Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
02.01.2025
18478 articles
>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (1147)
· A à Z : Sommaire (345)
· Mannequin de charme (914)
· Musique (392)
· Monde : France (2921)
· Calendrier : Événements (333)
· Département : Meuse (248)
· Cinéma : Films à classer (153)
· Calendrier : Naissances (246)
· Monde : Etats Unis (1077)
air amour annonce art article background base belle blogs center centerblog centre
Articles les plus lus· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)
· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara
allan ehrhardt www.seucon2 vi sureu ibm.fr
Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
allan ehrhardt www.seucon2 vi sureu ibm.fr
Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Meccano est un jeu de construction à base d'éléments à l'origine entièrement métalliques.
Les modules standard préfabriqués étaient des lames métalliques perforées de trous circulaires au pas de ½ pouce (1,27 cm). Dès le début, la collection de ces lames fut très étendue, car le but initial était l'initiation à la mécanique : elle comportait des cornières, des plaques, des axes, des roues et des engrenages en laiton. L'originalité de l'invention est le pas constant des trous pour l'assemblage qui se fait au moyen de vis et d'écrous.
Meccano Ltd. était une société britannique fabriquant le jeu Meccano, les trains Hornby, les Dinky Toys et distribuant d'autres types de jouets. La filiale française Meccano SA fut créée en 1912 à Paris et devint la maison mère, dont le siège et la principale usine sont situés à Calais.
Aperçu
Au fil du temps, la gamme de pièces a largement évolué : certaines ont disparu du système, de nouvelles ont été créées, quelques-unes sont maintenant en matière plastique et en acier.
En France, le Club des amis du Meccano regroupe les adeptes, constructeurs et collectionneurs du jeu. Ils sont nommés « meccanophiles » ou « meccano fans ».
Meccano est une marque exclusive de la société Meccano.
Ce nom de marque est parfois utilisé comme un nom commun pour qualifier un dispositif qui se construit par assemblage d'éléments modulaires, bien que la société Meccano refuse que l'on utilise sa marque de façon générique.
Enfin, Meccano est distribué aux États-Unis sous la marque Erector.
Histoire
La création du jeu se fait en 1898 à Liverpool, dans un atelier où Frank Hornby s’amusait à inventer un jeu de construction à base de vis et d’écrous pour ses enfants. Il donne ainsi naissance au système Meccan, breveté en 1901.
Frank Hornby met au point son système et le commercialise sous la marque « Mechanics Made Easy » (« La mécanique rendue facile »). La marque MECCANO est déposée en 1907.
La fabrication des pièces de Meccano est entièrement sous-traitée jusqu’en 1903. Hornby installe un petit atelier de production à Liverpool, puis le déménage en 1909 dans un ancien atelier de construction de voitures à chevaux situé dans Old Derby Street. Pour répondre à une demande de production accrue, l’usine de Binns Road est inaugurée en 1914.
Le Meccano est exporté principalement dans les colonies britanniques mais, en 1913, la société Meccano Inc. est créée aux États-Unis.
À cette époque, Meccano a déjà une agence à Paris, située au 5 rue Ambroise-Thomas, et Meccano SA est créé en 1912 sous la présidence de Roland, fils de Frank Hornby. En octobre 1916, il lance un mensuel, Meccano-Magazine, dont la première série s'arrête en octobre 1937.
Face à la réussite mondiale de Meccano, trois nouvelles usines ouvrent, à Berlin en 1912, à Élisabeth (New Jersey) en 1920 par Meccano inc. et à Paris Belleville, en 1924. L’usine de Belleville (aujourd'hui école des ingénieurs de la ville de Paris depuis 2013) est remplacée, de 1931 à 1934, par celle de Bobigny, qui, en 1951, peut produire près de 500 000 coffrets de Meccano par jour4 Cette même année, le siège social et les bureaux sont transférés de Belleville à Bobigny, et l’immeuble de Belleville est vendu.
Pendant la guerre de 1939-1945 la fabrication et la vente de jouets en métal sont interdites en Grande-Bretagne : l'usine de Liverpool travaille pour la défense en produisant, en particulier, des systèmes de largage de bombes. L’usine de Bobigny, réquisitionnée par les Allemands, travaille pour Märklin.
En 1959, une usine est ouverte à Calais, qui prend le nom de Meccano SN.
