au 30 mai | A.N.D. |
101e R.I. : | (124e D.I. ; 247e Brigade) | 31/mai | Les éléments sur l'étang de Vaux repoussent une attaque All. à la grenade. Plus tard, l'ennemi revient en nombre et parvient à prendre pied sur les positions Fr. La lutte est acharnée et toutes les forces Fr. sont anéanties. Les All. progressent ensuite dans le bois Fumin. |
101e R.I. : | (124e D.I. ; 247e Brigade) | 1er juin | Le colonel Lanusse place ses réserves en barrage dans le bois Fumin et devand l'ouvrage R1. Les All. poursuivent leur avancée sur le bois Fumin et R1 mais ils sont stoppés par le barrage de mitrailleuses. Les cadavres All. sont très nombreux devant la ligne Fr. |
101e R.I. : | (124e D.I. ; 247e Brigade) | 02/juin | A 2 h 15, violente attaque All. sur la 7e comp. qui occupe la tranchée de Besançon (à gauche du fort de Vaux). Les hommes sont contraints de se replier dans le fort et en défendent l'entrée. La 8e comp. est attaquée de toutes parts mais elle défend âprement l'ouvrage R1. |
101e R.I. : | (124e D.I. ; 247e Brigade) | 05/juin | Luttant toujours pour conserver l'ouvrage R1, la 8e comp. est relevée durant la nuit. |
101e R.I. : | (124e D.I. ; 247e Brigade) | 06/juin | Les autres éléments sont peu à peu relevés. |
102e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | 29/août | Il monte en ligne dans le secteur de la Maison-Blanche. |
102e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | 1er septembre | Des éléments se sont portés sur l'arête de Froideterre. |
102e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | 03/sept. | A 14 h, les éléments sur Froideterre partent à l'assaut et prennent pied dans les postes avancés de l'ennemi. Ils font 53 prisonniers dont 1 officier. Les tirs de mitrailleuses les empêchent cependant de poursuivre plus avant leur progression. Le reste de la journée, l'ennemi se venge par un bombardement d'une grande violence sur les nouvelles positions Fr. |
102e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | 04/sept. | Toute la journée et jusqu'à 19 h, l'ennemi tente de reprendre le terrain qu'il a perdu la veille. Il est repoussé et laisse sur le terrain de nombreux morts. |
102e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | Du 5 au 21 septembre | Les éléments tiennent toujours leur ligne sur Froideterre. |
102e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | Du 22 au 30 septembre | Il est renforcé puis relevé par les 204e, 246e, 276e et 289e R.I. Il quitte le front avec les 103e, 104e et 315e R.I. |
102e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | 1er novembre | Il remonte en ligne avec les 103e, 104e et 315e R.I. et tient la ligne du bois d'Haudraumont au village de Douaumont. |
102e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | Après le 1ernovembre | A.N.D. |
103e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | 31/août | Il monte en ligne dans le secteur de la Margueritte avec les 104e et 315e R.I. Il relève les 48e, 70e, 71e et 270e R.I. |
103e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | Du 1er au 21 septembre | Des éléments se sont portés sur l'arête de Froideterre. Il vont tenir ce point pendant 20 jours. |
103e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | Du 22 au 30 septembre | Il est renforcé puis relevé par les 204e, 246e, 276e et 289e R.I. Il quitte le front avec les 102e, 104e et 315e R.I. |
103e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | 1er novembre | Il monte en ligne avec les 102e, 104e et 315e R.I. et tient la ligne du bois d'Haudraumont au village de Douaumont. |
103e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | Après le 1ernovembre | A.N.D. |
104e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | 31/août | Il monte en ligne dans le secteur de la Margueritte avec les 103e et 315e R.I. Il relève les 48e, 70e, 71e et 270e R.I. |
104e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | Du 1er au 21 septembre | Des éléments se sont portés sur l'arête de Froideterre. Il vont tenir ce point pendant 20 jours. |
104e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | Du 22 au 30 septembre | Il est renforcé puis relevé par les 204e, 246e, 276e et 289e R.I. Il quitte le front avec les 102e, 103e et 315e R.I. |
104e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | 1er novembre | Il monte en ligne avec les 102e, 103e et 315e R.I. et tient la ligne du bois d'Haudraumont au village de Douaumont. |
104e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | Après le 1ernovembre | A.N.D. |
105e R.I. : | (26e D.I. ; 51e Brigade) | 29 février | Il arrive par voie ferrée et se rassemble en réserve dans la forêt de Hesse. |
105e R.I. : | (26e D.I. ; 51e Brigade) | 08/mars | Il monte en ligne dans les secteurs du bois des Corbeaux et de Cumières avec les 92e, 121e et 139e R.I. |
105e R.I. : | (26e D.I. ; 51e Brigade) | Du 9 au 20 mars | Le 1er bat. et 1 comp. et demie du 3e bat. occupent les ouvrages de la cote 310 (au sud-ouest d'Haucourt) et se tiennent en liaison avec les unités qui défendent le Mort-Homme. |
105e R.I. : | (26e D.I. ; 51e Brigade) | 21/mars | Au matin, le 1er bat. est relevé. Durant sa relève, il subit une forte attaque All. Les unités qui défendent les ouvrages Vaucluse et Martin résistent héroïquement mais les effectifs ennemis sont trop importants. Les hommes tombent les uns après les autres. Les survivants sont anéantis mais leur effort a permis aux renforts d'arriver. L'ennemi est stoppé. Suite à l'attaque All. victorieuse lancée la veille sur le bois de Malancourt (106e, 111e et 258eR.I.), il reçoit l'ordre de contre-attaquer avec les 3e, 111e, 121e, 139e, 141e et 258e R.I. A 6 h, les 6e et 7e comp. du 2e bat. partent en tête. Malgré un feu violent, la 6e comp. parvient à atteindre le bois, à traverser le réseau de fils de fer et à progresser d'une 100e de mètres dans le bois. Le feu All. devenant trop violent, les hommes de la 6e comp. se terrent ensuite à une 30e de mètres des lignes All. Jusqu'à 18 h, malgré les pertes, les hommes parviennent à se maintenir sur le terrain conquis. A la nuit, selon les ordres reçus, le 2e bat. se replie un peu en arrière et organise une nouvelle ligne. Le 3e bat. prolonge le 2e sur la gauche. |
105e R.I. : | (26e D.I. ; 51e Brigade) | Du 22 au 24 mars | L'attaque sur le bois de Malancourt se poursuit. Le combat et le bombardement sont violents. |
105e R.I. : | (26e D.I. ; 51e Brigade) | 25/mars | Des unités sont en ligne à l'ouest du boyau de la Garoupe avec les 121e et 139e R.I. |
105e R.I. : | (26e D.I. ; 51e Brigade) | 28/mars | Il est relevé. Il part en camion dans la région d'Estrée Saint Denis pour se reposer et se reconstituer. |
106e R.I. : | (12e D.I. ; 24e Brigade) | 18/juin | Pendant la nuit, des éléments montent en ligne du ravin des Fontaines à la Laufée avec les 54e,67e et 132e R.I. (en face du fort de Vaux). Il relève les 292e, 305e et 321e R.I. très éprouvés par leur lutte face au fort. |
106e R.I. : | (12e D.I. ; 24e Brigade) | 20/juin | D'autres éléments se placent en ligne dans le bois de Nawè avec les 54e, 67e et 132e R.I. (à la batterie de Damloup) |
106e R.I. : | (12e D.I. ; 24e Brigade) | 21/juin | Dès 8 h, dans le bois de Nawé, violent bombardement All. avec peu de réaction de l'artillerie Fr. Une torpille tue un lieutenant, 8 hommes et fait 4 blessés. Un obus défonce l'abri S.-O. de la batterie de Damloup où toute une section de mitrailleuses est ensevelie. Dans la soirée, il vient renforcer le 3e bat. du 132e R.I. |
106e R.I. : | (12e D.I. ; 24e Brigade) | 22/juin | 3 comp. viennent renforcer 1 bat. du 54e R.I. et lancent une contre-attaque vers la cote 349, à l'ouest du fort de Vaux. Des secteurs minimes sont repris. |
106e R.I. : | (12e D.I. ; 24e Brigade) | 23/juin | A 5 h 30, l'ennemi attaque la batterie de Damloup mais ne parvient pas à percer, les fantassins All. redescendent rapidement la pente que parsèment de nombreux cadavres. 3 comp. accompagnés de 2 bat. du 63e R.I. montent en renfort sur Froideterre. Pour les éléments en ligne du ravin des Fontaines aux abords du fort de Vaux, la bataille ne faiblit pas. |
106e R.I. : | (12e D.I. ; 24e Brigade) | 24/juin | A 10 h 30, une attaque est lancée sur la Vaux-Regnier avec l'aide sur la gauche du 171e R.I. Cependant, les hommes peuvent à peine progresser. La 7e comp. qui a perdu tous ses officiers et presque tous ses sous-officiers est ramenée à la fontaine de Tavannes. |
