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La Valise RTL

Publié à 07:46 par dessinsagogo55 Tags : voiture livres sur center france argent chez pouvoir centerblog merci sport
La Valise RTL

La Valise RTL est un jeu radiophonique, proposé par la station de radio française RTL du 5 août 1974 à 2007, et de retour à l'antenne depuis le 8 septembre 2014. Le jeu est aussi diffusé sur Bel RTL depuis 1993.

Lancé pour la première fois par André Torrent, ce jeu a été animé notamment par Michel Drucker et Fabrice

 

L'animateur du jeu commence par annoncer à l'antenne le montant supposé être contenu dans la « Valise », qui est en fait virtuelle. Après quoi, un numéro de téléphone fixe est tiré au sort dans l'annuaire français, puis le candidat sélectionné est appelé en direct. On accorde à la personne appelée le délai de quatre sonneries, pas une de plus, pour répondre. Si au bout de quatre sonneries personne n'a décroché, l'appel est interrompu et le jeu reporté. Si la personne sélectionnée décroche à temps et si elle est en mesure de fournir le montant exact précédemment annoncé à l'antenne, elle gagne l'intégralité de cette somme. Le but de ce jeu était de récompenser la fidélité des auditeurs.

La première valise RTL, contenant 14 048 francs, est gagnée le 15 août 1974 par un couple de retraités de la RATP, une somme coquette pour l'époque, sachant qu'en 1974, le SMIC se situait aux alentours des 1000 F mensuels.

À l'origine, ce jeu était proposé uniquement le matin. En été, lorsque le jeu était animé par Max Meynier, Claude Hemmer, alors concepteur-réalisateur, imagina une variante pour que celles et ceux qui n'étaient pas chez eux mais en vacances puissent ainsi participer à ce jeu fil rouge ; il s'agissait de la « Valise cabine » : on appelait une cabine téléphonique quelque part en France, l'animateur annonçant quelques minutes avant la commune où allait sonner la cabine, mais pas le lieu précisément. Les auditeurs avaient alors le temps d'un disque — soit environ 4 minutes — pour se rendre dans une des cabines de la commune.

En 1993, la Valise fait son apparition à l'antenne sur la radio Bel RTL, radio francophone belge.

Depuis 1999, la Valise RTL est également programmée pendant les après-midi. Une variante est apportée au concept en 2002, avec le lancement de la Valise portable, qui permet aux auditeurs possesseurs d'un téléphone mobile de s'inscrire afin d'espérer être appelés, ce qui n'était pas possible auparavant (le principe de jeu restant ensuite le même).

En 2007, le jeu de la Valise RTL disparaît de l'antenne. Mais, le 25 août 2014, Laurent Ruquier, prenant la succession de Philippe Bouvard dans l’émission Les Grosses Têtes sur RTL, relance le jeu, avec quelques changements. Plus ludique, le jeu permet désormais de gagner de nombreux cadeaux (séjours, places de spectacle, livres, etc.), en plus d'une somme d'argent.

En septembre 2014, la nouvelle Valise RTL est réservée à l'émission de Laurent Ruquier (avant son arrêt en 2007, le jeu se retrouvait dans toutes les émissions de la station), mais, depuis novembre 2014, les animateurs du matin rajoutent également des cadeaux dans la valise. Les auditeurs doivent s'inscrire pour participer au jeu et sont tirés au sort pendant l'émission.

La Valise RTL fait son grand retour à l'antenne le 8 septembre 2014, pour être remportée lors de sa première journée

Présentateurs successifs

André Torrent
Guy Lux
Michel Drucker
Julien Lepers
Fabrice
Olivier Lejeune
Julien Courbet
Nagui
Amanda Lear
Patrick Sébastien
Evelyne Leclercq
Vincent Perrot
Nancy Sinatra
Jean-Pierre Foucault
Roger Zabel
Laurent Boyer
Laurent Ruquier
Billy
Philippe Risoli
Patrick Sabatier
Jean-Luc Lahaye

Hommages et émissions concurrentes

La Valise RTL a fait l'objet d'un sketch de l'humoriste Jean-Marie Bigard ; elle apparaît également dans le sketch d'Élie Kakou : Allô la police, mettant en scène Madame Sarfati recevant l'appel de Fabrice.

