Seconde Guerre mondiale
France - armée de terre
Pistolets et revolvers
Browning 10/22 (1922 en Belgique, 1945 en France # pistolet)
SACM 1935A (1937 # pistolet)
MAS 1935S (1940 # pistolet)
Ruby (1903 ? # pistolet)
Star (1914 en Espagne et en France # pistolet)
MAS 1873 / 1874 (1873 et 1874 # revolvers)
MAS 1892 (1892 # revolver)
Le mortier Stokes-Brandt de 81 mm Mle 27/31 fut réglementaire dans l'armée de terre française durant la Seconde Guerre mondiale. Conçu par Edgar Brandt, il est une amélioration du mortier britannique Stokes. Bien conçu, il a été construit sous licence et copié par de nombreux pays.
Historique
Il entra en service en France à partir du début des années 1930 et est tellement bien conçu que tous les mortiers de calibres 3", 8 cm, 81,4 mm, 82 mm de la Seconde Guerre mondiale en sont des copies plus ou moins conformes construites on non sous licence. Les munitions utilisées par les différentes armées étaient souvent compatibles. On trouve notamment les Granatwerfer 34 allemand, l'Ordnance ML 3 inch Mortar britannique[réf. nécessaire], le mortier 82-PM-41 soviétique, le mortier M1 de 81 mm américain, le mortier Type 99 81 mm japonais et le mortier M1935 italien.
Des versions pour fortifications avec chargement par l'arrière fut créées, en France, c'est le mortier de 81 mm modèle 1932.
Technique
Amélioration du mortier britannique Stokes, il est conçu et fabriqué par les Établissements Brandt. C'est une arme simple et efficace, chargé par la bouche, la munition étant mise à feu en tombant sur un percuteur fixe. Il nécessite une équipe de 3 hommes. Il est démontable en 3 fardeaux et muni d'un bipied.
L'appareil de pointage du mortier construit aux États-Unis diffère de celui du mortier français qui est semblable à celui du mortier de 60 mm.
Munitions
Les différents obus sont amorcés avec deux types de fusées :
Les fusées instantanées qui provoquent l'explosion dès que le projectile touche le sol. La nappe d'éclats est par conséquent très rasante et fauche une surface très importante. Cet amorçage convient pour attaquer des épaulements peu enterrés et non couverts ou bien contre de l'infanterie à découvert.
Les fusées à retard provoquent l'explosion quand le projectile est déjà enfoncé dans le sol. Ce type d'amorçage convient pour détruire des emplacements enterrés. Mais tout obus qui n'atteint pas l'objectif projette des éclats qui pour la plupart restent au fond de l'excavation. La gerbe dangereuse est donc très limitée.
Obus explosifs légers
Ils possèdent une charge relativement faible en explosif, leur donnant un effet analogue à celui d'un obus de 75 mm (mais avec une pénétration moindre). Ces projectiles sont employés normalement.
Projectiles français :
FA 1924-1927; poids complet: 3,250 kg; portée maximale : 2 000 m.
FA 1932; caractéristiques similaire à l'obus précédent, mais avec 6 ailettes au lieu de 8.
Projectile américain :
HE M43; poids complet: 3,130 kg, portée maximale : 3 200 m.
Obus explosifs à grande capacité
Leur forte charge explosive provoque des effets similaires à celui d'un obus de 155 mm. Mais leur poids important diminue fortement leur portée.
Projectile français:
M1935, poids complet: 6 kg 900; portée maximum : 1 000 m.
Projectiles américain:
HE M45; poids complet: 6,080 kg ; portée maximale : 1 275 m;
HE M45B1; poids complet: 6,820 kg ; portée maximale : 1 275 m ; projectile amorcé avec retard;
FS M57 (fumigène), poids complet: 5,400 kg ;
WP M57 (phosphore), poids complet: 5,150 kg ;
HS M57 (obus à gaz), poids complet: 4,700 kg .
Organigramme
Dans l'armée de terre française des années 1930/1940, on trouve un groupe de 2 mortiers au sein de la section d'engin, dans la compagnie d'armes lourdes de chaque bataillon d'infanterie
La mitrailleuse Saint-Étienne modèle 1907 est la mitrailleuse lourde standard de l'armée française en 1914.
