Coronavirus en France : le confinement prolongé de deux semaines, jusqu’au 15 avril
Par SudOuest.fr avec AFP Publié à 17h05 Mis à jour à 17h37
Epidémie Coronavirus : la rédaction de "Sud Ouest" mobilisée Vous informer avec rigueur : nos journalistes sont engagés dans cette mission d'information d'intérêt général. Votre soutien nous est plus que jamais indispensable : plus d'informations sur l'abonnement.
Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé la prolongation du confinement pour deux nouvelles semaines, renouvelables
Comme attendu, le Premier ministre a annoncé vendredi une prolongation du confinement jusqu’au 15 avril, pour tenter d’interrompre la propagation du coronavirus dont les cas lourds déferlent en l’Ile-de-France et menacent les services hospitaliers de saturation.
"Avec l’accord du président de la République, j’annonce aujourd’hui le renouvellement de la période de confinement pour deux semaines supplémentaires à compter de mardi prochain, soit jusqu’au mercredi 15 avril", a ajouté Edouard Philippe en prévenant que les règles restaient les mêmes, mais que "cette période pourra évidement être prolongée si la situation sanitaire l’exige".
Le conseil scientifique "évalue à au moins six semaines la période totale (nécessaire) de confinement" mais "il est encore trop tôt pour le savoir avec certitude", a rapporté Edouard Philippe.
"Début de la vague épidémique"
"Au terme des dix premiers jours de confinement, il est clair que nous n’en sommes qu’au début de la vague épidémique. Elle a submergé le Grand Est depuis plusieurs jours, elle arrive en Île-de-France et dans les Hauts-de-France", a-t-il expliqué.
"Ceux qui ne respectent pas les règles de confinement sont peu nombreux et ils seront sévèrement punis, car il en va de la santé de tous et notamment des plus fragiles d’entre nous", a-t-il prévenu.
"Je remercie une nouvelle fois les Français pour leur civisme, pour leur patience et pour leur solidarité. Nous en avons besoin dans ces temps difficiles", a conclu le Premier ministre qui fera de nouveau samedi "un point complet sur la situation du pays face à cette épidémie" lors d’un point presse commun avec le ministre de la Santé Olivier Véran.
Après la chute du tsarisme et l'abdication de Nicolas II lors de la révolution de Février 1917, Staline, dès son retour de Sibérie le 12 mars 1917, prend en main la direction du Parti à Pétrograd, ainsi qu’un poste de rédacteur à la Pravda. Il prône alors la politique du « soutien critique » au gouvernement provisoire réformiste bourgeois d'Alexandre Kerenski, contrairement à Molotov, défenseur d’une politique hostile à ce gouvernement. Néanmoins, dès le retour d'exil de Lénine, il se range très rapidement aux Thèses d'avril. Celles-ci avancent l'idée que la tâche des bolcheviks est de préparer la révolution socialiste, seule à même, selon Lénine, de donner le pouvoir au peuple et d'arrêter la guerre. À l'été 1917, il est membre fondateur du Politburo avec Trotski ; il commence alors à percevoir Trotski comme un obstacle à sa carrière. Il aide Lénine lors de sa fuite en Finlande, le dissimulant et l’escortant jusqu’à sa mise en sécurité.
Exécutant dévoué, Staline ne joue aucun rôle de premier plan dans la révolution d'Octobre mais il a l'habileté, depuis son adhésion, de s'aligner systématiquement sur les positions de Lénine. Cela lui permet bien plus tard de reprocher comme des crimes à ses camarades la moindre divergence antérieure avec Lénine. Il est également intermédiaire de nombre de communications de Lénine entre les deux révolutions ; en effet, les autres bolcheviks le considèrent moins intéressant pour la police.
Staline, d'origine géorgienne, est nommé « commissaire aux nationalités » dans le Conseil des commissaires du Peuple.
