Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
26.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
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Par Anonyme, le 08.09.2024
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Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
Karel Svoboda (19 décembre 1938, Prague – 28 janvier 2007, Jevany) est un compositeur tchèque de musique de film, de télévision, de musique pop et de comédie musicale.
Il a, entre autres, collaboré avec le chanteur Karel Gott et l'auteur de textes Jiří Štaidl.
Au milieu des années 90, il compose l'intégralité des jingles de Česká televize, la télévision d'État tchèque.
Musique de films
Il a composé la musique des films suivants :
Každý mladý muž, 1965
Noc na Karlštejně, 1973
Tři oříšky pro Popelku, 1973
Jak se budí princezny, 1977
Což takhle dát si špenát, 1977
Smrt stopařek, 1979
Spievaj kovboj, 1981
Sůl nad zlato, 1982
Létající Čestmír, 1984
Big Man/Jack Clementi, 1987-1988
Le Cirque Humberto (cs), 1988
Druhý dech, 1988
Kačenka a zase ta strašidla, 1992
Und keiner weint mir nach, 1996
Z pekla štěstí, 1999
Milenci a vrazi, 2004
Rodinná pouta, 2006
Karel Svoboda a également composé pour des séries télévisées :
Maya l'abeille (série télévisée), 1975 pour laquelle chante Karel Gott et dont la composition de Svoboda est reprise dans la plupart des langues.
Pinocchio (série télévisée d'animation, 1976), 1976
Nils Holgersson, 1980
Návštěvníci, 1983
Tao Tao (série télévisée), 1983-1984
Flash (série télévisée), 1993
Vic le Viking, dessin animé de la ZDF - ORF d'après les histoires de Runer Jonsson
Acteur
Karel Svoboda a joué dans les productions de ses amis :
Anna proletářka, 1953
Poslušně hlásím, 1958
Musicals
Dracula,
Monte Cristo
Golem
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Karen Lancaume, de son vrai nom Karen Bach, née le 19 janvier 1973 à Lyon et morte le 28 janvier 2005 à Paris, est une ancienne actrice pornographique française.
Elle cesse toute activité en 2000 après être apparue une dernière fois dans le film Baise-moi de Virginie Despentes et Coralie Trinh Thi.
Karen Bach naît dans une famille aisée et grandit dans les faubourgs de Lyon. Son père est français et sa mère d'origine marocaine.
Elle dit avoir eu ses premiers rapports sexuels à l'âge de 17 ans, juste avant de rentrer à l'université pour suivre des cours de communication. Elle travaille parallèlement dans une boîte de nuit pour payer ses études. C'est là qu'elle fait la rencontre d'un disc jockey, qu'elle épouse à la fin de ses études.
Elle se lance dans le X en 1996, poussée par son mari pour tenter de résoudre les graves problèmes financiers que connaît alors le couple.
Elle envisage d'abord de ne tourner qu'avec son mari pour partenaire, mais ce dernier s'avère incapable des performances nécessaires au métier. Selon lui, la caméra serait en cause. Elle poursuit alors seule une carrière d'actrice X : pendant deux ans, elle tourne pour rapporter de l'argent au foyer, puis finit par divorcer, estimant qu'« un homme qui t'aime ne peut pas te laisser faire ça ». Elle continue ensuite à tourner, faute d'autre perspective professionnelle. Elle utilise plusieurs pseudonymes, mais se fixe sur celui de Karen Lancaume, jeu de mots sur les parfums Lancôme.
Enchaînant les films, elle travaille tant en France qu'aux États-Unis, et tourne pour Marc Dorcel (L'Indécente aux enfers, 1997), Christian Lavil (La Mante religieuse, 1997), Alain Payet (La Marionnette, 1999, Hotdorix, parodie d’Astérix, 1999), ou encore Luca Damiano (Lili, parodie de Lili Marlen), Fred Coppula, (Niqueurs nés, 2000), Mario Salieri (Le Calvaire de Monica, 2001), Max Bellocchio (Sexe en Eaux Troubles, 1997), Harry S. Morgan et autres.
En 2000, elle partage avec Raffaëla Anderson la vedette du très controversé Baise-moi, qui combine intrigue de polar et scènes de sexe non simulées. Dans le film apparaissent de nombreux autres acteurs pornographiques. Le tournage du film Baise-moi est pour elle l'occasion d'une certaine revanche en même temps que d'un message :
« Pourquoi les femmes se prennent des mains au cul et pas les hommes ? Tout ce qu'on leur demande, c'est la compréhension, l'égalité. Le porno, c'est des mecs qui jouissent sur la gueule des filles, la femme qui s'en prend plein la bouche et plein la tronche. Baise-moi, c'est le contraire. »
La sortie du film, qui fait grand bruit, lui vaut une période de médiatisation. Après cette expérience, elle se retire de l'industrie pornographique. Au cours de ses cinq ans de carrière, elle n'a tourné que dans une quarantaine de films mais a accompli un parcours fulgurant qui l'a amenée à collaborer avec quelques-uns des réalisateurs X les plus réputés.
Elle collabore au film pornographique Exhibitions 99 de John B. Root, tourné sur le mode documentaire qui combine des entretiens avec différentes actrices pornographiques du moment. Très soucieuse de son image, elle refusa toujours les pratiques les plus extrêmes telles que le hard-crad, le gang bang ou le sado-maso
Elle se suicide le 28 janvier 2005 à Paris dans l'appartement d'un couple d'amis, situé dans le XIVe arrondissement, en avalant des médicaments. Elle était âgée de 32 ans.
Karen Bach/Lancaume est demeurée blessée par son expérience du milieu de la pornographie à propos duquel elle révèle l'envers du décor. Dans son édition du 1er février 2005 lui rendant hommage, le journal Libération en rapporte quelques-uns dans lesquels elle dénonce la mentalité égoïste et le machisme de ce milieu :
« [Après une] double pénétration par 5 °C suivie d'une éjaculation faciale, couverte de foutre, trempée, morte de froid, personne ne m'a tendu une serviette. Une fois que t'as tourné ta scène, tu vaux plus rien. »
Filmographie
2000 : Baise-moi
1999 : Lady Chérie
1999 : À feu et sexe
1999 : Harcèlement au féminin
1999 : Inferno (2000) (L'Enfer X) de Mario Salieri
1999 : Les Interdits de la gynéco de Yannick Perrin
1999 : Niqueurs-nés de Fred Coppula
1999 : Acteurs porno en analyse de José Bénazéraf
1999 : Anal Power 3
1999 : Le Château des désirs
1999 : Aveux pervers
1999 : L'Enjeu du désir
1999 : Hotdorix d'Alain Payet
1999 : La Marionnette d'Alain Payet
1999 : Le Principe de plaisir de John B. Root
1999 : L'enjeu du désir d'Alain Payet
1999 : Residence della vergogna, Il (Sex Hotel)
1998 : World Sex Tour 15; Cannes, France
1998 : American Girl in Paris de Kris Kramski
1998 : Bérénice nique de Patrice Cabanel
1998 : Don Tonino
1998 : L'Empreinte du vice de Marc Dorcel
1998 : Exhibition 99 de John B. Root
1998 : Fuga dall'Albania
1998 : Journal d'une infirmière de Didier Philippe-Gérard
1998 : Racconti dall'oltretomba
1998 : Sacro e profano
1997 : La Maledizione del castello
1997 : Bourgeoisie violée de Xavier Michel Lafoy
1997 : Cindy
1997 : Le Fétichiste
1997 : Incest' Air
1997 : L'Indécente aux enfers de Marc Dorcel
1997 : Lili
1997 : Mad Sex
1997 : La Mante religieuse de Christian Lavil
1997 : Le Novizie
1997 : Papà, ti scopo tua moglie
1997 : Private Gold 25: When the Night Falls
1997 : Teeny Exzesse 48 & 51
1997 : World Sex Tour 21: France
1996 : Uniforme X
1998 : Nommée aux Hot d'Or
2000 : Hot d'Or de la meilleure actrice pour Baise-moi.