Histoire
Mitrailleuse Saint Étienne Mle 1907 utilisée par des soldats français au début de la première Guerre mondiale.
En 1893, le capitaine baron Adolf Odkolek von Újezd (de), un officier austro-hongrois, invente et construit un modèle de mitrailleuse qui utilise les gaz de propulsion des cartouches pour mouvoir la culasse et lancer le mouvement automatique, système dit « par emprunt des gaz ». Il propose cette invention à la société privée Hotchkiss qui l'adopte et construit le modèle 1897 et 1900.
Le gouvernement français achète une série limitée de modèles 1900 mais préfère faire produire ses mitrailleuses par ses arsenaux, pour éviter d'avoir à payer une redevance à une société privée. À sa demande, l'atelier de construction de Puteaux (APX) produit donc le modèle 1905 qui bénéficie de deux innovations : un système de récupération des gaz vers l'avant et un mécanisme qui permet de régler la cadence de tir de 8 à 650 coups par minute. Toutefois, ce modèle souffre de problèmes de refroidissement et s'avère techniquement très compliqué à produire et à entretenir. C'est pourquoi les modèles déjà commandés sont envoyés aux colonies ou équipent les fortifications.
Le gouvernement commande alors à la Manufacture d'armes de Saint-Étienne (MAS) une version améliorée et simplifiée, le modèle 1907, qui comprend cependant deux fois plus de pièces que le modèle Hotchkiss concurrent (64 pour 32).
En 1916, le modèle 1907 est modifié et devient le modèle 1907 T (T pour "transformé"). Il reçoit notamment un grand régulateur annulaire des gaz, pour modifier la cadence de tir, un système de visée qui compense les effets de la chaleur et un engrenage d'alimentation modifié pour s'adapter aux bandes d'alimentation en tissu de 300 cartouches. Toutes les mitrailleuses sont peu à peu modifiées.
Le modèle 1907 est construit par les manufactures d'armes de Saint-Étienne (30 000) et de de Châtellerault (11 000) avec une cadence de production mensuelle maximum de 1 900 armes. Ses problèmes de refroidissement et d'entretien demeurent sur le terrain et en font une arme peu appréciée. Le métal dans lequel il est produit ne résiste pas à la surchauffe. La complexité de son mécanisme est incompatible avec l'environnement boueux et poussiéreux des tranchées. À partir de juillet 1917, il est retiré des unités de première ligne et remplacé par la mitrailleuse Hotchkiss modèle 1914. La production cesse en novembre 1917.
Les exemplaires restants sont envoyés aux colonies et 4 720 exemplaires sont destinés à équiper l'armée italienne. L'automitrailleuse Autoblinda Ansaldo-Lancia 1ZM en intègre trois qui seront rapidement remplacées par des Fiat-Revelli Mod. 1914 (it). Certains exemplaires remis à l'armée américaine auraient servi lors de l'opération du Mexique en 1917. En 1917 aussi, pour aider à sa reconstitution, l'armée grecque en reçoit environ 2 000 exemplaires dont un certain nombre sont installés ultérieurement sur la ligne Metaxas et qui sont utilisés jusqu'à l'invasion allemande de 1941. En 1940, elle est toujours en service en petit nombre dans l'armée française, auprès des unités de deuxième catégorie comme arme de fortification ou comme arme antiaérienne
Autres caractéristiques
Parmi les autres caractéristiques :
rayures : 4 rayures à gauche
refroidissement : par air
pièce de sécurité : le levier d'armement ou la crémaillère du système d'inversion du mouvement.
conditionnement des munitions : barrettes rigides de 25 coups et, à partir de 1916, bandes flexibles en tissus de 300 cartouches (Mle 1907 T)
poids du tripode :
Mle 1907 : 32,7 kg
Mle 1915 : 26,5 kg
Principes de fonctionnement
Mitrailleuse Saint Étienne Mle 1907 prise par la Wehrmacht en 1940.
Le principe de fonctionnement de la mitrailleuse modèle 1907 est celui de l'emprunt des gaz vers l'avant.
Un orifice (évent) situé à mi-canon capte les gaz de propulsion de la balle qui poussent un piston vers l'avant. Le mouvement se transmet alors à une tige reliée à un système d'axe et de came destiné à transformer le mouvement avant en mouvement arrière afin de déverrouiller la culasse et la faire reculer. Dans la phase de recul de la culasse, l'étui utilisé est éjecté.