Pendant la guerre civile russe, il est commissaire bolchevique à Tsaritsyne (future Stalingrad), se faisant remarquer par sa propension à attribuer à des « saboteurs » tous les problèmes rencontrés, par sa méfiance viscérale des « experts » et autres « spécialistes bourgeois » « recyclés » par le nouveau régime, méfiance qui ne le quittera jamais, et par son absence complète de sentiment lorsqu'il prend des mesures radicales et ordonne des exécutions en nombre. Il s'y heurte déjà à Léon Trotski, chef suprême de l'Armée rouge, qui défend le « recyclage » de ces spécialistes que Staline exécute dès qu’il en a l’occasion. Staline y apprend également à utiliser la mort comme instrument politique, et confie : « La mort résout tous les problèmes. Plus d’homme, plus de problème. ». Il prend le contrôle de l’armée rouge engagée à Tsaritsyne, se confrontant ainsi de plus en plus souvent à Trotski.
C'est aussi à Tsaritsyne qu'il se forge un clan de fidèles qui l'aideront vers la marche au pouvoir : les chefs de la cavalerie rouge Kliment Vorochilov et Semion Boudienny en premier lieu, bientôt rejoints par des compatriotes du Caucase (Grigory Ordjonikidze), ainsi que d'autres responsables bolcheviques unis par la détestation de Trotski. Cet épisode lui vaut d’être remarqué à nouveau et rappelé à Moscou par Lénine, qui accorde une grande valeur à l’impitoyabilité dont Staline a fait preuve, en dépit du gâchis d’hommes en découlant. C’est lors de son retour à Moscou qu’il épouse Nadia.
Pendant la guerre civile, Staline noue des relations étroites avec la police politique, la Tcheka, notamment avec son fondateur et chef suprême, Félix Dzerjinski. Cette alliance avec la police, clé du futur régime stalinien, se renforce d'année en année : par exemple, Staline confie aux tchékistes la gestion et l'éducation de sa propre famille.
En 1920, nommé commissaire politique sur le front polonais, Staline refuse de transférer sa cavalerie au général Toukhatchevski, faisant échouer la bataille de Varsovie et entraînant la défaite soviétique dans la guerre soviéto-polonaise. Staline fait payer cet échec à Toukhatchevski durant les Grandes Purges.
Bureaucrate laborieux et discret, Staline gravit silencieusement les échelons et devient secrétaire général du parti le 3 avril 1922, à la suite de manigances de Lénine et Lev Kamenev. Il transforme rapidement cette fonction, à l’origine administrative, en fonction la plus importante du pays.
Cette même année 1922, avec son compatriote Grigory Ordjonikidze et profitant de son nouveau poste de secrétaire général, Staline planifie l'invasion de leur pays d'origine, la Géorgie, dont le gouvernement menchevik était régulièrement élu et l'indépendance internationalement reconnue, y compris par Moscou. Les violences qui accompagnent ce rattachement forcé à l'Union soviétique provoquent la colère impuissante de Lénine, dont la santé se dégrade rapidement.
NEP, mort de Lénine et éviction de Trotski
Pour parvenir au pouvoir suprême, Staline s'appuie sur la bureaucratie naissante, sur la police, sur son clan de fidèles et sur un jeu habile d'alliances successives avec les diverses factions au sein du Parti. Pendant la guerre civile, Lénine apprécie Staline comme un exécutant efficace et discipliné, qui lui a assuré que « [sa] main ne tremble[rait] pas », mais leurs relations politiques et personnelles se dégradent sensiblement en 1922-1923. Face à la dégradation de son état de santé, le Politburo enjoint à Lénine de ne pas travailler plus de dix minutes par jour. Lorsque ce dernier tente de travailler davantage, Staline tance vertement Nadejda Kroupskaïa, la compagne de Lénine, l’insultant et menaçant cette dernière de trouver une autre épouse à Lénine, ce qui outrage ce dernier. Il tient également des déclarations dégradantes à son sujet devant ses camarades : « Pourquoi devrais-je me mettre sur mes pattes de derrière pour elle ? Coucher avec Lénine ne garantit pas automatiquement la compréhension du marxisme-léninisme. Juste parce qu’elle se sert des mêmes toilettes que Lénine… ».
