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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
La Légende de Zorro (The Legend of Zorro) est un film américain réalisé par Martin Campbell et sorti en 2005.
Il s'agit de la suite du film Le Masque de Zorro de Martin Campbell sorti en 1998.
Malgré la promesse faite dix ans auparavant à sa femme Elena, Alejandro doit à nouveau enfiler la tenue de Zorro pour combattre un complot des Chevaliers d'Aragon visant à empêcher la Californie d'intégrer les États-Unis en tant qu'État de l'Union.
Fiche technique
Titre original : The Legend of Zorro
Titre français : La Légende de Zorro
Réalisation : Martin Campbell
Scénario : Alex Kurtzman et Roberto Orci
Musique : James Horner
Production : Gary Barber, Roger Birnbaum, John Gertz, Amy Lescoe, Laurie MacDonald, Walter F. Parkes, Lloyd Phillips et Steven Spielberg
Sociétés de production : Columbia Pictures, Spyglass Entertainment et Amblin Entertainment
Budget : 75 000 000 $
Pays d'origine : États-Unis
Langue : anglais et espagnol
Format : couleur
Genre : Aventure
Durée : 129 minutes
Dates de sortie :
Royaume-Uni : 24 octobre 2005
France et Belgique : 26 octobre 2005
États-Unis et Canada : 28 octobre 2005
Distribution
Antonio Banderas : Don Alejandro de la Vega / Zorro
Catherine Zeta-Jones : Elena de la Vega
Rufus Sewell : Armand
Adrian Alonso : Joaquin de la Vega
Alberto Reyes : Frère Ignacio
Julio Oscar Mechoso : Frey Felipe
Gustavo Sánchez Parra : Guillermo Cortez
Nick Chinlund : Jacob McGivens
Giovanna Zacarias : Blanca Cortez
Carlos Cobos : Tabulateur
Michael Emerson : Harrigan
Shuler Hensley : Pike
Pedro Armendariz Jr. : Gouverneur Riley
Mary Crosby : Femme du gouverneur
Mauricio Bonet : Don Verdugo
Fernando Becerril : Don Diaz
Xavier Marc : Don Robau
Pepe Olivares : Phineas Gendler
Alexa Benedetti : Lupe
Tony Amendola : Père Quintero
Brandon Wood : Ricardo
Alejandro Galan : Policier
Leo Burmester : Colonel Beauregard
Tina French : Paysanne
Rayo Rojas : Joueur de polo
Raúl Mendez : Ferrog
Mar Carrera : Marie
Pedro Altamirano : Propriétaire du saloon
Silverio Palacios : Gardien-chef de la prison
Alfredo Ramírez : Garde
Juan Manuel Vilchis : Garde
Antonio Gallegos : Gardien de prison
Philip Meheux : Lord Dillengham
Matthew Stirling : Stoker
Pedro Mira : Abraham Lincoln
Bande originale
La musique originale du film a été composée par James Horner.
Collecting The Ballots
Stolen Votes
The Governor'S… And Then Elena
This Is Who I Am
Classroom Justice
The Cortez Ranch
A Proposal With Pearls/Perilous Times
Joaquin'S Capture And Zorro'S Rescue
Jailbreak/Reunited
A Dinner Of Pigeon/Setting The Explosives
Mad Dash/Zorro Unmasked
Just Done Drop Of Nitro
The Train
Statehood Proclaimed
My Familly Is My Life
Sur le site Rotten Tomatoes, le film détient une note de 26 % avec son consensus indiquant, "La Légende de Zorro peut survivre à beaucoup de choses, mais il semble qu'il ne puisse pas survivre au mariage". Il a obtenu une note de 47⁄100 sur Metacritic.
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
États-Unis Canada | 46 464 023 $ | 2 janvier 2006 | 8 |
France | 2 174 876 entrées | - | 9 |
Total Monde | 142 400 065 $ | - | - |
Autour du film
Ce film est la suite du Masque de Zorro sorti en 1998.
En prison, l'un des agents, en montrant un masque, dit à Zorro en prison que sa place est dans un musée. Et la vôtre aussi ! » Un clin d’œil à Indiana Jones et la Dernière Croisade de Steven Spielberg, producteur exécutif du film.
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Da Vinci Code ou Le Code Da Vinci au Québec (The Da Vinci Code) est un film policier américain réalisé par Ron Howard, adapté du roman éponyme de l'Américain Dan Brown et compose le premier volet de la trilogie cinématographique de Robert Langdon, mais est en fait le second volet de la pentalogie littéraire, après Anges et Démons.
Le film est sorti le mercredi 17 mai 2006 en France et a fait le jour même l'ouverture du festival de Cannes. La sortie mondiale a eu lieu le 19 mai 2006. Il a connu des critiques mitigées.
Une nuit, le professeur Robert Langdon, éminent spécialiste de l'étude des symboles, est appelé d'urgence en France, au musée du Louvre : le conservateur du musée a été assassiné, mais, avant de mourir, il a laissé derrière lui de mystérieux symboles. Avec l'aide de la cryptologue Sophie Neveu, Langdon va mener l'enquête et découvrir des signes dissimulés dans les œuvres de Léonard de Vinci. Tous les indices convergent vers une organisation religieuse aussi mystérieuse que puissante, prête à tout pour protéger un secret capable d'anéantir un dogme bimillénaire.