Dans la phase de retour provoquée par un ressort de rappel le long de la tige de transmission, la cartouche qui est au-dessus de la plaquette rigide d'alimentation est alors introduite sur une rampe par un système d'engrenage. Elle est introduite dans la chambre, la culasse se verrouille puis le percuteur frappe l'amorce pour faire partir la balle.
L'arme comprend deux détentes, une détente fixe pour le coup par coup et une détente mobile pour le tir en rafale. Le système de réglage de la cadence intervient au niveau de la quantité de gaz admis dans le tube d'emprunt des gaz grâce à des trous de taille variable mis en correspondance et commandés par un anneau autour du canon.
Ce système a pour effet de limiter le recul de la mitrailleuse puisque mouvement vers l'avant et mouvement vers l'arrière se contrarient ce qui donne une stabilité certaine pour le tir.
En revanche, il est assez compliqué, s'adapte mal aux conditions des tranchées et la boue le contrarie facilement.
De plus, il a des difficultés sérieuses de refroidissement. Pour les limiter, le constructeur a prévu une alimentation par plaquettes rigides, qui limitent la consommation de munitions et permet ainsi, dans les phases de rechargement, de laisser se refroidir le dispositif de manière satisfaisante. En 1916, un système d'alimentation par bande en tissus de 300 cartouches est introduit. Ce système n'est employé que pour les armes de fortification ou à usage antiaérien.
Mise en œuvre
L'arme est servie par quatre hommes, un caporal chef de pièce, un tireur, un chargeur et un aide chargeur. Deux pièces constituent une section commandée par un lieutenant, secondé par un sergent adjoint auxquels s'ajoutent un télémétreur et un armurier. En 1914, chaque division d'infanterie est ainsi dotée de 24 mitrailleuses (4 fois 6), indifféremment St Étienne Mle 1907, Hotchkiss Mle 1900 ou 1914 voire des mitrailleuses Puteaux Mle 1905 à raison d'une section par bataillon soit trois sections par régiment d'active (3 bataillons) et deux par régiment de réserve (2 bataillons).
Unité collective
L'unité collective comprend un tripode dénommé « Affut-trépied modèle 1907C » composé d'un trépied stable, d'une partie pivotante, d'une vis pour régler la hausse de la mitrailleuse et d'un petit siège pour le tireur.
En 1915, ce tripode est standardisé pour pouvoir servir indifféremment le modèle 1907 et le modèle 1914 Hotchkiss pour laquelle un adaptateur est toutefois nécessaire au niveau de la vis de hausse. Il peut être employé en position « dressé » avec les deux pieds avant déployés ou « à genou » avec les deux pieds avant repliés. Il reçoit le nom de modèle 1915 « omnibus ». À cette occasion, il est allégé de 6,2 kg.
Parmi les autres accessoires : un cache flamme, un affut antiaérien et un dispositif de visée avant et arrière, un périscope et des pièces détachées dont un canon de rechange et un kit d'entretien. Il y a aussi, dans chaque deuxième section de la compagnie de mitrailleuses, un télémètre à coïncidence de 80 cm Barr & Stroud ou Bauch & Lomb. La mitrailleuse peut être portée sur un bat. L'arme se divise alors en trois fardeaux.
Elle peut être aussi portée sur une voiturette tractée par 2 animaux
Le FN Browning Modèle 10/22 est le principal dérivé du Browning M1910 dont il est la version hypertrophiée. Il fut conçu en 1922 à la demande du Royaume yougoslave et commercialisé jusqu'en 1978. Il connut le feu durant la Seconde Guerre mondiale.
Mécanisme
Le Browning 1910/22 fonctionne grâce à une platine simple action, un percuteur lancé et à une culasse non calée. Il possède une sûreté manuelle située derrière la plaquette de crosse gauche à laquelle est associé une pédale qu'il faut enfoncer avec la paume pour tirer. Le ressort récupérateur est autour du canon. La culasse est celle du M1910 prolongé par un bouchon creux. Les organes de visées sont fixes formé d'un guidon demi-lune et d'un cran de mire en forme de U. Ce pistolet possédait également un crochet de chargeur sis sous la poignée.
