Loïc Vergnaud lors du contre-la-montre sur route H5 des Jeux paralympiques de Tokyo, mardi 31 août. (G. Picout / France Paralympique)
Jeux paralympiques : Loïc Vergnaud empoche la médaille d'argent sur le contre-la-montre sur route H5
Pour ses premiers Jeux paralympiques, le para cycliste de 42 ans a pris la deuxième place du contre-la-montre sur route H5, mardi, pour offrir à la délégation française sa 30e médaille à Tokyo.
Vincent Daheron - franceinfo: sport
France Télévisions
Publié 03:23Mis à jour 12:05
Quelques minutes après Alexandre Léauté, un autre Français a décroché une médaille sur le contre-la-montre sur route, mardi 31 août. Dans la catégorie H5, Loïc Vergnaud s'est emparé de l'argent pour ses premiers Jeux paralympiques, à Tokyo.
Deuxième tout au long du parcours Le natif de Roanne a tenu son rang, lui le vice-champion du monde 2021 sur le contre-la-montre et la course en ligne sur route dans la catégorie H5. Sa deuxième position s'est rapidement dessinée sur le circuit Fuji Speedway puisqu'il a occupé cette place aux deux chronomètres intermédiaires de 8 et 16 kilomètres.
Alexandre Lloveras et son pilote Corentin Ermenault. (Jean-Baptiste Benavent / Bleus Handisport)
Jeux paralympiques : les cyclistes Alexandre Lloveras et Corentin Ermenault décrochent la cinquième médaille d'or française en contre-la-montre sur route
Les deux Français ont dominé la course de bout en bout, mardi, pour finalement s'imposer devant la paire néerlandaise.
Vincent Daheron - franceinfo: sport
France Télévisions
Publié 07:46Mis à jour 09:35
Et de quatre ! Alexandre Lloveras et Corentin Ermenault ont décroché la quatrième médaille française de la nuit du lundi 30 au mardi 31 août en para cyclisme. Sur le contre-la-montre sur route de la catégorie B, le duo a remporté le titre paralympique, offrant à la France sa 32e médaille, la 5e en or depuis le début de la compétition.
Une victoire de bout en bout Alexandre Lloveras et son guide Corentin Ermenault ont dominé de bout en bout ce contre-la-montre disputé sur le circuit Fuji Speedway. Ils sont tout simplement passés en tête à chaque chrono intermédiaire pour finalement l'emporter avec 6''75 sur le Néerlandais Vincent ter Schure, aidé de son pilote Timo Fransen. Les Espagnols Christian Venge Balboa et Noel Martin Infante complètent le podium.
Le jeune para cycliste français de 21 ans avait échoué au pied du podium avec son guide sur la poursuite 4 000 m sur piste. Ils ont su se relever et rebondir pour obtenir le plus précieux des métaux. L'autre paire française engagée, Raphaël Beaugillet et François Pervis, a terminé 9e.
Richard Anderson est un acteur américain né le 8 août 1926 à Long Branch dans le New Jersey et mort le 31 août 2017 à Beverly Hills en Californie.
Visage familier de la télévision, il multiplie les rôles dans divers épisodes de séries télévisées souvent devenues cultes. Il est notamment connu pour son rôle de Oscar Goldman (en) dans les séries télévisées L'Homme qui valait trois milliards et Super Jaimie.
Biographie
Enfance, formation et débuts
Richard Anderson nait dans le New Jersey. Il est le fils de Harry et Olga (née Lurie) Anderso. Ses parents déménagent pour Los Angeles quand il a 10 ans.
Au retour de la Seconde Guerre mondiale, il étudie l'art dramatique à l'Actors' Laboratory Theatre (en) d'Hollywood. En 1947, il joue dans plusieurs pièces de théâtre.
Carrière
Richard Anderson dans Cupidon photographe (1953).
En 1949, Richard Anderson signe un contrat de six ans avec la MGM, durant lequel il joue dans vingt-six films.
Remarqué dans la série télévisée Zorro dans le rôle de Ricardo del Amo, il décroche le rôle récurrent du lieutenant Steve Drumm dans Perry Mason et enchaîne en jouant le beau-frère du docteur Kimble dans la série Le Fugitif
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En 1973, il obtient le rôle qui le rend mondialement célèbre : celui d'Oscar Goldman dans les séries L'Homme qui valait trois milliards et Super Jaimie. Les deux séries sont cousines, en ce sens qu'elles traitent du même sujet (un être humain bionique) et Richard Anderson y tient le même rôle. À cette occasion, la société Kenner édite une poupée à son effigie
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Très demandé à la télévision, où il devient un visage familier dans le monde entier, il multiplie également les rôles dans divers épisodes de séries souvent devenues cultes, telles Columbo, Drôles de Dames, L'Homme qui tombe à pic, K 2000, La croisière s'amuse, L'Agence tous risques, Les Mystères de l'Ouest, L'Île fantastique, Les Envahisseurs, Cannon, Des agents très spéciaux, Hawaï police d'État, Mannix, Bonanza, Le Frelon vert, Arabesque, Dynastie, Les Rues de San Francisco, etc
En français, il était principalement doublé par l'acteur Jacques Deschamps.
