Date de création : 09.04.2012
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28.11.2024
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Vigilance no 2, bulletin bimensuel du Comité d'action antifasciste et de vigilance, 18 mai 1934.
Le Comité de vigilance des intellectuels antifascistes, ou Comité de vigilance antifasciste (CVIA), est une organisation politique française fondée en 1934 et qui périclita en 1936.
Résolument internationaliste, ce comité regroupait principalement des intellectuels francophones de gauche décidés à s'opposer à la montée du fascisme en France comme en Europe.
Historique du CVIA
Le CVIA a été fondé en mars 1934 en réaction aux violences anti-parlementaires du 6 février 1934. L'initiative en revient à Pierre Gérôme (pseudonyme de François Walter, auditeur à la Cour des comptes) qui avait d'abord contacté la CGT (André Delmas et Georges Lapierre, dirigeants du Syndicat national des instituteurs (SNI)).
Le CVIA sera créé sous le patronage de trois personnalités emblématiques de la diversité de la gauche :
l'ethnologue Paul Rivet, socialiste ;
le philosophe écrivain Alain, radical ;
le physicien Paul Langevin, proche du communisme.
Le texte fondateur du CVIA est le manifeste « Aux travailleurs » (5 mars 1934). Son succès sera remarquable, recueillant en quelques semaines 2 300 adhésions et, à la fin 1934, plus de 6000 signataires (professeurs et instituteurs, écrivains, journalistes).
Rassemblant en mars 1934 les trois grandes familles de la gauche, le CVIA apparaît comme un précurseur du Front populaire.
Le CVIA se déchirera dès 1936, prouvant la difficulté à conjuguer à gauche l'antifascisme et le pacifisme. Les partisans de la fermeté face à Hitler, même au prix d'une guerre, quittent le CVIA en deux temps :
Au congrès de juin 1936 une minorité menée par Paul Langevin quitte la direction du CVIA.
Après la crise de Munich (novembre 1938), la tendance pacifiste réaliste (Paul Rivet et Pierre Gérôme) quitte à son tour le CVIA. L'Union des intellectuels français pour la justice, la liberté et la paix est créée.
Ne restent donc plus que les pacifistes extrêmes (Michel Alexandre, Léon Émery). Certains anciens membres du CVIA se retrouveront dans la collaboration « républicaine » avec l'Allemagne (collaborer pour obtenir en échange la paix et le rétablissement de la République) au sein de la Ligue de pensée française. D'autres comme, André Delmas, Georges Lefranc ou encore André Salembier s'illustreront par leurs prises de positions pro-nazie.
Malgré ces errements, le CVIA restera un grand moment de l'histoire de la gauche et de l'antifascisme :
il a contribué à rassembler les points de vue des partis composant le Front Populaire.
il a incarné l'esprit de l'antifascisme et en a fait une tradition politique qui a influencé la résistance intérieure française. Paul Rivet a fait partie du Groupe du musée de l'Homme, André Philip ou encore Jacques Soustelle ont été des figures de la France libre.
Le CVIA éditait le bulletin Vigilance.
Personnalités membres du CVIA
Groupe dirigeant fondateur
François Walter (pseudonyme: Pierre Gérôme, auditeur à la Cour des comptes)
Paul Rivet (ethnologue socialiste)
Alain (philosophe et écrivain, radical)
Paul Langevin (physicien, sympathisant communiste)
André Delmas (SNI, CGT)
Georges Lapierre (SNI, CGT)
Autres membres
Michel Alexandre et Jeanne Alexandre (proches d'Alain).
Colette Audry
Jean Baby
Victor Basch
Marcel Bataillon (universitaire hispaniste proche de Michel Alexandre)
Albert Bayet
André Breton
Georges Canguilhem (philosophe)
Jean Cassou
André Chamson
Jean-Louis Crémieux, plus jeune adhérent
Francis Delaisi (journaliste et économiste socialiste, LDH, CVIA, puis collaborateur sous l'Occupation)
Pierre George
René Gosse (SFIO, brièvement PCF, doyen de la faculté des sciences de Grenoble, résistant tué en 1943)
Jean Guéhenno
Roger Hagnauer (instituteur, responsable parisien du Syndicat national des instituteurs, militant de la Révolution prolétarienne)
René Iché
Jules Isaac (historien, auteur du manuel Malet-Isaac)
Frédéric Joliot-Curie
Régine Karlin
Marcel Lefrancq (PC belge)
Jean Lescure (secrétaire de Jean Giono, animateur de la résistance littéraire sous l'Occupation à travers la revue Messages, homme de radio et de théâtre)
André Malraux
André Mussat
Paul Nizan
Lucien Orfinger
Jean Perrin
André Philip
Robert Schnerb
Jacques Soustelle
Albert Wolf (Membre du Comité de défense des Juifs belge)
André Wurmser
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L'opération Savanna ou Savannah fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, la première mission Action en territoire français organisée par la France libre, conjointement avec le Special Operations Executive, avec les moyens de la Royal Air Force (pour les parachutages) et ceux de l'Amirauté (pour la récupération de l'équipe par sous-marin).
Protagonistes
Responsables
Commandant « Passy », chef du 2e bureau (service de renseignements de la France libre),
Major R. H. Barry, du Special Operations Executive.
Équipe d’exécution
L'équipe est formée de cinq soldats français de la première compagnie d'infanterie de l'air, des FFL.
Capitaine Georges Bergé, commandant la compagnie, chef d’équipe.
Sous-lieutenant Petit-Laurent,
Sergent Forman,
Sergent Joël Le Tac,
Caporal Renault.
Préparation de la mission
Décembre 1940 : Le 2e bureau dispose des renseignements suivants :
Une grande partie des avions qui viennent chaque nuit bombarder Londres décollent de l’aérodrome de Meucon, près de Vannes. Il s'agit du Kampfgruppe 100 (qui deviendra en 1941 le Kampfgeschwader 100), spécialisé dans le marquage des cibles à l'aide de faisceaux lumineux.
Les équipages (pilotes et navigateurs) sont logés à quelques kilomètres de là.
Tous les soirs, à la même heure, deux ou trois autocars viennent les chercher à leur cantonnement pour les conduire de Vannes à l’aérodrome, selon un itinéraire constant qui a été identifié.
Le ministère de l'Air britannique demande au SOE d'organiser une embuscade pour interrompre l'activité de cette unité de bombardement. Mais la section F n'a encore personne de prêt. Tout en se chargeant de l'opération, Colin Gubbins et Barry demandent à disposer de paras français.
Le major Barry (du SOE) et le commandant « Passy » (du 2e bureau) mettent au point les conditions de réalisation d'un coup de main qui attaquerait et détruirait les cars et la centaine d’aviateurs allemands qu’ils transportent : des explosifs hâtivement camouflés dans la route arrêteront le convoi, qui sera alors attaqué à la mitraillette et à la grenade. Pour rentrer en Angleterre, l’équipe sera ensuite récupérée par un bateau de pêche français qui avait rejoint Londres, La Brise.
Des volontaires sont recrutés au sein de la première compagnie de parachutistes des FFL.
