Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
27.11.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
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Par Anonyme, le 08.09.2024
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Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
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Grave accident de ski
Le dimanche 29 décembre 2013 vers 11 heures, à Méribel, en Savoie, Michael Schumacher est victime d'un grave accident de ski. Alors qu'il se trouve en compagnie de son fils Mick et de trois amis, il descend sur une vingtaine de mètres dans une zone non balisée entre les pistes Georges Mauduit et La Biche, lorsqu'il heurte un rocher émergeant au-dessus de la neige, en effectuant un virage ; il retombe violemment et frappe de plein fouet, du côté droit de la tête, l'arête d'un rocher en contrebas. Sous le choc, son casque éclate en trois parties. Schumacher, « sonné mais conscient », selon les pisteurs-secouristes qui interviennent quelques minutes après son accident, est dans un premier temps héliporté vers le centre hospitalier intercommunal Albertville-Moûtiers puis évacué vers le centre hospitalier universitaire de Grenoble où il subit une opération en début d'après-midi. En fin de soirée, le CHU de Grenoble annonce que Michael Schumacher souffre d'un « traumatisme crânien avec coma qui a nécessité une intervention neurochirurgicale immédiate » puis, une heure plus tard, qu'il est atteint d'une hémorragie cérébrale et que son pronostic vital est engagé.
Le 30 décembre 2013, les médecins du CHU de Grenoble précisent que Schumacher reste « dans une situation critique sur le plan de la réanimation cérébrale, son pronostic vital demeure engagé. » Le neurochirurgien Stephan Chabardès évoque « l'apparition d'hématomes intracrâniens, des contusions et autres œdèmes ainsi que des apparitions de lésions cérébrales diffuses. » Jean-François Payen, chef du service anesthésie-réanimation, déclare : « Michael Schumacher est placé sous hypothermie thérapeutique. Nous contrôlons sa température corporelle, entre 34 et 35 °C. Notre objectif est d'assurer une bonne oxygénation de son cerveau. On travaille heure par heure. On va essayer de se donner un peu de temps, en attendant il est sous anesthésie générale par médicaments pour éviter au maximum toute stimulation extérieure. » Le professeur indique également que « malgré son casque, il est arrivé avec des lésions assez importantes. Le choc a dû se faire à une haute énergie cinétique ; il est tombé sur le côté, il avait des mouvements spontanés de ses quatre membres mais ne répondait pas aux questions. » Schumacher subit, plus tard dans la soirée, une opération afin d'évacuer un hématome intracrânien et de placer un dispositif pour diminuer la pression intracrânienne. Le lendemain, Jean-François Payen, chef du service de réanimation, déclare : « Le scanner de ce matin montre des signes de légères améliorations. La situation est mieux contrôlée qu'hier. On ne peut pas dire qu'il soit hors de danger mais on a gagné un peu de temps dans son évolution. »
Le 13 janvier 2014, les médecins commencent à procéder à des examens afin de déterminer quelles zones du cerveau restent fonctionnelles et celles qui sont endommagées. Le 30 janvier, l'agent et attachée de presse de Schumacher, Sabine Kehm, annonce que l'Allemand est amené progressivement vers une éventuelle sortie du coma artificiel dans lequel il est plongé : « La sédation de Michael a été réduite afin de permettre de commencer la phase de réveil, qui pourrait prendre beaucoup de temps. »
En février 2014, il est soigné pour une pneumopathie qui serait une probable conséquence de son intubation107. Le 16 juin, Sabine Kehm annonce que Michael Schumacher, sorti du coma, quitte l'hôpital de Grenoble. Il poursuit sa réadaptation au Centre hospitalier universitaire vaudois de Lausanne, qui est à la pointe en matière de neurologie et de recherche sur le cerveau, mais selon le chef du Département des neurosciences cliniques Richard Frackowiak, il y est aussi hospitalisé principalement en raison de la proximité avec la ville de Gland où réside la famille. Il reste au CHUV jusqu'au 9 septembre 2014 où il est pris en charge à son domicile. En septembre 2016, l'avocat de la famille Schumacher déclare que Michael ne peut toujours pas marcher ni se tenir debout seul. Les soins qu'il reçoit à son domicile coûtent environ 10 millions d'euros par an. Son entourage reste avare d'informations sur sa convalescence, pour éviter d'alimenter des rumeurs, si bien qu'aucun pronostic ne peut être établi. En avril 2021, plus de sept ans après son accident, le mystère sur son état réel reste entier, et un emballement de la presse a lieu à propos d'une supposée mise en vente de la propriété de Gland par l'épouse du pilote (renforcé par la vente auparavant d'un jet privé et d'un chalet norvégien où la famille passait ses vacances), qui serait nécessaire compte tenu du coût des soins estimé à 56 000 euros par semaine.
