Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
02.02.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
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Marcel Zanini est un musicien de jazz français, né le 7 septembre 1923 à Constantinople (Turquie) et mort le 18 janvier 2023 à Paris. Il connaît la célébrité en 1969 en interprétant la chanson Tu veux ou tu veux pas.
Marcel Zanini naît à Constantinople, d’une mère grecque et d’un père français d'origine napolitaine. La famille quitte la Turquie en 1930 et migre à Marseille.
Marcel Zanini commence l'apprentissage de la clarinette en 1942 avant de débuter en 1946 dans l'orchestre de Léo Missir.
Il fonde son premier groupe au début des années 1950 puis, en 1954, part pendant quatre ans à New York où, en tant que correspondant de la revue française Jazz Hot, il rencontre les grands noms du jazz. Il revient à Marseille en 1958 et monte une nouvelle formation, avant de quitter Marseille pour Paris.
En 1962, à presque 40 ans, il rencontre Eddie Barclay et enregistre avec lui son premier 45 tours intitulé Oui, Oui.
En 1969, Léo Missir, directeur artistique chez Barclay, lui propose Tu veux ou tu veux pas, adaptation française du succès brésilien de Wilson Simonal Nem Vem Que não Tem (pt) composé par Carlos Imperial (pt). Il remporte un énorme succès et devient célèbre, avec sa petite moustache, son bob et ses lunettes rondes. Il continue cependant à jouer dans les clubs de jazz parisiens et les festivals avec son sextuor.
En 1979, il participe à l'album Georges Brassens joue avec Moustache et les Petits Français avec Georges Brassens, Pierre Nicolas, Joël Favreau, Moustache et bien d'autres jazzmen.
Il joue avec de nombreux musiciens de jazz américains ou français dont Georges Arvanitas et Eddy Louiss.
Son succès lui a ouvert les portes du cinéma : il joue notamment pour Bertrand Tavernier dans Autour de minuit en 1986 et La Vie et rien d'autre en 1989.
Marcel Zanini épouse Suzanne Taurel (1930-2021), une sténodactylo d'origine corse. En 1958, le couple a un fils, Alain, qui deviendra écrivain sous le pseudonyme de Marc-Édouard Nabe et qui accompagnera parfois son père à la guitare.
Il meurt le 18 janvier 2023 dans le 20e arrondissement de Paris, à l'âge de 99 ans. Il est incinéré au crématorium du cimetière du Père-Lachaise le 1er février
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Filmographie
1955 : Rencontre à Paris de Georges Lampin : l’interne
1958 : Une balle dans le canon de Charles Gérard et Michel Deville : Leopold
1959 : Vingt mille lieues sur la terre (Léon Garros ishchet druga) de Marcello Pagliero : Fernand
1961 : Le Capitaine Fracasse de Pierre Gaspard-Huit : Malartic
1961 : Le Soleil dans l'œil de Jacques Bourdon
1961 :Cartouche de Philippe de Broca : la Taupe
1962 : Le Masque de fer d'Henri Decoin : Lastreaumont
1962 : Fort du fou de Léo Joannon : Hérange
1963 : Symphonie pour un massacre de Jacques Deray : Jabeke
1963 : La Porteuse de pain de Maurice Cloche : Ovide Soliveau'
1963 : Du grabuge chez les veuves de Jacques Poitrenaud : l'inspecteur Laforêt
1963 : La Foire aux cancres de Louis Daquin : le père de Didier
1964 : Les Pieds Nickelés de Jean-Claude Chambon : Croquignol
1964 :Angélique marquise des anges de Bernard Borderie : Desgrez
1964 : Merveilleuse Angélique de Bernard Borderie : Desgrez
1964 : Ah ! Les Belles Familles (Le belle famiglie) (sketch Amare è un po' morire) d'Ugo Gregoretti : le marquis Osvaldo
1965 : Les Tribulations d'un Chinois en Chine de Philippe de Broca : Léon
1965 :Angelique et le roy de Bernard Borderie : Desgrez
1966 : À cœur joie de Serge Bourguignon : Philippe
1966 : Qui êtes-vous, Polly Maggoo ? de William Klein : Grégoire Pecque
1967 : Ne jouez pas avec les Martiens d'Henri Lanoë : René Mastier
1967 : Pour un amour lointain d'Edmond Séchan : Guillaume
1967 : Le Dimanche de la vie de Jean Herman : le capitaine Bordeille
1968 : Le Diable par la queue de Philippe de Broca : le comte Georges
1969 : Le Temps de mourir d'André Farwagi : Hervé Breton
1970 : La Liberté en croupe d'Édouard Molinaro : Moss
1970 : Céleste de Michel Gast : Georges Cazenave
1972 : L'Œuf (de Félicien Marceau), film de Jean Herman : Victor Dugommier
1972 :Le grand blond avec une chaussure noire d'Yves Robert : le colonel Toulouse
1972 : Les Feux de la Chandeleur de Serge Korber : Alexandre Boursault
1972 : L'Héritier de Philippe Labro : André Berthier, dit « le nonce »
1972 : Le Complot de René Gainville : Dominique
1973 : Bel ordure de Jean Marbœuf : l’inspecteur
1973 : Salut l'artiste d'Yves Robert : Clément
1973 : L'Homme aux nerfs d'acier (Dio, sei proprio un padreterno !) de Michele Lupo : Louis Annunziata
1973 : Comment réussir quand on est con et pleurnichard de Michel Audiard : Foisnard
1973 : L'Horloger de Saint-Paul de Bertrand Tavernier : l'inspecteur Guilboud
1974 : Le Retour du grand blond d'Yves Robert : le colonel Toulouse
1974 : Le Fantôme de la liberté de Luis Buñuel : Legendre
1974 : Isabelle devant le désir de Jean-Pierre Berckmans : monsieur Vaudois
1974 : Mon Dieu, comment suis-je tombée si bas ? (Mio Dio come sono caduta in basso !) de Luigi Comencini : Henri de Sarcey
1974 : Les Innocents aux mains sales de Claude Chabrol : maître Albert Légal
1975 : Un divorce heureux (En Lykkelig skilsmisse) de Henning Carlsen : Jean-Baptiste Morin
1975 : Les vécés étaient fermés de l'intérieur de Patrice Leconte : le commissaire Pichard
1975 : Les Magiciens de Claude Chabrol : Édouard
1975 : Que la fête commence de Bertrand Tavernier : l'abbé Dubois
1976 : Calmos de Bertrand Blier : Albert
1976 : Le Diable dans la boîte de Pierre Lary : Alain Brissot
1976 : Un éléphant ça trompe énormément d'Yves Robert : Étienne Dorsay
1977 : Le Crabe-tambour de Pierre Schoendoerffer : le commandant
1977 : Nous irons tous au paradis d'Yves Robert : Étienne Dorsay
1977 : La Grande Cuisine (Who Is Killing The Great Chefs of Europe?) de Ted Kotcheff : Auguste Grandvilliers
1978 : Le Cavaleur de Philippe de Broca : Édouard Choiseul
1978 : French Postcards de Willard Huyck : monsieur Tessier
1979 : Grandison d'Achim Kurz : Carl Grandison (inédit en France)
1979 : Courage, fuyons d'Yves Robert : Martin Belhomme / Adrien Belhomme
1979 : Chère inconnue de Moshé Mizrahi : Gilles Martin