« Passy » obtient du général de Gaulle un accord de principe sur l’opération.
Les volontaires vont s’entraîner en Écosse.
4 février 1941 : « Passy » demande au général de Gaulle l’autorisation d’utiliser La Brise. Le Général entre aussitôt dans une violente colère : « les Anglais veulent donner des ordres au personnel français et utiliser nos bateaux pour des opérations dont on me prévient au dernier moment en me mettant le couteau sous la gorge ». « Passy » lui fait remarquer que cela est injuste puisque, un mois plus tôt, il lui a donné son accord de principe, et que son rôle consiste précisément à étudier les problèmes sous leur angle technique afin de pouvoir lui soumettre une solution pour laquelle il n’ait plus qu’à décider. Cet accès d’humeur venait, « Passy » l'apprit par la suite, de ce que l'amiral Muselier, ayant appris l'opération par les Anglais, était venu se plaindre de n’avoir pas été consulté pour l'utilisation de La Brise. « Passy » précise dans ses Mémoires, qu'il avait toujours été entendu que les bateaux de pêche pourraient être utilisés de temps à autre pour des missions secrètes, et que, si l’Amiral avait à donner son accord sur l’utilisation de tel ou tel bateau — accord que les Anglais étaient d’ailleurs venus solliciter —, il n’avait, par contre, rien à connaître de la mission qu’on désirait confier audit bateau.
5 février 1941 : Les Anglais, fort désireux de monter ce coup de main, font demander au Général, par l’intermédiaire d’un officier de la mission Spears, son accord pour utiliser La Brise, sans prévenir « Passy » de leur démarche. Dans l’après-midi, « Passy » est appelé chez de Gaulle. Celui-ci est d’épouvantable humeur et, sans que « Passy » comprenne les raisons qui lui valent cette algarade, puisqu’il n’était pas au courant de l’intervention britannique, le Général lui crie : « Vous vous laissez toujours rouler par les Anglais de l’Intelligence Service. Un petit bonhomme comme vous n’a pas à prendre la moindre responsabilité. » « Passy » rétorque qu’« il est strictement impossible de travailler dans des conditions et dans une atmosphère semblables ». « C’est bien, lui répond le Général, à compter d’aujourd’hui, vous ne faites plus partie de mon état-major. » Puis, quelques secondes plus tard, il se calme et « Passy » lui explique les difficultés qu'il rencontre : « Nous n'avons pratiquement aucun moyen, alors que les Anglais disposent de tout. Pour nous développer, il nous faut bien trouver avec les Britanniques un modus vivendi acceptable pour les deux parties. Ce n'est que lorsque nous nous serons rendus indispensables que nous pourrons peu à peu accroître notre indépendance. Nous ne pouvons compter être appréciés avant d’avoir des résultats tangibles. L’important est donc d’en obtenir, en grand nombre et le plus vite possible. » Un peu ébranlé par l'argumentation, le Général prescrit toutefois à « Passy » de « tenir la dragée haute aux Anglais », ajoutant qu’il entend « être seul à donner les ordres relatifs à l’envoi en France des missions ».
Pendant ce temps, le SOE, vexé de se voir refuser La Brise pour récupérer du personnel français, a obtenu de l’Amirauté britannique la promesse qu'elle mettra un sous-marin à sa disposition.
Un autre débat, au sein de la partie britannique, porte sur le fait de parachuter des militaires en civil ou en uniforme pour une telle mission.
Toutes les discussions ont fait perdre beaucoup de temps et la période de pleine lune, la seule où il est possible de parachuter le personnel, est manquée en février. La mission est reportée à la lune suivante, celle de mars.
Mars : Le 2, le colonel Archdale, désigné comme agent de liaison entre l'état-major britannique et les volontaires parachutistes français, apprend à Georges Bergé quelle est sa mission. « Vous allez sauter en parachute avec cinq de vos hommes au-dessus de la France occupée, lui dit Archdale. Vous serez largués en civil dans un champ situé à deux kilomètres de la route Vannes-Meucon. Votre objectif : anéantir un ou deux véhicules ennemis puis aller au point prévu pour votre retour, la plage de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, où un sous-marin vous attendra ». Bergé étudie avec attention les cartes que lui a remises Archdale. Mission difficile, à improviser presque totalement, conclut-il. « Colonel, je veux être sûr que je prendrai la direction du commando qui sera parachuté et que je choisirai les hommes qui m'accompagneront. Je n'ai pas sous mes ordres un officier suffisamment mûr pour assumer une telle responsabilité. » « Je déplore de devoir risquer de perdre le commandant des Forces Parachutistes de la France libre, Bergé, mais je suis habilité à vous donner mon accord », a répondu Archdale. « De Gaulle est-il au courant ? » « Il va l'être incessamment par le général Gubbins... » Le 6, Bergé est convoqué par de Gaulle à St Stephen's House. « J'approuve le projet, lui dit le général. À un détail près. Vous accomplirez votre mission en uniforme… » Bergé, étonné par cet ordre imprudent, claque les talons, salue et fait demi-tour. « À vos ordres, mon général ». Le soir même, il trouve la parade : le commando sautera en combinaison de l'armée de l'air anglaise, celle du Special Air Service, les SAS. Une fois à terre, ils enterreront combinaison et parachutes et se retrouveront en civil. Le mauvais temps empêche d'agir au début du mois. Le 13, le capitaine Appleyard réunit avant leur départ Bergé et ses quatre compagnons dans une baraque du camp de Ringway. Il donne à chacun une fausse carte d'identité, des cartes d'alimentation, des clefs, un paquet de Gauloises entamé et de l'argent. Puis il leur transmet les ultimes instructions…
Exécution de la mission
Mars (suite). Dans la nuit du 15 au 16, l’équipe des cinq soldats français embarque dans un bombardier Whitley, en emportant avec elle deux conteneurs d'armement léger et un "piège routier" spécialement conçu pour sa mission. À minuit, elle est parachutée près d’Elven, aux environs de Vannes, sous couvert d'un raid de bombardement léger sur l'aérodrome. À l'aube, les hommes enterrent leur équipement (parachutes et uniformes). Petit-Laurent est envoyé en reconnaissance. Les informations qu'il recueille ne concordent plus avec les renseignements parvenus à Londres : les militaires allemands logent maintenant pour la plupart sur la base même, ou quittent Vannes, le matin, en voiture individuelle. Bergé décide d'abandonner le coup de main, mais il veut mettre à profit leur présence en France : chacun ira dans la région de France qu'il connaît le mieux et y recueillera le plus grand nombre de renseignements. Tout le monde se retrouvera, dans quinze jours, sur la plage de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée) où un sous-marin attendra pour ramener l'équipe en Angleterre. L'un reste à Vannes, Le Tac part à Saint-Pabu, au nord de Brest. Un autre manque déjà. Bergé et Forman vont à Paris, Nevers et Bordeaux.