Cette émission a été copiée par la station de radio NRJ, dans l'émission sans interdit sous le nom de « Le sac NRJ ». Le principe est le même, sauf que la somme d'argent était remplacée par des cadeaux donnés par les animateurs de l'émission.

En 2011, la radio concurrente Europe 1 avait ressuscité Europe-stop, qui fit ses beaux jours entre 1975 et 1985, désormais programmé lors des périodes de vacances scolaires. Dans ce jeu itinérant, les auditeurs doivent trouver une voiture, circulant dans leur ville, aux couleurs de la station et donner à l'animateur le mot de passe entendu à l'antenne, afin de pouvoir tirer au sort une enveloppe contenant une somme d'argent

 

 
 
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Airbus A320

Publié à 00:14 par dessinsagogo55 Tags : center france centerblog sur merci monde mode air
Airbus A320

 

La famille Airbus A320 regroupe quatre avions de ligne moyen-courriers conçus et fabriqués par Airbus depuis 1987. Le premier appareil est l'A320, qui donne son nom à la famille, suivi de deux versions raccourcies, les A318 et A319, et d'une version rallongée, l'A321. L'A320 est disponible en version fret et les A318, A319 et A320 sont disponibles en version d'affaires.

Depuis le vol du premier A320 en 1987, ses commandes fermes dépassent 14 000 exemplaires en 2017, dont près de 8 000 livrés, ce qui en fait le deuxième avion de ligne le plus vendu au monde, derrière son concurrent direct, le Boeing 737.

 

Conception

L'A320 est un appareil de type mono-couloir avec une capacité de 150 places en configuration double-classe. Lancé dans les années 1980 sous initiative de la France, qui respectait la culture de l’ingénieur, le projet bénéficia considérablement des technologies les plus avancées. La conception principale de Roger Beteille était d'éviter une copie du Boeing 737, car cela n'aurait guère intéressé les compagnies aériennes.

Lors de sa mise en œuvre, l’avion se distingue par plusieurs innovations :

des commandes de vol électriques

sans câbles, appareil plus léger, donc moins de consommation de carburant

sans commande mécanique, moins de coût d'entretien

amélioration de sécurité profitant des ordinateurs de nouvelle génération

une planche de bord tout écran

adoption des mini manches, initialement développés pour les avions de chasse

un système de communication air-sol qui permet la transmission en direct de plusieurs types de données (les messages de panne ou de données météorologiques, entre autres)

Ces innovations ont permis à l'A320 d'optimiser ses exploitations. L'avion est, d'abord, motorisé par une nouvelle variante du moteur CFM 56 (CFM-56-5A).

En outre, l'A320 adopta une largeur légèrement plus grande en comparaison de ses concurrents. Les compagnies aériennes peuvent augmenter la taille des sièges.

Tout comme l'A310 et la plupart des avions civils alors en développement, l’avion est conçu pour être piloté à deux.

L'appareil A320 a progressivement été développé en une famille d’avions allant de l'A318 à l'A321. Ces appareils se distinguent principalement par la longueur de leur fuselage. Hormis quelques autres différences mineures (dispositifs hypersustentateurs, gouvernes et puissance des moteurs), ces avions partagent les mêmes systèmes, le même type de cabine et le même cockpit. Cette homogénéité permet une plus grande facilité d’exploitation pour les compagnies exploitant plusieurs modèles de la gamme.