Avantages et inconvénient en usage policier
Entre 1945 et 1970, le M10/22 fut en service dans la Gendarmerie nationale et la Police française (Polices urbaines, Renseignements Généraux, Police Judiciaire) ainsi que les Douanes (au côté des MAB D et Unique). En 1983, Michel Malherbe (policier, tireur sportif et journaliste spécialisé) dans "Les Armes de la Police Nationale" juge le FN 10/22 comme un pistolet relativement précis, d'une masse assez faible. Mais il souffre de son mécanisme aujourd'hui dépassé et de l'absence de chien externe. [contexte nécessaire] De plus la 7,65 mm est une munition trop faible. Enfin, le percuteur est fragile et il existe des jeux importants entre la culasse et la glissière.
Appellations belges et françaises
En Belgique, ce pistolet est dénomme Browning Modèle 1922. En France, ses utilisateurs l'appelaient FN Herstal, Herstal Modèle 10/22 ou FN 10/22.
Quelques utilisateurs du Browning 1922
Le Browning 10/22 équipa de nombreux militaires et policiers en Europe et en Afrique (anciennes colonies belges)
Reich allemand
Allemagne de l'Ouest
Belgique
Burundi
République démocratique du Congo
Danemark
Finlande
France
Grèce
Pays-Bas
Roumanie
Rwanda
Turquie
Yougoslavie
L'Iliouchine Il-20 est un avion de reconnaissance et de renseignement d'origine électromagnétique quadrimoteur utilisé par l'aviation soviétique puis russe. C'est la version militaire de l'Iliouchine Il-18.
Caractéristiques
Il était utilisé pour les observations avec un radar à visée latérale ou radar à synthèse d'ouverture, l'écoute d'origine électromagnétique et la prise de photos aériennes le long des frontières de l'Union Soviétique pendant la guerre froide. L'avion a des instruments de bord qui reconnaissent un large spectre de rayonnement électromagnétique.
Historique
Le premier vol du premier prototype basé sur la carlingue d’un Il-18D eut lieu le 5 décembre 1968. Dix-huit exemplaires de série sont construits à l'usine Znamya Truda (près de Moscou). Les estimations les plus fiables tablent sur une douzaine d’appareils toujours en service en 2018 au sein des VKS où ils appartiennent aux ORAO (escadrons indépendants de reconnaissance) basés à Koubinka près de Moscou.
Lors de l’intervention militaire de la Russie en Syrie, le Il-20M codé RF-93610, portant le numéro d’usine 173011504 et le numéro de série 115-04 qui fut produit en 1973, avec un équipage de 15 personnes est abattu le soir du 18 septembre 2018 à 35 km au large de la Syrie par un missile sol-air S-200. Cette erreur de tir de la défense aérienne syrienne qui est sous un « commandement conjoint » russo-syrien a lieu à la suite d'un raid de la Force aérienne et spatiale israélienne contre des cibles à Lattaquié.
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L'Australie tourne le dos aux sous-marins français : "On vient de se prendre une grande baffe", analyse le journaliste Jean-Dominique Merchet
Pour Jean-Dominique Merchet, spécialiste des questions militaires, le choix des Australiens illustre la mise en place d'une nouvelle alliance de sécurité mondiale dont la France ne fait plus partie.
Jean-Dominique Merchet, journaliste à l’Opinion, spécialiste des questions militaires et auteur du blog "Secret Défense" a affirmé, jeudi 16 septembre, sur franceinfo que la France venait "de se prendre une grande baffe" alors que l'Australie a rompu son contrat qui prévoyait l'achat de 12 sous-marins français pour un montant de 56 milliards d'euros. L'Australie préfère finalement les sous-marins américains. Un choix qui s'inscrit dans une nouvelle alliance de sécurité entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie dans la zone indo-pacifique face à la Chine. "La France veut sans doute désormais jouer dans une cour qui n'est plus la sienne", a-t-il estimé.
Franceinfo : Même signé un contrat reste incertain ?
Jean-Dominique Merchet : Oui, manifestement. Mais plus globalement, ça veut dire, et c'est triste à dire, que la France veut sans doute désormais jouer dans une cour qui n'est plus la sienne, que ce soit en termes diplomatiques et militaires. On vient de se prendre une grande grande baffe. Le constat est qu'on ne pèse pas sur les dossiers de l'Indo-Pacifique où on veut jouer un rôle démesuré par rapport à nos capacités.