Avril. Au début du mois, Bergé, Forman et Le Tac sont au rendez-vous fixé, tandis que Petit-Laurent et Renault manquent. Tous trois passent plusieurs nuits de veille infructueuses dans les dunes, à quelques kilomètres au N/O de la ville. Dans la nuit du 4 au 5, le sous-marin Tigris est là, au large de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. La mer est mauvaise. Les marins mettent à l'eau deux canoës, qui se retournent immédiatement. Avec le troisième, Geoffrey Appleyard réussit à atteindre la plage, charge Bergé et Forman et regagne le Tigris. Joël Le Tac doit rester sur la plage. Les dix jours suivants, le Tigris finit sa patrouille. Mettant à profit ces vacances forcées, Bergé rédige un rapport complet sur sa mission. De son côté, Le Tac revient à deux reprises avec son frère Yves Le Tac près de l'aérodrome de Meucon dans l'espoir de mener à bien l'opération. Mais il finit par renoncer.
Bilan de la mission
Les objectifs directs de la mission ont été abandonnés par nécessité.
Mais le rapport de Bergé fournit de nombreux renseignements que le SOE cherchait en vain depuis des mois, et qui lui permettront de lancer les opérations sur le continent avec davantage de confiance.
Preuves de la popularité du général de Gaulle auprès des Français. Elles conduisent le SOE, tout en maintenant la section F indépendante, à créer une section RF qui travaille de manière coordonnée avec la France libre.
Validation de méthodes : envoi d'agents subversifs parachutés discrètement en France occupée ; leur déplacement assez facile ; leur accueil par une proportion raisonnable de Français ; leur récupération ; etc.
Renseignements factuels sur la vie courante en France sous l'occupation : suspension du service de taxis ; facilité des voyages en train ; règles de couvre-feu ; règlements sur les vélos ; prix des cigarettes ; papiers d'identité ; cartes de rationnement ; etc.
Le SOE a une confiance accrue envers le Service de renseignements (SR) français.
Reconnaissance
À Elven, sur la route de Questembert, une stèle commémore l'opération.
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Résistance est le titre de plusieurs journaux clandestins publiés en France sous l'Occupation allemande, notamment ceux émanant du groupe du musée de l'Homme (1940-1941) et du mouvement Résistance (1942-1944).
Résistance (1940-1941)
De décembre 1940 à mars 1941, le réseau lié au Musée de l'Homme édite Résistance. Bulletin officiel du comité national de salut public, créé par Boris Vildé et Anatole Lewitsky.
Dès septembre 1940, Jean Cassou rédige un tract intitulé « Vichy fait la guerre », tiré à plusieurs milliers d'exemplaires.
À la fin de 1940, le réseau lance un journal clandestin sous la houlette de Jean Cassou, de Marcel Abraham, ancien directeur de Cabinet de Jean Zay au ministère de l'Éducation nationale, et de l'écrivain Claude Aveline, issus du groupe « Français libres de France » ; à partir de 1941, interviennent aussi Jean Paulhan et Jean Blanzat.
La couverture utilisée pour justifier des rencontres, notamment dans l'appartement de Louis Martin-Chauffier ou chez les éditeurs Albert et Robert Émile-Paul est une association littéraire, le « Cercle Alain-Fournier ».
Cinq numéros du journal ont paru :
Le premier paraît le 15 décembre 1940 sur quatre pages de format A4.
Son éditorial débute en ces termes : « Résister ! C'est le cri qui sort de votre cœur à tous, dans la détresse où vous a laissé le désastre de la Patrie. C'est le cri de vous tous qui ne vous résignez pas, de vous tous qui voulez faire votre devoir. » Ce bulletin comporte également des informations sur l'évolution de la guerre et engage ses lecteurs à l'action en se proposant de coordonner l'activité de ceux qui veulent agir. Les textes sont écrits . Dactylographiés par Agnès Humbert, ils sont ronéotés d'abord au musée de l'Homme, puis chez Jean Paulhan.
Le deuxième numéro paraît le 30 décembre 1940 sur six pages.
Il contient le texte intégral de l'appel du 18 juin, publié sous le titre « L'heure d'espérance », ainsi qu'une revue de presse intitulée « Dans la presse illégale » qui cite notamment le numéro 4 de Pantagruel, un autre journal clandestin.
Le troisième numéro paraît le 31 janvier 1941. Il est en grande partie consacré à la position des États-Unis.
Le quatrième numéro paraît le 1er mars 1941.
Le cinquième et dernier numéro paraît à la mi-mars. Il est entièrement rédigé par Pierre Brossolette.
L'arrestation d'un grand nombre de membre du réseau en janvier-mars 1941 (sept seront exécutés en 1942) met fin à la publication.
Résistance (1942-1944)
Un journal nommé Résistance. Le Nouveau Journal de Paris est créé par le docteur Marcel Renet (1905-1979), fondateur en août 1942 du Mouvement Résistance, qui signe « Jacques Destrée » ou « Marc Antoine ».
Le premier numéro date du 21 octobre 1942. Il s'agit un véritable journal et non d'une simple « feuille », ce qui en fait un des deux plus importants de l'époque, avec Libération de Christian Pineau.
Y collaborent Pierre Brossolette (« Pierre Braud »), Jacques Debû-Bridel (« Sargon »), Henri Mazeaud (« François »), Maurice Roland (« Ollivier »), Me Boissarie (« Caton »), Maurice Lacroix (« Jean Decour »), Émile Janvier (« Dormoy »), Alcide Morel (« Lefaure »), Jean de Rudder (« Verstraete »), Henri Steiner (« Ch. Duval »), Mme Levreux (« Claude Lasnier »), Mme Renet (« Catherine Villedieu »), André Lafargue (« Robert Desniaux »), Claude Lafargue (« Marc Deschamps »), Me André Bossin (« Paul Robin »), Me Robert Lecourt (« Rouanet »), etc.
Marcel Renet est arrêté le 23 novembre 1943, mais l'activité du mouvement se poursuit jusqu'à la Libération.
Le 12 mai 1944, Mariette Fichelet, Emile Staquet et Marcel Vidal sont arrêtés par la Gestapo à Montrouge, dans l'imprimerie du journal (Jean De Rudder) où une plaque commémorative a été apposée. Les deux hommes sont déportés à Dachau, Mariette Fichelet à Ravensbrück, où elle meurt le 10 avril 1945
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Boris Vildé
Le Réseau du musée de l'Homme est un des premiers mouvements de la Résistance française à l'occupation allemande, lors de la Seconde Guerre mondiale.
Histoire
Directeur du Musée de l'Homme depuis 1928, Paul Rivet est de longue date un acteur important de la lutte contre le fascisme. Il est président du Comité de vigilance des intellectuels anti-fascistes depuis sa création le 5 mars 1934. Au moment de l'entrée des troupes allemandes dans Paris en juin 1940, il placarde le poème de Rudyard Kipling, If, à l'entrée du musée de l'Homme. Il adresse une lettre ouverte à Pétain, dans laquelle il lance : « Monsieur le Maréchal, le pays n'est pas avec vous, la France n'est plus avec vous ».