En mode de croisière économique (M 0.76 à 10 000 m) l'A320 a une finesse de 17,5. Son aile a une flèche au bord d’attaque de 27° et un allongement de 9,39

 

 

 
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Bataille de Kolwezi

Bataille de Kolwezi

 

La bataille de Kolwezi est une opération aéroportée baptisée « Opération Bonite », menée par une unité de la Légion étrangère française, le 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP), ainsi que par des troupes belges et zaïroises.

Elle se déroule en mai 1978 au Zaïre, actuelle République démocratique du Congo (RDC), pour délivrer des otages européens retenus dans la ville minière de Kolwezi par des rebelles katangais.

Si l’opération réussit à libérer des otages avec des pertes militaires légères, elle ne put empêcher le massacre de 700 Africains et de 170 Européens commencé avant le déclenchement de celle-ci.

La ville de Kolwezi est située au cœur de la région minière du Shaba (Katanga), dans le sud-est du Zaïre. Peuplée d’environ 100 000 habitants en 1978, elle est très étendue (environ 40 km2), et divisée en quartiers nettement séparés par des collines. Elle est située sur des voies de communications importantes, sur la route et la voie de chemin de fer reliant Lubumbashi à Dilolo, et est dotée d’un aérodrome à 6 km du centre-ville.

La prise de la ville par les rebelles

En mars 1978, à la suite d'une réunion entre Algériens, Angolais et activistes du Front national de libération du Congo, les services secrets zaïrois sont informés de l'éventualité d'une opération de déstabilisation dans la région de Shaba, région riche en matières premières stratégiques. Depuis plusieurs mois, l'Union soviétique achète tout le cobalt qu'elle trouve sur le marché libre. Cette information économique ne sera pas prise en compte par les services de renseignements occidentaux. L'homme qui doit mener cette action est Nathaniel Mbumba. Ses miliciens, les « Tigres », sont assistés par des officiers cubains et est-allemands.

Le Shaba, alors appelé le Katanga, s'était déclaré indépendant peu après l'indépendance du Congo belge en 1960 sous le nom d'État du Katanga. Cet événement fut l'un des déclencheurs de la crise congolaise jusqu'à sa réintégration, en 1963, au Congo, plus tard rebaptisé Zaïre. Le 11 mai 1978, une révolte soutenue par les pays de l'Est se dresse contre le dictateur Mobutu installé à 1 300 kilomètres de là, à Kinshasa, dans le Bas-Congo. Un groupe d'environ 3 à 4 000 rebelles katangais bien armés, venus d'Angola, transporté par la 2e division cubaine à travers la Zambie, pays neutre, prend possession de la ville où vivent environ 3 000 Européens et commet des exactions. Un peloton de l'armée zaïroise, équipé notamment de Panhard AML 60, s’est alors rallié aux rebelles.

Dès le 15 mai, plusieurs centaines de rebelles quittent la ville dans des véhicules volés, il ne reste que 500 hommes encadrés par des Cubains La plupart sont installés en banlieue, dans la ville de Manika. Le fait que l'état major du FNLC et les cadres cubains aient abandonné la ville trois jours plus tard laisse penser que l'objectif réel n'était pas uniquement Kolwezi, mais la prise de la base de développement et de lancement Shaba Nord (Centre de lancement Kapani Tonneo) de fusées et de satellites OTRAG située dans le nord du Shaba

Entre 90 et 280 Européens sont tués (selon les estimations).

Le président Joseph-Désiré Mobutu appelle alors les États-Unis, la France et la Belgique à l’aide.

Réaction franco-belge

 

Afin de protéger ses ressortissants, la France active le système d'alerte « Guépard » : à ce moment, le 8e RPIMa est en alerte mais c'est le 2e REP (régiment étranger parachutiste, appartenant à la Légion étrangère, et sous le commandement du colonel Philippe Erulin) qui est désigné pour intervenir. Deux équipes de quatre hommes du 13e RDP (régiment de dragons parachutistes) lui sont adjointes pour mettre en place les liaisons radio à grande distance4. Le 16 mai à h 45, le gouvernement de Bruxelles, qui pense aux Belges qui sont majoritaires parmi les otages, s'apprête à envoyer des parachutistes dans une opération qui se veut, avant tout, humanitaire. Une réunion entre les autorités militaires belges et françaises a lieu en Allemagne afin de coordonner une opération commune.

