Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
27.11.2024
18362 articles
>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (1153)
· A à Z : Sommaire (355)
· Mannequin de charme (945)
· Musique (399)
· Monde : France (2773)
· Calendrier : Événements (333)
· Département : Meuse (265)
· Cinéma : Films à classer (153)
· Calendrier : Naissances (246)
· Mannequin (210)
air amour annonce art article background base belle blogs carte center centerblog
Articles les plus lus· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)
· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
La catastrophe d'Aberfan est le glissement d'un pan d'un terril à Aberfan, petit village du sud du pays de Galles, le 21 octobre 1966, provoquant la mort de 144 personnes, dont 116 enfants.
Déroulement de la catastrophe
À 9 h 15 du matin, par un temps brumeux, le terril no 7 de la mine locale subit un glissement de terrain. Le câble du téléphone de l'équipe située en haut du terril ayant été volé, aucun signal d'alarme ne peut être émis. Sur son passage, le glissement de terrain emporte un premier cottage dont les habitants sont tous tués. Vingt maisons sont détruites ainsi que l'école, la Pantglas Junior School, dont la majorité des élèves, 116 enfants, ainsi que 5 enseignants, sont tués. La catastrophe a duré moins de 5 minutes.
Juste après l'arrivée de la vague de terre dans un grondement sourd, un silence absolu se fait sur le village d'Aberfan. Un rescapé, George Williams, déclare que « dans ce silence, on n'entendait pas un oiseau ni un enfant ».
Dans les heures qui suivent le drame, George Thomas, secrétaire d'État pour le Pays de Galles déclare : « Une génération d'enfants a été balayée. Il existe au pays de Galles quantité de boues de ce genre, et nous devons veiller à ce que cela ne se reproduise plus. »
Les secours
Le pays de Galles se mobilise largement pour venir en aide aux sinistrés d'Aberfan. Des centaines de volontaires se rendent sur les lieux pour secourir les personnes ensevelies. Pourtant, aucune victime ne sera retrouvée vivante et les derniers corps mettront une semaine à être dégagés. On parle au début des opérations de secours de 85 enfants tués, mais le chiffre s'accroît progressivement au fur et à mesure de la découverte des corps.
La catastrophe suscite de la compassion dans le monde entier, en raison sans doute du grand nombre d'enfants tués par le glissement de terrain. La mairie de Merthyr Tydfil ouvre un fonds d'aide spécial dans lequel l'aide générale est recueillie. Au total, 90 000 dons sont faits pour un montant de 1 606 929 livres (soit plus de 18 millions de livres d'aujourd'hui). Pourtant, l'aide a du mal à s'organiser. La question se pose quant à savoir comment la somme doit être utilisée. De plus, la presse fait état de dissension entre le comité de secours et le village d'Aberfan. Pour certains, l'argent devait être réservé uniquement aux familles des victimes, pour d'autres à toute la population d'Aberfan. Pour cette raison, l'argent est géré par une entité créée spécialement et nommée « Fund's Trust Deed ». Ce comité décide de venir en aide financièrement à « toutes les personnes qui ont souffert des conséquences de ladite catastrophe » et pour toute initiative charitable menée dans le village ou la région immédiate d'Aberfan.
Un mémorial est édifié, les maisons détruites sont reconstruites, un bâtiment municipal est érigé.
Polémique sur l'attitude de la reine
Malgré l'importance de la catastrophe, la reine Élisabeth II refuse tout d'abord de se rendre dans le village sinistré, déclenchant de vives critiques dans la presse britannique et la classe politique. Le seul membre de la famille royale à s'y précipiter est Lord Snowdon, mari de sa sœur Margaret. Sous la pression, notamment de son gouvernement travailliste, Élisabeth II se résoudra finalement à faire le déplacement seulement huit jours après. Son entourage confiera plus tard que cette réaction tardive reste un des plus grands regrets de la souveraine, qui reviendra par la suite à plusieurs reprises à Aberfan.
Dans les arts
En commémoration de la catastrophe d'Aberfan, à l'occasion de son cinquantième anniversaire, Sir Karl Jenkins a composé en 2016, sur un livret de Mererid Hopwood, une œuvre chorale majeure, Cantata Memoria - For The Children, dont « Lament for the Valley ». L'Œuvre est enregistrée pour Deutsche Grammophon en 2016, sous la direction du compositeur, avec notamment Bryn Terfel
La catastrophe d'Aberfan et les hésitations de la reine font l'objet du troisième épisode de la saison 3 de la série The Crown
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | Monde : Pays de Galle | ||||||||||||||||||||||||||
Catastrophes (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | 21 octobre 1966 | ||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | |||||||||||||||||||||||||||
DECES | |||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
La catastrophe de Bhopal est un accident chimique qui survient dans la nuit du 2 au 3 décembre 1984 à Bhopal, une ville du centre de l'Inde. Elle est la conséquence de l'explosion d'une usine d'une filiale de la firme américaine Union Carbide produisant des pesticides et qui a dégagé quarante tonnes d'isocyanate de méthyle dans l'atmosphère de la ville.