106e R.I. : | (12e D.I. ; 24e Brigade) | 25/juin | Violent bombardement All. |
106e R.I. : | (12e D.I. ; 24e Brigade) | 26/juin | Pendant la nuit, il est relevé par le 173e R.I. Il a eu 224 tués dont 7 officiers, 644 blessés dont 11 officiers et 82 disparus. Il remet à ses successeurs tout le terrain qu'on lui a confié le 18 juin. |
110e R.I. : | (2e D.I. ; 4e Brigade) | 26/févr. | A midi des éléments prennent position dans le village de Douaumont et ses abords. Ils sont commandés par le lieutenant-colonel Lechéres. |
110e R.I. : | (2e D.I. ; 4e Brigade) | 27/févr. | Au matin, ils reçoivent des renforts du 73e R.I. A 16 h, ils subissent une sévère attaque All. qu'ils parviennent à maîtriser mais les pertes sont lourdes. |
110e R.I. : | (2e D.I. ; 4e Brigade) | 28/févr. | A 15 h, l'ennemi attaque le calvaire de Douaumont. Les survivants parviennent dans un ultime effort à repousser l'ennemi qui laisse sur le terrain de nombreux cadavres. A 16 h, nouvelle tentative d'attaque. Des corps à corps locaux s'engagent mais globalement, l'ennemi est de nouveau renvoyé dans ses lignes. Il ne parvient qu'à enlever un élément de tranchée. |
110e R.I. : | (2e D.I. ; 4e Brigade) | 02/mars | Pendant la nuit, les éléments sont relevés par le 32e R.I. |
110e R.I. : | (2e D.I. ; 4e Brigade) | 18/juin | Il remonte en ligne dans le secteur du fort de Douaumont. |
110e R.I. : | (2e D.I. ; 4e Brigade) | Du 19 au 22 juin | A.N.D. |
110e R.I. : | (2e D.I. ; 4e Brigade) | 23/juin | Il est relevé. |
111e R.I. : | (29e D.I. ; 57e Brigade) | 1er mars | Il est stationné sur Avocourt-Béthincourt. |
111e R.I. : | (29e D.I. ; 57e Brigade) | Du 2 au 19 mars | A.N.D. |
111e R.I. : | (29e D.I. ; 57e Brigade) | 20/mars | Des éléments se sont portés en ligne au bois de Malancourt avec les 258e et 272e R.I. A 7 h, un violent bombardement All. s'abat pour la 1ère fois sur le bois de Malancourt, c'est la confusion la plus totale. A 14 h 30, les vagues All. débouchent devant le bois. Au soir, la situation est tragique, le bois de Malancourt est perdu et de nombreuses unités ont été faites prisonnières. Selon les sources officielles, il semblerait que les éléments du régiment qui se trouvaient dans le secteur de Malancourt ce jour là se soient délibérément rendus à l'ennemi. |
111e R.I. : | (29e D.I. ; 57e Brigade) | 21/mars | Suite à l'attaque All. victorieuse lancée la veille sur le bois de Malancourt (avec le 258e R.I.), de nouveaux éléments reçoivent l'ordre de contre-attaquer à 4 h 30 avec les 3e, 105e, 121e, 139e,141e et 258e R.I. L'ennemi a eu le temps de consolider le terrain qu'il a conquis et d'y acheminer des renforts. La progression est très difficile et finalement, les positions restent inchangées. |
111e R.I. : | (29e D.I. ; 57e Brigade) | 25/mars | Il est relevé par les 157e, 163e, 210e et 227e R.I. Il quitte le front avec les 3e, 141e et 258e R.I. |
112e R.I. : | (126e D.I. ; 251e Brigade) | 19/mai | Il monte en ligne dans le secteur de la cote 304 et du Mort-Homme avec les 6e, 12e, 55e, 173e,255e, 411e et 412e R.I. |
112e R.I. : | (126e D.I. ; 251e Brigade) | 20/mai | Les éléments au Mort-Homme subissent une sévère attaque All. et sont obligés de reculer. |
112e R.I. : | (126e D.I. ; 251e Brigade) | 21/mai | Il contre-attaque avec les 16e B.C.P et les 287e, 306e et 332e R.I. pour tenter de reprendre le terrain perdu la veille. L'assaut n'améliore pas la situation et beaucoup de victimes sont à déplorer. |
112e R.I. : | (126e D.I. ; 251e Brigade) | Du 22 mai au 21 juillet | A.N.D., il est relevé. |
112e R.I. : | (126e D.I. ; 251e Brigade) | 22/juil. | Il est mis à la disposition du général Maud'hui et monte en ligne d'Avocourt à la Hayette. |
112e R.I. : | (126e D.I. ; 251e Brigade) | Du 23 juillet au 14 août | A.N.D. |
112e R.I. : | (126e D.I. ; 251e Brigade) | 15/août | Il change de secteur et se déploie avec les 55e, 173e, 255e R.I. dans le secteur d'Avocourt. Il relève les 206e, 212e, 234e et 344e R.I. |
112e R.I. : | (126e D.I. ; 251e Brigade) | Jusqu'au 15 octobre | La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont. Chaque unité prépare le terrain pour la grande offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C. Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable. Le 15 octobre, tout est prêt. |
112e R.I. : | (126e D.I. ; 251e Brigade) | Du 16 octobre au 14 décembre | A.N.D., il est relevé. |
112e R.I. : | (126e D.I. ; 251e Brigade) | 15/déc. | Il monte en ligne sur le cote du Poivre (secteur du Mort-Homme). |
112e R.I. : | (126e D.I. ; 251e Brigade) | Après le 15 décembre | A.N.D. |
113e R.I. : | (9e D.I. ; 18e Brigade) | Mois d'août | Il monte en ligne dans les secteurs d'Avocourt et de Bassene. |
113e R.I. : | (9e D.I. ; 18e Brigade) | Jusqu'au 4 septembre | A.N.D. |
113e R.I. : | (9e D.I. ; 18e Brigade) | 05/sept. | Les éléments sur Avocourt sont relevés par des éléments du 221e R.I. |
113e R.I. : | (9e D.I. ; 18e Brigade) | 06/sept. | Les éléments sur Bassene sont relevés par des éléments du 221e R.I. |
113e R.I. : | (9e D.I. ; 18e Brigade) | 25/oct. | Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur qui s'étend du fort de Douaumont au ravin de la Fausse-Cote. Une 2e ligne occupe les ravins de la Caillette, du Bazil et de Chambouillat et notamment la tranchée du chemin de fer. |
113e R.I. : | (9e D.I. ; 18e Brigade) | Du 26 octobre au 14 décembre | Il tient la ligne allant de la Tourelle à l'étang de Vaux avec le 66e B.C.P. et les 4e, 82e et 313e R.I. |
113e R.I. : | (9e D.I. ; 18e Brigade) | 15/déc. | Il est relevé. |
114e R.I. : | (152e D.I. ; Brigade : ?) | 06/mai | Au matin, il monte en ligne sur la cote 304 avec les 125e et 296e R.I. pour tenter de reprendre le terrain perdu la veille par les 68e, 77e, 268e et 290e R.I. Un bat. se place sur la crête. L'attaque est prévue le lendemain matin. |
114e R.I. : | (152e D.I. ; Brigade : ?) | 07/mai | Devançant l'attaque Fr., les All. reprennent l'offensive dès 3 h 30 sur tout le front de la cote 304. Les combats sont violents et l'avancèe All. est importante de part et d'autre. Le régiment est complétement isolé. Les hommes menent alors une lutte exemplaire : certaines comp. partent à la charge en chantant la Marseillaise; Les cartouches des morts sont ramassées; Les canons des fusils sont brûlants; Les hommes tirent comme des démons enivrés par la peur, le bruit, la poudre.. Enfin, le soir, l'ennemi est stoppé. |
114e R.I. : | (152e D.I. ; Brigade : ?) | Du 9 au 11 mai | Violent bombardement All. L'épuisement est à son comble des 2 côtés, les pertes sont énormes. Le régiment est relevé. |
115e R.I. : | (8e D.I. ; 16e Brigade) | 05/juil. | Sur ordre du général Nivelle, il est mis à la disposition du général Mangin. |
115e R.I. : | (8e D.I. ; 16e Brigade) | 12/juil. | Il monte en ligne sur la cote de Froideterre. Il relève les 202e, 225e, 247e et 248e R.I. |
115e R.I. : | (8e D.I. ; 16e Brigade) | 13/juil. | Un bat. reçoit l'ordre de contre-attaquer sur le P.C. 119, la batterie C et le dépôt près de Souville. L'heure H est fixée pour le 15 juillet à 7 h 55. |
115e R.I. : | (8e D.I. ; 16e Brigade) | 15/juil. | A 7 h 55, le bat. s'élance. Il livre assauts sur assauts pendant 8 h sans pourvoir progresser. Vers 18 h 30, renforcé par une comp. du 317e R.I. et suivi par une du 130e R.I. qui s'est jointe d'elle-même à l'attaque, le P.C. 119 est enfin réoccupé. |
115e R.I. : | (8e D.I. ; 16e Brigade) | 16 et 17 juillet | L'effort continue sur la batterie C et le Dépôt. Toutes les tentatives sur la batterie C sont brisées par l'ennemi. |
115e R.I. : | (8e D.I. ; 16e Brigade) | 18/juil. | Pendant la nuit, les All. tentent de contre-attaquer sur le P.C. 119 mais leur vague est repoussée. Dans la journée, le combat pour la batterie C continue. |
115e R.I. : | (8e D.I. ; 16e Brigade) | 25/juil. | A 7 h 40, au ravin de la Folie, les All. sont aperçus baïonnette au canon dans leurs tranchées. Bientôt, un fort groupe ennemi approche. Un violent combat s'engage à la grenade et l'ennemi désorganisé doit rejoindre ses tranchées. |
115e R.I. : | (8e D.I. ; 16e Brigade) | Du 31 juillet au 4 août | Il est relevé par les 81e, 96e, 122e et 322e R.I. Il a perdu 24 officiers (5 tués et 19 blessés), et 1017 hommes tués ou blessés. Il quitte le front avec les 117e, 130e et 317e R.I. |