La réunion échoue, les ordres de Paris étant d'attaquer en force immédiatement malgré les mises en garde des autorités belges. Bruxelles cherche une solution moins directe en invoquant des renseignements faisant état des bruits qui courent dans certains milieux politiques du Zaïre d'après lesquels il y a lieu de craindre que, si l'opération n'est pas menée avec des moyens très étendus, un massacre planifié des Européens retenus par les rebelles soit déclenché immédiatement. Pour empêcher cela, il faut des paras répartis en même temps sur le plus grand nombre de points possibles, c'est l'opinion de l'État-major belge. Et d'invoquer le succès de l'« opération Dragon Rouge » sur Stanleyville, en 1964 (pour suppléer à l'insuffisance militaire des troupes de Mobutu, le ministre belge Paul-Henri Spaak avait convaincu le gouvernement belge d'intervenir et les paras belges avaient sauté sur Stanleyville aux mains des rebelles mulélistes qui détenaient des centaines d'otages, pendant qu'une colonne terrestre prenait la ville à revers). Cependant, les mouvements d’aéronefs auxquels donnent lieu, en France et en Belgique, les préparatifs de l'intervention font craindre une perte de l’effet de surprise, essentiel à l'opération. De plus, la rébellion a été informée de l'opération par l'annonce qui en est faite à la radio et à la télévision par le premier ministre belge. Le motif qu'invoquera celui-ci pour se justifier c'est que, de toute façon, la radio sud-africaine en a parlé la première. En effet, des informations qui devraient rester secrètes circulent de plus en plus. Plus tard, il apparaîtra que des syndicalistes français, croyant naïvement que les événements sont le fait d'une rébellion de gauche, alors qu'il s'agit d'une affaire tribale favorisée par les Cubains représentant l'impérialisme soviétique, ont communiqué les plans de vol des rotations d'avions entre la France et le Zaïre. C'est ce que découvrent les services d'écoute français qui surveillent les liaisons radios des rebelles. Et Radio France Internationale renchérit en annonçant le départ des C-130 belges avec 1 100 parachutistes.

Le 17 mai, dans la journée, les légionnaires sont transportés par quatre DC-8 appartenant à la compagnie civile UTA, depuis Sari-Solenzara vers Kinshasa suivis par un Boeing 707 et des avions gros porteur américains (Lockheed C-5 Galaxy) emportant du matériel et de l'armement et cela, sans prévenir les Belges. Ce sont des pilotes militaires belges qui s'entraînent en Corse qui en préviennent leurs supérieurs à Bruxelles. L'OTAN avait déjà transmis une information concordante au gouvernement belge. Les Français arrivent à Kinshasa le 18 mai, à partir de 23 h 15. Les préparatifs sont faits à l'aéroport militaire de Kinshasa, notamment la réception de parachutes militaires américains T 10 S. Après une instruction rapide sur l'emploi du matériel américain dans la nuit du 18 au 19, le briefing a lieu, définissant les détails de l'opération dont les plans ont été conçus par le chef de la mission militaire française, le colonel Yves Gras et son état-major. Appuyé par l'ambassadeur, André Ross, il arrive à convaincre les autorités françaises de la possibilité d'une intervention militaire. Le commandement de l'opération lui est confié. Pendant ce temps, les avions zaïrois révèlent des avaries qui en rendent l'utilisation immédiate impossible7 Finalement, les deux Transall de l'armée de l'air française et les quatre C-130 Hercules zaïrois décollent le 19 à 10 h 40 pour emporter la première vague, après des difficultés rencontrées par le mauvais état des avions zaïrois et l'adaptation de parachutes américains qui ne sont pas équipés de système de largage des gaines d'armement et de matériel. Tout cela se déroule dans un contexte d'improvisation lié en particulier à l'insuffisance des moyens de transport aériens (les légionnaires et leur matériel ayant dû être transportés de Corse par des avions civils et des gros porteurs C-5 Galaxy de l'armée de l'air américaine.