Fin 1964, Meccano Ltd. est racheté par Lines Brothers (trains et jouets Tri-Ang et voitures Spot-On). La fabrication des trains Hornby est transférée à l’usine Lines et les voitures Spot-On sont abandonnées au profit des Dinky Toys.
En janvier 1970, la raison sociale devient Meccano-Triang, mais les affaires vont mal et le directeur Joe Fallman crée une nouvelle société du nom de Maoford Ltd., dont il est le président. Il y transfère tous les actifs de Meccano pour une valeur de 2 400 000 £, met Meccano Ltd. en liquidation volontaire et laisse 9 000 000 £ de dettes à l'empire Lines, qui s'écroule.
Pour garder le bénéfice d'une image de marque restée solide, Maoford est rapidement renommée Meccano (1971) Ltd. La partie britannique de Meccano est rachetée par Airfix pour 2 000 000 £, tandis qu'Henri Hennequin, directeur général de Meccano France, revend cette partie du groupe à General Mills. La production de l'usine de Bobigny est transférée à l'usine Airfix de Calais, et l'usine de Bobigny est fermée et détruite.
En 1972, Meccano France S.A. est rachetée par Miro Company, éditeur de jeux de société.
En janvier 1973, Meccano (1971) Ltd. redevient Meccano Ltd., et Dinky et Meccano sont respectivement les cinquième et sixième jouets les plus vendus en Angleterre.
Le 30 novembre 1979, l'usine de Liverpool, qui avait été la plus grande usine de jouets au monde, où travaillaient plus de trois mille employés, est fermée et mise en vente. Occupée pendant quatre mois, l’usine ne sera pas vendue, elle sera finalement rasée. Les différentes marques de Meccano sont vendues : Triang-Hornby est racheté par Dunbee Combex Marx et la marque Dinky par Universal Holdings de Hong Kong qui possède déjà Matchbox. La société mère n'existe plus, et c'est à la filiale française qu'il appartient de continuer de fabriquer le Meccano.
En 1980, Miro Company fusionne avec les sociétés Meccano France, Parker Brothers France, Capiépa, Lines Brothers France et S.G.C.T. et prend le nom de Miro-Meccano S.A. La division Palitoy de la société General Mills prend possession de Meccano en 1981, le site de production de Calais devient alors le seul site de production mondial. Les dernières Dinky sont fabriquées à Calais pendant quelques mois, mais cette fabrication est vite abandonnée et les Dinky seront sous-traitées à Auto Pilen jusqu'en 1982.
Après 1984, Meccano n’est plus la priorité du groupe General Mills, et très peu de développements ont lieu. L'usine qui avait été fermée pendant un an est revendue en 1985 à Marc Rebibo. Une des premières actions de celui-ci est d'interdire à la Société Exacto de Buenos Aires de produire des pièces de Meccano sous cette marque. Exacto avait une licence de Meccano Ltd. depuis 1967 et continue à produire sous sa propre marque jusqu'à aujourd'hui (2010). En 1986, Miro-Meccano est rachetée par Hasbro. En 1989, Meccano SN achète les droits à la marque Erector aux États-Unis et y distribue ses produits sous cette marque.
Dans les années 1970 et 1980, Meccano France a par ailleurs été le distributeur de jouets issus de films ou de séries importés des États-Unis comme l'Homme qui valait trois milliards ou Star Wars. La licence Star Wars ayant été rapidement reprise par Kenner, les figurines Star Wars placées sur blister Meccano sont aujourd'hui rares et très recherchées par les collectionneurs.
Dans les années 1990, le groupe Meccano est réorganisé. L'offre est alors basée sur deux systèmes de construction générique (le métal et le plastique). Chaque système est destiné à des tranches d'âges différentes. Les pièces en plastique sont destinées aux enfants à partir de quatre ans pour leur faire découvrir le système Meccano. La version traditionnelle en métal permet aux enfants à partir de huit ans de construire une infinité d'objets. Trois gammes sont disponibles : Multimodèles, Design et Spécial Édition.
Au bord de la faillite, Meccano a été racheté en 2000 par le groupe japonais Nikko (leader de la voiture radiocommandée en France). Le groupe est alors redressé par Alain Ingberg, qui fait entrer dans le capital un fonds d'investissement, 21 Capital Partners, propriété d'Alessandro Benetton. Les Japonais sortiront définitivement du capital en 2007, la société étant alors détenue à parts égales par Alain Ingberg et le fonds 21 Capital Partners. En 2005, le site de Calais, qui a subi un plan social réduisant ses effectifs de cent cinquante à quatre-vingts salariés, a été entièrement modernisé et largement automatisé. En 2007, Meccano a ouvert des filiales en Espagne et en Grande-Bretagne.