Avant la mort de Lénine en janvier 1924, Staline exerce déjà une autorité considérable. Sa fonction, apparemment technique, de secrétaire général du Comité central, sa qualité de membre du Politburo et de l'Orgburo, lui permettent de maîtriser un nombre croissant de leviers de pouvoirs, contrôlant notamment les nominations de cadres du Parti : il peut ainsi placer ses fidèles aux postes-clé de l'appareil. Personnage en apparence terne et peu porté aux discours théoriques brillants, c'est un intriguant qui tient durant des années le rôle du modéré, et laisse aux divers groupes le soin de s'invectiver et de se discréditer les uns les autres, tout en tissant sa toile. Maints vétérans du Parti, mais plus encore les nouveaux bureaucrates d'origine plébéienne qu'il promeut en nombre, se reconnaissent facilement en ce personnage d'apparence bonhomme, bon vulgarisateur, qui se tait à la plupart des réunions et fume tranquillement sa pipe entre deux paroles apaisantes. Il leur convient mieux qu'un Trotski solitaire et trop brillant, qui les critique âprement, et qui n'a pas su se tisser de réseaux dans un Parti qu'il n'a rejoint qu'en 1917.
Cependant, Lénine redoute le clivage entre Staline et Trotski, qui pourrait mettre à mal le Parti. Mais après la mort de Lénine, Staline empêche la publication du « testament de Lénine », dans lequel ce dernier écrivait : « Staline est trop brutal, et ce défaut parfaitement tolérable dans notre milieu et dans les relations entre nous, communistes, ne l’est pas dans les fonctions de secrétaire général. Je propose donc aux camarades d’étudier un moyen pour démettre Staline de ce poste et pour nommer à sa place une autre personne qui n’aurait en toutes choses sur le camarade Staline qu’un seul avantage, celui d’être plus tolérant, plus loyal, plus poli et plus attentif envers les camarades, d’humeur moins capricieuse, etc. » En dépit des vœux de Lénine et sa famille, Staline le fait déifier, embaumer et installer dans un mausolée sur la place Rouge.
En 1926, allié à la droite du parti, regroupée autour de Boukharine, il fait écarter du Politburo et du Komintern Trotski, Zinoviev et Kamenev, réconciliés entre-temps.
Ayant battu l'opposition de gauche, il se retourne en 1928-1929 contre l'opposition de droite, qui avait notamment critiqué ses méthodes de réquisition de céréales pour lutter contre le manque de grain. Il chasse Boukharine et Rykov, respectivement de la tête du Komintern et du gouvernement. En 1929, Staline fait exiler Trotski d'URSS et achève d'installer ses hommes à tous les postes-clés. La célébration en grande pompe de ses cinquante ans, le 21 décembre 1929, marque aussi les débuts de la mise en place d'un culte de la personnalité.
18 décembre 1878 dans la ville géorgienne de Gori, alors dans le gouvernement de Tiflis (Empire russe), troisième enfant et seul survivant de sa fratrie.
Le père de Staline, Vissarion Djougachvili, est un ouvrier cordonnier qui sombre dans l'alcoolisme et qui le bat. Il est originaire d'un village du Nord de la Géorgie, Djougha (d'où son nom) et on lui prête des origines ossètes. Sa mère, Ekaterina Gavrilovna Gueladzé, est une couturière d'Ossétie. Fervente orthodoxe, abandonnée par son mari, elle pousse son fils, « garnement des rues […] d’une intelligence exceptionnelle », vers la prêtrise et finance difficilement ses études. De sa jeunesse, Staline resta « traumatisé par la violence, l’insécurité et la méfiance, mais inspiré par les traditions locales de dogmatisme religieux, de vendetta et de brigandage romantique ». À cette période, sa famille habite au 10 de la rue de la Cathédrale à Gori.
Après avoir brillamment réussi ses examens, Iossif Djougachvili entre en 1894 au séminaire de Tiflis et y reste jusqu'à l'âge de vingt ans. Il y suit un enseignement secondaire général avec une forte connotation religieuse. Surnommée le « Sac de pierre », l'école a sinistre réputation. Rapidement, le jeune Djougachvili devient athée et commence à se montrer rebelle à l'autorité du séminaire. Il reçoit de nombreuses punitions pour lecture de livres interdits (entre autres, Les Travailleurs de la Mer de Victor Hugo) et en août 1898 s'inscrit à la branche locale du Parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR). Malgré les faveurs que lui accorde le recteur du séminaire, il en est expulsé en mai 1899, officiellement pour absence à l'examen de lectures bibliques. « Je fus renvoyé pour propagande marxiste », se vantera par la suite l'ex-séminariste.