Si une bonne partie du personnel du musée a quitté Paris – soit mobilisé dès septembre 1939, soit pris dans le flot des réfugiés ayant fui l'avancée allemande – Yvonne Oddon, la bibliothécaire, était restée à Paris, et s'était installée dans le musée même. Dès le mois de juin elle agit, d'une part en diffusant l'information qu'elle obtient de ses relations à l'ambassade des États-Unis (brillante élève de l'école américaine de bibliothécaires, elle avait conservé des relations avec plusieurs agents de l'ambassade, dont José Meyer, lui aussi bibliothécaire, et Penelope Royall), et d'autre part avec Lucie Boutillier du Retail, avec qui elle participe à l'aide aux prisonniers évadés (l'appartement de Lucie Boutillier du Retail comportait une fenêtre de rez-de-chaussée qui pouvait opportunément rester ouverte).
Dès les mois de juillet et août 1940, le retour des mobilisés, et en particulier de Boris Vildé (jeune ethnologue d'origine russe dont l'épouse, Irène Lot, exerce à la Bibliothèque nationale) et d'Anatole Lewitsky (l'époux d'Yvonne Oddon), donne plus d'ampleur à leur action. Encouragés par Paul Rivet, dans le bureau duquel sera d'ailleurs dactylographié le premier tract, les activités du groupe s'étendent assez rapidement.
Il ne faut pas se figurer le réseau du Musée de l'Homme comme une structure organisée suivant un schéma plus ou moins militaire ; c'est, aux dires-même de Germaine Tillion qui fut chargée de son enregistrement, une nébuleuse, un réseau au sein duquel interviennent divers groupes et individus. Si certains d'entre eux, comme Boris Vildé, consacrent tout leur temps à l'action clandestine, d'autres, comme Jean Paulhan, conservent un travail plus ou moins astreignant (et dans le cas de Paulhan, dans un bureau tout proche de celui de Pierre Drieu la Rochelle, collaborateur convaincu et dénonciateur de juifs).
Ils sont rejoints par l'ethnologue Germaine Tillion et sa mère Émilie Tillion ; par Agnès Humbert du musée des Arts et Traditions populaires ; par Georges Friedman, sociologue installé en zone libre ; par Denise Allègre, aussi bibliothécaire du musée de l'Homme ; par Paule Decrombecque, bibliothécaire à l'université de Paris ; par Armand Boutillier du Rétail, conservateur au centre de documentation rattaché à la Bibliothèque nationale époux de Lucie ; par Raymond Burgard, René Iché, Claude Aveline, Marcel Abraham, Jean Cassou, Pierre Brossolette, René-Yves Creston, Geneviève de Gaulle...
Pour ne pas attirer l'attention des Allemands et des services de police français lors de leurs réunions, ils se constituent en une « société littéraire », Les amis d'Alain-Fournier, et utilisent les services de la bibliothèque où Yvonne Oddon reçoit lettres et appels téléphoniques pour le réseau, et fixe les rendez-vous pour Maurice, le nom de code de Boris Vildé, et pour Chazalle, celui d'Anatole Lewitzky.
Le réseau s'était constitué, au moins en partie, sur la base des relations d'avant guerre. Les amis d'Alain-Fournier était un camouflage constitué autour d'auteurs et d'un éditeur, Robert Debré et sa seconde épouse Elisabeth de La Panouse de La Bourdonnaye avaient connu Boris Vildé chez le docteur Henri Le Savoureux, hébergeur éventuel de personne menacées, les deux colonels de La Rochère et Hauet s'étaient rencontrés au pied de la statue détruite de Mangin et, via leur action en faveur des prisonniers de guerre français, se trouvèrent en rapport avec Germaine Tillion.
Le groupe de Boris Vildé crée un journal clandestin simplement intitulé Résistance. Le choix du titre est discuté au cours d'une conversation à la bibliothèque entre Yvonne Oddon et Boris Vildé : Yvonne Oddon, issue d'une famille protestante, propose « Résister ! », en référence au mot gravé dans leur cachot de la tour de Constance par les huguenotes d'Aigues-Mortes ; Boris Vildé choisit « Résistance ». Entre décembre 1940 et mars 1941, cinq numéros sont distribués, Pierre Brossolette en a écrit le dernier numéro paru le 25 mars 1941, juste avant le démantèlement du groupe.
Depuis juin 1940, Germaine Tillion est en rapports avec le colonel Hauet, de l'union nationale des combattants coloniaux qui organise des filières d'évasion vers la zone libre et l'Afrique du Nord. Le colonel Hauet est un ami de Charles Dutheil de La Rochère, animateur des groupes La Vérité française, cercles liés à la droite traditionnelle, mais hostiles à la révolution nationale, qui diffusent un journal clandestin. Par l'intermédiaire de plusieurs militants, il existe également des liaisons avec Combat Zone Nord. Les divers groupes apparentés au musée de l'Homme collectent des renseignements militaires et politiques, organisent des filières d'évasion de prisonniers français et anglais ou d'aviateurs abattus. Boris Vildé tente vainement d'établir des liaisons avec la Grande-Bretagne.
Mais le cercle de Vildé est pénétré par un agent du S.D., Albert Gaveau, dont Boris Vildé fait son homme de confiance, et celui de La Rochère, par un agent de la Geheime Feld Polizei, Jacques Desoubrie. Le groupe de Vildé paye un lourd tribut. En janvier 1941, Léon-Maurice Nordmann est arrêté alors qu'il distribuait Résistance. Le 10 février, c'est au tour d'Anatole Lewitzky et d'Yvonne Oddon d'être arrêtés, puis, quelques semaines plus tard, d'Agnès Humbert et Boris Vildé. Germaine Tillion succède à Vildé, mais elle est à son tour arrêtée en 1942 puis déportée l'année suivante à Ravensbrück. Les membres du réseau sont traduits devant une cour militaire le 17 février 1942 et condamnés à mort. Le 23 février 1942, au Mont Valérien, Anatole Lewitzky, Boris Vildé et cinq autres membres du réseau sont exécutés. Yvonne Oddon voit sa peine commuée en déportation dont elle ne revient que le 22 avril 1945.
Membres
Marcel Abraham
Jules Andrieu, fusillé en février 1942.
Claude Aveline
Jean Blanzat
Pierre Brossolette, mort en détention en 1944
Raymond Burgard, décapité en 1944
Jean-Paul Carrier, condamné à 3 ans de prison à la suite du procès. Évadé de la prison de Clairvaux puis interné 7 mois en Espagne avant de rejoindre Alger.
Jean Cassou, lance le journal Résistance
René-Yves Creston, ethnologue et nationaliste breton
Christiane Desroches Noblecourt
Colette Duval (Colette Vivier)
Jean Duval
René Georges-Etienne, libéré avec 3 autres faute de preuves écrites
Valentin Feldman, fusillé en juillet 1942.
Marcel Fleisser Chef départemental des maquis AS de la Creuse en 1943. Mort en déportation en 1945.
Geneviève de Gaulle-Anthonioz
Jeanne Goupille
Jean Hamburger, néphrologue
Colonel Paul Hauet, cofondateur chef du réseau (mort à Neuengamme)
Agnès Humbert, déportée
René Iché
Georges Ithier, fusillé en février 1942.
