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Manga : Système de prépublication

Publié à 13:07 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog france sur merci papier histoire blogs
Manga : Système de prépublication

 

 

Les mangas japonais sont très rarement édités directement sous forme de volumes reliés ; ils paraissent tout d'abord de manière découpée dans des magazines de prépublication, des revues spécialisées qui leur sont consacrées.

 

Les rythmes de publication de ces magazines peuvent beaucoup varier, allant de l'hebdomadaire aux publications mensuelles voire trimestrielles. Les séries y sont souvent publiées par chapitres d'une dizaine à une vingtaine de pages. À l'intérieur d'un même magazine, le papier peut parfois changer de couleur, afin de distinguer rapidement les différentes séries les unes des autres.

 

Ces magazines, bon marché, s'écoulent en grand nombre, c'est-à-dire en millions d'exemplaires pour certains, et se lisent un peu partout. On en retrouve parfois abandonnés dans les trains, les rames de métro, les cafés, etc. Ils alimentent un système de lectures multiples : un même exemplaire serait lu par plusieurs personnes.

 

Principalement en noir et blanc, les premières pages des magazines sont souvent en couleurs, mettant tour à tour à l'honneur l'une de leurs séries vedettes à cet emplacement, souvent de manière que le chapitre en cours soit un début de volume.

 

Ce n'est que dans un deuxième temps, lorsqu'un manga rencontre un certain succès, qu'il est édité en volumes reliés, similaire à ceux que l'on trouve en France, entamant ainsi une deuxième carrière. Ces volumes reliés sont appelés tankōbon (format poche), bunkōbon (format plus compact, utilisé pour des rééditions) ou wide-ban (format « luxe », plus grand que le format poche). En l'absence de succès auprès du public, une série pourra voir sa parution arrêtée, le mangaka étant prévenu peu avant pour trouver une fin rapide à son histoire et permettre une éventuelle parution en volumes. Certaines revues décident désormais de la fin d'une série dès la fin du second volume, conduisant à des histoires finales en quatre volumes. Dans certains cas, un manga à succès peut se voir adapté en anime (dessin animé).

 

Les magazines de prépublication hebdomadaires incluent notamment ces titres populaires :

 

Weekly Shōnen Jump (Shūeisha) ;

Weekly Shōnen Magazine (Kōdansha) ;

Shōnen Sunday (Shōgakukan).

 

Certains titres atteignent couramment les 400 pages hebdomadaires. Weekly Shōnen Jump était vendu en 1994 à 6 millions d'exemplaires, mais son tirage pour 2008 s'établissait à 2,8 millions d'exemplaires

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Manga

     
Notes et références                                                    
   
   
   
    Manga
    Manga : Étymologie
    Manga : Genre et nombre
    Manga : Sens de lecture
    Manga : Diffusion au Japon
    Manga : Histoire des mangas
    Manga : Exportation
    Manga : Système de prépublication
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Manga : Exportation

Manga : Exportation

Exportation

En France


 

La génération des baby-boomers français a pu lire de la BD franco-belge pendant toute son enfance et son adolescence. La génération suivante  s'est jetée sur le manga qui, selon Jean-Marie Bouissou, a vocation à être un produit global en proposant beaucoup de séries propres à intéresser les clientèles les plus diverses par l'âge, le sexe et les goûts, à la différence de la BD mais aussi des comics américains.

 

Avant Akira : l'impossible installation du manga

 

Il existe une volonté de la part du Japon de faire découvrir au reste du monde sa bande dessinée. À la fin de l'année 1970, une rétrospective sur les mangas est organisée au cœur même de Paris, au drugstore Publicis de St-Lazare, à la demande de l'ambassade du Japon si on en croit l'article sur les mangas paru dans le numéro 21 de la revue Phénix de 1972 et rédigé par Claude Moliterni et Kosei Ono.

 

La bande dessinée japonaise est très peu présente dans le monde francophone avant 1978 : quelques planches de Bushidou Muzanden d'Hiroshi Hirata dans Budo Magazine Europe, publication consacrée au judo, en 1969, plusieurs mangas sur les samouraïs traduits et publiés au début des années 1970 dans la nouvelle formule de Budo magazine Europe et l'article « La Bande dessinée japonaise » de Claude Moliterni et Kosei Ono qui lui est consacré en 1972 dans Phénix. En 1978, Atoss Takemoto publie le premier numéro du Cri qui tue, fanzine d'assez mauvaise qualité (impression, choix des bandes). On y retrouve dans les six numéros qui paraissent jusqu'en 1981 Golgo 13 de Takao Saito, Le Système des Super Oiseaux d'Osamu Tezuka, Good bye de Yoshihiro Tatsumi et des histoires de Shōtarō Ishinomori, Fujiko Fujio, Masashi Ueda. Toutes les planches sont adaptées au sens de lecture européen.

 

En 1979, Kesselring, associé à Takemoto, publie le premier album : Le vent du nord est comme le hennissement d'un cheval noir de Shōtarō Ishinomori. Le format choisi, supérieur à la norme européenne, met peu en valeur les particularités du format japonais, le lettrage est bâclé : comme le premier périodique, le premier album est un échec. En 1982, les éditions Télé-Guide, désireuses de profiter du succès de la série animée Candy, publient avec succès la bande dessinée originelle de Yumiko Igarashi et Kyoko Mizuki dans les douze numéros de Candy Poche. C'est pourtant dans les années 1980 le seul manga adapté en dessin animé à faire l'objet d'une traduction, les autres adaptations étant le fait de studios français, afin d'éviter de payer des droits d'auteurs.

 

En 1983, le premier volume de Gen d'Hiroshima de Keiji Nakazawa est publié par Les Humanoïdes associés dans la collection « Autodafé », dans une édition correcte, mais qui ne rencontre aucun succès. De même, l’Hiroshima de Yoshihiro Tatsumi édité par Artefact en 1983 ne trouve pas son public. Les éditeurs sont alors refroidis par l'expérience et, dans un contexte de récession, plus aucune bande dessinée japonaise n'est éditée en album jusqu'à Akira, hormis en 1989 chez Albin Michel le premier tome des Secrets de l'économie japonaise en bandes dessinées d'Ishinomori.

 

Les premiers mangas pornographiques sont traduits, avec la publication chez Idéogram dans les onze numéros de la revue Mutant, de janvier 1985 à janvier 1986, d'Androïde, de Sesaku Kanō et Kazuo Koike et celle dans Rebels no 3 (juin 85) à 9 (janvier 86) de Scorpia de M. Yuu et K. Kazuya.

 

L'absence de traduction de ce que les spécialistes savent être le premier marché de la bande dessinée suscite cependant les interrogations de Thierry Groensteen en 1985 et la publication de divers articles dans Les Cahiers de la bande dessinée.

 

1990, « naissance » du manga en France

 

À partir de mars 1990, encouragé par les chiffres corrects réalisés par le film Akira, Glénat décide de traduire et publier Akira, de Katsuhiro Ōtomo, en fascicules, d'après l'édition colorisée en Amérique. Le renouvellement massif des codes du manga qu'introduit cette œuvre permet au succès d'être cette fois au rendez-vous, et l'édition cartonnée en couleur voit le jour dès la fin de l'année. En décembre 1990, le premier volume de Gen d'Hiroshima fait l'objet d'une nouvelle édition chez Albin Michel, avec le titre Mourir pour le Japon, sans beaucoup plus de succès qu'en 1983. En 1991, Rêves d'enfants, autre série d'Ōtomo, est éditée en 1991 par Les Humanoïdes Associés, avec beaucoup moins de succès qu'Akira (ce qu'on peut expliquer par le fait qu'il n'y a pas d'adaptation animée de ce manga).

 

En septembre 1990, s'inspirant des exemples étrangers (par exemple Protoculture Addicts au Canada en 1987 et Yamato en Italie en mars 1990), naît Mangazone, le premier fanzine d'information sur la bande dessinée japonaise en France. Il est tiré à 700 exemplaires et connaît huit numéros avant sa disparition en 1994, ses éditeurs préférant se consacrer à leur autre production Scarce. En mars 1991 naît AnimeLand, fanzine luxueux qui remplace Mangazone comme référence francophone.

 

Alors que de plus en plus de voix s'élèvent pour protester contre les animes, toujours plus présents dans les programmes jeunesse, Glénat, une fois Akira achevé, publie d'autres mangas originaux d'animes à succès : Dragon Ball d'Akira Toriyama en février 1993, Ranma ½ de Rumiko Takahashi en février 1994. La réussite de l'entreprise permet à Glénat de traduire d'autres mangas, liés ou non à un anime : Appleseed de Masamune Shirow à partir de juin 1994, puis Orion du même auteur en septembre, Crying Freeman de Ryōichi Ikegami en janvier 1995, Dr Slump de Toriyama et Sailor Moon de Naoko Takeuchi en février, Gunnm de Yukito Kishiro en mars.

 

En 1994, les éditions Tonkam sont créées et deviennent rapidement le premier grand éditeur français spécialisé dans le manga. Ils publient notamment les séries du groupe CLAMP (RG Veda en juin 1995) et sont les premiers à publier les mangas dans le sens de lecture japonais, à la fois pour des raisons de coût et d'intégrité de l'œuvre, disposition qui devient assez rapidement la norme, sauf dans quelques cas particuliers (comme la collection « Écritures » de Casterman).