En décembre 1901, il quitte Tbilissi pour Batoumi et travaille pour l'organisation social-démocrate. Le 6 avril 1902, il est arrêté et emprisonné durant un an à Batoumi et six mois à la prison de Koutaïs. Il est envoyé en exil en Sibérie pour trois ans, il arrive à Ouda dans la province d'Irkoutsk en décembre 1903, il y reste en assignation à résidence jusqu'en janvier 1904.
Révolution et clandestinité
Iossif Djougachvili commence alors sa carrière de révolutionnaire sous le surnom de Koba. Il se fait arrêter à de nombreuses reprises. En 1907, il est impliqué dans des braquages de banques sanglants servant à financer le Parti, comme le braquage commis à Tbilissi, en juin, qui rapporte 250 000 ou 350 000 roubles.
Il est déporté sept fois en Sibérie, la première fois en 1902. Il s’évade six fois, notamment en 1904, année où il adhère à la faction bolchevique du POSDR. C’est également en 1904 qu’il rencontra la famille Allilouïev, dont les parents de Nadejda Allilouïeva, sa future seconde épouse, alors âgée de trois ans, et par ce biais d’autres futurs potentats soviétiques, dont Mikhaïl Kalinine, dit « papa Kalinine » et Avel Enoukidzé, parrain de Nadia.
Pavel Axelrod (à gauche), Julius Martov et Alexandre Martynov à Stockholm en 1917.
En 1905, il ne participe pas à la révolution ; il affirme ultérieurement qu’il se trouvait alors à préparer des révoltes en Kartalinie. Une fois la révolution terminée, il représente l'union caucasienne à la première conférence bolchévique à Tampere en Finlande. Il y rencontre pour la première fois Lénine. Il fait en 1924 un récit élogieux de cette rencontre, une semaine après la mort de Lénine :
« Lorsque je le comparais aux autres dirigeants de notre Parti, il me semble toujours que les compagnons de lutte de Lénine – Plekhanov, Martov, Axelrod et d’autres encore – étaient moins grands que lui d’une tête ; que Lénine comparé à eux, n’était pas simplement un des dirigeants, mais un dirigeant de type supérieur, un aigle des montagnes, sans peur dans la lutte et menant hardiment le Parti en avant, dans les chemins inexplorés du mouvement révolutionnaire russe […] »
En 1911, Lénine parle de lui comme du « merveilleux Géorgien », mais en 1915, dans une lettre à Maxime Gorki, il a oublié son nom. En novembre 1912, Staline séjourne à Cracovie, où il retrouve Lénine. Le fruit de cette rencontre est un article expliquant la position du parti bolchevique sur le problème des nationalités. Lénine, qui profite de ce travail pour évaluer Staline, lui accorde dès lors sa confiance. Staline ne quitte plus la Russie avant 1943, pour la conférence de Téhéran.
Son dernier pseudonyme, Staline, apparaît pour la première fois le 25 janvier 1913 dans le journal La Pravda, le mot stal voulant dire acier en Russe.
Le 8 mars 1913, il est arrêté à Saint-Pétersbourg, où il est détenu six mois avant d'être condamné à quatre ans de déportation en Sibérie, en juillet 1913 ; cette peine relativement légère alimente encore des soupçons : Staline était-il un des nombreux agents doubles de l’Okhrana au sein du mouvement bolchevique ? Quoi qu’il en soit, il arrive à Krasnoïarsk en 1914 puis réside à Koureïka jusqu'en octobre 1916. Les lettres qu’il envoie durant cet exil sont « pitoyables », mais il en parle ultérieurement comme de l’une des périodes les plus heureuses de sa vie, faite de pêche, de chasse et d’expéditions sauvages.
En octobre 1916, l'armée rassemble tous les déportés de la région à Monastyrskoé. En février 1917, il est réformé pour atrophie du bras gauche. Il est alors transféré à Atchinsk dans l'entretien de la ligne du Transsibérien
Joseph Staline, né le 18 décembre 1878 à Gori (Empire russe, actuelle Géorgie) et mort le 5 mars 1953 à Moscou, est un révolutionnaire bolchevik et homme d'État soviétique d'origine géorgienne. Il dirige l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) à partir de la fin des années 1920 jusqu'à sa mort en établissant un régime de dictature personnelle absolue. Les historiens le jugent responsable, à des degrés divers, de la mort de trois à plus de vingt millions de personnes.
