Date de création : 09.04.2012
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Émile Berliner, né Emil Berliner à Hanovre (Basse-Saxe) le 20 mai 1851 et mort à Washington (district de Columbia) le 3 août 1929, est un ingénieur allemand naturalisé américain.
Travaillant d’abord comme imprimeur puis comme commis dans un atelier de tissage, il peut dès lors illustrer ses talents d’inventeur en développant une nouvelle machine à tisser. C’est sous l’influence d’un de ses amis que le jeune Émile décide de traverser l’océan Atlantique. Passionné par la science et les nouvelles découvertes, il fréquente assidûment les nombreuses bibliothèques et particulièrement celle du Cooper Institute où il s’adonne particulièrement aux recherches concernant l’électricité et l’acoustique.
C’est en 1876, lors de l’exposition anniversaire du centenaire de la Révolution américaine à Philadelphie, qu’il découvre une invention due à Alexandre Graham Bell qui l’intéresse au plus haut point, le téléphone.
Sa démonstration échoue de peu, car le message qu’il voulait transmettre n’arrive pas clairement à destination. Le problème venant du transmetteur. Émile Berliner décide alors de travailler sur l’invention et reprend ses recherches avec la même passion. Son petit appartement situé dans la capitale se transforme alors en laboratoire d’électricité. Après de nombreuses semaines de recherche (allant même jusqu’à placer un téléphone entre son appartement et celui de sa logeuse), Berliner découvre un nouveau principe. Il élabore un bon transmetteur fonctionnant quelle que soit la distance séparant l’émetteur du récepteur. Le brevet est déposé le 4 juin 1878. La Bell Telephone contacte immédiatement l’inventeur allemand et lui propose 50 000 dollars ainsi qu’un revenu mensuel en échange de l’utilisation de l’invention. Quelques années plus tard, Émile quitte la compagnie et revient s’installer à Washington. Il y achète une maison où il installe son laboratoire d’étude.
Il y invente alors un gramophone et une matrice pour imprimer les disques horizontaux. La gravure horizontale signifie qu'on grave à profondeur égale mais le sillon doit alors faire son onde en largeur, ce qui peut prendre plus de place sur le disque, contrairement aux disques Edison à gravure verticale (spirale parfaite à profondeur variable). C’est par ce brevet qu’il deviendra célèbre. Il présente pour la première fois en public ce projet de gramophone au mois de mai 1888 au Franklin Institute de Philadelphie. Il commence alors à fabriquer des disques en quantités importantes. Il enregistre aussi pour de nombreux artistes.
Le gramophone est commercialisé pour la première fois en 1894, par une compagnie fondée par Berliner et quelques amis, sous le nom de United States Gramophone Company.
Deux années se sont écoulées lorsqu’une nouvelle compagnie voit le jour à l’initiative d’importants hommes d’affaires. Ce sont les débuts de la Berliner Gramophone Company. Mais les ventes de gramophones sont peu élevées et la compagnie doit à tout prix moderniser le gramophone. Ce qui est fait la même année. Le système à manivelle est remplacé par un moteur à ressort. Mais peu à peu, l’invention de Berliner va circuler de mains en mains, chacun voulant s’approprier la part la plus importante. Ainsi trois sociétés gèrent l’invention : la Berliner Gramophone Company, qui fabrique le gramophone et le disque horizontal ; la United States Gramophone Company, qui gère les droits des brevets ; et enfin la Seaman’s National Gramophone, qui s'occupe de la vente et de la publicité.
La gravure horizontale de Berliner a ensuite dominé seule l'industrie de la musique jusqu'à ce que la gravure stéréo réconcilie l'horizontal et le vertical dans un même sillon, pendant plusieurs décennies. Ensuite le disque compact a éliminé à la fois l'utilisation de l'horizontal et du sillon, en le remplaçant par une gravure pointillée en spirale, sans variabilité horizontale, lue sans aiguille, et inspirée des ordinateurs (voir carte perforée, ruban perforé, modulation d'impulsion codée).