 

D'autres éditeurs traditionnels commencent à s'intéresser au manga. Casterman publie d'abord dans sa collection « Manga » créée en janvier 1995 deux bandes dessinées créées au Japon par des auteurs français (Kiro d'Alex Varenne puis en septembre Au Nom de la famille de Jerome Charyn et Joe Staton) avant de publier en septembre Gon de Masashi Tanaka, L'Habitant de l'infini d'Hiroaki Samura et L'Homme qui marche de Jirō Taniguchi. « Casterman manga » accueille de nouveaux titres de qualité jusqu'en 1999, avant d'être remplacée par des collections plus spécialisées par la suite. Dark Horse France publie Outlanders (en) de Johji Manabe (en) de janvier 1995 à janvier 1996. J'ai lu lance également sa collection manga en 1996, avec City Hunter et Fly. Dargaud se lance également en créant la collection Kana avec Angel Dick puis Armagedon de la coréenne Hyun Se Lee.

 

Des éditeurs spécialisés naissent également (en plus de Tonkam déjà cité) : Samouraï Éditions, qui publie des mangas érotiques à partir de 1994 (Ogenki Clinic d'Inui Haruka) puis des mangas plus traditionnels l'année suivante (Vampire Miyu de Narumi Kakinouchi (en) et Toshiki Hirano), l'éphémère Star Comics en janvier 1995 avec Takeru de Buichi Terasawa, Kraken en avril (avant de disparaître l'année suivante) avec l'ambitieux Shang Hai Kaijinzoku de Takuhito Kusanagi puis Les Élémentalistes de Takeshi Okazaki ou encore Vaelber Saga de Nobuteru Yūki.

 

1996-2000, essor du marché

 

La vague est lancée : Animeland devient en 1996 avec son vingt-deuxième numéro le premier magazine consacré à l'animation et aux mangas diffusé en kiosque, de plus en plus d'éditeurs se joignent aux précurseurs, tandis que d'autres séries à grand succès sont traduites : d'une petite dizaine en 1994, ce sont plus d'une quarantaine de séries différentes qui sont publiées ou lancées en 1996 (pour 105 albums, par Tonkam, Glénat et J'ai lu principalement), parmi lesquelles Nicky Larson de Tsukasa Hōjō, Fly de Koji Inada, Riku Sanjo et Yuji Horii, Ghost in the Shell de Shirow, Amer Béton de Taiyō Matsumoto, Bastard !! de Kazushi Hagiwara, Le Roi LéoAstroboy et Blackjack d'Osamu Tezuka. En 1997 apparaissent Détective Conan de Gosho Aoyama, 3×3 Eyes de Yūzō Takada, Sanctuary de Ryōichi Ikegami et Sho Fumimura, Ah! My Goddess de Kōsuke Fujishima, en 1998 Neon Genesis Evangelion de Yoshiyuki Sadamoto, Cat's Eye de Tsukasa Hojo, Kenshin le vagabond de Nobuhiro Watsuki, Yu-Gi-Oh! de Kazuki Takahashi ainsi que les premières réalisations de Naoki Urasawa, en 1999 Ken le Survivant de Tetsuo Hara et Buronson, Captain Tsubasa de Yōichi Takahashi, Cardcaptor Sakura de CLAMP, Slam Dunk de Takehiko Inoue.

 

Le marché continue à croître à un rythme soutenu : 151 albums en 1998, 200 en 1999, 227 en 2000, 269 en 2001. À partir de 1999, Kana s'affirme comme le quatrième grand acteur du secteur. Cependant, alors qu'à cette date les principales séries japonaises à succès des années 1980 et 1990 sont traduites, et qu'elles atteignent parfois d'enviables chiffres de vente (au début du millénaire 120 000 exemplaires par volume de Dragon Ball, environ 20 000 pour les séries les plus populaires), que les magazines dédiés vont commencer à se multiplier, que les rencontres d'amateurs ont de plus en plus de succès, qu'Internet va favoriser le développement des mangas, le monde de la bande dessinée tel que le laisse percevoir le Festival d'Angoulême laisse peu de place à cette émergence, et les éditeurs alternatifs lui restent globalement indifférents, laissant inconnu du public le large patrimoine de bandes dessinées d'auteur japonaises, hormis Taniguchi. Des séries plus récentes sont alors traduites, et remportent également un grand succès : en 2000 Hunter × Hunter de Yoshihiro Togashi, Shaman King de Hiroyuki Takei, One Piece d'Eiichirō Oda, en 2001 Great Teacher Onizuka de Tōru Fujisawa, I¨s de Masakazu Katsura, Samurai deeper Kyo d'Akimine Kamijyō, Angel Sanctuary de Kaori Yuki, Monster de Naoki Urasawa, en 2002 Love Hina de Ken Akamatsu, Gunnm Last Order de Kishiro, Fruits Basket de Natsuki Takaya, Naruto de Masashi Kishimoto, Bleach de Tite Kubo.

 

Le premier festival de bande dessinée et d'animation japonaises, la Japan Expo, est créé en 1999. Il se tient au centre des nouvelles industries et technologies (CNIT) en 2003 et 2004, puis au parc des expositions de Paris-Nord Villepinte, où il attire en 2012 plus de 200 000 personnes.

 

Depuis 2002, forte augmentation des ventes de manga

Principaux éditeurs
de mangas en 2014
Parts de marché
Glénat 23,6 %
Pika 19,4 %
Kana 16,5 %
Ki-oon 8,5 %
Kurokawa 8 %
Kazé Manga / Asuka 6,2 %
Delcourt / Tonkam 5,3 %
Panini 2,7 %
Soleil Manga 2,5 %
Doki-Doki 1,1 %
Taifu Comics / Ototo 1,4 %
Casterman (Sakka) 0,9 %
Komikku 0,5 %
Akata 0,4 %

 

À partir de 2002, la hausse de la part des bandes dessinées asiatiques dans le marché des nouveautés s'accélère, à la fois en valeur absolue (377 en 2002, 521 en 2003, 754 dont 614 mangas en 2004) et relativement (25 % en 2002, 30 % en 2003, 36 % en 2004, 42 % en 2005, 44 % en 2006, environ 42 % en 2007). Les mangas restent les bandes dessinées asiatiques les plus vendues (les vingt plus gros tirages sont japonais en 2005), leur coût par tome plus faible et leur périodicité plus régulière que celle des bandes dessinées occidentales leur permet de toucher un public fidélisé, d'autant que les éditeurs peuvent sélectionner les bandes dessinées qui ont déjà passé l'épreuve du public au Japon. La plupart créent des collections dédiées, voire tentent de lancer des mangas « à la française ». En 2003, le tirage des quinze plus grandes séries oscille entre 25 000 et 60 000 (Yu-gi-oh, et Naruto en 2004) exemplaires, en 2007 Naruto est imprimé à 220 000 exemplaires, Death Note à 137 000, et le fonds reste attractif (avec Dragon Ball surtout). En valeur, le marché est détenu à 80 % par Pika, Kana et Glénat. En 2003, pour la première fois, un manga obtient un prix au festival d'Angoulême : Quartier lointain, de Taniguchi, pour le prix du scénario. C'est un début de reconnaissance.

 

En 2005, la forte part des mangas édités dans le marché de la bande dessinée francophone a fait écrire à Gilles Ratier que 2005 avait été en France « l'année de la mangalisation », sans qu'il s'en offusque, contrairement à d'autres acteurs du secteur. 1 142 bandes dessinées asiatiques (soit 42 % des nouveautés) sont en effet éditées en 2005 dont 937 mangas, et 1 418 en 2006 (soit 44 % des nouveautés), dont 1 110 mangas. Les tirages à la nouveauté des bandes dessinées japonaises les plus populaires n'ont plus rien à envier à ceux des bandes dessinées traditionnelles populaires : 130 000 exemplaires pour Naruto, 80 000 pour Samurai deeper Kyo ou Fullmetal Alchemist (de Hiromu Arakawa, traduit à partir de 2005), 70 000 pour Gunnm Last OrderHunter × HunterYu-Gi-Oh!Fruits Basket et Shaman King, 65 000 pour Neko Majin de Toriyama, 60 000 pour Air Gear (d'Ōgure Ito, traduit à partir de 2006) et One Piece d'Eiichirō Oda. Début 2006, la France est, avec plus de 13 millions d'exemplaires annuels, le plus gros « consommateur » de mangas au monde après le Japon et devant les États-Unis. Les mangas représentent 26 % du chiffre d'affaires de la bande dessinée et constituent la plus forte progression derrière la fiction jeunesse, se plaçant en deuxième position des secteurs de l'édition les plus dynamiques. De plus, sur le marché français, seulement dix séries mangas concentrent 50 % des ventes.

 

Parallèlement à ce succès populaire, les maisons d'éditions commencent à développer l'édition patrimoniale : Vertige Graphic réédite Gen d'Hiroshima et publie Yoshihiro Tatsumi, un des pères du gekiga à partir de 2003, Ego comme X traduit L'Homme sans talent de Yoshiharu Tsuge en 2004, Cornélius publie Shigeru Mizuki depuis 2006, avec succès puisque NonNonBâ obtient le Prix du meilleur album à Angoulême en 2007, respectabilité qui avalise la forte pénétration de la bande dessinée japonaise sur le marché français. La bande dessinée d'auteur pour adultes, représentée d'abord par Jirō Taniguchi et Naoki Urasawa, se développe à partir de 2002, tandis que les jeunes auteurs les plus novateurs le sont, hormis Taiyō Matsumoto publié dès 1996, à partir de 2005. L'intérêt pour le manga pousse des éditeurs à s'intéresser également aux bandes dessinées coréenne et chinoise.

 

Les années 2010, un début de déclin ?

 

En 2010, Kana et Glénat sont toujours leaders dans le domaine du manga, fort du succès de Naruto et One Piece qui sont les bandes dessinées les plus vendues de l'année toutes catégories confondues, mais ils perdent du terrain à l'avantage de maisons d'édition comme Pika Édition, Ki-oon ou Kazé, qui se fait une grande place dans le marché depuis son rachat en 2009 par Shōgakukan et Shūeisha. Certains éditeurs comme Tonkam, Panini ou encore Delcourt enregistrent des baisses très importantes, tandis que la petite maison d'édition Doki-Doki enregistre la plus grande progression de l'année. PlutoBakuman. et Monster Hunter Orage (par Hiro Mashima) sont les trois nouvelles licences les plus populaires en 2010.