1980 : Je hais les blondes (Odio le bionde) de Giorgio Capitani : Donald Rose
1980 : Un étrange voyage d'Alain Cavalier : Pierre
1981 : Il faut tuer Birgitt Haas de Laurent Heynemann : Charles-Philippe Bauman
1981 : L'Indiscrétion de Pierre Lary : Alain Tescique
1982 : Le Grand Frère de Francis Girod : Charles-Henri Rossi
1983 : Un dimanche de flic de Michel Vianey : Rupert
1983 : L'Ami de Vincent de Pierre Granier-Deferre : Vincent Lamarre
1984 : Frankenstein 90 d'Alain Jessua : Victor Frankenstein
1984 : Réveillon chez Bob de Denys Granier-Deferre : Louis Alban
1985 : David, Thomas et les autres de László Szabó : M. Louis
1985 : La Galette du roi de Jean-Michel Ribes : Arnold III
1987 : Le Moustachu de Dominique Chaussois : le capitaine Duroc
1987 : Mes quarante premières années (I miei primi quarant'anni) de Carlo Vanzina : Principe Riccio
1987 : Tandem de Patrice Leconte : Michel Mortez
1989 : Je suis le seigneur du château de Régis Wargnier : Monsieur Bréaud
1990 : Le Mari de la coiffeuse de Patrice Leconte : Antoine
1990 : Le Château de ma mère d'Yves Robert : Lois de Monmajour / Adolphe Cassignol
1991 : Amoureux fou de Robert Ménard : Rudolph
1992 : Le Bal des casse-pieds d'Yves Robert : Henri Sauveur
1992 : El largo invierno de Jaime Camino : Jordi Casals
1992 : Visionarium de Jeff Blyth : Louis XV (court-métrage d'attraction Disney)
1992 : L'Atlantide de Bob Swaim : Le Meige
1993 : Tango de Patrice Leconte : Bellhop
1993 : Cible émouvante de Pierre Salvadori : Victor Meynard
1993 : Tombés du ciel de Philippe Lioret : Arturo Conti
1994 : Et ensuite, le feu de Fabio Carpi : Amedeo
1994 : Prêt-à-Porter de Robert Altman : inspecteur Tantpis
1995 : Tom est tout seul de Fabien Onteniente : Jean-Pierre
1995 : Même heure, l'année prochaine de Gianfrancesco Lazotti : Raffaele
1996 : Palace de Joan Gràcia, Paco Mir et Carles Sans : Thomas Fausto
1996 : Les Grands Ducs de Patrice Leconte : Eddie Carpentier
1996 : Ridicule de Patrice Leconte : le marquis de Bellegarde
1996 : Never Ever de Charles Finch : Gérard Panier
1997 : Barracuda de Philippe Haïm : Monsieur Clément
1998 : Le serpent a mangé la grenouille d'Alain Guesnier : Monsieur Moreau
1998 : Le Vent en emporte autant d'Alejandro Agresti : Edgard Wexley
1998 : In and out of fashion de William Klein : images d'archives
1999 : Rembrandt de Charles Matton : Nicolaes Tulp
2000 : La Vie sans secret de Walter Nions d'Hugo Gélin : Walter Nions
2000 : À propos de Buñuel (documentaire) de José Luis Lopez Linares et Javier Rioyo : lui-même
2001 : Le Placard de Francis Veber : Kopel, le directeur de l'usine
2001 : The Man Who Killed Don Quixote de Terry Gilliam : Don Quixote (inachevé)
2001 : Honolulu Baby de Maurizio Nichetti : Cri-Cri
2002 : L'Homme du train de Patrice Leconte : Manesquier
2002 : Blanche de Bernie Bonvoisin : le cardinal Mazarin
2003 : Les Clefs de bagnole de Laurent Baffie : un comédien qui refuse de tourner avec Laurent (simple apparition)
2004 : RRRrrrr !!! d'Alain Chabat : Lucie
2005 : Akoibon d'Édouard Baer : Chris Barnes
2005 : L'Enfer de Danis Tanović : Louis
2006 : Ne le dis à personne de Guillaume Canet : Gilbert Neuville
2006 : Désaccord parfait d'Antoine de Caunes : Louis Ruinard
2007 : Les Vacances de Mr. Bean de Steve Bendelack : le maître d'hôtel
2007 : La Clef de Guillaume Nicloux : Joseph Arp
2008 : J'ai toujours rêvé d'être un gangster de Samuel Benchetrit : Jean
2008 : Agathe Cléry d'Étienne Chatiliez : Louis Guinard
2010 : Le Joueur de citernes d'Emmanuel Gorinstein
2012 : Astérix et Obélix : Au service de sa Majesté de Laurent Tirard : Lucius Fouinus
2012 : L'Artiste et son modèle de Fernando Trueba : Marc Cros
2013 : Jappeloup de Christian Duguay : Lui-même
2015 : Floride de Philippe le Guay : Claude Lherminier
1957 : Fiancés du paradis de Lazare Iglesis : le serpent
1958 : Monsieur de Saint-Germain de Philippe Ducrest : inspecteur
1958 : La Dame de pique de Stellio Lorenzi : Tomski
1958 : La caméra explore le temps : La Mort de Marie-Antoinette
1960 : Arden de Faversham de Marcel Bluwal
1961 : La caméra explore le temps : Les Templiers : Guillaume de Plaisians
1961 : Loin de Rueil de Claude Barma : Jacques l'Aumône
1961 : Le Mariage de Figaro de Marcel Bluwal : Comte Almaviva
1962 : La Lettre dans un taxi de Pierre Badel : Paul
1962 : La Nuit des rois de Claude Barma : Sir André
1963 : Le Scieur de long de Marcel Bluwal : Jean-Marie Bonnefoit
1965 : Genousie de Claude Loursais : Philippe Hassingor
1965 : Le Naïf amoureux de Philippe Ducrest : Paul
1967 : Le Lapin de Noël de Jean-Pierre Bastid dans l'émission Dim, Dam, Dom
1968 : Don Juan revient de guerre de Marcel Cravenne : Don Juan
1971 : Le Misanthrope de Pierre Dux : Alceste
1983 : Le Scénario défendu de Michel Mitrani : Antoine Rossi
1983 : Les chiens de Jérusalem de Fabio Carpi : Nicodème
1985 : L'Énigme blanche de Peter Kassovitz : Henri
1988 : Guerra di spie de Duccio Tessari : Giovanni Sperelli
1988 : Sueurs froides : Un cœur de pierre d'Alain Bonnot : Arnaud Delamarre
1990 : La Seconde de Christopher Frank : Farou
1995-2001 : Les Bœuf-carottes : commissaire Antoine Venturi (série TV de 9 épisodes)
1997 : Clara et son juge de Joël Santoni : le juge Larcher
1998 : Le Comte de Monte-Cristo de Josée Dayan : Fernand Mondego
2002 : Saint-Germain ou la Négociation de Gérard Corbiau : Henri de Malassise
2004 : Frankenstein de Kevin Connor : l'homme aveugle jouant du violon
2006 : Chez Maupassant : Hautot père et fils de Marc Rivière : Hautot père
2010 : Le Grand restaurant (divertissement) de Gérard Pullicino : un client
2011 : Belmondo, itinéraire... de Vincent Perrot et Jeff Domenech : témoignage
2016 : Les Boloss des Belles Lettres, série
2002 : Lost in La Mancha de Keith Fulton et Louis Pepe : lui-même
2014 : Le Chercheur inquiet d'Avril Tembouret : lui-même
2006 : Clip Sous les avalanches de Vincent Delerm
2008 : Clip L'homme sans trucage de Dionysos
1992 : signal d'appel de France Télécom (TV)
2003 : Journées du handicap mental (TV)
2008 : première campagne de publicité pour les assurances Amaguiz(TV)
2010 : deuxième campagne de publicité pour les assurances Amaguiz(TV)
1973 : Rosine - court-métrage (+ scénariste et acteur)
1974 : T'es fou Marcel... - court-métrage, avec Marcel Dalio et Jean-Paul Belmondo entre autres.
