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Fête de la musique : Création

Publié à 16:22 par dessinsagogo55 Tags : center pouvoir centerblog gratuit sur merci france place monde musique création
Fête de la musique : Création

Création

 
Un rassemblement lors de la Fête de la Musique à Strasbourg
 

Elle est d'abord imaginée en 1976 par le musicien américain Joel Cohen qui travaillait alors pour France Musique. Cohen proposait pour cette chaîne des « Saturnales de la musique » pour le 21 juin et le 21 décembre lors des deux solstices. Il voulait que les groupes de musiques jouent le 21 juin au soir, jour de l'été boréal. Le projet de Cohen a été réalisé le 21 juin 1976 dans l'Ouest parisien et à Toulouse. Dans un reportage consacré à l'origine de la Fête, diffusé par la télévision suisse romande, le 21 juin 2015, Jack Lang a remercié Joel Cohen pour son idée.

 

Le 10 juin 1981, André Henry, nommé dans le nouveau ministère du Temps libre, organise la « Fête de la Musique et de la Jeunesse » pour célébrer l'arrivée de François Mitterrand au pouvoir et le discours du 10 juin 1936 de Léo Lagrange sur les loisirs. Ce concert gratuit réunissant environ 100 000 personnes place de la République avec Jacques Higelin et Téléphone inspire Jack Lang pour créer une fête musicale populaire, la « Fête de la musique ». Jack Lang, alors ministre de la culture et Maurice Fleuret, directeur de la musique et de la danse du ministère, également influencés par Cohen, donnent ainsi l'impulsion décisive à l'événement et la première fête nationale est célébrée le 21 juin 1982.

 

En 2011, cette fête s'est complètement internationalisée : en moins de trente ans, elle est reprise dans 110 pays sur les cinq continents (dès 1985 en Europe) et les deux hémisphères, avec plus de 340 villes participantes dans le monde (parmi les dernières en date, la ville de Bogotá depuis 2012).

 

En 2014, le site français recense plus de 120 pays ayant repris cette manifestation musicale.

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%AAte_de_la_musique#Cr%C3%A9ation

     
Notes et références                                                    
    
    Fête de la musique 2021
    Fête de la musique : Création  
    Fête de la musique : Choix du 21 juin  
   
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Fête de la musique 2021

Fête de la musique 2021
FÊTE DE LA MUSIQUE 2021: CE QUI EST AUTORISÉ ET CE QUI EST INTERDIT CE 21 JUIN
 
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Par Cécile D., Caroline J. · Publié le 21 juin 2021 à 09h33 · Mis à jour le 21 juin 2021 à 11h55
 
 
La 40e fête de la musique débarque en France ce lundi 21 juin 2021. Mais ne vous attendez pas à des concerts debout à chaque coin de rue. En raison du contexte sanitaire actuel, le ministère de la Culture a mis en ligne un protocole sanitaire bien strict. Concerts assis, pass sanitaire lorsque la jauge de public dépasse les 1 000 spectateurs ou encore « concerts impromptus des musiciens sur la voie publique » interdits... Découvrez à quoi va ressembler cette fête de la musique 2021.
 
 

Vous l’attendez avec impatience ? La fête de la musique sera bel et bien célébrée en France le lundi 21 juin 2021. Mais attention, cette année encore, l’événement musical ne sera pas comme les éditions précédentes en raison du contexte sanitaire actuel. Aussi, le ministère de la Culture a mis en place un protocole sanitaire. Alors, quelles sont les règles pour ce 21 juin ? Faut-il un pass sanitaire pour assister à un concert en plein air ? Des groupes de musique amateurs peuvent-ils jouer en pleine rue ? Peut-on fêter la musique toute la nuit ? On vous répond.

« La Fête de la musique est un événement populaire, inscrit dans les grands rendez-vous de l’année. Un de ses principes fondateurs est la spontanéité, ce qui rend l’édition 2021 particulièrement complexe à organiser. Elle devra en effet être adaptée à la situation sanitaire actuelle, afin de préserver la sécurité de toutes et de tous, tout en s’inscrivant dans la démarche de reprise des activités culturelles ». C’est le message que souhaite faire passer le ministère de la Culture en préambule de son protocole sanitaire dévoilé sur son site officiel.

La première des règles - qui risque de décevoir les amoureux de la fête de la musique - concerne « les concerts impromptus des musiciens, notamment amateurs sur la voie publique ». Le ministère de la Culture annonce qu’ils « ne seront pas autorisés afin de ne pas créer de rassemblements ».

Mais alors, quels seront les concerts autorisés le 21 juin prochain ? Ceux organisés dans des ERP, les établissements recevant du public, comme les salles de spectacle, les auditoriums... Mais certaines conditions devront être respectées. Ainsi, le public devra être assis « afin de faciliter la gestion de flux et éviter regroupements et attroupements qui seront encore, à cette époque, interdits ».

 

 Covid : vers une reprise des concerts et spectacles debout le 20 janvier 2021 ? 
 

Les concerts debout vont pouvoir reprendre en France le 30 juin 2021, vient d'annoncer la ministre de la Culture Roselyne Bachelot lors d'une conférence de presse ce lundi 21 juin 2021, à l'occasion de la Fête de la Musique.

Interdits dans un premier temps, Roselyne Bachelot a finalement annoncé sur France Info le 17 juin dernier que « les mini-concerts dans les bars et les restaurants seront possibles »

Autre contrainte, celle concernant la jauge de personnes autorisées. « La jauge maximale autorisée pour les ERP en salle ou en plein air correspondra à 65 % de la jauge sécurité incendie, dans la limite de 5.000 personnes spectateurs » précise le ministère de la Culture.

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://www.sortiraparis.com/scenes/concert-musique/articles/253591-fete-de-la-musique-2021-ce-qui-est-autorise-et-ce-qui-est-interdit-ce-21-juin

     
Notes et références                                                    
    Fête de la musique : Création
    Fête de la musique : Choix du 21 juin
     
     
   
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21 juin : Naissances

21 juin : Naissances

Naissances

1226 : Boleslas V le Pudique, duc de Sandomierz et duc de Cracovie († 7 décembre 1279).

1732 : Johann Christoph Friedrich Bach, claveciniste et compositeur allemand († 26 janvier 1795).

1750 : Pierre-Nicolas Beauvallet, sculpteur, dessinateur et graveur français († 15 avril 1818).

1781 : Siméon Denis Poisson, mathématicien, géomètre et physicien français († 25 avril 1840).

1797 : Wilhelm Küchelbecker (Вильге́льм Ка́рлович Кюхельбе́кер), poète et écrivain russe († 23 août 1846).

1834 : Frans de Cort, écrivain flamand († 18 janvier 1878).

1844 : Ernest Cambier, explorateur belge († 23 juillet 1909).