 

En 2011, le trio de tête reste identique, mais Glénat passe largement en tête devant Kana, du fait de la montée des ventes de One Piece et du rythme de parution plus lent (3 tomes par an) de Naruto. Glénat affiche donc une forte hausse (+13,3 %), alors que ses deux concurrents directs Kana et Pika Édition affichent des baisses (-17 % pour Kana et -2,9 % pour Pika). Kurokawa, Kazé et Ki-oon continuent leurs progressions et représentent à eux trois environ 20 % des ventes de manga en France, avec notamment la fin de Fullmetal Alchemist ou le novateur Les Vacances de Jésus & Bouddha pour Kurokawa, l'arrivée de titres comme Blue

ExorcistBeelzebub ou Toriko pour Kazé et de JudgePandora Hearts ou Bride Stories chez Ki-oon, mais également avec l'arrivée d'un catalogue pour les enfants plus important, avec notamment Pokémon Noir et Blanc ou Beyblade: Metal Fusion. Depuis le rachat de Tonkam et Soleil Manga par Delcourt, le groupe représente environ 10 % des ventes de manga en 2011, mais les trois maisons d'édition continuent leur chute. Seuls les petits éditeurs Taifu Comics et Doki-Doki sont à la hausse.

Pour autant, le secteur du manga a vu sa croissance s'arrêter et ses ventes diminuer au début des années 2010. De fait, après avoir plus que quadruplé entre 2001 et 2008, les ventes des mangas en France ont marqué un recul de 15 % en volume entre 2008 et 2011. Après deux années propices à la stagnation, 2012 marquait cependant une hausse remarquable du nombre de séries asiatiques sur le sol français. Mais la tendance des sorties s'est inversée en 2013, avec 1 575 titres parus (contre 1 621 en 2012 et 1 520 en 2011). Cependant, dans un marché général de la bande dessinée qui, pour la première fois depuis au moins 17 ans, est en baisse (-7,3 % de sorties), les sorties asiatiques se maintiennent et représentent une part des nouveautés légèrement plus importante (40,7 % du marché, contre 39,4 % l'année précédente). Cette légère baisse s'accompagne en revanche de ventes qui continuent de chuter de manière importante. En effet, alors que le marché général de la bande dessinée a bénéficié d'une hausse de 1,4 % en valeur sur la fin de l'année 2013 (porté par les best-sellers évènementiels que furent les derniers albums d'Astérix, de Blake et Mortimer ou du Chat), le secteur du manga accuse une nouvelle chute de -8,5 % de son chiffre d'affaires, et ce alors qu'il avait déjà connu un recul de -3,8 % l'année précédente.

Comme pour les années précédentes, le marché du manga reste marqué par une très forte concentration, tant au niveau des séries à succès (une dizaine de titres représente à elle seule la moitié des tirages de l'ensemble du marché) que des éditeurs. Ainsi, les dix premières séries les plus vendues en 2013 (qui sont, dans l'ordre décroissant d'importance, NarutoOne PieceFairy TailBlack ButlerBleachKing's GameL'Attaque des TitansJudgeProphecy et Soul Eater) sont portées par seulement cinq éditeurs que l'on identifiera sans surprise comme faisant partie des premiers groupes éditoriaux du secteur : Glénat, Pika Édition, Kana, Ki-oon et Kurokawa. Bien mieux, en 2013, les trois plus importants leaders éditoriaux du marché que sont Glénat, Pika Édition et Kana ont cumulé à eux seuls près de 60 % des ventes.

 

En 2015, la France représente 50 % des ventes de mangas en Europe, tandis que la bande dessinée japonaise emporte environ 40 % du marché en France, chiffre constant depuis plusieurs années. La France est deuxième plus grand consommateur de mangas au monde, derrière le Japon au point que certains éditeurs ont décidé – fait unique – de publier simultanément certains volumes dans les deux langues, japonais et français

 

Pour une grande partie des séries à succès des années 2000, les rythmes de parution en France rattrapent de plus en plus ceux du Japon et se font donc plus lents tandis que les nouveaux lecteurs se font de plus en plus rares, eu égard au grand nombre de tomes existants à rattraper (Fairy Tail et Bleach en comptent respectivement plus de 40 et 60 tandis que Naruto et One Piece ont déjà atteint les 70 tomes).

 

Or, au Japon, certaines grandes séries emblématiques des années 2000, arrivées à maturité, commencent à perdre plus de lecteurs qu'elles n'en gagnent. Ainsi, au sein du classement des quinze premières séries au Japon, Naruto est tombé à la cinquième place du fait son rythme de publication moins rapide, et surtout parce que la série n'attire plus autant de nouveaux lecteurs, voire lasse certains anciens lecteurs, au point de connaître une chute de ses ventes d'environ 15 %. Il en va de même pour Hunter × Hunter (8e du fait de son rythme de publication irrégulier), Fairy Tail (9e), Sawako (11e), Gintama (12e), Toriko (13e) ou encore Bleach (15e), qui baissent tous au profit de la nouvelle vague de titres emmenée par L'Attaque des TitansKuroko's BasketMagiSilver Spoon, disposant tous d'adaptations animées de qualité et mieux étudiées pour soutenir leurs ventes. De même, si Fairy Tail a toujours du succès en France, on constate que le premier volume n'est que 63e au sein du classement par volume, et que la série a vu ses ventes baisser de 8 %, après avoir déjà connu une baisse de 12 % l'année précédente

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Manga

     
Notes et références                                                    
   
   
   
    Manga
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Sylvestre

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Sylvestre

 

 

Prénom


Sylvestre, est un prénom d'origine latine dérivé de Silva (signifiant la forêt).

Pour l'ensemble des articles sur les personnes portant ce prénom


Nom de personne


Sylvestre Ier, pape de 314 à 335
Sylvestre II (~938-1003), pape
Sylvestre III (~1000-1046), pape
Sylvestre IV (~1050-1111), antipape
Sylvestre, évêque de Sées du début du xiiie siècle
Sylvestre Ier d'Antioche, patriarche orthodoxe de 1724 à 1766
Sylvestre de Laval, théologien français du XVIIIe siècle


Patronyme


Sylvestre est un nom de famille notamment porté par :

Armand Sylvestre (1890-1972), homme politique Québécois au niveau fédéral ;
Armand Sylvestre (1910-1980), homme politique Québécois au niveau provincial ;
Armand Silvestre (1837-1901), dramaturge français ;
Claude Sylvestre (1927-2014), réalisateur québécois ;
Frédéric Sylvestre (1953-2014), guitariste et compositeur de jazz français ;
Jean-Marc Sylvestre (1946-), journaliste économique et chroniqueur ;
Jules Sylvestre (1859-1936), photographe français ;
Patrick Sylvestre (1968-), footballeur suisse ;
Joseph-Noël Sylvestre (1847-1926), peintre français ;
Pierre Charles Sylvestre (1766-1843), ancien député de Lot-et-Garonne ;
Yolan Sylvestre (1993-), coureur cycliste français.


Pseudonyme


Sylvestre est un pseudonyme notamment porté par :

Anne Sylvestre (1934-2020), chanteuse française.


Personnages de fiction


Sylvestre le chat, personnage de dessin animé de la Warner Bros. Pictures
Monsieur Sylvestre, marionnette de l'émission télévisée française Les Guignols de l'info


Œuvres d'art


Sylvestre est un titre d'œuvre notamment porté par :

Sylvestre, film réalisé par João César Monteiro ;
Docteur Sylvestre, série télévisée française des années 1990 ;
Merci Sylvestre, série télévisée française des années 1980.


Biologie


Campagnol sylvestre (Microtus pinetorum)
Mauve sylvestre (Malva sylvestris)
Menthe sylvestre (Mentha longifolia)
Mulot sylvestre (Apodemus sylvaticus)
Pin sylvestre (Pinus sylvestris)

 

 
Liens externes                                                  
     
     
Notes et références                                                    
   
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31 décembre : Décès

Publié à 00:57 par dessinsagogo55 Tags : centerblog prix france homme fond femme histoire maison 2010 fille
31 décembre : Décès

 