De Paris à Londres, puis en Écosse, Robert et Sophie vont tout tenter pour déchiffrer le code et approcher les secrets qui remettent en cause les fondements mêmes du christianisme.
Fiche technique
Titre original : The Da Vinci Code
Titre français : Da Vinci Code
Titre québécois : Le Code Da Vinci
Réalisation : Ron Howard
Scénario : Akiva Goldsman, d'après l'œuvre de Dan Brown
Production : John Calley, Brian Grazer et Ron Howard
Musique originale : Hans Zimmer
Photographie : Salvatore Totino
Montage : Daniel P. Hanley et Mike Hill
Décors : Allan Cameron
Costumes : Daniel Orlandi
Directeur artistique : Giles Masters et Tony Reading
Sociétés de production : Columbia Pictures, Imagine Entertainment
Skylark Productions
Distribution : Columbia Pictures/Sony Pictures Entertainment, Gaumont/Columbia TriStar Films
Budget : 125 millions $
Pays : États-Unis
Langues originales : anglais, français, latin
Durée : 149 minutes (version cinéma), 174 minutes (version longue)
Dates de sortie :
Belgique : 17 mai 2006
France : 17 mai 2006
États-Unis : 19 mai 2006
Distribution
Audrey Tautou : Agent Sophie Neveu
Jean Reno : Commissaire Bézu Fache
Ian McKellen : Sir Leigh Teabing
Paul Bettany : Silas
Alfred Molina : Mgr Manuel Aringarosa
Jürgen Prochnow : Andre Vernet
Jean-Yves Berteloot : Remy Legaludec
Étienne Chicot : lieutenant Collet
Jean-Pierre Marielle : Jacques Saunière
Marie-Françoise Audollent : Sœur Sandrine
Seth Gabel : Michael
Denis Podalydès : contrôleur aérien
Xavier de Guillebon : Junkie
Agathe Natanson : prêtre rituel
Tonio Descanvelle : garde de la banque
Hugh Mitchell : Silas, jeune
Garance Mazureck : Sophie Neveu, à 10 ans
Avec ce film, c'est la troisième fois que le réalisateur Ron Howard et l'acteur Tom Hanks travaillent ensemble, ils avaient déjà collaboré sur les films Splash en 1984 et sur Apollo 13 en 1995. Par ailleurs, Russell Crowe, qui avait lui aussi collaboré plusieurs fois avec le réalisateur, était un temps pressenti pour avoir le rôle de Robert Langdon. Concernant le rôle Sophie Neveu, les actrices Judith Godrèche, Virginie Ledoyen ou encore Sophie Marceau ont également été envisagées. On peut aussi apercevoir Dan Brown au début du film, dans la scène où Langdon signe des autographes
Production
Les droits du livre ont été achetés à 6 millions de dollars par Sony Pictures pour en faire l'adaptation. Dan Brown avait précédemment refusé une offre de Joel Surnow, qui voulait utiliser la trame du roman pour en faire une saison, probablement la troisième, de la série 24 heures chrono. On remarqua par coïncidence que le photographe de Dan Brown est un certain J. Bauer, la tonalité étant proche de Jack Bauer, le héros de 24 heures chronos
Équipe
C'est le producteur Brian Grazer qui a été choisi par Sony pour la production de ce film.
Le scénario du film est écrit pour le grand écran par Akiva Goldsman, célèbre auteur de films à succès comme I, Robot ou Un homme d'exception, pour lequel il a déjà travaillé avec Ron Howard.
La musique est composée par Hans Zimmer, qui venait d'achever les compositions de Batman Begins et de Pirates des Caraïbes : Le Secret du coffre maudit. Au départ, Ron Howard avait désigné son collaborateur de longue date, James Horner, mais comme il travaillait sur Le Nouveau Monde de Terrence Malick, il ne pouvait entreprendre la musique d'une autre œuvre.
Lieux de tournage
Le ministère français de la Culture a accepté que le tournage se déroule de nuit à l'intérieur du Louvre, où les prises de vues ont commencé le 30 juin 2005 pour s'achever le 19 octobre 2005 en Angleterre. Le dernier tournage à avoir eu lieu au Louvre remontait à 2002, pour le film Innocents: The Dreamers (The Dreamers) de Bernardo Bertolucci, essentiellement pour refaire la célèbre course dans les couloirs du musée de Bande à part, de Jean-Luc Godard. Par ailleurs, l'autorisation de filmer à l'intérieur de l'église parisienne Saint-Sulpice n'a pas été demandée : l'intérieur de l'église et celui de la chambre d'hôtel ont été reconstitués et tournés en studio à Londres.
Les scènes censées se passer au Château de Villette ont été tournées à Burghley House dans le Lincolnshire, l'Abbaye de Westminster est en fait la cathédrale de Lincoln, les vues de Castel Gandolfo sont en fait prises au château de Belvoir (en) (Leicestershire).
Une grande partie des scènes d'intérieurs ont été tournées dans les studios de Pinewood.
Réception
Début mai 2006, à l'approche de la sortie du film en France, des associations catholiques commencent une campagne contre le film, notamment en collant des placards sur les affiches dans les rues.