Liens externes | |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Karen_Lancaume |
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Décès
1271 : Isabelle d'Aragon, reine de France de 1270 à 1271, épouse de Philippe III (° 1247).
1443 : Robert Le Maçon, chancelier de France (° vers 1365).
1547 : Henri VIII d'Angleterre, roi d'Angleterre de 1509 à 1547 (° 28 juin 1491).
1613 : Thomas Bodley, diplomate anglais (° 2 mars 1545).
1621 : Paul V (Camille Borghèse, dit), 233e pape, en fonction de 1605 à 1621 (° 17 septembre 1550).
1640 : Heinrich Matthias von Thurn, burgrave de Karlštejn (° 24 février 1567).
1672 : Pierre Séguier, chancelier de France (° 28 mai 1588).
1687 : Johannes Hevelius, astronome polonais (° 28 janvier 1611).
1754 : Ludvig Holberg, historien et écrivain dano-norvégien (° 3 décembre 1684).
1794 : Henri de La Rochejaquelein, contre-révolutionnaire français (° 30 août 1772).
1859 : Carl Adolph Agardh, botaniste, mathématicien, économiste et homme politique suédois (° 23 janvier 1785).
1864 : Benoît Paul Émile Clapeyron, physicien français (° 26 février 1799).
1881 (a.s.) : Fiodor Dostoïevski (Фёдор Михайлович Достоевский), écrivain russe (° 30 octobre 1821).
1888 : Dominique Racine, prélat québécois, évêque de Chicoutimi de 1878 à 1888 (° 24 janvier 1828).
1891 : Felipe Poey, zoologiste cubain (° 26 mai 1799).
1901 : Henri de Bornier, écrivain français (° 25 décembre 1825).
1903 : Augusta Holmès, compositrice française (° 16 décembre 1847).
1908 : François-Marie-Benjamin Richard, cardinal français, archevêque de Paris de 1886 à 1908 (° 1er mars 1819).
814 : Charlemagne, empereur d'Occident de 800 à 814 (° 742 ou 747).
1912 : Gustave de Molinari, économiste belge (° 3 mars 1819).
1918 : John McCrae, militaire canadien, auteur du poème In Flanders Fields (° 30 novembre 1872).
1924 : Teófilo Braga, homme de lettres et homme politique portugais (° 24 février 1843).
1928 : Vicente Blasco Ibáñez, poète et écrivain espagnol (° 29 janvier 1867).
1931 : Eleonora Maturana, religieuse carmélite argentine (° 25 juillet 1884).
1935 : Mikhaïl Ippolitov-Ivanov (Михаил Михайлович Ипполитов-Иванов), compositeur russe (° 19 novembre 1859).
1938 : Émile Bidault, militant anarchiste français (° 1869).
1939 : William Butler Yeats, poète irlandais, prix Nobel de littérature 1923 (° 13 juin 1865).
1947 : Reynaldo Hahn, chef d’orchestre, critique musical et compositeur français d’origine vénézuélienne, membre de l'Académie des beaux-arts (° 9 août 1874).
1949 : Jean-Pierre Wimille, pilote automobile français (° 26 février 1908).
1953 : James Scullin, homme politique australien, Premier ministre d'Australie de 1929 à 1932 (° 18 septembre 1876).
1954 : Ernest Benjamin Esclangon, ingénieur français (° 17 mars 1876).
1963 : John Farrow, réalisateur et scénariste américain d’origine australienne (° 10 février 1904).
1965 : Maxime Weygand, militaire français, membre de l'Académie française (° 21 janvier 1867).
1971 : Donald Winnicott, psychanalyste britannique (° 7 avril 1896).
1972 : Dino Buzzati, écrivain italien (° 16 octobre 1906).
1976 : Marcel Broodthaers, peintre belge (° 28 janvier 1924).
1983 : Frank Forde, homme politique australien, Premier ministre d'Australie en 1945 (° 18 juillet 1890).
1986 :
Gregory Bruce Jarvis, astronaute américain (° 24 août 1944).
Ronald Erwin McNair, astronaute américain (° 21 octobre 1950).
Christa McAuliffe, institutrice américaine (° 2 septembre 1948).
Ellison Shoji Onizuka, astronaute américain (° 24 juin 1946).
Judith Arlene Resnik, astronaute américaine (° 5 avril 1949).
Francis Richard Scobee, astronaute américain (° 19 mai 1939).
Michael John Smith, astronaute américain (° 30 avril 1945).
1988 :
Klaus Fuchs, physicien allemand (° 29 décembre 1911).
Curro Girón (Francisco Girón Díaz, dit), matador vénézuélien (° 28 juillet 1938).
1996 :
Joseph Brodsky (Иосиф Александрович Бродский), poète russe, prix Nobel de littérature en 1987 (° 24 mai 1940).
Burne Hogarth, dessinateur américain (° 25 décembre 1911).
Jerome « Jerry » Siegel, dessinateur de bande dessinée américain (° 17 octobre 1914).
1997 :
Abdelhak Benhamouda, syndicaliste algérien (° 12 décembre 1946).
Raya Garbousova, violoncelliste et professeur de musique américaine (° 25 septembre 1909).
Mikel Koliqi, cardinal albanais (° 29 septembre 1902).
Louis Pauwels, journaliste et écrivain français, membre de l'Académie des beaux-arts (° 2 août 1920).
Colin Welch, journaliste politique britannique (° 23 avril 1924).
1998 : Louise Laroche, l'une des dernières rescapées du Naufrage du Titanic française (° 2 juillet 1910).
1999 : Roger Le Nizerhy, cycliste sur route français (° 3 décembre 1916).
2002 : Astrid Lindgren, romancière suédoise (° 14 novembre 1907).
2004 :
José Miguel Agrelot, comédien américain (° 21 avril 1927).
Joseph « Joe » Viterelli, acteur américain (° 10 mars 1937).
2005 :
Nicolas James « Jim » Capaldi, musicien britannique, membre du groupe Traffic (° 2 août 1944).
Karen Lancaume (Karen Bach, dite), actrice pornographique française (° 19 janvier 1973).
Jacques Villeret (Jacky Boufroura, dit), comédien français (° 6 février 1951).
2006 : Henry McGee, acteur britannique (° 14 mai 1929).
2007 :
Iván Böszörményi-Nagy, psychiatre américano-hongrois (° 19 mai 1920).
Carlo Clerici, cycliste sur route suisse (° 3 septembre 1929).
Philippe Lacoue-Labarthe, critique, philosophe et écrivain français (° 6 mars 1940).
Yelena Romanova, athlète de fond russe (° 20 mars 1963).
Karel Svoboda, compositeur de musique de film tchèque (° 19 décembre 1938).
Emma Tillman, doyenne de l'humanité américaine (° 22 novembre 1892).