116e R.I. : | (22e D.I. ; 43e Brigade) | 30/mars | Il monte en ligne du bois d'Hardaumont à la ferme de Thiaumont avec les 19e, 62e et 118e R.I. Il relève le 16e B.C.P. et les 94e, 151e et 162e R.I. |
116e R.I. : | (22e D.I. ; 43e Brigade) | Du 31 mars au 16 avril | A.N.D. |
116e R.I. : | (22e D.I. ; 43e Brigade) | 17/avr. | Des éléments se sont portés dans le secteur sud de Douaumont. Ils sont en ligne à côté du 62eR.I. Dès l'aube, le bombardement All. est très violent. A 10 h, un grand nombre d'All. se lancent à l' attaque. A 15 h, les Fr. sont obligés de se replier. Par cette manœuvre, l'ennemi devient maître de la carrière d'Haudraumont, des tranchées Derrien, Morchée et Rivalain. |
116e R.I. : | (22e D.I. ; 43e Brigade) | 18/avr. | Le matin, l'attaque de la veille est toujours contenue. A 15 h, une contre-attaque Fr. permet de reconquérir la tranchée Derrien perdue la veille. A 18 h 30, les All. débouchent de la carrière d'Haudraumont et du ravin Bras et contre-attaquent la tranchée Derrien. Ils rejettent les Fr. sur leurs positions du matin. La situation ne bouge plus de la nuit. |
116e R.I. : | (22e D.I. ; 43e Brigade) | 19/avr. | A 2 h, une nouvelle tentative de contre-attaque est lancée par les Fr. sur la tranchée Balfourier. L'objectif est atteint mais la riposte All. les rejette aussitôt à leur point de départ. A 5 h, nouvel effort Fr. sans succès. En 38 h de combat, la ligne de front du régiment a été perdue 3 fois et reprise 2 fois. |
116e R.I. : | (22e D.I. ; 43e Brigade) | 20/avr. | Les 2 adversaires sont épuisés. Ils se consolident dans leur ligne respective. |
116e R.I. : | (22e D.I. ; 43e Brigade) | 21/avr. | Pendant la nuit, le régiment est relevé par les 22e, 30e, 99e et 416e R.I. Il quitte le front avec les 19e, 62e et 118e R.I. |
116e R.I. : | (22e D.I. ; 43e Brigade) | 02/nov. | Il remonte en ligne dans le secteur de Vaux avec les 19e, 62e et 118e R.I. Il relève les 216e, 238e, 292e, 298e, 305e et 321e R.I. |
116e R.I. : | (22e D.I. ; 43e Brigade) | 04/nov. | Il s'organise sur les mamelons face à la Woëvre. |
116e R.I. : | (22e D.I. ; 43e Brigade) | Après le 4 novembre | A.N.D. |
117e R.I. : | (8e D.I. ; 16e Brigade) | 21/avr. | Il se trouve en ligne dans le secteur du Mort-Homme. A 4 h, le 3e bat. contre-attaque et reprend les tranchées des Caurettes et Moisson, le boyau Nourrisson et une partie du boyau Bablon. Lors de cet assaut, 40 ennemis sont faits prisonniers. |
117e R.I. : | (8e D.I. ; 16e Brigade) | Du 22 avril au 4 juillet | A.N.D., il est relevé. |
117e R.I. : | (8e D.I. ; 16e Brigade) | 05/juil. | Il est mis à la disposition du général Mangin. |
117e R.I. : | (8e D.I. ; 16e Brigade) | 12/juil. | Il monte en ligne sur la cote de Froideterre et relève les 202e, 225e, 247e et 248e R.I. |
117e R.I. : | (8e D.I. ; 16e Brigade) | Du 13 au 30 juillet | A.N.D. |
117e R.I. : | (8e D.I. ; 16e Brigade) | Du 31 juillet au 4 août | Il est relevé par les 81e, 96e, 122e et 322e R.I. Il quitte le front avec les 115e, 130e et 317e R.I. |
118e R.I. : | (22e D.I. ; 44e Brigade) | 30/mars | Il monte en ligne du bois d'Hardaumont à la ferme de Thiaumont avec les 19e, 62e et 116e R.I. Il relève le 16e B.C.P. et les 94e, 151e et 162e R.I. |
118e R.I. : | (22e D.I. ; 44e Brigade) | 04/avr. | A 11 h 30, le 1er bat. en ligne au nord de l'ouvrage de Thiaumont repousse une violente attaque All. |
118e R.I. : | (22e D.I. ; 44e Brigade) | Du 5 au 16 avril | A.N.D. |
118e R.I. : | (22e D.I. ; 44e Brigade) | 17/avr. | Au bois Nawé, le bombardement All. cause de lourdes pertes dans les lignes Fr. |
118e R.I. : | (22e D.I. ; 44e Brigade) | 21/avr. | Pendant la nuit, le régiment est relevé par les 22e, 30e, 99e et 416e R.I. Il quitte le front avec les 19e, 62e et 116e R.I. |
118e R.I. : | (22e D.I. ; 44e Brigade) | 02/nov. | Il remonte en ligne dans le secteur de Vaux avec les 19e, 62e et 116e R.I. Il relève les 216e, 238e, 292e, 298e, 305e et 321e R.I. Une conversation All. par radio interceptée, apprend aux Fr. que le fort de Vaux doit être évacué dans la nuit du 2 au 3 novembre. Une comp. est chargée d'aller vérifier l'exactitude de l'information. Elle abordera le fort par la face nord alors qu'une 2e comp. du 298e R.I. approchera par la face sud. A 1 h, elle arrive dans le fossé du fort, escalade la superstructure et retrouve le 298e R.I. Les 2 comp. pénètrent ensemble dans le fort par un trou d'obus bouché de sacs de terre que les hommes défoncent à coups de pioche. Dans l'enceinte, elles ne trouvent que les traces de la fuite précipitée des All. ; armes, munitions, eau minérale ; etc… A 2 h 30, le fort de Vaux est définitivement libéré. |
118e R.I. : | (22e D.I. ; 44e Brigade) | 04/nov. | Il s'organise sur les mamelons face à la Woëvre. |
118e R.I. : | (22e D.I. ; 44e Brigade) | Après le 4 novembre | A.N.D. |
120e R.I. : | (4e D.I. ; 8e Brigade) | 14/avr. | Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur sud de Douaumont avec les 9e et 18e B.C.P. et les 147e et 328e R.I. Il relève les 36e, 74e, 129e et 274e R.I. Dans la journée, le combat est continu sur la tranchée Morchée. |
120e R.I. : | (4e D.I. ; 8e Brigade) | 15/avr. | A 18 h10, il attaque les tranchées All. de 1ère ligne sur le plateau sud-est du fort de Douaumont. L' attaque est menée avec l'aide du 140e R.I. Le boyau Hans est pris avec 28 prisonniers. |
120e R.I. : | (4e D.I. ; 8e Brigade) | 19/avr. | De 17 à 20 h, 3 pelotons aux ordres des lieutenants Rouvés, Arnaud et Frezons, s'emparent du fortin de Vaux. Le bilan est de 250 ennemis tués, 200 prisonniers, 6 mitrailleuses et 1 lance-flamme. |
120e R.I. : | (4e D.I. ; 8e Brigade) | 22/avr. | Pendant la nuit, il est relevé par les 170e et 174e R.I. Il quitte le front avec les 9e et 18e B.C.P. et les 147e et 328e R.I. |
121e R.I. : | (26e D.I. ; 51e Brigade) | 08/mars | Il monte en ligne dans les secteurs du bois des Corbeaux et de Cumières avec les 92e, 105e et 139e R.I. |
121e R.I. : | (26e D.I. ; 51e Brigade) | Du 9 au 20 mars | A.N.D. |
121e R.I. : | (26e D.I. ; 51e Brigade) | 21/mars | Suite à l'attaque All. victorieuse lancée la veille sur le bois de Malancourt (106e, 111e et 258eR.I.), il reçoit l'ordre dans l'après-midi de contre-attaquer à 4 h 30 avec les 3e, 105e, 111e , 139e,141e et 258e R.I. L'ennemi a eu le temps de consolider le terrain qu'il a conquis et d'y acheminer des renforts. La progression est très difficile et finalement, les positions restent inchangées. |
121e R.I. : | (26e D.I. ; 51e Brigade) | Du 22 au 24 mars | L'attaque sur le bois de Malancourt se poursuit, les combats sont violents. |
121e R.I. : | (26e D.I. ; 51e Brigade) | 25/mars | Des unités sont en ligne à l'ouest du boyau de la Garoupe avec les 105e et 139e R.I. |
121e R.I. : | (26e D.I. ; 51e Brigade) | Après le 25 mars | A.N.D. |
122e R.I. : | (31e D.I. ; 62e Brigade) | Du 31 juillet au 4 août | Il monte en ligne dans le secteur de Vaux avec les 81e, 96e et 322e R.I. Il relève les 11e, 20e, 115e, 117e, 130e et 317e R.I. |
122e R.I. : | (31e D.I. ; 62e Brigade) | 05/août | Des éléments se positionnent au bois des 3 Cornes aux côtés du 322e R.I. |
122e R.I. : | (31e D.I. ; 62e Brigade) | 07/août | Au bois des Trois-Cornes, ils repoussent 2 attaques All. (en relation avec le 322e R.I.) |
122e R.I. : | (31e D.I. ; 62e Brigade) | 08/août | Pendant la nuit, il est renforcé par les 48e et 71e R.I. L'ennemi s'infiltre entre le retranchement Z et la Batterie C. De vives altercations se succèdent toute la journée. |
122e R.I. : | (31e D.I. ; 62e Brigade) | 09/août | Avec l'infiltration All. qui a eu lieu la veille, le 2e bat. est pris à revers par la droite. Toutes les liaisons sont coupées avec le P.C. en arrière. |
122e R.I. : | (31e D.I. ; 62e Brigade) | 11/août | Pendant la nuit, il est relevé par le 70e R.I. Il a perdu 35 officiers et 998 hommes. |
123e R.I. : | (35e D.I. ; 69e Brigade) | 03/mai | Il monte en ligne dans la région de Souville avec le 249e R.I. Il relève les 170e et 174e R.I. |
123e R.I. : | (35e D.I. ; 69e Brigade) | 07/mai | Des éléments se sont positionnés du bois de la Caillette au ravin de la Fausse-Cote. Ils repoussent 3 attaques All. |
123e R.I. : | (35e D.I. ; 69e Brigade) | 8 et 9 mai | Les assauts All. au bois de la Caillettes sont incessants. |