Jean Jaudel (1910-2006)
Colonel Charles Dutheil de La Rochère, mort à Sonnenburg.
Comte Jehan de Launoy, fondateur d'un groupement de résistance et d'un journal clandestin, « La Vérité française », 6 ans de service dans la cavalerie, campagne du Maroc, Croix de Guerre, Médaille des Colonies, fusillé le 27 octobre 1942 à l'âge de 42 ans au stand de tir de Balard à Paris (siège actuel du ministère de l’Air à Paris (XVe arr.)). Médaille de la Résistance Française avec rosette, Croix de Guerre 1939-1945 avec Palme, accompagnée de la citation suivante : « Entré dans la résistance active dès juin 1940. Outre son activité remarquable et audacieuse dans la propagation d’un journal clandestin, a efficacement participé au recrutement et à l’organisation d’un groupe important de résistance, stockant des armes qui devaient servir à l’Armée Secrète et procurant à ses chefs d’intéressants renseignements. Arrêté le 25 novembre 1941 à la suite de la dénonciation d’un agent double, s’est, devant ses juges ennemis, défendu avec beaucoup de sang-froid, de courage et d’adresse, ne révélant rien contre ses camarades. Condamné, est tombé sous les balles ennemies le 23 octobre 1942 (NDR: errata: 27 octobre 1942), faisant preuve jusqu’au bout du courage et du patriotisme qui l’avaient toujours animé. Très belle figure de la Résistance. Mort au Champ d’Honneur. »
Renée Lévy, décapitée le 31 août 1943, puis inhumée après la guerre au Mémorial de la France combattante.
Anatole Lewitsky, adjoint de Vildé, fusillé en février 1942.
Suzanne Lhuillier (épouse Massip), engagée volontaire en septembre 1940, épouse du Capitaine Massip.
Éveline Lot-Falck, dactylographe du journal Résistance
Capitaine Ernest Massip, Chevalier de la Légion d'Honneur pour faits d'armes héroïques et blessures graves durant la première guerre mondiale (combats du Bois-le-Prêtre, 1914), engagé dans la Résistance dès octobre 1940, arrêté par la Gestapo en application du décret « Nuit et Brouillard » (« Nacht und Nebel ») puis déporté le 14 septembre 1942 à la prison de Karlsruhe. Après avoir été déplacé dans les prisons de Rheinbach puis de Sonnenburg, il est transféré au camp de Sachsenhausen puis à Buchenwald où il meurt le 14 mars 1945, 21 jours avant la libération du camp par les Américains. La citation à la Légion d'Honneur de 1915 mentionne: ''Il donne par toutes circonstances le plus bel exemple de sang-froid et de courage, en se jetant sans hésiter au premier rang pour entourer ses hommes. Appelé à commander sa compagnie dans un rude combat sous bois. A été grièvement blessé à la face et au bras en se portant malgré ses blessures qui l'aveuglaient à l'attaque d'une tranchée ennemie. Il a conservé le commandement et maintenu sa troupe et dût subir dans la suite l'ablation de l'oeil gauche. ''
Marie-Josette Massip (épouse Petit), fille d'Ernest Massip, engagée volontaire en septembre 1940 à l'âge de 18 ans. Arrêtée par la Gestapo, torturée puis relâchée.
Thérèse Massip (ép. de Launoy puis de Liniers), fille d'Ernest Massip, épouse de Jehan de Launoy.
Léon-Maurice Nordmann, fusillé en février 1942.
Yvonne Oddon
Maguy Perrier, déportée, survivante
Paul Rivet
René Sénéchal, fusillé en février 1942.
René Sanson
Émilie Tillion, morte en déportation à Ravensbrück en 1945
Germaine Tillion, chef du réseau-adjoint auprès de Hauet, avec le grade de commandant, de 1941 à 1942, (déportée à Ravensbrück)
Boris Vildé, cofondateur et chef du réseau, fusillé en février 1942
Pierre Walter, fusillé en février 1942.
Henri Waquet
Germaine Quoniam, engagée depuis le 1er novembre 1940 elle rejoindra l'armée de la France Libre en 1943.
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Alors qu'il avait été élu sur une promesse de rupture avec son prédécesseur François Hollande, Emmanuel Macron est retourné dans la pratique d'une synthèse molle, estime William Thay, président du think tank Le Millénaire. « Sur le plan économique et européen, son quinquennat est fini », dit-il.
Emmanuel Macron a été élu sur la promesse originelle d’une rupture avec le quinquennat de François Hollande avec un double impératif : restaurer l’image de la fonction présidentielle et redresser le pays sur deux points précis, la construction européenne et l’économie.
S’il a réussi le premier impératif ce qui lui permet d’éviter de sombrer au niveau de son prédécesseur, le second est au point mort et l’évolution de la conjoncture économique et politique laisse penser que son quinquennat est terminé, avec notammentle retrait de la mesure sur l’âge d’équilibre dans la réforme des retraites.
Le président de la République a pourtant bien démarré son mandat en donnant des signaux clairs avec la nomination d’un Premier ministre de droite et des semblants de réformes économiques avec les ordonnances travail et la réforme de la SNCF. Cependant, quand on observe son impact réel sur la situation économique, on aperçoit clairement que la baisse du chômage est plus due aux réformes mises en place par François Hollande (CICE, Pacte de Responsabilité) qu’aux réformes qu’il a lui-même mises en œuvre.
Sur le plan économique, tout d’abord, il n’a pas profité de cette conjoncture pour approfondir les réformes de l’ancien Président, notamment sur la réforme de l’État ou le redressement de l’appareil productif. Son plan Action publique 2022 est au point mort depuis son annonce, notamment sur le nombre de fonctionnaires (seulement 4.500 de baisse d’effectif en 2019) ou encore la modernisation de l’État. De ce fait, la dépense publique n’a aucunement baissé, faisant ainsi récemment passer la dette de notre pays au-dessus de la barre symbolique des 100 % de PIB.
Sur le redressement de l’appareil productif, le président de la République n’opère aucune réforme d’ampleur permettant de soutenir les entreprises. Le gouvernement a annoncé repousser dans le temps la baisse du taux d’imposition des grandes entreprises. Enfin, le retrait de la mesure sur l’âge d’équilibre de la réforme des retraites acte que cette réforme va coûter plus cher aux contribuables que le système actuel avec notamment l’allongement successif des dérogations de catégories de profession au système général. Ce retrait marque le retour d’une synthèse molle hollandaise plutôt qu’une forte volonté réformatrice.
Alors qu’il bénéficiait d’une bonne conjoncture économique au début de son mandat, elle s’est retournée sous plusieurs effets : la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis ou encore le prix de l’énergie en hausse en réponse à l’instabilité au Moyen-Orient. Cette évolution de la conjoncture limite les possibilités de réformes structurelles, puisque la plupart d’entre elles se sont déroulées dans un cycle économique favorable comme les réformes Hartz du Chancelier Schröder par exemple.