Mort
Richard Anderson s'éteint le 31 août 2017 à l'âge de 91 ans dans sa maison de Beverly Hills en Californie
Vie privée
Richard Anderson a été marié avec Carole Lee Ladd et Katharine Thalberg, les deux mariages se terminant par un divorce. Il a eu trois filles avec Katharine Thalberg: Deva, Brooke et Ashley Anderson
Filmographie
Cinéma
1947 : La Perle (La Perla), d'Emilio Fernández
1949 : Un homme de fer (Twelve O'Clock High), d'Henry King : lieutenant McKessen
1950 : The Magnificent Yankee, de John Sturges : Reynolds
1950 : The Vanishing Westerner, de Philip Ford : député Jeff Jackson
1951 : Le Droit de tuer (The Unknown Man), de Richard Thorpe : Bob Masen
1951 : Au-delà du Missouri (Across the Wild Missouri), de William A. Wellman : Dick
1951 : Le peuple accuse O'Hara (The People Against O'Hara), de John Sturges : Jeff Chapman
1951 : Riche, jeune et jolie (Rich, Young and Pretty), de Norman Taurog : Bob Lennart
1951 : Discrétion assurée (No Questions Asked), d'Harold F. Kress : détective Walter O Bannion
1951 : Jour de terreur (Cause for Alarm!), de Tay Garnett : un marin solitaire à l'hôpital
1951 : L'Ambitieuse (Payment on Demand), de Curtis Bernhardt : Jim
1951 : J'épouse mon mari (Grounds for Marriage), de Robert Z. Leonard : Tommy
1952 : Une fois n'engage à rien (Just This Once), de Don Weis : Tom Winters
1952 : Scaramouche, de George Sidney : Philippe de Valmorin
1952 : Holiday for Sinners (en), de Gerald Mayer : Père Victor Carduchie
1952 : L'Intrépide (Fearless Fagan), de Stanley Donen : capitaine Daniels
1953 : La Femme rêvée (Dream Wife), de Sidney Sheldon : Henry Malvine
1953 : Histoire de trois amours (The Story of Three Loves), film à sketches, section Equilibrium, de Gottfried Reinhardt : Marcel
1953 : Cupidon photographe (I Love Melvin), de Don Weis
1953 : Donnez-lui une chance (Give a Girl a Break), de Stanley Donen : Burton Bradshaw
1953 : Fort Bravo, de John Sturges : lieutenant Beecher
1954 : Le Prince étudiant (The Student Prince), de Richard Thorpe : Lucas
1955 : La Fille de l'amiral (Hit the Deck), de Roy Rowland : lieutenant Jackson
1956 : Planète interdite (Forbidden Planet), de Fred McLeod Wilcox : Quinn
1957 : Les Sentiers de la gloire, de Stanley Kubrick : major Saint-Auban
1958 : Le Génie du mal (Compulsion), de Richard Fleischer : Max Steiner
1958 : Les Feux de l'été (The Long Hot Summer), de Martin Ritt : Alan Stewart
1959 : Le Shérif aux mains rouges (The gunfight at Dodge City), de Joseph M. Newman : Dave Rudabaugh
1960 : Le Rafiot héroïque (The Wackiest Ship in the Army), de Richard Murphy : lieutenant Dennis M. Foster
1963 : La Revanche du Sicilien (Johnny Cool), de William Asher : un correspondant
1964 : Sept jours en mai (Seven Days in May), de John Frankenheimer : colonel Murdock
1964 : Kitten With a Whip (en), de Douglas Heyes : Grant
1966 : L'Opération diabolique (Seconds), de John Frankenheimer : Dr Innes
1967 : The Mystery of the Chinese Junk, de Larry Peerce : Fenton Hardy.