1870 : Clara Immerwahr, chimiste allemande († 2 mai 1915).

1879 : Umberto Brunelleschi, peintre, illustrateur et affichiste italien († 16 février 1949).

1884 : Masamitsu Ōshima (大島 正満), herpétologiste et ichtyologiste japonais († 26 juin 1965).

1889 : Ralph Craig, athlète américain, champion olympique sur 100 et 200 m. en 1912 († 21 juillet 1972).

1890 : Luis Freg, matador mexicain († 12 novembre 1934).

1891 : Hermann Scherchen, chef d’orchestre allemand († 12 juin 1966).

1903 : Maurice Bardet, homme politique breton († 25 juillet 1989).

1905 :

Jacques Goddet, sportif et journaliste français († 15 décembre 2000).

Jean-Paul Sartre, philosophe et écrivain français († 15 avril 1980).

1912 : Toni Merkens, coureur cycliste sur piste allemand, champion olympique († 20 juin 1944).

1916 : Bud O'Connor, joueur de hockey sur glace canadien († 24 août 1977).

1918 : Robert A. Boyd, ingénieur et administrateur québécois († 6 novembre 2006).

1919 :

Tsilla Chelton, actrice française († 15 juillet 2012).

Guy Lux, producteur et animateur de télévision français († 13 juin 2003).

Gérard Pelletier, journaliste, homme politique et diplomate québécois († 22 juin 1997).

Paolo Soleri, architecte italo-américain († 9 avril 2013).

1921 : Jean de Broglie, homme politique français († 24 décembre 1976).

1921 : Judy Holliday, actrice américaine († 7 juin 1965).

 

1921 : Jane Russell, actrice américaine († 28 février 2011).

 

1923 : Jacques Hébert, journaliste, éditeur et homme politique canadien († 6 décembre 2007).

1924 : Guilda (Jean Guida de Mortellaro, dit), artiste travesti d’origine française († 27 juin 2012).

1925 :

Joseph Archepel, vitrailliste français.

Jean-Gabriel Castel, professeur de droit franco-canadien.

Giovanni Spadolini, historien, universitaire, journaliste et homme d'État italien († 4 août 1994).

Maureen Stapleton, actrice américaine († 13 mars 2006).

1926 : Yvette Lévy, survivante française et témoin de la Shoah.

1928 :

Wolfgang Haken, mathématicien allemand.

Fiorella Mari, actrice et une animatrice de télévision italienne.

1929 : Abdel Halim Hafez (عبد الحليم حافظ) (Abdelhalim Chabana, dit), acteur et chanteur égyptien († 30 mars 1977).

1932 :

Lalo Schifrin, pianiste, chef d’orchestre, compositeur et arrangeur argentin.

O.C. Smith (en), chanteur américain († 23 novembre 2001).

1933 : Bernie Kopell, acteur américain.

1934 : Ken Matthews, athlète de marche britannique († 2 ou/au 3 juin 2019).

1935 :

Deirdre Bair, biographe américain († 17 avril 2020).

Monte Markham, acteur américain.

Françoise Sagan, romancière française († 24 septembre 2004).

1938 : Ron Ely, acteur américain.

1941 : Luis García, basketteur uruguayen.

1943 : Diane Marleau, femme politique canadienne († 30 janvier 2013).

1944 :

Ray Davies, chanteur britannique du groupe The Kinks.

Tony Scott, réalisateur et producteur britannique († 19 août 2012).

1946 : Brenda Holloway (en), chanteuse et compositrice américaine.

1947 :

Chirine Ebadi, avocate iranienne, prix Nobel de la paix en 2003.

Joey Molland (en), guitariste et compositeur anglais, membre du groupe Badfinger.

1948 :

Normand Chouinard, acteur et metteur en scène québécois.

Andrzej Sapkowski, écrivain polonais.

Philippe Sarde, compositeur français de musiques de films.

1949 : John Agard, poète britannique.

1950 :

Joey Kramer, musicien américain, batteur du groupe Aerosmith.

Jeanne Labrune, cinéaste française.

Gérard Lanvin, acteur français.

1951 : Nils Lofgren, chanteur, instrumentiste et compositeur américain.

1953 :

Benazir Bhutto (ینظیر بھٹو), femme politique pakistanaise, Première ministre de 1993 à 1996 († 27 décembre 2007).

Maurice Boucher, criminel québécois, chef des Nomads (chapitre), chapitre québécois des Hells Angels.

1955 :

Jean-Pierre Mader, auteur-compositeur-interprète et producteur de musique français.

Michel Platini, footballeur français.

Muriel Salmona, psychiatre française spécialiste en psychotraumatologie.

1956 : Jean-Luc Gouin, philosophe québécois.

1957 : Lucien Deblois, joueur de hockey sur glace canadien.

1958 :

Eric Douglas, acteur américain († 6 juillet 2004).

Victor Montoya, écrivain, journaliste culturel, pédagogue et éditeur bolivien.

Gennady Padalka (Геннадий Иванович Падалка), cosmonaute russe.

Ihor Stetsiouk, compositeur et chef d'orchestre ukrainien.

1961 :

Manu Chao (José-Manuel Chao, dit), chanteur français.

Bertrand Fabi, pilote automobile québécois († 22 février 1986).

Gess (Stéphane Girard, dit), auteur de bande dessinée français.

1962 : Viktor Tsoi (Виктор Цой), chanteur soviétique, membre du groupe Kino († 15 août 1990).

1963 : Paul Buisson, animateur et acteur de télévision québécois († 19 avril 2005).

1964 :

Patrick Lowie, écrivain belge.

Doug Savant, acteur américain.

1965 :

François Baroin, homme politique français.

Yang Liwei (杨利伟), taïkonaute chinois.

1969 : Martial Tricoche, chanteur français, membre du groupe Manau.

1971 :

Pedro Alonso, acteur espagnol.

Anette Olzon, musicienne suédoise, membre du groupe Nightwish.

1973 :

Juliette Lewis, actrice et chanteuse américaine.

Pascal Rhéaume, joueur de hockey sur glace québécois.

1975 :

Luis Miguel Encabo, matador espagnol.

Cyril Etesse, comédien et humoriste français.

Christophe Evrard, cuisinier français.

1978 :

Thomas Blondeau, écrivain, poète et journaliste belge († 20 octobre 2013).

Erica Durance, actrice canadienne.

Jean-Pascal Lacoste, acteur français.

Rim'K (Abdelkarim Brahmi-Benalla, dit), rappeur français.

1981 :

Yann Danis, joueur de hockey sur glace québécois.

Brandon Flowers, musicien américain, membre du groupe The Killers.

1982 :

William de Cambridge, prince royal britannique.

Benjamin Walker, acteur américain.

1985 : Kris Allen (Kristopher Neil Allen, dit), auteur-compositeur et interprète américain.