De nouvelles gammes ont fait leur apparition en 2005 : Speed Play à partir de sept ans, Tuning, et Kids Play à partir de deux ans. La société est également distributrice des jouets WowWee (Robosapien…), Crayola, Nikko, et Maisto.
Lors du Consumer Electronics Show de Las Vegas en janvier 2007, Erector, filiale de Meccano aux États-Unis, présente Spykee, robot communiquant par l'intermédiaire du Wi-Fi et pouvant être contrôlé par le biais d'Internet, à monter soi-même, et lance pour Noël 2008 une gamme de robots électroniques. En 2010, l'usine de Calais est encore le site de production principal du Meccano, une partie de la production effectuée en Chine est relocalisée à Calais.
Le 13 août 2013, la société Meccano est rachetée par le Canadien Spin Master, un groupe spécialiste des engins radiocommandés et des figurines pour enfant.
Le mardi 21 février 2023, le groupe canadien Spin Master, propriétaire de l'usine Meccano de Calais, annonce la fermeture définitive du site d'ici 2024.
Pièces et modèles
Les principaux types de pièces sont :
les bandes perforées droites ou courbes ;
les plaques souples, planes ou cintrées, certaines transparentes, ou rigides, avec ou sans bords ;
les cornières, longrines et poutrelles ;
les poulies, pneus en caoutchouc et courroies de transmission ;
les engrenages (pignons, roues, vis sans fin, couronnes à denture intérieure/extérieure et crémaillères) de différentes tailles ;
les roues dentées pour transmission par chaînes ;
les tringles et manivelles de différentes longueurs ;
les accessoires de raccordement (équerres, goussets, embases, etc.) ;
les accessoires mécaniques (joint de cardan, accouplement, bras de manivelle, excentrique, cliquet, roue à rochet, etc.) ;
les moteurs, mécaniques, électriques et à vapeur pour animer les modèles.
Les pignons et roues dentées permettent les rapports 1/2 (pignon de 25 dents et roue dentée de 50 dents), 1/3 (19 et 57 dents), 1/4 (15 et 60 dents), 1/5 (19 et 95 dents) et 1/7 (19 et 133 dents).
De plus, des pièces supplémentaires ont existé pour des emplois spécifiques, tels que rouleau et navette pour métier à tisser, des aiguilles pour horloge, des attelages (Hornby), des tampons, des frotteurs prises de courant pour trains électriques, des godets pour drague, une pelle mobile pour excavatrice, des sacs pour chargements.
Il existait des boîtes complètes numérotées, par ordre de nombre de pièces croissant, de 0 (boîte d'initiation) à 10 (coffret muni de trois tiroirs de pièces, le seul de la gamme à être en bois et non en carton).
Des boîtes complémentaires, où ces numéros étaient accolés au suffixe A, fournissaient le complément de pièces permettant de passer d'une boîte à la suivante. Ainsi les pièces de la boîte no 2, complétées de celle de la boîte 2A, fournissaient au total l'équivalent d'une boîte numéro 3.
Trois moteurs mécaniques, le « 1 » à un sens de marche, le « 1A » à inverseur de sens de marche et le petit Magic, étaient également vendus séparément. Ce dernier a également été proposé dans quelques ensembles.
Plusieurs moteurs électriques sous différentes tensions (de 3 à 220 V) furent aussi proposés, ainsi qu'un moteur à vapeur.
Aujourd'hui, l'offre principale (Multi-modèles) est composée de boîtes numérotées de 2 à 50 (2-5-7-10-20-25-30-40-50) indiquant le nombre de modèles dans chaque boîte.
Les modèles peuvent être construits à partir de plans et de notices existantes.
Certains amateurs font réellement œuvre de maquettistes en créant des modèles originaux sans plans ni notices.
Certains constructeurs sont adeptes de la construction de micromodèles Meccano (MMM). La règle du jeu consiste à construire un modèle dont les pièces nécessaires logent dans le creux de la main.