De plus, la situation politique avec la révolte des «gilets jaunes» a considérablement limité ses marges de manœuvres sur le plan interne. Son projet de loi de Finances 2020 ou encore sa réforme des retraites démontrent l’effondrement d’Emmanuel Macron d’un président jupitérien à un simple faiseur de compromis mous. Il n’y a donc plus rien à attendre, son quinquennat est économiquement terminé.
Sur le plan européen, le président de la République a porté un projet de réforme symbolisé par ses discours d’Athènes et de la Sorbonne en 2017. Cependant, depuis ses envolées lyriques, les résultats restent beaucoup plus mitigés.
L’échec européen du président de la République s’explique par deux principales raisons : son isolement diplomatique par rapport aux autres chefs d’États et de gouvernement et son manque de relais au sein des institutions européennes.
Tout d’abord, ses différentes déclarations sur les pays de l’Est et notamment Viktor Orban, ainsi que ses joutes verbales avec le gouvernement italien, l’ont isolé diplomatiquement alors que les décisions du Conseil européen se prennent soit à l’unanimité soit à la majorité qualifiée.
Ensuite, les choix français aux postes européens n’ont pas été pertinents (Sylvie Goulard, Nathalie Loiseau) alors que ces nominations auraient dû permettre d’asseoir l’influence de la France au sein des institutions et de peser sur les décisions européennes. Ainsi, il n’a obtenu qu’une évolution mineure de la directive des travailleurs détachés, puisque ce projet était déjà porté avant l’arrivée au pouvoir de Macron, et son budget européen n’est qu’un instrument budgétaire de faible envergure : seulement 2,4 milliards d’euros par an (0,1% du PIB français) à répartir entre les 19 pays de la zone euro.
Alors que le magazine «Times» présentait Emmanuel Macron comme le nouveau leader européen s’il arrivait à gouverner la France, le président de la République n’a pas répondu aux attentes qu’il avait lui-même suscitées en parlant de transformation de la France. Il a échoué du fait d’une succession de mauvais choix dus à des traits de personnalités (audace virant à l’arrogance par exemple) qui ont fait son succès lors de la campagne présidentielle, mais qui se sont retrouvés être des boulets dans l’exercice du pouvoir. Ainsi, il n’a pas réussi à réformer la France, et l’évolution de la conjoncture ne le lui permet plus, tandis que l’Europe soit ne l’attend plus, soit ne veut plus l’entendre. Son quinquennat sur le plan économique et européen est donc désormais fini.
William Thay, président du Millénaire, think tank spécialisé en politiques publiques.
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Ariège | ||||
Nom du musée | Commune | Adresse | Coordonnées | Thèmes |
Musée du château | Foix | |||
Musée du textile et du peigne en corne | Lavelanet | |||
Musée du talc | Luzenac | |||
Musée de la préhistoire | Le Mas-d'Azil | |||
Musée pyrénéen | Niaux | |||
Observatoire de la montagne | Orlu | |||
Palais des Évêques | Saint-Lizier | |||
Parc pyrénéen de l'art préhistorique | Tarascon-sur-Ariège |
Aude | ||||
Nom du musée | Commune | Adresse | Coordonnées | Thèmes |
Musée Gustave-Fayet | Abbaye de Fontfroide | |||
Musée des vieux outils vignerons. Se visite uniquement sur rendez-vous. | Aragon | |||
Maison Déodat Roché : musée du catharisme ouvert en 1996. | Arques | |||
Musée de la faune de Gasparets : le musée a fermé au début des années 2010 et la collection a été transférée dans les locaux de la Fédération de Chasse de l'Aude à Badens | Boutenac | |||
Musée archéologique Eburomagus | Bram | |||
Musée des Beaux-Arts de Carcassonne | Carcassonne | |||
Musée de l'Inquisition | Carcassonne | |||
Musée de l'École | Carcassonne | |||
Maison des Mémoires- Centre Joë-Bousquet et son temps | Carcassonne | |||
Musée du Lauragais | Castelnaudary | |||
Musée Archéologique du Présidial | Castelnaudary | |||
Musée des Dinosaures | Espéraza | |||
Musée de la Chapellerie | Espéraza | |||
Musée Charles-Cros | Fabrezan | |||
Collection Cérès Franco | Lagrasse | |||
Musée-caveau 1900 | Lagrasse | |||
Musée de la Chapellerie | Le Somail | |||
Musée Petiet | Limoux | |||
Musée du Piano | Limoux | |||
Musée des Automates | Limoux | |||
Musée des Arts et Métiers du Livre-Michel Braibant | Montolieu | |||
La Coopérative- Centre d'Art et de Littérature | Montolieu | |||
Musée archéologique du Château | Montségur | |||
Musée archéologique | Narbonne | |||
Musée d'art et d'histoire | Narbonne | |||
Musée Horreum | Narbonne | |||
Musée lapidaire | Narbonne | |||
Maison natale de Charles Trenet | Narbonne | |||
Musée du Quercorb | Puivert | |||
Domaine du Presbytère | Rennes-le-Château | |||
Musée du Vieux-Sallèles | Sallèles-d'Aude | |||
Amphoralis : musée de l'atelier de poterie antique de Sallèles-d'Aude | Sallèles-d'Aude | |||
L.A.C. (Lieu d'Art Contemporain) | Sigean | |||
Musée de la Truffe audoise. | Villeneuve-Minervois |
Aveyron | ||||
Nom du musée | Commune | Adresse | Coordonnées | Thèmes |
Musée de la mine Lucien Mazars | Aubin | |||
Musée de la Résistance de Villelongue | Cabanès | |||
Musée de la marionnette | Coupiac | |||
Musée de la mémoire | Cransac | |||
Musée régional de géologie | Decazeville | |||
Musée François Fabié | Durenque | |||
Musée des arts et traditions populaires Joseph Vaylet | Espalion | |||
Musée des mœurs et coutumes (Musée du Rouergue) | Espalion | |||
Musée du Scaphandre | Espalion | |||
Musée de la traction animale | La Couvertoirade | |||
Musée du couteau | Laguiole | |||
Musée du Laissagais | Laissac | |||
Musée de Millau et des Grands Causses | Millau | |||
Musée du château du Bousquet | Montpeyroux | |||
Musée archéologique départemental de Montrozier (Musée du Rouergue) | Montrozier | |||
Musée des traditions agricoles du Ségala | Pradinas | |||
Galerie Sainte-Catherine | Rodez | |||
Musée des beaux-arts Denys-Puech (Musée de France) | Rodez | |||
Musée Fenaille (Musée de France) | Rodez | |||
Musée Soulages (Musée de France) | Rodez | |||
Rodez | ||||
Musée des Métiers de la Pierre et de la Vie rurale (Musée du Rouergue) | Saint-Beauzély | |||
Noria, musée de l'eau | Saint-Jean-du-Bruel | |||
Musée Jean-Henri Fabre (Micropolis, la cité des insectes) | Saint-Léons | |||
Musée des Arts Buissonniers | Saint-Sever-du-Moustier | |||
Musée des arts et métiers traditionnels (Musée du Rouergue) | Salles-la-Source | |||
Musée du Charroi rural et de l'Artisanat local traditionnel (Musée du Rouergue) | Salmiech | |||
Musée municipal Urbain Cabrol | Villefranche-de-Rouergue |
Le Forum des images, fondé en 1988 sous le nom de Vidéothèque de Paris, est une institution culturelle de la Ville de Paris consacrée au cinéma et à l'audiovisuel, située au Forum des Halles, dans le 1er arrondissement de Paris. Lieu incontournable de la cinéphilie parisienne, il organise ou accueille de nombreux cycles de projections, rendez-vous ou festivals, tout au long de l'année. Son fonds d'archives, disponible dans une "salle des collections" compte près de 8 000 films ayant Paris pour sujet ou pour décor, ainsi que plusieurs centaines d'autres documents issus de diverses collections rares et difficiles d'accès.