Le 15 septembre 2021, Netflix sort le documentaire Schumacher qui lui est consacré, et où témoignent ses proches et sa famille. Son épouse, Corinna Schumacher, y dit notamment : « Je n'ai pas accusé Dieu pour ce qui s'est passé. C'est toujours terrible de se dire pourquoi nous ? Pourquoi Michael ? Mais pourquoi ça arrive aussi aux autres ? Il me manque tous les jours. Mais il est là. Il est différent, mais il est là, et ça nous donne de la force. On est ensemble, on vit ensemble à la maison. Il suit des traitements. On fait tout pour améliorer son état et lui faire sentir notre famille, notre lien. » Son fils Mick Schumacher qui était à ses côtés sur les pistes de Méribel au moment de son accident et était alors âgé de treize ans, regrette de ne pas pouvoir partager son expérience avec son père maintenant qu'il est devenu un pilote de Formule 1 : « Je crois que Papa et moi, on se comprendrait différemment aujourd'hui, tout simplement parce qu'on parle le même langage, celui du sport automobile. On aurait beaucoup à se dire, et ce serait super si c'était le cas. Je serai prêt à renoncer à tout pour ça, oui »
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Un hydroptère (du préfixe hydro- (du grec ὓδωρ, eau), et du suffixe -ptère (du grec πτερόν, aile)) ou hydrofoil (reprise du mot anglais), est un type de bateau dont la coque s’élève et se maintient en équilibre hors de l’eau à partir d'une certaine vitesse grâce à la portance de plans porteurs immergés ou foils, qui fonctionnent selon le même principe qu’une aile d'avion. En supprimant la traînée de frottement et de vague de la coque, cette technique permet soit d’augmenter la vitesse des bateaux soit de réduire leur consommation.
Terminologie
Le Larousse définit :
un hydroptère, et son homonyme hydrofoil, comme un « navire rapide muni d'ailes portantes reliées à la coque par des bras et capable, à partir d'une certaine vitesse, de naviguer en position déjaugée » ;
un foil, de l'anglais éponyme, comme un « plan porteur inclinable destiné aux embarcations susceptibles de déjauger ».
Un plan porteur désigne une surface portante, profilée ou non, qui avance dans l'air, dans l'eau ou sur l'eau. Une aile d'avion, un ski sont des plans porteurs.
Histoire
En 1861, l'anglais Thomas Moy teste sur un canal un modèle équipé de 3 surfaces portantes, note le déjaugeage dynamique et la réduction de la traînée.
En 1869 le français Emmanuel Farcot, ingénieur mécanicien titulaire de nombreux brevets, dépose un brevet décrivant une embarcation munie de plans porteurs latéraux, horizontaux au départ, puis inclinés quand la coque commence à monter.
À partir de 1894, l'américain William E. Meacham explore le concept d'hydrofoil. Il teste à Chicago en 1897 un modèle remorqué équipé de 5 surfaces portantes. Il publie en 1906 dans Scientific American un article de référence où il expose les principes de base d'un hydroptère.
En 1897, le Comte de Lambert expérimente un catamaran équipé de quatre plans transversaux. Avec la vitesse, les coques sortent de l'eau et l'engin est porté par ses surfaces planantes (ou plans porteurs) à la surface. Il s'agit donc d'un hydroplane, fonctionnant en hydroptère seulement pendant la phase d'accélération ; « À une vitesse de 16 km/h, les flotteurs étaient entièrement sortis de l'eau et la machine glissait à la surface sur ses quatre surfaces portantes. »
En 1898, le professeur italien Enrico Forlanini, connu pour ses conceptions de dirigeables, invente ce qui sera appelé l'hydroptère. À l'origine, il voulait tester des foils en vue d'une application sur les avions. Il dépose des brevets en Grande-Bretagne et aux États-Unis pour ses idées et ses conceptions. En 1905, il conçoit et construit le premier véritable hydroptère et le teste en 1906 sur le lac Majeur, atteignant 38 nœuds (70 km/h) avec un moteur de 75 ch. Les foils sont du type à échelle, à 4 étages ; la configuration est complexe, avec des plans porteurs fixes et d'autres rétractables à grande vitesse. La propulsion est aérienne.