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Le Musée des ondes Emile Berliner est une institution muséale qui s'intéresse à l'histoire du disque et du gramophone.
Le musée des ondes est situé dans le quartier Saint-Henri à Montréal dans l'ancienne usine RCA Victor où Berliner possédait son usine de fabrication de disques et de gramophones. Ouvert au public depuis le 24 janvier 1996, il rend hommage à l'inventeur Emile Berliner. Berliner a inventé le disque et la gravure latérale qui faisait concurrence aux rouleaux de Thomas Edison et à la technique de la gravure verticale (le stylet graveur s'enfonce dans la matière au lieu de la graver transversalement comme chez Berliner). Par conséquent, cette technique a permis une reproduction plus facile des disques et de là sa plus grande diffusion.
La collection du musée abrite plus de 30 000 objets historiques liés à l'enregistrement, la conservation et la reproduction du son. Le musée organise une exposition thématique chaque année, dont Disque sur l'histoire du disque en 2014.
En 1900, de nombreux problèmes juridiques concernant les droits de production de son invention aux États-Unis conduit Emile Berliner à déménager son entreprise à Montréal. En 1908, l’ingénieur fait construire une usine dans le quartier de Saint-Henri, sur la rue Lenoir. En 1924, l'usine devient la propriété de la Victor Talking Machine Company, entreprise américaine fondée en 1901, qui acquiert la Berliner Gramophone. Suite à la fusion avec la Radio Corporation of Canada en 1929, c'est le groupe RCA Victor qui en devient le propriétaire. La nouvelle entité la dote d’un studio d’enregistrement en 1943. En 1978, RCA Victor se départit de l'édifice et en 1996, c’est finalement le Musée des ondes Emile Berliner qui ouvre ses portes dans l'ancienne usine
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La Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) est un parti politique socialiste français, qui a existé sous ce nom de 1905 à 1969.
Lors du congrès d'Issy-les-Moulineaux, elle devient le Parti socialiste, s'assoçiant avec l'Union des clubs pour le renouveau de la gauche.
L'unification du socialisme français a lieu en 1905, au congrès du Globe à Paris, qui fait suite du congrès socialiste international d'Amsterdam de 1904. Le Parti socialiste, section de l'Internationale ouvrière, plus connu sous le sigle SFIO, parti du mouvement ouvrier, est né. Les anarchistes ne s'associent pas à cette unification.
Albert Willm aurait joué un rôle notable en 1905 dans le choix du sigle du Parti SFIO :
« L’avocat Albert Willm, du Parti ouvrier socialiste révolutionnaire (POSR), aurait alors voulu marquer la préoccupation ouvriériste du courant allemaniste et obtenu l’adjonction d’ ouvrière. Là se trouve l’explication de la présence incongrue de l’expression Internationale ouvrière alors qu'à l’époque tous les textes officiels traduits en français se réfèrent aux décisions de l’Internationale socialiste »
Ce rassemblement est à la fois une victoire des révolutionnaires et une victoire des jauressiens. En effet, ils représentent le tiers de la direction, même si Jaurès lui-même n'y siège pas, car les élus ne peuvent en être membre. À l'inverse des autres partis socialistes européens, la SFIO est un parti peu centralisé, laissant une grande autonomie à ses élus et aux échelons locaux. Sa direction ne dispose que de maigres moyens humains et financiers d'autant que, contrairement à ses homologues britannique et allemand, elle ne peut s'appuyer sur les organisations syndicales, lesquelles défendent leur indépendance (la Charte d'Amiens est adoptée par la CGT en 1906). Dans ces conditions, le secrétaire général Louis Dubreuilh n'exerce qu'une fonction administrative et c'est le chef du groupe parlementaire et directeur du quotidien L'Humanité, Jean Jaurès, qui apparait comme le véritable chef du parti.