 

1985 : Amel Bent (Amel Bachir, dite), chanteuse française.

 

1985 : Bianca Gervais, actrice québécoise.

1985 : Lana Del Rey (Elizabeth Woolridge Grant, dite), auteure-compositrice et interprète américaine.

1987 :

Khatia Buniatishvili, pianiste franco-géorgienne.

Ryeowook (Kim Ryeo-wook, dit), chanteur sud-coréen.

Sophie Vouzelaud, reine de beauté française.

1991 : Pablo, footballeur brésilien.

1997 : Rebecca Black (Rebecca Renee Black, dite), chanteuse américaine.

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/21_juin

 
     
     
Notes et références                                                    
    Jane Russell (Sommaire)
   
     
     
   
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21 juin : Célébrations

Publié à 14:37 par dessinsagogo55 Tags : femme musique homme saint center france bonne sur prix demain merci centerblog
21 juin : Célébrations



Célébrations


World Humanist Day (en) (Journée mondiale de l'Humanisme), fête humaniste établie principalement dans les pays de langue anglo-saxonne par l'Union internationale humaniste et éthique.

Fête de la musique depuis 1982 en France, dans plus de 110 pays aujourd'hui.

Go Skateboarding Day (en) (Faites du skateboard).

Dans les bases situées en Antarctique, c'est le jour de la midwinter, une fête collaborative.

Canada : Journée nationale des aborigènes (en), pour reconnaître le rôle et les cultures des peuples autochtones, Amérindiens, Inuits et Métis.

Égypte, Liban, Ouganda, Syrie : Fête des pères.

États-Unis : New Hampshire : Fête de l'État.

Groenland : Fête nationale, marque le solstice d'été.

Québec : journée internationale de la lenteur.

Togo : Fête des martyrs.

Christianisme : Dans le lectionnaire de Jérusalem, mémoire de Mamas, martyr, (station dans le village de Sebento): lectures de I Cor. 9, 7-14 et Jn 15, 1(-10); mots communs: vigne, fruit.

Néopaganisme Wicca : Litha, fête du solstice d'été, lorsque il tombe à cette date.
 
 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/21_juin

 
     
Notes et références                                                    
   
   
     
     
   
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Régime de Vichy

Publié à 12:24 par dessinsagogo55 Tags : center histoire france centerblog sur merci
Régime de Vichy

 

Drapeau officiel

 

 

Le nom de régime de Vichy désigne le régime politique d'essence dictatoriale, xénophobe, antisémite et traditionaliste dirigé par le maréchal Philippe Pétain, qui assure le gouvernement de la France au cours de la Seconde Guerre mondiale, du 10 juillet 1940 au 20 août 1944 durant l’occupation du pays par le Troisième Reich. Le régime est ainsi dénommé car le gouvernement siégeait à Vichy, située en zone libre.

 

Après le vote des pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain, le 10 juillet 1940, par l’Assemblée nationale (réunion de la Chambre des députés et du Sénat), la mention « République française » disparaît des actes officiels ; le régime est dès lors désigné sous le nom d’« État français ». Du fait de son aspect particulier dans l’histoire de France, de son absence de légitimité et du caractère générique de son nom officiel, le régime est le plus souvent désigné sous les appellations « régime de Vichy », « gouvernement de Vichy », « France de Vichy » ou simplement par métonymie « Vichy ».

 

Les Allemands, qui occupent d’abord le Nord et l’Ouest du territoire national et, à partir du 11 novembre 1942, avec les Italiens, la métropole tout entière, laissent l’administration française sous l’autorité d’un gouvernement français installé à Vichy, dans le sud-est de l'Allier, et dirigé par Pétain. Nommé le 17 juin 1940, en pleine débâcle, président du Conseil par le président Albert Lebrun, Pétain se substitue en juillet 1940 au président de la République, qui, bien que n'ayant pas démissionné de son mandat, se retire de la fonction, Pétain se nommant lui-même « chef de l’État français », puis met en œuvre une politique de collaboration avec les nazis et instaure des lois antisémites.

 

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, cette collaboration prend plusieurs formes : coopération économique, arrestations de résistants, de francs-maçons, d'ecclésiastiques catholiques, et d'opposants politiques (notamment communistes), rafles de Juifs français et étrangers, réfugiés en France avec la montée du nazisme dans les années 1930, sur le territoire métropolitain, remis aux Allemands et déportés. Sur le plan militaire, le régime n’est pas un allié officiel du Troisième Reich mais le sixième gouvernement Laval reconnaît la Légion des volontaires français (LVF) comme une association d’utilité publique et contribue aussi à l’effort de guerre allemand au moyen de la collaboration de son industrie militaire. Il fournit en outre à l’occupant une force armée supplétive de répression en métropole, avec la Milice française, responsable d'exactions meurtrières sur tout le territoire. Au regard du peu de troupes d'occupation allemandes réparties sur un territoire aussi grand que la France, l'ordre nazi n'aurait pu s'exercer sans la totale implication de toute la machine étatique, policière et administrative française alors sous les ordres du régime de Vichy, ce qui reste un exemple unique dans les pays d'Europe occupés.

 

Considérant que la République française n’a jamais cessé d’exister, le général de Gaulle déclare le régime de Vichy « illégitime, nul et non avenu » à la Libération à l'été 1944. La responsabilité de l'État français dans la persécution et la déportation des Juifs durant l'occupation n'est reconnue qu'en 1995 par Jacques Chirac.

 

 

Emblème officieux

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gime_de_Vichy

 
     
     
Notes et références                                                    
    Seconde guerre mondiale (Sommaire)
   
     
     
   
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France libre

Publié à 11:32 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog sur merci france
France libre

Drapeau officiel

 

La France libre est le régime de résistance extérieure fondé à Londres par le général de Gaulle à la suite de son  appel du 18 juin 1940. La veille, le lundi 17 juin, face à la progression allemande, Philippe Pétain, chef du gouvernement de la IIIe République avait appelé l’armée française à cesser les combats pendant les négociations de l'armistice avec les Allemands, qui les signèrent cinq jours plus tard, le samedi 22 juin.

 

Quelques semaines plus tard, le lundi 10 juillet, l'Assemblée nationale, réunie à Vichy, vota une loi constitutionnelle en vue de rédiger une nouvelle constitution et délégua les pleins pouvoirs constituants à Pétain. Le lendemain, Pétain se déclare, par le premier des actes constitutionnels de Vichy, « chef de l'État français » (régime de Vichy).

 

Ce même mardi, le général de Gaulle, pour qui le régime de Vichy est « illégitime, nul et non avenu », forma le gouvernement de défense de l'Empire (Conseil de défense de l'Empire) de la France libre. Les forces armées ralliées à la France libre sont appelées Forces françaises libres (FFL).