123e R.I. : | (35e D.I. ; 69e Brigade) | 11/mai | Il repousse 1 attaque All. généralisée du bois de la Caillette au ravin de la Fausse-Cote. Une fois les All. retournés dans leur position, une contre-attaque est lancée qui permet aux Fr. de progresser légèrement dans un ensemble de boyaux. |
123e R.I. : | (35e D.I. ; 69e Brigade) | 12/mai | Au bois de la Caillette, alternance d'assauts All. et de bombardements. Les éléments en place résistent comme ils le peuvent mais les munitions commencent à manquer. Tous les officiers sont morts, les hommes de troupes tombent peu à peu. |
123e R.I. : | (35e D.I. ; 69e Brigade) | Du 14 au 18 mai | Violent bombardement All. Les hommes se terrent dans leur tranchée, attendant l'éclat d'obus qui les frappera. Un grand nombre sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement et moralement à bout de force. |
123e R.I. : | (35e D.I. ; 69e Brigade) | Après le 18 mai | A.N.D. |
124e R.I. : | (124e D.I. : 247e Brigade) | 19/mai | Il monte en ligne au nord de l'étang de Vaux avec les 53e, 101e et 142e R.I. Il relève les 35e, 42e, 44e et 60e R.I. |
124e R.I. : | (124e D.I. : 247e Brigade) | 21/mai | A 2 h, les éléments en avant des ouvrages R1 et R2 (secteur de Vaux) lancent une attaque et reprennent la tranchée Sarajevo. |
124e R.I. : | (124e D.I. : 247e Brigade) | 22/mai | Dans la tranchée Sarajevo, les munitions et les grenades manquent. L'ennemi s'en aperçoit et contre-attaque en force. Mais la résistance Fr. est acharnée et la tranchée reste entre leurs mains. |
124e R.I. : | (124e D.I. : 247e Brigade) | 28/mai | Des éléments sont en ligne dans le secteur de Tavannes. |
124e R.I. : | (124e D.I. : 247e Brigade) | 02/juin | Pendant la nuit, le 2e bat. monte en ligne au bois Fumin (à la tranchée Fumin). Il lance une attaque à la grenade qui ne donne pas de résultat sinon d'anéantir presque en totalité l'une de ses compagnies et d'affaiblir grandement les autres. |
124e R.I. : | (124e D.I. : 247e Brigade) | Après le 2 juin | A.N.D. |
125e R.I. : | (152e D.I. ; Brigade : ?) | 06/mai | Au matin, 2 bat. montent en ligne sur la cote 304 avec les 114e et 296e R.I. pour tenter de reprendre le terrain perdu la veille par les 68e, 77e, 268e et 290e R.I. 2 bat. se placent de la crête au Crochet de la cote. |
125e R.I. : | (152e D.I. ; Brigade : ?) | 07/mai | Devançant la contre-attaque Fr., les All. reprennent l'offensive dès 3 h 30 sur tout le front de la cote 304. Les combats sont violents et la progression de l'ennemi est importante. Le front du 290e R.I. est enfoncé, ce qui permet à l'ennemi d'encercler 2 comp. du 3e bat. Les hommes de ces 2 comp. se battent jusqu'à la mort. Il ne reste que très peu de survivants. |
125e R.I. : | (152e D.I. ; Brigade : ?) | Du 9 au 11 mai | Violent bombardement All. L'épuisement est à son comble des 2 côtés et les pertes sont énormes. Le régiment est relevé. |
129e R.I. : | (5e D.I. ; 10e Brigade) | 04/avr. | Pendant la nuit, il monte en ligne sur les pentes du fort de Douaumont et du bois Morchée. Dès l'aube et une bonne partie de la journée, il subit un terrible bombardement All. par obus de 150 et 210 sur tout son front. Les hommes se terrent dans leur tranchée, attendant l'éclat d'obus qui les frappera. Un grand nombre sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement et moralement à bout de force. Plus tard, dans un effort surhumain, ils parviennent à repousser à la grenade une attaque All. |
129e R.I. : | (5e D.I. ; 10e Brigade) | 05/avr. | La nuit, les All. attaquent et prennent 150 m de la tranchée Morchée. Quelques heures plus tard, 100 m de tranchée sont repris à la grenade. |
129e R.I. : | (5e D.I. ; 10e Brigade) | 06/avr. | De 7 h à 14 h, les hommes subissent un bombardement aussi violent que celui du 4 avril. A 14 h 30, une nouvelle attaque All. est repoussée. Le 3e bat. reçoit l'ordre de reprendre la tranchée Morchée et le boyau Vigoureux qu'il a devant lui et qui ont été perdus le 2 avril. Il sera aidé pour cela par le 36e R.I. La 9e et 10e comp. partent d'un seul élan à la contre-attaque et reprennent le terrain en totalité. 2 retours offensifs All. sont ensuite repoussés mais les pertes sont assez élevées. |
129e R.I. : | (5e D.I. ; 10e Brigade) | 07/avr. | 4 nouveaux assauts All. sont repoussés. Le 5e l'oblige à évacuer la tranchée Morchée. Le bombardement All. reprend dans l'après-midi. |
129e R.I. : | (5e D.I. ; 10e Brigade) | 08/avr. | A 3 h, la 2e comp. du 3e bat. subit une attaque. Un poste ainsi qu'une barricade sont perdus mais reconquis aussitôt par une contre-attaque à la baïonnette. Au soir, aidé d'éléments du 36e R.I., il lance une attaque sur les tranchées Couderc et Morchée. Les hommes parviennent à enlever la 1ère ligne et à progresser dans la seconde. |
129e R.I. : | (5e D.I. ; 10e Brigade) | 09/avr. | Dans la matinée, la 11e comp. du 3e bat., aux ordres de l'adjudant Rithouey, attaque vigoureusement et avance de 150 m. A sa droite, la 4e comp. progresse de 80 m. Le soir, un nouvel assaut permet aux hommes de la 11e comp. un nouveau gain de 70 m. |
129e R.I. : | (5e D.I. ; 10e Brigade) | 10/avr. | A 14 h, au saillant de Douaumont, la 1ère comp. subit un bombardement par obus de très gros calibres. A 15 h, une attaque All. lui fait perdre 40 m de terrain. A 21 h 30, il contre-attaque reprend le terrain perdu. |
129e R.I. : | (5e D.I. ; 10e Brigade) | 11/avr. | La tranchée Morchée est de nouveau perdue. |
129e R.I. : | (5e D.I. ; 10e Brigade) | 12/avr. | Il reçoit des renforts du 5e R.I. La lutte au sud de Douaumont a repris à 18 h. A 22 h 30, une contre-attaque Fr. sur la tranchée Morchée échoue. |
129e R.I. : | (5e D.I. ; 10e Brigade) | 13/avr. | A 9 h 30 et à 16 h, 2 attaques All. sur la tranchée de Douaumont échouent. |
129e R.I. : | (5e D.I. ; 10e Brigade) | 14/avr. | Pendant la nuit, il est relevé par les 9e et 18e B.C.P. et les 120e, 147e et 328e R.I. En 9 jours, la tranchée Morchée est passée 3 fois d'un camp à l'autre. Elle reste finalement aux mains de l'ennemi. |
129e R.I. : | (5e D.I. ; 10e Brigade) | 22/mai | Une grande offensive est mise sur pied pour reprendre le fort de Douaumont. 2 bat. ont pour objectif l'enveloppe nord du fort. A l'heure H, 2 bat. s'élancent au pas de charge sur la gauche. L'ennemi, en voyant les troupes Fr. approcher, se rendent sans aucune résistance. En quelques minutes, l'objectif est donc atteint et même dépassé. L'angle nord du fort est occupé ainsi que la face nord-ouest jusqu'à l'angle nord, le boyau Fontaine est repris, ainsi que les tranchées qui défendent la face sud. Vers 14 h 30 les 2 bat. reçoivent des renforts de la 8e comp. du 36e R.I. qui les rejoint sous un violent bombardement. Les hommes tentent alors désespérément de forcer l'entrée du fort à la grenade. L'entreprise s'avérant finalement impossible, tous les soldats encore valides se mettent à creuser une tranchée commençant en avant du saillant nord-est, longeant la paroi et s'arrêtant vers l'entrée du fort (soit 200 m). Le reste de l'après midi, l'ennemi reste bien à l'abri dans le fort et son artillerie bombarde violemment. Nos éléments sont décimés dans les positions qu'ils viennent de conquérir. Dans la soirée, plusieurs attaques All. sortant du fort sur cette nouvelle tranchée sont néanmoins repoussées. A 23 h, il est rejoint par une section de la 5e comp. du 34e R.I. Le bilan de la journée est triste, toute la partie est du fort a échappé aux Fr. Par ce côté, de nouveaux effectifs très importants et de nombreux autres qui avaient quitté le fort pour ne pas être faits prisonniers regagnent la forteresse. D'importants ravitaillements en matériel sont également acheminés. Partout, les hommes qui ont attaqué aujourd'hui luttent désespérément et de façon précaire pour conserver les maigres positions qu'ils sont parvenus à conquérir. |
129e R.I. : | (5e D.I. ; 10e Brigade) | 23/mai | Les 2 bat. qui ont attaqué la veille le fort de Douaumont supportent 2 assauts All. sur leur nouvelle tranchée à 13 h et 17 h. Il ne reste plus que des comp. réduites à une poignée d'hommes. Ils sont relevés durant la nuit. |
129e R.I. : | (5e D.I. ; 10e Brigade) | Du 24 au 27 mai | Le reste du régiment est relevé peu à peu. Il a perdu avec les 36e, 74e et 274e R.I., 130 officiers et 5507 hommes. |
130e R.I. : | (8e D.I. : 15e Brigade) | 05/juil. | Sur ordre du général Nivelle, il est mis à la disposition du général Mangin. |