La SFIO (Section française de l'internationale ouvrière) prend position contre la politique coloniale et le nationalisme belliciste. Cependant, il y a encore des divergences sur les questions d'actualité. La rupture entre Vaillant et Guesde intervient dès 1906, quand la majorité accepte la résolution du congrès d'Amiens sur l'indépendance syndicale. Mais c'est sur la question de la guerre que la rupture intervient nettement. Jaurès, suivant la doctrine de l'Internationale, en appelle à la grève générale, voire à l'insurrection, afin de prévenir ou d'arrêter le conflit. Jules Guesde pense lui que la guerre peut détruire le capitalisme, et redoute que la grève ne devienne effective et affaiblisse les pays les plus industrialisés, ceux où l'organisation ouvrière serait plus forte. C'est une des raisons pour lesquelles les idées de Jules Guesde sont de moins en moins approuvées par les adhérents SFIO qui se rangent du côté de Jaurès.
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Gouvernements Charles de Gaulle I et II
(10 septembre 1944 - 20 janvier 1946)
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La campagne de Lorraine désigne l'ensemble des opérations militaires qui se sont déroulées en Lorraine, pendant l'hiver 1944-1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Pour désigner l'ensemble de ces opérations militaires dans le nord-est de la France, l'armée américaine distingue officiellement deux campagnes, la campagne "Northen France" (France du Nord) et la campagne "Rhineland" (Rhénanie). La première phase de la « Campagne de Lorraine » commence le 1er septembre 1944 et se termine le 18 décembre 1944. Cette première phase de la campagne, menée par la IIIe armée américaine, s'est terminée par la victoire des Alliés dans les secteurs de Nancy, Lunéville, Épinal, Saint-Dié, Thionville, Sarrebourg et Metz. La seconde phase de la « Campagne de Lorraine » concerne la libération des territoires mosellans encore occupés après le 18 décembre 1944. L'ensemble du territoire ne sera libéré qu'en mars 1945 par la VIIe armée américaine
Chronologie de la campagne
Sur le plan opérationnel, la « campagne de Lorraine » concerne la bataille de Metz, celle de Nancy, les combats dans les Vosges, la progression en Moselle jusqu'à la frontière franco-allemande de 1939 et les combats de janvier à mars 1945.
Elle peut se décomposer en trois étapes.
Devant Metz, la IIIe armée US menaçait gravement les défenses du Reich, et en particulier la ligne Siegfried, à moins de 60 kilomètres. Espérant gagner du temps pour renforcer cette ligne fortifiée, l'OKW décida de freiner la progression de Patton en renforçant les points stratégiques de ce front. La Moselstellung, une ligne fortifiée de forts construits pendant l’annexion de 1871 dans la vallée de la Moselle entre Metz et Thionville, constituait un excellent point d'appui pour les troupes allemandes. Le secteur relevait alors de la Ire armée allemande. Le 27 août 1944, la défense de Metz fut confiée au général Walter Krause et la ville fut déclarée forteresse du Reich six jours plus tard. Pour l'OKW, arrêter Patton était une priorité. Le haut-commandement n’hésita pas à affecter de nouvelles troupes sur le secteur, comme la 17e SS-Panzergrenadier-Division
La IIIe armée, manquant d'essence, fut incapable de prendre rapidement à la fois Nancy et Metz, à la différence des actions qui avaient caractérisé l'avance rapide de Patton à travers la France. Après l'engagement d'Arracourt, la libération de Nancy et le combat de Mairy, la IIIe armée américaine fut stoppée par les défenses de Metz. Jusqu'au 12 octobre 1944 et le début de l'assaut sur Metz, une météo exceptionnellement pluvieuse gêna en outre les opérations militaires. Ces problèmes logistiques, combinés à la combativité des troupes allemandes et à une bonne utilisation des défenses de Metz, retarda la chute de la ville jusqu'à la fin de novembre 1944.
Après la chute de Metz, la IIIe armée lança une offensive pour atteindre la ligne Siegfried. L'attaque sur la Sarre était en cours quand les Allemands lancèrent l'offensive des Ardennes. Les opérations sur la Sarre furent stoppées, la IIIe armée déplaçant ses troupes vers le nord pour contre-attaquer sur le flanc sud de l'offensive en Belgique et au Luxembourg. Ce changement d'objectif marqua la fin de la première phase de la campagne de Lorraine. Les combats reprirent avec la VIIe armée américaine du général Patch. Après l'offensive allemande de janvier 1945, très meurtrière, les combats se poursuivirent dans les secteurs de Forbach et Bitche jusqu'en mars 1945.