1967 : Les Détrousseurs (Ride to hangman's Tree), d'Alan Rafkin : Steve Carlson
1970 : Tora ! Tora ! Tora !, de Richard Fleischer, Kinji Fukasaku et Toshio Masuda : capitaine John Earle
1970 : Macho Callahan, de Bernard L. Kowalski : un officier
1971 : Femmes de médecins (en) (Doctors Wives), de George Schaefer : avocat Douglas
1972 : Les Centaures (The Honkers), de Steve Ihnat : Royce Owens
1972 : Play It as It Lays, de Frank Perry : Les Goodwin
1974 : Black Eye, de Jack Arnold : Dole
1983 : The Retrievers (no) d'Elliott Hong (en)
1993 : Gettysburg, de Ronald F. Maxwell : major George W. Meade
1994 : The Glass Shield, de Charles Burnett : Massey
1998 : Breakout, de John Bradshaw : un homme d'affaires américain
Télévision
1958-1959 : Zorro (série) : Ricardo Del Amo
1959 : La Grande Caravane (série) : Matthew Lowry
1959-1963 : L'Homme à la carabine (The Rifleman) (série) : Duke Jennings / Griff / Harry Chase / Jason Gowdy / Lariat Jones
1960 : Les Incorruptibles : L' Histoire de Frank Nitti : Sidney Rogers
1960-1961 : Au nom de la loi (Wanted Dead or Alive) (série) : Jim Kramer / Tom
1960 : Thriller
1963 : Le Virginien (The Virginian) (série) : Harry Clark
1963 : Le Jeune Docteur Kildare (série) : Dr Norman Phelps
1964-1966 : Perry Mason (série) : lieutenant Steve Drumm
1964-1966 : Des agents très spéciaux (The Man From U.N.CL.E.) (série) : Adam Pattner / Sénateur Bryant
1964-1967 : Le Fugitif (The Fugitive) (série): Leonard Taft / George Foster / Lieutenant Sloan
1964, 1970 et 1974 : Gunsmoke (série): Major Coltrain
1966-1969 : La Grande Vallée (The Big Valley) (série) : Hen Matson / Warden Garreck / Nathan Springer / Travers / Mel Trevor
1966-1973 : Sur la piste du crime (The F.B.I.) (série) : Alex Ramsey / Higgins / Dan Wheaton / Clifford !Banning / Dr Latimer / Charles Fillmore
1967 : Mission impossible (série) : juge Wilson Chase
1967 : Ghostbreakers (téléfilm) : Timothy Selfridge
1967 : Bonanza (série): Jameson Filmore
1967 : Le Frelon vert (The Green Hornet) (série) : Phil Trager
1967 : Cimmaron (Cimmarron Strip) (série) : capitaine Bragg
1967 : Les Envahisseurs (The Invaders) (série) : Blake
1967 : Ride to Hangman's Tree (téléfilm) : Steve Carlson
1967 : Les Mystères de l'Ouest (The Wild Wild West), (série) - Saison 3 épisode 17, La Nuit du Mannequin (The Night of the Headless Woman), d'Alan Crosland Jr. : James Jeffers
1968 : Mannix (série) : District Attorney Bartlett
1969 : Daniel Boone (série) : sergent Tim Rafferty
1969 : Au pays des géants (Land of the Giants) (Série) - Saison 2 épisode 2, Six heures à vivre (Six Hours To Live) : le journaliste Joe Simmons
1970 : Menace on the Mountain (téléfilm) : major Galt
1970 : Along Came a Spider (téléfilm) : Freiberg
1970 : Double Jeopardy (téléfilm) : chef George Untermeyer
1970-1971 : Dan August (Série) : chef George Untermeyer
1971 : Columbo, Attente (Lady in Waitin) (série) : Bryce Chadwick
1971-1973 : Cannon (série) : Byron / M. Gibson
1972 : The Astronaut (en) (téléfilm) : Dr Wylie
1972 : The Longest Night (en) (téléfilm) : Harvey Eaton
1973 : Les Rues de San Francisco (The Streets of San Francisco) (série) : M.. Llewyllin
1973 : Hawaï police d'État (Hawaii Five O) (série) : Goodman
1973 : Partners in Crime (téléfilm) : Roger Goldsmith
1973 : Jarrett (téléfilm) : Spencer Loomis
1973 : The Six Million Dollar Man: Wine, Women and War (téléfilm) : Oscar Goldman
1973 : The Six Million Dollar Man: Solid Gold Kidnapping (téléfilm) : Oscar Goldman
1973-1978 : L'Homme qui valait trois milliards (The Six Million Dollar Man) (série) : Oscar Goldman
1976-1978 : Super Jaimie (The Bionic Woman) (série) : Oscar Goldman
1978 : Pearl (en) (série) : Michael North
1978 : The Immigrants (téléfilm) : Thomas Seldon