Décès


192 : Commode, empereur romain (° 31 août 161).
335 : Sylvestre Ier, pape (° inconnue).
491 : Isaïe de Gaza, ermite (° inconnue).
1164 : Ottokar III de Styrie (° 1124).
1194 : Léopold V d'Autriche, duc d'Autriche et de Styrie (° 1157).
1298 : Humphrey de Bohun, baron anglais, comte d'Hereford et comte d'Essex (° v. 1249).
1303 : Ferry III de Lorraine, duc de Lorraine (° v. 1240).
1344 : Otto Ier de Poméranie (° v. 1280).
1384 : John Wyclif, théologien anglais et précurseur de la Réforme anglaise (° v. 1330).
1426 : Thomas Beaufort, comte de Dorset, et duc d'Exeter (° v. 1377).
1460 : Richard Neville, baron anglais, 5e comte de Salisbury (° 1400).
1705 : Catherine de Bragance, reine d'Angleterre, veuve de Charles II (° 25 novembre 1638).
1719 : John Flamsteed, astronome britannique (° 19 août 1646).
1793 : Armand Louis de Gontaut-Biron, militaire français (° 13 avril 1747).
1794 : Charles François Lhomond, prêtre, humaniste, pédagogue et grammairien français (° 1727).
1799 :
Louis Jean-Marie Daubenton, naturaliste français (° 29 mai 1716).
Jean-François Marmontel, encyclopédiste, historien, homme de lettres et philosophe français, membre de l'Académie française (° 11 juillet 1723).
1848 : Gottfried Hermann, philologue allemand (° 28 novembre 1772).
1860 : Sophie de Bawr, femme de lettres, compositrice, autrice française (° 8 octobre 1773).
1872 : Aleksis Kivi (né Alexis Stenvall), écrivain national finlandais, considéré comme le père de la littérature finnoise (° 10 octobre 1834).
1874 : Alexandre Ledru-Rollin, avocat et homme politique français (° 2 février 1807).
1876 : Catherine Labouré, religieuse française (° 2 mai 1806), Fille de la Charité, témoin d'apparitions de la Vierge Marie à Paris, rue du Bac6.
1877 : Gustave Courbet, peintre réaliste français (° 10 juin 1819).
1882 : Léon Gambetta, homme politique français (° 2 avril 1838).
1894 : Thomas Joannes Stieltjes, mathématicien néerlandais (° 29 décembre 1856).
1936 : Miguel de Unamuno, homme de lettres espagnol (° 29 septembre 1864).
1939 : Lucio D'Ambra, scénariste, réalisateur et producteur de cinéma italien (° 1er septembre 1879).
1940 : Arsène d'Arsonval, physicien et inventeur français (° 8 juin 1851).
1948 : Malcolm Campbell, pilote automobile britannique (° 11 mars 1885).
1949 :
Nándor Dáni, athlète de demi-fond hongrois (° 30 mai 1871).
Howard C. Hickman, acteur, réalisateur, scénariste et dramaturge américain (° 9 février 1880).
1950 : Charles Koechlin, compositeur français (° 27 novembre 1867).
1952 : Monthéus, chanteur engagé français (° 9 juillet 1872).
1964 : Gertrude Michael, actrice américaine (° 1er juin 1911).
1966 : Raoul Lévy, producteur, scénariste et réalisateur belge (° 14 avril 1922).
1967 : Roger Ferdinand, auteur dramatique français (° 6 octobre 1898).
1968 : Wilfrid Hamel, homme politique québécois (° 16 juillet 1895).
1970 : Raymond Mondon, homme politique français, maire de Metz entre 1947 et 1970 (° 8 mars 1914).
1971 : Lucien Hubbard, réalisateur, scénariste et producteur américain (° 22 décembre 1888).
1972 : Roberto Clemente, joueur de baseball portoricain (° 18 août 1934).
1973 : A. Edward Sutherland, réalisateur américain (° 5 janvier 1895).
1980 :
Marshall McLuhan, éducateur, philosophe, sociologue, enseignant et théoricien de la communication canadien (° 21 juillet 1911).
Raoul Walsh, réalisateur américain (° 11 mars 1887).
1982 : Pierre Mirault, médecin et peintre du Nivernais (° 6 octobre 1899).
1985 :
Rick Nelson, acteur et chanteur-compositeur américain (° 8 mai 1940).
Sam Spiegel, producteur de cinéma américain (° 11 novembre 1901).
1986 :
Annie Ducaux, actrice française (° 10 septembre 1908).
Piero Chiara, écrivain et scénariste italien (° 23 mars 1913).
1990 : Vassili Lazarev, cosmonaute soviétique (° 23 février 1928).
1991 : Felicja Blumental, pianiste polonaise (° 28 décembre 1928).
1993 : Bill Cowley, hockeyeur professionnel canadien (° 12 juin 1912).
1994 :
Leigh Bowery, artiste de performance, créateur de clubs et styliste anglais (° 26 mars 1961).
Woody Strode, joueur de football et acteur américain (° 28 décembre 1908).
1995 : Bill Nyrop, hockeyeur professionnel américain (° 23 juillet 1952).
1996 : Wesley Addy, acteur américain (° 4 août 1913).
1997 :
Floyd Cramer, pianiste américain (° 27 octobre 1933).
Billie Dove, actrice américaine du cinéma muet (° 14 mai 1903).
1999
Alain Gillot-Pétré, météorologue français (° 16 juin 1950).
Roger Lécureux, auteur de bandes dessinées français (° 7 avril 1925).
Elliot Richardson, homme politique américain (° 20 juillet 1920).
2000 :
Alan Cranston, journaliste et homme politique américain (° 19 juin 1914).
José Greco, danseur de flamenco américain d'origine italienne (° 23 décembre 1918).
2001 :
Eileen Heckart, actrice américaine (° 29 mars 1919).
Paul Hubschmid, acteur suisse (° 20 juillet 1917).
David Swift, scénariste, réalisateur, animateur, acteur et producteur américain (° 27 juillet 1919).
2003 : Enrique Buenaventura, metteur en scène et homme de théâtre colombien (° ca. 1925).
2004 : Gérard Debreu, mathématicien et économiste français, prix Nobel d'économie en 1983 (° 4 juillet 1921).
2005 : Phillip Whitehead, politicien, producteur et réalisateur de télévision du Royaume-Uni (° 30 mai 1937).
2006 :
Albert Denvers, homme politique français (° 21 février 1905).
Seymour Martin Lipset, sociologue américain (° 18 mars 1922).
2007 :
Milton L. Klein, avocat et homme politique canadien (° 21 février 1910).
Ettore Sottsass, designer italien (° 14 septembre 1917).
2008 :
Donald E. Westlake, écrivain et scénariste américain (° 12 juillet 1933).
Brad Sullivan, acteur américain (° 18 novembre 1931).
2009 :
Cahal Brendan Daly, cardinal irlandais (° 1er octobre 1917).
Glauco Onorato, acteur italien (° 7 décembre 1936).
2010 :
Raymond Impanis, coureur cycliste belge (° 19 octobre 1925).
Per Oscarsson, acteur suédois (° 28 janvier 1927).
2012 :
Susana Dalmás, professeure d'histoire et sénatrice du Front large (° 16 juin 1948).
Jovette Marchessault, romancière, poète, dramaturge, peintre et sculptrice québécoise (° 9 février 1938).
Tarak Mekki, homme d'affaires et homme politique tunisien (° 27 juin 1958).
James B. Reuter, prêtre jésuite américain (° 21 mai 1916).
Jean-Henri Roger, cinéaste français (° 24 janvier 1949).
2013 : James Avery, acteur américain (° 27 novembre 1945).
2014 : Edward Herrmann, acteur américain (° 21 juillet 1943).
2015 :
Natalie Cole, chanteuse américaine (° 6 février 1950).
Wayne Rogers, acteur américain (° 7 avril 1933).
2016 :
David Meltzer, écrivain, poète et musicien américain (° 17 février 1937).
Robert Taussat, historien français (° 24 juin 1920).
William Christopher, acteur américain (° 20 octobre 1932).
2017 :
Frédéric Forte, joueur de basket français, entraineur du Limoges CSP (° 27 janvier 1970).
François d'Orléans, membre de la maison d’Orléans, Dauphin de France (° 7 février 1961).
2018 :
Kader Khan, scénariste, acteur et producteur indien (° 22 octobre 1937).
Al Reinert, réalisateur, scénariste et producteur américain (° 1947).
Richard Marks, monteur et coproducteur américain (° 10 novembre 1943).

 

 

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31 décembre : Naissances

Publié à 00:52 par dessinsagogo55 Tags : prix sur france homme fond femme centre 2010 center centerblog
31 décembre : Naissances


Naissances

 