Bien que des responsables religieux condamnent le film, les Églises condamnent tout boycottage et toute action contre ce film :
« Le rôle de l'Église dans cette affaire est de donner des éléments de compréhension et d'analyse. Nous désapprouvons toute action violente qui viserait à empêcher des projections ou des gens de s'y rendre. Ce n'est qu'un film, il y a des choses plus graves qui se passent dans le monde. »
— Jean-Michel di Falco, Président du Conseil pour la communication de la Conférence des Évêques de France
Plus étonnant, en Azerbaïdjan, des responsables politiques musulmans se sont prononcés contre ce film. De même, en Thaïlande, pays à majorité bouddhiste, la Commission nationale de censure a recommandé de supprimer les dix minutes qui sont importantes pour la compréhension du film. Sony Pictures a contesté cette décision. Finalement, un compromis a été trouvé à l'issue des négociations. Aucune partie du film n'a été censurée mais une indication, suivant laquelle le film était construit à partir de faits purement fictifs, est affichée de manière bien visible avant le générique du début du film.
Aux Samoa, pays à très forte tradition chrétienne, la diffusion du film fut interdite par le Comité de Censure, à la requête du Conseil des Églises samoan. Le même Comité allait censurer la diffusion du film Harvey Milk trois ans plus tard, le déclarant « contraire aux croyances chrétiennes. »
L'Opus Dei a longtemps demandé avant la sortie du film que son nom ne soit pas cité dans le film par crainte pour son image. La production a minimisé les amalgames en diffusant un bandeau au début du film indiquant : « Toute similitude avec des faits réels ne serait que pure coïncidence ».
Lors de sa sortie, le public abonda dans les salles de cinéma du monde entier, générant plus de 217 millions de dollars seulement aux États-Unis pour un budget de 125 millions de dollars. Diffusé dans quelque 90 pays, il totalise 540 millions de dollars dans le reste de la planète, donnant un total de 757 millions de dollars, un des plus gros succès dans l'industrie du cinéma. En France, ce sont 4 189 465 spectateurs qui sont allés voir le film.
Le succès du film comme de l'ouvrage a eu un certain impact dans la culture populaire, trois Français sur dix sont convaincus que les faits exposés sont réels, le tout dans un contexte d'attirance du public pour les questions ésotériques.
Le film a été parodié dans l'épisode Le Fantastique Mystère de Pâques, de la série américaine South Park, dans l'épisode Maggie s'éclipse, de la série américaine Les Simpson, dans le film Big Movie ainsi que dans un épisode de la série American Dad.
Analyse
À la banque zurichoise, Robert et Sophie se trompent une première fois de code en inscrivant la séquence de Fibonacci dans le désordre (telle qu'elle a été donnée par Jacques Saunière avant sa mort). Dans le film, la séquence est entrée correctement du premier coup.
Dans le livre, le Cryptex est plus complexe qu'il n'y parait. Il est assemblé comme des poupées russes. En effet ce dernier s'ouvre avec le mot "sofia" et montre qu'il en cachait un autre plus petit. Dans le film, le Cryptex s'ouvre après une seule énigme.
Dans le livre, pour comprendre où se trouve la vraie tombe de Isaac Newton, Robert Langdon et Sophie Neveu se rendent dans une bibliothèque publique. Dans le film, nos deux héros trouvent la solution grâce à un portable connecté à internet.
L'histoire se termine dans la Chapelle Rosslyn. Dans le livre, les deux héros trouvent de nombreux documents sur le Saint-Graal conservés par les membres du Prieuré. Sophie découvre alors qu'elle a un frère et qu'ils forment à eux-deux les descendants de Jésus Christ et de Marie-Madeleine. Dans le film, Sophie est la seule survivante de la lignée.
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Un taxi pour Tobrouk est un film français réalisé par Denys de La Patellière, sorti en 1961.
Le film commence par une présentation de la nuit du réveillon de Noël 1941 et comment les divers personnages du film la fêtent :
le capitaine Ludwig von Stegel quitte sa famille dans son château de Poméranie ;
le brigadier Théo Dumas est accueilli par une famille anglaise à Londres tout en pensant à son bistrot du faubourg Montmartre ;
François Jonsac quitte sa grand-mère à Ablis pour rejoindre Londres après « s'être toujours ennuyé » ;
Samuel Goldmann quitte la France à bord d'un bateau pour éviter les persécutions antisémites ;
Paolo Ramirez, condamné à mort, prépare son évasion de prison.
Le film se poursuit en octobre 1942 à Tobrouk dans la Libye occupée par les Allemands. On retrouve un commando du LRDG des FFL qui vient de perpétrer une attaque contre une position allemande. Le lieutenant qui les commandait a été tué : les quatre hommes restants se retrouvent livrés à eux-mêmes.
À bord de leur véhicule, le commando se dégage de Tobrouk en direction d’El-Alamein, mais se perd dans le désert. Il est survolé par un avion allemand et décide de masquer sa nationalité, sachant que les Allemands ont capturé beaucoup de véhicules anglais. L'appareil, pourtant allemand, n'attaque pas le véhicule et ses occupants. C'est alors que Ramirez tire sur l'avion à la mitrailleuse. Il le touche, mais l'avion a le temps d'incendier le véhicule. Le commando essaie de sauver « la radio, la flotte », mais en vain.
Dès lors, c'est la fin. Sans vivres, ni eau, ni radio. Le commando se sépare : les durs (Dumas et Ramirez) décidés à marcher pour tout tenter ; les intellectuels (Jonsac et Goldmann) décidés à attendre la mort sur place. Finalement, ils partent tous les quatre sans but précis à la recherche de ce qui pourrait les sauver.