1979 : La croisière s'amuse (The Love Boat) (série) : Dr Art Aker
1980 : Condominium (téléfilm) : Henry Churchbridge
1981 : Drôles de dames (Charlie's Angels) (série) : Sam Knight
1981, 1982 et 1984 : L'Île fantastique (Fantasy Island) (série) : Edgar Linton / Richard Martinique
1982 : K2000 (Knight Rider) (série) : Dr Ralph Wesley
1983 : L'Homme qui tombe à pic (The Fall Guy) (série) : Sam Garrick
1983, 1984 et 1985 : Matt Houston (série) : Carl Conrad / Wayne Slokam / juge David Myer
1983, 1986 et 1987 : Simon et Simon (série) : Alfred Klein / John Price / Jeffrey Newhall
1984 : Automan (série) : Carl Donovan
1984-1985 : Espion modèle (Cover Up) (série) : Henry Towler
1985 : L'Agence tous risques (The A-Team) (série) : Dr Richter
1985 : Perry Mason Returns (téléfilm) : Ken Braddock
1986 : Le Juge et le Pilote (Harcastle and McCormick) (série) : J. J. Norcross
1986-1987 : Dynastie (Dynasty) (série) : Buck Falmont
1987 : The Stepford Children (en) (téléfilm) : Lawrence Dalton
1988 : Stranger on My Land (téléfilm) : major Walters
1989 : Arabesque (Murder She Wrote) (série) : Lew Brackson
1994 : Bionic Ever After? (téléfilm) : Oscar Goldman
1996 : In the Lake of the Woods (téléfilm) : Claude Rasmussen
Récompense
En 2007, Richard Anderson est honoré d'une Golden Palm Star sur le Palm Springs Walk of Stars (en)
Dilma Vana Rousseff, née le 14 décembre 1947 à Belo Horizonte (Brésil), est une économiste et femme d'État brésilienne, présidente de la République fédérative du Brésil de 2011 à 2016.
Ministre des Mines et de l'Énergie de 2003 à 2005, puis ministre de la Maison civile du président Luiz Inácio Lula da Silva à partir de 2005, elle est la candidate du Parti des travailleurs à l'élection présidentielle brésilienne de 2010, qu'elle remporte au second tour de scrutin face à José Serra.
Elle est investie présidente de la République fédérative du Brésil le 1er janvier 2011, devenant la première femme à exercer cette fonction. Elle est réélue de justesse en 2014, face à Aécio Neves. Sa présidence est marquée par un déclin de l'économie brésilienne et par des scandales de corruption touchant une grande partie de la classe politique.
Alors qu'elle est devenue la présidente la plus impopulaire de l'histoire récente du Brésil, elle est destituée pour maquillage des comptes publics par le Sénat le 31 août 2016, au terme d'une procédure controversée. Elle échoue à devenir sénatrice lors des élections parlementaires de 2018.
Le Berlin III en 1925
Le SS Amiral Nakhmov (en russe : Адмирал Нахимов), à l'origine le SS Berlin III, est un navire à l'origine construit par l'Allemagne, par la suite utilisé par les Soviétiques. Le 31 août 1986, l’Amiral Nakhimov entre en collision avec un gros transporteur de vrac, le Pyotr Vasyov, dans la baie de Tsemes, près du port de Novorossiisk (URSS). La collision fait 423 morts sur les 1 234 passagers à bord.
Carrière : 1925 - 1945
Le Berlin III est construit par les chantiers navals Vulkan de Brême et lancé le 25 mars 1925. Sa construction s'achève le 17 septembre 1925. Ce navire opère à l'origine sur la ligne Brême—Southampton—Cherbourg—New York pour la Norddeutscher Lloyd. Il effectue sa première traversée le 26 septembre 1925 et reste sur cette route jusqu'en mai 1939, date à laquelle il est retiré du service pour une refonte. Le 12 novembre 1928, le Berlin sauve les passagers et l'équipage du Vestris qui avait coulé au large de la Virginie. 113 personnes périssent cependant dans la catastrophe
Le Berlin est réquisitionné par les Nazis en 1939 dans le cadre du Kraft durch Freude (« la force par la joie ») pour servir de navire de croisière pour travailleurs, puis est utilisé comme navire-hôpital pendant la guerre.