2008 : Michel Carage, résistant français, compagnon de la Libération (° 1er mars 1921).
2009 : William Norris « Billy » Powell, musicien américain, membre du groupe Lynyrd Skynyrd (° 3 juin 1952).
2014 : Fernand Leduc, peintre québécois (° 4 juillet 1916).
2015 : Yves Chauvin, chimiste français, prix Nobel de chimie en 2005 (° 10 octobre 1930).
2017 : Geoff Nicholls, musicien britannique, membre du groupe Black Sabbath (° 28 février 1948).
2020 :
Hergo (Henri Godineau, dit), photographe français (° 20 juillet 1951).
Yang Xiaobo (en), homme politique chinois, victime de l'épidémie de coronavirus venue de Wuhan (° janvier 1963).
https://fr.wikipedia.org/wiki/28_janvier
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Naissances
c
1457 : Henri VII, roi d'Angleterre de 1485 à 1509 († 21 avril 1509).
1540 : Ludolph van Ceulen, mathématicien allemand († 31 décembre 1610).
1611 : Johannes Hevelius, astronome polonais († 28 janvier 1687).
1701 : Charles Marie de La Condamine, scientifique et explorateur français († 4 février 1774).
1708 : Jean-François-Joseph de Rochechouart, cardinal français, évêque de Laon de 1741 à 1777 († 20 mars 1777).
1710 : Jean-Martial Frédou, artiste, peintre, dessinateur et pastelliste († 26 février 1795).
1755 : Samuel Thomas von Sömmering, physicien et biologiste allemand († 2 mars 1830).
1768 : Jean Lefebvre de Cheverus, cardinal français, archevêque de Bordeaux de 1826 à 1836 († 19 juillet 1836).
1790 : Victor-Joseph François, médecin et professeur de médecine belge († février 1868).
1822 : Alexander Mackenzie, homme politique, ingénieur et écrivain canadien, deuxième Premier ministre du Canada de 1873 à 1878 († 17 avril 1892).
1841 : Henry Morton Stanley, journaliste et explorateur britannique († 10 mai 1904).
1855 : William Evans Hoyle, malacologiste britannique († 7 février 1926).
1864 : Joseph Bédier, historien français († 29 août 1938).
1873 : Colette (Sidonie-Gabrielle Colette, dit), romancière française († 3 août 1954).
1883 : Gustav-Adolf Mossa, peintre français († 25 mai 1971).
1884 : Auguste Piccard, physicien suisse († 24 mars 1962).
1886 : Hidetsugu Yagi (八木 秀次), ingénieur japonais († 19 janvier 1976).
1887 : Arthur Rubinstein, pianiste polonais († 20 décembre 1982).
1892 :
Carlo Emilio Bonferroni, mathématicien italien († 18 août 1960).
Augusto Genina, cinéaste italien († 28 septembre 1957).
1900 :
Hermann Kesten, écrivain allemand († 3 mai 1996).
Anni Holdmann, athlète allemande († 2 novembre 1960).
1901 : Ambroise Croizat, homme politique français († 11 février 1951).
1902 :
Alfred Barr, historien d'art américain († 15 août 1981).
Aristide Caillaud, peintre français († 26 septembre 1990).
Jean Piel, écrivain, éditeur, philosophe et critique français († 1er janvier 1996).
Willy Popp, problémiste du jeu d'échecs allemand († 19 avril 1978).
Lucienne Velu, athlète et basketteuse française († 12 juin 1986).
1903 :
François Bénard, homme politique français († 1er mars 1978).
Samuel Lerner, compositeur et scénariste roumain naturalisé américain († 13 décembre 1989).
Antonio Negrini, coureur cycliste italien († 25 septembre 1994).
Olga Valery (Olga Timtchenko, dite), actrice française d'origine ukrainienne († 20 avril 2002).
1904 : Nick Wasnie (Nickolas Waesne, dit), joueur professionnel de hockey sur glace († 26 mai 1991).
1905 :
Martin Alphonsus « Marty » Burke, joueur professionnel canadien de hockey sur glace († 7 mars 1968).
Paul Chastel, homme politique français († 19 juin 1955).
Ellen Fairclough (Ellen Louks Cook, dite), femme politique canadienne († 13 novembre 2004).
Fausto dos Santos, joueur brésilien de football († 28 mars 1939).
Margaret « Peggy » Saunders, joueuse de tennis britannique († 19 juin 1941).
Luther George Simjian (Լյութեր Ջորջ Սիմջյան), inventeur arménien († 23 octobre 1997).
1906 :
Robert Alton, chorégraphe, danseur et réalisateur américain († 12 juin 1957).
Carlos De Baeck, avocat et homme politique belge († 14 septembre 1993).
1907 :
André Charles de la Brousse, prélat catholique français († 7 mai 1985).
Roger Chomeaux, sculpteur français († 19 juin 1999).
Conrad « Connie » Rasinski, réalisatrice américaine († 13 octobre 1965).
Constantin Regamey, musicien suisse († 27 décembre 1982).
Jean Terfve, homme politique belge († 17 avril 1978).
1908 : Paul Misraki (Paul Misrachi, dit), auteur-compositeur français d’origine turque († 29 octobre 1998).
1909 :
Gabriel Arout (Gabriel Aroutcheff, dit), écrivain, auteur dramatique et traducteur français d'origine russe († 12 février 1982).
Abderrahmane Bouthiba, homme politique français puis algérien († 10 juin 1946).
Colin Munro MacLeod, généticien américain d'origine canadienne († 11 février 1972).
Enrico Platé, pilote de course automobile italien († 2 février 1954).
José Torvay, acteur américain († 1973).
1910 :
Arnold Moss, acteur américain († 15 décembre 1989).
Tatjana Sais, actrice allemande († 26 février 1981).
1911 :
Judith Allen, actrice américaine († 5 octobre 1996).
Victor-Henry Debidour, helléniste et écrivain français († 14 juin 1988).
Mahmoud Messadi (محمود المسعدي), écrivain et homme politique tunisien († 16 décembre 2004).
Marcel Vandenbussche, homme politique belge († 15 août 2006).
1912 : Jackson Pollock, peintre américain († 11 août 1956).
1913 :
Robert Clark, athlète américain († 13 mai 1976).
Maurice Gosfield, acteur américain († 19 octobre 1964).
Albert Rolland, résistant français de la Seconde Guerre mondiale († 17 septembre 1943).
1914 : Désiré Koranyi, footballeur hongrois naturalisé français († 9 janvier 1981).
1915 : René de Lacharrière, juriste français († 16 juillet 1992).
1916 :
Philippe Clave, général français († 24 novembre 1996).
Vergílio Ferreira, écrivain portugais († 1er mars 1996).
1917 :
William Paul Gottlieb, journaliste et photographe américain († 23 avril 2006).
Yūko Mochizuki (望月優子), actrice japonaise († 1er décembre 1977).
Gino Sciardis, coureur cycliste d'origine italienne, naturalisé français († 9 janvier 1968).
1918 :
Jerry Andrus, magicien et écrivain américain († 26 août 2007).
Suzanne Flon, comédienne française († 15 juin 2005).
Louis-René des Forêts (Louis René Pineau des Forêts, dit), écrivain français († 31 décembre 2000).
Sandro Puppo, footballeur italien († 16 octobre 1986).
1919 : Olivier Eggimann, joueur de football suisse († 16 avril 2002).
