Date de création : 09.04.2012
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28.11.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
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Par Anonyme, le 23.09.2024
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Par Anonyme, le 08.09.2024
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Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
Un député LREM assimile le blocage des dépôts de carburant à du «terrorisme»
«La grève oui, manifester oui, mais attention de ne pas prendre les Français en otage», estime l’élu Jean-Pierre Pont.
Le mot est lâché. Les grévistes qui bloquent des dépôts de carburant et sont à l’origine de coupures d’électricité seraient coupables de «faits de terrorisme», estime le député (La République en marche, LREM) Jean-Pierre Pont. L’élu insiste, dans un entretien accordé samedi et diffusé lundi soir sur Delta FM, une radio du Nord: «Prendre la France en otage, c’est tout à fait illégal (...). C’est des faits de terrorisme. Fermer des centres d’approvisionnement de fuel (...), c’est ça, la démocratie?».
«La grève oui, manifester oui, mais attention de ne pas prendre les Français en otage», tente de nuancer l’ancien maire UDF puis UDI de Neufchâtel-Hardelot (Pas-de-Calais). Tout en affirmant que cette «prise en otage» lui «fait penser aux otages au Liban (Français enlevés en 1985), aux otages quand il y a eu les affaires à Paris (les attentats de 2015)». «Ça pourrait se terminer par des morts, c’est pas possible... Couper l’électricité à une maison de retraite ou à un centre hospitalier (...), je ne peux pas admettre ça», ajoute le médecin élu député.
Ses propos ont été jugés «immondes» par le député La France insoumise (LFI) Ugo Bernalicis, sur Twitter. «Aujourd’hui (le 7 janvier), on se souvient du jour funeste où la rédaction de Charlie Hebdo a été décimée par des djihadistes. C’est ça un acte de terrorisme».
«Droit de grève respectable, droit de blocage illégal»
Sans aller aussi loin que l’élu macroniste dans le choix des mots, le premier ministre, Édouard Philippe, a jugé mardi matin sur RTL que «le droit de grève est parfaitement respectable et constitutionnel» mais que «le droit de blocage est parfaitement illégal» , précisant que sur les quelque 200 dépôts pétroliers français, seuls «un ou deux ont été bloqués».
Au 34e jour de la mobilisation contre la réforme, la branche chimie de la Confédération générale du travail (CGT) a appelé à faire grève dans toutes les installations pétrolières - raffineries, terminaux pétroliers, dépôts - de mardi à vendredi pour faire plier le gouvernement. Mi-décembre, en pleine discussion sur la réforme des retraites, la CGT de Réseau de transport d’électricité (RTE) a revendiqué des coupures d’électricité volontaires affectant plus de 160.000 foyers.
Selon le Code pénal, l’acte terroriste se rattache à «une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur». On distingue:
- les infractions qualifiées «en elles-mêmes» de terroristes (trois catégories : introduction dans l’environnement d’une substance dangereuse pour l’homme, les animaux ou le milieu naturel, lorsqu’elle est en relation avec une entreprise terroriste ; association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ; financement d’une entreprise terroriste) ;
- les infractions déjà punies et qualifiées de terroristes si elles sont commises en relation avec une entreprise terroriste (sept catégories, dont: les infractions en matière informatique ; la fabrication, la détention ou l’échange de produits dangereux ; les atteintes volontaires à la vie, l’intégrité de la personne, l’enlèvement et la séquestration, le détournement d’un moyen de transport).
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Billy Drago, nom de scène de William Eugene Burrows, est un acteur et producteur américain, né le 30 novembre 1945 à Hugoton en Kansas et mort le 24 juin 2019 à Los Angeles en Californie
Billy Drago de son vrai nom William Eugene Burrows est le fils de l'acteur/réalisateur, William Eugene Burrows (1914 - 1999) et de Gladys Drago - Burrows (1917 - 1993). Le nom de scène Drago était le vrai nom de famille de sa mère, descendante d'une famille d'origine roumaine
Billy Drago est un acteur connu en particulier pour son interprétation du gangster Frank Nitti dans Les Incorruptibles en 1987, mais aussi pour son rôle du Démon de la Peur Barbas durant plusieurs épisodes de la série Charmed (entre 1999 et 2004), et sa participation au remake 2006 de La colline a des yeux par Alexandre Aja, où il campe un des mutants s'attaquant à une famille sur la route des vacances. On a également pu le voir dans le clip de Michael Jackson, You Rock My World en 2001.
Filmographie1980 : Windwalker : Crow Scout
1981 : La Blessure (Cutter's Way) : Garbage Man
1985 : Pale Rider, le cavalier solitaire (Pale Rider) : Deputy Mather
1985 : Invasion U.S.A. : Mickey
1986 : Vamp : Snow
1987 : Banzai Runner : Syszek
1987 : Hunter's Blood : Snake
1987 : Les Incorruptibles (The Untouchables) : Frank Nitti
1988 : Héros (Hero and the Terror) : Dr Highwater
1988 : Freeway : Edward Anthony Heller
1988 : Dark Before Dawn : Cabalista Leader
1989 : Prime Suspect : Cyril
1989 : Héroïne Connection : Scalia
1989 : True Blood : Billy « Spider » Masters
1990 : Delta Force 2: The Colombian Connection : Ramon Cota
1991 : Immunité diplomatique (Diplomatic Immunity) : Cowboy
1992 : Secret Games : Mark Langford
1992 : Martial Law II: Undercover : Captain Krantz
1992 : Le Démon des armes (Guncrazy) : Hank Fulton
1993 : Death Ring : Danton Vachs
1993 : Glass Shadow (Cyborg 2) : Danny Bench
1993 : Lady Dragon 2 : Diego
1993 : The Outfit : Lucky Luciano
1994 : Lunarcop : Kay
1994 : Deadly Heroes : Jose Maria Carlos
1995 : Never Say Die : Reverend James
1995 : The Takeover : Daniel Stein
1995 : Mirror, Mirror III: The Voyeur : Anthony
1995 : Drifting School
1995 : Phoenix : Kilgore
1996 : Sci-fighters : Adrian Dunn
1996 : Blood Money de John Sheppird : Agent Pierce
1996 : Mad Dogs : Wells
1997 : A Doll in the Dark : Keith
1997 : Convict 762 : Mannix
1998 : Monkey Business : Branson
1998 : Lima: Breaking the Silence (en) de Menahem Golan : General Monticito Frantacino
1999 : Strike Zone : Alex Goddard
2000 : Mirror, Mirror IV: Reflection : Frederick Champion
2000 : Very Mean Men (en) de Tony Vitale (en) : Dante
2001 : Death Game : Shakes Montrose
2002 : Welcome to America : le vieillard fou
2002 : Deceivers : Esteban
2002 : Desert Rose
2002 : The Circuit : Lenny Grant
2004 : Tremors 4 : La Légende commence (Tremors 4: The Legend Begins) : Black Hand Kelly
2004 : Fort Doom : The Undertaker
2004 : Mysterious Skin : Zeke
2004 : Somewhere in the Middle : le père
2004 : Worn Like a Tattoo
2005 : El Muerto : le vieil indien
2005 : Demon Hunter : Asmodeus
2005 : Blood Relic : Harry
2006 : Seven Mummies : Drake
2006 : La colline a des yeux (The Hills Have Eyes) : Papa Jupiter
2007 : Moving McAllister : la demoiselle
2012 : The Lords of Salem
1979 : No Other Love : Brian
1987 : Dangereuse défense (In Self Defense) : Edward Reeves
1993 : Brisco County (The Adventures of Brisco County Jr.) : John Bly
1997 : Assault on Devil's Island : Carlos Gallindo
1999 : Soccer Dog (Soccer Dog: The Movie) : l’attrape-chien
2006 : 13 Graves : Red Maines
1982 : Johnny Belinda : Cutter
1986 : Nord et Sud 2 : Rat
1987 : Le Magicien : Tonio
2000 : X-Files : Aux frontières du réel : Orell Peattie
2001 : Charmed : Barbas
2006 : Les Maîtres de l'horreur : Christopher
2008 : Supernatural : Dr Benton
1995 : Mirror, Mirror III: The Voyeur
2005 : Blood Relic (vidéo)
John Boyd Dunlop né le 5 février 1840 en Écosse et mort le 23 octobre 1921 à Dublin en Irlande est un inventeur écossais, fondateur de la compagnie de pneumatiques qui porte son nom, Dunlop.