Forces en présence
Forces américaines de la IIIe armée américaine
XXe corps d'armée du Major General Walton H. Walker (région de Verdun)
XIIe corps d'armée du Major General Manton S. Eddy (région de Toul-Pont-à-Mousson)
XVe corps d'armée du Major General Haislip (région de Chaumont)
Unités américaines du XXe corps d'armée :
3e groupement de cavalerie (Drury, puis Polk), XXe corps d'armée
7e Armored Division (division blindée): (Lindsey H Sylvester), XXe corps d'armée
10e Armored Division, XXe corps d'armée
5e Infantry Division, XXe corps d'armée
90e Infantry Division, XXe corps d'armée
95e Infantry Division, XXe corps d'armée
Artillery Corps, XXe corps d'armée
Unités américaines du XIIe corps d'armée :
Unités américaines du XVe corps d'armée :
Forces allemandes de la Ire armée allemande
LXXXII. Armeekorps (82e corps d'armée) du General der Artillerie Johann Sinnhuber (entre Longwy et Arnaville, face au XXe corps US)
XLVII. Panzerkorps (47e corps d'armée) du General der Panzertruppen Hans Freiherr von Funck puis Heinrich Freiherr von Lüttwitz (entre Arnaville et Lunéville, face au XIIe corps US))
Unités de blindés allemandes :
Éléments de la 21e Panzerdivision du LXVIe corps d'armée (secteur de Charmes - Epinal)
Éléments de la 11e Panzerdivision (secteur Château-Salins - Sarreguemines)
111e Panzer Brigade (secteur Epinal - Lunéville - Château-Salins)
112e Panzer Brigade (secteur Epinal - Lunéville)
113e Panzer Brigade de Seckendorff (secteur Lunéville - Château-Salins)
3e Panzergrenadier Division du XLVII. Panzerkorps: 8e Panzer Grenadier Regiment et la 103e Panzer-Abteilung du 47e corps d'armée (secteur d'Arnaville - Pont-à-Mousson)
15e Panzergrenadier Division du XLVII. Panzerkorps: 115e Panzer Grenadier Regiment du 47e corps d'armée (secteur d'Arnaville - Pont-à-Mousson)
17e Panzergrenadier Division: 37e Panzer Grenadier Regiment du LXXXII. Armeekorps (secteur de Metz)
Divisions d'infanterie allemande :
19e Infanterie Division (secteur de Pont-à-Mousson)
48e Infanterie Division du LXXXII. Armeekorps (secteur de Longwy - Thionville)
416e Infanterie Division du LXXXII. Armeekorps (secteur Metz - Sarreguemines)
462e Infanterie Division du LXXXII. Armeekorps, sous les ordres de Krause (secteur de Metz)
559e Volksgrenadier Division du LXXXII. Armeekorps (secteur de Thionville - Metz)
553e Volksgrenadier Division du XLVII. Panzerkorps (secteur de Pont-à-Mousson - Nancy)
36e Volksgrenadier Division du LXXXII. Armeekorps (secteur de Saint-Avold)
Les pertes estimées à ce moment de la campagne furent de 35 000 hommes pour les Américains et entre 50 et 75 000 hommes pour les Allemands. Du 1er septembre 1944 au 18 décembre 1944, la Troisième armée de Patton a perdu 105 blindés légers, 298 blindés moyens, 1080 véhicules légers et 34 pièces d'artillerie (> 75 mm). Les dégâts infligés aux moyens de transport et à l'artillerie allemande par la Troisième armée et le XIXe Tactical Air Command ont été très largement supérieurs à ceux infligés à la Troisième armée