1920 :
Xavier de La Chevalerie, diplomate français († 21 août 2004).
Gilles Gaston Granger, épistémologue et philosophe rationaliste français († 24 août 2016).
Maurice Sergheraert, homme politique français († 12 octobre 2012).
Lewis Wilson, acteur américain († 9 août 2000).
1924 : Marcel Broodthaers, peintre belge († 28 janvier 1976).
1929 : Bernard Stanley « Acker » Bilk, clarinettiste et compositeur de jazz britannique († 2 novembre 2014).
1931 : Lucia Bosè, actrice italienne.
1936 :
Alan Alda (Alphonso Joseph D'Abruzzo, dit), acteur et scénariste américain.
Roger Gosselin, lecteur de nouvelles et animateur québécois de radio et de télévision († 11 février 2011).
Ismaïl Kadaré, écrivain albanais.
Albert Rouet, évêque catholique français, évêque puis archevêque de Poitiers de 1994 à 2011.
1939 : John McCreary Fabian, astronaute américain.
1940 : Carlos Slim Helú, homme d'affaires mexicain.
1941 : King Tubby (Osbourne Ruddock, dit), producteur et ingénieur du son jamaïcain († 6 février 1989).
1943 :
Dany (Daniel Henrotin, dit), dessinateur belge.
Paul Henderson, hockeyeur professionnel canadien.
1944 :
Susan Howard (Jeri Lynn Howard, dite), actrice américaine.
John Tavener, compositeur britannique († 12 novembre 2013).
1945 : Marthe Keller, actrice suisse.
1948 : Mikhaïl Barychnikov (Михаил Николаевич Барышников), danseur et chorégraphe russe.
1949 : Gregg Popovich, entraîneur de basket-ball américain.
1950 : David Carl Hilmers, astronaute américain.
1951 :
Bernard Guetta, journaliste français.
Leonid Kadeniouk (Леонід Костянтинович Каденюк), spationaute ukrainien († 31 janvier 2018).
1952 :
Michael Jones, chanteur et guitariste gallois et français.
Jean-Louis Murat (Jean-Louis Bergheaud, dit), auteur-compositeur-interprète français.
1953 :
Anicée Alvina, actrice française († 11 novembre 2006).
Richard Anconina, acteur français.
Colin Campbell (en), joueur puis dirigeant de hockey sur glace canadien.
Christian Kratz, évêque catholique français, évêque auxiliaire de Strasbourg depuis 2001.
1955 :
Vinod Khosla, capital-risqueur et cofondateur de Sun Microsystems.
Nicolas Sarkozy, homme politique et avocat français, 23e président de la République française de 2007 à 2012.
1957 : Mark Napier, hockeyeur professionnel canadien.
1958 : Alessandro Baricco, écrivain et musicologue italien.
1959 :
Frank Darabont (Darabont Ferenc Árpád, dit), réalisateur, scénariste et producteur américain.
Ana María Sánchez de Ríos, diplomate et femme politique péruvienne, ministre ;
1961 : Normand Rochefort, hockeyeur professionnel québécois.
1965 : Stéphane Bergeron, homme politique québécois.
1968 :
Isabelle Beauruelle, judokate française († 6 mai 2018).
Sarah McLachlan, chanteuse canadienne.
1969 : Kathryn Morris, actrice américaine.
1975 : Anne Montminy, plongeuse québécoise.
1976 :
Mark Madsen, basketteur américain.
Rick Ross (William Leonard Roberts II, dit), rappeur américain.
1977 :
Joseph Anthony « Joey » Fatone Jr. (en), chanteur américain, membre du boys band NSYNC.
Takuma Satō (佐藤 琢磨), pilote de F1 japonais.
1978 : Gianluigi Buffon, footballeur italien.
1979 : Ali Boulala, skateboardeur professionnel suédois.
1980 : Nickolas Gene « Nick » Carter, musicien américain, membre des Backstreet Boys.
1981 : Elijah Wood, acteur américain.
1982 : Omar Cook, basketteur américain puis monténégrin.
1983 : Alessandro Gazzi, footballeur italien.
1984 : Issam Jemâa (عصام جمعة), footballeur tunisien.
1985 :
Wafa Ammouri, haltérophile tunisienne.
Daniel Carcillo, hockeyeur professionnel canadien.
Colin Fraser, hockeyeur professionnel canadien.
Arnold Mvuemba, footballeur français.
Lisbeth Lenton, nageuse australienne.
1989 : Bertrand Chameroy, animateur-chroniqueur de télévision français.
1993 :
Daniel Manche, acteur américain.
William Jack « Will » Poulter, acteur anglais.
1995 : Aurore Kichenin, reine de beauté française.
2002 : Yoo Seon-ho, chanteur sud-coréen.
2012 : Antoinette d'Orléans, fille de Jean d'Orléans.
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Événements
814 : Louis le Pieux succède à son père Charlemagne, en tant qu'empereur d'Occident.
893 : sacre de Charles III le Simple.
1077 : pénitence de Canossa. Le roi des Romains Henri IV vient s'agenouiller devant le pape Grégoire VII.
1393 : bal des ardents, incendie lors d'un spectacle au sein de la cour du roi Charles VI qui cause la mort de 4 nobles et fait sombrer définitivement le roi dans la folie.
1521 : ouverture de la diète de Worms, convoquée par Charles Quint pour régler, entre autres, la question de la réforme protestante.
1547 : Édouard VI devient roi d'Angleterre.
1573 : signature de la Confédération de Varsovie.
1624 : Thomas Warner fonde la colonie anglaise de Saint Kitts, dans les Caraïbes.
1671 : après la bataille de Mata Asnillos, le corsaire Henry Morgan met à sac la ville de Panama
1813 : première publication d'Orgueil et Préjugés (Pride and Prejudice) de Jane Austen.
1846 : victoire britannique à la bataille d'Aliwal pendant la première guerre anglo-sikhe.
1871 : armistice franco-allemand.
1887 : début de la construction de la tour Eiffel.
1910 : crue exceptionnellede la Seine à Paris.
1918 : fondation de l'Armée rouge.
1920 : création de la Légion espagnole.
1921 : inauguration de la Tombe du Soldat inconnu à Paris.
1930 : démission du dictateur espagnol Miguel Primo de Rivera.
1932 : occupation japonaise de Shanghai.
1933 : Éamon de Valera obtient la majorité absolue aux élections législatives irlandaises.
1941 : l'Empire du Japon impose un armistice dans la guerre franco-thaïlandaise.
1949 : résolution no 67 du Conseil de sécurité des Nations unies, sur l'Indonésie.
1951 : redécouverte du pétrel des Bermudes, espèce considérée comme éteinte.
1959 : la Haute-Volta adhère à la Fédération du Mali.
1961 :
Penn Nouth est nommé Premier ministre du Cambodge.
proclamation de la république au Rwanda.
1982 : adoption de la loi sur la décentralisation en France.
1983 : les dirigeants de Solidarność demandent aux travailleurs polonais de se préparer à une grève générale, « seul moyen de briser la dictature existante ».
1985 : enregistrement de la chanson caritative We Are the World par le supergroupe USA for Africa, en vue de lutter contre la famine en Éthiopie.
1986 : accident de la navette spatiale Challenger.
1990 : dissolution du Parti ouvrier unifié polonais (POUP).
1993 : première Constitution du Kazakhstan.