Après une longue marche, ils découvrent les traces d'un véhicule. Ils les suivent et surprennent une patrouille allemande. Bien embusqués, ils abattent les quatre soldats allemands, se dirigent vers la voiture. C'est alors qu'ils découvrent un officier allemand (von Stegel) qui a échappé au massacre. Après avoir enterré les soldats allemands, ils partent pour rallier les lignes anglaises avec leur prisonnier.
Le capitaine von Stegel prévient le commando qu'ils se dirigent vers une zone de sables mouvants,; ceux-ci ne l'écoutent pas et s'ensablent. À court d'essence, ils se rapprochent des lignes allemandes. Réussissant à s'intégrer à un convoi ennemi pour se ravitailler et ayant au préalable assommé von Stegel, ils échappent à la menace d'un prisonnier français qui, reconnaissant Goldmann, crie instinctivement son nom.
Les Français quittent la colonne allemande et poursuivent leur route. Lors d'un nouvel ensablement, le capitaine von Stegel s'empare du véhicule, fait prisonniers les quatre Français et retourne vers Tobrouk. À présent au volant, le brigadier ensable volontairement le véhicule et les quatre Français refusent de le dégager. Il s'ensuit une très longue période d'observation. Le capitaine seul contre quatre finit par s'endormir et les quatre Français reprennent le contrôle de la situation.
Par hasard, ils se retrouvent à devoir traverser un champ de mines et de barbelés en plein désert. Une fois engagés, ils hésitent à poursuivre et reculent sur leurs traces. Descendus tous deux du véhicule, l'Allemand évite alors à Dumas de sauter lui aussi sur une mine, puis Jonsac, descendu à son tour pour aider Dumas, est victime de l'explosion de l'un de ces engins, se trouvant de la sorte grièvement blessé.
À proximité d'El Alamein, ils s'arrêtent pour faire une piqûre à François. Le brigadier en arrive à ne plus vouloir remettre l'officier allemand aux autorités et réfléchit un peu à l'écart du groupe aux moyens de le laisser s'enfuir. Pendant ce temps, non loin, un blindé allié repère le véhicule allemand, qu'il détruit par un coup au but, tuant les quatre rescapés. Dumas est seul survivant.
Le film se termine avec le défilé de la victoire, où le brigadier Dumas, ému au souvenir de l'équipée, se fait vertement reprendre par un spectateur pour avoir gardé sa casquette au passage des troupes. « Excusez-moi, je pensais à autre chose », répond-il.
Fiche technique
Titre : Un taxi pour Tobrouk
Réalisation : Denys de La Patellière
Scénario : Denys de La Patellière et René Havard, adapté du roman de ce dernier
Dialogues : Michel Audiard
Assistant réalisateur: Pierre Granier-Deferre
Photographie : Marcel Grignon
Décors : Paul-Louis Boutié
Montage : Jacqueline Thiédot
Musique : Georges Garvarentz et Charles Aznavour (pour « La Marche des Anges » sur la mélodie de Les Anges dans nos campagnes)
Affichiste : Clément Hurel
Société de production : Gaumont
Pays d'origine : France, Grande-Bretagne, Allemagne, Espagne
Langue : français, anglais, allemand
Format : noir et blanc procédé Dialyscope - Format 35 mm - 2,35:1 - mono
Genre : drame
Durée : 95 minutes
Lieu de tournage : désert de Tabernas, Province d'Almería (Andalousie, Espagne)
Date de sortie :
France : 10 mai 1961
Distribution
Lino Ventura: brigadier Théo Dumas
Charles Aznavour: Samuel Goldmann
Hardy Krüger : capitaine Ludwig von Stegel
Maurice Biraud : François Jonsac
Germán Cobos : Paolo Ramirez
Roland Ménard : le narrateur
Autour du film
Dialogué par Michel Audiard, ce film montre l'absurdité des situations qui se créent pendant une guerre dès que les soldats discutent, et que la guerre ne règle évidemment pas. Pour certains critiques, l'antimilitarisme est le fil conducteur du film.
Les échanges entre l'officier et les hommes du rang, entre l'Allemand et les Français, se teintent finalement d'une camaraderie sincère. Cette dernière est facilitée par leur commune étoffe de soldats et par un destin commun. Elle les place à égalité face aux risques de la guerre, comme le montre le dénouement de l'histoire.
Lino Ventura et Charles Aznavour sont entourés de trois seconds rôles aussi bons acteurs. Savoir qui va finalement l'emporter, de l'Allemand ou des Français, reste délicieux à voir : ce huis clos en plein désert sera vraiment une révélation pour ces hommes.