 

Le 13 juillet 1942, la « France libre » est renommée « France combattante » par le Comité national français pour marquer l'adhésion de la France libre et « des groupements qui à l'intérieur du pays participaient activement à la résistance »

 

Le 3 juin 1943, la France libre (France combattante) devint l'une des composantes du Comité français de Libération nationale (CFLN). La capitale de la France libre est alors transférée de Brazzaville à Alger. La séance inaugurale de cette Assemblée se tient au palais Carnot d’Alger le 3 novembre 1943. La même année, le 1er août 1943, les Forces françaises libres (FFL) devinrent l'Armée française de la Libération.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/France_libre

 
     
     
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Seconde Guerre mondiale : Origines du conflit en Europe

Publié à 10:54 par dessinsagogo55 Tags : image gif france center chez centerblog sur merci place saint pouvoir
Seconde Guerre mondiale : Origines du conflit en Europe

 

Les traités de Versailles, Saint-Germain-en-Laye, Trianon et Neuilly avaient suscité rancœurs, frustrations et désirs de reconquête chez les peuples allemand, autrichien-hongrois et bulgare. L'humiliation de la défaite de 1918 et la signature du traité de Versailles sont vécues comme un diktat en Allemagne. C'est l'idée que la classe politique allemande est à l'origine de cette défaite qui entraîne un sentiment de rancœur au sein de l'armée qui rejoindra les nazis dans leur ascension au pouvoir.

 

La crise de 1929 conduit les différents États à adopter des mesures protectionnistes et à se placer en rivaux. Alors que l’agressivité des démocraties se situe sur le plan économique, les dictatures fascistes vont adopter une stricte autarcie et, naturellement, penser leur défense et leur expansion en termes militaires. Mais partout, des politiques d’armement sont mises en place efficacement pour sortir du marasme économique

 

Ceci pourrait expliquer une guerre dans un contexte où la politique de l’Allemagne aurait été inspirée par les classes dominantes traditionnelles. La guerre en Europe est toutefois directement issue des ambitions expansionnistes du parti nazi — au pouvoir en Allemagne — exprimées dès 1924 par Adolf Hitler dans Mein Kampf. Sur ces ambitions visant à conquérir un espace vital pour le peuple germanique se sont greffées les velléités expansionnistes du régime fasciste italien qui tenta tant bien que mal de se constituer un empire colonial en Éthiopie et en Europe du Sud.

 

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_Guerre_mondiale#Origines_du_conflit_en_Europe

 
     
     
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Résultats des élections régionales 2021

Publié à 02:50 par dessinsagogo55 Tags : centre france merci sur centerblog center article carte 2010
Résultats des élections régionales 2021

 

Résultats des élections régionales 2021 : Les Républicains devant, le Parti socialiste résiste et le Rassemblement national recule

 

La majorité présidentielle est également en difficulté au niveau national, avec 10,6% des suffrages, selon notre estimation Ipsos/Sopra Steria.

franceinfo
France Télévisions
 
Publié  21:57Mis à jour  22:44
 
 
Des affiches électorales à Perpignan (Pyrénées-Orientales), le 7 juin 2021. (JC MILHET / HANS LUCAS / AFP) Des affiches électorales à Perpignan (Pyrénées-Orientales), le 7 juin 2021. (JC MILHET / HANS LUCAS / AFP)

 

Qui sont les partis gagnants et les partis perdants des régionales ? Au niveau national, Les Républicains arrivent largement en tête (28,4%), le Parti socialiste résiste dans ses bastions (15,8%) et le Rassemblement national est en recul (19,3%), lors du premier tour des élections régionales, dimanche 20 juin, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions. Le tout lors d'un scrutin à l'abstention particulièrement forte.

 

 

A gauche, les écologistes réalisent un assez bon score avec 13,2% des suffrages au niveau national. La France insoumise est moins bien classée, avec 5,2% des votes au niveau national. De son côté, la majorité présidentielle est en difficulté avec seulement 10,6% des suffrages.

 

La droite domine les régionales

 

Au niveau national, les listes de droite recueillent 28,4%, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions. Un bon score pour Les Républicains qui arrivent en tête dans toutes les régions qu'ils président, à l'exception de la Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Cette année, tous les yeux étaient tournés vers cette région où la droite a traversé un véritable psychodrame. En résumé, le président LR sortant, Renaud Muselier, avait conclu une alliance avec la majorité présidentielle qui n'avait pas plu (du tout) à son parti... avant de se rétracter, tout en gardant des candidats issus de la majorité présidentielle. Résultat dans les urnes : la liste Les Républicains se classe deuxième avec un score de 33%, juste derrière le Rassemblement national (35,5%), qui espère bien remporter la région.

Pour rappel, en 2015, les listes des Républicains et du centre avaient recueilli 27,25% des suffrages au premier tour des élections régionales. Lors de ce premier tour, la droite avait réussi à se hisser en tête dans quatre régions : la Normandie (27,9%), l'Ile-de-France (30,5%), les Pays de la Loire (33,5%) et l'Auvergne-Rhône-Alpes (31,7%). Au second tour, Les Républicains avaient conquis la moitié des régions de l'Hexagone.

 
  La gauche résiste dans ses bastions

 

La gauche est en tête dans les régions qu'elle préside. Au niveau national, le Parti socialiste obtient 15,8% des suffrages, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions. Les écologistes recueillent 13,2% des votes, devant La France insoumise (5,2%) et Lutte Ouvrière (2,3%). Ces scores permettent au PS d'être en tête dans cinq régions au soir du premier tour : la Bretagne, le Centre-Val de Loire, la Nouvelle-Aquitaine, la Bourgogne-Franche-Comté et l'Occitanie.

Pour rappel, en 2015, le Parti socialiste et ses alliés avaient recueilli 23,43% des suffrages au premier tour des élections régionales, en chute libre par rapport au scrutin de 2010. La gauche avait tout de même réussi à se hisser en tête dans deux régions : la Nouvelle-Aquitaine et la Bretagne. Au second tour, le Parti socialiste et ses alliés avaient réussi à conserver cinq régions.

 

Le Rassemblement national en recul

 

L'extrême droite voit son score baisser en France. Au niveau national, le Rassemblement national a recueilli 19,3% des suffrages lors du premier tour des élections régionales, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions. Le parti arrive en tête des votes dans une seule région, Paca, avec Thierry Mariani (34,8%).

C'est un revers pour le parti de Marine Le Pen qui était arrivé en tête dans six régions en 2015, au soir du premier tour (Hauts-de-France, Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire, Occitanie et Paca). Au total, le parti d'extrême droite avait réuni un peu plus de six millions de voix au premier tour, soit 27,73% des suffrages (contre 11,42% des suffrages en 2010). Le Rassemblement national avait échoué à ravir une seule région au second tour.