1998 : inauguration du Stade de France.
2001 : une semaine après avoir nommé trente-sept nouveaux cardinaux, Jean-Paul II annonce cinq nouvelles désignations dans ce collège.
2002 : Jean-Paul II demande aux avocats catholiques de refuser de plaider les divorces.
2002 : l'écrasement d'un Boeing 727-134 de la Tame Ecuador, en Colombie, tue ses 92 passagers et membres d'équipage.
2003 :
le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin décide de relever à 10 % des voix des électeurs inscrits le seuil exigé pour le maintien d'une liste au second tour des élections régionales ; cette décision, prise à la demande du président de l'UMP Alain Juppé, provoquera une fronde des « petits » partis.
dans son discours sur l'état de l'Union, George W. Bush accuse l'Irak de posséder des armes de destruction massive, et prépare les Américains à une éventuelle action militaire contre l'Irak.
large victoire pour le Premier ministre israélien Ariel Sharon, le Likoud, et les autres partis faucons, aux législatives.
2004 : Israël libère 436 prisonniers, en vertu d'un échange avec la guérilla libanaise du Hezbollah.
2005 : le pape Jean-Paul II reçoit Robert Kotcharian, le président de l'Arménie.
2007 : première journée européenne de la protection des données. En France, elle est organisée par la C.N.I.L..
2013 : Air France lance sa nouvelle offre de vols régionaux, baptisée HOP !.
2017 :
les juges fédérales américaines Ann Donnelly, Allison Burroughs et Leonie Brinkema, suspendent, pour les détenteurs d'un statut valide, l’ordre exécutif de Donald Trump sur l'interdiction de territoire américain des ressortissants irakiens, iraniens, libyens, somaliens, soudanais, syriens et yéménites ;
restrictions budgétaires massives en vue pour l'audiovisuel public aux États-Unis, sitôt Donald Trump installé à la Maison-Blanche.
2018 :
en Finlande, Sauli Niinistö est réélu président de la République dès le premier tour.
à Chypre, premier tour de l'élection présidentielle.
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Le Stade de France est le plus grand stade français avec 80 698 places en configuration football/rugby. Il se situe dans le quartier de la Plaine Saint-Denis à Saint-Denis, dans la proche banlieue nord de Paris. Il est l'œuvre de quatre architectes : Michel Macary, Aymeric Zublena, Michel Regembal et Claude Costantini. L'architecture de ce stade s'inspire du Worldport de la compagnie aérienne américaine Pan Am qui se situait à l'aéroport international John-F.-Kennedy de New York.
Il est inauguré le 28 janvier 1998 par Jacques Chirac, président de la République, lors du match de football France - Espagne. Construit pour les besoins de la Coupe du monde de football de 1998 en France afin de remplacer le Parc des Princes jugé trop petit, il a également été conçu pour accueillir différents événements sportifs : football, rugby, athlétisme, courses automobiles. Il peut également abriter des concerts, des grands spectacles et des animations (rêve de neige et la plage au stade). Sa capacité évolue entre 75 000 (athlétisme) et 80 698 places (football, rugby) et les concerts peuvent y réunir jusqu'à plus de 96 000 spectateurs grâce à des tribunes basses rétractables.
C'est le premier stade à avoir accueilli une finale de Coupe du monde de football (en 1998) et une finale de Coupe du monde de rugby à XV (en 2007). En 2019, il est rejoint par le stade Nissan de Yokohama qui accueille la finale de la coupe du monde de rugby à XV après avoir accueilli celle de la coupe du monde de football en 2002.
Il a également été le théâtre le 10 juillet 2016 de la finale du Championnat d'Europe de football. Il a par ailleurs accueilli la finale de la Ligue des champions 2000 et celle de 2006. Il deviendra stade olympique pour les cérémonies d'ouverture et de clôture, ainsi que les épreuves d'athlétisme des Jeux de Paris 2024, et aura accueilli un an plus tôt une deuxième finale de la Coupe du monde de rugby à l'occasion de l'édition 2023.
Le soir du 13 novembre 2015, lors d'un match de football amical France-Allemagne, trois explosions dans le périmètre du stade font quatre morts. Il s'agit d'actes terroristes faisant partie d'une série d'attentats qui ont lieu à Paris durant cette même soirée.
Histoire
Le projet d'un nouveau grand stade francilien est initié en 1988 par le Premier ministre Jacques Chirac, alors que la France est candidate pour organiser la Coupe du monde de football de 1998. Les noms de plusieurs sites potentiels sont retenus : Vincennes, Nanterre, Marne-la-Vallée ou encore Tremblay-en-France. En 1991, le Premier ministre Michel Rocard tranche pour la ville nouvelle de Melun-Sénart. Le maire de Paris, Jacques Chirac, critique ce choix, considérant que, situé à 35 km de Paris, le site ne sera pas assez accessible ; il refuse alors que la ville de Paris finance le projet.
Le 2 juillet 1992, la Fédération internationale de football association (FIFA) choisit la France pour organiser la Coupe du monde. En contrepartie, la France s'engage à construire un stade d'une capacité de 80 000 places, assises et couvertes. Il y a plus de 70 ans que l'État n'avait pas construit de stade (stade olympique Yves-du-Manoir à Colombes pour les Jeux olympiques d'été de 1924), laissant les villes opérer seules dans le domaine.
Édouard Balladur, alors Premier ministre, enterre le projet de Melun-Sénart et choisit Saint-Denis, proposition qui avait déjà été suggérée en 1988. La création de deux stations de RER, la couverture de l'autoroute A1 et la naissance d'un nouveau quartier d'affaires sont alors projetées.
Un concours est organisé entre deux projets : celui de Macary-Zublena-Regenbal-Costantini et l'autre de Jean Nouvel. Mieux noté par le jury de sélection (10 voix contre 4), le projet de Nouvel est exclu par le gouvernement Balladur, en raison officiellement d'un surcoût par rapport au consortium SGE-Bouygues-Dumez qui portait le projet des architectes Zublena-Macary. Saisies par Nouvel, la Cour des comptes et la Commission de Bruxelles estimeront en juillet 96 que l'appel d'offre et le traité de concession définitif, signé entre les deux tours de la présidentielle, étaient trop favorables au consortium et s'interrogeront sur la pertinence financière et même la valeur juridique de ces choix. Le projet de Nouvel proposait la construction d'un stade rectangulaire qui aurait été le premier en France à se doter d'un toit amovible, ce qui aurait permis de jouer par n'importe quel temps, dans de bonnes conditions. Il proposait également une modularité inédite avec les quatre tribunes qui s'écarteraient et se déplaceraient sur des roues et des coussins d'airs (même si on est dubitatif sur la faisabilité). L'architecte justifie cela car une piste d'athlétisme provoque au moins le recul de 17 mètres des tribunes du terrain et proposait même un dispositif arena (l'équivalent serait le stade Pierre-Mauroy).
Seul l'État pouvait conduire un investissement de cette envergure. La concession est la meilleure réponse à l'importance du coût. Le principe, inédit pour la construction d’un équipement sportif, est le suivant : le concessionnaire prend à sa charge la construction et l'exploitation du stade, et obtient en échange de l'État une concession de 30 ans et une participation financière à son investissement. Ce principe, envisagé dès 1988, a eu des conséquences importantes sur le choix du site (qui devait être bien desservi et proche de Paris) et sur la polyvalence du programme (compétitions de haut niveau en football, rugby et athlétisme, spectacles et manifestations de grande envergure). Après le choix des constructeurs et la signature du permis de construire (le 30 avril 1995), il ne restait plus que 31 mois pour bâtir le stade.