La Seconde Guerre mondiale et après
Le Berlin est l'un des huit navires allemands réquisitionnés comme navires-hôpitaux (Lazarettschiffe) durant la Seconde Guerre mondiale. La plupart d'entre eux, sinon tous, servent ensuite différemment, souvent comme logement ou transport pour de personnel militaires. Tous les navires-hôpitaux allemands reçoivent un indicatif alphabétique, celui du Berlin étant le A. Sa conversion débute le 16 juillet 1939 et il prend son service le 23 août 1939. Il peut accueillir 400 patients, et un équipage de 165 personnes. Il sert tout d'abord dans les eaux norvégiennes, puis participe en janvier 1945 à l'opération Hannibal, rapatriant les réfugiés et soldats de l'Est. Le 31 janvier 1945, alors qu'il participe à un convoi vers l'est, il heurte une mine et est remorqué à Kiel. En chemin, il heurte une autre mine et est transporté jusqu'à une plage où l'on sauva tous ses équipements avant de l'abandonner.
En 1949, il est remis à flot par les Soviétiques et renommé Admiral Nakhimov en l'honneur de l'amiral Pavel Nakhimov, un commandant russe qui a joué un rôle important pendant la guerre de Crimée. Après sa reconversion, son tonnage est porté à 17 053 tjb. Il entra en service commercial en 1957 pour la Compagnie de navigation de la mer Noire. Durant la crise des missiles de Cuba de 1962, il sert de transport de troupes à destination de Cuba.
Durant la saison touristique d'été, l’Amiral Nakhimov effectue des croisières en mer Noire entre Odessa et Batoumi, un voyage de six jours. Il transporte une moyenne de 1 000 passagers par voyage. Il reste un certain temps le vaisseau amiral de la compagnie.
Naufrage
À 22 h (heure de Moscou) le 31 août 1986, l’Amiral Nakhimov vogue entre Novorossiisk et Sotchi. Il y a à bord 888 passagers et 346 membres d'équipage. La plupart des passagers sont Ukrainiens, les autres étant Moldaves, ou ressortissants des pays baltes et d'Asie centrale. Le capitaine du navire est Vadim Markov.
Peu après le début du voyage, le pilote côtier note qu'un gros transporteur de fret, le Piotr Vasev, se dirige directement sur la route de l’Amiral Nakhimov. Le Piotr Vasev, un ancien navire japonais acquis par l'URSS transporte de l'avoine et de l'orge depuis le Canada. Un avertissement lui est envoyé, à quoi il répond : « Ne vous en faites pas. Nous allons passer loin l'un de l'autre. Nous nous occupons de tout. »
Malgré ce message, le capitaine Viktor Tkatchenko du Piotr Vasev ne fait rien pour modifier la route du navire. Persuadé qu'il n'y aura pas d'incident, le capitaine Markov se retire dans sa cabine, laissant le second officier, Alexandr Tchoudnovski de quart. À partir de 23 h, Tchoudnovski télégraphie plusieurs fois au cargo à propos de sa course, et modifie la trajectoire du navire de 10° à bâbord. À 23 h 10, il presse le cargo : « Faites machine arrière immédiatement ! » Comme il est évident que les deux navires sont sur le point d'entrer en collision, le Piotr Vasev s'exécute, et l’Amiral Nakhimov tente de virer à bâbord toute, mais il est trop tard.
À 23 h 12, l’Amiral Nakhimov est heurté par le Piotr Vasev à 8 milles du port de Novorossiisk et à 2 milles de la côte. La plupart des passagers sont allés se coucher, les autres écoutent un orchestre de jazz. Ils ne peuvent que regarder impuissants le cargo heurter le flanc tribord du navire à environ 5 nœuds. L’Amiral Nakhimov poursuit sur sa lancée, creusant une brèche de 84 m2 dans la coque au niveau de la salle des machines.
Il commence à gîter sur tribord et ses lumières s'éteignent. Après quelques secondes, les générateurs de secours s'allument, mais les lumières flanchent à nouveau au bout de deux minutes, plongeant le navire naufragé dans l'obscurité. Il n'y a pas le temps de lancer les embarcations de sauvetage. Des centaines de personnes plongent dans l'eau recouverte de mazout, portant des gilets de sauvetage où s'accrochant à des débris.
Le navire coule en sept minutes seulement. Les navires de sauvetage arrivent 10 minutes plus tard. Le Pyotr Vasev n'est pas gravement endommagé et aide au sauvetage. 64 navires et 20 hélicoptères viennent sur les lieux du désastre, et 836 personnes sont tirées hors de l'eau. Certains sont tellement recouverts d'essence que les sauveteurs doivent sauter à l'eau pour les sauver.
L’Amiral Nakhimov n'avait pas de système de ventilation, et 90 hublots étaient ouverts durant le naufrage. Les cloisons étanches du navire qui auraient pu le sauver avaient été retirées durant sa reconversion. Les passagers et l'équipage n'ont eu que peu de temps pour s'échapper, et il y eut donc 423 victimes (dont 64 membres d'équipage).