Né Iossif Vissarionovitch Djougachvili, surnommé Sosso (diminutif de Iossif ou de Iosseb) pendant son enfance, il se fait ensuite appeler Koba (d'après un héros populaire géorgien) par ses amis proches et dans ses premières années de militantisme clandestin au sein du Parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR), auquel il adhère en 1898. Il utilise ensuite le pseudonyme de Staline, formé sur le mot russe сталь (stal), qui signifie acier.
Acteur marginal de la révolution d’Octobre, il étend peu à peu son influence politique pendant la guerre civile russe, tissant des liens étroits avec la police politique, la Tcheka, et devenant, en 1922, secrétaire général du Comité central du Parti communiste. Après la mort de Lénine en 1924, il mène un jeu patient d'intrigues souterraines et d'alliances successives avec les diverses factions du Parti, et supplante un à un ses rivaux politiques, contraints à l’exil ou évincés des instances dirigeantes.
S'appuyant sur la bureaucratisation croissante du régime et la toute-puissance de l’appareil policier, la Guépéou puis le NKVD, il impose progressivement un pouvoir personnel absolu et transforme l'URSS en un État totalitaire. Le culte de la personnalité construit autour de sa personne, le secret systématiquement entretenu autour de ses faits et gestes, le travestissement de la réalité par le recours incessant à la propagande, la falsification du passé, la dénonciation délirante de complots, de saboteurs et de traîtres, l’organisation de procès truqués, la liquidation physique d’adversaires politiques ou de personnalités tombées en disgrâce sont des caractéristiques permanentes de son régime.
Il procède à la nationalisation intégrale des terres, décrétant la « liquidation des koulaks en tant que classe », et industrialise l'Union soviétique à marche forcée par des plans quinquennaux ambitieux, au prix d'un coût humain et social exorbitant. Son long règne est marqué par un régime de terreur et de délation paroxystiques et par la mise à mort ou l'envoi aux camps de travail du Goulag de millions de personnes, notamment au cours de la « collectivisation » des campagnes et des Grandes Purges de 1937. Il pratique aussi bien des déplacements de population massifs, dont la déportation intégrale d'une quinzaine de minorités nationales, que la sédentarisation forcée non moins désastreuse de nomades d'Asie centrale. Il nie aussi l'existence des famines meurtrières de 1932-1933 (Holodomor) et de 1946-1947 après les avoir en partie provoquées par une politique impitoyable de réquisitions forcées de produits agricoles dans les campagnes.
Dans un contexte international de plus en plus tendu par la montée en puissance de l'Allemagne hitlérienne, Staline engage l'Union soviétique dans des négociations avec le régime nazi qui aboutissent, en août 1939, à la signature du pacte germano-soviétique, prélude au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. La coopération économique entre les deux pays entreprise après la signature des accords commerciaux germano-soviétiques est brutalement interrompue par l'invasion allemande de juin 1941, précipitant l'Union soviétique dans la guerre aux côtés des Alliés. La victoire militaire finale dans un conflit qui a mis l'URSS au bord du gouffre et dont la bataille de Stalingrad est un tournant majeur confère à Staline un prestige international retentissant et lui permet d'affirmer son emprise sur un empire s'étendant de la frontière occidentale de la RDA à l'océan Pacifique.
Joseph Staline est également l'auteur de textes exposant ses conceptions du marxisme et du léninisme, qui contribuent à fixer pour des décennies, au sein des courants communistes liés à l'URSS, l'orthodoxie marxiste-léniniste. Sa pratique politique et ses conceptions idéologiques sont désignées sous le terme de stalinisme.
Mark Blum (Crocodile Dundee, You...) est mort à 69 ans à cause du Covid-19
Comme l'a appris "The Independent", le 26 mars 2020, l'acteur américain Mark Blum est mort à l'âge de 69 ans des suites du coronavirus. Il serait décédé "dans la semaine". Il était principalement connu pour son rôle dans "Crocodile Dundee".