Considéré comme l'une des pires catastrophes industrielles de l'histoire, cet accident tue officiellement 3 828 personnes, ce bilan ayant été revu en 1989 à 3 598 morts, puis à 7 575 en 1995. Il fit en fait entre 20 000 et 25 000 morts selon les associations de victimes. Il y aurait eu 3 500 morts la première nuit et un grand nombre par la suite : la moitié dans les premières semaines et l'autre moitié de maladies provoquées par l'exposition aux gaz. Dans un article de 2010 du Washington Post consacré aux catastrophes industrielles et notamment la marée noire imputée à BP dans le Golfe du Mexique, le journaliste Paul Farhi évoque un bilan d'« au moins 12 000 personnes » pour la catastrophe de Bhopal. On dénombre par ailleurs 300 000 malades à cause de la catastrophe.
Le président-directeur général de l'époque de l'entreprise, Warren Anderson, est accusé de « mort par négligence » pour cette catastrophe et déclaré fugitif par le chef judiciaire de Bhopal le 1er février 1992 pour ne pas s'être présenté à la Cour lors d'un procès. Décédé le 29 septembre 2014, à Vero Beach en Floride aux États-Unis, il n'a jamais été jugé par la justice indienne
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | Monde : Inde | ||||||||||||||||||||||||||
Catastrophes (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | 2 au 3 décembre 1984 | ||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | |||||||||||||||||||||||||||
DECES | |||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
L’Erika est un pétrolier battant pavillon maltais (pavillon de complaisance) construit en 1975 et affrété par la société Total, qui a fait naufrage le 12 décembre 1999 au large de la Bretagne, lors d'un transport de 30 884 tonnes de fioul lourd en provenance de Dunkerque et à destination de Livourne (Italie).
L'armateur était l'Italien Giuseppe Savarese. La gestion technique était assurée par la société Panship. La société de classification (chargée des contrôles) était la société RINA (Italie).
Le 25 septembre 2012, la société Total SA, la société RINA et deux particuliers ont été condamnés par la Cour de cassation française pour ce naufrage
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | Monde : France | ||||||||||||||||||||||||||
Catastrophes (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | 12 décembre 1999 | ||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | |||||||||||||||||||||||||||
DECES | |||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
Le Costa Concordia était un paquebot de croisière construit par les chantiers Fincantieri, et affrété par la société italienne Costa Croisières, filiale du groupe américain Carnival Corporation & plc.
Le navire a été inauguré en 2006 et a fait naufrage, se retrouvant couché sur le flanc, le 13 janvier 2012 à proximité de l’île de Giglio, en Italie. Le naufrage a causé la mort de 32 personnes.
Le 16 septembre 2013, l'épave du bateau est redressée et le 23 juillet 2014, le paquebot est remorqué en direction de Gênes, où il arrive dans la nuit du 26 au 27 juillet 2014, pour y être démantelé.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | Monde : Italie | ||||||||||||||||||||||||||
Catastrophes (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | 13 janvier 2012 | ||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | |||||||||||||||||||||||||||
DECES | |||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
Blaise Pascal, né le 19 juin 1623 à Clermont (devenue Clermont-Ferrand) en Auvergne et mort le 19 août 1662 à Paris, est un polymathe : mathématicien, physicien, inventeur, philosophe, moraliste et théologien français.
Enfant précoce, il est éduqué par son père. Les premiers travaux de Pascal concernent les sciences naturelles et appliquées. Il contribue de manière importante à l’étude des fluides et clarifie les concepts de pression et de vide en étendant le travail de Torricelli. Il est l'auteur de textes importants sur la méthode scientifique.
Mathématicien de premier ordre, il crée deux nouveaux champs de recherche majeurs :
À 16 ans, il publie un traité de géométrie projective ;
À 19 ans, il invente la première machine à calculer, la développe, puis présente à ses contemporains sa pascaline achevée ;
À 31 ans, il développe une méthode de résolution du « problème des partis » qui, donnant naissance au cours du xviiie siècle au calcul des probabilités, influencera fortement les théories économiques modernes et les sciences sociales.
Après une bouleversante expérience mystique, le 23 novembre 1654, il se consacre essentiellement à la réflexion philosophique et religieuse, sans toutefois renoncer aux travaux scientifiques. Il écrit pendant cette période Les Provinciales, et les Pensées, publiées seulement après sa mort qui survient deux mois après son 39e anniversaire, après une longue maladie.
