Steven Seagal, né le 10 avril 1952 à Lansing dans le Michigan, est un acteur, réalisateur, producteur de cinéma, scénariste, chanteur et musicien américano-serbo-russe.
D'abord connu en tant qu'aikidoka (il est septième dan d'aïkido), Steven Seagal a été le premier étranger responsable d'un dojo au Japon.
À la fin des années 1980, il obtient le succès dans le genre du cinéma d'action. Il devient également membre de la police auxiliaire de la paroisse de Jefferson en Louisiane, et se produit en tant que chanteur et musicien.
Biographie
Jeunesse
Steven Frederik Seagal naît à Lansing dans le Michigan où il vit jusqu'à l'âge de cinq ans. Sa mère, Patricia (1930-2003), est d'origine anglaise, allemande et néerlandaise et exerce la profession de technicienne médicale. Son père, Samuel Steven Seagal (1928-1991), fils d'immigrés juifs russes, est professeur de mathématiques dans un lycée. Il a une sœur et deux frères. Il passe sa jeunesse à Fullerton en Californie, où il fréquente l'université de Buena Park.
Il commence à étudier les arts martiaux sous la direction du maître de karaté Shotokan Monsieur Sakamoto, puis l'aïkido avec le maître Rod Kobayashi, président de la Fédération d'aïkido des États de l'ouest. À la fin de son adolescence, il prend part à des démonstrations de karaté de l'école du maître Fumio Demura de l'école Shitō-ryū et réalise des démonstrations quotidiennes dans le sud de la Californie. En 1974, il est promu par Rod Kobayashi directement au grade de shodan au sein de l'école Shin Shin Toitsu Aikido, mais préfère rester dans l'organisation Aikikai avec les maîtres Kisaburo Osawa, Hiroshi Isoyama et le deuxième doshu (héritier de la tradition), le maître Kisshomaru Ueshiba.
Il effectue également plusieurs études en escrime japonaise traditionnelle (kenjutsu) au Japon. Plus tard, il pratiquera également quelques mouvements de kung-fu, ju-jitsu et de tai-chi pour ses films.
Carrière au cinéma
Débuts
Steven Seagal part pour Taos au Nouveau-Mexique avec son élève et futur cascadeur, Craig Dunn. Ils y ouvrent un dojo mais Seagal ne se consacre pas beaucoup au projet. Après un passage au Japon, il retourne aux États-Unis en 1983, accompagné d'un ancien étudiant de l'Hombu Dojo, Haruo Matsuoka. Ils ouvrent un dojo d'Aïkido à Burbank avant de le déménager à West Hollywood.
C'est dans ce cadre que le futur acteur découvre le monde d'Hollywood. Pour commencer, il coordonne des combats d'arts martiaux et des cascades, notamment pour des films comme The Challenge (où apparaissent Toshirō Mifune et Scott Glenn) et le James Bond de 1983, Jamais plus jamais, avec Sean Connery.
Succès
En 1988, Steven Seagal commence sa carrière au cinéma avec Nico (Above the law) d'Andrew Davis, avec Sharon Stone et Pam Grier. Davis se voit confier la réalisation par ce qui peut être considéré comme une faveur par un ancien étudiant de judo, l'agent Michael Ovitz, qui a pensé que n'importe qui pouvait devenir une star. Malgré le succès moyen du film (18 millions de dollars au box-office américain), l'acteur signe ensuite un contrat avec Warner Bros pour trois films supplémentaires.
En 1990, il joue dans Échec et Mort (Hard to Kill), et Désigné pour Mourir (Marked for Death), édité par la 20th Century Fox. En 1991, il joue dans Justice Sauvage (Out for Justice) avec William Forsythe et Jerry Orbach. Les trois films sont des succès au box office. Ce qui fait de lui une star des films d'action aux États-Unis. On le cite parfois comme un possible héritier des stars des films d'action des années 1980 comme Sylvester Stallone ou Arnold Schwarzenegger.