130e R.I. : | (8e D.I. : 15e Brigade) | Du 8 au 12 juillet | Des éléments montent en ligne dans le secteur de Thiaumont et sur la cote de Froideterre. Ils relèvent sur Froideterre, les 202e, 225e, 247e et 248e R.I. |
130e R.I. : | (8e D.I. : 15e Brigade) | 15/juil. | Une comp. se joint (sans ordre au préalable) au bat. du 115e R.I. qui a l'ordre d'attaquer le P.C. 119. Vers 18 h 30, le P.C. est redevenu Fr. |
130e R.I. : | (8e D.I. : 15e Brigade) | Du 31 juillet au 4 août | Il est relevé par les 81e, 96e, 122e et 322e R.I. Il quitte le front avec les 115e, 117e et 317e R.I. |
132e R.I. : | (12e D.I. ; 24e Brigade) | 19/juin | Pendant la nuit, il monte en ligne du ravin des Fontaines à la Laufée (bois de Nawé) et dans le secteur de Tavannes avec les 54e, 67e et 106e R.I. Il relève les 292e, 305e et 321e R.I. très éprouvés par leur lutte face au fort de Vaux. |
132e R.I. : | (12e D.I. ; 24e Brigade) | 21/juin | Dès 8 h dans le bois de Nawé, violent bombardement All. avec peu de réaction de l'artillerie Fr. A la nuit tombée, l'ennemi tente de contourner le 3e bat. qui a beaucoup souffert du bombardement All. et qui n'est en tout état de cause pas en état de subir une attaque. Les hommes du 3e bat. décident alors de devancer l'ennemi et de s'élancer vers lui de manière imposante faisant ainsi croire qu'ils sont très nombreux et bien armés. La ruse fonctionne parfaitement car l'ennemi stoppe aussitôt sa progression et s'enterre sur place. Le 3e bat. fait de même face à l'ennemi. A 22 h, des éléments du 106e et d'autres du 132e R.I. viennent renforcer le 3e bat. |
132e R.I. : | (12e D.I. ; 24e Brigade) | 22/juin | 2 comp. viennent renforcer 1 bat. du 54e R.I. et lancent une contre-attaque vers la cote 349, à l'ouest du fort de Vaux. Des secteurs minimes sont repris. |
132e R.I. : | (12e D.I. ; 24e Brigade) | 23/juin | Pour les éléments en ligne du ravin des Fontaines au abord du fort de Vaux, la bataille ne faiblit pas. Les pertes sont de jour en jour plus importantes. |
Après le 23 juin | A.N.D. | ||
134e R.I. : | (15e D.I. ; 29e Brigade) | 16/avr. | Il monte en ligne dans le secteur de Fleury-sous-Douaumont. |
134e R.I. : | (15e D.I. ; 29e Brigade) | Du 17 au 30 avril | A.N.D. |
134e R.I. : | (15e D.I. ; 29e Brigade) | 31 avril | Il est relevé. |
134e R.I. : | (15e D.I. ; 29e Brigade) | 21/juil. | Il monte en ligne dans le secteur Marceau avec les 10e, 27e et 56e R.I. |
134e R.I. : | (15e D.I. ; 29e Brigade) | 1er août | Des éléments se sont positionnés entre l'arête de Vaux-Chapitre et la ferme de Dicourt. |
134e R.I. : | (15e D.I. ; 29e Brigade) | 03/août | Durant la nuit, le 1er bat. s'empare du talus du chemin de fer, à la lisière sud-est de Fleury. |
134e R.I. : | (15e D.I. ; 29e Brigade) | 04/août | Au talus du chemin de fer, au matin, le 1er bat. subit un bombardement par gaz qui dure pendant 3 h. Beaucoup d'hommes meurent malgré leur masque. A 17 h, une attaque All. brutale et puissante lui fait reperdre le talus. Le 3e bat. reçoit à son tour l'ordre d'attaquer sur Fleury. Quittant les tranchées situées en avant de la caserne Marceau, il gagne la croupe nord de la Poudrière sous des barrages d'artillerie d'une violence incroyable. A 15 h, une grande partie des ruines de Fleury sont enlevées après un dur combat. Le 2e bat. attaque de son côté la grande tranchée qui longe les lisières sud-ouest du village, à environ 200 m des ruines. La progression est rendue très difficile et très coûteuse en vies par les tirs venant de la région de Thiaumont. L'objectif est malgré tout atteint et le bat. s'y cramponne. |
134e R.I. : | (15e D.I. ; 29e Brigade) | 06/août | Aux lisières sud-ouest de Fleury, le 2e bat. continue sa progression mètre par mètre. |
134e R.I. : | (15e D.I. ; 29e Brigade) | 08/août | Les 3e bat. tentent une attaque plus forte et concertée pour s'emparer de la totalité du village sur Fleury. Cet assaut général échoue et cause de lourdes pertes aux Fr. |
134e R.I. : | (15e D.I. ; 29e Brigade) | 10/août | Le régiment est relevé pendant la nuit. Il a perdu 15 officiers et 700 hommes. |
135e R.I. : | (18e D.I. ; 36e Brigade) | 28/avr. | Il monte en ligne avec les 32e, 66e et 77e R.I. dans le secteur de la cote 304. Il relève les 2e et 4e B.C.P. et les 418e R.I. |
135e R.I. : | (18e D.I. ; 36e Brigade) | 03/mai | Il tient la ligne du bois d'Avocourt au bois Camard. |
135e R.I. : | (18e D.I. ; 36e Brigade) | 06/mai | Il étend sa position sur celle du 66e R.I. qu'il relève (au bois Camard). |
135e R.I. : | (18e D.I. ; 36e Brigade) | 07/mai | Dès le matin, il est violemment attaqué et doit reculer. Toute la journée, il tente de regagner ses positions mais en vain. Au soir, le bois Camard est perdu. |
135e R.I. : | (18e D.I. ; 36e Brigade) | Du 9 au 11 mai | Violent bombardement All. L'épuisement est à son comble des 2 côtés et les pertes sont énormes. Le régiment est relevé. |
137e R.I. : | (21e D.I. ; 42e Brigade) | 09/juin | Sur ordre du général Nollet, il monte en ligne dans le secteur de Thiaumont avec les 64e, 65e et93e R.I. Il renforce les 293e, 337e, 403e et 410e R.I. |
137e R.I. : | (21e D.I. ; 42e Brigade) | 10/juin | Violent bombardement pendant toute la journée. Les hommes tombent les uns après les autres. Un grand nombre sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement et moralement à bout de force. |
137e R.I. : | (21e D.I. ; 42e Brigade) | 11/juin | Bombardement All. aussi violent que la veille. Une 60e d'hommes sont ensevelis vivants, par un tir de gros calibre, dans leur tranchée. |
137e R.I. : | (21e D.I. ; 42e Brigade) | 12/juin | Toute la nuit, le bombardement continue en baissant quelque peu d'intensité. Les pertes depuis le 9 sont impressionnantes. A 6 h, attaque All. Le 1er bat. lutte jusqu'au bout de ses forces puis se rend. Les hommes du 3e bat. (réduit au tiers de ses effectifs) parviennent à tenir pendant 26 h grâce aux cartouches des morts. En 3 jours, le régiment a perdu 37 officiers et 1 500 hommes. L'épisode de "la tranchée des baïonnettes" se place au cours de ces combats. |
137e R.I. : | (21e D.I. ; 42e Brigade) | 20/juin | Il est relevé par les 106e, 114e, 120e et 121e B.C.P. et les 297e et 359e R.I. |
138e R.I. : | (23e D.I. ; 46e Brigade) | 11/avr. | Il monte en ligne dans le secteur du Mort-Homme, près du village de Vacherauville. |
138e R.I. : | (23e D.I. ; 46e Brigade) | Du 12 au 17 avril | Il tient les positions face au bois Franco-Boche et au bois Bride. |
138e R.I. : | (23e D.I. ; 46e Brigade) | Du 18 au 22 avril | Le 3e bataillon (bataillon Beaumont) tente une série de contre-attaques sur le bois Franco-Boche, le bois Bride et dans le ravin du Monument. Cependant, il ne parvient pas à percer. |
138e R.I. : | (23e D.I. ; 46e Brigade) | Du 23 avril au 23 mai | A.N.D., il est relevé. |
138e R.I. : | (23e D.I. ; 46e Brigade) | 24/mai | Des éléments montent à nouveau en ligne du bois Franco-Boche au bois d'Haudraumont. L'ennemi lance un série d'actions offensives et parvient à s'infiltrer dans le bois de Nawè. |
138e R.I. : | (23e D.I. ; 46e Brigade) | Jusqu'au 23 juin | Il tient ses positions dans le secteur du Mort-Homme. Il est relevé. |
139e R.I. : | (26e D.I. ; 52e Brigade) | 08/mars | Il monte en ligne dans les secteurs du bois des Corbeaux et de Cumières avec les 92e, 105e et 121e R.I. Dans l'après-midi, 2 comp. vont renforcer le 92e R.I. L'une se place à la lisière du bois des Corbeaux, l'autre va étayer la 6e comp. du 92e. |
139e R.I. : | (26e D.I. ; 52e Brigade) | 10/mars | 2 nouvelles comp. vont renforcer le 92e R.I. qui doit attaquer le bois des Cumières. Le bois est repris entièrement en 1 demi-heure. La riposte All ne se fait pas attendre. Les officiers et les hommes tombent peu à peu. Privés de munitions, l'étau se resserrant indéniablement, le bois des Corbeaux à peine conquis doit être évacué en début d'après-midi. Les autres éléments qui résistent toujours au bois de Cumières, subissent de très lourdes pertes et doivent céder le bois à l'ennemi. En fin de journée, les bois de Cumières et des Corbeaux sont définitivements perdus. |
139e R.I. : | (26e D.I. ; 52e Brigade) | Du 11 au 20 mars | A.N.D., il part en repos en arrière du front. |