 

La République en marche en difficulté

 

Premier test régional raté pour la majorité présidentielle. Les listes de La République en marche ont recueilli seulement 10,6% lors du premier tour, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions. La majorité présidentielle est dans une situation délicate, voire se retrouve complètement hors-jeu dans la plupart des régions.

Afin de combler sa faible implantation locale, le parti de la majorité avait pourtant décidé d'impliquer fortement l'exécutif dans ce scrutin. Treize ministres ou secrétaires d'Etat font partie des listes présentées par LREM aux régionales. Certains sont têtes de liste, comme Laurent Pietraszewski, secrétaire d'Etat chargé des Retraites, dans les Hauts-de-France, ou Marc Fesneau, ministre chargé des Relations avec le Parlement, dans le Centre-Val de Loire. Deux candidatures qui n'ont pas réussi à convaincre une majorité d'électeurs.

 

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://www.francetvinfo.fr/elections/regionales/resultats-des-elections-regionales-les-republicains-devant-le-parti-socialiste-resiste-et-le-rassemblement-national-recule-selon-notre-estimation-ipsos-sopra-steria_4666129.html

     
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21 juin : Événements

Publié à 01:18 par dessinsagogo55 Tags : center création centerblog sur merci afrique france mort
21 juin : Événements

 

 

Événements

-217 : le consul romain Flaminius est sévèrement battu par Hannibal Barca, à la bataille du lac Trasimène.
1307 : début du règne de Qaïchan, sous le nom de Külüg Khan.
1481 : bulle pontificale Æterni regis, édictée par le pape Sixtus IV.

1529 : victoire de Charles Quint sur François Ier, à la bataille de Landriano.
1582 : incident du Honnō-ji.
1615 : traité d'Asti, paix entre l’Espagne et le duché de Savoie, au sujet de la succession du marquisat de Montferrat.
1621 : l'exécution de chefs protestants tchèques marque la fin de la période bohémienne de la guerre de Trente Ans.
1734 : Marie-Josèphe-Angélique est exécutée à Montréal, accusée d'avoir provoqué l'incendie de la ville.
1749 : Edward Cornwallis fonde Halifax.
1788 : le New Hampshire ratifie la Constitution des États-Unis.

1791 : arrestation de Louis XVI à Varennes

1798 : victoire des troupes britanniques contre la rébellion irlandaise, à la bataille de Vinegar Hill.
1813 : bataille de Vitoria.
1890 : création Mort et Transfiguration op. 24, poème symphonique, et Burlesque en ré mineur, de Richard Strauss, à Eisenach.
1898 : prise de Guam (en), par les forces américaines, pendant la guerre hispano-américaine.
1900 : l'impératrice chinoise, Cixi, déclare la guerre aux huit nations, lors de la révolte des Boxers.
1919 : sabordage de la flotte allemande à Scapa Flow.
1940 : Les négociations franco-allemandes d'armistice commencent dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne.

 


1940 : Installation à Paris de la Wehrmachtverkehrsdirektion (WVD, direction des transports de l'armée allemande, la Wehrmacht), chargée de contrôler l'exploitation des chemins de fer.


1942 : reprise de Tobrouk par la Deutsches Afrikakorps.
1943 : arrestation de Jean Moulin.
1955 : Dick Bruna crée le personnage de fiction Miffy.
1963 : élection du pape Paul VI, de son vrai nom Giovanni Battista Montini.
1964 : meurtres du Freedom Summer, visant trois membres du mouvement des droits civiques.
1981 : victoire du Parti socialiste, aux élections législatives françaises.
1989 : la Cour Suprême des États-Unis rend l'arrêt Texas v. Johnson, autorisant l'outrage au drapeau, en vertu du premier amendement de la Constitution.
1998 : le gouvernement israélien entérine le plan du Grand Jérusalem de Benyamin Netanyahou.
2004 : SpaceShipOne devient le premier avion à effectuer un vol privé dans l'espace.
2006 : l'Union astronomique internationale nomme officiellement Nix et Hydra, les deux nouveaux satellites découverts de Pluton.
2009 : le Groenland accède à une autonomie renforcée.

 

2017 : en France, à la suite d'élections législatives qui ont donné une majorité absolue à La République en marche, Édouard Philippe constitue le deuxième gouvernement de la présidence d'Emmanuel Macron.


2020 : en Serbie, les élections législatives ont lieu afin de renouveler les 250 sièges de l'Assemblée du pays. Initialement prévues pour le 26 avril 2020, les élections sont reportées en raison de la crise sanitaire qui touche le territoire. Elles sont remportées par la coalition menée par le Parti progressiste serbe, de la présidente du gouvernement Ana Brnabić. Les élections provinciales en Voïvodine et les élections municipales ont lieu simultanément
2020 : une éclipse solaire annulaire est visible à partir de l'Afrique de l'Est, prend la direction de l'Asie et se termine dans l'Océan Pacifique

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/21_juin

 
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Juin_1940#Offensive_10_mai_au_24_juin_1940

 
     
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    Seconde guerre mondiale (Sommaire)
   
     
     
   
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Bataille de Menton

Bataille de Menton

l'avant-poste de Pont-Saint-Louis

 

La bataille de Menton est un épisode de la bataille des Alpes de juin 1940. Elle oppose le 15e corps d'armée italien aux troupes françaises du sous-secteur des Corniches (une portion de la ligne Maginot) à l'extrémité sud de la frontière entre la France et l'Italie. La mission des Italiens, appelée Operazione R (R pour Riviera) est de percer les fortifications françaises puis de prendre Nice.

Les Italiens tentent des coups de main le long de la frontière dès le 14 juin, mais sont repoussés, notamment par l'action de l'artillerie française. À partir du 20, l'avant-poste de Pont-Saint-Louis, qui défend la route littorale, repousse une succession d'attaques. Le 22 juin, les dernières positions avancées françaises (points d'appui et SES), trop vulnérables, sont évacuées. Du 22 au 24, cinq avant-postes fortifiés français sont encerclés, mais tiennent grâce au soutien d'artillerie venant des ouvrages et batteries derrière eux. Malgré cette résistance, l'infanterie italienne s'infiltre et entre dans Menton

L'armistice du 24 juin 1940 entre le royaume d'Italie et la République française entre en application le 25 juin à h 35. Le 27 juin, l'avant-poste de Pont-Saint-Louis est évacué par sa garnison. Menton et toute la zone frontalière font désormais parties de la zone d'occupation italienne.

 

Contexte

 

À partir du 3 septembre 1939 et l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, la France déclare la guerre au Troisième Reich. Ainsi, commence la mobilisation et la drôle de guerre. Bien que l'Italie soit alors encore officiellement neutre, les troupes françaises sont également mobilisées le long de la frontière italienne. Dès le 2 septembre, le 76e BAF (bataillon alpin de forteresse) a été mobilisé et avec lui sont créés les 86e et 96e BAF. C'est ce dernier qui est chargé de la défense du petit édifice gardant le passage de Pont-Saint-Louis. Sa défense est assurée par un adjudant-chef, un sergent et sept chasseurs alpins dont un caporal. Les soldats continuent de vivre à proximité de l'édifice défensif dans un calme relatif, Menton a été évacuée préventivement les nuits du 5 au 6 et du 7 au 8 juin 1940.