En décembre 1944, la situation change avec le départ de la IIIe armée américaine et la reprise des combats par la VIIe armée américaine. Côté allemand, la Ire armée allemande assure toujours la défense du Reich dans ce secteur du front. La ligne de front se confond maintenant avec la Ligne Siegfried. C'est dans ces conditions qu'eut lieu l'opération Nordwind, du 1er au 25 janvier 1945, dans le nord de la Lorraine et de l'Alsace. L'objectif de l'offensive était double. L'OKW voulait d'une part soulager les troupes allemandes engagées dans la bataille des Ardennes, en mobilisant des forces alliées dans le nord-est de la France. D'autre part, il voulait détruire la 7e armée américaine qui menaçait toujours la ligne Siegfried. Le Groupe d'armées G du général Johannes Blaskowitz attaque avec 4 corps d'armée, le LXXXII. Armeekorps, le XIII. SS-Armeekorps, le LXXXX. Armeekorps et le LXXXIX. Armeekorps. Le Heeresgruppe sera renforcé par le Volks-Artillerie-Korps 410, les 7e et 20e Volks-Werfer-Brigaden, la Schwere Panzerjäger Abteilung 653, la Mörser-Batterie 428 et les Panzer-Flamm-Kompanien 352 et 353. À la fin du mois de janvier, l'offensive, stoppée par les troupes alliées, fut abandonnée. Malgré l'échec de l'offensive, les Américains n'exploitent pas la situation. Ils campent sur leurs positions en Lorraine jusqu'au déclenchement de l'opération Undertone le 15 mars 1945. La 100e Infantry Division prend Bitche le 16 mars 1945, mettant ainsi un terme à la Campagne de Lorraine
Forces américaines de la VIIe armée
XXIe corps d'armée de Milburn (région de Sarreguemines)
XVe corps d'armée de Haislip (région de Forbach - Wingen-sur-Moder)
VIe corps d'armée de Brooks (région de Saverne - Haguenau)
Forces allemandes de la Ire armée
LXXXII. Armeekorps sous les ordres du General der Infanterie Walter Hörnlein (région de Sarrelouis-Forbach)
416. Infanterie-Division
719. Infanterie-Division
347. Infanterie-Division
19. Infanterie-Division
36. Infanterie-Division
17. SS-Panzer-Grenadier-Division
21. SS-Panzer-Division (en réserve)
25. Panzer-Grenadier-Division (en réserve)
LXXXX. Armeekorps sous les ordres du General der Flieger Erich Petersen (région de Bitche)
257. Infanterie-Division
559. Infanterie-Division
LXXXIX. Armeekorps sous les ordres du General der Infanterie Gustav Höhne (région de Éguelshardt-Philippsbourg-Wissembourg)
361. Infanterie-Division
245. Infanterie-Division
256. Infanterie-Division
6. Gebirgs-Division (en réserve)
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Alors que les actes homosexuels entre hommes avaient toujours été passibles de poursuites pénales dans la plupart des régions allemandes, l'homosexualité féminine n'était pas réprimée. Cela s'explique en grande partie par la place subalterne qu'occupaient les femmes dans l'Etat et la société allemande. A la différence des homosexuels masculins, les lesbiennes n'étaient généralement pas considérées comme une menace sociale ou politique. Même après 1933 et l'arrivée au pouvoir des nazis, la plupart des lesbiennes allemandes purent mener une vie relativement tranquille, généralement sans être inquiétées par la police.
Dans les limites du rôle subalterne qui était assigné aux femmes dans l'Allemagne impériale, les lesbiennes participèrent au mouvement d'émancipation homosexuelle qui vit le jour en Allemagne à partir des années 1890. L'adhésion des femmes à des organisations politiques fut interdite jusqu'en 1908 et découragée après la levée partielle de ces restrictions, c'est pourquoi les lesbiennes préféraient se retrouver de façon plus informelle dans des bars ou des clubs. Cette tendance coïncida avec un assouplissement de la morale sexuelle après la Première Guerre mondiale en Allemagne. La République de Weimar apporta de nouvelles libertés tant sur le plan social que sur le plan politique et pour la plupart des homosexuels des deux sexes, cette époque se caractérisa par une relative ouverture.