Il naît le 5 février 1840 dans une ferme à Dreghorn, le comté de North Ayrshire. Il fait ensuite des études de chirurgien vétérinaire à l’université d'Édimbourg puis exercera cette profession pendant près de dix ans chez lui, avant de partir pour Belfast, en Irlande, en 1867.
Entre-temps, en 1839, Charles Goodyear dépose le brevet de la vulcanisation du caoutchouc et, en 1845, l’Écossais Robert William Thomson (en), invente le premier pneumatique à partir de bandage en caoutchouc collé sur une jante, dont il dépose un brevet en 1846. Hélas, le manque de robustesse du pneu et l’impossibilité de trouver une application pratique à son invention, font que William Thomson abandonne son brevet de « roue à air ».
En 1887, John Boyd Dunlop sans connaître paraît-il l'invention de W. Thomson, a l’idée d'entourer les roues en bois de la bicyclette de son fils avec des tubes en caoutchouc remplis d'air afin d’en améliorer le confort, le bruit, la vitesse et l'adhérence sur route.
Son pneumatique a un succès immédiat dans le monde du vélo, les grands champions de l’époque l’utilisent avec succès. John Boyd Dunlop dépose le brevet du pneu à air avec valve le 7 décembre 1888. Mais l'invention de Dunlop ne permet pas une réparation facile en cas de crevaison. En 1891 Édouard et André Michelin inventent le premier pneumatique démontable avec une chambre à air.
En marge du vélo, l’invention de Dunlop (et les innovations techniques des frères Michelin) arrive à une période cruciale du développement de l'automobile et surtout de la motocyclette, son invention trouve ainsi une application immédiate.
Dunlop cède son brevet à William Harvey Du Cros (en) contre 1 500 parts de la compagnie nouvellement créée. Il n'aura pas fait grande fortune de son invention.
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Le Pont de Remagen (titre original : The Bridge at Remagen) est un film américain réalisé par John Guillermin, sorti en 1969.
Le film raconte de manière assez libre les évènements autour de la prise, par l'armée américaine le 7 mars 1945, du pont de Remagen. Début mars 1945, les armées alliées progressent rapidement sur la rive occidentale du Rhin. Les ponts sur le Rhin ont été détruits un à un par les Allemands, il ne reste plus que celui de Remagen.
Le général von Brock a reçu l'ordre de détruire le pont, mais il cherche à le maintenir ouvert le plus longtemps possible, afin de faciliter la retraite des 75 000 soldats allemands de la XVe armée piégée sur la rive ouest du fleuve. Il confie le commandement du pont au Major Paul Kruger (Robert Vaughn) qui partage ses vues.
Au départ, l'armée US cherche à piéger la XVe armée en l'empêchant de traverser, et en pensant que le pont sera détruit par les Allemands ou les bombardiers alliés. Ce n'est que plus tard et fortuitement qu'elle s'aperçoit qu'elle peut capturer le pont intact.
Le major Kruger prend le commandement du pont, aidé par le capitaine Baumann (Joachim Hansen) (chargé des explosifs) et le capitaine Schmidt (Hans Christian Blech) chargé de la défense du pont. Il constate que les troupes prévues sur le papier sont inexistantes et que les renforts de panzers promis ont été envoyés ailleurs. Il reçoit les explosifs et fait poser les charges, mais, comme ce sont des explosifs industriels peu fiables,il ordonne de doubler les charges.
Le lieutenant Hartman (George Segal) est un commandant expérimenté d'infanterie mécanisée. Sa compagnie prend la ville de Meckenheim non défendue, et a ordre de poursuivre jusqu'à rencontrer de la résistance. Son chef de bataillon, le Major Barnes (Bradford Dillman), veut plaire à ses supérieurs et fait du zèle.
La compagnie prend ensuite la ville de Remagen et trouve le pont intact. Le général Shinner (E. G. Marshall) ordonne la capture du pont au Major Barnes : « Nous risquons une centaine d'hommes, mais nous pouvons en sauver dix mille ». Il se produit un évènement dramatique quand le jeune apprenti du bourgmestre, fanatisé, tire sur les Américains alors que le bourgmestre avait fait mettre des drapeaux blancs aux fenêtres de sa maison, à l'instar de plusieurs autres bâtiments de la ville.
Incapables de contrer l'attaque, le Major Kruger donne l'ordre de faire sauter la rampe d'accès au pont dans des conditions dramatiques, car un dernier train allemand approche en même temps que les chars américains qui dominent la vallée du fleuve. Le train est détruit.
Le général américain ordonne de cesser de tirer sur le pont et de le prendre intact. Les troupes sont réticentes, car elles craignent que le pont saute à tout moment. Elles s'avancent sur le pont et sont décimées. Les Américains tirent des obus fumigènes pour masquer les troupes qui commencent à arracher les explosifs et les câbles.
Quand le Major Kruger ordonne de faire sauter le pont, rien ne se passe car des conduites ont été sectionnées. Il ordonne à des soldats d'amorcer le dispositif de secours. Le pont saute dans un grand nuage de fumée, mais quand celui-ci se dissipe, on voit que l'essentiel du pont est toujours en place, car les explosifs étaient trop faibles pour détruire complètement le pont.
Le Major Kruger réussit à rejoindre l'État-Major allemand, qui a été repris en main par les SS, pour demander des renforts et une contre-attaque. Mais le général von Brock a été arrêté, et Kruger est arrêté aussi. Accusé de lâcheté et d'avoir tardé à faire sauter le pont contrairement aux ordres, il est fusillé. Peu avant son exécution, alors qu'il observe des avions dans le ciel et demande à quel camp ils appartiennent, l'officier SS qui commande le peloton d'exécution répond : « L'ennemi approche, Herr Major ». « Mais qui sont nos ennemis ? » médite-t-il.
Dans la nuit, les chars américains franchissent le pont. Hartmann recueille la reddition de Baumann et de ce qui reste des quelques défenseurs du pont.
Le 17 mars 1945, dix jours après sa prise, affaibli par les explosions et le trafic incessant, le pont s'effondra dans le Rhin, entrainant la mort de plusieurs soldats Américains du génie qui travaillaient à sa consolidation.