L'acteur Mark Blum, connu pour son rôle dans Crocodile Dundee, est mort à l'âge de 69 ans des suites du coronavirus. L'acteur américain, originaire du New Jersey est mort cette semaine, d'après la troupe de théâtre Playwrights Horizons, qui a publié un touchant hommage sur les réseaux sociaux.
"Avec le coeur lourd, Playwrights Horizons rend hommage à Mark Blum, un ami de longue date et un artiste passionné qui est décédé cette semaine. Merci Mark, pour tout ce que tu as a apporté au théâtre et au public à travers le monde. Tu vas nous manquer", est-il écrit. D'après le site The Independant, qui cite son entourage proche, Mark Blum serait mort des complications causées par le Covid-19, dont il était atteint.
Mark Blum était également connu pour le personnage de Mr Mooney, dans la série à succès You (diffusée sur la plateforme Netflix ). On a également pu l'apercevoir dans Succession (sur HBO) ou encore Almost Family, The Good Fight mais aussi dans Mozart in the Jungle (sur Amazon Prime). Notons également ses petites apparitions dans New York Police Judiciaire ou encore Les Experts Miami. Avec plus de 80 films à son actif, Mark Blum reste principalement célèbre, aux yeux du grand public, pour son rôle dans Crocodile Dundee. Un film de Peter Faiman, sorti en 1987.
Il avait notamment joué dans Desperately Seeking Susan, avec Rosanna Arquette. "Je suis si triste pour sa famille et pour ses fans. C'était un acteur merveilleux et quelqu'un de très gentil. Repose en paix Mark", a-t-elle tweeté après l'annonce de sa mort. Il laisse sa compagne, l'actrice Janet Zarish, derrière lui.
Foot : Michel Hidalgo, ancien sélectionneur de l'équipe de France, est mort
Il était âgé de 87 ans. Michel Hidalgo avait apporté le premier titre à l'équipe de France, l'Euro 1984.
franceinfoRadio France
Mis à jour le 26/03/2020 | 18:51 publié le 26/03/2020 | 15:26
L'ancien sélectionneur de l'équipe de France de football, Michel Hidalgo s'est éteint chez lui à Marseille, entouré de sa femme Monique et de ses amis jeudi 26 mars, a appris franceinfo auprès de sa famille. Âgé de 87 ans, Michel Hidalgo est décédé "naturellement d'épuisement", précise sa famille. Il ne s'était jamais complètement remis de la mort de son ami Raymond Kopa en 2017.
Michel Hidalgo a entraîné l'équipe de France de 1976 à 1984. Avec une génération dorée, Michel Platini, Maxime Bossis, Alain Giresse ou encore Dominique Rocheteau, il aura remporté le premier titre de l'histoire des Bleus avec la victoire lors de l'Euro 1984 organisé en France. Son parcours de sélectionneur restera également marqué par la défaite à Séville en demi-finale de la Coupe du monde face à la RFA, en 1982.
Refus d'être ministre des Sports
Après la victoire lors de l'Euro, Michel Hidalgo quitte son poste de sélectionneur. Il refuse la proposition de Laurent Fabius de devenir ministre des Sports et rejoint, en 1986, l'OM dirigé par Bernard Tapie. Club dans lequel il occupera la fonction de manager jusqu'en 1991. Seule ombre au tableau, sa condamnation en appel à une lourde amende et à de la prison avec sursis dans l'affaire dite des comptes de l'OM.
Né en 1933 à Leffrinckoucke, dans le Nord, Michel Hidalgo a débuté sa carrière professionnelle au Havre. Il a également joué au Stade de Reims et à l'AS Monaco. Une messe sera célébrée à Marseille, avec les anciens footballeurs de l'équipe de France, dès que la situation sanitaire l'autorisera.
Coronavirus : Sibeth Ndiaye fait son mea culpa après ses propos polémiques sur les enseignants
FACE A LA POLÉMIQUE - Sibeth Ndiaye a présenté ses excuses sur les réseaux sociaux après ses propos sur les enseignants. Interrogée à propos du manque de main d'oeuvre dans le secteur de l'agriculture en pleine crise de coronavius, la porte-parole du gouvernement avait fait le parallèle avec le corps enseignant qui "ne travaille pas".
