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21 juin : Célébrations

Publié à 14:37 par dessinsagogo55 Tags : femme musique homme saint center france bonne sur prix demain merci centerblog
21 juin : Célébrations



Célébrations


World Humanist Day (en) (Journée mondiale de l'Humanisme), fête humaniste établie principalement dans les pays de langue anglo-saxonne par l'Union internationale humaniste et éthique.

Fête de la musique depuis 1982 en France, dans plus de 110 pays aujourd'hui.

Go Skateboarding Day (en) (Faites du skateboard).

Dans les bases situées en Antarctique, c'est le jour de la midwinter, une fête collaborative.

Canada : Journée nationale des aborigènes (en), pour reconnaître le rôle et les cultures des peuples autochtones, Amérindiens, Inuits et Métis.

Égypte, Liban, Ouganda, Syrie : Fête des pères.

États-Unis : New Hampshire : Fête de l'État.

Groenland : Fête nationale, marque le solstice d'été.

Québec : journée internationale de la lenteur.

Togo : Fête des martyrs.

Christianisme : Dans le lectionnaire de Jérusalem, mémoire de Mamas, martyr, (station dans le village de Sebento): lectures de I Cor. 9, 7-14 et Jn 15, 1(-10); mots communs: vigne, fruit.

Néopaganisme Wicca : Litha, fête du solstice d'été, lorsque il tombe à cette date.
 
 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/21_juin

 
     
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Régime de Vichy

Publié à 12:24 par dessinsagogo55 Tags : center histoire france centerblog sur merci
Régime de Vichy

 

Drapeau officiel

 

 

Le nom de régime de Vichy désigne le régime politique d'essence dictatoriale, xénophobe, antisémite et traditionaliste dirigé par le maréchal Philippe Pétain, qui assure le gouvernement de la France au cours de la Seconde Guerre mondiale, du 10 juillet 1940 au 20 août 1944 durant l’occupation du pays par le Troisième Reich. Le régime est ainsi dénommé car le gouvernement siégeait à Vichy, située en zone libre.

 

Après le vote des pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain, le 10 juillet 1940, par l’Assemblée nationale (réunion de la Chambre des députés et du Sénat), la mention « République française » disparaît des actes officiels ; le régime est dès lors désigné sous le nom d’« État français ». Du fait de son aspect particulier dans l’histoire de France, de son absence de légitimité et du caractère générique de son nom officiel, le régime est le plus souvent désigné sous les appellations « régime de Vichy », « gouvernement de Vichy », « France de Vichy » ou simplement par métonymie « Vichy ».

 

Les Allemands, qui occupent d’abord le Nord et l’Ouest du territoire national et, à partir du 11 novembre 1942, avec les Italiens, la métropole tout entière, laissent l’administration française sous l’autorité d’un gouvernement français installé à Vichy, dans le sud-est de l'Allier, et dirigé par Pétain. Nommé le 17 juin 1940, en pleine débâcle, président du Conseil par le président Albert Lebrun, Pétain se substitue en juillet 1940 au président de la République, qui, bien que n'ayant pas démissionné de son mandat, se retire de la fonction, Pétain se nommant lui-même « chef de l’État français », puis met en œuvre une politique de collaboration avec les nazis et instaure des lois antisémites.

 

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, cette collaboration prend plusieurs formes : coopération économique, arrestations de résistants, de francs-maçons, d'ecclésiastiques catholiques, et d'opposants politiques (notamment communistes), rafles de Juifs français et étrangers, réfugiés en France avec la montée du nazisme dans les années 1930, sur le territoire métropolitain, remis aux Allemands et déportés. Sur le plan militaire, le régime n’est pas un allié officiel du Troisième Reich mais le sixième gouvernement Laval reconnaît la Légion des volontaires français (LVF) comme une association d’utilité publique et contribue aussi à l’effort de guerre allemand au moyen de la collaboration de son industrie militaire. Il fournit en outre à l’occupant une force armée supplétive de répression en métropole, avec la Milice française, responsable d'exactions meurtrières sur tout le territoire. Au regard du peu de troupes d'occupation allemandes réparties sur un territoire aussi grand que la France, l'ordre nazi n'aurait pu s'exercer sans la totale implication de toute la machine étatique, policière et administrative française alors sous les ordres du régime de Vichy, ce qui reste un exemple unique dans les pays d'Europe occupés.

 

Considérant que la République française n’a jamais cessé d’exister, le général de Gaulle déclare le régime de Vichy « illégitime, nul et non avenu » à la Libération à l'été 1944. La responsabilité de l'État français dans la persécution et la déportation des Juifs durant l'occupation n'est reconnue qu'en 1995 par Jacques Chirac.

 

 

Emblème officieux

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gime_de_Vichy

 
     
     
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France libre

Publié à 11:32 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog sur merci france
France libre

Drapeau officiel

 

La France libre est le régime de résistance extérieure fondé à Londres par le général de Gaulle à la suite de son  appel du 18 juin 1940. La veille, le lundi 17 juin, face à la progression allemande, Philippe Pétain, chef du gouvernement de la IIIe République avait appelé l’armée française à cesser les combats pendant les négociations de l'armistice avec les Allemands, qui les signèrent cinq jours plus tard, le samedi 22 juin.

 

Quelques semaines plus tard, le lundi 10 juillet, l'Assemblée nationale, réunie à Vichy, vota une loi constitutionnelle en vue de rédiger une nouvelle constitution et délégua les pleins pouvoirs constituants à Pétain. Le lendemain, Pétain se déclare, par le premier des actes constitutionnels de Vichy, « chef de l'État français » (régime de Vichy).

 

Ce même mardi, le général de Gaulle, pour qui le régime de Vichy est « illégitime, nul et non avenu », forma le gouvernement de défense de l'Empire (Conseil de défense de l'Empire) de la France libre. Les forces armées ralliées à la France libre sont appelées Forces françaises libres (FFL).