Le chantier commence le 2 mai 1995 mais la pose de la première pierre a lieu le 6 septembre 1995. La construction du stade de France a fait appel à la fois à des techniques de travaux publics (structures des gradins, haubans et ancrage du toit) et de bâtiment (locaux intérieurs, surfaces habitables sous les gradins, façades vitrées).
L'une des caractéristiques de ce chantier fut sa rapidité d'exécution. Les 800 000 m2 de terrassement ont été effectués en cinq mois et les 180 000 m3 de béton coulés en un an. Les aménagements techniques, la pose du toit, l'installation de la tribune mobile de 25 000 places se sont également effectués en un an. En outre, 40 000 plans ont été nécessaires.
Longtemps nommée « Grand Stade », l'enceinte est baptisée « Stade de France » le 4 décembre 1995 par un jury réuni par le ministre des Sports de l'époque, Guy Drut, spécialement pour lui trouver un nom : « Le stade que la France entière attendait depuis si longtemps… s'appellera tout simplement stade de France ». Un concours d'idées avait été lancé par le ministère des Sports ainsi qu'une consultation populaire sur Radio France, et le nom de Michel Platini fut le plus souvent cité ; ce-dernier, co-président du comité d'organisation du Mondial, est cependant contre. Le jury écarta toutefois les noms de personnes et opta pour « stade de France » après une proposition de Liane Foly et Francis Huster
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La crue de la Seine de 1910, souvent qualifiée de crue centennale, est le plus important débordement connu de la Seine après celui de 1658. Il a touché la plus grande partie de sa vallée et, bien qu'il n'ait pas été très meurtrier, a causé d'importants dommages à l'économie régionale, en particulier à Paris. La Seine a atteint son niveau maximal, 8,62 mètres sur l'échelle hydrométrique du pont d'Austerlitz à Paris le 28 janvier. Elle a affecté de nombreux quartiers de la capitale et de nombreuses villes riveraines du fleuve pendant plusieurs semaines avant et après cette date. La montée des eaux s'est faite en une dizaine de jours, et la décrue en 35 jours environ.
Les affluents et les confluents de la Seine connaissent le même sort à des degrés différents à cause de l'interdépendance des différents systèmes hydrologiques. Certaines villes de banlieue subissent des dégâts importants.
Lors de cette grande crue de 1910, les députés, pour réamorcer la reprise du travail, se rendent à l'Assemblée nationale en barque. Le Zouave du pont de l'Alma, sur lequel les Parisiens ont l’habitude de mesurer la hauteur des crues de la Seine, a de l’eau jusqu’aux épaules
Histoire
Cette crue de la Seine est occasionnée par la conjonction de plusieurs facteurs :
pluviométrie importante,
neige et gel,
débordement de plusieurs cours d'eau : Yonne, Loing, Grand Morin,
sous-sols saturés dans tout le bassin parisien (en forme de cuvette).
En janvier 1910, des inondations importantes se produisent également en Alsace-Lorraine, alors rattachée à l’Allemagne
Le 20 janvier, la navigation sur la Seine au niveau de Paris est arrêtée car il n'y a plus assez de place pour passer sous les ponts
Le 21 janvier, l'usine de la Société Urbaine d'Air Comprimé située dans le XIIIe arrondissement est arrêtée, ce qui a pour conséquence d'arrêter les horloges publiques et les ascenseurs.
Le 23 janvier, le niveau de la Seine atteint le haut des quais, qui étaient conçus pour résister à une crue équivalant à celle de 1876 : une partie de Paris est inondée
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Les dégâts et les sinistrés
Le 28 janvier 1910, 22 000 caves et des centaines de rues sont envahies par une eau glacée et de plus en plus polluée car les égouts refluent. En effet, des dizaines de milliers de fosses d'aisance dans les sous-sols qui ne sont pas raccordés aux collecteurs municipaux sont inondées. Les bateaux-citernes qui doivent évacuer hors de Paris les résidus ne peuvent plus passer sous les ponts. La situation sanitaire devient préoccupante, des cas de typhoïde et de scarlatine sont signalés. Il faut attendre la mi-mars pour que la crue soit entièrement résorbée. Les libraires et les éditeurs notamment paieront un lourd tribut à la crue, tous leurs stocks définitivement perdus
.
Comportant un seul pic, alors que celles de 1924 et 1955 sont à pics multiples, l'inondation a causé des dégâts d'un montant de 400 millions de francs-or (soit l'équivalent de plus d'1,6 milliard d'euros) en ce qui concerne les dommages directs auxquels il faut ajouter 50 millions de francs-or distribués à titre de secours
À Paris, 20 000 immeubles sont inondés. La moitié du réseau métropolitain existant à l'époque est inondée. Ainsi, la ligne 4 qui venait d'être inaugurée quelques semaines plus tôt est fermée.
Les surfaces inondées correspondent aux zones alluviales du méandre de la Seine, étendues en rive gauche notamment dans le quinzième arrondissement et également au cours préhistorique de la Seine qui passait au nord des grands boulevards de la rive droite et jusqu'au pont de l'Alma au débouché du grand égout recouvert vers 1760. Une grande partie du quartier du Marais, qui correspondait au large lit du fleuve à l'époque néolithique puis à des marécages progressivement viabilisés à partir du Moyen Âge, est submergée.
Le gymnase de la rue Saint Lambert est transformé en dortoir pour les sinistrés. Une partie des malades de l'hôpital de la Charité est évacuée, le fonctionnement de l'établissement devenant difficile
La situation de la banlieue est dramatique en amont comme en aval avec plus de 30 000 maisons sinistrées.
Après avoir été inondée, l'usine de vinaigre Pagès Camus explose. Il s'ensuit un incendie qui la détruira totalement. Ivry-sur-Seine, qui sera particulièrement sinistrée, fera l'objet de visites de nombreuses personnalités comme Armand Fallières, Aristide Briand, Alexandre Millerand, Louis Lépine
La crue de 1910 n’épargne pas Gennevilliers. Les digues sont complètement submergées et le refoulement des eaux d’égout contribue à rendre la catastrophe encore plus violente. Les dégâts sont gigantesques sur l’ensemble de la commune. Plus de 1 000 maisons sont atteintes, 150 sont évacuées et 13 complètement écroulées.
L'inondation fait également de grands dégâts dans la partie ouest de ce qui est aujourd'hui la Seine-Saint-Denis (L'Île-Saint-Denis, Saint-Denis, Épinay-sur-Seine).