139e R.I. : | (26e D.I. ; 52e Brigade) | 21/mars | Suite à l'attaque All. victorieuse lancée la veille sur le bois de Malancourt (106e, 111e et 258eR.I.), il reçoit l'ordre dans l'après-midi de contre-attaquer à 4 h 30 avec les 3e, 105e, 111e ,121e, 141e et 258e R.I. L'ennemi a eu le temps de consolider le terrain qu'il a conquis et d'y acheminer des renforts. La progression est très difficile et finalement, les positions restent inchangées. |
139e R.I. : | (26e D.I. ; 52e Brigade) | Du 22 au 24 mars | L'attaque sur le bois de Malancourt se poursuit, les combats sont violents. |
139e R.I. : | (26e D.I. ; 52e Brigade) | 25/mars | Des unités sont en ligne à l'ouest du boyau de la Garoupe avec les 105e et 121e R.I. |
139e R.I. : | (26e D.I. ; 52e Brigade) | Après le 25 mars | A.N.D. |
140e R.I. : | (27e D.I. ; 53e Brigade) | 11/mars | Il monte en ligne dans le secteur de Bevaux avec les 75e et 415e R.I. |
140e R.I. : | (27e D.I. ; 53e Brigade) | 18/mars | A 12 h 30, il subit une sévère attaque All. aux lance-flammes de l'étang de Vaux à la redoute de Douaumont. Il doit se replier mais une fois ressaisi, il contre-attaque et regagne le terrain qu'il vient de perdre. |
140e R.I. : | (27e D.I. ; 53e Brigade) | Du 17 mars au 14 avril | A.N.D. |
140e R.I. : | (27e D.I. ; 53e Brigade) | 15/avr. | A 18 h10, il vient en soutien au 120e R.I. pour attaquer les tranchées All. de 1ère ligne sur le plateau sud-est du fort de Douaumont. Le boyau Hans est enlevé avec 28 prisonniers. |
140e R.I. : | (27e D.I. ; 53e Brigade) | Du 16 avril au 3 août | A.N.D., il est relevé. |
140e R.I. : | (27e D.I. ; 53e Brigade) | 04/août | Il monte en ligne dans la région de Retegnebois et de la Vaux-Regnier avec les 52e, 75e et 415eR.I. Il relève les 413e et 414e R.I. |
140e R.I. : | (27e D.I. ; 53e Brigade) | 13/août | Des éléments se portent sur les positions du 75e R.I. et le relèvent. |
140e R.I. : | (27e D.I. ; 53e Brigade) | 18/août | Les 1er, 2e et 3e bat. ont l'ordre de s'emparer du lieu-dit Retegnebois, ils sont aidés pour cela de 2 bat. du 415e R.I. Avant l'attaque, les 3 bat. sont pratiquement décimés par l'artillerie All., complaisamment aidée par les canons Fr. Cependant, à 15 h, les hommes qui sont encore valides s'élancent. A gauche, le 2e bat. finit d'être anéanti par les tirs de mitrailleuses, seul 8 hommes reviendront idemnes. Au centre, le 3e bat. est cloué au sol par les tirs All. et ne peut avancer. A droite, le 1er bat. atteint rapidement ses objectifs, sur ce point, l'artillerie Fr. a été efficace. La 1ère comp. progresse notamment dans la tranchée de Fulda et atteint le Petit-Dépôt, la 3e arrive jusqu'à l'ouvrage Rond. Cette avancée n'a cependant pas été réalisée sans des pertes sensibles. |
140e R.I. : | (27e D.I. ; 53e Brigade) | 19/août | Il est relevé par les 346e, 356e, 367e et 369e R.I. Il quitte le front avec les 52e et 415e R.I. |
141e R.I. : | (29e D.I. ; 58e Brigade) | 1er mars | Il est stationné sur Avocourt-Béthincourt. |
141e R.I. : | (29e D.I. ; 58e Brigade) | 21/mars | Suite à l'attaque All. de la veille sur le bois de Malancourt, il reçoit l'ordre de contre-attaquer à 4 h 30 avec des éléments des 3e, 105e, 111e, 121e, 139e et 258e R.I. sur le bois. L'ennemi a eu le temps de consolider le terrain qu'il a conquis et d'y acheminer des renforts. La progression est très difficile et finalement, les positions restent inchangées. |
141e R.I. : | (29e D.I. ; 58e Brigade) | 22/mars | Il subit une attaque All. sur le mamelon d'Haucourt (à l'observatoire). Les éléments présents sont fait prisonniers après une lutte acharnée. |
141e R.I. : | (29e D.I. ; 58e Brigade) | 25/mars | Il est relevé par les 157e, 163e, 210e et 227e R.I. Il quitte le front avec les 3e , 111eet 258e R.I. |
142e R.I. : | (124e D.I. ; 248e Brigade) | 19/mai | Il monte en ligne au nord de l'étang de Vaux avec les 53e, 101e, 124e R.I. Il relève les 35e, 42e, 44e et 60e R.I. Le colonel Tahon installe son P.C. au nord-ouest du tunnel de Tavannes. Le 1er bat. est en 1èreligne et les 2e et 3e bat. sont au tunnel de Tavannes. |
142e R.I. : | (124e D.I. ; 248e Brigade) | Du 20 au 27 mai | Violent bombardement All. Les pertes sont lourdes. Un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux. |
142e R.I. : | (124e D.I. ; 248e Brigade) | 28/mai | Les 2e et 3e bat. se portent à la batterie de Damloup. |
142e R.I. : | (124e D.I. ; 248e Brigade) | 31/mai | 6 comp. aux ordres du lieutenant Alirol et 3 comp. de mitrailleuses aux ordres du lieutenant Bazy sont en garnison dans le fort de Vaux. |
142e R.I. : | (124e D.I. ; 248e Brigade) | 1er juin | Le 2e bat en ligne au nord de l'étang de Vaux (à la droite du 101e R.I.) subit un violent bombardement à la fois de l'artillerie All. et également Fr. |
142e R.I. : | (124e D.I. ; 248e Brigade) | 02/juin | Suite au repli de la 7e comp. du 101e R.I. à la tranchée Besançon, l'ennemi longe le fossé nord du fort de Vaux et prend à revers la comp. qui occupe la tranchée à droite du fort. Les survivants sont rares. La 4e comp. en réserve dans le fort de Vaux est aussitôt lancée à la contre-attaque mais elle est anéantie par le tir de barrage All. La 11e comp. part à son tour mais subit le même sort. Ce même jour, à 2 h 15, la 8e comp. du 2e bat. qui occupe la tranchée franco-boche subit une violente attaque All. et parvient à la repousser. Au matin, le 1er bat. à gauche du 2e qui occupe le village de Damloup est surpris par une attaque dans le brouillard. Le village est perdu et un grand nombre d' hommes sont faits prisonniers. Suite à la disparition du 1er bat., le 2e bat. se trouve complètement isolé de toutes les autres troupes en ligne. Dans la matinée, il ne reste donc sur ce point du front, qu'un ensemble de 7 sections et de la 2ecomp. de mitrailleuses du 2e bat. Plusieurs attaques ennemies sur ces éléments parviennent tout de même à être repoussées en fin de matinée. |
142e R.I. : | (124e D.I. ; 248e Brigade) | 03/juin | A midi, l'artillerie All. fait rage. Tout à coup, elle allonge le tir et les vagues All. s'élancent. Elles sont fauchées par les mitrailleuses de la 2e comp du 2e bat. A 17 h, les All. vêtus d'uniformes Fr. s'avancent. Ils sont repoussés à la grenade. 3 nouveaux assauts All. sont ensuite repoussés. A 16 h 30, la 2e comp. de mitrailleuses du 2e bat. parvient à être rejointe par 1 bat. du 52e R.I. Toute la nuit, ils repoussent ensemble plusieurs attaques lancées sur la tranchée de Belfort. |
142e R.I. : | (124e D.I. ; 248e Brigade) | 04/juin | Toujours en accord avec le 52e R.I., une nouvelle attaque est repoussée. |
142e R.I. : | (124e D.I. ; 248e Brigade) | 05/juin | Le régiment est relevé par le 305e R.I. |
142e R.I. : | (124e D.I. ; 248e Brigade) | 06/juin | Le régiment rejoint Haudainville. |
143e R.I. : | (32e D.I. ; 64e Brigade) | 16/avr. | Il monte en ligne dans le secteur de Douaumont. |
143e R.I. : | (32e D.I. ; 64e Brigade) | Du 17 au 30 avril | A.N.D. |
143e R.I. : | (32e D.I. ; 64e Brigade) | 31 avril | Il est relevé. |
143e R.I. : | (32e D.I. ; 64e Brigade) | 12/août | Il est affecté au groupement Mangin avec les 15e, 80e et 342e R.I. Il monte en ligne dans le sous-secteur de la Haie-Renard. |
143e R.I. : | (32e D.I. ; 64e Brigade) | Du 13 au 17 août | Violents bombardement All. Les hommes se terrent dans leur tranchée, attendant l'éclat d'obus qui les frappera. Un grand nombre sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement et moralement à bout de force. |
143e R.I. : | (32e D.I. ; 64e Brigade) | 18/août | Il reçoit l'ordre d'attaquer dans le sous-secteur de la Haie-Renard (secteur s'étendant du ravin des Fontaines à la route Souville-Vaux). Ses objectifs sont les tranchées de la Haie-Renard, Sundgau et Viola, et l'ouvrage Triangulaire. A 15 h, les vagues d'assaut s'élancent en progressant de trous d'obus en trous d'obus. A gauche, des éléments du 3e bat. atteignent la tranchée de la Haie-Renard où s'engage une série de combats individuels. A droite, la 7e comp. aidée de la 5e comp. du 8e Tirailleurs s'emparent non sans mal de l'ouvrage Triangulaire et s'efforce de nettoyer les alentours, dont le boyau de l'Etang. Vers 16 h 30, des renforts All. arrivent et partent aussitôt à la contre-attaque en progressant par le bois Fumin et le ravin des Fontaines. Les éléments qui ont le plus progressé dans les positions All. (de 800 m environ) sont alors soumis au feu nourri et sont obligés de se replier. L'ennemi ne parvient cependant pas à réoccuper tout le terrain qu'il vient de perdre. A 18 h 30, une seconde attaque All. est lancée depuis la tranchée Viola. Le 3e bat. parvient à la stopper grâce à ses grenadiers. Les éléments restent accrochés à des positions précaires qu'ils tentent tant bien que mal d'aménager et de consolider. |