Le 18 mai, en début d'après-midi, les C-130 du 15e Wing de transport aérien de la Force aérienne belge décollent de l'aéroport militaire de Melsbroek (Bruxelles) à destination de l'ancienne base belge de Kamina. Mais la France retarde l'autorisation de vol et l'Algérie refuse le survol de son territoire aux avions belges, alors qu'elle a laissé passer les Français. Il en résulte un détour de l'Afrique par l'Ouest, puis par le Sud pour aborder l'objectif, qui allonge le délai de l'intervention belge. En plus, les C-130 belges affrontent des problèmes de ravitaillement en fioul dans les anciennes colonies françaises dont l'infrastructure militaire est tenue par des Français. Finalement, les C-130 belges n'arrivent que dans l'après-midi du 19 mai et, à l'époque, beaucoup ne peuvent s'empêcher d'avoir l'impression que Paris freine l'opération belge, le président français Giscard d'Estaing voulant que l'opération de libération des otages se fasse au bénéfice des Français. Le 17 mai, le président de la République a téléphoné au général français Méry pour lui dire : « il faut absolument faire quelque chose avant les Belges ». Le motif est que l'évacuation des otages libérés n'est pas le seul but, mais qu'il faut chercher une victoire militaire.

Les contacts politiques franco-belges se déroulent dans une ambiance de rivalité et de confusion, les Français accusant les Belges de chercher à provoquer la chute de Mobutu et les Belges accusant les Français d'avoir abandonné toute idée de coopération. Le but serait de rechercher la chute de l'influence belge encore forte depuis la fin de la puissance coloniale, notamment dans le but de précipiter la faillite de la Gécamine, société sous contrôle d'intérêts belges. Au Zaïre même, des clans de Kinshasa semblent vouloir favoriser la rébellion, d'autres veulent la vaincre, mais répugnent à l'idée de faire appel à la Belgique, ancienne puissance coloniale, ne voulant plus lui devoir le salut, comme lors de l'« opération Dragon Rouge » du 24 novembre 1964. Au moment des événements de Kolwezi, la presse de l'époque se fait l'écho, à mots plus ou moins couverts, des insinuations des Français et des Belges. Des ouvrages qui paraîtront plus tard à Paris et à Bruxelles seront plus précis, engagés dans un sens ou dans l'autre. Certains iront même jusqu'à imputer le début du massacre à un ordre venu de Kinshasa dans le but de précipiter l'intervention européenne

L’opération Bonite

 

Le 14 mai, des fantassins zaïrois étaient arrivés aux abords de Kolwezi, suivant des parachutistes zaïrois inexpérimentés qui avaient été massacrés par les rebelles en arrivant au sol. Les fantassins zaïrois avaient regroupé des centaines d'otages et attendaient l'intervention étrangère.

 

Le 19 mai à 14 h 30, la première vague française, composée de 405 hommes (le PC et trois compagnies), saute à 250 mètres d'altitude sur l'ancien aérodrome. Six hommes sont blessés par des tirs d’armes légères dès le largage, un autre, le caporal Arnold, atterrissant loin de son unité, est tué et mutilé en pleine rue, sans avoir pu se défaire de son parachute.

Immédiatement, de violents combats de rue commencent, permettant de délivrer un premier contingent d'Européens retenus en otage ou qui avaient pu se cacher. Une colonne rebelle, avec une automitrailleuse légère Panhard AML, est stoppée vers 15 h à hauteur de la gare par un tir de lance-roquettes. Les groupes rebelles sont attaqués par des actions débordantes qui les contraignent à fuir la ville.