Berlin ainsi que d'autres grandes villes du pays devinrent des centres de la vie homosexuelle allemande. A Berlin, des clubs comme le "Dorian Gray" et le "Tanzpalaste Zauberflöte" contribuèrent à la création d'un réseau social lesbien, permettant aux lesbiennes urbaines de vivre plus librement que celles des zones rurales. L'assouplissement de la censure permit l'apparition de nombreuses publications lesbiennes, parmi lesquelles les revues Frauenliebe (Amour féminin) et Die Freundin (L'amie).
Les conservateurs politiques et les traditionnalistes critiquèrent durement cette ouverture. La résurgence du conservatisme politique dans les dernières années de la République de Weimar déboucha sur une nouvelle série de mesures répressives contre les homosexuels. En 1928, la police décida ainsi d'interdire Die Freundin et d'autres journaux lesbiens en application de la loi de protection de la jeunesse contre les publications obscènes. De nombreux conservateurs demandèrent la pénalisation des actes homosexuels. Des polémistes tels que Erhard Eberhard écrivirent des pamphlets contre les homosexuels, les féministes, les républicains et les Juifs, autant de groupes qui étaient souvent associés par les conservateurs à une conspiration visant à détruire l'Allemagne. Ces pamphlets dénonçaient notamment le mouvement pour les droits de la femme, l'accusant d'être en fait une organisation visant à convertir les femmes allemandes à l'homosexualité.
Avec l'accession au pouvoir des nazis en 1933, cette réaction conservatrice laissa la place à la répression d'Etat. Les nazis considéraient que les femmes étaient non seulement inférieures aux hommes, mais également par nature dépendantes d'eux. Par conséquent, les lesbiennes représentaient à leurs yeux une menace moindre que les homosexuels hommes. Les nazis considéraient les femmes comme des êtres passifs, en particulier dans le domaine sexuel, des êtres ayant besoin des hommes pour exister pleinement et avoir une vie sexuelle. De nombreux nazis craignaient également que l'affection sociale plus explicite entre femmes n'estompe la ligne de démarcation entre l'amitié et l'homosexualité, rendant plus difficile l'identification des "vraies" lesbiennes. Enfin, les nazis ne voyaient pas dans l'amour lesbien un problème pour l'Etat ou la société car ils considéraient que les lesbiennes pouvaient quand même remplir la fonction première de la femme allemande, à savoir être mère du plus grand nombre possible d'enfants "aryens". Chaque femme, indépendamment de sa sexualité, pouvait servir l'Etat nazi comme épouse et comme mère.
Les nazis n'en persécutèrent pas moins les lesbiennes, mais moins sévèrement que les hommes homosexuels. Peu après la nomination d'Hitler comme chancelier, la police fit systématiquement des descentes dans les bars et clubs homosexuels pour les fermer. Les lesbiennes furent ainsi obligées de se rencontrer clandestinement. Les nazis instaurèrent un climat de crainte en encourageant les descentes de police et les dénonciations contre les lesbiennes. Nombreuses furent celles qui durent cesser de fréquenter leur cercle d'amies, et dans certains cas furent forcées d'aller vivre dans d'autres villes pour retrouver l'anonymat. D'autres recherchèrent même la protection du mariage, contractant des mariages blancs avec des amis homosexuels.
Même si la police considérait les lesbiennes comme des "éléments asociaux" — autrement dit comme des personnes qui ne se conformaient pas aux normes nazies et étaient donc susceptibles d'être arrêtées et envoyées dans les camps de concentration —, peu d'entre elles furent emprisonnées au seul motif de leur sexualité. Les nazis ne rangeaient pas les lesbiennes dans la catégorie des détenus homosexuels, seuls les homosexuels hommes devaient porter le triangle rose. Bien que les arrestations de lesbiennes par la police aient été relativement rares, la menace de persécutions n'en faisait pas moins qu'il leur était dangereux de vivre leur identité au grand jour.