143e R.I. : | (32e D.I. ; 64e Brigade) | Du 19 au 21 août | Bien que ses effectifs soient lourdement affaiblis, le régiment parvient à garder le secteur qu'il a conquis le 17. |
143e R.I. : | (32e D.I. ; 64e Brigade) | Après le 21 août | A.N.D. |
146e R.I. : | (39e D.I. ; 77e Brigade) | 25/févr. | Au matin, il est misà la disposition du général Herr. Le régiment embarque en voiture et débarque à Regret. Il cantonne à la caserne Marceau. |
146e R.I. : | (39e D.I. ; 77e Brigade) | 26/févr. | A 3 h 25, il prend position (3e bat. en tête) en arrière du 160e R.I. qui se trouve en avant du Calvaire de Douaumont. Sa mission est de tenir à tout prix le secteur de Bras - carrefour ouest de Douaumont. A 13 h, la 11e comp. du 3e bat. charge et stoppe l'ennemi qui avance devant le Calvaire. Elle est rapidement rejointe par les 9e et 12e comp. Elles chargent et mettent en fuite l'ennemi et parviennent à avancer quelque peu dans ses lignes. A 16 h 10 et 16 h 30, 2 retours offensifs All. sont repoussés baïonnette au canon. Le soir, le 3e bat. est rejoint par le 1er. Le secteur conquis est organisé, il est limité à droite par le Calvaire et à gauche par la ferme Houdremont. |
146e R.I. : | (39e D.I. ; 77e Brigade) | 27/févr. | Une forte préparation ennemie est repérée, des rassemblements importants et des infiltrations sont signalés. Cependant, aucune attaque ne suit. Elle a probablement été brisée par les tirs répétés de l'artillerie Fr. |
146e R.I. : | (39e D.I. ; 77e Brigade) | 28/févr. | A 15 h et 15 h 30, 2 attaques All. sont disloquées dès leur début par le tir de barrage Fr. |
146e R.I. : | (39e D.I. ; 77e Brigade) | 29 février | L'artillerie continue à bombarder l'ennemi sans relâche. |
146e R.I. : | (39e D.I. ; 77e Brigade) | 1er mars | Pendant la nuit, quelques comp. relèvent le 8e R.I. et 1 bat. du 73e R.I. sur les pentes sud de la ferme d'Haudemont. |
146e R.I. : | (39e D.I. ; 77e Brigade) | 02/mars | A 3 h 45, le bombardement All. atteint une intensité extraordinaire. A 9 h 45, il est au paroxysme de sa violence. C'est visiblement le prélude d'une action All. En effet, à 13 h , des vagues d'assaut All. très fournies avancent sur les lignes Fr. A 13 h 30, les éléments Fr. à droite sont écrasés sous le nombre et se replient pied à pied sur la route Bras-Douaumont. Sur la gauche, au bois Chaufour, les comp. résistent admirablement et restent inébranlables. A 16 h, l'attaque s'achève. Cette journée a coûté 4 officiers blessés, 3 disparus, 126 hommes tués et 301 blessés |
146e R.I. : | (39e D.I. ; 77e Brigade) | 03/mars | Calme relatif. |
146e R.I. : | (39e D.I. ; 77e Brigade) | 04/mars | Après un bombardement qui dure toute la journée, une attaque All se déclenche à 18 h. Elle subit le même sort que celle entreprise le 2 mars, l'ennemi est renvoyé dans ses lignes. Le soir, les 1er et 3e bat. sont relevés par le 153e R.I. |
146e R.I. : | (39e D.I. ; 77e Brigade) | 31/mars | Le régiment débarque en voiture à Dombasle-en-Argonne. |
146e R.I. : | (39e D.I. ; 77e Brigade) | 07/avr. | Plusieurs bat. montent en ligne à Montzéville. le 1er bat. pousse plus loin et prend position entre le bois Camard et le bois Equerre (cote 304). Il vient combler le vide qui s'est produit entre le 79e et 153e R.I. |
146e R.I. : | (39e D.I. ; 77e Brigade) | 08/avr. | Un bat. aidé de 2 bat. du 160e R.I. ont pour ordre de reprendre les ouvrages perdus la veille sur Haucourt (ouvrages de Vassincourt, Peyrou et Palavas). Le départ est prévu de la pointe nord du bois Camard et de la lisière sud du bois Equerre à 4 h. Cependant, devant la violence du bombardement All. et les pertes subies avant l'assaut, l'opération n'a qu'une portée très limitée pour ne pas dire nulle. |
146e R.I. : | (39e D.I. ; 77e Brigade) | 10/avr. | Au sud de Béthincourt, les éléments en place sont écrasés sous le bombardement. Ils doivent se replier au bois Camard. Ils rejoignent les éléments de leur régiment déjà en place à cet endroit (sur la gauche des 37e et 79e R.I.) |
146e R.I. : | (39e D.I. ; 77e Brigade) | Du 11 eau 13 avril | Bombardement continu de l'artillerie All. et Fr. |
146e R.I. : | (39e D.I. ; 77e Brigade) | 14/avr. | Il est relevé par le 2e B.C.P. et gagne Béthelainville et Vignéville. |
146e R.I. : | (39e D.I. ; 77e Brigade) | 19/avr. | Il quitte définivement les champs de bataille de Verdun. |
147e R.I. : | (4e D.I. ; 7e Brigade) | 14/avr. | Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur sud de Douaumont avec le 18e B.C.P. et les 120e et 328e R.I. Il relève les 36e, 74e, 129e et 274e R.I. Dans la journée, Le combat est continu sur la tranchée Morchée. |
147e R.I. : | (4e D.I. ; 7e Brigade) | Du 15 au 21 avril | A.N.D. |
147e R.I. : | (4e D.I. ; 7e Brigade) | 22/avr. | Il est relevé de nuit par les 170e et 174e R.I. Il quitte le front avec les 9e et 18e B.C.P. et les 120e et 328e R.I. |
149e R.I. : | (D.I. : ? ; Brigade : ?) | 09/mars | Il vient renforcer le 21e B.C.P. sur Vaux. Les 1ère et 4e comp. aux ordres du commandant Magagnosc (1er bat.) reprennent une partie du village de Vaux. Elles repoussent ensuite plusieurs contre-attaques All. |
149e R.I. : | (D.I. : ? ; Brigade : ?) | Du 10 mars au 1er avril | A.N.D. |
149e R.I. : | (D.I. : ? ; Brigade : ?) | 02/avr. | A 4 h 30, le 1er bat. appuyé sur sa gauche par le 31e B.C.P. et sur sa droite par le 158e R.I., se porte une nouvelle fois à l'attaque du village de Vaux. Après avoir reconquis quelques ruines de maisons, les hommes sont contraints à s'arrêter, soumis à un formidable bombardement et aux tirs d'une 10e de mitrailleuses. Bientôt, une forte contre-attaque All. se rue sur eux et un furieux corps à corps s'engage. Les survivants doivent se retrancher vers leur position initiale. |
149e R.I. : | (D.I. : ? ; Brigade : ?) | 04/avr. | Le bat. Magagnosc est relevé. Il a perdu 6 officiers et 359 hommes. |
150e R.I. : | (40e D.I. ; 80e Brigade) | 16/mars | Pendant la nuit, il monte en ligne sur Cumière-Béthincourt avec les 154e, 155e et 161e R.I. Il relève les 16e et 98e R.I. |
150e R.I. : | (40e D.I. ; 80e Brigade) | Du 17 mars au 17 avril | A.N.D. |
150e R.I. : | (40e D.I. ; 80e Brigade) | 18/avr. | Des comp. se portent au Mort-Homme avec des éléments des 154e, 155e et 161e R.I. Elles y renforcent les 251e, 254e, 267e, 287e, 306e et 332e R.I. |
150e R.I. : | (40e D.I. ; 80e Brigade) | 20/avr. | A 17 h 30, 1 bat. appuyé à droite par 1 bat. du 306e R.I. et 1 du 154e tente de reprendre la cote 295 sur le Mort-Homme. Il parvient avec le 306e, à enlever l'ouvrage des Poutres et la tranchée Garçon. Et progresse ensuite jusqu'aux pentes nord de la cote 295. |
150e R.I. : | (40e D.I. ; 80e Brigade) | 21 et 22 avril | L'attaque et la progression débutées la veille sur la cote 295 se poursuivent. |
150e R.I. : | (40e D.I. ; 80e Brigade) | 24/avr. | Sur la cote 295, le bat. repousse 2 contre-attaques All. à 0 h et 4 h sur ses nouvelles positions. 2 autres sont également repoussées dans l'après-midi. |
150e R.I. : | (40e D.I. ; 80e Brigade) | 03/mai | Avec les 287e et 332e R.I., il organise un assaut qui lui permet d'avancer sa ligne de front sur la crête du Mort-Homme. |
150e R.I. : | (40e D.I. ; 80e Brigade) | Du 4 au 22 mai | A.N.D. Il quitte le Mort-Homme. |
150e R.I. : | (40e D.I. ; 80e Brigade) | 23/mai | Dans la soirée, il est envoyé avec le 161e R.I. au sud-ouest du Mort-Homme pour renforcer les éléments déjà en place. |
150e R.I. : | (40e D.I. ; 80e Brigade) | 30/mai | Les éléments sur le Mort-Homme reçoivent des renforts des 48e, 70e, 71e et 270e R.I. |
150e R.I. : | (40e D.I. ; 80e Brigade) | 31/mai | A 11 h 30, avec le 161e R.I., il part à l'assaut sur les pentes sud-ouest du Mort-Homme et s'empare des abris Netter en faisant 250 prisonniers. |
150e R.I. : | (40e D.I. ; 80e Brigade) | Après le 31 mai | A.N.D. |
401e R.I. | (D.I. : ? ; Brigade : ?) | 23/oct. | Il est de ceux qui vont participer à la grandes offensive prévue par le général Mangin pour le 24 octobre à 11 h 40. Il gagne Verdun et monte en ligne sur ses emplacements de départ. |