Alors que les troupes allemandes qui ont enfoncé les lignes françaises dès le mois précédent commencent à déferler vers le sud, le 10 juin 1940 à h, les Italiens déclarent la guerre aux Français par l'intermédiaire du ministre italien des Affaires étrangères à l'ambassadeur de France à Rome, marquant le début de la bataille des Alpes. Mais c'est à 18 h 30 que l'armée des Alpes est en alerte générale, notamment l'édifice de Pont-Saint-Louis, qui verrouille la barrière barrant la route à 23 h : un détachement du génie vient faire exploser le dispositif de mines préventives (DMP), pour rendre la route littorale impraticable aux véhicules.

 

Un terrain favorable à la défense

 

Les combats se déroulent sur un territoire montagneux. L'extrémité méridionale des Alpes (les Préalpes de Nice) monte à des altitudes plus modestes qu'au nord (le Gramondo, à seulement 6,3 km de la mer, culmine tout de même à 1 378 m), d'où l'absence d'enneigement, ce qui permet aux Italiens d'attaquer plus tôt que dans le Dauphiné ou la Savoie, dès le 14 juin. La frontière a été placée sur un alignement de crêtes, le relief ne laissant passer que de rares routes carrossables, complétées par quelques sentiers abrupts : il y a la route côtière RN7 reliant Menton à Vintimille, mais rien d'autre jusqu'aux vallées de la Bévéra (route du col de Vescavo, actuelle D93) et de la Roya (route de Breil-sur-Roya à Vintimille, actuelle D6204).

Les Français ont fortifié la zone dès le temps de paix, puis l'ont renforcé pendant la drôle de guerre, en en faisant un des plus solides secteurs de la ligne Maginot : le sous-secteur des Corniches du secteur fortifié des Alpes-Maritimes. Une ligne de points d'appui a été aménagée juste derrière la frontière, tenus par des sections d'éclaireurs-skieurs (SES) ; un peu plus en retrait, il y a une ligne d'avant-postes bétonnés (par exemple l'avant-poste du Collet-du-Pilon) ; derrière se trouve la « ligne principale de résistance » composée de puissants ouvrages enterrés (les plus gros étant ceux du Cap-Martin, de Roquebrune, du Mont-Agel, de Sainte-Agnès et de Castillon) ; le tout est soutenu par de nombreuses batteries d'artillerie. Les SES sont celles des 20e25e et 49e BCA ; l'infanterie est celle de la 58e demi-brigade alpine de forteresse (DBAF) composée des 76e (quartier Castillon), 86e (quartier Saint-Agnès) et 96e (quartier Menton) bataillons alpins de forteresse (BAF) ; l'artillerie celle du 157e régiment d'artillerie de position (RAP : quatre groupes, soit dix batteries, alignant 55 canons), un groupement du 149e RALH (deux groupes) et une section du 372e RALVF (un canon de 340 mm)

Côté italien, l'attaque du sous-secteur est confiée au 15e corps d'armée (15° Corpo d'Armata) du général Gambarra, composé de quatre divisions d'infanterie dont deux en première ligne : la Cosseria (5a Divisione fanteria(it) face à Menton et la Modena (37e division de montagne) (it) face à Saorge. Plus au nord, le 3e corps d'armée italien (it) du général Arisio (it) ne peut engager que des détachements de la Ravenna (3e division de montagne) (it) face à Saint-Dalmas-de-Tende

 

Le combat de Pont-Saint-Louis

 

 
L'avant-poste aujourd'hui.
 

L'avant-poste de Pont-Saint-Louis est une petite fortification se trouvant à Menton (Alpes-Maritimes), à la frontière franco-italienne. Partie de la ligne Maginot sud-est ou alpine, c'est une casemate construite au début des années 1930 servant à bloquer la route littorale en cas de guerre.

 

Prélude de la bataille

 

45 minutes après le verrouillage du barrage, une explosion importante se fait entendre. Les chasseurs alpins s'enferment dans leur abri. Sur l'observatoire du mont Gros, les militaires ne distinguent plus rien en raison de la fumée causée par l'explosion du DMP. Dans le dispositif de Pont-Saint-Louis, les soldats souffrent de l'explosion qui a ébranlé le bunker et dont les gaz sont toxiques. Il faudra une demi-heure de ventilation pour expulser les odeurs pestilentielles qui avaient envahi la galerie et le blockhaus. La route est ainsi trouée d'un profond cratère.

Après son travail, le détachement du génie se replie et laisse les 9 hommes du bunker seuls. Les chasseurs alpins dont le téléphone ne fonctionne plus (la déflagration a sectionné le câble de la ligne téléphonique) envoient un message rassurant par la radio au dispositif militaire du cap Martin. Le 12 juin, des vivres sont apportées à la petite garnison. Les jours suivants, le secteur de Menton n'est toujours pas attaqué bien que des combats aient déjà lieu entre l'armée des Alpes et les Italiens.

Avec l'annonce de Pétain le 17 juin, les soldats pensent qu'ils n'auront pas à combattre et déjà le chef des chasseurs alpins de Pont Saint-Louis laisse passer des officiers italiens. Le général Montagne le relève de son commandement et après avoir pensé envoyer le sous-lieutenant Roman commander la garnison, il envoie finalement le sous-lieutenant Charles Gros. Ce nouveau chef issu de l' école de Saint-Cyr veut se battre. Partant de Cap-Martin, il arrive en toute discrétion à l'avant-poste. L'officier est d'abord frappé par le manque de possibilité d'observation et demande aux soldats de mettre en place le canon antichar. Peu après, il reçoit du crésyl pour restaurer une hygiène défaillante et notamment supprimer l'odeur nauséabonde régnant dans la galerie. Le sergent Bourgoin et le chasseur alpin Guzzi remplacent ensuite deux chasseurs alpins. Le sergent Bourgoin est un homme à fort caractère et toujours prêt à se battre (volontaire au début de la guerre, il s'engagera dans les Forces françaises libres ensuite). Il rationne les vivres et demande que le contenu de la boîte métallique servant pour les besoins naturels soit vidé par le créneau du FM, jugeant trop dangereux d'aller la vider dans la tranchée extérieure du fait des bombardements.

 

Déroulement du combat

 

Le 18 juin, il n'a aucune possibilité de communiquer avec l'extérieur et le lendemain, du fait qu'aucun Italien n'approche du poste frontière, des hommes du génie réparent les transmissions.