Le Forum est partenaire de la bibliothèque du cinéma François-Truffaut qui le jouxte : celle-ci met à disposition du Forum ses ouvrages, et accueille en son sein des postes permettant l'accès aux collections du Forum.
Ce site est desservi par la station de métro Les Halles et par la gare RER : Châtelet - Les Halles.
Historique
Sous l’impulsion du poète Pierre Emmanuel dès 1980 la Vidéothèque de Paris créée par Mairie de Paris a ouvert ses portes le 9 février 1988
Tout d'abord centrées sur Paris et sa représentation au cinéma et dans l'audiovisuel, les programmations de la Vidéothèque de Paris puis du Forum des Images se sont élargies, sous la direction de Michel Reilhac, à des sujets de société, des rendez-vous thématiques et des festivals. Le Forum des images a notamment initié les Rencontres Internationales de cinéma à Paris (déléguée générale : Marie-Pierre Macia) consacré à l'actualité du cinéma indépendant et la biennale Nouvelles images du Japon (délégué général : Xavier Kawa-Topor) consacré au cinéma d'animation japonais...
Entre 2002 et 2017, le Forum des images est dirigé par Laurence Herszberg qui y orchestre notamment le festival Séries Mania. Celui-ci déménage pour Lille en 2018 et embarque avec lui Laurence Herszberg.
Le Forum des images organise également le festival Un État du monde et du cinéma.
Après 3 ans de fermeture pour travaux, il a de nouveau accueilli le public le 5 décembre 2008. À cette occasion, la Grande-Galerie (une rue piétonne souterraine) a pris le nom de rue du Cinéma. L'adresse du Forum des images est donc désormais : 2 rue du Cinéma. L’accès à l’Auditorium des Halles devenu la « salle 500 » (nombre approximatif de places) s’effectue maintenant de façon simple, alors qu’il fallait, avant les travaux, sortir du Forum des images pour accéder à l’Auditorium des Halles.
À ses débuts, l'interrogation du catalogue se faisait à l'aide d'un système Vidéotex qui permettait aussi la consultation des films sur place grâce à un robot manipulateur de cassettes U-MATIC SP. Ces films sont aujourd’hui stockés sur disque dur mais doivent toujours être consultés sur place.
Le film Une aventure de Xavier Giannoli y a été tourné en 2005.
Présidence
1993-2008 : Pierre Tchernia,
2008-2009 : David Kessler,
depuis 2009 : Marc Tessier.
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Le musée national de l’Orangerie est un musée de peintures impressionnistes et postimpressionnistes situé dans le Jardin des Tuileries, à l’extrémité occidentale de la Terrasse du bord de l'eau, Place de la Concorde, à Paris.
Outre le célèbre cycle des Nymphéas, huit grandes peintures de Claude Monet qui recouvrent les murs de deux grandes salles ovales, le musée présente des œuvres de Pierre-Auguste Renoir, Alfred Sisley, Claude Monet, Paul Cézanne, Henri Matisse, Pablo Picasso, Amedeo Modigliani, Le Douanier Rousseau, André Derain, Chaïm Soutine, Marie Laurencin, Maurice Utrillo, Paul Gauguin et Kees van Dongen.
Il est actuellement dirigé par Cécile Debray
Situation du musée
Le musée est situé face à la Seine, dans l'ancienne orangerie du palais des Tuileries de Paris.
Ce site est desservi par la station de métro Concorde.
Histoire
Sur la terrasse des Tuileries, à l'emplacement de l'Orangerie, se tient au xviie siècle le restaurant Renard, du nom d'un ancien valet de chambre du commandeur Jacques de Souvré qui a monté une affaire où se trouvent de petites pièces discrètes ornées de tapisseries et de tableaux où la noblesse de ce temps aime se retrouver. Sous la Fronde, de tumultueux incidents s'y produisent.
Construit en 1852, sur les plans de l’architecte Firmin Bourgeois, pour y abriter les orangers du jardin des Tuileries, le bâtiment actuel est achevé par son successeur, Louis Visconti. Le bâtiment sert alors à accueillir les orangers du jardin des Tuileries pendant l'hiver ; ils sont jusqu'alors abrités dans la galerie basse du palais du Louvre en cette saison. Conçue comme une serre, sa façade sud, donnant sur le fleuve, est vitrée afin de recevoir la lumière du soleil, tandis que la façade nord est aveugle, afin de protéger les orangers des vents venus du nord. Si les plans du bâtiment sont de Firmin Bourgeois, le décor extérieur des deux portes, situées respectivement à l'est et l'ouest du bâtiment, est l'œuvre de l'architecte Visconti. Il est constitué de deux colonnes surmontées d'un fronton triangulaire sculpté par Charles-Gallois Poignant figurant des cornes d'abondance, pantes et maïs rappelant la destination première du lieu. C'est dans cette orangerie que pose, en 1865, le Prince impérial pour le sculpteur Carpeaux qui y installe son atelier le temps de réaliser le portrait du jeune fils de Napoléon III, accompagné de son chien Néron.
En 1921, l'orangerie est affectée au sous-secrétariat d'État aux Beaux-Arts en même temps que son pendant nord, le Jeu de Paume. Il a alors pour vocation d'exposer des artistes vivants. Mais l'orangerie est choisie par Claude Monet pour accueillir le cycle des Nymphéas que le peintre vient de donner à l'État. C'est à la ténacité de Georges Clemenceau, alors président du Conseil, ministre de la Guerre et grand ami de Claude Monet, que l'on doit l'installation des Nymphéas au musée de l'Orangerie. Jusque-là, était envisagée leur exposition dans un pavillon à créer dans la cour de l'hôtel Biron, tout nouveau musée Rodin. Clemenceau rend de très fréquentes visites à Giverny pour soutenir le moral défaillant du peintre qui se sent devenir aveugle, atteint d'une double cataracte, et l'encourager à réaliser les « grandes décorations » qu'il avait promis en 1918 de faire don à la France. Il le convainc de se faire opérer de la cataracte par son propre ophtalmologiste, afin de pouvoir terminer son entreprise. Pendant ce temps, Clemenceau mène des négociations avec les pouvoirs publics pour que soit trouvé et aménagé un lieu propre à accueillir le grand œuvre de Monet dont la donation est formalisée en 1922. Les travaux d'aménagements sont effectués par l'architecte en chef du Louvre Camille Lefèvre suivant les indications du peintre, et ce jusqu'en 1927, date de son inauguration, qui n'a lieu que six mois après la mort de Claude Monet, et en présence de Georges Clemenceau. Les orangers sont supprimés, un escalier et un étage sont construits pour accéder aux salles d'expositions. Huit panneaux de deux mètres de haut et d'une longueur totale de 91 mètres sont ainsi exposées dans deux salles ovales, formant le signe de l'infini, et orienté est-ouest, s'inscrivant ainsi dans l'axe historique de Paris ainsi que de dans le sens de la course du soleil. L'éclairage de ces salles se fait par des verrières, conformément à la volonté du peintre qui voulait plonger le visiteur dans un « état de grâce ».