Le film et le Printemps de Prague
Ce film a été tourné en extérieurs en Tchécoslovaquie en 1968 dans la petite ville de Davle le long de la rivière Vltava car l'Allemagne de l'Ouest a refusé le tournage sur le site de Remagen. À cette époque, appelée le Printemps de Prague, la Tchécoslovaquie était regardée par l'URSS comme devenant trop libérale et peu orthodoxe dans ses valeurs politiques. Moscou tira argument de la présence de matériel militaire américain datant de la Deuxième Guerre - chars M24 Chaffee, camions GMC et autres matériels d'époque - utilisées comme accessoires pour la réalisation du film - comme preuve de l'existence d'une aide militaire secrète d'unités américaines et ouest-allemandes pro-tchèque et anti-soviétique, entre autres excuses politiques pour justifier l'invasion de la Tchécoslovaquie par le Pacte de Varsovie que les autorités soviétiques préparaient contre Prague. Par conséquent, alors que le film était encore en cours de réalisation, l'URSS envahit le pays et des MIG survolèrent les sites de tournage tandis que les Russes prétendaient que des espions américains se trouvaient parmi les acteurs et l'équipe dut quitter le pays en taxi.
Fiche technique
Titre : Le Pont de Remagen
Titre original : The Bridge at Remagen
Réalisation : John Guillermin
Scénario : Roger O. Hirson (histoire), William Roberts, Richard Yates
Photographie : Stanley Cortez
Musique : Elmer Bernstein
Production : David L. Wolper
Pays d'origine : États-Unis
Format : Couleurs - cinémascope (2,35:1) - son mono - 35 mm
Genre : Film dramatique, Film d'action, Film de guerre
Durée : 115 minutes
Date de sortie :
13 août 1969 aux États-Unis
Distribution
George Segal : Lieutenant Phil Hartman
Robert Vaughn : Major Paul Kruger
Ben Gazzara : Sergent Angelo
Bradford Dillman : Major Barnes
E. G. Marshall : Général Shinner
Peter Van Eyck : Général von Brock
Hans Christian Blech : Capitaine Karl Schmidt
Joachim Hansen : Capitaine Otto Baumann
Bo Hopkins : Caporal Grebs
Steve Sandor : Soldat Slavek
Günter Meisner : Général SS Gerlach
Robert Logan : Soldat Bissell
Matt Clark+ : Caporal Jellicoe
Heinz Reincke : Holzgang
Sonja Ziemann : Greta Holzgang
Anna Gaël : Une polonaise
Vít Olmer : Lieutenant Zimring
Frank Webb : Soldat Glover
Tom Heaton : Lieutenant Pattison
Paul Prokop : Capitaine John Colt
Richard Münch : Général von Sturmer
Rudolf Kalina : Caporal SS
Rudolf Jelínek Soldat Manfred
Fritz Ford : Colonel Dent
Pavel Solty : Rudi
Rolf Jahnke : Wilhelm
Zoanel Braunschlager : Lieutenant allemand
Karel Mares : Lieutenant allemand d'infanterie montée
Václav Neuzil : Sergent Becker
Jan Schánilec : Lieutenant Eckert
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L'Épiphanie est une fête chrétienne qui célèbre le Messie venu et incarné dans le monde et qui reçoit la visite et l'hommage de mages. Elle a lieu le 6 janvier. Depuis 1971, dans les pays où l'Épiphanie n'est pas un jour férié, elle peut se fêter le deuxième dimanche après Noël, c'est-à-dire le premier dimanche qui suit le 1er janvier. En France, c'est le cas depuis 1802, règle qui a été instaurée par un décret du cardinal Caprara, légat du pape Pie VII.
La fête s'appelle aussi - en particulier chez les orthodoxes - « Théophanie », qui signifie également la « manifestation de Dieu ».
Diverses coutumes sont observées à cette occasion. En France, en Suisse et en Belgique, depuis le Moyen Âge, une « galette des rois » ou un « gâteau des rois », pâtisseries contenant une fève, sont partagées ce jour-là ; celui ou celle qui trouve la fève dans sa part est surnommé « roi » ou « reine ».
Le substantif féminin Épiphanie (prononcé [epifani]) est un emprunt, par l'intermédiaire du latin chrétien Epiphania, au grec Ἐπιφάνεια (Epipháneia) qui signifie « manifestation » ou « apparition » du verbe φαίνω (phaínō), « se manifester, apparaître, être évident ». Il est le neutre substantivé de l'adjectif epiphanios, de epiphanês « illustre, éclatant », de épi- « sur » et phainein « briller ».
L'utilisation du terme est antérieure au christianisme. Les « Épiphanes » sont, dans la culture grecque, les douze divinités de l'Olympe apparues aux hommes, avec en premier lieu, Zeus, le dieu de la Justice céleste.
HistoriqueÀ l'origine, l'Épiphanie fait partie du cycle de Noël et tire son fond et son sens des célébrations païennes de la Lumière. En effet, Noël, avant d'être un jour, est d'abord un cycle qui atteint son apogée au jour marquant le solstice d'hiver, le 22 décembre. Cette nuit du solstice — la plus longue de l'année — annonce le rallongement des jours et — par extension — la renaissance de la Lumière censée être à l'origine de toutes choses. Puis la célébration se prolonge après le 25 décembre durant un nombre de jours hautement symbolique : 12 jours et 12 nuits.
Le nombre 12 représentant entre autres la Totalité (12 mois, 12 heures, 12 dieux olympiens, 12 tribus d'Israël, 12 apôtres, etc.)
Le cycle prend fin le 6 janvier. C'est à ce moment que les jours commencent à s'allonger de façon sensible, que la promesse de la nuit solsticiale est tenue, et c'est cette date que choisit le Père de l'Église Épiphane de Salamine, dans son Panarion, comme date de naissance de Jésus, afin de réfuter une date concurrente proposée par la secte gnostique des Alogoi. On célèbre alors l'Épiphanie, la manifestation de la Lumière. Par sa forme ronde et sa couleur dorée, la galette symbolise le soleil. Il est à noter également que c'est ce jour (en tout cas son équivalent, car le calendrier alors en vigueur — le calendrier julien — diffère du nôtre) qu'avait lieu sous la Rome antique la fête des 12 Dieux épiphanes (autrement dit les 12 Olympiens).
La date de l'Épiphanie correspond aussi à l'origine à une fête païenne : sous l'Antiquité, les Romains fêtent les Saturnales qui durent sept jours pendant lesquels la hiérarchie sociale et la logique des choses peuvent être critiquées sinon brocardées et parodiées.
À cette occasion, par exemple :
les soldats tirent au sort, grâce à une fève, un condamné à mort qui devient « roi » le temps des réjouissances. Une fois les Saturnales achevées, la sentence est exécutée ;
parmi les jeunes soldats, un roi est élu et peut commander tout ce qui lui plait ;
peut être opéré un changement de rôle uniquement durant la fête des Saturnales entre le « maître » et l'« esclave » déterminé ou non par tirage au sort.
Depuis l'introduction d'une fête de la Nativité (Noël) le 25 décembre, la liturgie actuelle de l'Épiphanie met l'accent sur des sens spécifiques selon les confessions et les cultures.