2010 : Cavaliers seuls - documentaire co-réalisé avec Delphine Gleize
Théâtre
1953 : Azouk d'Alexandre Rivemale, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Fontaine
1953 : L'Huitre et la Perle de William Saroyan, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Fontaine
1953 : Les Images d'Épinal d'Albert Vidalie, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Cabaret La Fontaine des Quatre-Saisons
1954 : Responsabilité limitée de Robert Hossein, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Fontaine
1954 : L’Amour des quatre colonels de Peter Ustinov, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Fontaine
1957 : Romanoff et Juliette de Peter Ustinov, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Marigny
1957 : L’Amour des quatre colonels de Peter Ustinov, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre de l'Ambigu-Comique
1958 : Tessa la nymphe au cœur fidèle de Jean Giraudoux d'après Basil Dean et Margaret Kennedy, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Marigny
1958 : L’Étonnant Pennypacker de Liam O'Brien, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Marigny
1960 : Champignol malgré lui de Georges Feydeau et Maurice Desvallières, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Marigny
1960 : Le Comportement des époux Bredburry de François Billetdoux, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Mathurins
1960 : Génousie de René de Obaldia, mise en scène Roger Mollien, TNP Théâtre Récamier
1961 : Loin de Rueil de Maurice Jarre et Roger Pillaudin d'après Raymond Queneau, mise en scène Maurice Jarre et Jean Vilar, TNP Théâtre national de Chaillot
1962 : Frank V de Friedrich Dürrenmatt, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
1964 : Cet animal étrange de Gabriel Arout d’après Anton Tchekhov, mise en scène Claude Régy, Théâtre Hébertot
1965 : La Collection et L’Amant d'Harold Pinter, mise en scène Claude Régy, Théâtre Hébertot
1966 : La prochaine fois je vous le chanterai de James Saunders, mise en scène Claude Régy, Théâtre Antoine
1969 : Le Prix d'Arthur Miller, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre Montparnasse
1970 : Un jour dans la mort de Joe Egg de Peter Nichols, mise en scène Michel Fagadau, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
1971 : C'était hier d'Harold Pinter, mise en scène Jorge Lavelli, Théâtre Montparnasse
1982 : L'Étrangleur s'excite d'Éric Naggar, mise en scène Jean Rochefort, Théâtre Hébertot
1985 : Boulevard du mélodrame de Juan Pineiro et Alfredo Arias, mise en scène Alfredo Arias, Centre dramatique national d'Aubervilliers
1988 : Une vie de théâtre de David Mamet, adaptation Pierre Laville, mise en scène Michel Piccoli, Théâtre des Mathurins
1988 : La Femme à contre-jour d'Éric Naggar, mise en scène Jean Rochefort, Théâtre des Mathurins
1988 : L'Histoire du soldat d'Igor Stravinsky, mise en scène Jean Rochefort, Théâtre de Paris
1988 : Le Carnaval des animaux musique Camille Saint-Saëns
1989 : Une vie de théâtre de David Mamet, mise en scène Michel Piccoli
1991 : L'Histoire du soldat d'Igor Stravinsky, mise en scène Jean Rochefort
1995 : Oraison funèbre sur la mort de Condé de Jacques-Bénigne Bossuet, musique de Jean-Baptiste Lully, direction Hervé Niquet, chapelle royale du château de Versailles
1996 : Le Petit Tailleur, musique de Tibor Harsányi et Le Carnaval des animaux, musique Camille Saint-Saëns, Théâtre du Châtelet, Bruxelles
1998 : « Art » de Yasmina Reza, mise en scène Patrice Kerbrat, avec Pierre Vaneck et Jean-Louis Trintignant, Théâtre Hébertot
2004 : Heureux ? sketchs de Fernand Raynaud, avec Bruno Fontaine, Comédie des Champs-Élysées
2006 : Mousquetaires de Richelieu, spectacle du Puy du Fou
2007 : Entre autres, spectacle seul en scène, accompagné à l'accordéon par Lionel Suarez, dans lequel il rend hommage aux auteurs qui l’ont toujours accompagné, de Roland Barthes à Jean Yanne en passant par Fernandel, Verlaine, Boby Lapointe ou Primo Levi, Théâtre de la Madeleine
2007 à l'Olympia : a chanté Félicie aussi, chanson de Fernandel, lors des trois derniers concerts de la tournée de Vincent Delerm les 30, 31 mai 2007 et 1er juin 2007
Voix off et narration.
1971 : Les Malheurs d'Alfred ou Les Malheurs d'Alfred ou après la pluie... le mauvais temps de Pierre Richard
1995 : Les Affinités électives (affinita elective) de Vittorio et Paolo Taviani : voix du récitant
2003 : Il était une fois Jean-Sébastien Bach de Jean-Louis Guillermou : le narrateur
2003 : Fanfan la Tulipe de Gérard Krawczyk : voix du récitant
1978 : Encyclopédie audiovisuelle du cinéma (TV) : narrateur
1985 : Les Aventures de Winnie l'ourson (série TV) : narrateur
2004 : Les Bottes de Renaud Bertrand : voix du récitant
2005 : De Gaulle intime : narrateur du documentaire
2010 : Docteur Tom ou la liberté en cavale de Tristan Carné : narrateur
Le Pont de la rivière Kwaï, de Pierre Boulle (5 cassettes audio, 1988, Auvidis)
Doublage
1989 : Les Dieux sont tombés sur la tête 2 : le narrateur
1998 : Dr. Dolittle : le tigre (voix française)
2004 : Les Dalton de Philippe Haïm : la voix de Jolly Jumper
2004 : La Dernière Minute de Nicolas Salis (court-métrage d'animation)
2005 : Robots de Chris Wedge et Carlos Saldanha : Bigweld
2011 : Titeuf, le film de Zep
2014 : Jack et la Mécanique du cœur de Mathias Malzieu et Stéphane Berla : Georges Méliès
2015 : Avril et le monde truqué de Franck Ekinci et Christian Desmares : Prosper "Pops" Franklin, le grand-père d'Avril
2004 : Le Clan des rois : Eddie
Discographie
1977 : Jean Rochefort et Jean-Pierre Marielle : Paris jadis, paroles de Jean-Roger Caussimon et musique de Philippe Sarde ;
1982 : compositeur et interprète du disque de conte pour enfants Le Lièvre bleu ;
1982 : voix du conteur pour le livre-disque Rox et Rouky de Walt Disney Pictures ;
2007 : voix du conteur pour le livre-disque Le Silence de l'opéra de Pierre Créac'h aux éditions Sarbacane ;
2008 : voix sur la chanson L'Homme sans trucage, présente sur l'album La Mécanique du cœur de Dionysos : le personnage de Georges Méliès ;
2011 : Weepers Circus, N'importe où, hors du monde, livre-disque auquel participe une quarantaine d'invités aux titres d'auteurs ou d'interprètes. Jean Rochefort y donne sa voix sur le titre Anywhere out of the World, la dernière plage de l'album ;
2015 : Puisque vous partez en voyage, duo avec Sandrine Kiberlain, chanson du film Floride de Philippe Le Guay.
Publications
Jean Rochefort et Edwart Vignot, Le Louvre à cheval, Éditions Place des Victoires / Musée du Louvre éditions, 2011.
Jean Rochefort, Ce genre de choses, Paris, Éditions Stock, 2013, 208 p.
Distinctions
Prix du Syndicat de la critique 1970 : meilleur comédien dans une pièce de théâtre pour Un jour dans la mort de Joe Egg (1969).
César 1978 : César du meilleur acteur dans un drame d'aventure pour Le Crabe-tambour (1977).
1982 : Festival des films du monde de Montréal du meilleur acteur dans un thriller pour L'Indiscrétion (1981).
1983 : Mystfest du meilleur acteur dans un thriller pour L'Indiscrétion(1981).
1994 : Festival des films du monde de Montréal de la meilleure distribution dans une comédie dramatique pour Prêt-à-Porter (1994) partagée avec Marcello Mastroianni, Sophia Loren, Jean-Pierre Cassel, Kim Basinger, Chiara Mastroianni, Stephen Rea, Anouk Aimée, Rupert Everett, Rossy de Palma, Tara Leon, Georgianna Robertson, Lili Taylor, Ute Lemper, Forest Whitaker, Tom Novembre, Richard E. Grant, Anne Canovas, Julia Roberts, Tim Robbins, Lauren Bacall, Lyle Lovett, Tracey Ullman, Sally Kellerman, Linda Hunt, Teri Garr, Danny Aiello et Michel Blanc.
César du cinéma 1999 : Lauréat du César d'honneur pour l’ensemble de sa carrière.
Mostra de Venise 2002 : Lauréat du Prix du Public du meilleur acteur dans un thriller dramatique pour L'Homme du train (2002).
Prix Lumières 2003 : Meilleur acteur dans un thriller dramatique pour L'Homme du train (2002).