L'œuvre, qualifiée d'antimilitariste, est en partie inspirée par une histoire vraie : celle vécue par deux soldats allemands et danois, ennemis s’associant pour survivre en 1943 au cœur du Groenland où ils s’étaient égarés
Le film est une adaptation du roman éponyme de René Havard, qui s'est sans doute inspiré de plusieurs éléments réels de la guerre du désert :
Après une mission réussie contre le fort italien de Mourzouk, des patrouilles du Long Range Desert Group sont prises en embuscade. Quatre soldats britanniques, leur véhicule ayant été détruit, décident de rejoindre une base française située au sud de leur position, à plus de 320 km. Ils passent dix journées à pieds dans le désert
D'après Pierre Bellemare, Un taxi pour Tobrouk serait la version fortement modifiée d'une histoire réelle de deux soldats danois et allemand s'étant perdus lors d'une poursuite au Groenland en 1943 puis ayant fait le chemin de retour, à demi-morts, ensemble
Les actions des parachutistes des forces françaises libres incorporés dans le Special Air Service britannique (Bataillons d'Infanterie de l'Air) qui furent chargés d'effectuer des sabotages sur les arrières de l'Afrika Korps, commandé par le général Rommel jusqu'en août 1942 (le film se déroule en octobre 1942), durant la dernière phase de la guerre du désert en 1942-1943. Ils neutralisèrent notamment des bases aériennes allemandes en détruisant des avions au sol ; ces raids de commandos se faisaient en parcourant des centaines de kilomètres en jeeps à travers le désert.
Théo Dumas, le personnage joué par Lino Ventura informe ses trois compagnons que le vœu du lieutenant qui vient d'être tué au combat était d'aller à Ploërmel, Morbihan, il ajoute : « On n'y est pas encore ! » Un hommage probable au parachutage, en juin 1944, d'un bataillon de SAS français sur le maquis de Saint-Marcel près de Ploërmel, dans le cadre du débarquement en Normandie
Le film n'a pas pu être tourné en Afrique du Nord en raison du refus des compagnies d'assurance face à l'instabilité qui régnait avant l'indépendance algérienne. Il a donc été réalisé dans une région désertique du sud-est de l'Espagne près d'Almeria.
Dans l'impossibilité de disposer de matériel militaire, les camions allemands ont été reconstitués à partir de transporteurs de légumes. Quant aux chars, il s'agit de tracteurs recouverts de décors en placoplâtre.
Le personnage de Lino Ventura est appelé par le grade de « brigadier » alors qu'en tant que fusilier marin il devrait être normalement appelé « quartier-maître ». Cette confusion pourrait provenir du fait que ses trois autres camarades viennent de l'Armée de terre, notamment Jonsac, issu des Hussards, qui utilisent cette appellation de grade comme le font les soldats des armes dites « à cheval ».
Lors d'une séquence, Jonsac, le personnage joué par Maurice Biraud, parle à Goldmann, celui joué par Charles Aznavour, de la rue Monsieur-le-Prince à Paris, faisant ainsi référence à la rue où le chanteur français a vu le jour le 22 mai 1924.
Distinction
Le film a été vu par 4 946 000 spectateurs, et a reçu le Grand prix du cinéma français 1961.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_taxi_pour_Tobrouk | |||||||||||||||||||||||||||
https://youtu.be/i5I2m5NiIE4 | |||||||||||||||||||||||||||
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Actualité française
août | |
création de la Compagnie des Machines Bull (mécanographie). |
novembre | |
07/11/21 | ouverture du procès de Henri Désiré Landru, tueur en série. |
décembre | |
01/12/21 | Henri Désiré Landru, accusé du meurtre de huit femmes, est condamné à mort. |
27/12/21 | scission de la CGT. Création de la CGTU par les partisans de l’Internationale communiste, minoritaires. |
25/12/21-31/12/21 | Ier congrès du PCF à Marseille |
Économie | |
Le PIB recule de 4,4 %. | |
PIB à 305 milliards de francs. Retour au niveau d'avant-guerre. | |
Chômage à 5 %. | |
Déflation de 13,2 %. | |
Déficit public de 33,5 milliards de francs (11 % du PIB). | |
Dette à 270 % du revenu national. |
Naissances | Décès | Identité | Profession | N |
20 avril 1921 | Janine Sutto | actrice | fr | |
5 août 1921 | Guy Brouty, | verbicruciste. | fr | |
16 octobre 1921 | 3 février 2010 | Georges Wilson | acteur et metteur en scène | fr |
22 octobre 1921 | 29 septembre 1981 | Georges Brassens | auteur-compositeur-interprète | fr |
Georges Brassens, né à Sète (Hérault) le 22 octobre 1921 et mort à Saint-Gély-du-Fesc (Hérault) le 29 octobre 1981, est un poète auteur-compositeur-interprète français.
Auteur de plus de deux cents chansons populaires françaises — parmi lesquelles : Chanson pour l'Auvergnat, La Mauvaise Réputation, Le Gorille, Les Amoureux des bancs publics, Les Copains d'abord, Supplique pour être enterré à la plage de Sète, Les Trompettes de la renommée… —, il met en musique et interprète ses poèmes en s’accompagnant à la guitare. Outre ses propres textes, il met également en musique des poèmes de François Villon, Victor Hugo, Paul Verlaine, Paul Fort, Antoine Pol, Théodore de Banville, ou encore Louis Aragon.