Sens chrétien de l'ÉpiphanieL'Épiphanie chrétienne célèbre, ainsi que le rapportent l'évangile et la tradition, la manifestation publique du fils de Dieu incarné, Jésus, au monde, non pas comme dans la mythologie grecque à partir d'une révélation extérieure à l'humanité et faite sous les apparences de l'humanité, mais sous la forme d'un enfant engendré, en un temps historique donné, au sein du peuple juif (dans la lignée de David). Le Messie, qui, après avoir rencontré les petits et les proches (les bergers), prend place et rencontre le monde dans toute sa diversité, telle qu'elle est symbolisée par des mages, que l'on dit être rois ou savants, dits traditionnellement de toutes origines et venus de pays lointains (bien que le texte évangélique ne donne qu'une indication vague de l'origine des mages, mais parle cela dit « d'Orient », ce qui indique l'Est par rapport à la Terre Sainte). Ainsi est réaffirmée la dimension universelle du message évangélique.
Cette fête célèbre la visite et l'adoration de l'Enfant Jésus par les « mages », relatée dans l'Évangile selon Matthieu. Bien que la Bible ne donne pas leur nombre et ne parle que de « savants venus d'Orient », la tradition a fait qu'ils sont habituellement appelés les trois Rois mages et sont nommés respectivement : Gaspard, Melchior et Balthazar, noms dont les initiales reprennent celles de la bénédiction : « Christus Mansionem Benedicat », « que le Christ bénisse la demeure ».
Elle est la quatrième des cinq grandes fêtes cardinales de l'année liturgique catholique.
Dans certains pays, la célébration liturgique de la fête est reportée à un dimanche, en vertu d'un indult papal. Il s'agit de permettre aux gens de célébrer la fête dans les cas où ils doivent travailler le 6 janvier si ce jour n'est pas férié. Ainsi, en France et en Belgique, cette fête est célébrée le deuxième dimanche après Noël. En Espagne, où la célébration de l'Épiphanie est particulièrement importante, le jour est férié.
La fête commémore le baptême du Christ dans le Jourdain, la descente du Fils de Dieu au milieu de sa création, la stupeur de cette création qui reconnaît son Créateur (le Jourdain retourne en arrière) et la manifestation de la divine Trinité (la voix du Père et la colombe rendent témoignage au Fils).
Dans certains pays de tradition byzantine, en particulier en Grèce, en Bulgarie, en Roumanie, en Serbie, en Ukraine et en Russie, une croix est lancée par l'évêque dans un fleuve ou dans la mer et les jeunes gens rivalisent, en cette saison froide, pour plonger et la rapporter. La fête s'y appelle généralement Théophanie et elle est préparée par un jeûne strict le 6 janvier et célébrée le 7.
À Jérusalem, au mont Athos, en Russie, en Serbie et en Géorgie, la fête est célébrée le 6 janvier selon le calendrier julien qui coïncide actuellement avec le 19 janvier du calendrier grégorien.
Dans l'Église arménienne, la fête est une des plus grandes fêtes de l'année car Noël n'est pas fêté le 25 décembre mais, selon l'usage chrétien ancien, le 6 janvier.
Cela correspond aussi aux anciennes traditions des premières églises chrétiennes (antérieures à la conversion de l’Empire romain) et même aux traditions familiales de l’époque, selon lesquelles un enfant ne devient le fils de son père que le jour de sa présentation à lui et la reconnaissance du fils par son père, et ce jour-là, on rend aussi grâce à la mère pour cet enfant reconnu par son père et qui se soumet à sa volonté.
Le baptême de Jésus dans le Jourdain correspond donc à cette présentation du Fils au Père, c’est aussi l’acte de la soumission de Jésus à la volonté divine et c’est aussi la date où le Père se révèle à lui. La nativité fêtée prend alors une signification plus théologique que dans l’Église catholique romaine, puisque c’est aussi traditionnellement la date par laquelle il reçoit du père la révélation de sa mission prophétique : ce qui est fêté est plus la naissance du « Christ sauveur » et la manifestation de Dieu (théophanie), que celle de l’enfant Jésus, même si cette célébration est directement liée à sa naissance. L'église arménienne procède à la bénédiction des eaux comme dans la tradition byzantine.
L'Épiphanie dans la tradition populaireLa tradition veut que l'Épiphanie soit l'occasion de « tirer les rois » : une fève et parfois une figurine sont cachées dans les pâtisseries (galette des rois, gâteau des rois) ; le convive qui découvre cette fève devient le roi de la journée.
Cette pratique trouverait son origine dans les Saturnales de la Rome antique. Pendant ces fêtes païennes célébrées début janvier, les rôles étaient inversés entre les maîtres et les esclaves qui devenaient les « rois d'un jour».
Ce n'est que vers 1875 que les figurines en porcelaine remplacent les fèves. Les Romains pratiquent déjà l'usage d'une fève dissimulée dans un gâteau pour désigner le roi. Chez les Romains, la tradition conduisait le plus jeune enfant de la famille à se glisser sous la table pour désigner la part revenant à chaque convive.
La traditionnelle fève est accompagnée ou remplacée par un petit sujet caché à l'intérieur de la pâte de la pâtisserie. La personne ayant dans sa part la fève est symboliquement couronnée roi ou reine (de plus en plus, entre amis et/où surtout dans le contexte professionnel : le roi se doit d'offrir la prochaine pâtisserie; et lorsqu'il y a un sujet, celui qui l'a, se doit d'offrir la boisson (cidre, mousseux, muscat, ou champagne).
Lorsqu'il y a des enfants, l'un d'entre eux – en général le plus jeune – se place sous la table ; tandis que la personne qui fait le service choisit une part, l'enfant désigne le destinataire de cette portion.
Certaines familles s'arrangent pour que la fève ou la figurine revienne à un des plus jeunes enfants. Il est couronné roi ou reine et il choisit alors son roi ou sa reine (qui est souvent sa mère ou son père).
Fréquemment, les « rois » sont tirés plusieurs fois au cours de la période.
Dans le Sud de la France autour de la Méditerranée, l'usage est de préparer un grand pain au levain sucré et en forme de couronne, (nommée gâteau des rois, couronne des rois, corona dels reis, royaume reiaume), couronne bordelaise, corona bordalesa, pogne, còca) et qui est parfois couverte de sucre . En plus du sucre, elle peut être garnie et/ou couverte de fruits confits.
Dans le Sud-Est, un santon (généralement santon-puce) accompagne généralement la fève.
Ce gâteau des rois est très présent dans le Sud-Ouest, même si le commerce propose de la galette, parfois moins chère (les fruits confits seraient coûteux) mais surtout de fabrication et conservation plus facile (voire de manipulation !), et elle tendrait à diminuer dans le Sud-Est.
À Paris, les boulangers-pâtissiers offrent tous les ans la galette de l'Élysée. Cette galette ne contient pas de fève de façon que le président de la République ne puisse pas être couronné. Cette tradition remonte à l'année 1975, date à laquelle fut offerte à Valéry Giscard d'Estaing une grande galette d'un mètre de diamètre.