Prix Henri Desgrange de l'Académie des sports : 2006
César du cinéma 1980 : nomination au César du meilleur acteur pour Courage, fuyons
César du cinéma 1988 : nomination au César du meilleur acteur pour Tandem
César du cinéma 1991 : nomination au César du meilleur acteur pour Le Mari de la coiffeuse
César du cinéma 1997 : nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle pour Ridicule
Prix Goya 2013 : nomination au Prix Goya du meilleur acteur pour El artista y la modelo
Chevalier de la Légion d'honneur
Officier de l'ordre national du Mérite
Chevalier de l'ordre du Mérite agricole (2004) ; décoration remise par le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin le 9 septembre, à l'Hôtel de Matignon
Officier de l'ordre des Arts et des Lettres
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Jean Rochefort est un acteur français, né le 29 avril 1930 à Paris où il est mort le 9 octobre 2017
À l'instar de ses amis de la « bande du Conservatoire »comme Jean-Pierre Marielle, Jean-Paul Belmondo et Philippe Noiret, Jean Rochefort s'est peu à peu imposé comme une figure du cinéma français dès les années 1960. Reconnaissable à sa voix chaude et à sa moustache, il a joué dans cent-treize films et trente-sept téléfilms, jusqu'à son dernier rôle dans Floride, en 2015.
D'abord voué aux seconds rôles, notamment aux côtés de Belmondo dans Cartouche, Les Tribulations d'un Chinois en Chine ou L'Héritier, il devient un acteur de premier plan à partir de 1972 dans Les Feux de la Chandeleur, aux côtés d'Annie Girardot et Claude Jade. Il s'installe ensuite au sommet de l'affiche de nombreux films français notables, parmi lesquels Le Grand Blond avec une chaussure noire avec Pierre Richard, L'Horloger de Saint-Paul avec Philippe Noiret, Que la fête commence, Un éléphant ça trompe énormément et sa suite, Nous irons tous au paradis, Le Crabe-tambour, Le Moustachu, Tandem, Le Mari de la coiffeuse, Ridicule, ou encore Le Placard. Alternant des rôles dans des films grand public et des films d'auteurs, il est devenu une figure emblématique du cinéma français.
Plusieurs fois récompensé, Jean Rochefort remporte notamment le César du meilleur acteur dans un second rôle pour Que la fête commence en 1976 et le César du meilleur acteur pour Le Crabe-tambour en 1978, puis reçoit en 1999 un César d'honneur, couronnant l'ensemble de sa carrière.
Né à Paris, de parents bretons — Célestin Rochefort, cadre dans l'industrie pétrolière, originaire de Dinan, et Fernande Guillot, comptable —, Jean Rochefort grandit à Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale (à la Libération, il assiste au spectacle des femmes tondues, ce qui lui donnera une vision noire de la nature humaine), puis à Vincennes.
Enfant rêveur, il fait des études médiocres au lycée Corneille de Rouen, au collège de Cusset et au lycée Marcelin-Berthelot de Saint-Maur-des-Fossés. Il désespère son père, à l'opposé de son frère aîné Pierre qui intègre Polytechnique et devient ultérieurement ingénieur général de l'armement
Après la guerre, à seize ans, il est embauché comme garçon de bureau à la Banque de France. Durant la même période, la famille Rochefort achète une résidence secondaire à Saint-Lunaire. Mais en 1948, à la suite d'une mésentente passagère entre ses parents, Jean et sa mère sont contraints de rester en Bretagne après les vacances estivales. C'est durant l'hiver de cette année-là que l'ennui le lie à Pierre Besson, le fils de la marchande du bazar qui le persuade de prendre des cours de théâtre à Nantes, puis l'année suivante, de venir à Paris suivre à dix-neuf ans les cours à l'école de la rue Blanche.
Il entre ensuite au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris où il a pour condisciples Jean Paul Belmondo Claude Rich et Jean-Pierre Marielle, au sein de la « bande du Conservatoire », mais il apprend, le 30 juin 1953, qu'il n'est pas admis à concourir.
Après son service militaire en 1953, il travaille avec la Compagnie Grenier-Hussenot comme comédien durant sept ans. Il y est remarqué pour son aisance à jouer tant le drame que la comédie.
Jean Rochefort commence sa carrière au théâtre à l'âge de vingt-trois ans. Il se dit comblé par cette expérience car il a interprété des auteurs anglais, comme Harold Pinter, et a eu des partenaires comme Delphine Seyrig.
Au cinéma, il connaît le succès dès 1961 avec Cartouche, puis avec Les Tribulations d'un Chinois en Chine en 1965. Porté par le succès, il enchaîne avec le tournage de trois épisodes de la série Angélique, marquise des anges, entre 1964 et 1966.
Il réalise deux courts-métrages documentaires : Rosine en 1973, qui témoigne de sa passion des chevaux et suit les épreuves d'équitation d'une jeune cavalière à Coëtquidan ; et T'es fou, Marcel? - Hommage irrespectueux comme tous les hommages en 1974, un portrait du comédien Marcel Dalio. Il se lie d'une forte amitié avec Philippe Noiret et Jean-Pierre Marielle.
En 1972, il joue son premier grand rôle dans Les Feux de la Chandeleur de Serge Korber. Il est dans ce drame l'ex-mari d'Annie Girardot et le père de la jeune Claude Jade, qui veut réconcilier ses parents, et du jeune Bernard Le Coq. Puis il a joué dans Le diable dans la boîte en 1977 et Il faut tuer Birgitt Haas en 1981. Dans Les Feux de la Chandeleur, il a joue à l'âge de 41 ans un père de famille d'enfants adultes (la jeune Claude Jade avait déjà 23 ans). Pour paraître plus âgé, il porte une moustache, sa marque distinctive, qu'il n'enlèvera qu'à une seule reprise, en 1996, pour le film Ridicule.
L'année 1973 marque un tournant dans sa carrière. Il obtient un rôle dans L'Horloger de Saint-Paul. Il considère que ce film a fait de lui l'acteur qu'il allait être par la suite. Il explique que le réalisateur, Bertrand Tavernier, lui a appris à se détendre face à la caméra qui, auparavant, l'impressionnait. Ensuite, il tourne avec Tavernier pour Que la fête commence (1975), un rôle qui lui permet de remporter, à 46 ans, le premier César de l'histoire.
Sa personnalité le conduit à jouer dans de nombreuses comédies célèbres, dont les deux diptyques du Grand Blond (1972-1974) et d'Un éléphant ça trompe énormément (1976-1977), ainsi que La Grande Cuisine (1978). Mais il excelle également dans les rôles dramatiques, grâce auxquels il obtient deux Césars. Il reconnaît aussi avoir tourné dans nombre de « navets » pour assouvir sa passion des chevaux. Il appelle ces films les « films avoines ».
Il prête sa voix au doublage en français de nombreux films, notamment d'animation. Entre 1985 et 1988, il présente également Les Aventures de Winnie l'ourson, pour l'émission Le Disney Channel, diffusée sur FR3.
En 2000, il est Don Quichotte dans le projet de film inachevé L'Homme qui a tué Don Quichotte de Terry Gilliamavec Johnny Depp et Vanessa Paradis. Lors de ce tournage, qui tourne à la catastrophe, Jean Rochefort souffre d'une double hernie discale, l'empêchant à tout jamais de remonter à cheval. La production est arrêtée. En 2006, il participe au clip de Vincent Delerm, Sous les avalanches.
En 2006, au Grand Parc du Puy du Fou, il participe à la création du spectacle "Les Mousquetaires de Richelieu", en assurant la voix off de présentation.
En 2007, il joue avec son fils Julien Rochefort dans un téléfilm adapté d'un conte de Guy de Maupassant, Hautot père et fils. Il participe également à l'album La Mécanique du cœur du groupe français Dionysos.
En 2008, il préside la cérémonie des Césars. Cette même année il est choisi par la marque d'assurances en ligne Amaguiz pour une campagne de publicité.
En 2015, il est président du jury du Festival du film britannique de Dinard.
La même année, il intervient dans une vidéo réalisée par le collectif « Les Boloss des Belles Lettres », qui s'illustre sur son blog par des adaptions contemporaines des classiques de la littérature, dans laquelle l'acteur revisite Madame Bovary. En 2016, une série télévisée financée par France 5 est lancée avec les créateurs du collectif, Quentin Leclerc et Michel Pimpant, où Jean Rochefort raconte chaque semaine en « langage jeune » et décalé un classique de la littérature comme Les Liaisons Dangereuses, Le Petit Prince ou encore Le Père Goriot
Le grand-père paternel de Jean Rochefort fut cocher à Dinan avant de devenir éleveur de chevaux en Bretagne11. À la trentaine, au cours du tournage de Cartouche en 1962, l'acteur se découvre une passion pour les chevaux et l'équitation. Il devient lui aussi éleveur et acquiert le haras de Villequoy à Auffargis dans les Yvelines. Il affirme avoir mis une centaine de poulains au monde. Nashville III est le premier poulain qu'il a fait naître.