26 mars 06:13 - La rédaction de LCI
Sibeth Ndiaye fait son "mea culpa". La porte-parole du gouvernement a présenté ses excuses publiquement après ses propos sur les difficultés rencontrées par les agriculteurs en cette période de coronavirus. "Mon exemple n'était vraiment pas le bon", a-t-elle écrit sur Twitter. "Je suis la première à mesurer combien l'engagement quotidien des professeurs est exceptionnel".
Au cours du point presse mercredi à l'issue du Conseil des ministres, Sibeth Nidiaye a été interrogée sur la contradiction entre l'appel mardi du ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume, à venir en aide aux agriculteurs en manque de main-d'oeuvre, et l'injonction constante des autorités à rester chez soi. Sibeth Ndiaye avait pris en contre-exemple le cas d'un "enseignant qui ne travaille pas". "Nous n'entendons pas demander à un enseignant qui aujourd'hui ne travaille pas, compte tenu de la fermeture des écoles, de traverser la France entière pour aller récolter des fraises gariguette", a ainsi déclaré la porte-parole, suscitant de nombreuses critiques alors que les enseignants sont appelés à assurer un suivi pédagogique pendant le confinement.
La classe politique a fustigé la porte-parole du gouvernement. "Alors qu'ils assurent la continuité pédagogique (...) Sibeth Ndiaye considère que les enseignants 'ne travaillent pas'", a ironisé dans un tweet Marine Le Pen, estimant que "chaque jour est un naufrage pour ce gouvernement qui multiplie les énormités".
"Pardon mais dire que nos enseignants ne travaillent pas parce que les écoles sont fermées, c'est pour le coup vraiment être 'aux fraises'", a renchéri le numéro un du Parti socialiste Olivier Faure. "Vous voulez voir PRONOTE? Les ENT, les cours en ligne, les tutos, les exercices d'entraînement et évaluations qu'ils adressent aux élèves", a abondé Boris Vallaud (PS).
Le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a lui salué sur Twitter "les professeurs de France (qui) font un travail extraordinaire, ne comptant ni leur temps ni leur énergie, pour suivre tous nos élèves en ces circonstances exceptionnelles". "Tous les Français peuvent être fiers de notre service public. Remercions chaque jour nos professeurs", a-t-il ajouté.
Mardi, le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume a lancé "un appel à l'armée de l'ombre des hommes et des femmes" qui "n'ont plus d'activité" en raison de la crise du coronavirus, "à rejoindre la grande armée de l'agriculture française", en quête de main-d'oeuvre.
"Il y a aujourd'hui la possibilité d'avoir 200.000 emplois directs dans les métiers de l'agriculture", privée de la main-d'oeuvre notamment étrangère qu'elle emploie habituellement pour les travaux des champs, a expliqué Didier Guillaume sur BFMTV, demandant à ceux qui le souhaitent d'aller "dans les champs".
“On va avoir des drames familiaux” : quand des ministres parlent en privé Netflix et porno
Le Canard enchaîné a dévoilé une conversation privée de plusieurs ministres qui évoquent avec une légèreté stupéfiante la crise du coronavirus.
La légèreté du gouvernement au grand jour. Alors que l’épidémie de coronavirus frappe durement la France, Le Canard enchaîné a intercepté une conversation Telegram entre plusieurs hauts-responsables du gouvernement, parmi lesquels Marlène Schiappa, Jean-Baptiste Djebbari ou encore Sibeth Ndiaye. On y parle allègrement de Netflix et de porno, tout en se donnant des petites astuces pour mieux vivre le confinement…
Le ministre de l'Agriculture appelle les sans emplois à "aller dans les champs": des agriculteurs réagissent
PAR PEGGY POLETTO
Mis à jour à 12:54 Publié à 13:00
"Rejoignez la grande armée de l'agriculture française!". Interviewé ce mardi matin sur RMC et BFMTV, Didier Guillaume, le ministre de l'agriculture a lancé un message déroutant en pleine période de confinement face au manque de main d'oeuvre dans le secteur agricole.