 

Le 13 juillet 1942, la « France libre » est renommée « France combattante » par le Comité national français pour marquer l'adhésion de la France libre et « des groupements qui à l'intérieur du pays participaient activement à la résistance »

 

Le 3 juin 1943, la France libre (France combattante) devint l'une des composantes du Comité français de Libération nationale (CFLN). La capitale de la France libre est alors transférée de Brazzaville à Alger. La séance inaugurale de cette Assemblée se tient au palais Carnot d’Alger le 3 novembre 1943. La même année, le 1er août 1943, les Forces françaises libres (FFL) devinrent l'Armée française de la Libération.

image

Emblème officiel

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/France_libre

 
     
     
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Seconde Guerre mondiale : Origines du conflit en Europe

Publié à 10:54 par dessinsagogo55 Tags : image gif france center chez centerblog sur merci place saint pouvoir
Seconde Guerre mondiale : Origines du conflit en Europe

 

Les traités de Versailles, Saint-Germain-en-Laye, Trianon et Neuilly avaient suscité rancœurs, frustrations et désirs de reconquête chez les peuples allemand, autrichien-hongrois et bulgare. L'humiliation de la défaite de 1918 et la signature du traité de Versailles sont vécues comme un diktat en Allemagne. C'est l'idée que la classe politique allemande est à l'origine de cette défaite qui entraîne un sentiment de rancœur au sein de l'armée qui rejoindra les nazis dans leur ascension au pouvoir.

 

La crise de 1929 conduit les différents États à adopter des mesures protectionnistes et à se placer en rivaux. Alors que l’agressivité des démocraties se situe sur le plan économique, les dictatures fascistes vont adopter une stricte autarcie et, naturellement, penser leur défense et leur expansion en termes militaires. Mais partout, des politiques d’armement sont mises en place efficacement pour sortir du marasme économique

 

Ceci pourrait expliquer une guerre dans un contexte où la politique de l’Allemagne aurait été inspirée par les classes dominantes traditionnelles. La guerre en Europe est toutefois directement issue des ambitions expansionnistes du parti nazi — au pouvoir en Allemagne — exprimées dès 1924 par Adolf Hitler dans Mein Kampf. Sur ces ambitions visant à conquérir un espace vital pour le peuple germanique se sont greffées les velléités expansionnistes du régime fasciste italien qui tenta tant bien que mal de se constituer un empire colonial en Éthiopie et en Europe du Sud.

 

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_Guerre_mondiale#Origines_du_conflit_en_Europe

 
     
     
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Résultats des élections régionales 2021

Publié à 02:50 par dessinsagogo55 Tags : centre france merci sur centerblog center article carte 2010
Résultats des élections régionales 2021

 

Résultats des élections régionales 2021 : Les Républicains devant, le Parti socialiste résiste et le Rassemblement national recule

 

La majorité présidentielle est également en difficulté au niveau national, avec 10,6% des suffrages, selon notre estimation Ipsos/Sopra Steria.

franceinfo
France Télévisions
 
Publié  21:57Mis à jour  22:44
 
 
Des affiches électorales à Perpignan (Pyrénées-Orientales), le 7 juin 2021. (JC MILHET / HANS LUCAS / AFP) Des affiches électorales à Perpignan (Pyrénées-Orientales), le 7 juin 2021. (JC MILHET / HANS LUCAS / AFP)

 

Qui sont les partis gagnants et les partis perdants des régionales ? Au niveau national, Les Républicains arrivent largement en tête (28,4%), le Parti socialiste résiste dans ses bastions (15,8%) et le Rassemblement national est en recul (19,3%), lors du premier tour des élections régionales, dimanche 20 juin, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions. Le tout lors d'un scrutin à l'abstention particulièrement forte.

 

 

A gauche, les écologistes réalisent un assez bon score avec 13,2% des suffrages au niveau national. La France insoumise est moins bien classée, avec 5,2% des votes au niveau national. De son côté, la majorité présidentielle est en difficulté avec seulement 10,6% des suffrages.

 

La droite domine les régionales

 

Au niveau national, les listes de droite recueillent 28,4%, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions. Un bon score pour Les Républicains qui arrivent en tête dans toutes les régions qu'ils président, à l'exception de la Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Cette année, tous les yeux étaient tournés vers cette région où la droite a traversé un véritable psychodrame. En résumé, le président LR sortant, Renaud Muselier, avait conclu une alliance avec la majorité présidentielle qui n'avait pas plu (du tout) à son parti... avant de se rétracter, tout en gardant des candidats issus de la majorité présidentielle. Résultat dans les urnes : la liste Les Républicains se classe deuxième avec un score de 33%, juste derrière le Rassemblement national (35,5%), qui espère bien remporter la région.

Pour rappel, en 2015, les listes des Républicains et du centre avaient recueilli 27,25% des suffrages au premier tour des élections régionales. Lors de ce premier tour, la droite avait réussi à se hisser en tête dans quatre régions : la Normandie (27,9%), l'Ile-de-France (30,5%), les Pays de la Loire (33,5%) et l'Auvergne-Rhône-Alpes (31,7%). Au second tour, Les Républicains avaient conquis la moitié des régions de l'Hexagone.

 
  La gauche résiste dans ses bastions

 

La gauche est en tête dans les régions qu'elle préside. Au niveau national, le Parti socialiste obtient 15,8% des suffrages, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions. Les écologistes recueillent 13,2% des votes, devant La France insoumise (5,2%) et Lutte Ouvrière (2,3%). Ces scores permettent au PS d'être en tête dans cinq régions au soir du premier tour : la Bretagne, le Centre-Val de Loire, la Nouvelle-Aquitaine, la Bourgogne-Franche-Comté et l'Occitanie.

Pour rappel, en 2015, le Parti socialiste et ses alliés avaient recueilli 23,43% des suffrages au premier tour des élections régionales, en chute libre par rapport au scrutin de 2010. La gauche avait tout de même réussi à se hisser en tête dans deux régions : la Nouvelle-Aquitaine et la Bretagne. Au second tour, le Parti socialiste et ses alliés avaient réussi à conserver cinq régions.