Après ce film, Jean Rochefort fait partager sa passion à son ami Philippe Noiret, qui devient lui aussi passionné de chevaux. Le film Les Ripoux et sa suite en donne un exemple. Ils apprennent ensemble à monter à cheval dans un manège avec des gosses de douze ans qui se débrouillaient mieux qu'eux, et se faisaient engueuler comme des gamins par le moniteur.
Sa passion équestre l'a amené à devenir consultant pour France Télévisions, pour qui il a commenté diverses épreuves équestres, dont celles des Jeux olympiques d'été de 2004, ainsi que la cérémonie d'ouverture, et les Jeux olympiques d'été de 2008.
Jean Rochefort est le parrain du phare de la Vieille (Finistère).
En 2007, il s'engage dans le combat des Enfants de don Quichotte en faveur des SDF.
En 2013, il devient membre du comité d'honneur de l'Alliance anti-corrida.
En 2014, il parraine l'association Agitateurs de rêves pour les arts du spectacle vivant.
Le 9 juillet 1952, Jean Rochefort se marie avec Élisabeth Marguerite Marie Camille Bardin à Saint-Lunaire, dont il divorcera en février 1960. Plus tard cette même année, le 15 juin à Varsovie en Pologne, Jean Rochefort épouse Aleksandra Moskwa, dont il a deux enfants : Marie (1962) et Julien (1965), lui aussi acteur. Après 20 ans de mariage, il divorce et vit pendant sept ans avec Nicole Garcia dont il a un fils, Pierre Rochefort (1981), acteur également. En 1989, à Raizeux, il épouse en troisièmes noces l'architecte Françoise Vidal avec qui il a deux enfants, Louise (1990) et Clémence (1992).
Il possède une maison à Grosrouvre dans les Yvelines
En août 2016, Jean Rochefort est hospitalisé à Paris pour « des douleurs abdominales ».
Le 21 juillet 2017, il rend un hommage par téléphone sur Europe 1 à l'acteur Claude Rich, mort la veille. Se connaissant depuis le Conservatoire, ils avaient notamment joué ensemble dans Le Crabe-tambour, qui avait valu à Jean Rochefort le César du meilleur acteur. En 2002, il avait remis à Claude Rich un César d'honneur.
Jean Rochefort meurt d'un cancer à Paris le 9 octobre 2017 à l'âge de 87 ans, alors qu'il était hospitalisé à l'hôpital Saint-Joseph. Ses funérailles ont lieu le 13 octobre 2017 à l'église Saint-Thomas-d'Aquin. Il est inhumé au cimetière de Grosrouvre (Yvelines). Sa sépulture est des plus discrètes :
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BAR-LE-DUC | HISTOIRE
Une voiture suisse de 1905 pour la Voie Sacrée ferroviaire
Pour 2020, l’association barisienne qui s’occupe de rénover le chemin de fer de la voie sacrée compte bien faire fonctionner la locomotive et les différentes voitures qui la composent pour faire visiter la Meuse aux touristes. Un nouveau véhicule vient rejoindre l’aventure : une voiture suisse de 1905.
« Un heureux hasard », voilà comment Vincent Pillot, bénévole du Chemin de fer historique de la Voie Sacrée (CFHVS) définit la dernière acquisition de l’association. Une voiture suisse de 1905, qui servait autrefois au transport des civils. Elle comporte quarante places et mesure dix mètres de long.
Présent dans le pays helvète pour une manifestation, le jeune homme rencontre un membre du GFM Historique. « L’association cédait cette voiture qui desservait le canton de Fribourg. Elle donne les véhicules qu’ils ont en double à d’autres associations », indique Vincent. Pour un franc suisse symbolique, la voiture leur est offerte.
La petite dernière, qui devrait arriver en 2020, va rejoindre cinq autres voitures et la locomotive à vapeur Suzanne, que le CFHVS a en sa possession. « C’est devenu introuvable ce genre de véhicule », sourit le passionné.
Beaucoup n’ont jamais voyagé dans un train à vapeur. On veut montrer aux gens le chemin de fer de l’époque et notre région.
Vincent Pillot, bénévole du Chemin de fer historique de la Voie Sacrée
Il faudra toutefois attendre l’année prochaine avant que la voiture suisse et ses autres copines puissent fouler les rails meusiens. En effet, l’association barisienne n’a pas encore l’autorisation nécessaire pour mettre le train en service. Vincent Pillot a déjà hâte, « ça plaît énormément aux touristes, beaucoup n’ont jamais voyagé dans un train à vapeur ».
Depuis 2010, l’association s’attelle à restaurer les rails de la Voie Sacrée. « Nous avons reconstruit sur 4 km. On espère aller au-delà, on veut montrer aux gens le chemin de fer de l’époque et notre région », indique le bénévole.
La voiture suisse apporte un brin d’Histoire et un parallèle entre nos deux pays. Sœur Rosalie est une religieuse fribourgeoise. En 1914, elle est à Bar-le-Duc, où sa congrégation possède une imprimerie depuis 1879. Pendant toute la durée de la Grande Guerre, elle tient un journal, racontant dans un récit haletant la vie barisienne et notamment le passage des soldats sur la Voie Sacrée ferroviaire. « Dans son journal, elle fait référence aux trains sanitaires que tractait notre locomotive pendant la guerre », indique le bénévole. Un petit bout de la Suisse va donc venir se rattacher à notre Histoire, comme ce fut le cas dans le passé.
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Mise à sac est un film franco-italien réalisé par Alain Cavalier, sorti en 1967.
Synopsis
Georges (Michel Constantin), un malfrat chevronné, est invité à une réunion, où il retrouve ses vieux amis Paulus et Stéphane. Leur hôte, un certain Edgar Vanini (Daniel Ivernel), leur expose le but de la réunion: il a un « énorme coup » à leur proposer. Il leur décrit une petite ville industrielle de 26'000 habitants, Servage, isolée dans les montagnes de l'Isère. L'objectif est de s'emparer des dépôts de deux banques, de la poste, d'une petite bijouterie, d'un supermarché et, surtout, des coffres de l'usine des Mertens, qui possèdent la moitié de la ville. Le moment choisi est la nuit qui précède la paye du personnel de l'usine. Pour parer à toute éventualité, Edgar propose de neutraliser d'abord le commissariat, le poste des pompiers et le central téléphonique, puis d'effectuer les opérations par équipes, et enfin de terminer toute l'opération au plus tard à cinq heures du matin. Edgar explique qu'il n'est pas lui-même du milieu, mais un ancien contremaître de l'usine.
Les truands sont d'abord sceptiques, mais devant la méticulosité d'Edgar qui semble avoir prévu les moindres détails, ils finissent par accepter. Pour compléter ses troupes, la bande fait appel à d'autres malfrats de confiance et à des perceurs de coffres expérimentés. En tout, ils seront douze. Georges fera office de commandant de l'opération, assisté par Edgar.
La nuit du « coup » venue, tout semble d'abord fonctionner comme prévu. Les différentes équipes, bien coordonnées, entrent en action. Les quelques imprévus qui surviennent sont maîtrisés professionnellement. Mais Edgar s'est bien gardé de dévoiler à ses complices sa véritable motivation. Et c'est ce qui va précipiter les événements.