En 1907, A. Crocco et O. Ricaldoni testent un hydroptère de 8 m de long, propulsé par deux hélices aériennes à pas variable disposées sur des bras en V. La configuration est de type trois points (un avant, deux arrières), les foils en acier sont du type en V (perçant la surface). Avec 100 ch, l'engin aurait atteint 43 nœuds (80 km/h).
En 1907 également, l'américain Peter Cooper Hewitt construit et teste un hydroptère à propulsion par hélice immergée, présentant toute une série de foils décalés en hauteur et en longueur. La configuration montre des foils latéraux avant et des foils axiaux arrières. L'hélice est sur un pied, en attaque frontale (comme sur un avion). Vitesse 26 nœuds (48 km/h).
Fin 1907, le brésilien Alberto Santos-Dumont teste sur la Seine un engin réalisé dans le but d'atteindre 100 km/h pour remporter un pari de 50 000 francs. Présenté parfois comme une hydroplane devant recevoir des ailes par la suite, il s'agirait en fait d'un véritable hydroptère, de configuration trimaran, car il présente un grand foil avant de 4 m d'envergure et un foil arrière (directionnel) d'un mètre. Les essais ne sont pas satisfaisants (problèmes de moteur). Les photos publiées montrent l'engin avec une hélice mais sans moteur.
En 1910, Enrico Forlanini teste un autre modèle équipé de plans porteurs en acier, capable de porter 2 à 4 personnes avec un moteur de 100 ch.
En 1919, Alexandre Graham Bell fait l’essai de son hydroptère sur le lac Bras d’Or sur l’Île du Cap-Breton dans le golfe du Saint-Laurent.
Dans les années 1950, Gordon Baker tente de concevoir un modèle commercialisable. Son prototype atteint les 35 nœuds, mais ne trouve pas de débouchés commerciaux.
En 2008, Alain Thébault atteint les 50 nœuds, soit plus de 90 km/h avec un hydroptère prototype à voile.
Types de foils
Plusieurs types de foils sont utilisés sur les hydroptères :
Les foils à échelle (superposés) ; ils ne sont plus utilisés de nos jours ;
Les foils en V, traversant la surface ;
les foils obliques (à environ 45°), traversants ou immergés ;
Les foils en T, en Y inversé, en U, en J, en L.
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Bernardo Provenzano, né le 31 janvier 1933 à Corleone en Sicile et mort le 13 juillet 2016 à Milan, est un criminel italien, membre dirigeant de la mafia sicilienne Cosa nostra, surnommé « Le tracteur », puis « Le Comptable ».
Il entre dans la clandestinité en 1963 pour être arrêté en 2006, soit une cavale de près de 43 ans. Durant cette période, il devient le bras droit de Toto Riina et tous deux prennent l'ascendant sur les familles palermitaines durant la seconde guerre de la mafia dans les années 1980. Lorsque Riina est arrêté en 1993, Provenzano devient Capo di tutti capi (Chef de tous les chefs) de Cosa Nostra. Sous son règne, Cosa Nostra cesse les attentats et les meurtres spectaculaires et se fait discrète pour se recentrer sur des activités plus lucratives.
Jeunesse
Il est né et a grandi à Corleone, troisième de sept frères nés dans une famille de paysans. Provenzano quitte l'école à dix ans sans avoir terminé son primaire. Il travaille dans les champs et rejoint la Mafia à la fin de son adolescence, en commençant par voler du bétail et de la nourriture pour le compte de Michele Navarra, chef de la famille mafieuse de Corleone de l'époque.
Il est réformé du service militaire en 1955 à cause d'un « profil inadapté », ce qui lui permet de poursuivre son commerce de boucher clandestin. En 1956, il participe à son premier règlement de comptes à main armée, dont il sort avec une blessure à la tête et pour lequel il est mis en examen une première fois.