Un grand nombre de jeux de construction métallique utilisant l'approche modulaire a vu le jour au cours des temps : certains strictement compatibles et donc en cotes impériales ; d'autres, totalement incompatibles, basés sur le système métrique. Beaucoup ont disparu, certains existent encore.
Parmi les systèmes compatibles, on peut citer Märklin (Allemagne), Amilac et Bral (Italie), Exacto (Argentine), A. C. Gilbert Erector, The Constructioneer, American Builder (États-Unis).
Stabil (Allemagne) est partiellement compatible (axes diamètre 4 mm, mais entraxe de 12,5 mm au lieu de 12,7 mm).
Et, pour les systèmes en cotes métriques :
Constructor (France) axes de 3 mm, entraxe de 11 mm, Lyon, puis Paray-le-Monial (France) ;
Construction (ancienne Allemagne de l'Est), Efel et Standard LR (France), Eitech (Allemagne) et Polylong sont compatibles avec des axes de 4 mm et un entraxe de 10 mm. Happy People (Allemagne) s'y est ajouté début 2007 ;
Merkur (Tchécoslovaquie) utilise des axes de 3,5 mm, avec un entraxe de 10 mm ;
Trix (Allemagne, France et Grande-Bretagne) utilise aussi des axes de 3,5 mm. Il est reconnaissable à ses bandes percées de trois rangées de trous décalées de 8 mm. À ne pas confondre avec le rare Meccano X, composé de pièces compatibles Meccano, à trois rangées de trous non décalées.
Meccanoid
Meccanoid est un système de robot programmable intelligent développé par la marque Meccano, conçu en Angleterre et fabriqué en France. Ce sont des plateformes robotiques avancées destinées au grand public, à partir de 10 ans.
Le système comprend des pièces en polycarbonates, des servomoteurs et un module central appelé "Meccabrain".
Plusieurs façons de programmer ces systèmes cohabitent, dont le LIM (apprentissage intelligent des mouvements), qui permet de faire faire physiquement au robot un mouvement, de l'enregistrer et de le rejouer à la demande. Le système est également équipé de reconnaissance vocale et peut être piloté par la voix.
En 2015, on dénombre 2 modèles disponibles pour le grand public : Meccanoid G15 KS (120 cm) et Meccanoid G15 (61 cm).
Communauté
Il existe un grand nombre de clubs, dans le monde, qui réunissent les passionnés du Meccano – et des autres jeux de constructions métalliques.
On les trouve essentiellement dans les pays anglophones (Royaume-Uni, Canada, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Australie, Afrique du Sud) et en Europe (Allemagne, Espagne, Italie, Pays-Bas, Suisse, France, etc.). Ils sont référencés par l'International Society of Meccanomen.
Ces clubs s'adressent aussi bien aux « collectionneurs », amateurs de pièces rares, de boîtes anciennes et de documents divers (catalogues, manuels, notices, etc.) qu'aux « constructeurs » adeptes de la mécanique réaliste – et d'une esthétique raffinée. La plupart de ces clubs éditent un magazine papier et/ou Internet. En France, la référence est le Club des Amis du Meccano (CAM).
|
Le Matilda est un char d'infanterie britannique de 24 tonnes dont la production a débuté en 1937 aux fonderies Vulcan. Pas moins de 2 987 chars sont sortis de ces fonderies jusqu'en août 1943, date d'arrêt de la production.
Historique
La production fut d'abord lente. 23 Matilda II sont allés en France avant la bataille de France en mai 1940, mais la production de chars Matilda II en juin 1940 est de l'ordre de 57 et passe à 90 en août, augmentant régulièrement avec 127 construits en décembre 1940. Six entreprises au total en construisant pour un total de 2 755 unités entre 1939 et 1942.
Conçu pour remplacer le Matilda Mark I, il avait une tourelle plus grande avec un canon Ordnance QF 2 pounder, un blindage renforcé et une meilleure mobilité. Il coûtait cependant beaucoup plus cher que son prédécesseur, et l'absence d'obus explosif ne lui permettait pas d'accomplir son rôle de soutien à l'infanterie.
Jusqu'en 1941, il est le char le plus blindé en service en Europe occidentale, mais ce blindage diminue considérablement sa mobilité. Son canon de 40 mm n'en fait pas le char le plus puissant de cette époque.