1378 : Calixte III, pape († 6 août 1458).
1491 : Jacques Cartier, navigateur français, découvreur du Canada († 1er septembre 1557).
1514 : André Vésale, André Wytinck dit de Wesel, anatomiste et médecin brabançon († 15 octobre 1564).
1550 : Henri de Lorraine, dit le Balafré, 3e duc de Guise († 23 décembre 1588).
1572 : Go-Yōzei, 107e empereur du Japon († 25 septembre 1617).
1632 : Abbas II, septième chah Séfévide d'Iran († 25 septembre 1666).
1668 : Hermann Boerhaave, médecin et botaniste néerlandais († 23 septembre 1738).
1738 : Charles Cornwallis, général britannique († 5 octobre 1805).
1763 : Pierre Charles Silvestre de Villeneuve, officier de la Marine royale française († 22 avril 1806).
1776 : Johann Gaspar Spurzheim, neuroscientifique et phrénologue franco-allemand (° 10 novembre 1832).
1777 : Louis Henri de Saulces de Freycinet, officier de marine française († 21 mars 1840).
1805 : Marie d'Agoult, femme de lettres française († 5 mars 1876).
1838 : Jules Dalou, sculpteur français († 15 avril 1902).
1857 : King Kelly, joueur de baseball américain († 8 novembre 1894).
1869 : Henri Matisse, peintre fauviste français († 3 novembre 1954).
1878 : Elisabeth Arden, cosmétologue et femme d’affaires canadienne († 18 octobre 1966).
1880 : George Marshall, militaire et homme politique américain, Prix Nobel de la paix en 1953 († 16 octobre 1959).
1881 : Elizabeth Arden, femme d'affaires américano-canadienne († 18 octobre 1966).
1887 : Gaston Modot, acteur français († 24 février 1970).
1889 : Marcel Pilet-Golaz, homme politique suisse († 11 avril 1958).
1897 :
1899 : Silvestre Revueltas, compositeur mexicain († 5 octobre 1940).
1900 : Lothar Berger, officier militaire allemand († 5 novembre 1971).
1901 : Lionel Daunais, chanteur et compositeur québécois († 18 juillet 1982).
1903 : Nathan Milstein, violoniste de concert américain d’origine ukrainienne († 21 décembre 1992).
Orry-Kelly, costumier américain († 27 février 1964).
Rhys Williams, acteur gallois († 28 mai 1969).
1905 :
Chikako Hosokawa, actrice japonaise († 20 mars 1976).
Guy Mollet, homme politique français († 3 octobre 1975).
Jule Styne, compositeur et producteur américain d’origine britannique († 20 septembre 1994).
1908 : Simon Wiesenthal, survivant autrichien de la Shoah et fondateur du Centre de documentation juif de Vienne († 20 septembre 2005).
1909 : Jonah Jones, trompettiste de jazz américain († 30 avril 2000).
1910 :
Charles Lederer, scénariste et producteur américain († 5 mars 1976).
Fernando Carrere, directeur artistique et décorateur († 2 septembre 1998).
1913 : Jean-Paul Martin, haut fonctionnaire français († 12 décembre 1986).
1917 :
Suzy Delair, actrice et chanteuse française centenaire.
Robert Geatrex « Red » Heron, hockeyeur professionnel canadien († 14 décembre 1990).
1918 : Gunder Hägg, athlète de demi-fond suédois († 27 novembre 2004).
1920 :
Rex Allen, acteur, compositeur et chanteur américain († 17 décembre 1999).
Jean Chabbert, évêque catholique français, archevêque émérite de Perpignan († 20 septembre 2016).
1924 : Boris Koulaguine, joueur et entraîneur soviétique de hockey sur glace († 25 janvier 1988).
1928 : Siné, dessinateur français († 5 mai 2016).
1929 : Francesco Alberoni, sociologue et journaliste italien.
1931 :
Tom Rolf, monteur américain († 14 juillet 2014).
Michel Bernard, athlète français spécialiste de courses de demi-fond et de fond († 14 février 2019).
Jean Fournet-Fayard, footballeur français.
1932 : Paolo Villaggio, écrivain, animateur de télévision et comique italien († 3 juillet 2017).
1933 :
Edward Bunker, écrivain américain († 19 juillet 2005).
Mohamed Sayah, homme politique tunisien († 15 mars 2018).
1935 : Salmane ben Abdelaziz al-Saoud, roi d’Arabie saoudite.
1937 :
Anthony Hopkins, acteur américain d'origine britannique.
Hal Rogers, homme politique américain.
1938 : Rosalind Cash, actrice américaine († 31 octobre 1995).
1940 : Tim Considine, acteur, scénariste et réalisateur américain.
1941 :
Alex Ferguson, entraîneur de football écossais.
Sarah Miles, actrice anglaise.
Sean S. Cunningham, réalisateur, producteur et scénariste américain.
1942 : Andy Summers, anglais, guitariste du groupe The Police.
1943 :
Roland Blanche : acteur français († 13 septembre 1999).
John Denver : chanteur américain († 12 octobre 1997).
Ben Kingsley, acteur britannique.
Patrick Pesnot, journaliste, romancier et scénariste français.
Pete Quaife, bassiste britannique du groupe The Kinks († 24 juin 2010).
1944 :
Taylor Hackford, réalisateur et producteur américain.
Marcel Rufo, pédopsychiatre et écrivain français.
1945 :
Barbara Carrera, actrice américaine "James Bond's girl".
Vernon Wells, acteur australien.
1947 :
Burton Cummings, auteur-compositeur et interprète canadien, membre du groupe The Guess Who.
Tim Matheson, acteur, réalisateur et producteur américain.
Rita Lee, chanteuse, compositrice et musicienne brésilienne.
Gerhard Müller, évêque allemand.
1948 :
Viktor M. Afanasyev, cosmonaute russe.
René Robert, hockeyeur professionnel québécois.
Donna Summer, chanteuse américaine de disco († 17 mai 2012).
Joe Dallesandro, acteur américain.
Daniel Díaz Torres, réalisateur et scénariste cubain († 16 septembre 2013).
1949 :
Guy Cotret, homme d'affaires français.
Jean-Paul Penin, chef d'orchestre français.
Flora Gomes, réalisateur bissau-guinéen.
1951 : Tom Hamilton, bassiste du groupe Aerosmith.
1952 : Jean-Pierre Rives, joueur de rugby français.
1953 :
James Remar, acteur américain.
Jane Badler, actrice américaine.
1954 :
Alex Salmond, homme politique britannique.
Stefano Madia, journaliste et acteur italien († 16 décembre 2004).
1955 : Gregor Braun, cycliste sur piste et sur route allemand.
1956 : Martin Fettman, astronaute américain.
1957 : Fabrizio Meoni, pilote moto de rallye-raid italien († 11 janvier 2005).
1958 :
Geoff Marsh, joueur de cricket australien.
Bebe Neuwirth, actrice américaine.
Tomomi Mochizuki, réalisateur japonais.
1959 :
Val Kilmer, acteur américain.
Kodjovi Mawuéna, footballeur togolais.
Ronnie del Carmen, dessinateur de bande dessinée et animateur américano-philippin.
1960 :
John Allen Muhammad, tueur en série américain.
Mio Takaki, actrice japonaise.
1961 : Joanna Johnson, actrice, scénariste et productrice américaine.
1962 :
Tyrone Corbin, basketteur américain.
Don Diamont, acteur américain.
Jeff Flake, homme politique américain.
1963 :
Katana Gégé Bukuru, femme politique congolaise.
Paul Gillis, hockeyeur professionnel canadien.
Valérie Steffen, actrice française.
1964 :
Valentina Vargas, actrice chilienne.
Andreas Prochaska, monteur, scénariste et réalisateur autrichien.
1965 : Gong Li, actrice chinoise.
1966 :
Adam Rifkin, scénariste, acteur, réalisateur et producteur américain.
Bruce Ramsay, acteur canadien.
Jean-Stéphane Sauvaire, réalisateur, producteur et scénariste français.
Nicholas Sparks, romancier, scénariste et producteur américain.
1967 : Rebecca Rigg, actrice australienne.
1968 : Lemina Mint El Kotob Ould Moma, femme politique mauritanienne.
1969 :
Emmanuel Orhant, médecin sportif.
Natalia Dontcheva, actrice bulgare ayant fait sa carrière en France.
Trent Opaloch, monteur canadien.
Lahcen Abrami, footballeur marocain.
1970 :
Mohamedou Ould Slahi, écrivain mauritanien.
Cyrille Legendre, écrivain et journaliste français.
Chandra West, actrice canadienne.
Driss Benzekri, footballeur marocain.
1971 :
Brent Barry, basketteur américain.
Vanessa Burggraf, journaliste et présentatrice française.
Liad Shoham, écrivain israélien.
Ricardo López, footballeur espagnol.
1972 :
Grégory Coupet, footballeur français.
Joe McIntyre, chanteur américain, membre du groupe New Kids on the Block.
1974 :
Véronique Cloutier, actrice et animatrice québécoise.
Tony Kanaan, pilote automobile brésilien.
Priscilla Shirer, actrice américaine.
1975 : Yann Capet, homme politique français.
1976 :
Chris Terrio, scénariste, acteur, réalisateur et producteur américain.
Steve Byers, réalisateur et scénariste américain.
Ibrahima Bakayoko, footballeur ivoirien.
Kader Ayd, réalisateur, scénariste, acteur et producteur de cinéma français.
1977 :
Marta Hazas, actrice espagnole.
Audrey Dussutour, chercheuse et biologiste française.
PSY (Park Jae-Sang (박재상), dit), chanteur sud-coréen.
Charline Vanhoenacker, humoriste belge.
Wardy Alfaro, footballeur costaricien.
1979 :
Jan Marek, hockeyeur sur glace tchèque († 7 septembre 2011).
Danny Watts, pilote de courses automobile anglais.
Josh Hawley, homme politique américain.
Elaine Cassidy, commédienne irlandaise.
Agnieszka Grochowska, actrice polonaise.
Ivica Olić, footballeur croate.
1980 : Richie McCaw, rugbyman néo-zélandais et capitaine des All Blacks.
1981 :
Francisco García, basketteur dominicain.
Amadou Makhtar N'Diaye, footballeur sénégalais.
1982 :
Craig Gordon, footballeur écossais.
Charles Judson Wallace, basketteur américain.
1983 :
Simon Astier, acteur français.
Jana Veselá, basketteuse tchèque.
Noam Jenkins, acteur américain.
1984 :
Fannette Charvier, femme politique française.
Amélie Coquet, footballeuse française.
Corey Crawford, hockeyeur canadien.
Lise Magnier, femme politique française.
Martin Millerioux, hockeyeur sur glace français.
1986 : Emmanuel Koné, footballeur ivoirien.
1987 :
Susan Wokoma, actrice britannique d'origine nigériane.
Fabricio Agosto Ramírez, footballeur espagnol.
Korcan Çelikay, footballeur turc.
Javaris Crittenton, basketteur américain.
Djavan, footballeur brésilien.
Seydou Doumbia, footballeur ivoirien.
Réginal Goreux, footballeur haïtien.
Émilie Le Pennec, gymnaste française.
Nemanja Nikolić, footballeur hongrois.
1988 :
Álex Colomé, joueur de baseball dominicain.
Joyce Cousseins-Smith, basketteuse française.
Kyle Johnson, basketteur anglais.
Alain Traoré, footballeur franco-burkinabé.
1989 :
Mamadou Bagayoko, footballeur ivoirien.
Kelvin Herrera, joueur de baseball dominicain.
Mohammed Rabiu, footballeur ghanéen.
Darwin Cerén, footballeur salvadorien.
1990 :
Patrick Chan, patineur artistique canadien.
Tjiuee Uanivi, joueur de rugby namibien.
1991 :
Kelsey Bone, basketteuse américaine.
Djené Dakonam, footballeur togolais.
Mamadou Fall, footballeur sénégalais.
Noelle Stevenson, auteure de bande dessinée, scénariste et productrice américaine.
1993 :
Christopher Tolofua, joueur de rugby français.
Amato Ciciretti, footballeur italien.
1994 :
Babacar Gueye, footballeur sénégalais.
Ngonda Muzinga, footballeur congolais.
1995 :
Gabrielle Douglas, gymnaste artistique afro-américaine.
Joher Khadim Rassoul, footballeur sénégalais.
1997 :
Ilzat Akhmetov, footballeur russe.
Cameron Carter-Vickers, footballeur américain.
Ludovic Blas, footballeur français.
Moctar Sidi El Hacen, footballeur mauritanien.
1999 : Leif Davis, footballeur anglais.
2002 : Joe Scally, footballeur américain.
2005 : Lakshmi Tatma, fillette indienne souffrant d'ischiopagus, phénomène rarissime de malformation humaine, avec quatre bras et quatre jambes.