 

Le Rassemblement national en recul

 

L'extrême droite voit son score baisser en France. Au niveau national, le Rassemblement national a recueilli 19,3% des suffrages lors du premier tour des élections régionales, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions. Le parti arrive en tête des votes dans une seule région, Paca, avec Thierry Mariani (34,8%).

C'est un revers pour le parti de Marine Le Pen qui était arrivé en tête dans six régions en 2015, au soir du premier tour (Hauts-de-France, Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire, Occitanie et Paca). Au total, le parti d'extrême droite avait réuni un peu plus de six millions de voix au premier tour, soit 27,73% des suffrages (contre 11,42% des suffrages en 2010). Le Rassemblement national avait échoué à ravir une seule région au second tour.

 

La République en marche en difficulté

 

Premier test régional raté pour la majorité présidentielle. Les listes de La République en marche ont recueilli seulement 10,6% lors du premier tour, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions. La majorité présidentielle est dans une situation délicate, voire se retrouve complètement hors-jeu dans la plupart des régions.

Afin de combler sa faible implantation locale, le parti de la majorité avait pourtant décidé d'impliquer fortement l'exécutif dans ce scrutin. Treize ministres ou secrétaires d'Etat font partie des listes présentées par LREM aux régionales. Certains sont têtes de liste, comme Laurent Pietraszewski, secrétaire d'Etat chargé des Retraites, dans les Hauts-de-France, ou Marc Fesneau, ministre chargé des Relations avec le Parlement, dans le Centre-Val de Loire. Deux candidatures qui n'ont pas réussi à convaincre une majorité d'électeurs.

 

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://www.francetvinfo.fr/elections/regionales/resultats-des-elections-regionales-les-republicains-devant-le-parti-socialiste-resiste-et-le-rassemblement-national-recule-selon-notre-estimation-ipsos-sopra-steria_4666129.html

     
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21 juin : Événements

Publié à 01:18 par dessinsagogo55 Tags : center création centerblog sur merci afrique france mort
21 juin : Événements

 

 

Événements

-217 : le consul romain Flaminius est sévèrement battu par Hannibal Barca, à la bataille du lac Trasimène.
1307 : début du règne de Qaïchan, sous le nom de Külüg Khan.
1481 : bulle pontificale Æterni regis, édictée par le pape Sixtus IV.

1529 : victoire de Charles Quint sur François Ier, à la bataille de Landriano.
1582 : incident du Honnō-ji.
1615 : traité d'Asti, paix entre l’Espagne et le duché de Savoie, au sujet de la succession du marquisat de Montferrat.
1621 : l'exécution de chefs protestants tchèques marque la fin de la période bohémienne de la guerre de Trente Ans.
1734 : Marie-Josèphe-Angélique est exécutée à Montréal, accusée d'avoir provoqué l'incendie de la ville.
1749 : Edward Cornwallis fonde Halifax.
1788 : le New Hampshire ratifie la Constitution des États-Unis.

1791 : arrestation de Louis XVI à Varennes

1798 : victoire des troupes britanniques contre la rébellion irlandaise, à la bataille de Vinegar Hill.
1813 : bataille de Vitoria.
1890 : création Mort et Transfiguration op. 24, poème symphonique, et Burlesque en ré mineur, de Richard Strauss, à Eisenach.
1898 : prise de Guam (en), par les forces américaines, pendant la guerre hispano-américaine.
1900 : l'impératrice chinoise, Cixi, déclare la guerre aux huit nations, lors de la révolte des Boxers.
1919 : sabordage de la flotte allemande à Scapa Flow.
1940 : Les négociations franco-allemandes d'armistice commencent dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne.

 


1940 : Installation à Paris de la Wehrmachtverkehrsdirektion (WVD, direction des transports de l'armée allemande, la Wehrmacht), chargée de contrôler l'exploitation des chemins de fer.


1942 : reprise de Tobrouk par la Deutsches Afrikakorps.
1943 : arrestation de Jean Moulin.
1955 : Dick Bruna crée le personnage de fiction Miffy.
1963 : élection du pape Paul VI, de son vrai nom Giovanni Battista Montini.
1964 : meurtres du Freedom Summer, visant trois membres du mouvement des droits civiques.
1981 : victoire du Parti socialiste, aux élections législatives françaises.
1989 : la Cour Suprême des États-Unis rend l'arrêt Texas v. Johnson, autorisant l'outrage au drapeau, en vertu du premier amendement de la Constitution.
1998 : le gouvernement israélien entérine le plan du Grand Jérusalem de Benyamin Netanyahou.
2004 : SpaceShipOne devient le premier avion à effectuer un vol privé dans l'espace.
2006 : l'Union astronomique internationale nomme officiellement Nix et Hydra, les deux nouveaux satellites découverts de Pluton.
2009 : le Groenland accède à une autonomie renforcée.

 

2017 : en France, à la suite d'élections législatives qui ont donné une majorité absolue à La République en marche, Édouard Philippe constitue le deuxième gouvernement de la présidence d'Emmanuel Macron.


2020 : en Serbie, les élections législatives ont lieu afin de renouveler les 250 sièges de l'Assemblée du pays. Initialement prévues pour le 26 avril 2020, les élections sont reportées en raison de la crise sanitaire qui touche le territoire. Elles sont remportées par la coalition menée par le Parti progressiste serbe, de la présidente du gouvernement Ana Brnabić. Les élections provinciales en Voïvodine et les élections municipales ont lieu simultanément
2020 : une éclipse solaire annulaire est visible à partir de l'Afrique de l'Est, prend la direction de l'Asie et se termine dans l'Océan Pacifique

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/21_juin

 
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Juin_1940#Offensive_10_mai_au_24_juin_1940

 
     
Notes et références                                                    
    Seconde guerre mondiale (Sommaire)
   
     
     
   
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Bataille de Menton

Bataille de Menton

l'avant-poste de Pont-Saint-Louis

 

La bataille de Menton est un épisode de la bataille des Alpes de juin 1940. Elle oppose le 15e corps d'armée italien aux troupes françaises du sous-secteur des Corniches (une portion de la ligne Maginot) à l'extrémité sud de la frontière entre la France et l'Italie. La mission des Italiens, appelée Operazione R (R pour Riviera) est de percer les fortifications françaises puis de prendre Nice.