Engagements
Entré en service opérationnelle en 1939 avec seulement 2 en service au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en septembre, il fut très utilisé durant la guerre du désert en Afrique du Nord notamment, où il gagna le surnom de « Reine du désert ». Il était employé comme véritable bélier grâce à son épais blindage de 78 mm qui le rendait invulnérable aux tirs de tous les canons antichars en service, à l'exception du 88 mm allemand, tandis que son canon de deux livres pouvait anéantir n'importe quel char de 1940 à moins de 500 m. Il joua un rôle déterminant dans les premières victoires britanniques contre les Italiens. Cependant, il souffrait de nombreux problèmes car sa fiabilité mécanique laissait à désirer, un manque cruel de vitesse, les postes des membres d'équipage trop exigus et le système de refroidissement craignait les obus à haut pouvoir explosif.
Plusieurs exemplaires furent capturés intacts par le Deutsches Afrikakorps et réutilisés dans ses rangs comme char de prise (Beutepanzer) avec marquages réglementaires allemands. La seconde bataille d'El Alamein, en octobre 1942, sonna la fin de son utilisation en tant que char d'assaut, son canon étant trop faible. Des exemplaires (918 au total) furent livrés à l'URSS pendant la bataille de Moscou. Ils eurent un rôle comparable au KV-1 de l'Armée rouge.
Sur le théâtre Pacifique, le Matilda connut son baptême du feu lors de la campagne de la péninsule de Huon en 1943 ; il fut utilisé jusqu'à la fin de la guerre par plusieurs régiments blindés australiens.
Il fut converti par la suite en char d'éclairage et retiré du service en 1945. Les 45 exemplaires restants (dont 30 australiens) ont été transformés en chars-musées.
|
Le Van Diemen RF88 , et son évolution, le RF89 étaient des châssis de voitures de course de formule à roues ouvertes , conçus, développés et construits par le constructeur et constructeur de voitures de course britannique Van Diemen , pour les catégories de courses de Formule Ford 1600 , en 1988
|
La Reynard 903 est une voiture de course de Formule 3 à roues ouvertes, développée et construite par Reynard en 1990
|
La Reynard 893 est une voiture de course de Formule 3 à roues ouvertes , développée et construite par Reynard en 1989
|
L', également appelée DB4 GTZ, est une automobile de Grand Tourisme produite par le constructeur britannique Aston Martin. Présentée au Salon d'Earl's Court à Londres en 1960, elle reprend l'ensemble châssis/moteur de la DB4 GT, mais bénéficie d'une nouvelle carrosserie réalisée par Zagato, en Italie, destinée à réduire le poids de façon significative. Le dessin est l'œuvre du jeune styliste Ercole Spada et montre une parenté avec la Ferrari 250 GT SWB de Pinin Farina.
Extrêmement rare puisque produite à seulement 19 exemplaires1, la DB4 GT Zagato est destinée à concurrencer Ferrari en course. Malgré son palmarès, elle n'a jamais réussi à dominer son éternelle rivale, la 250 GTO. De nos jours, « son prestige et sa beauté intemporelle » en font l'un des modèles les plus recherchés.
En 2019, le constructeur britannique présente l'Aston Martin DB4 GT Zagato Continuation, une réédition du modèle de 1960 qui célèbre les 100 ans du carrossier italien Zagato, et produit à 19 exemplaires.
Genèse
Alors que Ferrari et ses 250 GT dominent le Grand Tourisme, David Brown décide de produire une version plus rapide de l'Aston Martin DB4 afin de rester compétitif. Il s'adresse alors au carrossier milanais Zagato. Ce dernier, qui a déjà signé de nombreux modèles pour des marques de prestige telles que Ferrari ou Alfa Romeo, est bien connu pour ses réalisations employant la technique Superleggera et recourant à l'aluminium
Design
Évolution de l'Aston Martin DB4 GT apparue en 1960, la carrosserie de la DB4 GT Zagato est, comme son nom l'indique, réalisée par le carrossier milanais Zagato. La DB4 GT Zagato est considérée comme « une sublime démonstration [de son] talent ».
Elle est en revanche dessinée par le jeune styliste Ercole Spada, dont les réalisations s'inspirent d'autres modèles italiens de l'époque, et notamment les Ferrari 250.
Afin d'alléger au maximum l'automobile, Zagato en a fait supprimer tous les éléments non essentiels ; ceci inclut les pare-chocs en chrome et le bois du tableau de bord. La carrosserie est par ailleurs travaillée aérodynamiquement, d'où ses formes toutes en rondeurs.