S.S. Berlin and S.S. Admiral Nakhimov in Virtual Sailor
Tour hertzienne de Gliwice : de nos jours, il s'agit de la plus haute structure en bois en Europe.
L’opération Himmler ou incident de Gleiwitz est une opération commando montée de toutes pièces par les nazis consistant à simuler, le 31 août 1939, une attaque polonaise contre un émetteur radio situé à Gleiwitz alors en territoire allemand (aujourd'hui Gliwice) et qui servit de prétexte pour déclencher l'invasion de la Pologne le 1er septembre 1939, entraînant l'Europe vers la Seconde Guerre mondiale. Elle est généralement présentée comme une opération sous « fausse bannière ».
Motivations d'Hitler
Après l'annexion de la Tchécoslovaquie, grisé par les derniers succès de sa politique d'agression, Hitler déclara, le 23 mai 1939 : « Il n'est pas question d'épargner la Pologne. ».
Il souhaitait annexer la ville libre de Dantzig, anciennement allemande mais séparée de l'Allemagne lors du traité de Versailles pour offrir à la Pologne un accès, appelé le corridor de Dantzig, à la Baltique.
Officiellement, l'Allemagne réclamait à la Pologne la construction d'un chemin de fer et d'une autoroute à travers le corridor de Dantzig pour relier la Prusse-Orientale au reste du pays. La Pologne, si elle se montrait prête à des concessions sur l'usage du port de Dantzig par l'Allemagne, était catégoriquement opposée à toute extraterritorialité à travers le corridor. La Pologne était décidée à défendre ses positions par les armes s'il le fallait, assurée qu'elle était du soutien du Royaume-Uni et de la France.
L'autre volonté du chancelier était, bien entendu, la conquête de son espace vital, le Lebensraum.
Situation polonaise
Face à cette agression imminente, la Pologne n’était pas en bonne posture. En effet, de 1926 à 1935, le pays se trouvait sous l'autorité du maréchal Pilsudski qui, se sentant suffisamment protégé par l'Allemagne, avait, juste avant sa mort, signé un pacte de non-agression avec celle-ci.
Les militaires lui ayant succédé refusèrent alors tout accord avec un pays démocratique et participèrent au démantèlement de la Tchécoslovaquie en s'appropriant le district de Teschen en 1938.
En outre, le ministre des Affaires étrangères, Józef Beck, éprouvait une certaine sympathie pour le nazisme
Mise en route de l'opération
Himmler, homme de confiance d'Hitler, fut convoqué le 23 juin 1939 à la réunion du conseil de défense du Reich pour arrêter les modalités de l'opération. Il conçut lui-même le plan de l'opération qu'il nomma « opération Himmler ».
L'opération consistait à organiser une fausse agression polonaise contre l'Allemagne, fournissant à Hitler un prétexte pour riposter en envahissant la Pologne. Il était prévu que le commando de pseudo-activistes en uniformes polonais prît en otage les techniciens de la station radio et diffusât sur les ondes nationales allemandes (la station de Gliwice était à grande puissance et longue portée) un appel aux populations de Silésie à se soulever contre l'Allemagne, sous la forme d'un message de provocation insultant pour le régime nazi.
Himmler confia la réalisation du plan à Heydrich. Heydrich appela l'un de ses principaux subordonnés, Alfred Naujocks, rencontré à Kiel après son entrée dans les SS. Naujocks, à son tour, choisit six hommes du SD. Himmler exigea de l'Abwehr qu'elle lui fournît de véritables papiers et uniformes militaires polonais. Wilhelm Canaris, chef de l'Abwehr, tenta d’empêcher l'opération, mais Wilhelm Keitel, chef de l'OKW, dont dépendaient les services de Canaris, se rangea au côté d'Himmler
Heinrich Müller, chef de la Gestapo, fournit les derniers éléments du plan : douze criminels issus de camps de concentration, déguisés en Polonais, destinés à être laissés pour morts sur les lieux de « l'attaque ». Heydrich leur donna le nom de code « conserves » ; il leur avait été promis qu'en échange de cet acte patriotique, ils seraient libérés des camps
L'attaque de l’émetteur radio
Le jour même de l'envoi de l'ultimatum allemand à la Pologne, l'opération fut lancée. Les six membres du SD et les douze prisonniers déguisés en Polonais arrivèrent à Gliwice et diffusèrent un message en polonais appelant la minorité polonaise de Silésie à prendre les armes pour renverser le chancelier allemand Adolf Hitler.