En 1992, il joue dans Piège en haute mer (Under Siege) d'Andrew Davis, avec Tommy Lee Jones et Gary Busey. Ce film est un succès aux États-Unis et à l'étranger, engendrant 156,4 millions $ de recette, ce qui en fait son film ayant le plus de succès après Nico. Ce dernier film marque la fin de la période de succès de Seagal au cinéma.
Premiers échecs au cinéma
En 1994, Steven Seagal est devant et derrière la caméra en interprétant et en réalisant Terrain miné (On Deadly Ground), avec notamment Michael Caine dans la distribution. Film d'action mettant en avant des thèmes comme la spiritualité ou l'environnement, il constitue une brisure pour Seagal par rapport à ses précédents rôles où il interprétait des flics urbains violents. Le film est très mal reçu par la critique. En 1995, Il reçoit le Razzie Award du Pire réalisateur et est aussi nommé pour celui du Pire acteur.
En 1995, Il joue dans la suite de Piège en haute mer (Under Siege), Piège à grande vitesse (Under Siege 2), avec Morris Chestnut et Katherine Heigl. Le film obtient un succès moindre que le premier, malgré un budget près de deux fois supérieur.
En 1996, il joue dans L’Ombre blanche (The Glimmer Man), un film policier dramatique avec Keenen Ivory Wayans, puis, il fait une apparition de 45 minutes dans Ultime Décision (Executive Decision), avec Kurt Russell où il joue le Colonel Austin Travis, commandant d'une unité d'élite de Forces spéciales de l'US Army.
En 1997, il joue dans Menace toxique (Fire Down Below), un film mettant en valeur la défense de l'environnement, avec Marg Helgenberger et Kris Kristofferson. L'échec commercial du film met fin au contrat de Seagal avec la Warner Bros pour d'autres productions, à l'exception de Hors limites.
Entre cinéma et DTV
En déclin artistique Steven Seagal se tourne vers les films d'action à petit budget pour le marché de la vidéo. Ainsi en 1998, il joue dans Piège à haut risque (The Patriot), avec Camilla Belle. Un autre thriller mettant en avant des valeurs environnementales, qui devient sa première production à sortir directement en vidéo (DTV) aux États-Unis (bien qu'il ait été sorti au cinéma dans le monde entier). Produisant le film avec ses propres fonds, le tournage s'effectue près de sa ferme dans le Montana.
Après avoir produit Prince of Central Park (en), il revient au cinéma avec la sortie, en mars 2001, de Hors limites (Exit Wounds) avec le rappeur DMX. Le film a moins de scènes d'art martiaux que les films précédents mais il est un succès commercial, engrangeant près de 80 millions $ de recettes dans le monde.
Cependant, incapable de capitaliser sur ce succès, ses deux films suivants sont des échecs critiques. Explosion imminente avec Dennis Hopper et Tom Sizemore, tourné à San Francisco avant Hors Limites, sort directement en DVD et est un échec. Il signe ensuite un contrat de deux films pour Franchise Pictures. Le premier, Mission Alcatraz, sorti en 2002 (avec Morris Chestnut, Nia Peeples, et les rappeurs Ja Rule et Kurupt) rapporte moins de 20 millions de dollars. Le deuxième, L'Affaire Van Haken, sort directement en DVD.
Tous les films tournés dans la seconde moitié de 2001 sortent directement en vidéo (DTV) en Amérique de Nord, avec certaines sorties au cinéma dans quelques pays du monde. Seagal apparaît au générique comme producteur et parfois comme scénariste de la plupart de ses productions DTV incluant L'Affaire Van Haken, Ultime vengeance, Un aller pour l'enfer, Clementine, Hors de portée, Piège au soleil levant, Piège en eaux profondes, Double Riposte, Black Dawn, L'Affaire CIA, Mercenary, Attack Force, Vol d'enfer, Urban Justice, Jeu fatal, Traque sans merci, et News Movie, dans lequel il a un petit rôle.
En 2009, il joue dans son premier film d'épouvante : Against the Dark, puis enchaîne avec Le Prix du sang, Sous haute protection, et Dangerous Man.