La ville est sous contrôle de la Légion dès la tombée de la nuit à 18 h. Les unités s’installent aux carrefours. Pendant la nuit, les rebelles contre-attaquent en s’infiltrant dans le tissu urbain mais sont stoppés par des embuscades de la Légion.

Le 20 mai, les premiers otages libérés sont amenés à l'aérodrome. Mais des témoignages accuseront plus tard des paras de débordements et d'exactions à l'encontre de la population. Ces témoignages seront notamment confirmés par Roger Rousseau, un légionnaire qui a participé à l'opération et qui a par la suite déserté.

 

Dans la nuit du 19 au 20, de nouveaux combats ont lieu. Le 20 mai à l'aube, vers h 30, une deuxième vague de 250 parachutistes français est larguée, le colonel Erulin ayant décidé de reporter le saut initialement prévu dans la soirée du 19, s'estimant en mesure de contrôler la situation avec les effectifs dont il dispose. Les parachutistes de la 4e  compagnie et des éléments de la Compagnie d'Appui sautent à l’est de la ville, en prenant les rebelles à revers et occupent cette partie de la ville dans la matinée. C'est dans la matinée que sont découverts les premiers charniers comptant plusieurs dizaines de corps d'Européens et de Zaïrois tués lors des premiers jours de l'invasion.

En même temps, le 20 mai, les parachutistes belges, partis le 19 de la base aérienne de Melsbroek en passant par une étape intermédiaire dans l'ex Afrique française, font un atterrissage d'assaut sur Kolwezi en une première vague de 600 hommes venant de Kamina sous les ordres du colonel Depoorter. Le charroi militaire va suivre avec la deuxième vague.

Une deuxième vague belge arrive avec des dizaines de véhicules, dont des transporteurs, pour aller chercher les européens isolés en brousse. Dans l’après-midi du 20, la ville minière de Metal-Shaba est elle aussi prise par le 2e REP. Les 200 rebelles qui l'occupaient sont forcés de l’évacuer, mais un sous-officier du REP, le sergent-chef Daniel, est tué au cours des combats. Entre-temps, les Belges ratissent la vieille ville comme la nouvelle. Ils comptent un para-commando tué. Le 1er bataillon commando occupe la vieille ville et le 3e occupe la nouvelle. Les Français s'occupent du quartier de Manika et de la gare.

L’audace et la rapidité d’exécution de l'opération ont créé un effet de surprise favorable aux légionnaires qui se sont emparés du centre-ville dans la foulée. En deux jours, ils ont pris le contrôle de la ville et libéré 2 800 ressortissants étrangers. Ils évacueront ceux-ci à l'aérodrome le 21 mai en même temps que les rescapés sauvés par les Belges. Ceux-ci transportent des rescapés par C-130 à Kamina d'où ils sont amenés à Bruxelles par huit Boeing de la Sabena. Il reste à Kolwezi de nombreux blessés regroupés à l'hôpital local que les pillages ont vidé de ses équipements. Mais les Belges ont amené leur propre matériel médical ainsi que deux chirurgiens militaires qui opèrent sans relâche. Les Français, eux, n'avaient amené aucun moyen médical.

Les Belges évacuent la ville de Kolwezi dans les 72 heures après le début de leur intervention mais restent dans la région avec du matériel de transport et continuent à contrôler la brousse contre un retour éventuel de rebelles et à évacuer d'autorité les derniers Belges et Français dont certains auraient souhaité rester. Les para-commandos belges resteront dans plusieurs villes du Shaba jusqu'au 28 juin, à Lubumbashi, Fungurume, Likasi, Kipushi, etc., en y distribuant des vivres et assurant la protection d'un certain nombre de cadres européens nécessaires à la survie de quelques entreprises, notamment minières.

Au total, il y a eu 1 180 para-commandos belges amenés par 8 C-130 suivi par 3 C-130 avec du charroi et des subsistances, 36 jeeps, dont la moitié blindées, et 26 transporteurs affectés aux sauvetages de civils en brousse, plus une antenne médicale. Pour le retour des réfugiés à partir de Kamina, 8 avions civils de la compagnie belge Sabena ont été réquisitionnés.