Provenzano devient proche de Luciano Leggio, un mafieux jeune et ambitieux, qui entre en guerre contre Navarra au milieu des années 1950. En août 1958, Provenzano est l'un des 14 hommes de Leggio qui se sont mis en embuscade et assassinent Michele Navarra.
Leggio devient parrain. Au cours des cinq années suivantes, Provenzano aide Leggio à traquer et à tuer un grand nombre de partisans survivants de Navarra. C'est à cette époque qu'il gagne son surnom de « tracteur ». Car selon RFI « Il labourait partout où il passait. Il était comme Attila, après lui, l'herbe ne repoussait plus », comme le notifie l'un de ses complices.
Clandestinité et ascension au sein de Cosa Nostra
En mai 1963, Provenzano entre dans la clandestinité après l'échec d'une tentative d'assassinat contre le mafioso Francesco Paolo Streva, homme de main de Navarra. À cette époque, il ne craignait pas la police, mais la vendetta lancée par la mafia. Leggio dit de Provenzano: "Il tire comme un dieu, mais malheureusement, il a une cervelle d'oiseau". Le 10 septembre 1963, un mandat d'arrêt est émis contre Provenzano pour la tentative d'assassinat contre Streva et association mafieuse. Dès lors, Provenzano, comme le reste des Corleonesi, passera la majeure partie de sa vie dans la clandestinité. En 1974, Leggio fut arrêté et emprisonné à vie pour l'assassinat de Michele Navarra, laissant effectivement Totò Riina prendre sa succession. Provenzano devient le commandant en second des Corleonesi, le bras droit de Riina.
Le 10 décembre 1969, Provenzano participe au massacre de Viale Lazio avec le meurtre de Michele Cavataio et de ses trois gardes du corps pour son rôle dans la première guerre de la mafia. Mais l'attaque tourne mal. Avant de mourir, Cavataio riposte et tue Calogero Bagarella (un des frères aînés de Leoluca Bagarella, lui-même le beau-frère de Totò Riina). Selon la légende, Provenzano aurait sauvé sa vie avec sa mitraillette Beretta 38/A et aurait gagné une réputation de tueur. Cependant, selon Gaetano Grado, l'un des participants au massacre qui, plus tard, est devenu un témoin du gouvernement, Provenzano a failli faire rater l'attaque en tirant trop tôt. Il est le parrain du maire de Palerme en 1970-71, Vito Ciancimino (qui devint en 1992 le premier politicien à être condamné à la suite des révélations de Tommaso Buscetta).
Pendant le règne de Riina comme parrain, les autorités pensent que Provenzano faisait fonctionner en coulisse l'aspect financier des entreprises criminelles que lui et Riina orchestraient par le biais de sociétés écran et de différents prête-noms. Ils percevaient des commissions sur les travaux publics, le trafic d'armes mais surtout sur le trafic d'héroïne (la French Connection). On ne sait pas dans quelle mesure Provenzano a participé à la deuxième guerre de la mafia de 1981-82, initiée par Riina, qui a entraîné la mort de clans Badalamenti-Bontate-Inzerillo et a fait des Corleonesi la faction dominante de Cosa Nostra.
Capo di tutti Capi : Chef de Cosa Nostra
Salvatore Riina est arrêté en janvier 1993 et est condamné à vie pour avoir ordonné des dizaines de meurtres, dont les deux célèbres attentats à la bombe de 1992 (le massacre de Capaci et celui de via D'Amelio) qui ont tué les procureurs Giovanni Falcone et Paolo Borsellino, chargés du maxi-Procès du milieu des années 1980. Provenzano a été condamné par contumace pour les mêmes meurtres.
Bernardo Provenzano devient le chef de la famille des Corleonesi, et le capo di tutti capi de toute la Cosa Nostra mais il avait entretenu des relations conflictuelles avec Leoluca Bagarella, autre patron Corleonesi de la « cupola », pour la stratégie meurtrière de Bagarella. Parce qu'il se sent puissant et invulnérable, sa femme et ses deux enfants, qui l'avaient suivi dans la clandestinité, réapparaissent et reviennent vivre à Corleone. Dès lors, les autorités le croient mort. Mais en 1993, il envoie une lettre dans laquelle il désigne ses avocats pour un futur procès le concernant. En 1995, Provenzano a presque été arrêté par les carabiniers avec l'aide du l'informateur Luigi Ilardo mais les carabiniers n'étaient autorisés et Ilardo a été tué le 10 mai 1996. La traque reprend, il faudra 11 ans de plus pour l'interpeller.