Sa pensée marque le point de conjonction entre le pessimisme de saint Augustin et le scepticisme de Montaigne, et présente une conception théologique de l’homme et de sa destinée, souvent jugée tragique ; la réflexion politique de Pascal, indissociable d’une interrogation métaphysique sur le tout de l’Homme, révèle de nos jours son actualité. Le 8 juillet 2017, dans un entretien au quotidien italien La Repubblica, le pape François annonce que Blaise Pascal, chrétien plein d’ardeur pour la défense de l’Évangile, vivant dans la prière et la charité au service des pauvres, « mériterait la béatification » et qu'il envisage de lancer la procédure officielle.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | Monde : France | ||||||||||||||||||||||||||
BIOGRAPHIE | |||||||||||||||||||||||||||
Inventions françaises de 1100 à 1699 | |||||||||||||||||||||||||||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | 19 juin 1623 | ||||||||||||||||||||||||||
DECES | 19 août 1662 | ||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
Inventions françaises de 1100 à 1699
1100 : voûte d'arêtes |
1110 : voûte sur croisée d'ogive sexpartite |
1155 : arc brisé |
1160 : arc transverse ogivaux |
1320 : verre plat |
1420 : fécondation artificielle des œufs de poisson, Dom Pinchon |
1550 : holomètre, instrument de mesure, (premier brevet d’invention connu en France), Abel Foullon |
1561 : tour mécanique à fileter, Jacques Besson |
1565 : ligature des vaisseaux sanguins, Ambroise Paré |
1600 : bougie moulée, Le Brez |
1606 : cassin de métier à tisser, Claude Dangon |
1611 : baïonnette |
1612 : platine à silex, Marin Bourgeois |
1631 : vernier, (dispositif de mesure), Pierre Vernier |
1640 : cretonne, tissu, Paul Creton |
1642 : Pascaline, machine à calculer mécanique Blaise Pascal |
1651 : sauce béchamel, Louis Béchameil de Nointel |
1661 : niveau à bulle d'air, Melchisédech Thévenot |
1662 : transports urbains, Blaise Pascal |
1667 : transfusion sanguine, Jean Baptiste Denis(sans lendemain du fait de la méconnaissance des groupes sanguins) |
1670 : balance à plateaux découverts, Gilles Personne de Roberval |
1670 : niveau optique, (permettant de relever des niveaux), Jean Picard |
1679 : cocotte minute (Autocuiseur), Denis Papin |
1680 : fabrication des glaces en verre par coulée sur plateau, Bernard Perrot |
1687 : principe d'une machine à vapeur à piston, Denis Papin |
1688 : Champagne, Dom Pérignon |
1689 : pompe centrifuge, Denis Papin |
1690 : piston à vapeur, Denis Papin |
1696 : métronome, (pour rythmer la musique), Étienne Loulié |
|
Jacques Besson (né vers 1530 à Colombières et mort en 1572 à Paris) est un mathématicien, ingénieur et écrivain technique français. Ce calviniste dauphinois qui enseignait les mathématiques, appliquait son savoir géométrique pour trouver des solutions efficaces à la conception et à l'amélioration de machines diverses, comme des appareils à distiller, tours, machines à élever l'eau, moulins, grues et treuils. Il publia le premier « théâtre de machines », livre imprimé, illustré de nombreuses figures de machines.
Biographie
Naissance dans le Dauphiné
La vie de Jacques Besson, assez mouvementée, est assez mal connue. Il se dit lui-même, dans son premier écrit, Dauphinois français. Il serait né à Colombières, vallée d'Oulx, aujourd'hui en Italie, un peu à l'est de Briançon dans les années 1530. À l'époque le Dauphiné de Viennois était un État féodal du Saint-Empire romain germanique, qui fut rattaché à la France en 1349. Il était de religion protestante dans une période de virulents conflits religieux.
En Suisse
La première mention historique de sa personne date de 1557 et fait référence à l’installation de pompes pour les fontaines publiques de la ville de Lausanne. Comme Galilée, il aurait été fontainier.
Après Lausanne, il paraît séjourner à Zurich en 1559. Il est possible qu'il soit allé en Suisse pour fuir la politique sévère à l'égard de la réforme protestante menée par le roi de France, Henri II.
Il connait le polygraphe Conrad Gesner et ses travaux majeurs sur la distillation. Il publie d'ailleurs dans un volume commun avec Gesner, De absoluta ratione extrahendi olea, e aquas e medicamentis simplicibus à Zurich, ouvrage dans lesquels il décrit la façon de construire des fourneaux et des alambics pour distiller des « eaux » et « huiles » médicinales et des gommes.
La même année, il déménage à Genève, y est marié par Jean Calvin et demande à y résider, exerçant alors comme professeur de mathématique. Aussitôt reçu bourgeois de Genève en 1561, il obtient son congé du Conseil « pour se pouvoir retirer en France où il est appelé pour servir au ministère de la Parole de Dieu ».
Tour pour réduire un cylindre en un ellipsoïde
Theatrum instrumentorum
En France
En 1562 il devint pasteur de l’Église protestante réformée en France à Villeneuve-de-Berg (en Ardèche), communauté à laquelle appartenait Olivier de Serres qui avait été chargé de se rendre à Genève pour chercher un « fidelle ministre pour les enseigner en la parolle de Dieu ». Il est logé et nourri par Olivier de Serres, jusqu'en 1564, période qui correspond à la mise en valeur du domaine de ce dernier, auteur d'un Théâtre d'Agriculture au début du xviie siècle. Mais deux ans plus tard, la rupture est consommée avec l'agronome protestant: « Ils se sont fâchés de mon incapacité, et mêmement de ce que je tenais un peu la bride trop courte à leur chair », écrit Besson.