Fiche technique
Titre : Mise à sac
Réalisation : Alain Cavalier, assisté de Marc Monnet
Scénario et dialogues : Alain Cavalier et Claude Sautet, d'après le roman The Score de Richard Stark
Photographie : Alain Cavalier et Pierre Lhomme
Musique : Jean Prodromidès
Son : Jean Baronnet
Montage : Pierre Gillette
Genre : Film de casse
Pays d'origine : France, Italie
Durée : 108 minutes
Sortie : France, 15 novembre 1967
Distribution
Michel Constantin : Georges
Daniel Ivernel : Edgar Varini
Paul Le Person : Stéphane
Philippe Moreau : Paulus
Philippe Ogouz : Wiss
Irène Tunc : Marie-Ange, la standardiste
Julien Verdier : Lebuisson
André Rouyer : Rotenbach
Franco Interlenghi : Maurice
Raymond Devime : Philippe
Jean Champion : Kerini
Henri Attal : Salsa
Jean Amos : Combret
Jean-Marie Lancelot : Pinsart
Jean-Paul Faure : Mertens
Tanya Lopert : Marthe, une connaissance d'Edgar
Luc Andrieux : l'agent Albert
Henri Poirier : l'agent Croisille
Xavier Gélin : Michel Castagnier
Catherine Demongeot : Françoise, la petite amie de Michel
Pierre Maguelon : le pompier Arthur
Autour du film
L’histoire se déroule à Servage, une ville fictive, dans la vallée de l’Isère. Le tournage a lieu dans plusieurs villes de province, ainsi qu’à Mantes, pour les scènes du commissariat et de la banque, durant dix nuits
Il s'agit du troisième film d'Alain Cavalier, après Le Combat dans l'île (1962) et L'Insoumis (1964)
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Film américain | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Film espagnol | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Film français | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Film hongkongais | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Film italien | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
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L'armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918 à 5 h 15, met provisoirement fin aux combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918), reconnaissant de facto la victoire des Alliés et la défaite de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre, cet armistice étant prévu pour durer 36 jours, puis il a ensuite été renouvelé.
Le cessez-le-feu est effectif à 11 h, entraînant dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons, et annonçant la fin d'une guerre qui a fait pour l'ensemble des belligérants plus de 18,6 millions de morts, d'invalides et de mutilés, dont 8 millions de civils. Les représentants allemands et alliés se réunissent dans un wagon-restaurant aménagé provenant du train d'état-major du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne.
La guerre est terminée officiellement le 28 juin 1919 avec le traité de Versailles.
Chronologie
La Première Guerre mondiale avait officiellement débuté le 28 juillet 1914 par la déclaration de guerre de l'Autriche-Hongrie à la Serbie.
Signé le 3 mars 1918, le traité de Brest-Litovsk, conduisant à la reddition de la Russie, permet à l'armée allemande de se concentrer sur le front de l'Ouest ; cependant, l'échec des offensives allemandes en juin et juillet 1918, ainsi que le renfort des alliés américains et britanniques retirent à l'Allemagne tout espoir de victoire. Depuis août 1918, les forces allemandes reculent en bon ordre, mais avec de lourdes pertes, sur l'ensemble du front franco-belge. En septembre 1918, l'état-major allemand fait savoir à l'empereur que la guerre est perdue, mais ni Guillaume II, ni les chefs militaires ne veulent assumer la responsabilité de la défaite.
À partir de septembre 1918, une série d'offensives de l'Entente sur les fronts d'Orient et d'Italie entraînent la capitulation des alliés de l'Allemagne. Les armistices sur les fronts d'Orient créent une « énorme brèche » (Ludendorff) que l'Allemagne n'est pas en mesure de colmater.
En même temps, sur le front belge, les Franco-Belges lancent une attaque vers Bruges et enfoncent le front allemand.
L'agitation grandit dans les troupes allemandes et à l'arrière. Durant le mois d'octobre, les Allemands et le président américain Wilson échangent des notes dans lesquelles ce dernier est chargé, dans la lignée de ses quatorze points proposés en janvier dans un discours retentissant, de prendre en main le rétablissement de la paix.
Le 28 septembre 1918, Erich Ludendorff et Paul von Hindenburg sont au quartier général de l'Armée allemande à Spa, en vue de discuter de la situation sur le front ouest ; à 18 heures, ils décident d'organiser l'armistice. Le diplomate Paul von Hintze avertit le Kaiser Guillaume II, qui se trouve alors à Kiel.
Le 29 septembre 1918, Paul von Hintze se rend à Spa. Guillaume II retourne à Berlin où il est rejoint par le chancelier Georg von Hertling démissionné le jour même. Le soir, Paul von Hintze retourne à Berlin avec le major von dem Bussche, qui doit exposer la situation au Reichstag.
Le 1er octobre 1918, Erich Ludendorff envoie un télégramme au cabinet impérial : « Envoyer immédiatement un traité de paix. La troupe tient pour le moment, mais la percée peut se produire d'un instant à l'autre »
Le 3 octobre, Guillaume II nomme Max de Bade chancelier du Reich, sans parvenir à enrayer la défaite : de nombreux marins et soldats refusent d'aller au combat, en particulier à Kiel.
Le 5 novembre 1918, à 6 h du matin, Maurice Hacot, habitant d'Auchel et caporal affecté au centre radio-télégraphique de la tour Eiffel reçoit un message morse émis de Spa en Belgique. Il s'agit de la demande d'armistice de l'État-major allemand. Il transmet le message au colonel Ferrié
Le 7 novembre 1918, Matthias Erzberger, représentant du gouvernement allemand, part de Spa pour négocier l'armistice. Il atteint et traverse la ligne de front à La Flamengrie (Aisne) sur la route d'Haudroy à La Capelle. Il est accompagné d'un diplomate, le comte von Oberndorff, d'un attaché militaire parlant couramment français, le général von Winterfeldt, d'un interprète, le capitaine von Helldorf, d'un sténographe et deux autres militaires, le capitaine Vanselow et le capitaine d'état-major Geyer
L'ensemble de la délégation allemande est dirigée vers la villa Pasques, à La Capelle pour préparer les négociations de l’armistice. C'est le caporal Pierre Sellier, originaire de Beaucourt (Territoire de Belfort) qui, ce jour-là, fut le premier clairon à sonner le premier cessez-le-feu. Sous la responsabilité du commandant de Bourbon Busset, les six voitures traversent la zone dévastée du Nord de la France, s'arrêtent à Homblières pour se restaurer, puis vont vers la gare de Tergnier où les attend un train affrété qui les mène vers un lieu de rencontre jusque-là tenu secret, une futaie de la forêt de Compiègne. Le site abrite deux petites voies ferrées parallèles, utilisées pour l’acheminement des pièces d’artillerie sur rail destinées au tir de longue portée sur les lignes allemandes et où ont été acheminés deux trains, le train du maréchal Foch et le train aménagé pour la délégation allemande qui arrive sur place le 8 novembre à 5 h 30 du matin. Commence alors pour les Allemands ce que Matthias Erzberger décrira plus tard dans ses mémoires comme un « véritable calvaire ».
À 10 h, les plénipotentiaires allemands sont reçus par le maréchal Foch. L'ambiance est glaciale. Sans attendre, le maréchal interpelle les visiteurs : « Qu'est-ce qui amène ces Messieurs ? » Erzberger lui demande quelles sont ses propositions. « Je ne suis autorisé à vous les faire connaître que si vous demandez un armistice. Demandez-vous un armistice ? » répond le maréchal.
Les Allemands se concertent avant de répondre par l'affirmative : « Nous le demandons. »
Un texte est alors distribué aux parlementaires allemands, avec un délai de trois jours pour réfléchir.
Durant les trois jours, les Allemands n'ont en réalité que peu d'occasions de véritablement négocier. Ils doivent rapidement se plier aux conditions développées dans le texte qui leur a été soumis. Ce texte, qui fixe des conditions humiliantes pour les Allemands (voir par ailleurs), avait été établi en dernier lieu par Foch, au titre de commandant suprême des forces alliées, après un mois de positions divergentes de Wilson, Clemenceau, Orlando et Lloyd George.
Erzberger tente de négocier une prolongation du délai, sans succès face à Foch.
Pendant ce temps, la situation politique évolue en Allemagne. Le 9 novembre, le prince de Bade conseille au Kaiser d'abdiquer. Dans un premier temps, celui-ci refuse. Après avoir envisagé de prendre lui-même le commandement de l'armée, il est néanmoins contraint à l'abdication par ses généraux et part en exil aux Pays-Bas. Afin d'éviter une prise de pouvoir par les spartakistes, les socialistes modérés proclament la république et forment un gouvernement. Cet événement est un élément de pression supplémentaire vis-à-vis des délégués allemands réunis dans le wagon de Rethondes. Le lendemain, le nouveau chef du Gouvernement allemand, Friedrich Ebert, signe un pacte avec les dirigeants de son Armée et implore son représentant à Rethondes de clore sans tarder les négociations.