Ses treize années de commandement suprême sont surnommées « Pax Mafiosa » car Provenzano change de tactique par rapport à Riina : il comprend que la guerre avec l'État est néfaste à l'organisation. Il ordonne donc la fin des attentats et des meurtres spectaculaires dans le but d'endormir l'attention des autorités et ainsi mieux pénétrer la société sicilienne. Il espère ainsi faire modifier le régime carcéral, le 41-bis, extrêmement dur pour les cadres de Cosa Nostra.
Inculpé dans des centaines de meurtres et massacres, il a été condamné à de nombreuses perpétuités dans les procès antimafia depuis le début des années 1980 par les « repentis ».
La plupart de ses collaborateurs des clans corleonais ne connaissaient pas son visage. Il ne communiquait que par des messages codés sur papier avec ses hommes de confiance.
Arrestation
Fugitif depuis 1963, la dernière photo de lui datait de 1959 où il porte un costume pour la Saint-Valentin avec de la gomina dans les cheveux. Un portrait-robot avait pu être établi en 2005 grâce aux témoignages des médecins d'une clinique à Marseille, où il avait été soigné plusieurs semaines fin 2002 pour une tumeur à la prostate remboursée par la sécurité sociale italienne, alors qu'il est fugitif. Il se fait passer pour un boulanger. Les autorités ne connaissent que trois éléments : son poids, sa taille et une cicatrice qu'il a au cou.
Après des remontées de filières criminelles entre la Belgique et l'Italie entre 2003 et 2006 et l'installation de micros dans tous les alentours de Corleone, même dans les oliviers, à l'issue de 43 ans de cavale, Provenzano a finalement été arrêté le 11 avril 2006 dans une ferme à Montagna dei Cavalli, à trois kilomètres de Corleone en Sicile par Renato Cortese, chef de la police palermitaine affectée à la traque des chefs mafieux, après une traque de huit ans.
L'arrestation de Bernardo Provenzano marque la fin d'un contrôle hiérarchisé de la mafia sicilienne, au profit du retour à un ensemble de clans fidèles à leurs chefs mais réticents à suivre un chef unique. Provenzano n'ayant pas désigné de successeurs, la lutte de pouvoir entre les clans reprend et Salvatore Lo Piccolo et ses alliés s'affrontent aux derniers représentants du Clan des Corleonesi jusqu'à son arrestation en novembre 2007.
Procès
Le 28 mai 2007 s'ouvre devant la cour d'assises de Palerme le procès des deux chefs de la mafia sicilienne, Bernardo Provenzano et Toto Riina. Les faits remontent à la fusillade survenue le 10 décembre 1969 et connue comme le « massacre de Viale Lazio », dont il est considéré être l'un des acteurs directs et qui a permis au clan des Corléonais de Provenzano et de Riina d'éliminer le chef Michele Cavataio et 6 hommes de Cosa Nostra à Palerme.
Âgé de 74 ans, il a été condamné seulement par ce crime parce qu'auparavant il a été déjà condamné à 12 perpétuités par contumace dans le Maxi-procès et pour les massacres des juges antimafia Giovanni Falcone et Paolo Borsellino en 1992 ordonnés par Riina, Provenzano et autres Corleonesi.
Fin 2009, le général Mario Mori, ex-chef du Raggruppamento operativo speciale des carabinieri puis directeur du SISDE (it), fut inculpé, étant accusé d'avoir délibérément retardé la capture de Provenzano. Ce procès est lié de près aux révélations faites par Massimo Ciancimino, le fils de l'ex-maire de Palerme.
Incarcération et mort
Il est incarcéré dans différentes prisons de haute sécurité d'Italie, sans radio, ni télévision. Sa santé commence à décliner. En 2011, on lui détecte un cancer de la vessie. En 2012, il tente de se suicider en s'étouffant avec un sac plastique. Il souffre aussi de la maladie de Parkinson. Des images de caméras de surveillance sont diffusées à la télévision. On le voit en pleine confusion mentale alors qu'exceptionnellement, il a pu rencontrer sa famille. Il décède le 13 juillet 2016 à l'hôpital pénitentiaire de Milan
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