En 1564-1565, alors qu'Olivier de Serres lui retire son soutien il quitte la ville, affamé pour venir à Lyon, où il utilise vraisemblablement ses talents de distillateur en pharmacopée. Après six mois, il part pour Orléans, ville où le parrain de sa fille François Beraud est professeur de grec. Il enseigne alors les mathématiques sur la place publique. Il écrit son second livre, Le Cosmolabe, édité à Paris en 1567. Dédié à la reine, ce livre est une réponse à un plagiat, un de ses élèves ayant publié un an plus tôt son propre Cosmolabe. Cet ouvrage, qui présente la description d’un instrument destiné à la navigation, la cartographie et l’astronomie, contient une liste d’inventions qu’il souhaite pouvoir décrire dans un prochain ouvrage.
À partir de 1569, il est installé à Montargis, où il reçoit la protection de Renée de France, duchesse de Ferrare et protestante. Il fait aussi de fréquents séjours à Paris, où il loge chez l'apothicaire Lo. C'est l'époque de la troisième guerre entre catholiques et protestants de 1568 à 1570, qui voit la défaite des protestants à Jarnac et l'assassinat de leur chef, le prince de Condé en 1569. À Montargis, il entre en contact avec le célèbre graveur et architecte Jacques Androuet du Cerceau. Il fait sans doute plusieurs allers-retours entre Paris et Montargis.
Il donne les premières descriptions des tours irréguliers (avec les premières représentations d’engrenages irréguliers), après les dessins probablement sans suite de Léonard de Vinci. L’occasion lui fut donnée de présenter son travail à Charles IX lorsque celui-ci vint à Orléans en 1569, ce qui lui permit de l’accompagner à Paris avec le titre de Maître des machines du roi.
Besson obtient le soutien financier du roi pour mener à bien le projet qu'il avait de décrire plusieurs machines de son invention. Son objectif est d'obtenir des commandes royales et de se placer sous la protection du souverain.
Une première version manuscrite de son travail, peut-être de 1569 est connue, mais c'est vraisemblablement un exemplaire d'une version imprimée, parue peu après sous le titre de Livre premier des instruments mathématiques et mechaniques que Besson donne au roi le 12 mai 1572 en échange 560 livres tournois, une somme importante. Le manuscrit intitulé Livre de la plupart des Instrumens et machines / Inventées par Jaques Besson Dauphinois;... est conçue comme une œuvre unique qui n'appelle pas de suite alors que le livre imprimé, intitulé Livre premier..., appelle manifestement d'autres tomes. Enfin le manuscrit n'est qu'en français quand l'imprimé est bilingue. Il semble que cet ouvrage ait été publié dans l’urgence, sans doute du fait des troubles liés aux guerres de Religion.
Œuvre de sa vie, il ne profitera sans doute pas beaucoup de l'avantage que lui apporte la publication, puisqu'il meurt entre 1572 et 1573, peut-être lors du massacre de la Saint-Barthélemy en août 1572. Sa femme rentre à Lausanne, puis de là gagne Genève où elle fait réimprimer l'ouvrage de son mari par Jean de Laon, avec le soutien financier de Claude Juge et l'appui financier de François Beroad en 1578. De nombreuses autres éditions et traductions paraitront jusqu'en 1602, chez divers libraires genevois.
Œuvres
De absoluta ratione extrahendi olea, e aquas e medicamentis simplicibus, Zurich, 1554, 1559, édition bilingue latin et français, Paris 1569. La première publication à Zurich est incluse dans le volume publié par Conrad Gesner, le célèbre traté de distillation, De secretis remediis liber aut potius thesaurus, Evonymo Gesnero Philiatro authore... accedit iam recens Jacobi Bessoni galli, De absoluta ratione olea et aquas e medicamentis simplicibus extrahendi Liber doctissimus, nunquam ante hac inlucem aeditus.
Fourneau, cucurbite, chapiteau et tuyau de décharge passant dans un grand tonneau d'eau froide. Utilisé pour la distillation des « eaux » et des « huiles »
C'est un ouvrage portant dans une première partie, sur les techniques de distillation des « eaux » (distillats médicinaux) et des « huiles » (huiles essentielles) à partir de matière médicale. Il a été reconnu par la postérité comme un des premiers exemples de mise en œuvre de la iatrochimie en France. La distillation des plantes médicinales a pour but de produire des distillats médicinaux (comme l'huile de romarin, de serpolet, de rue etc.), médicalement efficaces et d'odeur agréable. Besson reconnait avoir reçu sa technique « d'un certain Empirique qu'on estimois Alleman & depuis confirmé par Raisons et Expériences». Ce petit ouvrage se distingue de celui de Gesner par son souci d'argumenter chacun de ses choix techniques. L'« ingénieux ingénieur » est capable d'expliquer la raison du choix de tel type de matériau (cuivre ou verre), de la taille et de la forme de tel vase, etc. Ainsi, n’utilise-t-il pas la distillation per descensum car il n’y a pas de possibilité de refroidir les vapeurs. Contrairement à un distillateur célèbre Hieronymus Brunschwig du début du siècle, Jacques Besson est conscient du rôle essentiel que joue le système de refroidissement des vapeurs pour condenser efficacement les vapeurs.