Moteur et performances
L'Aston Martin DB4 GT Zagato propulsée par un 6 cylindres en ligne de 3 670 cm3 alimenté par 3 carburateurs Weber double corps DCOE 45. Placé en position longitudinale avant, le moteur développe 377 N m à 5 400 tr/min et 314 ch à 6 000 tr/min, soit 12 ch de plus que la DB4 GT et 74 ch de plus que la DB4 « classique ».
L'utilisation intensive d'aluminium aussi bien pour le châssis que pour la carrosserie ainsi que de plexiglas pour les vitres permet de contenir le poids de l'automobile à seulement 1 225 kg. Elle est d'ailleurs plus légère que la DB4. La DB4 GT Zagato est ainsi capable d'accélérer de 0 à 100 km/h en 6,1 s.
Compétition
Sur la piste, la DB4 GT Zagato affronte régulièrement la 250 GTO de Ferrari. Cette dernière demeurera invaincue par sa rivale anglaise. La DB4 est en effet à l'origine conçue comme une routière, et non comme une pistarde.
|
Le 31 août 1997, Diana meurt à la suite d'un accident de voiture à Paris, dans le tunnel de la voie Georges-Pompidou sous la place de l'Alma, où elle circulait avec son compagnon Dodi Al-Fayed ainsi que leur chauffeur, Henri Paul, et Trevor Rees-Jones, le garde du corps d'Al-Fayed.
La veille, le 30 août, Diana et Dodi avaient quitté la Sardaigne où ils avaient passé la fin des vacances, à bord du jet privé Gulfstream IV, aux couleurs vert et or des magasins Harrods. Ils se posèrent à 15 h 20 sur l'aéroport du Bourget en provenance d'Olbia34. Alors qu'ils se reposaient dans l'hôtel particulier de Dodi, rue Arsène-Houssaye à Paris, la présence de paparazzis les fit renoncer à dîner Chez Benoît, un restaurant chic du Marais, au profit du restaurant L’Espadon du Ritz, place Vendôme. Ils arrivèrent à 21 h 50 au Ritz et choisirent finalement de dîner dans leur suite royale du palace. Des paparazzis les guettant à la sortie du Ritz, Dodi décida de laisser devant le palace sa propre voiture conduite par son chauffeur ainsi que la Range Rover des gardes du corps conduite par Jean-François Musa, propriétaire de la compagnie Étoile Limousines qui fournissait des voitures de fonction au Ritz, simulant le départ à bord de Diana et Dodi. Ils empruntèrent une seconde sortie plus discrète et entrèrent dans une Mercedes-Benz S280 (W140) immatriculée 688 LTV 75 (voiture leurre non homologuée de la compagnie Étoile Limousines pour échapper aux paparazzis) conduite par Henri Paul, directeur de la sécurité du Ritz, le garde du corps Trevor Rees-Jones montant à l'avant du côté passager. Mais quelques paparazzis qui ne s'étaient pas laissé prendre à la manœuvre de diversion s'approchaient déjà. La Mercedes démarra à 0 h 20 et suivit la voie Georges-Pompidou (voie sur berge rive droite de la Seine) et pénétra à une vitesse estimée comprise entre 118 et 155 km/h (vitesse déterminée par deux crash tests réalisés par des experts du service d'accidentologie Mercedes-Benz qui ont également évalué la vitesse de l'impact sur le pilier : 105 km/h) dans le tunnel situé au niveau du pont de l'Alma, poursuivie par des paparazzis et un motard de presse.
À l'entrée du tunnel à 0 h 23, la voiture se déporte et heurte le mur droit, puis, projetée, fait une embardée sur la chaussée à deux voies avant de s'encastrer dans le treizième pilier du pont séparant l'autre partie des deux voies en sens contraire où elle se disloque et s'arrête brutalement. Dodi Al-Fayed et Henri Paul, le chauffeur, meurent sur le coup ; Trevor Rees-Jones grièvement blessé, survivra grâce au coussin gonflable de sécurité. Diana est dégagée de l'épave, encore vivante, et, après des premiers soins prodigués sur place, transportée en ambulance à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière où elle arrive peu après 2 h du matin. Sur le chemin vers l'hôpital, Diana fait plusieurs arrêts cardiaques, ce qui oblige les médecins à s'arrêter pour faire repartir le cœur. L'ambulance roule lentement (40 km/h) et met environ quinze minutes pour arriver à l'hôpital car une vitesse supérieure aurait augmenté la pression artérielle de la victime et ainsi aggravé son état, Diana faisant notamment une hémorragie interne. Une thoracotomie d'urgence met en évidence une plaie importante de la veine pulmonaire gauche. Malgré la fermeture de cette plaie et un massage cardiaque interne et externe, les médecins la déclarent morte deux heures après son arrivée, à 4 h 25 du matin.
