Actualité française
1933 | février |
06/02/33 | l'explosion d'une chaudière à l'usine Renault de Billancourt fait huit mort ; Louis Renault est traité d'assassin lors des obsèques |
14/02/33 | inauguration à Paris du premier service d'horloge parlante accessible par téléphone, inventée par Ernest Esclangon, astronome et mathématicien français. |
24/02/33 | première émission officielle de télévision en France par Radio Paris PTTau cours d’une réception en l’honneur d’Édouard Branly. |
28/02/33 | La Chambre vote la loi de rigueur budgétaire de l'ancien président Joseph Paul-Boncour. Majoration de l'impôt sur le revenu et des droits de timbre de 10 %. Diminution de 5 % du traitement des fonctionnaires . Introduction dans le droit fiscal du principe de la publicité des impositions. |
1933 | mars |
19/05/33 | journée nationale des contribuables contre la spoliation fiscale et étatiste ; elle réunit 100 000 manifestants dans 46 villes. |
1933 | mai |
01/05/33 | instauration de la Fête du Travail national. |
26/05/33 | fondation du Front commun contre le fascisme sur l’initiative de Gaston Bergery. |
1933 | juillet |
10/07/33 | loi agricole réorganisant le marché des blés. |
22/07/33 | loi fiscale créant la Loterie nationale dans le but de venir en aide aux invalides de guerre, aux anciens combattants et aux victimes de calamités agricoles. |
1933 | octobre |
07/10/33 | Air France est la compagnie aérienne nationale française est fondée |
09/10/33 | le préfet de police Jean Chiappe dénonce les « Allemands indésirables qui se font passer pour des réfugiés politiques ». |
24/10/33 | refus des socialistes de voter une nouvelle réduction du traitement des fonctionnaires. Chute du président du Conseil Édouard Daladier. |
26/10/33-23/11/33 | Albert Sarraut président du Conseil. Gouvernement Albert Sarraut dominé par les radicaux. |
| Divers |
| La propagande allemande se développe en France, particulièrement active dans la presse, sous l'impulsion d'Otto Abetz. |
| Élection de Benoît Frachon à la tête de la CGTU. Membre du bureau politique du Part communiste français, il va transformer la centrale syndicale en véritable « courroie de transmission » de PCF et en assurer la mainmise sur sa direction pour des dizaines d'années. |
| Création du club de football de l'AS Saint-Étienne, qui avant cette date portait le nom de : Amicale des employés de la Société des magasins Casino (ASC). Il intègre le championnat inter-régional (D2 de l'époque). |
| Économie |
| Léger rebond de l’économie. |
| PIB à 390 milliards de francs. |
| Hausse du PIB de 4,5 %. |
| La déflation se poursuit à 3,9 %. |
| Baisse du chômage à 14 %. |
| La dette continue de croître (150 % du PIB). |
| Le déficit public continu d'augmenter (2 % du PIB, 7,6 milliards de francs). |
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Actu de dessinsagogo55
Mise à jour :
BD : mort du dessinateur Juan Gimenez, emporté par le Covid-19 Spécialisé dans la science-fiction hyperréaliste, l’Argentin, connu surtout pour la série « La Caste des Méta-Barons », s’est éteint, vendredi 3 avril, à l’âge de 76 ans.
Par Frédéric Potet Publié aujourd’hui à 14h27, mis à jour à 15h49
Si la bande dessinée de science-fiction n’a plus, depuis longtemps, l’audience qui fut la sienne, quand ses figures de proue s’appelaient Moebius, Enki Bilal, Jean-Claude Mézières ou Philippe Druillet, Juan Gimenez n’en demeurait pas moins l’un des derniers géants du genre. Surtout connu pour la série La Caste des Méta-Barons, réalisée avec le scénariste chilien Alejandro Jodorowsky, le dessinateur argentin est mort, vendredi 3 avril à Mendoza (Argentine), la ville qui l’avait vu naître il y a 76 ans, des suites du Covid-19, qu’il avait contracté en Espagne, où il vivait.
Né le 26 novembre 1943, Juan Gimenez présentait la singularité d’avoir étudié le dessin industriel avant le dessin artistique. Son goût pour les machines et toute autre sorte de mécanique donnera une caractéristique unique à son style, grouillant d’engins futuristes et de vaisseaux spatiaux. Maître de la SF hyperréaliste, coloriste autodidacte qui enluminait ses planches à même le papier (sans passer par des celluloïds ni des logiciels), il avait développé une technique spectaculaire, en totale adéquation avec les scénarios énergiques qui lui étaient confiés.
Assistant, au début de sa carrière, de Victor Hugo Arias, un dessinateur argentin spécialisé dans les petits formats d’aventure, Juan Gimenez avait dû se réorienter, faute de débouchés, vers d’autres activités. Opérateur de foreuses, puis réalisateur de courts-métrages d’animation pour une agence de communication, il décide alors, au tournant des années 1980, de quitter l’Amérique du Sud pour s’installer en Espagne, comme l’ont fait avant lui beaucoup d’auteurs argentins fuyant la dictature.