À l'instar des villes des Hauts-de-Seine situées le long de la Seine, Suresnes est partiellement touchée par la crue, le fleuve envahissant les quais et les bas quartiers, jusqu'à la place Eugène-Sue au sud, près de la rue de Verdun au nord et avant la rue des Bourets au centre. Historiquement bâtie sur un plateau de sable inaccessible aux inondations, la majorité de la ville y échappe donc. Toutefois, les rues envahies par les eaux amènent les habitants à circuler en bateau ou sur des passerelles provisoires le long des maisons. Le pont de Suresnes reste cependant accessible à ses deux extrémités. Après la fin de la crue, il faut remettre en état les bâtiments dévastés et aider les chômeurs, grâce à 143 193 francs recueillis, de l’État, de la préfecture, d’entreprises ou encore de la ville anglaise de Keighley, avec laquelle Suresnes est jumelée. Par la suite, un nouveau plan d'aménagement de la Seine permet la construction du nouveau barrage-écluse
Alors que les six usines d'épuration et d'incinération au bord de la Seine sont devenues inaccessibles, le préfet Lépine met en place l'opération « Ordures au fil de l'eau » pour prévenir les épidémies : les 500 chariots hippomobiles qui collectent chaque matin 1 500 tonnes d'ordures déversent des tombereaux de déchets dans la Seine à partir du pont de Tolbiac et du viaduc d'Auteuil pour les évacuer dans la Manche. Lors de la décrue, les ordures se sont déposées sur les quais et les arbres de la ripisylve des communes situées en aval, entraînant des protestations de la part de ces communes
Au-delà de l'aspect mémoriel, la présence de repères de crue dans les lieux publics a pour objectif de sensibiliser les citoyens et les acteurs au risque de crue, toujours réel, et de leur permettre d'anticiper. À noter aussi que, dans les zones inondables, les normes de construction imposent désormais que le niveau des rez-de-chaussée soit au-dessus de la crue de 1910
Informations diverses
À Paris, le débit maximal est estimé à environ 2 400 m3/s ; les mesures qui ont été effectuées n'ont pu être faites qu'à la décrue.
À Mantes-la-Jolie, le débit maximal a été mesuré par jaugeage ; il est de 3 300 m3/s.
Les dégâts divers estimés pour le département de la Seine s’élèvent à 7 milliards et demi de francs.
La crue de la Seine de 1910 sert de cadre à l'histoire du film Un monstre à Paris.
Centenaire
En 2010, dans le cadre du rendez-vous annuel de la culture scientifique « La Science se livre », qui a pour thème cette année-là « L'eau, un enjeu essentiel du XXIe siècle », le conseil départemental des Hauts-de-Seine organise une exposition sur la crue de 1910, ainsi que des cycles de rencontres, des débats et des animations
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Environ 340 bouteilles remplies d'urine ont été découvertes dans un talus dimanche à Lorient.— Terceltphoto
Lorient : En ramassant des déchets, ils tombent sur 340 bouteilles remplies d’urine
SURPRISE Les bénévoles du collectif Nettoyage Citoyen Lorient ont fait une trouvaille surprenante ce week-end
La nature prend parfois malheureusement des allures de grand dépotoir. Les bénévoles du collectif Nettoyage Citoyen Lorient peuvent en témoigner. Lors d’une opération menée dimanche près de la station d’épuration de la ville, ils ont ramassé plus de 100 kilos de déchets, comme le rapporte Ouest-France. Dans leur besace, on retrouve pêle-mêle des bouteilles en verre, de la ferraille, des pneus ainsi que des déchets électriques.
Les bénévoles ont également fait une trouvaille pour le moins surprenante dans un talus en découvrant 340 bouteilles en plastique remplies d’urine. Le mystère reste entier sur leur origine.
Sur les traces d’un « serial pisseur » dans le Morbihan
Cette affaire n’est pas sans rappeler l’enquête menée l’an dernier par les gendarmes du Morbihan. Pendant plusieurs mois, plusieurs dizaines de bouteilles contenant un liquide jaune s’apparentant à de l’urine ont été déposées régulièrement au pied des conteneurs à verre dans le hameau de Mériadec près de Vannes.
Une enquête qui n’a pour l’heure rien donné avec un « serial pisseur » qui court toujours.
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Le siège de Léningrad est le siège de près de 900 jours imposé à la ville de Léningrad par la Wehrmacht au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il fait partie du plan famine mis en place par les nazis pour exterminer par la faim les Soviétiques.
Commencé le 8 septembre 1941, le siège fut levé le 27 janvier 1944 par les Soviétiques, qui repoussèrent les Allemands malgré des pertes humaines colossales (1 800 000 victimes, dont près d'un million de civils).
Avec 872 jours, ce siège est le plus long de l'histoire moderne jusqu'à celui de Sarajevo au début des années 1990 (1 425 jours).
Le 22 décembre 1942, afin de rendre hommage à ceux qui par leur action militaire ou civile ont contribué à repousser les troupes allemandes, le gouvernement soviétique a instauré la médaille pour la Défense de Léningrad.
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Thomas Alva Edison, né le 11 février 1847 à Milan dans l'Ohio et mort le 18 octobre 1931 à West Orange dans le New Jersey, est un inventeur, un scientifique et un industriel américain.
Fondateur de la General Electric, l'une des premières puissances industrielles mondiales, il fut un inventeur prolifique (plus de 1 000 brevets). Pionnier de l'électricité, diffuseur, vulgarisateur, il fut également l'un des principaux inventeurs du cinéma (aux côtés, entre autres, de William Kennedy Laurie Dickson, Émile Reynaud, Louis Lumière, Jules Carpentier) et de l'enregistrement du son. Il est parfois surnommé « le sorcier de Menlo Park », ville du New Jersey rebaptisée « Edison » en son honneur en 1954.
Thomas Alva Edison est le septième et dernier enfant de Samuel Edison (1804-1896), Canadien d'origine néerlandaise, qui dut fuir le Canada pour avoir participé aux rébellions de 1837-1838 et qui fut tour à tour brocanteur, épicier, agent immobilier, charpentier. Sa mère, Nancy Elliot (1810-1871), ancienne institutrice, était également Canadienne mais d'origine écossaise. Le père de Nancy était un héros de la guerre d'indépendance des États-Unis. Thomas Alva Edison est le cadet d'une famille modeste qui le stimule intellectuellement et politiquement.
En 1854, alors qu'il est âgé de 7 ans, sa famille s'installe à Port Huron dans le Michigan où son père obtient un emploi de charpentier. Son professeur, le révérend Engle, le considère comme un hyperactif stupide car il se montre trop curieux, pose trop de questions et n'apprend pas assez rapidement. Après trois mois de cours, il est renvoyé de son établissement scolaire. Aidé par sa mère qui lui donne des cours à la maison, il complète alors sa formation de base en parfait autodidacte, lisant des grands auteurs comme Charles Dickens ou Shakespeare, et dévorant tous les livres de science que sa mère lui apporte, notamment l'ouvrage de physique expérimentale School of Natural Philosophy de Richard Green Parker. Il fréquente assidûment la bibliothèque de Détroit : « Si mes souvenirs sont exacts, je commençai par le premier livre du rayon du bas pour dévorer ensuite tout le reste, l'un après l'autre. Je n'ai pas lu quelques livres ; j'ai lu la bibliothèque entière ».
En 1857, âgé de 10 ans, Thomas possède déjà un vrai petit laboratoire de chimie dans le sous-sol de la maison de ses parents pour développer son intelligence et ses capacités, en reproduisant les expériences de School of Natural Philosophy.