Les Italiens tentent des coups de main le long de la frontière dès le 14 juin, mais sont repoussés, notamment par l'action de l'artillerie française. À partir du 20, l'avant-poste de Pont-Saint-Louis, qui défend la route littorale, repousse une succession d'attaques. Le 22 juin, les dernières positions avancées françaises (points d'appui et SES), trop vulnérables, sont évacuées. Du 22 au 24, cinq avant-postes fortifiés français sont encerclés, mais tiennent grâce au soutien d'artillerie venant des ouvrages et batteries derrière eux. Malgré cette résistance, l'infanterie italienne s'infiltre et entre dans Menton

L'armistice du 24 juin 1940 entre le royaume d'Italie et la République française entre en application le 25 juin à h 35. Le 27 juin, l'avant-poste de Pont-Saint-Louis est évacué par sa garnison. Menton et toute la zone frontalière font désormais parties de la zone d'occupation italienne.

 

Contexte

 

À partir du 3 septembre 1939 et l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, la France déclare la guerre au Troisième Reich. Ainsi, commence la mobilisation et la drôle de guerre. Bien que l'Italie soit alors encore officiellement neutre, les troupes françaises sont également mobilisées le long de la frontière italienne. Dès le 2 septembre, le 76e BAF (bataillon alpin de forteresse) a été mobilisé et avec lui sont créés les 86e et 96e BAF. C'est ce dernier qui est chargé de la défense du petit édifice gardant le passage de Pont-Saint-Louis. Sa défense est assurée par un adjudant-chef, un sergent et sept chasseurs alpins dont un caporal. Les soldats continuent de vivre à proximité de l'édifice défensif dans un calme relatif, Menton a été évacuée préventivement les nuits du 5 au 6 et du 7 au 8 juin 1940.

Alors que les troupes allemandes qui ont enfoncé les lignes françaises dès le mois précédent commencent à déferler vers le sud, le 10 juin 1940 à h, les Italiens déclarent la guerre aux Français par l'intermédiaire du ministre italien des Affaires étrangères à l'ambassadeur de France à Rome, marquant le début de la bataille des Alpes. Mais c'est à 18 h 30 que l'armée des Alpes est en alerte générale, notamment l'édifice de Pont-Saint-Louis, qui verrouille la barrière barrant la route à 23 h : un détachement du génie vient faire exploser le dispositif de mines préventives (DMP), pour rendre la route littorale impraticable aux véhicules.

 

Un terrain favorable à la défense

 

Les combats se déroulent sur un territoire montagneux. L'extrémité méridionale des Alpes (les Préalpes de Nice) monte à des altitudes plus modestes qu'au nord (le Gramondo, à seulement 6,3 km de la mer, culmine tout de même à 1 378 m), d'où l'absence d'enneigement, ce qui permet aux Italiens d'attaquer plus tôt que dans le Dauphiné ou la Savoie, dès le 14 juin. La frontière a été placée sur un alignement de crêtes, le relief ne laissant passer que de rares routes carrossables, complétées par quelques sentiers abrupts : il y a la route côtière RN7 reliant Menton à Vintimille, mais rien d'autre jusqu'aux vallées de la Bévéra (route du col de Vescavo, actuelle D93) et de la Roya (route de Breil-sur-Roya à Vintimille, actuelle D6204).

Les Français ont fortifié la zone dès le temps de paix, puis l'ont renforcé pendant la drôle de guerre, en en faisant un des plus solides secteurs de la ligne Maginot : le sous-secteur des Corniches du secteur fortifié des Alpes-Maritimes. Une ligne de points d'appui a été aménagée juste derrière la frontière, tenus par des sections d'éclaireurs-skieurs (SES) ; un peu plus en retrait, il y a une ligne d'avant-postes bétonnés (par exemple l'avant-poste du Collet-du-Pilon) ; derrière se trouve la « ligne principale de résistance » composée de puissants ouvrages enterrés (les plus gros étant ceux du Cap-Martin, de Roquebrune, du Mont-Agel, de Sainte-Agnès et de Castillon) ; le tout est soutenu par de nombreuses batteries d'artillerie. Les SES sont celles des 20e25e et 49e BCA ; l'infanterie est celle de la 58e demi-brigade alpine de forteresse (DBAF) composée des 76e (quartier Castillon), 86e (quartier Saint-Agnès) et 96e (quartier Menton) bataillons alpins de forteresse (BAF) ; l'artillerie celle du 157e régiment d'artillerie de position (RAP : quatre groupes, soit dix batteries, alignant 55 canons), un groupement du 149e RALH (deux groupes) et une section du 372e RALVF (un canon de 340 mm)

Côté italien, l'attaque du sous-secteur est confiée au 15e corps d'armée (15° Corpo d'Armata) du général Gambarra, composé de quatre divisions d'infanterie dont deux en première ligne : la Cosseria (5a Divisione fanteria(it) face à Menton et la Modena (37e division de montagne) (it) face à Saorge. Plus au nord, le 3e corps d'armée italien (it) du général Arisio (it) ne peut engager que des détachements de la Ravenna (3e division de montagne) (it) face à Saint-Dalmas-de-Tende

 

Le combat de Pont-Saint-Louis

 

 
L'avant-poste aujourd'hui.
 