Dans la deuxième partie, il présente les techniques de distillation des bois et gommes, dans un appareil spécialement conçu à cet effet. Avant distillation les bois sont broyés et mis à macérer dans de l'eau de vie.
Cosmolabe de Jacques Besson (1567)
Le Cosmolabe ou instrument universel, chez Philippe de Roville, Paris, 1567
Il présente dans ce texte un instrument qu'il dit avoir découvert.
L’Art et science de trouver les eaux et fontaines cachées soubs terre autrement que par les moyens vulgaires des Agriculteurs & Architectes, par Jaques Besson Dauphinois, Mathematicien, Orléans, 1569.
C'est un livre théorique qui cherche à comprendre l'origine des sources et des fleuves et donne pour la première fois la version correcte du cycle hydrologique (Hélène Vérin, Cnrs, 2008). Il rejette donc la thèse qui a prévalu depuis l'Antiquité selon laquelle les eaux qui sortent de sous terre proviennent de la mer. La méthode qu'il utilise pour justifier son modèle est dit-il, une méthode de mathématicien. Il s’appuie sur les données de la mécanique pour en quelque sorte produire un modèle dont la validité tient tout à la fois, au fait qu’il est le seul à rendre raison du cycle de l’eau et à rendre compte des lieux où on trouve des eaux et fontaines. Son modèle ne prétend pas à la vérité mais « à sauver les apparences ». Une hypothèse même fausse si elle permet de construire un modèle du phénomène calculable permet de conduire à la maitrise des effets.
Livre premier des instruments mathematiques et mechaniques. (v. 1571)
Ce livre est exceptionnel pour deux raisons : la première est qu'il possède un privilège du Roy qui protège Besson du plagiat "tant en la peinture qu'en la fabrique". C'est la première occurrence d'un privilège protégeant la propriété intellectuelle des inventions.
De plus, le livre de Jacques Besson (dont le projet initial était manuscrit rappelons-le) est le premier livre de ce type à être imprimé. Présentant des machines de divers usages en séries, il est très différents des sommes plus spécialisées de Roberto Valturio sur la guerre, de Vannoccio Biringuccio sur l'artillerie ou d'Agricola sur les mines, mais il se rapproche beaucoup des livres manuscrits réalisés et largement copiés de Francesco di Giorgio Martini ou de Taccola.
Théâtre des instruments mathématiques et mécaniques 1578, Theatrvm instrvmentorvm et machinarum Iacobi Bessoni Delphinatis, Mathematici ingeniofifsimi
En 1578, après la mort de Besson (v. 1572), fut publié, à Genève, le Théâtre des instruments mathématiques et mécaniques, une œuvre dans laquelle on note une évolution des techniques de tournage, avec l’apparition des premiers broches et des premières lunettes fixes. D'autres éditions genevoises suivront en français, latin, italien, allemand et enfin espagnol, jusqu'en 1602. En 1683, une exposition mentionnée dans un catalogue intitulé « Explication des modèles des machines et forces mouvantes que l’on expose à Paris, dans la rue de la Harpe, vis-à-vis de Saint-Cosme » présenta vingt et un modèles de machines dont onze furent exécutées d’après les planches de Jacques Besson.
L'ouvrage appartient au genre « théâtre des machines » un genre consistant à présenter des séries de gravures d'instruments et machines, souvent nouvellement inventés. Ces écrits imprimés sont utilisés par les inventeurs afin de protéger leur invention et de garantir leur droit de façon irrécusable. Ces livres de machines imprimés font leur apparition en France à la fin du xvie siècle, au moment où se cristallise la formation de classe intermédiaire de techniciens, regroupés aujourd'hui sous le nom d'ingénieurs. Ces ingénieurs sont d'abord apparus en Italie au xve siècle puis en Allemagne et enfin en France.
Le livre de Besson qui est considéré unanimement comme le premier vrai « théâtre de machine », marque une rupture par son passage à l'imprimé. Il y a en tout soixante figures, occupant une pleine page. Chaque gravure est accompagnée d'une légende indiquant la manière de la construire et sa fonction.
Besson présente quatre grandes séries de machines : les machines à élever l'eau, les moulins, les grues et les treuils. Il propose souvent des moyens pour démultiplier la force afin de pouvoir remplacer deux ou trois ouvriers par un seul.
Dans une édition en français de 1594 à Lyon, les interprétations des figures par François Béroald sont suivies de remarques complémentaires par Giulo Paschali.
Il ne propose aucune machines de guerre, ne met jamais en scène ses machines dans un contexte de fortification. Ces choix témoignent d'une rupture par rapport à la tradition antérieure, qui présentaient souvent aux princes des machines de guerre. Besson veut, lui, « faire quelque œuvre qui peut profiter [au] royaume [et à sa] Majesté ».