Retour au cinéma et carrière en vidéo et à la télévision
En 2010, Steven Seagal revient au cinéma dans Machete avec Danny Trejo, Michelle Rodriguez, Jessica Alba et Robert De Niro. Le film sort au cinéma, ce qui constitue un événement pour les fans de l'acteur, qui peuvent le retrouver sur le grand écran.
Toutefois, ce retour sur grand-écran ne constitue qu'une éphémère parenthèse dans une carrière où l'acteur est devenue une valeur sûre du marché vidéo. On le retrouve ainsi la même année dans Rendez-vous en enfer (dont il a écrit le script), qui sort directement en DVD (DTV).
En 2011, il est au centre de la série policière True Justice qui dure 2 saisons et 25 épisodes.
Sa carrière se poursuit en DTV au travers de quelques collaborations célèbres : Maximum Conviction (avec Steve Austin), Force of Execution (avec Danny Trejo et Ving Rhames), A Good Man et The Mercenary : Absolution.
En juillet 2013, il est en négociations avec Sylvester Stallone pour jouer dans Expendables 3 mais il refuse à nouveau, après une première tentative de Stallone pour le premier Expendables.
En novembre 2014, au cours de l'American Film Market, on apprend qu'il tournera en avril 2015 dans Cypher. Le budget du long métrage d'action (dont le script est de Seagal) sera de 25 millions de dollars (son plus gros budget depuis 13 ans).
En 2015, il joue dans Absolution et dans un film d'action, Code of Honor, sorti en 2016.
A partir de 2017, alors âgé de 65 ans, l'acteur ralentit la cadence des tournages. On le voit notamment dans China Salesman où il croise Mike Tyson.
Dans le même temps, l'acteur prépare les suites de deux de ses films les plus populaires : Nico et Piège en haute mer.
Téléréalité
Profitant de son statut de shérif adjoint réserviste de la paroisse de Jefferson, en Louisiane, Steven Seagal apparaît à partir de 2009 dans un reality show intitulé Lawman le mettant en scène patrouillant en uniforme dans les rues, et dispensant complaisamment ses conseils à ses coéquipiers.
Chanson et œuvres caritatives
Steven Seagal sort deux albums à tendance blues, Songs from the crystal cave et Mojo Priest. Tous deux reçoivent un accueil chaleureux de la critique. On y découvre les nombreux talents de Steven Seagal, avec une voix à la fois douce et rauque, sachant s'entourer de talents du genre pour obtenir des mélodies plutôt recherchées.
Il donne des concerts de charité au profit, notamment, de l'hôpital pédiatrique de La Nouvelle-Orléans et de l'ONG Saving One Million Lives.
Il aide les enfants malades partout dans le monde et déclare à ce propos : « Je me dois de faire ce que je peux, humblement, pour soulager la souffrance des autres. Partout où vous allez dans le monde, il y a des enfants qui ont besoin de notre aide ».
Vie privée
Mariages
De 1975 à 1984, alors qu'il est au Japon, Steven Seagal est marié avec Miyako Fujitani. De 1984 à 1987, il est marié avec Adrienne La Russa. De 1987 à 1996, il est marié avec Kelly LeBrock. Depuis 2009, il est marié avec Erdenetuya Seagal (née Batsukh). Il a sept enfants de ses différentes compagnes.
Tentative d'extorsion de fonds par Peter Gotti
En 2003, Peter Gotti, parrain de la famille Gambino et frère de John Gotti, est condamné pour une tentative d'extorsion de fonds sur Steven Seagal. L'acteur, se sentant constamment menacé, se déplaçait en permanence avec un revolver sur lui.
Nationalité serbe et russe
En 2016, il obtient les nationalités serbe et russe (le 25 novembre, l'acteur, qui a acquis la nationalité russe au début du mois de novembre, reçoit son passeport russe des mains de Vladimir Poutine).
Implication dans le bouddhisme tibétain
Steven Seagal aurait été identifié par Penor Rinpoché, maître de l'école bouddhiste tibétaine nyingmapa, comme tulku, c'est-à-dire la réincarnation d’un grand Lama tibétain (Chungdrag Dorje).