L'avant-poste de Pont-Saint-Louis est une petite fortification se trouvant à Menton (Alpes-Maritimes), à la frontière franco-italienne. Partie de la ligne Maginot sud-est ou alpine, c'est une casemate construite au début des années 1930 servant à bloquer la route littorale en cas de guerre.

 

Prélude de la bataille

 

45 minutes après le verrouillage du barrage, une explosion importante se fait entendre. Les chasseurs alpins s'enferment dans leur abri. Sur l'observatoire du mont Gros, les militaires ne distinguent plus rien en raison de la fumée causée par l'explosion du DMP. Dans le dispositif de Pont-Saint-Louis, les soldats souffrent de l'explosion qui a ébranlé le bunker et dont les gaz sont toxiques. Il faudra une demi-heure de ventilation pour expulser les odeurs pestilentielles qui avaient envahi la galerie et le blockhaus. La route est ainsi trouée d'un profond cratère.

Après son travail, le détachement du génie se replie et laisse les 9 hommes du bunker seuls. Les chasseurs alpins dont le téléphone ne fonctionne plus (la déflagration a sectionné le câble de la ligne téléphonique) envoient un message rassurant par la radio au dispositif militaire du cap Martin. Le 12 juin, des vivres sont apportées à la petite garnison. Les jours suivants, le secteur de Menton n'est toujours pas attaqué bien que des combats aient déjà lieu entre l'armée des Alpes et les Italiens.

Avec l'annonce de Pétain le 17 juin, les soldats pensent qu'ils n'auront pas à combattre et déjà le chef des chasseurs alpins de Pont Saint-Louis laisse passer des officiers italiens. Le général Montagne le relève de son commandement et après avoir pensé envoyer le sous-lieutenant Roman commander la garnison, il envoie finalement le sous-lieutenant Charles Gros. Ce nouveau chef issu de l' école de Saint-Cyr veut se battre. Partant de Cap-Martin, il arrive en toute discrétion à l'avant-poste. L'officier est d'abord frappé par le manque de possibilité d'observation et demande aux soldats de mettre en place le canon antichar. Peu après, il reçoit du crésyl pour restaurer une hygiène défaillante et notamment supprimer l'odeur nauséabonde régnant dans la galerie. Le sergent Bourgoin et le chasseur alpin Guzzi remplacent ensuite deux chasseurs alpins. Le sergent Bourgoin est un homme à fort caractère et toujours prêt à se battre (volontaire au début de la guerre, il s'engagera dans les Forces françaises libres ensuite). Il rationne les vivres et demande que le contenu de la boîte métallique servant pour les besoins naturels soit vidé par le créneau du FM, jugeant trop dangereux d'aller la vider dans la tranchée extérieure du fait des bombardements.

 

Déroulement du combat

 

Le 18 juin, il n'a aucune possibilité de communiquer avec l'extérieur et le lendemain, du fait qu'aucun Italien n'approche du poste frontière, des hommes du génie réparent les transmissions.

Au soir du 19, le soldat Boé est remplacé par Cordier. Le 20 juin à h 3, sept soldats italiens déboulent du virage situé avant le pont, s'avancent vers le poste frontière et atteignent le poste de gendarmerie situé juste en amont et de l'autre côté de la route par rapport au poste défensif. Finalement, l'alpin Guzzi chasse les soldats ennemis en tirant quelques coups. Peu après, quinze soldats italiens se postent dans le bâtiment des carabiniers avant que 200 soldats ennemis ne débouchent du virage. Les soldats italiens se séparent en deux pour passer des deux côtés du pont. Les chasseurs alpins tirent à la mitrailleuse et ferment la porte blindée. Il est demandé aux batteries du cap Martin de tirer sur les ennemis. Les artilleurs mettent en marche une batterie de 75 mm et pratiquent quelques tirs d'arrêt. Néanmoins, les Italiens s'avancent jusqu'à la barrière antichar. Le FM de Petrillo ne pouvant tirer car il s'est enrayé, ordre est donné au petit canon servi par Bourgoin de tirer sur la barrière. Le FM est réparé et recommence à tirer. De leur côté, les Italiens progressent jusqu'au môle d'ouverture de la barrière et certains avancent jusqu'à la tranchée située juste devant le bunker. Les chasseurs alpins ripostent en envoyant huit grenades et les Italiens battent en retraite. Devant cette résistance inattendue, les Italiens attaquent Les Granges-Saint-Paul située au nord de la position et la voie ferrée Nice-Vintimille au sud. L'artillerie française de Fontbonne entre alors en action avant que celle du cap Martin ne se mette elle aussi à tirer. Pendant une demi-heure, les Français vont tirer. Les Italiens tentent de détruire avec leurs canons les pièces françaises sans trop de réussite pendant que le colonel Chabrol commandant l'artillerie ordonne à ses hommes de nettoyer les abords du fort de Pont Saint-Louis. Les Italiens finissent par battre en retraite une nouvelle fois. À la fin de l'engagement, le sous-lieutenant Charles Gros demande à cap Martin des munitions. Peu après cependant, un soldat italien s'approche jusqu'à la barrière antichar, s'apprête à tirer lorsque le sergent Bourgoin actionne son canon et tue le soldat, laissant une trace encore aujourd'hui visible sur la barrière. Devant ces tirs, les canons du cap Martin renouvellent leurs tirs jusqu'à la fin de la journée, lorsqu'une patrouille française vient aux nouvelles de la garnison. Le lendemain 21 juin à 6 heures du matin, les chasseurs alpins doivent de nouveau faire face aux Italiens et tirent au FM pour les éloigner. Devant de multiples incursions, le sous-lieutenant Charles Gros demande un soutien d'artillerie. L'avant-poste continue sa résistance, l'observatoire de Roquebrune signalant que des Italiens sont situés sur la falaise juste au-dessus de Pont Saint-Louis. Les batteries de cap Martin reprennent leurs tirs. Les chasseurs alpins arrivent vers midi à entendre des Italiens ; ainsi, le caporal Robert qui sert un FM abat un Italien qui s'était posté juste devant son arme. Venant du carrefour de Garavan, un officier et une dizaine de soldats s'avancent avant d'être repoussés par les Français, l'officier est blessé.