Seul problème, le technicien radio qui accompagnait l'équipe de Naujocks ne connaissait pas les installations de l'émetteur de Gleiwitz et fut incapable de trouver le commutateur permettant de mettre sous tension l'antenne longue portée. Seule une émission strictement locale put avoir lieu. Ceci n'empêcha cependant pas le plan de Himmler et Heydrich de se poursuivre, en particulier le volet concernant les « conserves », c'est-à-dire les cadavres de pseudo-Polonais.
Les douze prisonniers furent ensuite abattus et l'on convoqua plusieurs journalistes pour témoigner de l'attaque polonaise. Ce prétexte, repris par la propagande nazie comme casus belli, permit à Hitler de déclencher le jour suivant la « campagne de Pologne » en envahissant le pays, entraînant dans la foulée la déclaration de guerre de la France et du Royaume-Uni et déclenchant la seconde guerre mondiale.
Le Monument national de la grève (lb), à Wiltz.
La grève générale de 1942 au Luxembourg était une manifestation de résistance passive lors de l'occupation du Luxembourg par l'Allemagne nazie (en) au cours de la Seconde Guerre mondiale. Les grèves avaient pour origine l'opposition à une directive qui enrôlait de jeunes luxembourgeois dans la Wehrmacht. Une grève générale à l'échelle nationale, née à Wiltz, a paralysé le pays et a conduit les autorités allemandes d'occupation à réagir violemment en condamnant à mort 21 grévistes.
Origines
À la suite de l'invasion allemande du Luxembourg le 10 mai 1940, le Luxembourg est brièvement placé sous occupation militaire. Le 2 août 1940, le gouvernement militaire est dissous et remplacé par un gouvernement civil dirigé par l'administrateur civil allemand du district allemand voisin. La population luxembourgeoise a été déclarée allemande et devait utiliser l'allemand comme seule langue ; les autorités allemandes, sous les ordres du gauleiter Gustav Simon, développèrent une puissante politique de germanisation. En outre, le 30 août 1942, Gustav Simon annonce la Wehrpflicht, c'est-à-dire que tous les Luxembourgeois nés entre 1920 et 1924 seraient enrôlés dans la Wehrmacht pour lutter contre les Alliés.
La grève et ses conséquences
Les réactions ont été rapides parmi la population luxembourgeoise, en particulier contre la politique de conscription forcée. En quelques heures, un certain nombre de Luxembourgeois ont discuté des possibilités et décidé d'organiser une grève générale. Des tracts appelant à la grève ont été imprimés et distribués clandestinement à travers le pays par des résistants. Le 31 août 1942, la grève a officiellement commencé dans la ville de Wiltz, dans le nord des Ardennes, avec un rassemblement de responsables locaux de la ville de Luxembourg, dirigés par les responsables municipaux locaux Michel Worré et Nicolas Müller, refusant de se rendre au travail. Peu à peu, d'autres travailleurs locaux se sont joints à eux, parmi lesquels les employés d'IDEAL Lederwerke Wiltz, une grande tannerie industrielle du groupe Adler & Oppenheimer avant « l'aryanisation ». Les nouvelles concernant la grève se propagent rapidement.
Peu après, les travailleurs des villes industrielles du sud-ouest de Schifflange et de Differdange ont été alertés et ont également refusé de se rendre au travail. Hans Adam, un ouvrier d'origine allemande, a sonné l'alarme dans toute la vallée à Schifflange pour alerter les travailleurs.
À Differdange, la nouvelle de la grève s'est répandue par le bouche à oreille et a augmenté d'intensité le 1er septembre. Le 2 septembre, 156 travailleurs de l'usine ont refusé de prendre leur poste et bon nombre de ceux qui travaillaient déjà ont cessé. Les directeurs allemands de l'usine ont prévenu les ouvriers qu'ils pourraient être tués pour leurs actions. Quelques travailleurs ont repris le travail, mais environ 50 ont toujours refusé et ont déclaré être en grève. À 10 heures, les autorités allemandes ont réagi en désignant leurs responsables respectifs : Jean-Paul Schneider, Nicolas Betz, Alphonse Weets, Robert Mischo, René Angelsberg et Ernest Toussaint. Les six hommes ont été arrêtés, jugés par un tribunal spécial, condamnés à mort et déportés dans le camp de concentration de Hinzert où ils ont été fusillés. Leurs familles ont été envoyées en prison et dans des camps de travail en Allemagne.
La grève s'est également étendue à Esch-sur-Alzette, la capitale du bassin minier luxembourgeois. Tous les aspects de l'administration ont été paralysés, y compris l'administration, l'agriculture, l'industrie et les structures de l'enseignement.
La poste centrale à Luxembourg a reçu des rumeurs de grève dans la matinée et a reçu confirmation officielle de la grève en début d'après-midi, ce qui a perturbé la distribution du courrier le soir et le lendemain.