 

 

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31 décembre : Événements

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31 décembre : Événements

Événements

 

 

-32 : fin du second triumvirat romain.
192 : assassinat de Commode, empereur romain.
406 : les barbares germaniques passent le Rhin et Stilicon est impuissant pour les contenir, ce qui marque le début de la chute de l'Empire romain d'Occident.
535 : le général byzantin Bélisaire célèbre la conquête de la Sicile et la clôture de son consulat à Syracuse.
1225 : Trần Thái Tông devient empereur et premier représentant de la dynastie Trần au Đại Việt (ancêtre du Viêt Nam).
1229 : lors de la conquête de Majorque, les troupes de Jacques Ier d'Aragon massacrent les habitants de Medina Mayorqua.
1494 : l'armée du roi de France Charles VIII entre à Rome.
1578 : création de l'ordre du Saint-Esprit par Henri III.
1600 : création de la Compagnie britannique des Indes orientales.
1687 : à l'instigation de la Compagnie des Indes orientales, un premier navire transportant des réfugiés huguenots d'origines françaises quitte la Hollande pour coloniser des terres du Cap de Bonne-Espérance.
1759 : Arthur Guinness signe un bail lui accordant l'usage d'une brasserie à Dublin pour fabriquer la bière Guinness.
1775 : bataille de Québec entre les forces de l'Armée continentale américaine et celles des Britanniques, dans les premiers stades de la guerre d'indépendance américaine.
1776 : arrivée à Paris de Benjamin Franklin pour demander l'aide de la France aux insurgents d'Amérique.
1790 : parution à Vienne du premier journal grec, l’Ephiméris.
1793 : quatrième bataille de Machecoul, pendant la guerre de Vendée.
1810 : les Anglais occupent la Guadeloupe.
1813 : restauration de la République de Genève.
1851 : abolition de la Constitution autrichienne.
1857 : Ottawa est choisie comme capitale de la colonie du Canada-Uni par la reine Victoria.
1862 : début de la Bataille de la Stones River pendant la guerre de Sécession.
1879 : première démonstration publique de la lampe à incandescence par Thomas Edison au Menlo Park du New Jersey.
1896 : inauguration du Théâtre Amazonas.
1904 : inauguration du siège social du New York Times, le One Times Square.
1908 : Wilbur Wright bat le record de distance parcourue avec un avion : 124,7 km.
1909 : ouverture au public du pont de Manhattan.
1913 : en France, loi sur les monuments historiques.
1923 : première émission sur la radio BBC du carillon de Big Ben.
1929 : le pape Pie XI promulgue l'encyclique Divini Illius Magistri.
1930 : Pie XI promulgue l'encyclique Casti Connubii.
1944 : lancement de l'opération Nordwind, une des dernières offensives militaires de la Wehrmacht sur le front de l'Ouest durant la Seconde Guerre mondiale.
1946 : le président américain Harry S. Truman proclame officiellement la fin de la Seconde Guerre mondiale.
1946 : sermon de la Saint-Sylvestre du cardinal Joseph Frings.
1951 : le plan Marshall d'aide à l'Europe prend fin à minuit.
1961 : échec d'une tentative de coup d'État du Parti social nationaliste syrien à Beyrouth.
1963 : dissolution de la Fédération d'Afrique centrale, formée de la Rhodésie du Nord, de la Rhodésie du Sud et du Nyassaland.
1964 : le président indonésien Soekarno menace de quitter les Nations unies, si la Malaisie est admise dans l'organisation.
1965 : coup d'État en Centrafrique par Jean-Bédel Bokassa.
1968 : vol inaugural du Tupolev Tu-144, premier avion civil supersonique.
1970 : en France, vote de la Loi instaurant l'interdiction de l'usage de stupéfiant ainsi que la provocation à l'usage, et maintenant une répression sévère concernant le trafic ainsi que l'obligation de soin en l'associant à la gratuité et à l'anonymat.
1973 : premier concert du groupe AC/DC.
1977 : le président Jimmy Carter rencontre le Shah d'Iran à Téhéran.
1978 : l'agitation anti-monarchiste se poursuit en Iran, où plus de 200 personnes auraient été tuées au cours d'une seule fin de semaine.
1980 : démission du président sénégalais Léopold Sédar Senghor, remplacé par Abdou Diouf qui nomme Habib Thiam Premier ministre.
1983 : coup d'État au Nigeria par le général Muhammadu Buhari.
1984 : les États-Unis quittent l'UNESCO.
1985 : un an après les États-Unis, la Grande-Bretagne se retire de l'UNESCO.
1991 : le gouvernement du Salvador et le FMLN signent un accord débouchant sur un traité de paix après 12 ans de guerre.
1992 : dissolution de la Tchécoslovaquie et naissance de la République tchèque et de la République slovaque.
1999 :
rétrocession du canal de Panama par les États-Unis au Panama.
le président Russe Boris Eltsine démissionne pour raisons de santé. Vladimir Poutine devient de facto le second président de la Fédération de Russie.
2004 : inauguration du Taipei 101, 3e plus grand gratte-ciel du monde.
2004 : Viktor Ianoukovytch démissionne de son poste de Premier ministre de l'Ukraine.
2009 : éclipse lunaire pendant une lune bleue.
2010 : l'Estonie est le 17e État membre de l'Union économique et monétaire à adopter l’euro.
2011 : la sonde spatiale Ebb de Gravity Recovery and Interior Laboratory est mise en orbite autour de la Lune.
2013 : la Lettonie est le 18e État membre de l'Union économique et monétaire à adopter l’euro.
2015 : les émetteurs diffusant en ondes moyennes les programmes de Radio France, de RTL Radio et de Deutschlandfunk cessent d'être utilisés
2016 : France Inter cesse d'émettre en Grandes Ondes mais le signal horaire est maintenu
2016 : signature de l'accord de la Saint-Sylvestre en république démocratique du Congo.
2018 : la RTBF arrête d'utiliser les ondes moyennes pour la diffusion de ses programmes.
2019 : arrêt définitif de l'émetteur Grandes Ondes d'Europe 15.

 

 

 

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30 décembre : Dictons

Publié à 18:44 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog saint
30 décembre : Dictons

 

 

« Saint Forannan souvent amène les froids les plus grands. »

 

 

 

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Roger

Publié à 18:00 par dessinsagogo55 Tags : centerblog sur merci saint homme art
Roger

 

 

Roger est un nom propre, ou plus rarement un nom commun.

 

Prénom et patronyme

 

Roger est un prénom masculin. Pour l'ensemble des articles sur les personnes portant ce prénom, consulter la liste produite automatiquement.

C'est la version française et anglaise du prénom masculin d'origine germanique Hrodgari, dont la forme allemande principale est Rüdiger.

Il provient des racines hroth / hrod, c'est-à-dire « glorieux » et gari « javelot, lance ».

Roger est aussi un patronyme.

 

Variantes linguistiques

 

Sa forme latinisée est Rogerius.

En anglais Roger (issu du français).

En arabe Rudjar.

En allemand, RüdigerRudgerRutger (en).

En catalan, Roger.

En espagnol, Rogelio.

En espéranto, Roĝero

En galicien, Roxerio

En islandais, Hróðgeir.

En italien, Ruggero ou Ruggiero.

En néerlandais, Rogier.

En norvégien, Roar.

En occitan, Rogièr (le -i- est souvent absorbé dans la prononciation), Rogèr (gascon).

En polonais, Roger.

En portugais, Rogério.

En grec chypriote Rogeros.

 

Saints et personnalités chrétiennes

 

Voir Saint Roger 

Voir Saint Roger Roger, évêque de Lisieux au tournant du XIe siècle.

Roger, évêque de Coutances de la première moitié du XIIe siècle.

Roger, évêque de Reggio de Calabre du XIIe siècle.

 

Seigneurs et souverains

Roger Ier 

Roger Ier, comte de Sicile

Roger II, roi de Sicile

Roger III, roi (symboliquement) de Sicile

Roger Ier, comte de Laon

Roger Ier d'Armagnac, vicomte de Fézensaguet

Roger Ier de Montgommery

Roger II de Montgommery

Roger de Beaumont (le Barbu), vicomte de Rouen

Roger Ier, comte de Foix

Roger II, comte de Foix

Roger III, comte de Foix

Roger-Bernard Ier, comte de Foix

Roger-Bernard II, comte de Foix

Roger-Bernard III, comte de Foix

Roger, cardinal allemand du XIIIe siècle

Roger Mortimer (1er comte de March), comte de March (Angleterre, XIVe siècle)

 

Personnalités portant ce patronyme

 


Roger est un nom de famille notamment porté par :

Alain Roger (né en 1936), philosophe et écrivain français ;

Alexandre Roger (c.1612-1679), carme déchaux wallon ;

Brice Roger (né en 1990), skieur alpin français ;

Ernest Roger (1864-1943), scientifique français, précurseur de la TSF ;

Estienne Roger (1665 ou 1666-1722), imprimeur et éditeur français ;

François Roger (1776-1842), homme politique, journaliste, poète et auteur dramatique français ;

Georges Henri Roger (1860-1946), médecin français ;

Gustave-Hippolyte Roger (1815-1879), ténor français, neveu de Jacques-François Roger ;

Henri Roger 

Henri Roger-Viollet (1869-1946), ingénieur chimiste et photographe français ;

Jacques Roger (1920-1990), historien des sciences français ;

Jacques-François Roger (1787-1849), avocat français et ancien gouverneur du Sénégal, connu sous le nom de baron Roger ;

Jean-Émile Roger (1831-1916), homme politique français ;

Jean-François Roger 

Jen Roger (1928-2016), chanteur canadien ;

Léon Roger-Milès, (1859 - 1928), avocat, historien, poète, journaliste et critique d'art français ;

Louis Roger 

Marie-Aimée Roger-Miclos (1860-1951), pianiste française ;

Marie-Sabine Roger (né en 1957), écrivain français ;

Michel Roger (né en 1949), homme politique monégasque ;

Patrick Roger 

Paul Roger (1812-1894), historien français ;

Pierre Roger 

Roger Roger (1911 -1995), compositeur français ;

Jean Roger-Ducasse (1873-1954), compositeur français ;

Suzanne Roger (1898-1986), peintre française ;

Victor Roger (1853-1903), compositeur français d'opérettes ;

 

personnage de fiction

 

Roger, un personnage fictif dans la comédie animée adulte American Dad!.