Lorsque Yabshi Pan Rinzinwangmo, fille unique du 10e panchen-lama Choekyi Gyaltsen, habitait à Washington et étudiait les sciences politiques à l’American University, elle aurait été sous la garde personnelle de Steven Seagal.
Style de jeu d'acteur
Steven Seagal s'est démarqué des autres acteurs de films d'action par l'utilisation systématique de techniques d'aïkido qui lui sont propres. Par exemple : la projection, le coup de pied, le Ki, mais aussi l'intériorisation mentale lors des scènes oppressantes. C'est sur ce dernier point qu'il lui a souvent été reproché d'avoir un jeu d'acteur limité
Alors que dans les années 1980, la mode était aux acteurs adeptes de musculation, Seagal avait une silhouette longiligne, vêtu d'un trench-coat noir, avec les cheveux noirs et lissés vers l'arrière. Il se distingue en outre par sa façon très particulière de combattre, qui combine des déplacements lents avec des coups très précis et très rapides
Le Renault D1 est un char léger d'accompagnement de l'infanterie étudié pour remplacer les Renault FT dans l'Armée française. Dépassé lorsque survient le second conflit mondial, il participe néanmoins à la bataille de France en juin 1940 et également à la campagne de Tunisie en 1942-1943.
C'est le premier blindé français à recevoir d'origine un équipement de radiotélégraphie.
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Après avoir vainement tenté de moderniser son char FT et notamment d'améliorer sa vitesse, la société Renault se lance à partir de 1923 dans l'étude et la réalisation de deux prototypes de chars, les modèles NC1 et NC2 qui, pour des raisons de budget, rempruntent de nombreux éléments de leur prédécesseur. Testés dès 1925, le NC2 est tout de suite abandonné tandis que le NC1 fera l'objet d'une commande de 10 matériels de la part du Japon commercialisés sous le nom de char NC 27 et rebaptisé Otsu Gata Sensha (japonais : 乙型戦車 Char type II) par les Japonais.
En 1926, le nouveau programme de char léger d'accompagnement de l'infanterie amène la société Renault à tester sur la plateforme de son NC 1 divers aménagements pour répondre aux nouveaux besoins : tourelle pour canon de 47 mm, accroissement de l'épaisseur du blindage et augmentation de l'habitabilité afin de recevoir le troisième homme d'équipage, l'opérateur radio. Renommé successivement NC 28 puis NC 3, il est finalement rebaptisé en 1929 char D1 ou char UT dans la nomenclature Renault.
Satisfait par ses performances, la France commande 10 premiers matériels en décembre 1929, livrés en 1931, puis 150 matériels supplémentaires dont les livraisons s'échelonnent de 1932 à 1935.
La conception du D1 sera reprise et améliorée sur son successeur, le char D2, qui prendra son service dans l'armée française à compter d'avril 1936.
Description
Les dix premiers D1 sortent d'usine équipés de la tourelle version canon des chars FT. En 1932, ils seront dotés de la tourelle Schneider ST1 qui sera rapidement abandonnée et remplacée, à partir de 1936, par la ST2 équipée d'un canon de 47 mm semi-automatique modèle 1934 et d'une mitrailleuse Reibel de 7,5 mm. Pour sa défense rapprochée, le char dispose également d'une mitrailleuse de caisse n'offrant qu'un débattement latéral.
Le canon de 47 mm modèle 1934 est dérivé du 47 mm modèle 1885 marine : c'est une pièce de 30 calibres tirant l'obus de rupture modèle 1892 marine de 1 480 g à 450 m/s (chargé avec de la poudre noire), qui perce 25 mm d'acier sous 30° d'incidence à 400 m. Il ne peut tirer l'obus de rupture modèle 1932, munition plus rapide et plus puissante, qui peut être tirée par le canon de 47 mm SA modèle 1935 de 32 calibres trop encombrant pour la tourelle ST1.