Pourtant, nous avons des intérêts stratégiques dans cette région ?
Tout le monde a des intérêts stratégiques dans cette région. On nous raconte des choses parce qu'effectivement, nous avons la Nouvelle-Calédonie, Tahiti, mais ce n'est pas sérieux. Pour les Australiens, la garantie de sécurité comme pour les Japonais comme pour d'autres, elle est américaine, américaine et américaine. Parce que nous sommes une puissance nucléaire où nous avons un siège permanent au Conseil de sécurité, on croit qu'on est encore capable de jouer dans cette cour et nous ne le sommes plus.
Que pensez-vous de la nature du contrat américain ?
C'est vraiment une première. Jusqu'à présent, seuls les Russes avaient loué aux Indiens, pour une dizaine d'années, un sous-marin nucléaire d'attaque. Ce n'est pas un sous-marin qui a des armes nucléaires, mais c'est un sous-marin qui est propulsé par une centrale nucléaire à bord. Les Indiens l'ont rendu au mois de juin parce que c'était un vieux sous-marin à bord duquel ils ont eu des problèmes.
"Là, pour la première fois dans l'histoire, un pays qui est une démocratie, dont on attendrait qu'il soit porteur, non pas de désordre international ou de course aux armements, vend un matériel extrêmement sophistiqué à un de ses alliés."
Jean-Dominique Merchet, journaliste à franceinfo
Ils garderont un contrôle très étroit, car l'Australie n'a strictement aucune compétence en matière de nucléaire. Il n'y a même pas une centrale nucléaire civile en Australie. Mais quand même, ils ouvrent une porte, c'est un peu la boîte de Pandore parce que demain qui empêchera les Chinois de vendre des sous-marins nucléaires d'attaque au Pakistan ou les Russes de vendre des sous-marins nucléaires d'attaque à l'Algérie, par exemple ? Qui pourra dire : "Ce n'est pas bien. On ne fait pas des choses comme ça" ?
Ce n'est pas la première fois que la France se fait "chiper" un contrat au dernier moment ?
Au mois de juin, le Rafale français faisait partie des avions favoris pour ce contrat parmi d'autres. Joe Biden passe à Genève. Le lendemain de la visite de Joe Biden à Genève, le gouvernement suisse annonce qu'il achète des F-35 américains. On voit que les marges de manœuvre françaises sont extrêmement réduites dès lors que Washington, quel que soit le président, a décidé d'imposer sa loi.
Hongyan est la marque commerciale de la société constituée entre les groupes italien FIAT IVECO et chinois SAIC Motor Corporation pour la fabrication en Chine de la gamme lourde des camions Iveco.
Créée le 18 septembre 2006, cette coentreprise scelle la coopération entre les deux groupes et permet à Iveco de renforcer encore sa présence en Asie après le récent développement de sa filiale chinoise NAVECO, spécialisée dans la gamme légère et moyen tonnage.
La création de cette société a été rendue possible grâce à la possibilité offerte aux sociétés étrangères d'acquérir des sociétés chinoises en dépassant l'ancienne barre des 50 %. Ainsi, Iveco filiale du groupe Fiat S.p.A. et Saic Motor Corporation, un des plus grands groupes automobiles chinois ont pu créer la société SAIC-IVECO Commercial Vehicle Investment Company qui a racheté le constructeur de poids lourds chinois Chongqing Aongyan Automotive. La nouvelle marque se nommera Hongyan.
La nouvelle usine aux standards Iveco construite pour les nouvelles productions a vu sortir le nouveau camion lourd, le Genlyon le 20 mars 2009. Les activités industrielles de la marque sont l'assemblage de véhicules lourds Iveco et de la gamme Chongqing avec l'apport des technologies Iveco. La capacité de production dépasse 50 000 véhicules par an.
Un autre accord a été passé entre les deux groupes, celui-ci concerne la fabrication de moteurs de dernière génération pour poids lourds moyens et lourds le 24 juillet 2006, entre IVECO, Fiat Powertrain Technologies et SAIC Motor Corporation. L'accord prévoit un plan industriel pour la fabrication des trois familles de moteurs Iveco : F5, NEF (4 et 6 cylindres) et Cursor 9.
SAIC-IVECO est une composante de Fiat Chine.