Relève

La région reste sous contrôle des parachutistes belges équipés de matériel de transport jusqu'au 28 juin, dans les villes de Kamina, Lubumbashi, Likasi, Kambove, etc. (voir, à ce sujet, dans la discussion, l'énumération du matériel belge et le rapport résumé des opérations de sauvetage tels qu'ils ressortent des rapports militaires belges) jusqu’à leur relève par une force africaine composée de troupes marocaines, sénégalaises, togolaises et gabonaises.

Une fois l'opération terminée, les Occidentaux poursuivent les efforts anti-guérilla puisqu'avec le SDECE et grâce à appui d'images de la CIA, l'UNITA de Jonas Savimbi conduira les 27 mai et 6 juin 1978 des embuscades entraînant la mise hors de combat de centaines de Katangais et de leurs conseillers militaires cubains et est-allemands.

Bilan

Environ 250 rebelles ont été tués, ainsi que cinq légionnaires, un para-commando belge et un para-commando marocain, vingt autres sont blessés. Les légionnaires ont également pris un millier d’armes légères, 4 canons, 15 mortiers et 21 lance-roquettes, et détruit 2 AML. Ces armes sont immergées dans un lac proche de Kolwezi.

Quelque 700 civils africains et 170 européens trouvèrent la mort lors de cette tentative de déstabilisation du régime du maréchal Mobutu, sans compter les pertes des parachutistes de l'armée zaïroise morts dans l'opération aéroportée avant l'arrivée de la légion.

Alors que les combats régnaient encore entre les parachutistes et les rebelles katangais, le délégué régional de la Croix-Rouge à Lusaka, Friedrich Steinemann, se rend par la route jusqu'à Kolwezi. Avec l'aide de volontaires recrutés sur place, il accomplit la délicate tâche d'enterrer les quelque 800 cadavres jonchant les rues. Cette besogne réalisée, il se rend à Lubumbashi puis à Likasi, parvient à réquisitionner un train qu'il charge de vivres - farine, lait en poudre et mil - afin de ravitailler les 80 000 civils de Kolwezi, dans l'indifférence quasi générale.

C'est la première fois que l'armée française utilise en opération le fusil de précision FR-F1.

Le dernier Transall C-160R R18 ayant participé à l'opération rejoindra le musée de l'air et de l'espace le 22 août 2012 Assemblé en 1967 et effectuant son premier vol le 16 septembre 1968, il est mis en service le 12 mars 1969 au sein de la 61e escadre de transport sur la base d’Orléans-Bricy. Sa dernière affectation est à N’Djamena où il participait à l'opération Épervier. Il totalise 22 018 heures de vol. Il sera pour l'occasion repeint par l'ESTA (escadron de soutien technique aéronautique) aux couleurs qu’il portait lors du largage du 2e régiment étranger de parachutistes sur Kolwezi. Le nez de l'avion est aux couleurs du 3/61 Poitou et du 1/61 Touraine auxquels il a successivement appartenu. Il porte enfin l'emblème du 2e REP et la mention « Ville de Kolwezi » en référence à l'opération Bonite.

 



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Industrie : la Manufacture Charentaise dans un mauvais pas

Publié à 21:05 par dessinsagogo55 Tags : sommaire article center jeune centerblog sur france saint monde société cadre merci
Industrie : la Manufacture Charentaise dans un mauvais pas

Industrie : la Manufacture Charentaise dans un mauvais pas

La Manufacture Charentaise (LMC), dernière fabrique dans le département de la célèbre pantoufle, symbole traditionnel de confort et de coin du feu, cherche un repreneur. Elle est en redressement judiciaire depuis le 25 juillet dernier.