Le 11 novembre, à 2 h 15 du matin, Erzberger emmène une dernière fois la délégation allemande dans le wagon français. Pendant près de 3 h, les Allemands négocient en essayant d'obtenir des atténuations sur chacun des 34 articles que compose le texte. Entre 5 h 12 et 5 h 20 du matin, l'armistice est signé avec une application sur le front fixée à 11 h du matin, et ce pour une durée de 36 jours qui sera renouvelée trois fois (prolongation d'un mois dans le même wagon à Trèves le 12 décembre 1918 puis reconduction le 16 janvier 1919 et le 16 février 1919 pour une durée illimitée)
Dans les capitales européennes, c'est le soulagement. À Paris, un million de personnes descendent dans la rue pour célébrer l'armistice. Malgré la défaite, celui-ci est également fêté à Berlin par la population allemande, pour qui il signifie la fin des souffrances. Dans ses mémoires, Erzberger écrit : « Toutes les gares étaient pleines de monde parce qu'on avait su que nous retournions en Allemagne. L'animation et la joie régnaient partout.»
Le soir du 11 novembre, Georges Clemenceau confie avec lucidité au général Mordacq : « Nous avons gagné la guerre et non sans peine. Maintenant il va falloir gagner la paix, et ce sera peut-être encore plus difficile. »
Le lendemain de l'armistice, après avoir félicité les négociateurs, le maréchal von Hindenburg fait proclamer un dernier message à l'armée allemande dans lequel il évoque déjà à demi-mot la thèse du « coup de poignard » dans le dos qui aurait été porté à l'armée par les civils.
Au vu du déni de défaite en Allemagne qui devait alimenter la contestation nationaliste de la République de Weimar, un courant historiographique français, représenté en particulier par Guy Pédroncini, relayant la position du général Pétain, devait considérer que l'armistice du 11 novembre avait été prématuré.
À la suite de cet armistice est signé le traité de Versailles, le 28 juin 1919. Ce traité, dont les clauses furent très critiquées en Allemagne sera une des causes de la Seconde Guerre mondiale.
Le choix du lieu
L'état-major souhaite un lieu isolé des regards capable d'accueillir deux trains : un pour les Alliés et l'autre pour les Allemands. L'ancien épi de tir désaffecté du Francport est redécouvert par hasard. Il convient parfaitement. Il est proche de la gare de Rethondes, ce qui permet de ravitailler en eau les machines qui sont en permanence maintenues en chauffe, et il est assez éloigné pour permettre des discussions loin des regards. Les journalistes sont tenus volontairement à l'écart. Un chemin en caillebotis est installé entre les deux trains pour permettre les déplacements des plénipotentiaires. L'Armistice est signé dans le wagon-restaurant du train français. Ce dernier est ensuite transformé en musée. L'armistice du 22 juin 1940, cette fois-ci demandé par la France à l'Allemagne après la bataille de France, fut signé par la volonté d'Hitler dans cette même voiture historique placée exactement au même endroit qu'en 1918, selon le désir d'Hitler, montrant ainsi son esprit de revanche envers la France, qui, selon lui, avait humilié l'Allemagne à la fin de la Première Guerre mondiale. Hitler se venge ainsi du diktat de Versailles. En 1940, le Führer le fait emmener à Berlin où il est évacué dans une ville voisine (Ohrdruf) lors de l'avancée des armées alliées. Il sera détruit par accident sur une voie de garage dans la gare de Crawinkel. Une reconstitution a été réalisée dans un wagon identique (le VR 2439) et est aujourd’hui présentée en forêt de Compiègne
Participants
L'amiral Wemyss, représentant britannique
Le contre-amiral Hope (en), adjoint au First Sea Lord
Le général Weygand, chef d'état-major de Foch
Henri Deledicq
Émile Grandchamp
Du côté allemand, le représentant plénipotentiaire est civil, assisté de conseillers militaires :
Matthias Erzberger, représentant du Gouvernement allemand en lieu et place du général Erich von Gündell initialement désigné pour ce rôle ;
Le comte Alfred von Oberndorff, représentant le ministère des Affaires étrangères allemand ;
le Generalmajor Winterfeldt, de l’Armée impériale ;
le capitaine de vaisseau Vanselow, de la Marine impériale.
Le 29 septembre 1918, à Spa, Erich Ludendorff demande au gouvernement allemand de solliciter un armistice en raison d'une situation militaire tous les jours plus préoccupante, pouvant aboutir à une capitulation inconditionnelle. Il est démis de ses fonctions par l'empereur Guillaume II le 26 octobre 1918, ce renvoi étant le fruit de l'opposition du général à la demande du président américain Woodrow Wilson qui exige une capitulation militaire sans conditions. Le Commandement militaire suprême allemand (représenté par les deux grands chefs militaires, le maréchal von Hindenburg et le généralissime Groener), refusant également d'endosser la responsabilité de la défaite, passe la main au pouvoir civil (plus précisément au secrétaire d'État membre du parti du centre catholique Matthias Erzberger) pour signer l'armistice qui est en fait une capitulation ne disant pas son nom. Ce stratagème permet à l'armée allemande de ne pas se présenter comme vaincue devant la nation et à Ludendorff de forger la Dolchstoßlegende (la « légende du coup de poignard [dans le dos] ») pour disculper les militaires
Les principales clauses
A) Sur le front d'occident
I) Cessation des hostilités, sur terre et dans les airs, six heures après la signature de l'armistice.
II) Évacuation immédiate des pays envahis : Belgique, France, Luxembourg, ainsi que de l'Alsace-Moselle, réglée de manière à être réalisée dans un délai de quinze jours à dater de la signature de l'armistice. […]
IV) Abandon par les armées allemandes du matériel de guerre en bon état. […]
V) Évacuation des pays de la rive gauche du Rhin par les armées allemandes. Les pays de la rive gauche du Rhin seront administrés par les autorités locales, sous le contrôle des troupes d'occupation des Alliés et des États-Unis. […] [qui] assureront l'occupation de ces pays par des garnisons tenant les principaux points de passage du Rhin (Mayence, Coblence, Cologne) avec, en ces points, des têtes de pont de 30 kilomètres de rayon. […]
VI) Dans tous les territoires évacués par l'ennemi, toute évacuation des habitants sera interdite ; il ne sera apporté aucun dommage ou préjudice à la personne ou à la propriété des habitants. Personne ne sera poursuivi pour délit de participation à des mesures de guerre antérieures à la signature de l'armistice. Il ne sera fait aucune destruction d'aucune sorte. […]
VII […] Il sera livré aux puissances associées : 5 000 machines montées et 150 000 wagons en bon état de roulement […] et 5 000 camions automobiles en bon état. […]
X) Rapatriement immédiat, sans réciprocité, dans des conditions de détail à régler, de tous les prisonniers de guerre, y compris les prévenus et les condamnés, des Alliés et des États-Unis. […] Le rapatriement des prisonniers de guerre allemands sera réglé à la conclusion des préliminaires de paix.
B) Dispositions relatives aux frontières orientales de l'Allemagne.
XII) Toutes les troupes allemandes qui se trouvent actuellement dans les territoires qui faisaient partie avant-guerre de l'Autriche-Hongrie, du royaume de Roumanie, de l'Empire ottoman, doivent rentrer immédiatement dans les frontières de l'Allemagne telles qu'elles étaient au 1er août 1914. Toutes les troupes allemandes qui se trouvent actuellement dans les territoires qui faisaient partie avant la guerre de la Russie devront également rentrer dans les frontières de l'Allemagne définies comme ci-dessus, dès que les Alliés jugeront le moment venu, compte tenu de la situation intérieure de ces territoires. […]
C) Dans l'Afrique orientale.
XVII) Évacuation de toutes les forces allemandes opérant dans l'Afrique orientale dans un délai réglé par les Alliés. […]
F) Clauses navales.
XXII) Livraison aux Alliés et aux États-Unis de tous les sous-marins. […]
G) Durée de l'armistice.
XXXIV) La durée de l'armistice est fixée à trente-six jours, avec faculté de prolongation.
Derniers morts au combat
Le dernier jour de guerre a fait près de 11 000 tués, blessés ou disparus, soit plus que lors d'une opération majeure comme le Jour J en 1944 (si ne sont comptabilisés que les pertes alliées). Certains soldats ont perdu la vie lors d'actions militaires décidées par des généraux informés de la signature de l'armistice. Par exemple, le général Wright de la 89e division américaine a pris la décision d'attaquer le village de Stenay afin que ses troupes puissent prendre un bain, ce qui engendra la perte de 300 hommes
Le dernier soldat belge mort au combat est un sous-officier de 24 ans, Marcel Toussaint Terfve, originaire de Liège. Touché au bord du canal de Terneuzen, près de Gand, par une balle au poumon gauche à 10 h 42, il meurt à 10 h 45, soit 15 minutes avant l'heure du cessez-le-feu.