La mort de Diana est annoncée lors d'une conférence de presse tenue conjointement par le médecin de l'hôpital l'ayant prise en charge, le Pr Bruno Riou, le ministre de l'Intérieur, Jean-Pierre Chevènement, et l'ambassadeur du Royaume-Uni en France, Sir Michael Jay. Vers 14 h, le prince Charles et les deux sœurs de Diana (Lady Sarah McCorquodale et Lady Jane Fellowes) arrivent à Paris pour l'identification et repartent 90 minutes plus tard.
Des experts en médecine d'urgence américains ont reproché aux secours français d'avoir prodigué des soins sur place (pendant environ une heure) plutôt que de transporter au plus vite la blessée vers un hôpital, affirmant que seule une opération chirurgicale d'extrême urgence aurait pu la sauver. Personne ne saura jamais si elle aurait vraiment survécu, tant le transport d'une personne en état de choc hémorragique est dangereux.
|
L'union est un mariage arrangé, présenté comme un conte de fées au moyen d'une forte médiatisation. Choisie pour sa jeunesse, son sang bleu et son apparente docilité, Diana Spencer n'est pas préparée au rôle qui l'attend et leur rencontre est probablement arrangée lorsque la jeune femme, le 30 juillet 1980, assiste à un match de polo dans lequel joue le prince Charles à Cowdray Park (en). Leurs fiançailles sont cependant officiellement annoncées le 24 février 1981.
Quelques jours avant le mariage, Charles avoue à ses proches être en proie à de sérieux doutes au sujet de cette union avec Lady Diana Spencer, qu'il connaît à peine, les fiancés ne s'étant vus que treize fois entre leur première rencontre et le jour de la cérémonie. Quant à Diana, elle est prête à annuler le mariage car elle se rend compte que Charles lui a menti et qu'il est toujours l'amant de Camilla Parker Bowles.
Les noces ont lieu à la cathédrale Saint-Paul de Londres le mercredi 29 juillet 1981 devant 35 000 invités et 750 millions de téléspectateurs dans le monde.
Par son mariage, Diana devient la troisième femme en dignité du Royaume-Uni, juste après la reine et la reine-mère.
Le prince et la princesse de Galles ont rapidement deux enfants, William, né le 21 juin 1982, et Henry (surnommé Harry), né le 15 septembre 1984. Supportant difficilement les contraintes de la vie de cour, la princesse de Galles souffre d'une dépression après la naissance de son premier fils et de boulimie (jusqu'à quatre crises par jour). Elle tente plusieurs fois de se suicider.
Au début des années 1990, les révélations concernant l'échec de la vie conjugale du couple princier sont d'abord dissimulées puis dramatisées par la presse internationale qui qualifie le feuilleton de « guerre des Galles » (Welsh war). Le prince et la princesse de Galles s’adressent à la presse par le truchement de leurs amis en s'accusant mutuellement d'adultère. Charles renoue avec Camilla Parker Bowles, tandis que Diana multiplie les relations adultères, notamment avec James Gilbey (qui fut impliqué dans l’affaire Squidgygate (en)). Elle confirme plus tard, dans une très controversée interview avec le journaliste britannique Martin Bashir pour Panorama, qu'elle a eu une liaison avec son moniteur d'équitation, James Hewitt. Elle aurait eu également une liaison avec un des gardes du corps affectés à sa sécurité, bien qu’elle ait nié catégoriquement tout rapport sexuel avec lui, ainsi qu'avec Oliver Hoare, un marchand d'art marié.
Le prince et la princesse de Galles se séparent le 9 décembre 1992. Le divorce est prononcé le 28 août 1996. Elle perd le prédicat d'« altesse royale » et devient Diana, princesse de Galles, une distinction purement honorifique. Elle reçoit une indemnité de plus de 17 millions de livres sterling et une pension. Le palais de Buckingham précise que Diana étant la mère du deuxième et du troisième héritier du trône britannique, elle reste membre de la famille royale britannique.