En Moselle-Est, des garçons déguisés en rois mages allaient de maison en maison en chantant, tout en faisant tourner une étoile montée sur un bâton : « Es kummen drey Weissen vom Morgenland » (Trois mages sont venus de l'Orient). Ils obtenaient ensuite des friandises ou des piécettes.
En 2014, un sondage réalisé en France révèle que 97 % des Français fêtent l'Épiphanie ; un autre sondage OpinionWay donne quant à lui 85 %. Ils mangent pour :
70 % une galette frangipane ;
11 % un gâteau des rois, principalement dans l'extrême Sud ;
8 % une galette des rois à la pomme.
9 % en consomment plus de cinq. 68 % trichent pour donner la fève aux plus jeunes.
Alors qu'en 2014, la présence de crèches dans des lieux publics avait suscité une polémique en France, la galette ou le gâteau n'entraînent, quant à eux, guère de conflits.
Les racines historiques de ces pâtisseries ne sont originellement pas religieuses. Elles peuvent se rattacher, ou non, à la fête de l'épiphanie ; elles peuvent comporter, une ou plusieurs fèves, ou aucune. De même pour les couronnes. Il n'existe pas de décision de justice notable qui concerne la galette ou le gâteau des rois.
Marginalement, par exemple, lors de la préparation des cérémonies des galettes en 2013 à Brest, la mairie a décidé de retirer toutes les couronnes. Les services expliquent que « Cette année, sur la couronne était inscrit le mot « Épiphanie ». À nos yeux, c'était faire rentrer le religieux à l'école, ce qui est interdit par la loi »
En Espagne, au Portugal (Bolo Rei) et dans les pays d'Amérique latine : le Día de los Reyes Magos y est souvent un jour férié et les enfants y reçoivent leurs cadeaux plutôt qu'à Noël.
En Belgique et aux Pays-Bas : on mange également une galette à la pâte d’amande. Le plus jeune se cache sous la table pour désigner les parts et le roi du jour choisit sa reine. Pendant la journée les enfants parcourent les rues en chantant la chanson de l’étoile et font du porte à porte pour recevoir des mandarines et des bonbons. Cette coutume tend à disparaître en Belgique. Dans les campagnes flamandes cela se fait encore. Notons au passage qu’en Wallonie, c’est à ce moment qu’on commence la préparation du Carnaval.
Dans le Sud des États-Unis la tradition de tirer les Rois existe sous le nom de king cake. Ceux-ci sont mangés pendant toute la période qui va de l'Épiphanie jusqu'au carnaval de mardi gras, le 6 janvier.
En Grèce et à Chypre, il n'y a pas de galette « des rois » à proprement parler. La Vassilopita est aujourd'hui une galette en l'honneur de saint Basile de Césarée. Cette galette est préparée la veille du nouvel an et ce n'est qu'au 1er janvier, jour anniversaire de la mort du saint qu'elle est coupée. On y dispose traditionnellement une pièce en or, mimant ainsi une disposition que fit adopter le saint pour répartir de manière égale la rançon non utilisée pour stopper le siège de Césarée. Toutefois, l'origine de la tradition byzantine remonte très certainement aux Kronia de la Grèce antique et aux Saturnales de Rome, comme l'a démontré l'anthropologue Margarett Hasluck.
Selon les pays, des festivités particulières issues de traditions locales, sont organisées. Ainsi, en Bulgarie, les hommes exécutent une danse traditionnelle, le horo, dans l'eau glacée.
Dans les Flandres, existe la tradition De Drie Keuningen commençant à Noël et finissant à l'Épiphanie.
Au Danemark et dans d'autres pays chrétiens on pratique la bénédiction de la craie.
Au Bénin, à Porto-Novo, l'Épiphanie est fêtée le premier dimanche de l'année (depuis 1923) sous la forme d'une pièce de théâtre représentée dans toutes les paroisses de la ville, puis d'un grand défilé carnavalesque qui rassemble des milliers de personnes. Cette célébration est issue de la collaboration d'un missionnaire, Francis Aupiais, et d'un haut dignitaire du Vaudou, Zounon Medje, qui ont écrit la pièce ensemble au début des années 1920. C'est un exemple exceptionnel de créolisation africaine du catholicisme.
Prénoms fêtésC'est le jour de l'Épiphanie que l'on fête les Tiphaine (en français), Tifenn (en breton), Tiffany (en anglais) ou Théophano, Théano (en grec). Ce prénom correspond en effet au mot Théophanie, ou manifestation de Dieu, autre nom de la fête. On fête les Jordan et les Jordane. On fête aussi les Noël ... s'ils sont Arméniens.
Durant les quatre premiers siècles de l'histoire chrétienne, l'Église avait l'habitude de fêter le 6 janvier toutes les manifestations de Dieu sur la terre : la Nativité (Noël), l'Adoration des mages, le baptême du Christ et les noces de Cana. Le changement de l'eau en vin et la multiplication des pains (ou Phagiphanie) étaient ainsi commémorés par une même fête avec la Nativité.
Les fêtes ont ensuite été dissociées : pour le 6 janvier, les Latins ont retenu l'Adoration des mages et les Grecs le Baptême du Christ. Les Éthiopiens et les Arméniens ont conservé une fête unique pour la célébration de Noël, le 6 janvier pour les Arméniens et le 6 ou le 7 janvier pour les Éthiopiens en fonction du calendrier.
La Légende de Zorro (The Legend of Zorro) est un film américain réalisé par Martin Campbell et sorti en 2005.
Il s'agit de la suite du film Le Masque de Zorro de Martin Campbell sorti en 1998.
Malgré la promesse faite dix ans auparavant à sa femme Elena, Alejandro doit à nouveau enfiler la tenue de Zorro pour combattre un complot des Chevaliers d'Aragon visant à empêcher la Californie d'intégrer les États-Unis en tant qu'État de l'Union.
Fiche technique
Titre original : The Legend of Zorro
Titre français : La Légende de Zorro
Réalisation : Martin Campbell
Scénario : Alex Kurtzman et Roberto Orci
Musique : James Horner
Production : Gary Barber, Roger Birnbaum, John Gertz, Amy Lescoe, Laurie MacDonald, Walter F. Parkes, Lloyd Phillips et Steven Spielberg
Sociétés de production : Columbia Pictures, Spyglass Entertainment et Amblin Entertainment
Budget : 75 000 000 $
Pays d'origine : États-Unis
Langue : anglais et espagnol
Format : couleur
Genre : Aventure
Durée : 129 minutes
Dates de sortie :
Royaume-Uni : 24 octobre 2005
France et Belgique : 26 octobre 2005
États-Unis et Canada : 28 octobre 2005
Distribution
Antonio Banderas : Don Alejandro de la Vega / Zorro
Catherine Zeta-Jones : Elena de la Vega
Rufus Sewell : Armand
Adrian Alonso : Joaquin de la Vega
Alberto Reyes : Frère Ignacio
Julio Oscar Mechoso : Frey Felipe
Gustavo Sánchez Parra : Guillermo Cortez
Nick Chinlund : Jacob McGivens
Giovanna Zacarias : Blanca Cortez
Carlos Cobos : Tabulateur
Michael Emerson : Harrigan
Shuler Hensley : Pike
Pedro Armendariz Jr. : Gouverneur Riley
Mary Crosby : Femme du gouverneur
Mauricio Bonet : Don Verdugo
Fernando Becerril : Don Diaz
Xavier Marc : Don Robau
Pepe Olivares : Phineas Gendler
Alexa Benedetti : Lupe
Tony Amendola : Père Quintero
Brandon Wood : Ricardo
Alejandro Galan : Policier
Leo Burmester : Colonel Beauregard
Tina French : Paysanne
Rayo Rojas : Joueur de polo
Raúl Mendez : Ferrog
Mar Carrera : Marie
Pedro Altamirano : Propriétaire du saloon
Silverio Palacios : Gardien-chef de la prison
Alfredo Ramírez : Garde
Juan Manuel Vilchis : Garde
Antonio Gallegos : Gardien de prison
Philip Meheux : Lord Dillengham
Matthew Stirling : Stoker
Pedro Mira : Abraham Lincoln
Bande originale
La musique originale du film a été composée par James Horner.