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | Monde : France | ||||||||||||||||||||||||||
BIOGRAPHIE | Jacques Besson | ||||||||||||||||||||||||||
Inventions françaises de 1100 à 1699 | |||||||||||||||||||||||||||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | ../../1530 | ||||||||||||||||||||||||||
DECES | ../../1572 | ||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
I (Sommaire)
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | ||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
SOMMAIRE | ||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | ||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | ||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | ||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | ||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub |
Le char Fiat-Ansaldo M13/40 était un char moyen italien, conçu afin de remplacer le Fiat L3, le Fiat L6/40 et le Fiat M11/39 dans l'Armée italienne au commencement de la Seconde Guerre mondiale. Il reposait sur un châssis modifié issu du Fiat M11/39 plus ancien. La production du M11/39 fut ainsi stoppée afin de lancer celle du M13/40. Bien que conçu comme un char moyen, le M13/40 était plus près à l'époque des standards d'un char léger en termes de blindage, mais pas en ce qui concerne sa puissance de feu. On comprend ainsi sa dénomination : « M » pour Medio (« moyen »), 13 pour son poids en tonnes (poids prévu initialement lors du lancement de la production) et 40 pour son année d'adoption (1940).
Caractéristiques
Le M13 était construit au moyen de plaques d'acier rivetées d'épaisseur variable, selon la répartition suivante : 30 mm à l'avant (comme pour le M11), 42 mm à l'avant de la tourelle (30 mm pour le M11), 25 mm sur les côtés (le M11 n'avait qu'un blindage de 15 mm), seulement 6 mm sous la caisse (ce qui le rendait très vulnérable aux mines) et 15 mm sur le dessus de la caisse. L'équipage était embarqué dans le compartiment de combat à l'avant, le moteur à l'arrière et la transmission à l'avant de la caisse. Le compartiment de combat accueillait quatre hommes, le pilote et le mitrailleur / radio dans la caisse, le tireur et le chef de char dans la tourelle.
Le train de roulement, inspiré de celui du Vickers, avait deux bogies avec chacun deux paires de petites roues de chaque côté de l'axe de la chenille, soit huit galets de roulement au contact du sol, utilisant des ressorts à lames. L'entraînement se faisait par un barbotin denté à l'avant, une roue tendeuse se trouvant à l'arrière. Les chenilles étaient constituées d'un classique squelette constitué de segments de plaques d'acier, relativement peu larges. Ce système était censé allouer au M13/40 une bonne mobilité dans les zones montagneuses, où les combats futurs devaient se dérouler. En réalité, les M13 n'ont principalement vu le combat que dans le désert, où du coup leur mobilité s'en trouvait réduite. Le char était propulsé par un moteur Diesel Fiat SPA de 125 ch. Il s'agissait alors d'une innovation, qui restait encore à intégrer à la conception des chars de combat de nombreux pays. Les moteurs Diesel représentaient en effet l'avenir de la motorisation des chars, moins coûteux, permettant une plus grande autonomie, et minimisant les risques d'incendie par rapport aux moteurs à essence.
L'armement principal du M13 était un canon de 47 mm. Il pouvait percer un blindage de 45 mm à 500 m. Cela suffisait pour vaincre les chars britanniques qu'il allait rencontrer au cours des combats. À l'époque, la plupart des Panzers allemands n'avaient qu'un canon de 37 mm, ce qui apportait comparativement au char italien une plus grande puissance de feu. Le char embarquait jusqu'à 104 obus perforants. Le M13 avait aussi trois ou quatre mitrailleuses : une coaxiale, deux frontales montées sur balles, ainsi qu'une quatrième éventuellement disposée sur un affut de tourelle pour la défense antiaérienne. Deux périscopes, un pour le tireur, un pour le chef de char, ainsi qu'une radio faisaient également partie de l'équipement de base théorique du char.
La série du M13/40 a été la plus produite en Italie durant la guerre, si l'on inclut les variantes comme le M14/41, avec plus de 3 000 unités construites.
Engagements
Le M13/40 fut utilisé durant la campagne des Balkans en 1941 et pendant la Guerre du désert. Il n'a pas connu le Front de l'Est où les forces italiennes ne disposaient que de Fiat L6/40 et de Semovente L.40 47/32. Début 1942, l'Armée italienne dut admettre le manque de puissance de feu du M13/40 et passa au Semovente 75/18 pour l'ossature de ses bataillons de chars.