Il reçoit le Grand prix de poésie de l'Académie française en 1967
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Georges Brassens | |||||||||||||||||||||||||||
Georges Brassens | |||||||||||||||||||||||||||
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CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
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DATE | |||||||||||||||||||||||||||
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MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
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Viêt Nam (Sommaire)
X | X | X | X | X | x | x | x | x | x | x | x |
Date | A | Désignarion |
Pont d'or | ||
Viêt Nam | ||
Viêt Nam | ||
Viêt Nam | ||
Viêt Nam | ||
Viêt Nam | ||
Viêt Nam | ||
Viêt Nam : Économie | ||
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Actualité française
1981 | février |
01/02/81 | suppression de la cotisation patronale supplémentaire de 1 % sur les salaires. |
02/02/81 | nommé par le pape Jean-Paul II, Jean-Marie Lustiger succède à Mgr François Marty comme archevêque de Paris. Né de parents juifs, il s'est converti au catholicisme à l'âge de 13 ans. |
Devant la montée de la délinquance dans le pays, le parlement adopte la Loi sécurité et liberté, sur proposition du ministre de la justice Alain Peyrefitte, qui étend les pouvoirs de la Police et du Parquet et restreint le pouvoir d'appréciation du juge. Vives protestations de l'opposition de gauche sur la restriction des libertés publiques. | |
16/02/81 | Lors de l'émission Audition publique diffusé sur Antenne 2, un militant de la CGT prend la parole sans autorisation des présentateurs qui arbitraient le débat et ses collègues de la CGT, des jeunesses communistes, et des membres du PCF empêchent toute discussion obligeant les présentateurs à interrompre l'émission après seulement 20 minutes. |
mars | |
30/03/81 | les cinq plus importantes fédérations de ciné-clubs organisent la manifestation « Six heures pour les Ciné-Clubs » à la Cinémathèque de Chaillot. |
avril | |
15/04/81 | loi no 81-357 transcrivant la convention internationale du travail no 111 dans la législation française. Elle inaugure la lutte contre la discrimination à l'emploi et au travail. |
Les mesures de rigueur prise par le premier ministre Raymond Barre réduisent le déficit public à 0,7 % du PIB. Mais le budget de l'État, malgré les efforts des différents gouvernements, ne retrouvera jamais la situation d'équilibre qu'il a connu. |
mai | |
10/05/81 | alternance. Élection de François Mitterrand à la Présidence de la République française, avec 51,76 % des voix. C'est la première fois de la Cinquième République qu'un candidat socialiste est élu à la tête de l'État. |
15/05/81 | tricentenaire de la première mise en eau complète du canal du Midi. |
21/05/81 | Pierre Mauroy, Premier ministre et le septennat de François Mitterrand s'ouvre par une cérémonie au Panthéon durant laquelle il rend hommage, par un dépôt de roses rouges, à Jean Jaurès, Jean Moulin et Victor Schœlcher. |
21/05/81 | Le même jour, pour l'élection présidentielle de François Mitterrand, Libération a parfumé son journal à la rose pour fêter l'événement. |
22/05/81 | décret de dissolution de l'Assemblée nationale. |
25/05/81 | grâce présidentielle de Philippe Maurice, dernier condamné à mort. |
27/05/81 | suspension provisoire des expulsions d'étrangers et publication de décrets qui complexifie leurs expulsions. |
juillet | |
01/07/81 | le SMIC augmente de 10 % et le traitement des fonctionnaires de 3,4 %. Les allocations familiales et les autres prestations sociales sont revalorisées. La SNCF augmente ses tarifs marchandises mais pas ses tarifs voyageurs. |
01/07/81 | circulaire interministérielle sur la démocratisation de la formation scolaire. Création des ZEP (zone d'éducation prioritaire) par le ministre de l'éducation Alain Savary. |
02/07/81 | Louis Mermaz est élu président de l’Assemblée nationale. |
18/07/81 | tuerie d'Auriol. |
29/07/81 | suppression de la Cour de sûreté de l'État |
Rébellion urbaine des Minguettes à Vénissieux (dans la banlieue lyonnaise). De violents incidents (rodéos de voitures volées, incendie d'automobiles) durant l'été vont entraîner une série de mesures nationales à commencer par la politique de DSQ (développement social des quartiers). 250 voitures et des dizaines de bâtiments seront détruites par des jeunes immigrés en l'espace de deux mois. |
août | |
03/08/81 | loi fiscale majorant de 7,7 milliards de francs les recettes fiscales. Surtaxe sur les hauts revenus, hausse des impôts sur les bénéfices des sociétés, des banques et des compagnies pétrolières. Majoration de la taxe sur les produits pétroliers. |
Plan de relance Mauroy de 1,7 % du PIB : | |
Augmentation de 2,3 milliards de francs des pensions de retraite. | |
Suppression des cotisations employeur pour 2,5 milliards de francs. | |
12,8 milliards de francs affectés à la création de 150 000 emplois et à la formation professionnelle. | |
5,5 milliards de francs d'aide aux agriculteurs. | |
26 milliards de francs de capital aux entreprises publiques. | |
250 millions de francs pour la construction de logements. | |
17 milliards de francs de prêts accordés par le Fonds industriel de modernisation et le Fonds de développement économique et social. | |
Crédit d'impôt sur l'investissement privé : 10 % du montant de l'investissement peut être déduit de l'impôt sur les sociétés. Cette mesure représente un coût budgétaire très élevé (4,5 milliards de francs) pour un résultat limité (cf. plus bas). | |