Collecting The Ballots
Stolen Votes
The Governor'S… And Then Elena
This Is Who I Am
Classroom Justice
The Cortez Ranch
A Proposal With Pearls/Perilous Times
Joaquin'S Capture And Zorro'S Rescue
Jailbreak/Reunited
A Dinner Of Pigeon/Setting The Explosives
Mad Dash/Zorro Unmasked
Just Done Drop Of Nitro
The Train
Statehood Proclaimed
My Familly Is My Life
Sur le site Rotten Tomatoes, le film détient une note de 26 % avec son consensus indiquant, "La Légende de Zorro peut survivre à beaucoup de choses, mais il semble qu'il ne puisse pas survivre au mariage". Il a obtenu une note de 47⁄100 sur Metacritic.
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
États-Unis Canada | 46 464 023 $ | 2 janvier 2006 | 8 |
France | 2 174 876 entrées | - | 9 |
Total Monde | 142 400 065 $ | - | - |
Autour du film
Ce film est la suite du Masque de Zorro sorti en 1998.
En prison, l'un des agents, en montrant un masque, dit à Zorro en prison que sa place est dans un musée. Et la vôtre aussi ! » Un clin d’œil à Indiana Jones et la Dernière Croisade de Steven Spielberg, producteur exécutif du film.
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Da Vinci Code ou Le Code Da Vinci au Québec (The Da Vinci Code) est un film policier américain réalisé par Ron Howard, adapté du roman éponyme de l'Américain Dan Brown et compose le premier volet de la trilogie cinématographique de Robert Langdon, mais est en fait le second volet de la pentalogie littéraire, après Anges et Démons.
Le film est sorti le mercredi 17 mai 2006 en France et a fait le jour même l'ouverture du festival de Cannes. La sortie mondiale a eu lieu le 19 mai 2006. Il a connu des critiques mitigées.
Une nuit, le professeur Robert Langdon, éminent spécialiste de l'étude des symboles, est appelé d'urgence en France, au musée du Louvre : le conservateur du musée a été assassiné, mais, avant de mourir, il a laissé derrière lui de mystérieux symboles. Avec l'aide de la cryptologue Sophie Neveu, Langdon va mener l'enquête et découvrir des signes dissimulés dans les œuvres de Léonard de Vinci. Tous les indices convergent vers une organisation religieuse aussi mystérieuse que puissante, prête à tout pour protéger un secret capable d'anéantir un dogme bimillénaire.
De Paris à Londres, puis en Écosse, Robert et Sophie vont tout tenter pour déchiffrer le code et approcher les secrets qui remettent en cause les fondements mêmes du christianisme.
Fiche technique
Titre original : The Da Vinci Code
Titre français : Da Vinci Code
Titre québécois : Le Code Da Vinci
Réalisation : Ron Howard
Scénario : Akiva Goldsman, d'après l'œuvre de Dan Brown
Production : John Calley, Brian Grazer et Ron Howard
Musique originale : Hans Zimmer
Photographie : Salvatore Totino
Montage : Daniel P. Hanley et Mike Hill
Décors : Allan Cameron
Costumes : Daniel Orlandi
Directeur artistique : Giles Masters et Tony Reading
Sociétés de production : Columbia Pictures, Imagine Entertainment
Skylark Productions
Distribution : Columbia Pictures/Sony Pictures Entertainment, Gaumont/Columbia TriStar Films
Budget : 125 millions $
Pays : États-Unis
Langues originales : anglais, français, latin
Durée : 149 minutes (version cinéma), 174 minutes (version longue)
Dates de sortie :
Belgique : 17 mai 2006
France : 17 mai 2006
États-Unis : 19 mai 2006
Distribution
Audrey Tautou : Agent Sophie Neveu
Jean Reno : Commissaire Bézu Fache
Ian McKellen : Sir Leigh Teabing
Paul Bettany : Silas
Alfred Molina : Mgr Manuel Aringarosa
Jürgen Prochnow : Andre Vernet
Jean-Yves Berteloot : Remy Legaludec
Étienne Chicot : lieutenant Collet
Jean-Pierre Marielle : Jacques Saunière
Marie-Françoise Audollent : Sœur Sandrine
Seth Gabel : Michael
Denis Podalydès : contrôleur aérien
Xavier de Guillebon : Junkie
Agathe Natanson : prêtre rituel
Tonio Descanvelle : garde de la banque
Hugh Mitchell : Silas, jeune
Garance Mazureck : Sophie Neveu, à 10 ans
Avec ce film, c'est la troisième fois que le réalisateur Ron Howard et l'acteur Tom Hanks travaillent ensemble, ils avaient déjà collaboré sur les films Splash en 1984 et sur Apollo 13 en 1995. Par ailleurs, Russell Crowe, qui avait lui aussi collaboré plusieurs fois avec le réalisateur, était un temps pressenti pour avoir le rôle de Robert Langdon. Concernant le rôle Sophie Neveu, les actrices Judith Godrèche, Virginie Ledoyen ou encore Sophie Marceau ont également été envisagées. On peut aussi apercevoir Dan Brown au début du film, dans la scène où Langdon signe des autographes
Production
Les droits du livre ont été achetés à 6 millions de dollars par Sony Pictures pour en faire l'adaptation. Dan Brown avait précédemment refusé une offre de Joel Surnow, qui voulait utiliser la trame du roman pour en faire une saison, probablement la troisième, de la série 24 heures chrono. On remarqua par coïncidence que le photographe de Dan Brown est un certain J. Bauer, la tonalité étant proche de Jack Bauer, le héros de 24 heures chronos
Équipe
C'est le producteur Brian Grazer qui a été choisi par Sony pour la production de ce film.
Le scénario du film est écrit pour le grand écran par Akiva Goldsman, célèbre auteur de films à succès comme I, Robot ou Un homme d'exception, pour lequel il a déjà travaillé avec Ron Howard.
La musique est composée par Hans Zimmer, qui venait d'achever les compositions de Batman Begins et de Pirates des Caraïbes : Le Secret du coffre maudit. Au départ, Ron Howard avait désigné son collaborateur de longue date, James Horner, mais comme il travaillait sur Le Nouveau Monde de Terrence Malick, il ne pouvait entreprendre la musique d'une autre œuvre.