"Je demande à ceux qui n'ont pas de travail, qui n'ont même pas de chômage partiel, ceux qui n'ont plus d'activité ou ceux qui peuvent être au chômage partiel, de dire si vous voulez faire un acte de solidarité (...) faisons ensemble un acte citoyen, un acte civil: Allons dans les champs!".
Et d'annoncer que pour les agriculteurs "le problème n'est pas de payer la main d'oeuvre, c'est qu'ils n'ont pas assez de main d'oeuvre".
" Je connais un coiffeur, je suis sûr qu'il le ferait !"
Interrogé par Jean-Jacques Bourdin sur la possibilité pour un coiffeur d'aller ramasser des fraises, Didier Guillaume enchaîne: "Je connais Eric. Je suis sûr que si on lui dit: Va ramasser des fraises, va butter des asperges, va travailler dans un champ pendant une semaine pour aider car nous sommes en crise, il y a besoin de la solidarité nationale pour que nous puissions manger, je suis sûr qu'il le ferait".
CE QUE LES AGRICULTEURS EN PENSENT
Contacté, Philippe Vaché, président du syndicat agricole et horticole du Var n'avait pas entendu l'intervention du ministre mais il reste dubitatif sur une telle annonce.
"Certes certaines exploitations ont pu connaître ces derniers jours des droits de retrait de leurs salariés en raison de la crise liée au Coronavirus et la profession a, en général, besoin de bras, mais il faut faire preuve de bon sens et non de précipitation".
Selon lui, la solution pourrait passer par une aide de l'aide (prime) afin que les saisonniers mis au chômage technique ou partiel ces derniers jours puissent reprendre le travail. " Ensuite, en matière d'aide on ne peut pas demander à n'importe qui; Pôle Emploi doit avoir un rôle. Faut-il rappeler que l'on est en période de confinement et qu'il y a des mesures d'hygiène hyper strictes. La chambre d'Agriculture du Var a d'ailleurs aussi mis en place une cellule de crise",souligne le responsable.
"J'ai mes héros aussi sur mon exploitation: ce sont mes salariés. Ils sont remarquables!".
Chez Bernard Simondi, à la tête d'une exploitation à Hyères de 24 hectares, seulement deux salariés sur une vingtaine sont en arrêt en raison de problèmes de santé antérieur. Quant à l'annonce du ministre, il n'en a pas eu vent non plus.
"Je suis débordé. J'ai dû gérer sur mon point de vente la mise à distance et la protection des salariés. Les clients ne nous ont pas abandonnés".
Sur le fait de dire aux gens inoccupés ou confinés de rejoindre les champs, il est dubitatif. "L'agriculture, c'est un métier dur, surtout en maraîchage. C'est difficile en tant normal alors en tant de crise...".
Il préfère lui aussi féliciter ceux qui continuent à venir travailler.
Horticultrice hyéroise, contrainte à jeter des milliers de tiges de strelitzia, Céline Borello s'étonne des propos tenus par le ministre de l'agriculture.
"Proposer à un coiffeur de s'improviser agriculteur? Imaginerait-on l'inverse? C'est presque blessant pour les personnes qui suivent des formations dans les lycées agricoles, en BTS...C'est un métier! Un ami m'a proposé de venir m'aider dans mes serres, j'ai refusé. On est en période de confinement et tout le monde doit le respecter même si pour moi le tribut économique sera élevé".
DERNIERS ARTICLES : Bienvenue sur 3 blogs en 1 Chez-Pilette-et-Filousse dessinsagogo55new Citation Avec la participation de Christne B La banque d Didier Guillaume Didier Guillaume, né le 11 mai 1959 à Bourg-de-Péage (Drôme) et mort le 17 janvier 2025 à Nice, est un homme politique français, ministre d'État de Monaco du 2 septembre Ophélie Winter Ophélie Kleerekoper, dite Ophélie Winter, née le 20 février 1974 à Boulogne-Billancourt, est une actrice, chanteuse, mannequin et animatrice de télévision franco-néerland Ona Munson Ona Munson Liens externes Notes et références RUBRIQ Ona Munson Owena Wolcott, dite Ona Munson, est une actrice et chanteuse américaine née le 16 juin 19101 à Portland (Oregon) et morte le 11 février 1955 à New York (État de New York)