À 10 h 45 du matin également, Augustin Trébuchon a été le dernier soldat français tué ; estafette de la 9e compagnie du 415e régiment de la 163e division d'infanterie, il est tué d'une balle dans la tête alors qu'il porte un message à son capitaine.
Le dernier britannique, George Edwin Ellison (en) a été tué à 9 h 30 alors qu'il faisait une reconnaissance non loin de Mons en Belgique. Le dernier soldat canadien a été George Lawrence Price, deux minutes avant l'armistice. Il a d'abord été enterré à Havré avant d'être transféré à Saint-Symphorien (Belgique), au cimetière militaire. La pierre tombale d'Havré est exposée au musée d’Histoire militaire de Mons.
Enfin l'Américain Henry Gunther est généralement considéré comme le dernier soldat tué lors de la Première Guerre mondiale, 60 secondes avant l'heure d'armistice, alors qu'il chargeait des troupes allemandes étonnées parce qu'elles savaient le cessez-le-feu imminent.
La date de décès des morts français du 11 novembre a été antidatée au 10 novembre par les autorités militaires. Pour les autorités militaires, il n'était pas possible ou trop honteux de mourir le jour de la victoire
Évènements ultérieurs
La commémoration du 11 novembre en France s'inscrit dans la continuité de l'érection de monuments à la mémoire des morts de la guerre franco-allemande de 1870 : 900 monuments, nés d'initiatives privées, apparaissent entre 1870 et 1914 et leur inauguration est l'occasion de fêtes civiques (remise de médailles aux vétérans, banquets de régiments) qui deviennent de véritables fêtes de la Revanche à la suite de la défaite de 1870. Ces fêtes mémorielles sont républicanisées avec la loi du 4 avril 1873 sur la « conservation des tombes des militaires morts pendant la guerre de 1870-1871 » qui permet à l'État d'acheter les parcelles de cimetières ou d'exproprier les terrains où se trouvent ces tombes. Les fêtes de la Revanche qui prennent de l'ampleur jusqu'à la Grande Guerre (et même pendant à travers la « Journée des orphelins de guerre », la « Journée des Poilus », la « Journée du canon de 75 », la « Journée des régions dévastées », la « Journée franco-belge, etc.) sont ainsi l'acte fondateur du 11 novembre en France. Une première fête de la victoire de la Marne en 1915 complétée en 1919 par l'anniversaire de la seconde victoire de la Marne à Dormans constituent aussi une préfiguration du 11 novembre.
En 1920 apparaît l'idée de rendre hommage aux soldats de la Grande Guerre morts pour la France mais non identifiés. À la suite d'une loi votée à l'unanimité par le Parlement, la dépouille mortelle d'un soldat parmi plusieurs autres, choisi dans la citadelle de Verdun, est placée, le 11 novembre 1920, dans une chapelle ardente à l'Arc de triomphe. Le 28 janvier 1921 le soldat est inhumé sous l'Arc de triomphe dans la tombe du Soldat inconnu. Ce n'est que trois ans plus tard, le 11 novembre 1923, qu'est allumée, par André Maginot, ministre de la Guerre, la flamme qui ne s'éteint jamais, donnant au tombeau du Soldat inconnu une forte portée symbolique et politique.
Le 11 novembre est un jour férié en France (jour du Souvenir depuis la loi du 24 octobre 1922). Une cérémonie est dès lors organisée dans chaque commune. Des citoyens, associations et hommes politiques marchent en procession derrière la fanfare de cuivres jusqu'au monument aux morts. Une fois le cortège devant, se déroule un véritable cérémonial : discours du maire, dépôt de gerbes, appel nominatif des morts, sonnerie aux morts, minute de silence. Le 8 mai 1975, le président de la République Valéry Giscard d'Estaing, au nom de l'amitié franco-allemande, annonce la suppression de la fête nationale du 8 mai 1945 au profit d'une « Journée de l'Europe » et le regroupement de la célébration de toutes les guerres, tous les morts et toutes les victoires, le 11 novembre. C'est à la demande du président François Mitterrand que cette commémoration et ce jour férié seront rétablis, par la loi du 2 octobre 1981. Avec la mort du dernier poilu français Lazare Ponticelli en 2008 et du dernier vétéran de la Grande Guerre Claude Choules le 5 mai 2011, le président de la République Nicolas Sarkozy rend hommage, le 11 novembre 2011, non plus uniquement aux combattants de la Première Guerre mondiale mais aux treize militaires français morts en Afghanistan, les derniers soldats en date « morts pour la France », à l'instar du Memorial Day américain. Il annonce le dépôt d'un projet de loi pour faire de cet anniversaire une journée « de commémoration de la Grande Guerre et de tous les morts pour la France », choix entériné par le Parlement le 20 février 2012. Son successeur François Hollande choisit la continuité mémorielle en honorant le 11 novembre 2012 la mémoire de tous les soldats décédés en opération.
Désormais, le rituel classique observé par le président de la République française qui porte en cette journée le Bleuet de France à la boutonnière, est de déposer une gerbe tricolore devant la statue de Georges Clemenceau, symbole de la victoire de la Grande Guerre, puis de remonter les Champs-Élysées escorté par les cavaliers de la Garde républicaine, passer les troupes en revue sur la place Charles-de-Gaulle, puis se recueillir sur la tombe du Soldat inconnu sous l'Arc de triomphe. La transformation du sens du 11 novembre est symptomatique à plusieurs égards. D'un côté, elle pourrait contribuer à relativiser, voire à trahir, la dette particulière de la nation française à l'égard des Poilus tombés sur les champs de bataille, comme à ceux de la Seconde Guerre mondiale dont la commémoration du 8 mai 1945 tend à être absorbée dans celle du 11 novembre. « D'un autre côté cependant, cette réforme mémorielle en dit long sur le sens originel de cette mémoire obligée qui a valeur paradigmatique. Tout se passe comme si toute mémoire combattante officielle devait se problématiser et se ritualiser dans la matrice des commémorations du 11 novembre ». Cependant, cette commémoration voit à la fin du XXe siècle son caractère rassembleur et unitaire s'affaiblir en raison de la multiplication des commémorations et de la disparition progressive des témoins directs de la Grande Guerre.
Le Remembrance Day (également appelé Veterans Day ou Poppy Day) est la journée d'hommage annuelle observée dans les pays du Commonwealth pour commémorer les sacrifices de la Première Guerre mondiale ainsi que d'autres guerres. La Belgique porte aussi le coquelicot lors des cérémonies de commémoration.
En Pologne, cette commémoration coïncide avec la fête nationale de l'indépendance. Aux États-Unis, sa commémoration a été étendue à tous les vétérans de guerre.
L'Allemagne ne pouvant commémorer ce jour de défaite, le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge (Service pour l’entretien des sépultures militaires allemandes) fondé en 1919 propose en 1920 le Volkstrauertag (Jour national de deuil pour les soldats allemands morts à la guerre) dont la première cérémonie a lieu en 1926 et est fixée le deuxième dimanche avant le premier dimanche de l'Avent.
Les commémorations du centenaire de l'armistice de 1918 ont lieu principalement au mois de novembre de l'année 2018, marquant ainsi les cent ans de la fin de la Première Guerre mondiale.
En France, ce centenaire donne lieu à une série de manifestations culturelles. À Paris, de nombreux chefs d'Etat ou de gouvernement sont invités, à l'occasion d'une « rencontre pour la Paix ».
Les autres armistices de la Première Guerre mondiale
Le 29 septembre 1918 est conclu l'armistice de Thessalonique entre les Alliés et le royaume de Bulgarie mettant fin au conflit sur le front d’Orient
Le 30 octobre 1918, c'est l'armistice de Moudros entre les Alliés et l'Empire ottoman allié de l'Allemagne
Le 3 novembre 1918 est signé l'armistice de Villa Giusti (près de Padoue) entre le royaume d'Italie et l'Autriche-Hongrie alliée de l'Allemagne (entrée en vigueur le 4 novembre)
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