Lieux de tournage
Le ministère français de la Culture a accepté que le tournage se déroule de nuit à l'intérieur du Louvre, où les prises de vues ont commencé le 30 juin 2005 pour s'achever le 19 octobre 2005 en Angleterre. Le dernier tournage à avoir eu lieu au Louvre remontait à 2002, pour le film Innocents: The Dreamers (The Dreamers) de Bernardo Bertolucci, essentiellement pour refaire la célèbre course dans les couloirs du musée de Bande à part, de Jean-Luc Godard. Par ailleurs, l'autorisation de filmer à l'intérieur de l'église parisienne Saint-Sulpice n'a pas été demandée : l'intérieur de l'église et celui de la chambre d'hôtel ont été reconstitués et tournés en studio à Londres.
Les scènes censées se passer au Château de Villette ont été tournées à Burghley House dans le Lincolnshire, l'Abbaye de Westminster est en fait la cathédrale de Lincoln, les vues de Castel Gandolfo sont en fait prises au château de Belvoir (en) (Leicestershire).
Une grande partie des scènes d'intérieurs ont été tournées dans les studios de Pinewood.
Réception
Début mai 2006, à l'approche de la sortie du film en France, des associations catholiques commencent une campagne contre le film, notamment en collant des placards sur les affiches dans les rues.
Bien que des responsables religieux condamnent le film, les Églises condamnent tout boycottage et toute action contre ce film :
« Le rôle de l'Église dans cette affaire est de donner des éléments de compréhension et d'analyse. Nous désapprouvons toute action violente qui viserait à empêcher des projections ou des gens de s'y rendre. Ce n'est qu'un film, il y a des choses plus graves qui se passent dans le monde. »
— Jean-Michel di Falco, Président du Conseil pour la communication de la Conférence des Évêques de France
Plus étonnant, en Azerbaïdjan, des responsables politiques musulmans se sont prononcés contre ce film. De même, en Thaïlande, pays à majorité bouddhiste, la Commission nationale de censure a recommandé de supprimer les dix minutes qui sont importantes pour la compréhension du film. Sony Pictures a contesté cette décision. Finalement, un compromis a été trouvé à l'issue des négociations. Aucune partie du film n'a été censurée mais une indication, suivant laquelle le film était construit à partir de faits purement fictifs, est affichée de manière bien visible avant le générique du début du film.
Aux Samoa, pays à très forte tradition chrétienne, la diffusion du film fut interdite par le Comité de Censure, à la requête du Conseil des Églises samoan. Le même Comité allait censurer la diffusion du film Harvey Milk trois ans plus tard, le déclarant « contraire aux croyances chrétiennes. »
L'Opus Dei a longtemps demandé avant la sortie du film que son nom ne soit pas cité dans le film par crainte pour son image. La production a minimisé les amalgames en diffusant un bandeau au début du film indiquant : « Toute similitude avec des faits réels ne serait que pure coïncidence ».
Lors de sa sortie, le public abonda dans les salles de cinéma du monde entier, générant plus de 217 millions de dollars seulement aux États-Unis pour un budget de 125 millions de dollars. Diffusé dans quelque 90 pays, il totalise 540 millions de dollars dans le reste de la planète, donnant un total de 757 millions de dollars, un des plus gros succès dans l'industrie du cinéma. En France, ce sont 4 189 465 spectateurs qui sont allés voir le film.
Le succès du film comme de l'ouvrage a eu un certain impact dans la culture populaire, trois Français sur dix sont convaincus que les faits exposés sont réels, le tout dans un contexte d'attirance du public pour les questions ésotériques.
Le film a été parodié dans l'épisode Le Fantastique Mystère de Pâques, de la série américaine South Park, dans l'épisode Maggie s'éclipse, de la série américaine Les Simpson, dans le film Big Movie ainsi que dans un épisode de la série American Dad.
Analyse
À la banque zurichoise, Robert et Sophie se trompent une première fois de code en inscrivant la séquence de Fibonacci dans le désordre (telle qu'elle a été donnée par Jacques Saunière avant sa mort). Dans le film, la séquence est entrée correctement du premier coup.
Dans le livre, le Cryptex est plus complexe qu'il n'y parait. Il est assemblé comme des poupées russes. En effet ce dernier s'ouvre avec le mot "sofia" et montre qu'il en cachait un autre plus petit. Dans le film, le Cryptex s'ouvre après une seule énigme.
Dans le livre, pour comprendre où se trouve la vraie tombe de Isaac Newton, Robert Langdon et Sophie Neveu se rendent dans une bibliothèque publique. Dans le film, nos deux héros trouvent la solution grâce à un portable connecté à internet.
L'histoire se termine dans la Chapelle Rosslyn. Dans le livre, les deux héros trouvent de nombreux documents sur le Saint-Graal conservés par les membres du Prieuré. Sophie découvre alors qu'elle a un frère et qu'ils forment à eux-deux les descendants de Jésus Christ et de Marie-Madeleine. Dans le film, Sophie est la seule survivante de la lignée.
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Un taxi pour Tobrouk est un film français réalisé par Denys de La Patellière, sorti en 1961.
Le film commence par une présentation de la nuit du réveillon de Noël 1941 et comment les divers personnages du film la fêtent :
le capitaine Ludwig von Stegel quitte sa famille dans son château de Poméranie ;
le brigadier Théo Dumas est accueilli par une famille anglaise à Londres tout en pensant à son bistrot du faubourg Montmartre ;
François Jonsac quitte sa grand-mère à Ablis pour rejoindre Londres après « s'être toujours ennuyé » ;
Samuel Goldmann quitte la France à bord d'un bateau pour éviter les persécutions antisémites ;
Paolo Ramirez, condamné à mort, prépare son évasion de prison.
Le film se poursuit en octobre 1942 à Tobrouk dans la Libye occupée par les Allemands. On retrouve un commando du LRDG des FFL qui vient de perpétrer une attaque contre une position allemande. Le lieutenant qui les commandait a été tué : les quatre hommes restants se retrouvent livrés à eux-mêmes.
À bord de leur véhicule, le commando se dégage de Tobrouk en direction d’El-Alamein, mais se perd dans le désert. Il est survolé par un avion allemand et décide de masquer sa nationalité, sachant que les Allemands ont capturé beaucoup de véhicules anglais. L'appareil, pourtant allemand, n'attaque pas le véhicule et ses occupants. C'est alors que Ramirez tire sur l'avion à la mitrailleuse. Il le touche, mais l'avion a le temps d'incendier le véhicule. Le commando essaie de sauver « la radio, la flotte », mais en vain.
Dès lors, c'est la fin. Sans vivres, ni eau, ni radio. Le commando se sépare : les durs (Dumas et Ramirez) décidés à marcher pour tout tenter ; les intellectuels (Jonsac et Goldmann) décidés à attendre la mort sur place. Finalement, ils partent tous les quatre sans but précis à la recherche de ce qui pourrait les sauver.
Après une longue marche, ils découvrent les traces d'un véhicule. Ils les suivent et surprennent une patrouille allemande. Bien embusqués, ils abattent les quatre soldats allemands, se dirigent vers la voiture. C'est alors qu'ils découvrent un officier allemand (von Stegel) qui a échappé au massacre. Après avoir enterré les soldats allemands, ils partent pour rallier les lignes anglaises avec leur prisonnier.