Les premiers des quelque 700 M13/40 construits furent produits à un rythme de l'ordre de 60 à 70 unités par mois, avant l'automne 1940. Ils furent envoyés en Afrique du Nord pour combattre les Britanniques. Leur premier engagement eut lieu au sein d'une unité spéciale, la brigade Babini. Arrivant trop tard pour prendre part à l'offensive de septembre, l'unité était prête en décembre 1940, lors de l'opération Compass menée par les forces du Commonwealth. Plus tard, à Derna, ce fut au tour du Ve bataillon, fraîchement arrivé, d'être engagé. Treize tanks du IIIe bataillon étaient également présents non loin, à Bardia. Durant les deux jours de combats (3 et 4 janvier 1941), les Australiens perdirent 456 hommes, mais capturèrent 45 000 Italiens. Les 6 février et 7 février suivants, l'offensive britannique pénétra si profondément le dispositif italien que la brigade Babini dut tenter de créer une brèche dans les lignes anglaises pour permettre aux troupes italiennes de se replier le long de la côte libyenne. L'action de la brigade fut empreinte de bravoure mais demeura finalement vaine, et tous ses chars furent perdus lors des combats. Les six derniers chars du bataillon avaient pénétré un champ, près du poste de commandement avancé anglais. Ils furent tous détruits, l'un après l'autre, par un unique canon de 2 pdr (40 mm). De nombreux chars furent perdus durant cette campagne à cause de tirs d'artillerie, et ce plus fréquemment que lors de combats de chars. Nombre de M11 et M13 capturés furent réutilisés par les Australiens (notamment dans le 6th Australian Division Cavalry Regiment) et par les Britanniques (6th battalion, Royal Tank Regiment), ce jusqu'au printemps 1941, lorsqu'il n'y eut plus de carburant disponible, moment où ils furent détruits. Les pertes italiennes durant la campagne s'élèvent à 130 000 hommes faits prisonniers, 400 avions, 500 chars (parmi lesquels presque la totalité des 72 M11 et au moins 113 M13), 1 000 pièces d'artillerie et 1 500 véhicules.
Les M13 combattirent également en Grèce, sur un terrain difficile. Plus tard, en avril 1941, les M13 de la division Ariete prirent part au siège de Tobrouk, sans grand succès face aux Matildas britanniques.
La première action de M13 véritablement couronnée de succès eut lieu lors de la bataille de Bir-el Gobi où, pour la première fois en 17 mois de combats en Afrique du Nord, les Italiens vainquirent les forces britanniques. De nombreuses raisons expliquent ce succès : l'Ariete y était nantie d'un fort soutien tant d'artillerie que d'infanterie, les Britanniques attaquaient (avec une unique brigade blindée), ne sachant pas qu'ils allaient faire face à toute une division blindée, et de fortes pluies étaient tombées récemment, rendant ainsi inopérant le principal avantage des chars britanniques, à savoir la vitesse élevée de leurs chars de cavalerie. Les pertes britanniques furent relativement lourdes, mais pas catastrophiques, tandis que les Italiens perdaient de nombreux chars et des pièces d'artillerie. Les chars anglais, après leur engagement contre les chars italiens, durent se replier, assaillis par les tirs d'artillerie.
Autre important facteur ayant conduit les Italiens à la victoire, le déploiement de batteries de défense côtière, armées de canons de 102 mm montés sur de vieux camions, tirant des munitions semi-antiblindages utilisables pour les tirs de DCA. Leurs servants n'eurent pas trop de mal à suivre les chars : ils détruisirent au moins 15 chars ennemis.
En avril 1941, quand arriva l'Afrikakorps, les Italiens alignaient environ 240 chars M13 et M14 en ordre de combat. L'apparition à la mi-1942 du M3 Lee-Grant armé de son canon de 75 mm, aux côtés du Crusader III (équipé de l'Ordnance QF 6 pounder de 57 mm), fut décisive quant au sort du M13/40. Les Britanniques dotèrent également leurs unités d'infanterie de l'Ordnance QF 6 pounder courant 1942. Cela contraignit les Italiens à solliciter de plus en plus leur artillerie, et à équiper au moins une compagnie par bataillon blindé de canons d'assaut Semovente 75/18, plus lourdement armés. Tentant d'améliorer la protection du char, de nombreux équipages empilaient des sacs de sable ou des segments de chenilles sur la coque de leur blindé, mais cela le rendait encore plus lent et augmentait le nombre de pannes.
La Seconde bataille d'El Alamein vit la première apparition du M4 Sherman, alors que 230 M13 étaient encore en ligne. Pendant quelques jours de combats, les divisions Ariete et Littorio furent utilisées afin de couvrir la retraite des forces de l'Axe, et elles furent étrillées. La division Centauro fut pratiquement détruite durant les combats en Tunisie.
Forces et faiblesses
Le M13/40 était un char léger tout ce qu'il y a de plus conventionnel au début du conflit, similaire en de nombreux points à d'autres modèles dérivés du Vickers 6-Ton, comme le 7TP polonais et le T-26 soviétique. Avec ses 13 tonnes, il présentait un blindage comparable à celui de ses adversaires de 1940-41, et sa puissance de feu était suffisante pour se confronter aux chars britanniques de cette période. Les munitions explosives de son canon principal étaient efficaces contre les canons et l'infanterie. La motorisation Diesel constituait un avantage, et la simplicité de son mode de production convenait à l'industrie italienne de l'époque.