Dans tout le pays, les écoliers ont été tenus à l'écart des écoles, les enseignants ont refusé d'enseigner, les ouvriers ont refusé de travailler, la production d'acier, de lait et d'autres produits a été faible, voire nulle.
Bien que le nombre exact de grévistes soit inconnu, le mouvement a eu un effet important sur le pays et les forces d'occupation et a redynamisé les mouvements de résistance. La presse alliée a également largement annoncé la grève.
Réaction allemande à la grève
Craignant une nouvelle escalade des manifestations, les autorités allemandes ont décidé de réagir de la manière la plus dure à la grève. En quelques heures, les meneurs de la grève ont été rassemblés et interrogés par la Gestapo. Ils ont été officiellement arrêtés peu de temps après, le 1er septembre, et internés dans des prisons locales. Vingt dirigeants de grève ont été sommairement jugés par un tribunal spécial (Standgericht), condamnés à mort et transférés au camp de concentration de Hinzert où ils ont été abattus et enterrés dans une tombe anonyme. Hans Adam, qui avait tiré la sonnette d'alarme à Schifflange et qui avait des origines allemandes, était considéré comme un traître et était donc décapité. Deux mille luxembourgeois ont été arrêtés, 83 ont été jugés par le tribunal spécial et transférés à la Gestapo. 290 élèves du secondaire, garçons et filles, ont été arrêtés et envoyés dans des camps de rééducation en Allemagne, de même que 40 stagiaires de l'ARBED et 7 jeunes facteurs.
Les deux premiers grévistes à être fusillés, le 2 septembre 1942 à 18 h 30, ont été Michel Worré et Nicolas Müller, de Wiltz. Selon un SS ayant assisté à l'exécution, leurs derniers mots étaient « Vive Lëtzebuerg » (Longue vie au Luxembourg !).
Une série d'affiches noires sur rouges ont ensuite été placées dans tout le Luxembourg pour annoncer le décès des grévistes à la suite de la grève. Elles portaient les noms, le métier et le lieu de résidence de chaque victime. Leurs familles, y compris leurs enfants, ont par la suite été transférés dans des camps de travail, souvent en Silésie, dans des conditions très pénibles.
Personnes exécutées
Les noms des victimes exécutées au camp de Hinzert font partie de ceux inscrits sur le catafalque installé sur le site du camp de concentration.
L'orthographe luxembourgeoise des noms est respectée.
Grévistes exécutés le 2 septembre 1942 :
Michel Worré - Chef du conseil économique local, Wiltz ;
Nicolas Müller - Secrétaire du pouvoir local, Wiltz.
Grévistes exécutés le 3 septembre 1942 :
Nicolas Kons - Sous-inspecteur postal, Luxembourg ;
Charles Meyers - Enseignant, Wiltz ;
Josy Ewen - Enseignant, Wiltz ;
Alfred Brück - Enseignant, Wiltz ;
Célestin Lommel - Enseignant, Wiltz ;
Alphonse Weets - Turner, Differdange ;
Jean-Paul Schneider - Outilleur, Differdange ;
Ernest Toussaint - Mineur, Differdange ;
Nicolas Betz - Outilleur, Kahler.
Grévistes exécutés le 4 septembre 1942 :
Léon Zeimes - Typographe, Itzig ;
Robert Mischo - Travailleur, Differdange ;
René Angelsberg - Ouvrier, Differdange ;
Jean Schroeder - Facteur, Luxembourg ;
Grévistes exécutés le 5 septembre 1942 :
Michel Dax - Cheminot, Ettelbruck ;
Emile Heiderscheid - Ouvrier, Diekirch ;
Alphonse Schmit - Professeur, Echternach ;
Jean Thull - Cheminot, Ettelbruck ;
Grévistes exécutés le 9 septembre 1942 :
Eugène Biren - Schifflange ;
Autres grévistes exécutés :
Henri Adam - Ouvrier, Schifflange, exécuté par décapitation à Cologne.
Commémoration de la grève
La grève générale de 1942 a fortement marqué la résistance du Luxembourg à l'occupant allemand. Chaque année, la grève est commémorée le 31 août par le chef de l'État et des représentants du gouvernement.
En 1965, le Monument national de la grève (lb) en forme de phare a été ouvert à Wiltz. Le plus célèbre sculpteur luxembourgeois du XXe siècle, Lucien Wercollier, a créé les deux reliefs du phare qui y sont exposés. Wercollier était lui-même emprisonné au camp de concentration de Hinzert.
Cérémonie de commémoration 2020 du 78e anniversaire de la grève nationale du 31 août 1942 à Wiltz