 

Pseudonyme

 

Roger est un pseudonyme notamment porté par :

Roger (1975-), Roger Machado Marques, footballeur brésilien ;

Roger (1978-), Roger Galera Flores, footballeur brésilien ;

Roger (1982-), Roger Guerreiro, footballeur brésilo-polonais ;

Roger (1985-), Roger Rodrigues da Silva, footballeur brésilien.

 

Roger comme terme usuel

 

Roger, nom donné au pilote automatique en argot aéronautique.

Roger signifie « compris » dans les conversations radio de la police, de la marine et de l'aviation américaine

 

 

 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Roger  
     
Notes et références                                                    
   
    Prénom (Sommaire)
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Manga (Sommaire)

Publié à 15:09 par dessinsagogo55 Tags : fond histoire centerblog gif article création
Manga (Sommaire)

 

Étymologie   1   2   3   4 5   6 7 8 9 10
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Dessin 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
                     
Dessin : Kilari 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
                     
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Manga : Histoire des mangas

Manga : Histoire des mangas

 

Mouvements culturels initiateurs

 
Détail du volume 8 des Hokusai Manga par Hokusai, 1817.
 

Le manga, bien que très ancré dans la culture japonaise moderne, trouve ses prémices dans la peinture narrative qui apparaît à l'époque de Nara, avec l'apparition des premiers rouleaux narratifs peints japonais : les emakimono. Ces œuvres associaient en effet des peintures à des textes calligraphiés qui assuraient, ensemble, le récit d'une histoire que l'on découvrait au fur et à mesure que se déroulait le rouleau. Le premier des emakimono, l’E inga kyō (絵因果経), illustration d'un sûtra, était la copie d'une œuvre chinoise et marquait une nette séparation entre le texte et la peinture. Pourtant, durant l'époque de Heian apparaissent les premiers emakimono de goût japonais (le style yamato-e), dont l'emaki du Genji monogatari datant du XIIe siècle est l'un des plus anciens représentants conservés. Ces derniers faisaient souvent intervenir de courts textes explicatifs après de longues scènes peintes. Les Chōjū-giga, soient « caricatures de la faune », une satire anthropomorphique, sont constitués uniquement de dessins à l'encre. Cette priorité accordée à l'image – qui peut assurer seule la narration – est aujourd'hui une des caractéristiques les plus importantes du manga.

 

De même, lors de la période Edo, les estampes étaient d'abord destinées à l'illustration de livres, mais, très vite, le rapport de force s'inversa et l'on vit l'apparition de « livres à lire » en opposition avec les « livres à regarder », les kusazōshi tels que le kibyōshi. Puis vint la disparition relative des écrits complémentaires et la naissance de l'estampe « indépendante » en une seule illustration, qui est la forme la plus fréquente de l’ukiyo-e. C'est d'ailleurs Katsushika Hokusai (1760-1849), le fondateur de l'estampe de paysage, qui donna son nom au manga (littéralement « dessins grotesques »), nommant ainsi ses célèbres caricatures les Hokusai Manga, qu'il publia de 1814 à 1834 à Nagoya.

 

Enfin, et notamment dans le manga de type shōjo, l'Art nouveau occupe une place prépondérante parmi les influences des mangaka, tout en sachant que ce mouvement a été provoqué en partie par le japonisme en Europe, à la suite de la découverte des estampes par les Occidentaux.

 

De 1861 à 1931

 

Première ouverture vers l'Occident

 

Pendant la restauration Meiji, à partir de 1868, l’ouverture obligatoire du Japon au commerce extérieur s’accompagne d’une modernisation rapide du pays sous influence occidentale. De nombreux étrangers sont attirés au Japon pour enseigner les sciences et technologies occidentales et de riches Japonais voyagent en Europe. Edo, rebaptisée Tokyo, voit ses rues, éclairées par des réverbères, se peupler de pousse-pousse sans oublier les bicyclettes d'importation. C'est la création du yen et l'interdiction du chonmage (丁髷chignon traditionnel) et du port du shin-shintō (新新刀sabre). L'usage du kimono et du hakama (pantalon traditionnel) diminue au profit du costume occidental accompagné du chapeau et du parapluie, pour les hommes, et d'une coiffure européenne pour les femmes.

Les deux seuls quotidiens existants au début des années 1860 étaient à destination de la colonie étrangère, le Nagasaki Shipping List and Advisor (bihebdomadaire de langue anglaise) et le Kampan Batavia Shinbun (Journal officiel de Batavia). La presse japonaise naît avec le Yokohama Mainichi Shinbun en 1871 et le Tokyo Nichinichi Shinbun en 1872. C'est le Shinbun Nishikie, créé en 1874, qui introduit le premier les estampes dans la presse japonaise.

 

Création d'une presse satirique

 

 
Magazine satirique Japan Punch de juillet 1878 édité par Charles Wirgman.

La presse japonaise se transforme aussi sur le modèle de la presse anglo-saxonne avec l’apparition des dessins d’humour sur le modèle américain et des caricatures à la mode britannique à partir de 1874 avec le E-Shinbun Nipponchi, créé par Kanagaki Robun et Kawanabe Kyōsai, et surtout avec le Marumaru Shinbun créé par Fumio Nomura (野村 文夫Nomura Fumio) qui a fait une partie de ses études en Grande-Bretagne. Imprimé entre 1877 et 1907, il publie des dessins de Kinkichirō Honda (本多 錦吉郎Honda Kinkichirō) et de Kiyochika Kobayashi, créateur d'estampes ukiyo-e, qui fut élève de Charles Wirgman.

 

Wirgman fait partie de ces trois Européens qui ont une influence certaine sur l'avenir de la bande dessinée et du manga. Ce caricaturiste anglais arrive à Yokohama en 1861, et l'année suivante il crée un journal satirique, The Japan Punch, dans lequel il publie jusqu'en 1887 nombre de ses caricatures, dans lesquelles il utilise des balloons. Il enseigne en même temps les techniques occidentales de dessin et de peinture à un grand nombre d'artistes japonais comme Takahashi Yuichi.

 

Autre caricaturiste, le français Georges Ferdinand Bigot arrive à Yokohama en 1882, il enseigne les techniques occidentales du dessin et de l'aquarelle à l'École militaire de la ville. Parallèlement, il publie des caricatures dans des journaux locaux et édite des recueils de gravure. En 1887, il crée lui aussi une revue satirique, Tôbaé, alors que Wirgman arrête la sienne, dans laquelle il démontre sa maîtrise de la technique narrative en introduisant la succession des dessins dans des cases au sein d'une même page. Il part en Chine en 1894 pour couvrir pour The Graphic de Londres le conflit sino-japonais. De retour en France en 1899, il collabore comme illustrateur pour l'imagerie d'Épinal.

 

C'est à cette période qu'un fils d'enseignant hollandais dans une mission de Nagasaki quitte le Japon pour suivre des cours d'art à Paris, où il tente quelques bandes dessinées dans le Chat noir avant de s'exiler aux États-Unis. C'est là que Gustave Verbeck dessine un des strips les plus originaux de l'histoire de la bande dessinée, The Upside-Downs of Little Lady Lovekins and Old Man Muffaroo. Le strip de quatre cases se lit dans le sens normal de lecture de gauche à droite puis l’histoire se continue en retournant tête-bêche le journal et en relisant les cases dans le sens inverse, lady Lovekins se transforme alors en old man Muffaroo, le chapeau de l’une devenant la barbe de l’autre.

 

Création

 

C'est le caricaturiste australien Frank Arthur Nankivell qui travaille pour le Box of Curios (ボックス・オブ・キュリオスBokkusu obu kyuriosu), publié à Yokohama par E. B. Thorne, qui initie Yasuji Kitazawa, qui ne s'appelle pas encore Rakuten Kitazawa, à la caricature. En 1899, il quitte Box of Curios pour rejoindre le Jiji Shinpō (時事新報) créé par l'intellectuel Yukichi Fukuzawa, désireux de développer le mode satirique au Japon. C’est Kitazawa qui reprend le terme de manga pour désigner ses dessins, il se désigne lui-même comme mangaka (dessinateur de mangas). Le premier manga considéré comme tel date de 1902. Il s’agit d’une histoire dessinée par Kitazawa dans les pages illustrées du supplément du dimanche du Jiji Shinpō. Kitazawa s’inspire beaucoup de la culture européenne, son premier manga reprend le thème de l’arroseur arrosé. Le supplément du Jiji Shinpō prend rapidement le nom de Jiji Manga (時事漫画).