Jusqu'alors rattaché au musée du Luxembourg, le musée national de l'Orangerie des Tuileries est rattaché à celui du Louvre en 1930. Des travaux viennent alors changer la physionomie du bâtiment. Quatre salles d'une superficie de 500 m2 sont créées dans la moitié ouest de l'orangerie afin de recevoir des expositions temporaires. De 1930 à 1933, les premières expositions sont consacrées aux impressionnistes. Celle de 1934 porte sur les peintres de la réalité au XVIIe siècle tandis que celle de 1936, consacrée à Rubens et son temps, attire un million de visiteurs. C'est le peintre Edgar Degas qui est l'objet d'une exposition en 1937. Durant l'occupation, le sculpteur allemand Arno Breker, artiste officiel du Troisième Reich expose à l'Orangerie du 15 mai au 31 juillet 1942. Cette exposition, s'inscrivant dans un contexte de propagande, à pour velléités de montrer la grandeur de l'art officiel nazi (opposé à l'art dit « dégénéré ») faisant ainsi la promotion de son idéologie.
Après la Libération, en 1945, l'Orangerie tout comme le Jeu de Paume forment une seule entité qui est rattachée au département des peintures du Louvre. Les expositions temporaires organisées par la Réunion des musées nationaux et initiées dans les années 1930 reprennent alors leur cours. En 1946, c'est à l'orangerie que sont présentés les chefs-d'œuvre des collections de peintures françaises saisis ou vendus sous la contraintes aux nazis et retrouvés en Allemagne par la commission de récupération artistique avec l'aide du Monuments, Fine Arts, and Archives program américain. En 1954, une exposition est ainsi consacrée à Van Gogh et aux peintres d'Auvers-sur-Oise tandis que celle de 1955 porte sur la peinture française de David à Toulouse-Lautrec. C'est la réussite de ces expositions temporaires annuelles qui est à l'origine de l'aménagement des galeries nationales du Grand Palais ouvertes en 1964.
En 1934, Domenica, la veuve du marchand d'art Paul Guillaume, hérita de sa fortune et de sa collection, avec possibilité de la transformer mais obligation de la faire entrer un jour au musée du Louvre. Son goût la porte à acquérir de nouvelles œuvres impressionnistes ; tandis qu'elle vend en contrepartie plus de deux cents œuvres, dont certaines auraient pourtant été particulièrement complémentaires pour les collections françaises d'art moderne, dont toutes les toiles de Giorgio de Chirico, toutes les œuvres cubistes de Picasso et toutes les sculptures d'art africain, quinze Matisse mais surtout ses deux très grands formats précoces qui incluaient La Leçon de piano (1916) achetée en 1946 par le MoMA, dont seul le musée de Grenoble conserve en France un équivalent avec l'Intérieur aux aubergines (1911) et des portraits de Modigliani, dont celui de Jean Cocteau.
L'État acquiert sous réserve d'usufruit auprès de Domenica Walter, remariée à l'architecte et industriel Jean Walter, pour un montant de 135 millions de francs réunis grâce à une souscription de la Société des amis du Louvre, 47 tableaux en 1959 puis les 99 tableaux restants en 1963. Domenica Walter concrétise ainsi le souhait de son premier mari qui voulait que sa collection devienne le « premier musée d'art français moderne ». De 1960 à 1965, sous la direction de l'architecte Olivier Lahalle, le musée est transformé afin d'abriter la collection Walter-Guillaume, cédée à l'État français à condition qu'elle ne soit pas dispersée. Les galeries d'exposition créées en 1930 sont alors supprimées tandis que deux nouveaux niveaux superposés sont créés sur toute la longueur du bâtiment. Un escalier monumental, pourvue d'une rampe décorée par Raymond Subes, remplace alors le vestibule donnant sur les Nymphéas. Il permet d'accéder à une enfilade de salles (d'une superficie de 1 300 m2) voulue par Domenica Walter afin d'exposer les 146 tableaux de sa collection. La collection est présentée au public en 1966, en présence du ministre des Affaires culturelles André Malraux mais les œuvres restent chez Mme Walter jusqu'à sa mort en 1977. Alors que la collection Walter-Guillaume entre enfin à l'Orangerie de manière définitive, une nouvelle campagne de travaux sur le bâtiment débute en 1978 et se poursuit jusqu'en 1984. À cette occasion, l'Orangerie devient un musée national indépendant du Jeu de Paume et détaché de la tutelle du Louvre.
Entre 2000 et 2006, des travaux, d'un montant de 30 millions d'euros, ont lieu sous la direction de l'architecte Olivier Brochet et du directeur du musée, Pierre Georgel. Ils consistent en la suppression du plancher qui recouvrait les Nymphéas depuis 1965 afin de leur redonner leur éclairage naturel original voulu par Monet. Pour compenser la perte de ces espaces d'exposition, sont également créés 1 000 m2 en sous-sol de la terrasse des Tuileries (pour un total utilisable de 6 300 m2) afin d'y exposer la collection Walter-Guillaume. Sont également aménagés un espace d'exposition temporaire, un auditorium ainsi qu'une salle pédagogique et une bibliothèque. Ces travaux permettent la découverte des vestiges archéologiques de l'enceinte des fossés jaunes érigée à partir de 1566 pour protéger le palais des Tuileries et dont un pan de mur est visible à l'intérieur du musée.
Autour du bâtiment, plusieurs sculptures sont exposées en extérieur. Le long de la façade nord qui longe le jardin des Tuileries, il s'agit du Grand commandant blanc (1986) du sculpteur Alain Kirili ainsi que de trois fontes en bronze de Rodin : Ève (1881 et fonte en 1889), Méditation avec bras (1881 et fonte vers 1905) et L'Ombre (1881 et fonte vers 1904). Une quatrième œuvre de Rodin, une fonte du Baiser, prend place devant l'entrée du musée à l'ouest. De l'autre côté du musée, sont également visibles les sculptures Reclining Nude (1951) d'Henry Moore, située au pied de l'escalier, ainsi qu'un moulage d'après Le lion au serpent d'Antoine-Louis Barye ; situé sur la terrasse au bord de la Seine
Jusque-là service à compétence nationale du ministère de la culture (Service des Musées de France), il est rattaché en mai 2010 au musée d'Orsay au sein de l'Établissement public du musée d'Orsay et du musée de l'Orangerie. À l'été 2015, un café est ouvert dans le bâtiment.
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