Par C.H avec AFPPublié à 12:01

       
Moins d'un an après avoir obtenu le label "d'Indication géographique" qui garantit son savoir-faire, la charentaise de Charente est dans un mauvais pas : La Manufacture Charentaise (LMC), qui a regroupé plusieurs entreprises de fabrication de la célèbre pantoufle dont Rondinaud, cherche un repreneur.
La crainte de nombreuses suppressions d'emplois Les 108 salariés de LMC à Rivières, au nord-est d'Angoulême, devraient être fixés sur leur sort très prochainement, avec néanmoins la quasi certitude de la perte "colossale", selon une source syndicale, de près des deux-tiers des emplois.
L'entreprise, a été placée en redressement judiciaire le 25 juillet dernier.

 


Aujourd'hui, La Manufacture Charentaise fait l'objet de trois offres sérieuses de reprise mais la plus optimiste en termes d'emplois n'en reprendrait que 38.
Les trois dossiers sont ceux des Tricots Saint-James, de Pascal Becker, ex-cadre supérieur du groupe suisse Givaudan (parfums et arômes) et d'un duo d'investisseurs parisiens Stéphane Collaert et Thierry Le Guenic, repreneurs de Chevignon.
Au sujet de la reprise de l'entreprise, Renaud Dutreil se refuse à tout commentaire et évoque un processus de reprise "avec comme principal objectif la préservation du patrimoine de savoir-faire de l'entreprise".
 Pour le maire de Rivières, Michel Cuny, "une fermeture de LMC serait un choc. Ce serait pour la Charente perdre un peu de son patrimoine. C'est un savoir-faire reconnu", ajoute l'élu de cette commune de 2.000 habitants qui se rappelle que la fabrication des charentaises a employé alentour "jusqu'à 1.000 personnes".
Un chiffre d'affaires en chute libre Présidée par Renaud Dutreil, ex-ministre du gouvernement Raffarin, qui détient la moitié des parts, LMC est le fruit du regroupement en 2018 de quatre fabricants des célèbres chaussons charentais, qui réalisaient un total de 13 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel.
Selon une source proche du dossier, la société a depuis presque divisé par deux ce chiffre et enregistré une perte nette pour les quatre premiers mois de 2019 de près de 700.000 euros, une situation notamment due à des problèmes de direction et de "mauvais choix de commercialisation".
"On cherche à comprendre les causes de tout cela", dit Henri Lalouette, secrétaire départemental FO, le syndicat unique de la manufacture. 
L'entreprise, qui s'est tournée vers le haut de gamme, aurait trop rapidement abandonné ses ventes traditionnelles en grande surface.
Une clientèle "de plus en plus jeune Née à la fin du XIXe siècle, la charentaise est issue des rebuts de fabrication des industries textiles et papetières situées sur le fleuve Charente. Les savetiers locaux, en Charente comme en Périgord, ont eu l'idée de récupérer les feutres qui servaient au pressage pour en faire des chaussons, avec la languette caractéristique qui protégeait le pied du sabot de bois et la technique très particulière du "cousu-retourné" (semelle cousue et montée à l'envers, puis retournée).
"Le produit ne va pas s'arrêter", tempère Alexandre Bataille, président de l'Association pour la Promotion de la Charentaise (APC) chargée de gérer l'"indication géographique" délivrée le 25 mars 2019 par l'Institut national de la propriété industrielle (Inpi).

 


Demander le label qui protège la "charentaise de Charente-Périgord", "c'était avec l'idée de dire, le Made in France, c'est de la qualité, certes un peu plus cher mais on mise sur la technique et le savoir-faire pour les revaloriser" ajoute Alexandre bataille.
Car la charentaise, dont les modèles sont "relookés", "a le vent en poupe", assure-t-il, "avec une clientèle de plus en plus jeune. On est dans le cocooning, un peu bobo et écolo", poursuit Alexandre Bataille, président de Fargeot qui fabrique des charentaises, mais à Thiviers, en Dordogne.
 

 



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