En 1859, âgé de 12 ans, Thomas obtient la concession exclusive de vendeur de journaux, boissons, cigares, cigarettes, bonbons, dans le train de la « Grand Trunk Railway » qui fait l'aller-retour quotidien Port Huron-Detroit, en utilisant ses premières économies pour acheter des produits chimiques à la pharmacie locale. Il en profite pour vendre dans les gares des fruits et légumes. Avec l'argent gagné et l'aide de quatre assistants, il s'achète vers 1862 une presse d'imprimerie d'occasion qu'il installe dans un wagon à bagages pour la rédaction et l'impression (durant les trajets) de son propre mini-journal hebdomadaire le Weekly Herald, premier à paraître à bord d'un train, tiré à 400 exemplaires. Le 6 avril 1862, Edison annonce à ses voyageurs lecteurs, grâce à un ami télégraphiste de Détroit, les nouvelles de la bataille de Shiloh. La même année, il s'intéresse également au télégraphe du train, inventé en 1838 par Samuel Morse. Il est autorisé à aménager son laboratoire de chimie dans son wagon à bagages-imprimerie. Il poursuit ses expériences durant les haltes de 5 heures à Détroit. Une embardée du train renverse un flacon de phosphore et provoque un incendie, ce qui lui vaut son renvoi immédiat avec cependant ses premiers 2 000 dollars de gain commercial, fièrement gagnés.
Âgé de 13 ans, il attrape la scarlatine dont il ressort pratiquement sourd, même si Edison forge sa légende en racontant qu'il eut une surdité partielle de l'oreille gauche après qu'un cheminot l'eut empoigné par les oreilles (autre version qu'il donne : l'eut giflé) alors que son laboratoire de chimie prenait feu. Dès lors, ce handicap influence fortement son caractère, comme il l'explique lui-même : « J'étais exclu de cette forme particulière des relations sociales qu'on appelle le bavardage. Et j'en suis fort heureux... Comme ma surdité me dispensait de participer à ces bavardages, j'avais le temps et la possibilité de réfléchir aux problèmes qui me préoccupaient ». Ce comportement renfermé sur la pensée et la réflexion influence aussi l'orientation de ses recherches. Son désir d'améliorer le sort de l'humanité décuple son avidité pour la lecture, en particulier pour les ouvrages de chimie, d'électricité, de physique et de mécanique. « Ma surdité m'avait appris que presque n'importe quel livre peut être agréable ou instructif ».
Toujours en 1862, Thomas Edison sauve héroïquement Jimmie MacKenzie, un enfant de trois ans qui était sur le point d'être écrasé par un train. Le père de l'enfant, J.U. MacKenzie, chef de gare à Port Huron, accepte d'apprendre à Thomas, pour le remercier, l'alphabet morse et l'utilisation de son télégraphe. Cette nouvelle compétence-passion lui permet de trouver un emploi de télégraphiste à Memphis. Son directeur remarque qu'Edison lit ou dort pendant son travail, il lui ordonne d'envoyer toutes les demi-heures un message morse pour attester qu'il travaille. Un jour, ce directeur se présente à la cabine de télégraphie pour constater qu'Edison l'a dupé en automatisant le transmetteur.
En 1866, âgé de 19 ans, il emménage à Toronto au Canada et trouve un emploi d'assistant-télégraphiste à la Western Union Company. Son travail consiste à transmettre par télégraphe les messages reçus à chaque heure. Il réalise alors sa première invention : il transforme son télégraphe en « transmetteur-récepteur duplex automatique de code Morse », capable de transmettre sur un même câble deux dépêches en sens inverse, automatiquement sans intervention humaine, et dépose ainsi son premier brevet. Continuant ses expériences pendant son travail, il laisse échapper de l'acide sulfurique d'une batterie au plomb, acide qui traverse le plancher et atterrit dans le bureau du directeur de la compagnie qui le licencie sur le champ. Puis, il devient opérateur télégraphiste, itinérant de ville en ville dans tout l'Est des États-Unis.
En 1868, âgé de 21 ans, expert en télégraphie, Thomas est embauché comme opérateur-télégraphiste de nuit à la Western Union Company de Boston et travaille en parallèle sur plusieurs projets d'inventions dont une machine de comptage automatique de vote qui n'est pas retenue par le Congrès des États-Unis car jugée trop rapide… Il en déduit un de ses futurs grands principes de base : « Never invent something that people don't want » (ne jamais inventer quelque chose dont les gens ne veulent pas).
En 1869, il tente sa chance à New York, où il trouve une chambre de bonne dans les sous-sols de la chaufferie de la Bourse de New York à Wall Street. Il dort à côté du téléscripteur qui transmet les cours de l'or sur les marchés financiers, et étudie cette machine de près. Il aide un jour le télégraphiste de la Western Union à résoudre une panne importante et se voit proposer une confortable place d'assistant de l'ingénieur en chef de la Western Union de New York, aux appointements de 300 dollars, avec pour mission d'améliorer le téléscripteur de la Bourse de New York. Parallèlement, il étudie à la Cooper Union qui lui permet, grâce à des cours gratuits, d'augmenter ses connaissances en chimie.
En 1874 avec les 40 000 dollars récoltés de son télégraphe multiplexé, il fonde son entreprise industrielle de « Menlo Park », avec des laboratoires de recherche à Newark dans le New Jersey près de New York. Il est précurseur de la recherche industrielle moderne appliquée, avec deux associés et une équipe de 60 chercheurs salariés (au lieu de chercheurs isolés). Il supervise jusqu'à 40 projets en même temps, et se voit accorder un total de 1 093 brevets américains. Thomas Edison vit dans son laboratoire et ne dort que quatre heures. Il dit être capable de travailler 48 heures, voire 72 heures d'affilée.
En 1887, Edison s'installe à West Orange dans le New Jersey près de New York, pour multiplier par neuf la taille de ses laboratoires de recherche, sur un immense complexe industriel comportant 14 bâtiments, dont 6 consacrés à la recherche et au développement, une usine de fabrique d'ampoules, une centrale de production électrique, une bibliothèque et plus de 5 000 employés sur le site.
Lors de la Première Guerre mondiale, Edison conçoit et fait fonctionner des usines chimiques et il est nommé président du comité consultatif de la marine américaine.
En 1930, âgé de 83 ans, il mène encore des tests sur 17 000 plantes pour produire de la gomme synthétique. La même année, il dépose son dernier brevet.
En 1931, à l'âge de 84 ans, alors qu'il poursuit inlassablement ses travaux, il meurt sur son site de West Orange.
Vie de famille
Le 25 décembre 1871, il épouse Mary Stilwell (6 septembre 1855 - 9 août 1884), une des employées de son laboratoire, âgée de quinze ans, qui décède prématurément à l'âge de 28 ans, laissant Thomas veuf avec trois enfants : Marion Estelle Edison (18 février 1872 – 16 avril 1965, à 93 ans), Thomas Alva Edison Jr. (10 janvier 1876 – 25 août 1935, à 59 ans) et William Leslie Edison (26 octobre 1878 – 10 janvier 1935, à 57 ans).
Il se remarie à Mina Miller (1866-1947) en 1886, avec qui il aura trois autres enfants : Madeleine Edison (31 mai 1888–1979), Charles Edison (3 août 1890-1969), 42e gouverneur du New Jersey (1941-1944), et Theodore Miller Edison (10 juillet 1898 – 25 novembre 1992, à 94 ans).
Dans les dernières années de sa vie, il fait la connaissance d'Aimée de Heeren, jeune Brésilienne de grande beauté, à qui il offre de somptueux bijoux.
Travailleur acharné, Edison se concentre tellement sur ses travaux qu'il ne passe que peu de temps auprès de sa famille. Il évite la plupart des situations sociales, d'autant que sa surdité lui évite les bavardages. Sa détermination et son esprit procédurier sont souvent vécus comme tyranniques par ses employés et son entourage
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