Entre midi et treize heures, deux alpins viennent se ravitailler en huile d'olive dans une auberge abandonnée car le canon antichar manquait de lubrifiant. Le 22 juin, la 5e division d'infanterie italienne, précédée par un long tir d'artillerie, attaque les crêtes situées aux alentours de Menton, du côté de Pont Saint-Louis. La garnison est informée qu'un groupe de chars et de motocyclistes appuyé par 200 hommes s'approche de la garnison. En réaction, les 75 mm de cap Martin mettent en place un tir de barrage qui détruit plusieurs chars. Les fantassins avancent néanmoins et contournent le poste frontière avant d'être fortement repoussés par l'artillerie.

Le lendemain, la radio et le téléphone sont hors-service, ce qui fait que le sous-lieutenant Charles Gros ne peut plus recevoir d'information. Il doit donc employer les fusées éclairantes s'il veut un soutien d'artillerie. À 10 h 50, les Italiens recommencent leurs attaques de toutes parts, quelques cyclistes sont repoussés de la barrière antichar par des tirs de sommation. Le soldat Pétrillo use beaucoup de son FM et plusieurs grenades sont envoyées de l'autre côté. Très vite, des drapeaux blancs apparaissent et les Italiens demandent la permission de relever leurs blessés. Le 24 juin, ce sont les mortiers de 220 mm italiens qui tirent sur le poste français dont les défenseurs sont très éprouvés par la fatigue. Le soldat Lieutaud est légèrement blessé à l'œil alors qu'il était de garde avec le FM et le soldat Chazarin est lui aussi touché. Les alpins, sans aucune information, ignorent tout de l'armistice signé entre la France et l'Italie. Le 25 juin à l'aube, le FM tire sur un soldat italien venu de l'arrière, quelques hommes et un officier sont eux aussi repoussés avec un mort et deux blessés. Bourgouin observa peu après à la lunette du FM deux officiers l'air décontracté ; il reçoit l'ordre de tirer en l'air et tous les Italiens partent se réfugier. À h 45, Bourgouin aperçoit un drapeau blanc au niveau du virage, bientôt suivi de plusieurs sonneries de trompettes. Deux soldats sont envoyés à l'avant, agitant la hampe du drapeau. Ces deux hommes sont bientôt suivis par 150 autres soldats. Le sous-lieutenant Charles Gros est intrigué par le silence des batteries de cap Martin : il ouvre la partie supérieure de la porte avant de demander qu'un seul officier traverse le pont. Un colonel italien se présente, demandant l'arrêt des combats conformément à l'armistice signé. Le sous-lieutenant Charles Gros répond qu'il n'a reçu aucun ordre de cessez-le-feu et qu'il n'a aucune information concernant cet armistice. Il demande au colonel italien de se retirer, lui et ses hommes, ou il ouvrira le feu, mais les chasseurs alpins indiquent à leur supérieur l'arrivée d'officiers français. Ces derniers apportent l'ordre de cessez-le-feu. Le sous-lieutenant Charles Gros reste surpris, tandis que les Italiens expriment tout leur honneur envers la belle résistance des chasseurs alpins et demandent l'ouverture de la barrière pour l'évacuation des blessés. Le sous-lieutenant Charles Gros accepte et demande que son unité soit relevée en arme. Ainsi, à 18 h, la garnison du fortin du Pont Saint-Louis se retire vers le cap Martin. Le 27 juin, la barrière est totalement ouverte et le lendemain, le sous-lieutenant Piedfort, de garde, se retire définitivement, fermant le fortin à clef.

Dans la soirée, le général René Olry, chef de l'Armée des Alpes, félicite en personne les neuf défenseurs du fort et remet l'insigne du 15e corps d'armée au sous-lieutenant Charles Gros. L'équipage de la casemate est composé du sergent Bourgoin, du caporal Lucien Robert, des alpins Gaston Chazarin, Marcel Guzzi, Nicolas Petrio, André Garon, Paul Lieutaud, et commandé depuis le 17 juin 1940 par le sous-lieutenant Charles Gros. La casemate et son équipage sont cités à l'ordre de l'armée en ces termes :

Citation de la garnison de l’ouvrage d’avant-poste du Pont-Saint-Louis à l'ordre de l'Armée en date du 28 juin 1940 :

« Garnison 1/1/7 (96e BAF)
Sous les ordres du sous-lieutenant Gros Charles, ayant pour mission d’interdire le passage du Pont Saint-Louis et de la route entrant en
France et ayant été encerclée peu après le début des hostilités avec l'Italie, a continué à assurer sa mission jusqu'à la signature de l'armistice en infligeant des pertes à l'ennemi. Soumise à un violent bombardement d'artillerie puissante n'a pas failli, bien que pouvant se croire entièrement sacrifiée.
Après l'armistice a continué encore à imposer le respect de sa mission à l'ennemi qui ne pouvait ni ouvrir la barrière coupant la route ni relever le champ de mines antichars, si bien que l'adversaire a admis sa relève par une troupe en armes de même effectif.
Général René Olry
général commandant l'Armée des Alpes »

Extraits du journal du sous-lieutenant Charles Gros :

« 25 Juin 1940 Jour de l’armistice. A h, les Italiens essaient de lever la barrière du pont. Une rafale les dispersera. A h 30, cinq cyclistes viennent par la route, côté France. Une nouvelle rafale les couche au sol. A h 15, un officier et un homme, sans casque, apparaissent au bas Aquarone. L’officier s’avance vers le pont. On n’entend plus aucun bombardement. Il y a donc quelque chose d’insolite. A h 45, un immense drapeau blanc apparaît. 7 à 8 officiers et 250 hommes armés s’avancent. Le sous-lieutenant Gros décide de sortir seul et interpelle le chef, un colonel du génie. Celui-ci annonce la signature de l’armistice. Le sous-lieutenant Gros, perplexe, l’invite à se retirer et menace d’ouvrir le feu. Les Italiens finissent par céder. A ce moment-là, deux officiers français de liaison arrivent. L’ouvrage du pont Saint-Louis est resté inviolé. Et deux jours durant, sa garnison montera la garde, interdisant tout transit aux Italiens déjà installés dans Menton. Avant de se retirer, l’équipage emportera ses armes et fermera la porte de l’ouvrage au nez des adversaires en emportant la clé. »