Au soir du 19, le soldat Boé est remplacé par Cordier. Le 20 juin à h 3, sept soldats italiens déboulent du virage situé avant le pont, s'avancent vers le poste frontière et atteignent le poste de gendarmerie situé juste en amont et de l'autre côté de la route par rapport au poste défensif. Finalement, l'alpin Guzzi chasse les soldats ennemis en tirant quelques coups. Peu après, quinze soldats italiens se postent dans le bâtiment des carabiniers avant que 200 soldats ennemis ne débouchent du virage. Les soldats italiens se séparent en deux pour passer des deux côtés du pont. Les chasseurs alpins tirent à la mitrailleuse et ferment la porte blindée. Il est demandé aux batteries du cap Martin de tirer sur les ennemis. Les artilleurs mettent en marche une batterie de 75 mm et pratiquent quelques tirs d'arrêt. Néanmoins, les Italiens s'avancent jusqu'à la barrière antichar. Le FM de Petrillo ne pouvant tirer car il s'est enrayé, ordre est donné au petit canon servi par Bourgoin de tirer sur la barrière. Le FM est réparé et recommence à tirer. De leur côté, les Italiens progressent jusqu'au môle d'ouverture de la barrière et certains avancent jusqu'à la tranchée située juste devant le bunker. Les chasseurs alpins ripostent en envoyant huit grenades et les Italiens battent en retraite. Devant cette résistance inattendue, les Italiens attaquent Les Granges-Saint-Paul située au nord de la position et la voie ferrée Nice-Vintimille au sud. L'artillerie française de Fontbonne entre alors en action avant que celle du cap Martin ne se mette elle aussi à tirer. Pendant une demi-heure, les Français vont tirer. Les Italiens tentent de détruire avec leurs canons les pièces françaises sans trop de réussite pendant que le colonel Chabrol commandant l'artillerie ordonne à ses hommes de nettoyer les abords du fort de Pont Saint-Louis. Les Italiens finissent par battre en retraite une nouvelle fois. À la fin de l'engagement, le sous-lieutenant Charles Gros demande à cap Martin des munitions. Peu après cependant, un soldat italien s'approche jusqu'à la barrière antichar, s'apprête à tirer lorsque le sergent Bourgoin actionne son canon et tue le soldat, laissant une trace encore aujourd'hui visible sur la barrière. Devant ces tirs, les canons du cap Martin renouvellent leurs tirs jusqu'à la fin de la journée, lorsqu'une patrouille française vient aux nouvelles de la garnison. Le lendemain 21 juin à 6 heures du matin, les chasseurs alpins doivent de nouveau faire face aux Italiens et tirent au FM pour les éloigner. Devant de multiples incursions, le sous-lieutenant Charles Gros demande un soutien d'artillerie. L'avant-poste continue sa résistance, l'observatoire de Roquebrune signalant que des Italiens sont situés sur la falaise juste au-dessus de Pont Saint-Louis. Les batteries de cap Martin reprennent leurs tirs. Les chasseurs alpins arrivent vers midi à entendre des Italiens ; ainsi, le caporal Robert qui sert un FM abat un Italien qui s'était posté juste devant son arme. Venant du carrefour de Garavan, un officier et une dizaine de soldats s'avancent avant d'être repoussés par les Français, l'officier est blessé.

Entre midi et treize heures, deux alpins viennent se ravitailler en huile d'olive dans une auberge abandonnée car le canon antichar manquait de lubrifiant. Le 22 juin, la 5e division d'infanterie italienne, précédée par un long tir d'artillerie, attaque les crêtes situées aux alentours de Menton, du côté de Pont Saint-Louis. La garnison est informée qu'un groupe de chars et de motocyclistes appuyé par 200 hommes s'approche de la garnison. En réaction, les 75 mm de cap Martin mettent en place un tir de barrage qui détruit plusieurs chars. Les fantassins avancent néanmoins et contournent le poste frontière avant d'être fortement repoussés par l'artillerie.

Le lendemain, la radio et le téléphone sont hors-service, ce qui fait que le sous-lieutenant Charles Gros ne peut plus recevoir d'information. Il doit donc employer les fusées éclairantes s'il veut un soutien d'artillerie. À 10 h 50, les Italiens recommencent leurs attaques de toutes parts, quelques cyclistes sont repoussés de la barrière antichar par des tirs de sommation. Le soldat Pétrillo use beaucoup de son FM et plusieurs grenades sont envoyées de l'autre côté. Très vite, des drapeaux blancs apparaissent et les Italiens demandent la permission de relever leurs blessés. Le 24 juin, ce sont les mortiers de 220 mm italiens qui tirent sur le poste français dont les défenseurs sont très éprouvés par la fatigue. Le soldat Lieutaud est légèrement blessé à l'œil alors qu'il était de garde avec le FM et le soldat Chazarin est lui aussi touché. Les alpins, sans aucune information, ignorent tout de l'armistice signé entre la France et l'Italie. Le 25 juin à l'aube, le FM tire sur un soldat italien venu de l'arrière, quelques hommes et un officier sont eux aussi repoussés avec un mort et deux blessés. Bourgouin observa peu après à la lunette du FM deux officiers l'air décontracté ; il reçoit l'ordre de tirer en l'air et tous les Italiens partent se réfugier. À h 45, Bourgouin aperçoit un drapeau blanc au niveau du virage, bientôt suivi de plusieurs sonneries de trompettes. Deux soldats sont envoyés à l'avant, agitant la hampe du drapeau. Ces deux hommes sont bientôt suivis par 150 autres soldats. Le sous-lieutenant Charles Gros est intrigué par le silence des batteries de cap Martin : il ouvre la partie supérieure de la porte avant de demander qu'un seul officier traverse le pont. Un colonel italien se présente, demandant l'arrêt des combats conformément à l'armistice signé. Le sous-lieutenant Charles Gros répond qu'il n'a reçu aucun ordre de cessez-le-feu et qu'il n'a aucune information concernant cet armistice. Il demande au colonel italien de se retirer, lui et ses hommes, ou il ouvrira le feu, mais les chasseurs alpins indiquent à leur supérieur l'arrivée d'officiers français. Ces derniers apportent l'ordre de cessez-le-feu. Le sous-lieutenant Charles Gros reste surpris, tandis que les Italiens expriment tout leur honneur envers la belle résistance des chasseurs alpins et demandent l'ouverture de la barrière pour l'évacuation des blessés. Le sous-lieutenant Charles Gros accepte et demande que son unité soit relevée en arme. Ainsi, à 18 h, la garnison du fortin du Pont Saint-Louis se retire vers le cap Martin. Le 27 juin, la barrière est totalement ouverte et le lendemain, le sous-lieutenant Piedfort, de garde, se retire définitivement, fermant le fortin à clef.