Ce plan de relance n'obtient pas les effets escomptés par le gouvernement qui sera contraint d'appliquer un plan de rigueur à partir de 1982. On peut noter que la politique de rigueur appliquée en Europe et aux Etats Unis, le refus de la dévaluation, l'évasion des capitaux, la hausse de la fiscalité et surtout l'ouverture des frontières (qui interdit toute mesure protectionniste) aboutiront à l'échec du plan de relance et au retour à un classique plan de rigueur. | |
10/08/81 | « loi Lang » imposant un prix unique sur les livres. |
11/08/81 | lancement d'une opération de régularisation des étrangers : 132 000 seront concernées d'ici à 1983. |
26/08/81 | le Conseil des ministres approuve le projet de loi abolissant la peine de mort. |
1981 | septembre |
17/09/81 | le ministre de la justice Robert Badinter dépose le projet de loi contre la peine de mort à l'Assemblée nationale. |
18/09/81 | la chambre basse vote de par 369 voix contre 113 l'abolition de la peine de mort en France. Des voix de l'opposition, comme celles de Jacques Chirac et Philippe Séguin se sont jointes à celles des socialistes pour voter la loi. |
22/09/81 | inauguration du TGV Paris-Lyon par François Mitterrand. |
29/09/81 | Décès de Georges Brassens |
30/09/81 | le projet de loi abolissant la peine de mort est voté au Sénat par 161 voix pour et 126 contre. Instauration de l'impôt de solidarité sur la fortune. |
Économie | |
Creusement du déficit avec les nombreuses mesures sociales votées par le parlement (-1,6 % du PIB). | |
Le niveau de prélèvements obligatoires atteint 42,5 % du PIB. La hausse continue de la fiscalité directe (impôts et cotisations) et indirecte (TVA et droit d'accise) ne parvient pas à réduire le déficit qui s’accroît régulièrement depuis le début des années 1970. | |
4,5 milliards de francs de déficit commercial. |
Entreprises | |
France Télécom lance le Minitel. |
Société | |
1 617 000 chômeurs (6,3 % de la population active). | |
2,9 millions de crimes et délits constatés en France. Le taux de criminalité, estimé à 53,5 ‰, a été multiplié par 4 depuis le début des années 1960 alors que la population n'a augmenté que de 17 % entre 1965 et 1981. |
Cinéma | |
Film français : 1981 |
Naissances | Décès | Identité | Profession | N | |
5 janvier 1981 | Lanza del Vasto, | écrivain et partisan de la non-violence | fr | ||
15 mars 1981 | René Clair | réalisateur | fr | ||
15 avril 1981 | Valentine Prax | peintre | fr | ||
1 juillet 1981 | Bernard Dimey | poète, parolier | fr | ||
11 août 1981 | Valentine Tessier | comédienne | fr | ||
4 septembre 1981 | Louis Delamare, | ambassadeur assassiné au Liban. | fr | ||
9 septembre 1981 | Jacques Lacan | psychanalyste | fr | ||
11 septembre 1981 | Dominique Auclères, | ancienne journaliste au Figaro (1945-1975) | fr | ||
| 29 septembre 1981 | Georges Brassens | auteur-compositeur-interprète | fr | |
5 octobre 1981 | Jean Eustache | réalisateur et acteur | fr | ||
10 octobre 1981 | Abel Gance | réalisateur | fr | ||
16 décembre 1981 | Jean-Louis Goarnisson | prêtre, médecin et homme politique | fr |
Actualité française
janvier | |
10/01/80 | promulgation de la loi Bonnet qui réprime l'immigration clandestine. |
18/01/80 | Loi de finances pour le budget de 1980 |
Dépenses de l'État : 425 milliards de francs | |
Dépenses sociales : 737 milliards de francs | |
Intérêts de la dette : 46 milliards de francs | |
Recettes fiscales : 641 milliards de francs | |
Cotisations sociales : 468 milliards de francs | |
Excédent de 9 milliards de francs |
mai | |
13/05/80 | émeute autour du campus de Jussieu à Paris : un jeune chômeur, Alain Bégrand, se tue en tentant d'échapper à la police. |
19/05/80 | Valéry Giscard d'Estaing rencontre Léonid Brejnev à Varsovie. |
juin | |
le pape Jean-Paul II visite la France. |
juillet | |
01/07/80 | le SMIC augmente de 2,49 %. Les loyers augmentent de 11 à 20 %, le ticket de métro de 17 % et la carte orange de 21 %, les médicaments de 5 % et le pain de 5 à 10 %. Les constructeurs augmentent leurs voitures de 4,8 à 6 %. |
07/07/80 | Bob Marley se produit devant plus de 50 000 personnes au Bourget. |
août | |
20/08/80 | mort de Joe Dassin à l'âge de 41 ans |
septembre | |
Le Tribunal des flagrants délires, émission radio sur France Inter. | |
21/09/80 | crue exceptionnelle de la Loire qui fait 6 morts et plus de trente blessés |
22/09/80 | Enlèvement de Bernard Galle |
Économie | |
Excédent budgétaire de 9 milliards de francs (0,4 % du PIB) | |
Hausse de prélèvements obligatoires (40 % du PIB) | |
65 % des foyers fiscaux sont soumis à l'impôt sur le revenu. | |
Le budget de la défense représente 2,8 % du PIB. |
Société | |
90 % des ménages possèdent la télévision. | |
La société compte 5,4 % de chômeurs. | |
193 000 policiers et gendarmes chargés du maintien de l'ordre. | |
2,6 millions de crimes et délits répertoriés pour l'année 1980. |
Naissances | Décès | Identité | Profession | N |
1 janvier 1980 | Olivia Ruiz | chanteuse | fr | |
16 février 1980 | Géraldine Nakache | actrice et réalisatrice | fr | |
5 mars 1980 | Renan Luce | chanteur et auteur-compositeur | fr | |
29 avril 1980 | Adrien Antoine | acteur | fr | |
13 juin 1980 | Florent Malouda | footballeur | fr | |
26 juin 1980 | Sinik | rappeur | fr | |
5 juillet 1980 | Eva Green | actrice | fr | |
19 juillet 1980 | Émilie Mazoyer | animatrice radio | fr | |
25 juillet 1980 | Diam's | chanteuse | fr | |
24 août 1980 | 16 octobre 1984 | Grégory Villemin | victime de meurtre | fr |
25 août 1980 | Ovidie | actrice, réalisatrice et auteur | fr | |
25 août 1980 | Ève Angeli | chanteuse | fr | |
4 octobre 1980 | Ludivine Furnon | gymnaste | fr |
Le Tribunal des flagrants délires est une émission de radio satirique française diffusée entre 11 h 30 et 12 h 45 sur France Inter, de septembre 1980 à juin 1981, puis de septembre 1982 à juin 1983.