Néanmoins, ce char avait aussi ses défauts. Le moteur Diesel lui conférait certes une bonne autonomie, mais sa fiabilité laissait à désirer. Le moteur du M13 était le même que celui du M11, mais le nouveau char était plus lourd, ce qui impliquait une vitesse plus faible et de plus gros efforts sur le moteur. Les suspensions et les chenilles étaient relativement fiables, mais pour des vitesses faibles, comparables à celles des chars d'infanterie comme le Matilda. Son armement, correct en 1940-41, devint rapidement insuffisant face à l'épaississement des blindages et à l'augmentation de la puissance de feu des chars alliés ou allemands. La méthode de construction, par rivetage de plaques d'acier, était dépassée. La plupart des chars de combat de l'époque étaient assemblée par soudure, les rivets étant susceptibles de sauter lors d'un impact, devenant des projectiles supplémentaires à l'intérieur de l'habitacle. La tourelle, prévue pour deux hommes, était en outre moins efficace que celles prévues pour trois hommes montées sur de nombreux autres chars de l'époque. De plus, la radio n'était pas montée de série, ce qui posait des problèmes pour la communication avec les autres chars ou l'infanterie.
Malgré les lourdes pertes et les nombreuses avaries, le M13 fut présent dans les rangs de l'Esercito durant toute la durée des opérations.
Variantes
Le M14/41 est une variante de ce char, équipée d'un moteur plus puissant (145 ch) et de meilleurs filtres à air, destiné aux combats en Afrique du Nord. Le Semovente Comando M40 (et pas "commando") était un M13/40 dont la tourelle avait été remplacée par une large écoutille en plusieurs segments. La coque abritait des radios supplémentaires et d'autres dispositifs de communication.
Dernière évolution, la production du M15/42 débuta en 1943 ; il était équipé d'un meilleur moteur à essence et d'un canon 47/40 plus long. Le canon automoteur Semovente 75/18 fut quant à lui conçu en utilisant le châssis soit du M13/40 soit du M14/41.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | Monde : Italie | ||||||||||||||||||||||||||
DESCRIPTION | |||||||||||||||||||||||||||
Seconde guerre mondiale (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | ../../1940 | ||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | |||||||||||||||||||||||||||
DECES | |||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
Joseph-Jacques Loison, né le 21 février 1744 dans le hameau de Montaubé, à Azannes (département actuel de la Meuse) et mort le 17 février 1820 à Bayonne, est un dignitaire français de l'Église catholique, évéque de Bayonne de 1802 à sa mort après avoir été curé de sa paroisse natale de 1784 à 1802.
Biographie
Joseph-Jacques Loison est le fils de Noël Loison, fermier, et d'Anne-Marie Pierron. Il fait ses études à Verdun, sans acquérir aucun grade.
Il est ordonné prêtre en 1768 et devient vicaire à Azannes l'année suivante, avant d'être en 1784 curé de Thil et d'Azannes. En 1791, il prête le serment à la constitution civile du clergé et reste curé de sa paroisse. Il la quitte ensuite pour Étain, avant de s'installer à Verdun, où il est surveillé par le comité révolutionnaire de la ville. Il revient dans sa paroisse après la Terreur. Au cours de la période, il prête tous les serments révolutionnaires, qu'il rétracte en 1802.
C'est sur la recommandation de son neveu le général Louis-Henri Loison que Portalis l'intègre dans la liste des épiscopables en 1802. Portalis loue sa bonté mais le présente comme faible et influençable. Il est nommé évêque de Bayonne le 5 juillet 1802. Il fait donc partie des rares évêques concordataires qui ont été prêtres assermentés, mais il choisit deux vicaires généraux insermentés, Claude-François Lallemand et Jean-Jacques Lamarque. Il assiste au sacre de Napoléon.
Le diocèse de Bayonne comprend alors trois départements, les Basses-Pyrénées, les Hautes-Pyrénées et les Landes et correspond à six anciens diocèses, ceux de Bayonne, de Lescar, d'Oloron, de Tarbes, d'Aire-sur-l'Adour et de Dax. Dans son nouveau diocèse, Loison réorganise la carte des paroisses.
Il cherche aussi à développer l'enseignement ecclésiastique. En 1805, il ouvre un séminaire à Bayonne. Il entre en conflit avec le recteur Eliçagaray à propos de l'application du décret de 1811 qui donne la priorité aux lycées sur les autres institutions d'enseignement. Finalement, l'évêque est obligé de fermer les deux petits séminaires qu'il avait créé à Bétharram et à Dax et la classe de philosophie du collège d'Aire-sur-l'Adour.
En 1807, il effectue une très longue visite pastorale dans les Hautes-Pyrénées, département qui fait alors partie de son diocèse, se rendant dans toutes les paroisses pour prêcher et confirmer. Cette tournée est soigneusement planifiée par les curés et les vicaires généraux.
Au moment de la négociation du concordat de 1817, qui finalement échouera, il fait partie du groupe d'évêques qui offre sa démission à la fois au roi et au pape. Il meurt à Bayonne le 17 février 1820.
Héraldique
Joseph-Jacques Loison est baron de l'Empire, mais sans règlement d'armoiries. Il porte les armes suivantes : D'azur aux initiales JJL d'or
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | Monde : France | ||||||||||||||||||||||||||
BIOGRAPHIE | Joseph-Jacques Loison | ||||||||||||||||||||||||||
Azannes-et-Soumazannes | |||||||||||||||||||||||||||
Azannes-et-Soumazannes : Personnalités liées à la commune | |||||||||||||||||||||||||||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | 21 février 1744 | ||||||||||||||||||||||||||
DECES | 17 février 1820 | ||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||