Dans la soirée, le général René Olry, chef de l'Armée des Alpes, félicite en personne les neuf défenseurs du fort et remet l'insigne du 15e corps d'armée au sous-lieutenant Charles Gros. L'équipage de la casemate est composé du sergent Bourgoin, du caporal Lucien Robert, des alpins Gaston Chazarin, Marcel Guzzi, Nicolas Petrio, André Garon, Paul Lieutaud, et commandé depuis le 17 juin 1940 par le sous-lieutenant Charles Gros. La casemate et son équipage sont cités à l'ordre de l'armée en ces termes :

Citation de la garnison de l’ouvrage d’avant-poste du Pont-Saint-Louis à l'ordre de l'Armée en date du 28 juin 1940 :

« Garnison 1/1/7 (96e BAF)
Sous les ordres du sous-lieutenant Gros Charles, ayant pour mission d’interdire le passage du Pont Saint-Louis et de la route entrant en
France et ayant été encerclée peu après le début des hostilités avec l'Italie, a continué à assurer sa mission jusqu'à la signature de l'armistice en infligeant des pertes à l'ennemi. Soumise à un violent bombardement d'artillerie puissante n'a pas failli, bien que pouvant se croire entièrement sacrifiée.
Après l'armistice a continué encore à imposer le respect de sa mission à l'ennemi qui ne pouvait ni ouvrir la barrière coupant la route ni relever le champ de mines antichars, si bien que l'adversaire a admis sa relève par une troupe en armes de même effectif.
Général René Olry
général commandant l'Armée des Alpes »

Extraits du journal du sous-lieutenant Charles Gros :

« 25 Juin 1940 Jour de l’armistice. A h, les Italiens essaient de lever la barrière du pont. Une rafale les dispersera. A h 30, cinq cyclistes viennent par la route, côté France. Une nouvelle rafale les couche au sol. A h 15, un officier et un homme, sans casque, apparaissent au bas Aquarone. L’officier s’avance vers le pont. On n’entend plus aucun bombardement. Il y a donc quelque chose d’insolite. A h 45, un immense drapeau blanc apparaît. 7 à 8 officiers et 250 hommes armés s’avancent. Le sous-lieutenant Gros décide de sortir seul et interpelle le chef, un colonel du génie. Celui-ci annonce la signature de l’armistice. Le sous-lieutenant Gros, perplexe, l’invite à se retirer et menace d’ouvrir le feu. Les Italiens finissent par céder. A ce moment-là, deux officiers français de liaison arrivent. L’ouvrage du pont Saint-Louis est resté inviolé. Et deux jours durant, sa garnison montera la garde, interdisant tout transit aux Italiens déjà installés dans Menton. Avant de se retirer, l’équipage emportera ses armes et fermera la porte de l’ouvrage au nez des adversaires en emportant la clé. »

 

La ligne de points d'appui

 

Le 14 juin 1940, entre h 20 et h, l'infanterie italienne est repérée devant les points d'appui : descendant de la frontière notamment par le Plan-du-Lion, elle chasse devant elle la SES du 25e BCA, qui se replie et demande vers h 50 par fusée le soutien de l'artillerie. Le commandement du sous-secteur ordonne alors une série de tirs sur les crêtes frontalières, prévue dès le temps de paix. À h 7, le canon de 75 mm du bloc 2 du Cap-Saint-Martin envoie une première rafale de huit obus ; puis à h 10 c'est les deux tubes du bloc 2 du Barbonnet qui donnent de la voix, remplacés à h 17 par les 155 mm court de la batterie de Sainte-Agnès, à h 20 les 75 mm de la batterie de Fontbonne et à h 30 c'est au tour des tourelles de 75 mm du Mont-Agel10. Il s'agit de tirs de harcèlement, moins intenses et durant plus de temps que les tirs de destruction, fusant (les obus explosent juste au-dessus de la cible, projetant des éclats pour faucher le personnel). Ces tirs sont renouvelés plusieurs fois. Au soir, les SES se réinstallent sur leurs positions antérieures.

Le 16 juin à 19 h 10, le poste français de la cime de Crese demande un soutien d'artillerie : le Barbonnet envoie 24 coups de 75 mm cinq minutes plus tard. Vers minuit, on signale des mortiers italiens sur le Rocher-Campassi (Rocci-Compassi) et au Pas-de-la-Corne (soit juste sur la frontière), d'où le tir de 32 obus par les tourelles du Mont-Agel

Le 20 juin au matin, en plus de la première attaque sur Pont-Saint-Louis, les Italiens tentent de déborder par les hauteurs, repoussant le poste installé aux Granges-Saint-Paul ; mais l'avant-poste du Collet-du-Pillon résiste grâce aux tirs croisés des ouvrages du Cap-Martin et du Barbonnet.

Après ces tentatives isolées, une attaque générale est lancée le 22 juin par un matin brumeux. Les points d'appui et les SES n'arrivent pas tous à décrocher : le poste de la côte 965, à la Baisse de Faïche Fonda, est pris d'assaut par les chemises noires. En fin d'après-midi, les postes avancés sont tous abandonnés et les sections se replient sur les avant-postes

 

La ligne d'avant-postes

 

Le 22 juin, les avant-postes du Collet-du-Pilon, de La Coletta, de la Péna, de Pierre-Pointue et de la Baisse-de-Scuvion sont pris à partie par l'infanterie italienne, qui les encercle

L'attaque reprend le 23 au matin dans le brouillard puis sous un temps orageux, mais les avant-postes tiennent grâce aux tirs de harcèlement de l'artillerie, qui mène plusieurs fois des « tirs d'épouillage » directement sur les positions fortifiées françaises quand les Italiens réussissent à monter sur les dessus

La journée du 24 est plus calme, mais les avant-postes restent encerclés jusqu'à l'armistice le 25.

 

Les combats dans la ville

 

Le 22 juin, deux régiments italiens, descendant par le Plan-du-Lion et les Granges-Saint-Paul, atteignent le quartier Saint-Vincent à Menton

L'attaque reprend le 23 au matin, les Italiens progressant lentement en ville avant d'atteindre les rives du Gorbio. La ligne principale de résistance entre les ouvrages de Roquebrune et du Cap-Martin, renforcée de plusieurs casemates, est désormais à proximité des éléments de pointe italiens : des tirs de harcèlement français frappent les rassemblements observés en ville (mais le brouillard le matin et les orages l'après-midi empêchent un réglage efficace), tandis que les tirs d'arrêt des jumelages de mitrailleuses sont déclenchés dès qu'il y a un soupçon d'assaut

Le 24, toujours sous la pluie, les tirs d'artillerie français arrosent un peu à l'aveugle. L'armistice entre en vigueur le 25.

 

 

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Menton

 
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Juin_1940#Offensive_10_mai_au_24_juin_1940

 
     
Notes et références                                                    
    Seconde guerre mondiale (Sommaire)
   
     
     
   
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