Elle s'inspirait elle-même d'une émission antérieure de chansonniers, Procès pour rire, au début des années 1960 avec Frida Boccara.
Produite par Monique Desbarbat, l'émission avait pour cadre un tribunal imaginaire présidé par Claude Villers (surnommé le « Massif central » par Desproges).
L'émission connut un succès incontestable, et les personnalités invitées à passer en jugement furent nombreuses, dont : Pierre Perret le premier invité, Frédéric Mitterrand, Renaud, Daniel Cohn-Bendit, Jacques Séguéla, Guy Bedos, Yannick Noah, Coluche, Léon Zitrone ou Jean-Marie Le Pen.
Certaines émissions furent réalisées par Claude Berri
Le « procès » commençait par une présentation de l'invité, présenté comme « prévenu », et « interrogé » par le président du tribunal Claude Villers.
Le prévenu était par la suite attaqué par le Ministère public, représenté par « le procureur de la République Desproges française », alias Pierre Desproges. Le début de ses réquisitoires, souvent identique (avec quelques variations), est resté célèbre : « Françaises, Français ; Belges, Belges ; mon Président-mon chien ; monsieur l'avocat le plus bas d'Inter ; mesdames et messieurs les Jurés ; public chéri, mon amour ! », parfois complété de « Bonjour, ma colère ! Salut, ma hargne ! Et mon courroux, coucou ! », ce dernier mot étant repris en chœur par le public.
Avec le temps, Desproges alla jusqu'à ignorer totalement dans ces réquisitoires les invités de l'émission du jour, pour partir dans de longs exposés sur des sujets aussi divers que le cassoulet toulousain, la recette du cheval-melba, le cancer ou sa dernière quittance de gaz. Le tout était invariablement ponctué d'allusions dénigrantes envers Luis Rego concernant ses origines portugaises, ses compétences « d'avocat pourri d'office » ou sur sa Tata Rodriguez que Desproges soupçonne qu'elle lui envoie des colis en « paquet-fado », et conclu généralement par la formule rituelle : « Donc, l'accusé est coupable, mais son avocat vous en convaincra mieux que moi ».
Les « prévenus » étaient par la suite défendus par Luis Rego, l'avocat « le plus bas d'Inter ». Luis Rego alternait les digressions et les thématiques loufoques, comme des parodies de jeux radiophoniques, des fiches bricolages improbables, etc.
Des « témoins » pouvaient être entendus — comme Guy Bedos lors du procès de Coluche —, l’émission se terminant par la dernière parole, donnée pour sa défense au « prévenu ».
Un accompagnement musical, pour la chanson qui entamait chaque émission et des improvisations ponctuant les propos des uns et des autres, était joué au piano par Georges Rabol qui, comme le dira Pierre Desproges au cours du procès de Jean-Marie Le Pen : « Je le précise à l'intention des auditeurs qui n'auraient pas la chance d'avoir la couleur, est presque aussi nègre que pianiste ».
Conclusion invariable de l'audience, l'accusé était soit condamné à interpréter une chanson de son choix, soit acquitté mais fermement invité à chanter une chanson, reprise en chœur par le tribunal et le public. Si l'invité était un chanteur professionnel, cette dernière chanson devait impérativement ne pas être extraite de son répertoire ; c'est ainsi, par exemple, poussant la règle du contre-emploi jusqu'à son extrême, que Juliette Gréco choisit d'interpréter « Bécassine c'est ma cousine » d'ordinaire chantée par Chantal Goya
Remplaçants occasionnels
À certaines occasions, Claude Villers, Luis Rego et Pierre Desproges étaient parfois remplacés dans leurs rôles de président, avocat et procureur par d'autres fantaisistes :
Président suppléant : José Artur ;
Avocats suppléants : Bruno Garcin, Éva Darlan ;
Procureurs suppléants (après le départ de Desproges) : Éva Darlan, Serge Papagalli, Guénolé Azerthiope.
La journaliste Jeanne Folly participa également à l'émission en tant qu'« experte très experte », chargée de dresser le profil psychologique de l'accusé. Ses interventions maniaient subtilement le sous-entendu un brin grivois et évoquaient invariablement les multiples « séances sur le divan » auxquelles elle avait soumis l'accusé.
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