Les lesbiennes subirent également la politique de discrimination nazie envers les femmes en général. Considérant que la fonction première des femmes était de servir comme épouses et comme mères, les nazis leur fermèrent les carrières professionnelles les plus prestigieuses. Paradoxalement toutefois, le besoin de main-d'œuvre lié à l'effort de réarmement et à la guerre eut pour effet d'augmenter le nombre de femmes qui travaillaient, même si elles étaient reléguées en général dans des emplois mal payés. Les bas salaires accordés aux femmes affectèrent de façon particulière les lesbiennes, car elles étaient en général célibataires et ne pouvaient donc pas compter sur le salaire de leur mari. Les difficultés économiques, venant s'ajouter aux pressions sociales croissantes et à la peur d'être arrêtées, eurent pour effet de leur rendre la vie difficile sous le régime nazi, même si les actes sexuels entre femmes n'y étaient pas officiellement illégaux.
Même si de nombreuses lesbiennes souffrirent sous le Troisième Reich, elles ne firent pas l'objet de persécutions systématiques de la part des nazis. Celles qui acceptèrent de mener une vie discrète et de passer inaperçues, se mariant avec des amis ou essayant en quelque manière de se conformer en apparence aux attentes de la société, ne furent pas inquiétées et survécurent.
Le triangle noir était dans l’univers concentrationnaire nazi, le symbole utilisé pour marquer les prisonniers des camps qui étaient considérés par ce régime comme « socialement inadaptés » (Asozial en allemand). Il est à rapprocher du triangle rose, que portaient dans les camps les hommes homosexuels condamnés au titre du paragraphe 175 du code pénal allemand.
Catégorisation
Catégorie au nom très flou, elle regroupait divers sous-groupes d'individus que les nazis avaient, dans leur obsession de la catégorisation, du mal à délimiter. C’est-à-dire toutes les personnes qui, pour une raison ou une autre, se trouvaient en marge de la société ou qui menaient leur vie contrairement aux valeurs idéologiques nazies, comme les nomades, les chômeurs de longue durée, les vagabonds, les marginaux, les alcooliques, les drogués et certains malades mentaux, mais aussi les femmes homosexuelles, les prostituées, les proxénètes ou encore les femmes ayant eu recours à l'avortement.
Parmi les groupes considérés comme asociaux et « socialement inadaptés » sont nommés en premier lieu les Tsiganes.
L'appareil légal allemand ne comportait pas de délit de lesbianisme, le paragraphe 175 du code pénal concernant uniquement les relations sexuelles entre hommes. Il était donc impossible de condamner pénalement une femme pour ce motif dans ce pays. Selon l'United States Holocaust Memorial Museum, « même après l’avènement des nazis au pouvoir en 1933, la plupart des lesbiennes allemandes purent mener une vie relativement tranquille, sans être persécutées par la police ». Le mémorial fait état cependant d'un « climat de crainte ».
Il était toutefois possible de condamner ou de déporter une femme homosexuelle sous un autre prétexte. À l'inverse, le code pénal autrichien comportait un article réprimant et condamnant spécifiquement les relations entre femmes – cet article resta en vigueur à la suite de l'Anschluss, en 1938. Pendant cette période, de nombreuses femmes sont arrêtées, condamnées et détenues dans des prisons ou des camps de concentration au titre de cet article
Symbole
Le triangle noir est également évoqué dans la problématique mémorielle de la persécution de l'homosexualité féminine. Le triangle noir est devenu, pour certaines femmes, un symbole de revendication et de lutte contre les répressions et les discriminations qui leur sont infligées en raison de leur homosexualité.
Bibliographie
(de) Wolfgang Ayaß, „Asoziale“ im Nationalsozialismus. Klett-Cotta, Stuttgart 1995,
Régis Schlagdenhauffen, Les lesbiennes sont-elles des victimes du nazisme ? Analyse d'une controverse mémorielle, Revue d'Allemagne, tome 42, no 4, 2010.
Système de marquage nazi des prisonniers |
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