Le capitaine von Stegel prévient le commando qu'ils se dirigent vers une zone de sables mouvants,; ceux-ci ne l'écoutent pas et s'ensablent. À court d'essence, ils se rapprochent des lignes allemandes. Réussissant à s'intégrer à un convoi ennemi pour se ravitailler et ayant au préalable assommé von Stegel, ils échappent à la menace d'un prisonnier français qui, reconnaissant Goldmann, crie instinctivement son nom.
Les Français quittent la colonne allemande et poursuivent leur route. Lors d'un nouvel ensablement, le capitaine von Stegel s'empare du véhicule, fait prisonniers les quatre Français et retourne vers Tobrouk. À présent au volant, le brigadier ensable volontairement le véhicule et les quatre Français refusent de le dégager. Il s'ensuit une très longue période d'observation. Le capitaine seul contre quatre finit par s'endormir et les quatre Français reprennent le contrôle de la situation.
Par hasard, ils se retrouvent à devoir traverser un champ de mines et de barbelés en plein désert. Une fois engagés, ils hésitent à poursuivre et reculent sur leurs traces. Descendus tous deux du véhicule, l'Allemand évite alors à Dumas de sauter lui aussi sur une mine, puis Jonsac, descendu à son tour pour aider Dumas, est victime de l'explosion de l'un de ces engins, se trouvant de la sorte grièvement blessé.
À proximité d'El Alamein, ils s'arrêtent pour faire une piqûre à François. Le brigadier en arrive à ne plus vouloir remettre l'officier allemand aux autorités et réfléchit un peu à l'écart du groupe aux moyens de le laisser s'enfuir. Pendant ce temps, non loin, un blindé allié repère le véhicule allemand, qu'il détruit par un coup au but, tuant les quatre rescapés. Dumas est seul survivant.
Le film se termine avec le défilé de la victoire, où le brigadier Dumas, ému au souvenir de l'équipée, se fait vertement reprendre par un spectateur pour avoir gardé sa casquette au passage des troupes. « Excusez-moi, je pensais à autre chose », répond-il.
Fiche technique
Titre : Un taxi pour Tobrouk
Réalisation : Denys de La Patellière
Scénario : Denys de La Patellière et René Havard, adapté du roman de ce dernier
Dialogues : Michel Audiard
Assistant réalisateur: Pierre Granier-Deferre
Photographie : Marcel Grignon
Décors : Paul-Louis Boutié
Montage : Jacqueline Thiédot
Musique : Georges Garvarentz et Charles Aznavour (pour « La Marche des Anges » sur la mélodie de Les Anges dans nos campagnes)
Affichiste : Clément Hurel
Société de production : Gaumont
Pays d'origine : France, Grande-Bretagne, Allemagne, Espagne
Langue : français, anglais, allemand
Format : noir et blanc procédé Dialyscope - Format 35 mm - 2,35:1 - mono
Genre : drame
Durée : 95 minutes
Lieu de tournage : désert de Tabernas, Province d'Almería (Andalousie, Espagne)
Date de sortie :
France : 10 mai 1961
Distribution
Lino Ventura: brigadier Théo Dumas
Charles Aznavour: Samuel Goldmann
Hardy Krüger : capitaine Ludwig von Stegel
Maurice Biraud : François Jonsac
Germán Cobos : Paolo Ramirez
Roland Ménard : le narrateur
Autour du film
Dialogué par Michel Audiard, ce film montre l'absurdité des situations qui se créent pendant une guerre dès que les soldats discutent, et que la guerre ne règle évidemment pas. Pour certains critiques, l'antimilitarisme est le fil conducteur du film.
Les échanges entre l'officier et les hommes du rang, entre l'Allemand et les Français, se teintent finalement d'une camaraderie sincère. Cette dernière est facilitée par leur commune étoffe de soldats et par un destin commun. Elle les place à égalité face aux risques de la guerre, comme le montre le dénouement de l'histoire.
Lino Ventura et Charles Aznavour sont entourés de trois seconds rôles aussi bons acteurs. Savoir qui va finalement l'emporter, de l'Allemand ou des Français, reste délicieux à voir : ce huis clos en plein désert sera vraiment une révélation pour ces hommes.
L'œuvre, qualifiée d'antimilitariste, est en partie inspirée par une histoire vraie : celle vécue par deux soldats allemands et danois, ennemis s’associant pour survivre en 1943 au cœur du Groenland où ils s’étaient égarés
Le film est une adaptation du roman éponyme de René Havard, qui s'est sans doute inspiré de plusieurs éléments réels de la guerre du désert :
Après une mission réussie contre le fort italien de Mourzouk, des patrouilles du Long Range Desert Group sont prises en embuscade. Quatre soldats britanniques, leur véhicule ayant été détruit, décident de rejoindre une base française située au sud de leur position, à plus de 320 km. Ils passent dix journées à pieds dans le désert
D'après Pierre Bellemare, Un taxi pour Tobrouk serait la version fortement modifiée d'une histoire réelle de deux soldats danois et allemand s'étant perdus lors d'une poursuite au Groenland en 1943 puis ayant fait le chemin de retour, à demi-morts, ensemble
Les actions des parachutistes des forces françaises libres incorporés dans le Special Air Service britannique (Bataillons d'Infanterie de l'Air) qui furent chargés d'effectuer des sabotages sur les arrières de l'Afrika Korps, commandé par le général Rommel jusqu'en août 1942 (le film se déroule en octobre 1942), durant la dernière phase de la guerre du désert en 1942-1943. Ils neutralisèrent notamment des bases aériennes allemandes en détruisant des avions au sol ; ces raids de commandos se faisaient en parcourant des centaines de kilomètres en jeeps à travers le désert.
Théo Dumas, le personnage joué par Lino Ventura informe ses trois compagnons que le vœu du lieutenant qui vient d'être tué au combat était d'aller à Ploërmel, Morbihan, il ajoute : « On n'y est pas encore ! » Un hommage probable au parachutage, en juin 1944, d'un bataillon de SAS français sur le maquis de Saint-Marcel près de Ploërmel, dans le cadre du débarquement en Normandie
Le film n'a pas pu être tourné en Afrique du Nord en raison du refus des compagnies d'assurance face à l'instabilité qui régnait avant l'indépendance algérienne. Il a donc été réalisé dans une région désertique du sud-est de l'Espagne près d'Almeria.
Dans l'impossibilité de disposer de matériel militaire, les camions allemands ont été reconstitués à partir de transporteurs de légumes. Quant aux chars, il s'agit de tracteurs recouverts de décors en placoplâtre.
Le personnage de Lino Ventura est appelé par le grade de « brigadier » alors qu'en tant que fusilier marin il devrait être normalement appelé « quartier-maître ». Cette confusion pourrait provenir du fait que ses trois autres camarades viennent de l'Armée de terre, notamment Jonsac, issu des Hussards, qui utilisent cette appellation de grade comme le font les soldats des armes dites « à cheval ».
Lors d'une séquence, Jonsac, le personnage joué par Maurice Biraud, parle à Goldmann, celui joué par Charles Aznavour, de la rue Monsieur-le-Prince à Paris, faisant ainsi référence à la rue où le chanteur français a vu le jour le 22 mai 1924.
Distinction
Le film a été vu par 4 946 000 spectateurs, et a reçu le Grand prix du cinéma français 1961.
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