Le char D1 est mu par un moteur essence Renault de 25 ch à quatre cylindres, d'une cylindrée de 6 082 cm3 (D 110 mm x 160 mm) capable de délivrer 74 chevaux à 2 000 tr/min. Équipé d'une boîte de vitesses à six rapports en marche avant et une marche arrière, il peut atteindre une vitesse maximale de 18,6 km/h et est capable de grimper des pentes de 50 à 60 %. Le D1 est également capable de franchir des tranchées à bords francs de 2,20 m de large.
Son blindage, qui pèse à lui seul 11 tonnes, est constitué de plaques rivetées de 30 mm d'épaisseur sur toutes les surfaces verticales et d'une dizaine de millimètres sur le dessus et le bas.
Particularité remarquable, le D1 est le premier char français équipé de postes de radiotélégraphie. La radiotélégraphie (utilisant le code morse) est préférée à la radiophonie car utilisé dans un environnement particulièrement bruyant et parasité. Le poste ER 52 est installé dans les chars subordonnés et l'ER 52 bis pour les chars de commandement : pour un masse de 50 kg et avec une antenne unifilaire de 5 mètres, la portée théorique est de deux (ER 52) à trois (ER 52 bis) kilomètres. La gamme de transmission est différente de celles des autres modèles de chars, comme de celles de l'infanterie ou de l'artillerie, interdisant la communication radio interarme. La capacité des batteries du char est faible, obligeant à maintenir le moteur en marche pour rester à l'écoute de la radio.
Malgré sa modernité, le D1 n'est pas exempt de défauts dont le principal est le manque d'ergonomie de la tourelle qui oblige le chef de char à se hisser sur un tabouret pour observer à partir du clocheton alors qu'il doit s'accroupir pour utiliser l'armement. Il lui est également reproché son manque de fiabilité, sa sous-motorisation, handicapante en terrain varié, ainsi que son blindage devenu insuffisant du fait des progrès réalisés dans le domaine de la lutte antichar.
Utilisation opérationnelle
À leur sortie d'usine les 160 chars sont affectés aux 507e, 508e et 510e RCC (régiments de chars de combat) dont ils constituent un bataillon. Suivant le règlement d'emploi de 1934, ils ne servent plus d'engins d'accompagnement de l'infanterie, mais comme chars de bataille (en attendant la production des D2 et surtout des B1), pour ouvrir la voie à l'infanterie toujours accompagnée de ses vieux FT 17
En 1937, devenus obsolètes (blindage trop léger et canon trop limité), les chars D1 sont envoyés au sud de la Tunisie pour renforcer la défense face aux Italiens et constituent trois bataillons de 45 chars, les 61e, 65e et 67e BCC, rattachés au dépôt no 521 de Bizerte.
En juin 1940, le 67e BCC, regroupant 43 D1 en état de marche, retourne en France pour participer à la campagne de France. Le bataillon est affecté à la 4e armée, pour renforcer la 6e DIC, division affaiblie par les combats de mai. Ces deux unités sont engagées le 12 juin contre le 41e corps d'armée allemand (XXXXI. AK mot : 8.PzD, 6. PzD et 20.ID mot) autour de Suippes et de Souain (dans le département de la Marne) : les compagnies de chars sont engagés séparément en contre-attaque contre les blindés allemands (notamment des PzKpfw 38 (t)), mais le blindage des D1 ne résistent pas aux canons antichars allemands de 37 mm. Les derniers chars sont perdus lors de la retraite ordonnée le soir même ; le bataillon est finalement dissous le 26 juin 1940.
Après l'armistice, les deux autres bataillons sont transférés en Algérie et, à leur dissolution, les D1 sont ventilés au 2e RCA à Oran (45 chars), au 4e RCA à Tunis (15 chars), au 5e RCA (35 chars) à Alger et les 12 derniers à l'école de cavalerie d'Alger
Les D1 du 2e RCA s'opposent et affrontent les Américains lors de l'opération Torch en novembre 1942. Les chars survivants, ainsi que les chars des 4e et 5e RCA, combattent ensuite les troupes italo-allemandes en Tunisie au sein de la brigade légère mécanique (BLM)