 

La ligne de points d'appui

 

Le 14 juin 1940, entre h 20 et h, l'infanterie italienne est repérée devant les points d'appui : descendant de la frontière notamment par le Plan-du-Lion, elle chasse devant elle la SES du 25e BCA, qui se replie et demande vers h 50 par fusée le soutien de l'artillerie. Le commandement du sous-secteur ordonne alors une série de tirs sur les crêtes frontalières, prévue dès le temps de paix. À h 7, le canon de 75 mm du bloc 2 du Cap-Saint-Martin envoie une première rafale de huit obus ; puis à h 10 c'est les deux tubes du bloc 2 du Barbonnet qui donnent de la voix, remplacés à h 17 par les 155 mm court de la batterie de Sainte-Agnès, à h 20 les 75 mm de la batterie de Fontbonne et à h 30 c'est au tour des tourelles de 75 mm du Mont-Agel10. Il s'agit de tirs de harcèlement, moins intenses et durant plus de temps que les tirs de destruction, fusant (les obus explosent juste au-dessus de la cible, projetant des éclats pour faucher le personnel). Ces tirs sont renouvelés plusieurs fois. Au soir, les SES se réinstallent sur leurs positions antérieures.

Le 16 juin à 19 h 10, le poste français de la cime de Crese demande un soutien d'artillerie : le Barbonnet envoie 24 coups de 75 mm cinq minutes plus tard. Vers minuit, on signale des mortiers italiens sur le Rocher-Campassi (Rocci-Compassi) et au Pas-de-la-Corne (soit juste sur la frontière), d'où le tir de 32 obus par les tourelles du Mont-Agel

Le 20 juin au matin, en plus de la première attaque sur Pont-Saint-Louis, les Italiens tentent de déborder par les hauteurs, repoussant le poste installé aux Granges-Saint-Paul ; mais l'avant-poste du Collet-du-Pillon résiste grâce aux tirs croisés des ouvrages du Cap-Martin et du Barbonnet.

Après ces tentatives isolées, une attaque générale est lancée le 22 juin par un matin brumeux. Les points d'appui et les SES n'arrivent pas tous à décrocher : le poste de la côte 965, à la Baisse de Faïche Fonda, est pris d'assaut par les chemises noires. En fin d'après-midi, les postes avancés sont tous abandonnés et les sections se replient sur les avant-postes

 

La ligne d'avant-postes

 

Le 22 juin, les avant-postes du Collet-du-Pilon, de La Coletta, de la Péna, de Pierre-Pointue et de la Baisse-de-Scuvion sont pris à partie par l'infanterie italienne, qui les encercle

L'attaque reprend le 23 au matin dans le brouillard puis sous un temps orageux, mais les avant-postes tiennent grâce aux tirs de harcèlement de l'artillerie, qui mène plusieurs fois des « tirs d'épouillage » directement sur les positions fortifiées françaises quand les Italiens réussissent à monter sur les dessus

La journée du 24 est plus calme, mais les avant-postes restent encerclés jusqu'à l'armistice le 25.

 

Les combats dans la ville

 

Le 22 juin, deux régiments italiens, descendant par le Plan-du-Lion et les Granges-Saint-Paul, atteignent le quartier Saint-Vincent à Menton

L'attaque reprend le 23 au matin, les Italiens progressant lentement en ville avant d'atteindre les rives du Gorbio. La ligne principale de résistance entre les ouvrages de Roquebrune et du Cap-Martin, renforcée de plusieurs casemates, est désormais à proximité des éléments de pointe italiens : des tirs de harcèlement français frappent les rassemblements observés en ville (mais le brouillard le matin et les orages l'après-midi empêchent un réglage efficace), tandis que les tirs d'arrêt des jumelages de mitrailleuses sont déclenchés dès qu'il y a un soupçon d'assaut

Le 24, toujours sous la pluie, les tirs d'artillerie français arrosent un peu à l'aveugle. L'armistice entre en vigueur le 25.

 

 

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Menton

 
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Juin_1940#Offensive_10_mai_au_24_juin_1940

 
     
Notes et références                                                    
    Seconde guerre mondiale (Sommaire)
   
     
     
   
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Wehrmachtverkehrsdirektion

Publié à 18:24 par dessinsagogo55 Tags : histoire centerblog sur merci afrique france place
Wehrmachtverkehrsdirektion

Wehrmachtverkehrsdirektion (pouvant aussi s'écrire Wehrmacht Verkehrsdirektion ou Wehrmacht Verkehrs Direktion, abrégé en WVD) est un terme allemand pouvant être traduit par « Direction des transports de l'armée allemande ».

 

Histoire

 

Cette branche de la Wehrmacht sous le régime nazi est chargée de contrôler l'exploitation des chemins de fer nationaux. Elle a été créée lors de la réorganisation en 1937 de la Deutsche Reichsbahn en quatre directoires.

 

Elle s'installe à Paris le 21 juin 1940 et les premiers contacts entre la SNCF et la WVD interviennent le 26 juin 1940. Le siège de la WVD se trouve d'abord au 36 de l'avenue Kléber, puis au 29 de la rue de Berri, dans le 8e arrondissement, près des Champs-Élysées. C'est le vice-président de la direction de la Reichsbahn régionale de Hanovre, Hans Münzer, qui fut nommé commandant suprême (Kommandeur) de cette autorité de contrôle des chemins de fer français.