401e R.I. | (D.I. : ? ; Brigade : ?) | 24/oct. | Ses objectifs sont de s'emparer à la hauteur de Fleury, du ravin de Brazil, des pentes de la Caillettes et du ravin de la Fausse-Cote. Cette mission est réalisée en liaison avec les 32e, 102e, 107e et 116e B.C.P. et le 321e R.I. A 11 h 40, il s'avance dans le ravin des Fontaines. Sa gauche atteint assez vite le débouché du couloir de la Fausse-Cote et peut s'y organiser. Par contre, sa droite se heurte à une forte résistance dans le ravin des Fontaines et au "Nez de Souville". Après un dur combat, il parvient néanmoins jusqu'à l'étang de Vaux. |
401e R.I. | (D.I. : ? ; Brigade : ?) | Après le 24 octobre | A.N.D. |
403e R.I. : | (151e D.I. ; 301e Brigade) | 27 mai | Il est mis à la disposition du général Nollet avec les 293e, 337e et 410e R.I. Il monte en ligne dans le secteur de Froideterre et relève les 65e et 69e B.C.P. et les 350e, 354e,355e et 361e R.I. |
403e R.I. : | (151e D.I. ; 301e Brigade) | 30/mai | A 3 h, il attaque par surprise le ravin de la Mort avec le 410e R.I. Il parvient à reprendre certains points des berges ouest. Toute la journée, l'ennemi tente de reprendre ces positions s'en y parvenir. |
Du 31 mai au 7 juin | A.N.D. | ||
403e R.I. : | (151e D.I. ; 301e Brigade) | 08/juin | Etant maître du fort de Vaux, les All. reportent leur effort vers Thiaumont, la cote de Froideterre et le bois de Nawé. Violent bombardement sur tout le secteur, les hommes se terrent dans leurs tranchées. Les pertes sont sérieuses. De plus, un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement et moralement à bout de force. |
403e R.I. : | (151e D.I. ; 301e Brigade) | 09/juin | Il reçoit des renforts du 137e R.I. dans le secteur de Thiaumont. |
403e R.I. : | (151e D.I. ; 301e Brigade) | 12/juin | Il est relevé par les 64e, 65e et 93e R.I. |
405e R.I. : | (130e D.I. ; 307e Brigade | 20/juin | Il monte en ligne dans le secteur de Souville avec les 39e, 239e et 407e R.I. |
405e R.I. : | (130e D.I. ; 307e Brigade | 21/juin | A 10 h , violent bombardement puis attaque All. Les hommes abassourdis réussissent à trouver la force de lancer leurs grenades sur l'ennemi qui avance. Les All. semblent surpris de trouver encore des êtres vivant devant eux et se replies. A 11 h 50, un nouvel assaut All. est une fois de plus repoussé. Le bombardement All. reprend. |
405e R.I. : | (130e D.I. ; 307e Brigade | 22/juin | Bombardement All. sous forme de 2 violentes séries au levé puis au coucher du soleil. |
405e R.I. : | (130e D.I. ; 307e Brigade | 23/juin | Des éléments prennent position à Vaux-Chapitre et à la lisière ouest du bois de Nawé avec des éléments des 39e, 239e et 407e R.I. Une attaque All. sur le bois de Nawè, les oblige à se replier sur les abords du ravin des Fontaines. Ils se placent au coté du 407e R.I. Le combat continue mais la progression All. parvient à être stoppée. |
405e R.I. : | (130e D.I. ; 307e Brigade | 25/juin | Il est relevé. Il quitte le front avec les 39e, 239e et 407e R.I. |
407e R.I. : | (130e D.I. ; 307e Brigade | 20/juin | Il monte en ligne dans le secteur de Souville avec les 39e, 239e et 405e R.I. |
407e R.I. : | (130e D.I. ; 307e Brigade | 23/juin | Des éléments prennent position à Vaux-Chapitre et aux abords du ravin des Fontaines avec des éléments des 39e, 239e et 405e R.I. Dans la journée, ils recueillent les survivants du 405e R.I. et combattent les All. qui afflut en masse. La progression All. parvient à être stoppée. |
407e R.I. : | (130e D.I. ; 307e Brigade | 25/juin | Il est relevé. Il quitte le front avec les 39e, 239e et 405e R.I. |
407e R.I. : | (130e D.I. ; 307e Brigade | 1er octobre | Il monte en ligne dans le secteur Souville-Froideterre avec le 239e R.I. Il relève les 32e, 107e et 116e B.C.P. et le 321e R.I. |
407e R.I. : | (130e D.I. ; 307e Brigade | 06/oct. | Il est renforcé par le 66e B.C.P. et les 4e, 82e et 333e R.I. sur Souville-Froideterre. |
407e R.I. : | (130e D.I. ; 307e Brigade | Jusqu'au 15 octobre | La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont. Chaque unités préparent le terrain pour la grandes offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C. Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable. Le 15 octobre, tout est prêt. |
407e R.I. : | (130e D.I. ; 307e Brigade | Après le 15 octobre | |
408e R.I. : | (120e D.I. ; 303e Brigade) | 02/mars | Il monte en ligne dans le secteur de Vaux |
408e R.I. : | (120e D.I. ; 303e Brigade) | Du 3 au 8 mars | Bombardement All. intensif sur tout le secteur. Les pertes sont sérieuses. De plus, un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement et moralement à bout de force. |
408e R.I. : | (120e D.I. ; 303e Brigade) | 09/mars | Sur les pentes du fort de Vaux, le 1er bat. subit une forte attaque All. Les survivants se replis avec ceux du 409e R.I. dans le village de Vaux. Plus tard dans la journée, nouvelle attaque All. sur le village. |
408e R.I. : | (120e D.I. ; 303e Brigade) | 10/mars | Il parvient à enrayer une attaque All. mais il a atteint le bout de ses forces.Il est relevé pendant la nuit. Après 5 jours de combat, il a perdu au total en tués, blessés ou disparus, 26 officiers et 1009 hommes. |
409e R.I. : | (120e D.I. ; 303e Brigade) | 04/mars | Sur ordre du colonel Naulin, le 3e bat. contre-attaque sur Hardaumont et parvient à reprendre l'ouvrage et le village. |
409e R.I. : | (120e D.I. ; 303e Brigade) | 05/mars | A 3 h, l'ouvrage de Hardaumont est de nouveau perdu. A 5 h, il est repris par une contre-attaque surprise. |
409e R.I. : | (120e D.I. ; 303e Brigade) | 07/mars | Au nord du village de Vaux, 4 sévères attaques All. sur le bat. Proust sont brillamment repoussés durant toute la journée. L'ouvrage d'Hardaumont est successivement abandonné puis repris. Ces assauts All. sont entrecoupés de violents bombardements qui causent de lourdes pertes dans les rangs du bat. |
409e R.I. : | (120e D.I. ; 303e Brigade) | 08/mars | Dans l'après-midi, après un pilonnage qui a commencé à 10 h, le bat. repoussent pas moins de 12 assauts All. vers le village de Vaux (la 1ère comp. est anéantie) Une 13e attaque All. est lancée mais cette fois, trop affaibli, il doit abandonner une partie du village. |
409e R.I. : | (120e D.I. ; 303e Brigade) | 09/mars | Les éléments encore en ligne sont rejoint par les restes du 408e R.I. Nouvel assaut All. sur le village de Vaux qui parvient à être contenue. Durant la nuit, il quitte enfin les 1ère lignes. Il a perdu 34 officiers et 1479 hommes. |
410e R.I. : | (151e D.I. ; 301e Brigade) | 27/mai | Il est mis à la disposition du général Nollet avec les 293e, 337e et 403e R.I. Il monte en ligne dans le secteur de Froideterre et relève les 65e et 69e B.C.P. et les 350e, 354e,355e et 361e R.I. |
410e R.I. : | (151e D.I. ; 301e Brigade) | 30/mai | A 3 h, il attaque par surprise le ravin de la Mort avec le 403e R.I. Il parvient à reprendre certains points des berges ouest. Toute la journée, l'ennemi tente de reprendre ces positions s'en y parvenir. |
410e R.I. : | (151e D.I. ; 301e Brigade) | 08/juin | Etant maître du fort de Vaux, les All. reportent leur effort vers Thiaumont, la cote de Froideterre et le bois de Nawé. Violent bombardement sur tout le secteur, les hommes se terrent dans leurs tranchées. Les pertes sont sérieuses. De plus, un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement et moralement à bout de force. |
410e R.I. : | (151e D.I. ; 301e Brigade) | 09/juin | Il reçoit des renforts du 137e R.I. dans le secteur de Thiaumont. |
410e R.I. : | (151e D.I. ; 301e Brigade) | 12/juin | Il repousse plusieurs assaut All. Il est relevé par les 64e, 65e et 93e R.I. |
411e R.I. : | (123e D.I. ; 305e Brigade) | 19/mai | Il monte en ligne dans le secteur de la cote 304 avec les 6e, 12e, 55e, 112e, 173e, 255e et 412e R.I. |
411e R.I. : | (123e D.I. ; 305e Brigade) | Du 20 mai au 7 juillet | Bombardement All. intensif sur tout le secteur. Les pertes sont sérieuses. De plus, un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement et moralement à bout de force. |
411e R.I. : | (123e D.I. ; 305e Brigade) | 08/juil. | Il est relevé. |
411e R.I. : | (123e D.I. ; 305e Brigade) | 22/juil. | Il est mis à la disposition du général Maud'hui et se place en ligne d'Avocourt à la Hayette. |
411e R.I. : | (123e D.I. ; 305e Brigade) | Du 23 juillet eu 28 octobre | A.N.D. |
411e R.I. : | (123e D.I. ; 305e Brigade) | 29/oct. | Il est définitivement relevé de la cote 304. |