En 1905, Kitazawa crée son premier magazine le Tokyo Puck (東京パック) en s'inspirant de l'américain Puck et du Rire français. Ce magazine en couleurs paraît deux à trois fois par mois et contient des textes en japonais, chinois et anglais, des caricatures et un manga en six cases de Kitazawa. Plusieurs fois censuré pour ses caricatures féroces contre le pouvoir, il crée en 1912 deux nouveaux magazines, Rakuten Puck (楽天パック) et Katei Puck (家庭パック). Mais c'est en 1908 que Kitazawa innove dans la presse japonaise en publiant Furendo (フレンドAmis), un magazine en couleurs exclusivement réservé aux enfants. Devant le succès, il renouvelle l'expérience en 1914 en créant la revue Kodomo no tomo (子供之友) dans laquelle il dessine L'enfance de Toyotomi Hideyoshi. Ce succès allait marquer le marché des mangas pour longtemps. En 1914 paraît Shōnen Club (少年倶楽部Le Club des garçons), en 1923 Shōjo Club (少女倶楽部Le Club des filles) et en 1926 Yōnen Club (幼年倶楽部Le Club des jeunes enfants). En 1929, Kitazawa entreprend un long voyage en Europe, en Afrique et aux Amériques. De passage à Paris en 1929, il expose en présence de Léonard Foujita et y reçoit la Légion d'honneur.

 

À la fin de l'ère Meiji, à l'ère Taishō (1912-1926), Ippei Okamoto (岡本 一平Okamoto Ippei) dessine des mangas pour le quotidien Asahi Shinbun. Il est l'un des inspirateurs du mouvement des « Nouveaux représentants progressistes du manga » qui introduit au Japon les comics, entre autres Bringing up Father (La famille Illico) de Geo McManus paraît dans Asahi Gurafu (アサヒグラフ). Si à cette époque tous les mangas utilisent plus ou moins la bulle, il y a encore beaucoup de texte écrit dans les dessins. Le premier à généraliser l'emploi de la bulle est Katsuichi Kabashima (樺島 勝一Kabashima Katsuichi) qui dessine Les Aventures de Shōchan (正チヤンの冒険Shōchan no bōken) accompagné de son écureuil dans le premier numéro de Asahi Gurafu en 1923.

 

Manga Le docteur endormi (Auteur inconnu, 1912-1926, lithographie).
 

C'est Okamoto qui invente le terme de manga kisha (漫画記者journaliste de manga) et qui crée la première association de mangaka appelée Tokyo manga kai (東京漫画会Rencontres des mangas de Tokyo) en 1915, qui devient en 1923 le Nihon manga kai (日本漫画会Rencontres des mangas du Japon) et en 1942 le Nihon manga hōkōkai (日本漫画奉公会Rencontres au service des mangas du Japon) avec pour premier président Kitazawa.

La satire et la caricature sont féroces envers le pouvoir en place et, en 1925, le gouvernement établit une censure en promulguant une « Loi de préservation de la paix ». La presse japonaise devient « politiquement correcte » mais la publication de mangas se développe. Des magazines féminins comme Shufu no tomo (主婦の友L'ami des ménagères) ou Fujin Club (婦人倶楽部Le Club des femmes) publient aussi des mangas à destination de leurs lectorats ou pour des mères de familles qui lisent ces mangas à leurs enfants.

À partir de la guerre sino-japonaise, et comme plus tard aux États-Unis ou en Italie, la presse, y compris les mangas, se met au service de l'État pour soutenir l'effort de guerre. Ainsi le très militariste Norakuro (のらくろ) de Suihō Tagawa nous montre un chien paresseux engagé dans l'armée impériale, première série longue. C'est comme cela que les Japonais lisent aussi les aventures de Speed Tarō (スピード太郎Supīdo Tarō) de Sakō Shishido (宍戸 左行Shishido Sakō), qui déjoue toutes sortes de conjurations étrangères, et celles de Dankichi dans Bōken Dankichi (冒険ダン吉« Les Aventures de Dankichi ») de Keizō Shimada (島田 啓三Shimada Keizō). Ce seront les séries les plus populaires au Japon jusqu'au milieu des années 1940 pendant lesquelles toute la presse ainsi que toutes les activités culturelles et artistiques subissent la censure du gouvernement militaire, ce dernier n'hésitant pas à mobiliser ces milieux à des fins de propagande.

 

L'après-guerre

 

Sous l'occupation américaine, les mangakas d'après-guerre subissent l'énorme influence des comic strip qui sont alors traduits et diffusés en grand nombre dans la presse quotidienne japonaise. Sazae-san de Machiko Hasegawa sera le premier grand succès d'après-guerre. Cette génération a vu ses villes rasées, ses pères vaincus, son empereur déchu de sa divinité, et ce que leurs idéologies véhiculaient jeté dans les poubelles de l'Histoire par les vainqueurs. Les bombardiers B29, les avions invulnérables, et les jeeps armées apparaissent dans la vision des futurs mangaka encore adolescents. Après sa défaite, le Japon s'est reconstruit au prix d'un lourd sacrifice ; d'ailleurs dans les mangas apparaît souvent la devise de Shōnen Jump : « Amitié, effort, victoire » (devise choisie par les lecteurs).

 

L'un d'entre eux, influencé par Walt Disney, révolutionnera le genre et donnera naissance au manga moderne : il s'agit du célèbre Osamu Tezuka. C'est en effet Tezuka qui introduira le mouvement dans la bande dessinée japonaise par des effets graphiques comme des traits ou des onomatopées soulignant toutes les actions comportant un déplacement, mais aussi et surtout par l'alternance des plans et des cadrages comme il en est usage au cinéma, rompant ainsi avec une tradition théâtrale, les personnages étant jusque-là toujours représentés en pied, à égale distance et au centre de l'image. On considère généralement Shin-Takarajima (新宝島?lit. « La nouvelle île au trésor »), parue en 1947, comme marquant le début du manga moderne.

 

L'animation étant la véritable passion de Tezuka, il réalisa la première série d'animation japonaise pour la télévision en janvier 1963, d'après l'une de ses œuvres : Tetsuwan Atom (鉄腕アトムTetsuwan Atomu), plus connue en France sous le nom d'Astro, le petit robot. Finalement, le passage du papier au petit écran devint courant et l'aspect commercial du manga prit de l'ampleur. Tezuka bouleversa le mode d'expression du manga, en explora les différents genres – alors principalement infantiles – et en inventa de nouveaux. Il inspira de nombreux artistes tels que le duo Fujiko Fujio (Obake no Q-tarōDoraemon), Fujio Akatsuka (Tensai bakabon) et Shōtarō Ishinomori (Cyborg 009Kamen Rider) qui se succédèrent au Tokiwasō, voire Leiji Matsumoto (Galaxy Express 999).

 

Les années 1960 voient l'émergence de mangas plus dramatiques dans lesquels sont abordés des sujets plus « sérieux » et réalistes, appelés gekiga. Initié par Yoshihiro Tatsumi et Takao Saitō (Golgo 13), le style influencera notamment Sampei Shirato (Ninja bugeichōKamui den), Shigeru Mizuki (Kitaro le repoussant) et le duo Tetsuya Chiba/Asao Takamori (Ashita no Joe), la plupart de ces auteurs participant au magazine d'avant-garde Garo.

 

En 1964 naît l'association des mangaka du Japon (日本漫画家協会Nihon mangaka kyōkai), qui décerne des prix annuels à partir de 1972.

 

 
Le logo de Pokémon.
 

Dans les années 1970, le manga pour filles, écrit par des femmes (shōjo) se développe à l'initiative du groupe de l'an 24, notamment Moto Hagio (Poe no ichizoku) et Keiko Takemiya (Kaze to ki no uta), puis de Riyoko Ikeda (La Rose de Versailles), Suzue Miuchi (Glass no Kamen), et Yumiko Igarashi et Kyoko Mizuki (Candy Candy). Mettant en avant les relations psychologiques des personnages, il se détache des mangas pour garçons (shōnen).

 

En 1985, Tezuka Osamu reçoit le prix culturel de Tokyo, et en 1990, un an après sa mort, le Musée d'art moderne de Tokyo lui consacre une exposition. Cet événement marque l'introduction du manga dans l'histoire culturelle japonaise.

 

Actuellement

 

Ainsi, les mangas « grandissant » en même temps que leurs lecteurs et se diversifiant selon les goûts d'un public de plus en plus important, l'édition du manga représente plus d'un tiers par ses tirages, et près d'un quart par ses revenus, de l'ensemble de l'édition japonaise. En 2008, sur 3,2 milliards de publications vendues au Japon (2 000 milliards de yens), on comptabilisait 669 millions de magazines de manga (21 % des publications) et 478 millions de recueils de manga (15 %), pour un chiffre d'affaires respectif de 211 et 237 milliards de yens (22 % des ventes totales), chiffre relativement stable depuis le début des années 1990. Les hommes de moins de 30 ans lisent environ six mangas par mois, contre trois pour les femmes. La vente de mangas numériques représentait déjà en 2008 3/4 des ventes de livres électroniques avec 35 milliards de yens.

 

 
Le jeu de cartes à jouer Yu-Gi-Oh!.

Le manga va plus loin, il en existe des jeux de cartes, des jouets, des jeux vidéo, des films d'animation et des films ; ces derniers pouvant même être à l'origine d'un manga (comme c'est le cas avec Pokémon qui était à l'origine un jeu vidéo). Il est devenu un véritable phénomène de société puisqu'il touche toutes les classes sociales et toutes les générations, traitant de tous les thèmes imaginables : la vie à l'école, celle du salarié, le sport y compris cérébral tel le jeu de go, l'amour, la guerre, l'épouvante, jusqu'à des séries plus didactiques comme la littérature classique, l'économie et la finance, l'histoire, la cuisine et même le code de la route, dévoilant ainsi ses vertus pédagogiques.

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Manga

     
Notes et références                                                    
   
   
   
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