 

En août 1940, l'exploitation du réseau en zone occupée, hors Alsace-Lorraine est transférée dans son ensemble à la WVD installée à Paris. Une WVD est également installée à Bruxelles, qui a compétence sur une partie du Nord de la France.

 

La SNCF conservait la propriété du matériel qui lui restait après les réquisitions allemandes, ses trains étaient conduits par des cheminots français, mais elle se trouvait placée sous la surveillance de WVD qui soumettait le personnel aux lois de guerre allemandes et imposait la présence de 6 500 cheminots allemands dans les gares, les dépôts et les chantiers d’exploitation chargés de s’assurer sur place du bon fonctionnement de l’entreprise.

 

Dans la gestion au quotidien des chemins de fer dans les régions, les directives étaient transmises par l'intermédiaire de cinq « directions des chemins de fer » appelées EBD (Eisenbahnbetriebsdirektion) dont les zones correspondaient finalement, pour des raisons pratiques, assez largement aux cinq régions de la SNCF. Dans chaque EBD travaillaient environ 200 cheminots allemands, qui faisaient généralement partie des cadres moyens. Subordonnés à ces directions d'exploitation, des services allemands comprenant chacun de 30 à 150 cheminots du Reich contrôlaient le fonctionnement de la SNCF

 

Son but est d'alors remettre en marche les services de chemins de fer français afin d'optimiser son temps de transport, permettre son utilisation par les forces allemandes, contribuer à l'économie allemande et entre autres de continuer à apporter un soutien à l'invasion de l'Afrique du Nord. À ces fins, les prisonniers de guerre qui ont des compétences de cheminots sont relâchés. Il transitera, alors, via les chemins de fer français pas moins de 45 millions de tonnes de minerais entre l'Italie et l'Allemagne.

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Wehrmachtverkehrsdirektion

 
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Juin_1940#Offensive_10_mai_au_24_juin_1940

 
     
Notes et références                                                    
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20 juin : Événements

Publié à 17:16 par dessinsagogo55 Tags : center mali centerblog sur mer merci france monde création 2010 film
20 juin : Événements

Événements


451 : Attila est vaincu, aux champs Catalauniques, près de l'actuelle Troyes.
1347 : Charles de Blois, battu, est fait prisonnier, lors de la bataille de La Roche-Derrien.
1622 : victoire de Tilly, à la bataille de Höchst, pendant la guerre de Trente Ans.
1631 : sac de Baltimore, par les pirates barbaresques.
1783 : bataille de Gondelour.
1789 : serment du Jeu de Paume.

 


1791 : tentative de fuite de France de son roi   Louis XVI, stoppée avec sa famille à   Varennes


1792 : journée du 20 juin 1792, le peuple parisien envahit le palais des Tuileries.

 


1840 : brevet accordé à Samuel Morse, pour l'invention du télégraphe électrique.


1862 : Barbu Catargiu, premier ministre roumain, est assassiné.
1863 : la Virginie-Occidentale devient le 35e État des États-Unis.
1888 : lettre encyclique Libertas Præstantissimum, du pape Léon XIII, sur la liberté humaine.
1894 : le bactériologiste Alexandre Yersin découvre le bacille de la peste.
1900 : assassinat de Clemens von Ketteler, qui précipite la guerre des Boxers.

 


1908 : l'Office Allemand des Brevets et des Marques accorde un brevet à Melitta Bentz, pour son filtre à café


1939 : Erich Warsitz effectue le premier vol d'un avion de fusée à combustible liquide, le Heinkel He 176.

 


1940 : Début de la bataille de Menton, offensive italienne à la frontière française facilement repoussée par une armée française pourtant en infériorité numérique.


1940 : Entrée en vigueur de l'ordonnance allemande régissant les devoirs des Français occupés.
1940 : Bombardement allemand sur Bordeaux.
1942 : Kazimierz Piechowski parvient à s'évader du camp de concentration d'Auschwitz
1944 : victoire américaine décisive, à la bataille de la mer des Philippines, pendant la Guerre du Pacifique.
1946 : ouverture du Lido à Paris.
1954 : résolution no 104, à propos d'une question présentée par le Guatemala.
1956 : résolution no 115 des Nations-Unies, pour l'admission de nouveaux membres, dont le Maroc.
1960 : indépendance de la Fédération du Mali.
1960 : Norodom Sihanouk prête serment en tant que « chef d'État » du royaume du Cambodge, ce qui lui permet d'exercer les pouvoirs de roi sans en avoir le titre.
1966 : fondation de SOS Médecins.
1973 : massacre d'Ezeiza, commis par les snipers de la Triple A.
1975 : sortie du film Les Dents de la mer, de Steven Spielberg.
1990 : découverte de l'astéroïde 5261 Eureka.
1991 : Berlin redevient la capitale de l'Allemagne, en cours de réunification.
1992 : réintroduction en Estonie de la couronne estonienne, en remplacement du rouble russe.
2001 : Pervez Musharraf devient président du Pakistan.
2003 : création officielle de la Wikimedia Foundation.

 


2006 : inauguration du musée d'ethnologie et des arts premiers du quai Branly, sous l'impulsion du Président de la République Chirac


2010 : grève des joueurs français, lors de la Coupe du monde de football.
2010 : victoire de Juan Manuel Santos, à l’élection présidentielle en Colombie.
2012 : ouverture de Rio+20.
2012 :  Samarás devient premier ministre de Grèce.
2015 : attentat de Graz.
2016 : un attentat tue au moins 14 personnes, à Kaboul, en Afghanistan.
2020 : au Royaume-Uni, une attaque terroriste survient à Reading et fait 3 morts et 3 blessés graves

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/20_juin

 
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Juin_1940#Offensive_10_mai_au_24_juin_1940

 
     
Notes et références                                                    
    Seconde guerre mondiale (Sommaire)
    Jacques Chirac (Sommaire)
    Samuel Morse  
    Code morse international.  
   
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