En 2004, la chaîne de télévision américaine NBC diffuse aux États-Unis un documentaire Diana: In Her Own Words (Diana de vive voix) dans lequel elle commente les nombreuses vicissitudes rencontrées par le couple dès le mariage. Après de longues et nombreuses actions judiciaires pour empêcher la diffusion du documentaire au Royaume-Uni, il est finalement diffusé par Channel 4 le 4 août 2017
|
Diana fait un parcours scolaire des plus médiocres : après des études à Riddlesworth Hall dans le Norfolk puis à la West Heath Girls' School dans le Kent, elle intègre en 1977 l'Institut Alpin Videmanette, une institution pour jeunes filles de bonne famille à Rougemont, en Suisse. De sensibilité artistique et très sportive, elle rêve de devenir danseuse de ballet.
En 1978, elle retourne à Londres, et commence une série de petits emplois. Elle trouve enfin un poste de nourrice dans une famille américaine et, à l'automne 1979, travaille en tant qu'assistante dans un jardin d'enfants, le Young England de Pimlico. Elle vit alors à Coleherne Court dans le Borough royal de Kensington et Chelsea.
C'est à cette époque qu'elle est repérée par la famille royale, la reine considérant que sa douceur, sa modestie et sa discrétion font d'elle une personnalité idéale pour le rôle de princesse de Galles
|
Issue de la famille Spencer, une célèbre lignée de l'aristocratie britannique dont les origines remontent au xve siècle, Diana Frances Spencer est la fille cadette de John Spencer (1924-1992), vicomte Althorp (futur 8e comte Spencer) et de sa première épouse, Frances Burke-Roche (1936-2004).
La vicomtesse Althorp était la fille de Maurice Roche (4e baron Fermoy) et appartenait à la branche cadette d'une famille de pairs irlandais, qui avait émigré aux États-Unis en 1879 et qui disposait de la citoyenneté américaine (citoyenneté abandonnée lors de la relève du titre de baron Fermoy en septembre 1920). La grand-mère paternelle de cette dernière, Frances Ellen Work (en), était une héritière américaine, native de la ville de New York.
Diana Spencer était, par son père, une lointaine descendante de Charles II d'Angleterre (en descendance illégitime) et, par lui, d'Henri IV, roi de France, de Saint Louis et d'Hugues Capet. Elle descend également de Georgiana Cavendish, duchesse de Devonshire, de Charles Grey, Premier ministre britannique, et est l'arrière-petite-nièce du religieux catholique Georges Spencer.
Par ailleurs, Diana et Sarah Ferguson, son amie et future belle-sœur, avaient également de lointains liens de parenté, puisque Sarah était aussi une descendante de Georgiana Cavendish (née Spencer), par la fille illégitime de cette dernière, Eliza Courtney. Diana contribue à rapprocher Sarah du prince Andrew, son beau-frère, qui se marieront en 1986. Cette union se soldera elle aussi par un divorce, mais, à la différence des princes de Galles, le couple restera en bons termes. Les parents de Diana étaient également divorcés ; cette séparation houleuse causée par la relation adultère de Lady Althorp avec l'héritier d'une fortune de l'industrie du papier peint, Peter Shand Kydd (en), avait fait de la fillette l'enjeu d'un procès en justice que sa mère intenta à son ex-mari pour obtenir la garde de Diana et de son frère.
Troisième fille du vicomte et de la vicomtesse Althorp, Diana éprouve très tôt un sentiment de culpabilité parce qu'elle n'est pas un garçon, l'héritier mâle tant attendu du couple, d'autant plus que la vicomtesse Althorp avait mis au monde, en 1960, un fils très fragile qui n'avait pas survécu à sa naissance.
Diana est la sœur aînée de Charles Edward Maurice Spencer, 9e comte Spencer.
À la mort de son grand-père paternel, Albert Spencer, en 1975, le père de Diana devient le 8e comte Spencer et elle obtient le titre de Lady. L'année suivante, son père épouse Raine McCorquodale, la fille aînée de la romancière Barbara Cartland et divorcée du comte de Dartmouth. Du décès de son grand-père jusqu'à son mariage, Lady Diana réside avec sa famille au château d'Althorp, la demeure historique de la famille Spencer, édifiée au xvie siècle sur un domaine de près de 5 000 hectares.
|