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Monde : France

La nouvelle carte d’identité : à quoi va-t-elle ressembler ?

Publié à 17:13 par dessinsagogo55 Tags : texte centre article photo france merci base mer sur pouvoir google centerblog carte
La nouvelle carte d’identité : à quoi va-t-elle ressembler ?

 

La nouvelle carte d’identité arrive : à quoi va-t-elle ressembler ?
Du 17 mai au 2 août, la nouvelle carte sera généralisée en Nouvelle-Aquitaine, Normandie, Outre-mer, Île-de-France, Bretagne, Centre-Val-de-Loire et Bourgogne-Franche-Comté, dans les Hauts-de-France et les Pays-de-la-Loire.
 
Par Sudouest.fr
Publié à 10h09
Mis à jour à 15h01
 
 
 
De la taille d’une carte bancaire, la nouvelle carte d’identité présentera une puce électronique contenant des informations biométriques. Elle sera délivrée à partir du mois de mai en Nouvelle-Aquitaine.
 

La nouvelle carte nationale d’identité française sera présentée ce mardi 16 mars par Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté, à Flers-en-Escrebieux, dans l’Oise. Car ce département sera le premier où ce nouveau document d’identité sera déployé, avant d’être progressivement disponible à travers la France.

Petite mais complète

 

La Carte nationale d’identité se met au diapason du nouveau permis de conduire, en adoptant le même format de la taille des cartes de crédit.

 

Selon le décret, publié au Journal officiel le 14 mars, la carte nationale d’identité comporte un cachet électronique visible en assurant l’authenticité et contenant les informations suivantes : le nom de famille, le cas échéant le nom d’usage, le premier prénom, le sexe, la nationalité, le lieu et la date de naissance du titulaire, le type de document, le numéro du titre et sa date de délivrance.

 

Un QR code permettra aux autorités d’accéder aux empreintes digitales afin d’éviter les fraudes.

 

Titre Pas la peine de remplacer les cartes d’identité actuelles en cours de validité.
Crédit photo : Archive AFP
A partir du 17 mai

 

Après son lancement dès cette semaine dans l’Oise, son déploiement se poursuivra en Seine-Maritime et à la Réunion à partir du 29 mars.

 

A partir du 17 mai, elle sera progressivement généralisée en Nouvelle-Aquitaine, Normandie, Outre-mer, Île-de-France, Bretagne, Centre-Val-de-Loire et Bourgogne-Franche-Comté, dans les Hauts-de-France et les Pays-de-la-Loire.

 

Elle sera enfin disponible partout ailleurs à partir du 2 août 2021.

 

Dix ans de validité

 

Il n’est pas utile de remplacer votre carte, à moins qu’elle ne soit plus valable. Si la durée de validité des cartes actuelles a été étendue à 15 ans, la validité de la nouvelle est ramenée à dix ans.

 

Gratuite depuis 1998, cette carte est délivrée par les mairies et il en sera de même pour cette nouvelle version électronique. Aucun texte n’oblige à en posséder une, mais il faut pouvoir justifier de son identité en cas de contrôle ou de démarche.

 

La France avait jusqu’à cet été pour se mettre en conformité avec le règlement européen relatif à la sécurisation de ses titres d’identité.

 

 

 
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Notes et références                                                    
16 mars 2021   La nouvelle carte d’identité : à quoi va-t-elle ressembler ?
28 juin 2021   Nouvelle carte d'identité : elle est parfois payante
2 août 2021   Petite, inviolable et infalsifiable : La nouvelle carte
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Chevaliers du poignard

Publié à 15:22 par dessinsagogo55 Tags : france centerblog sur merci saint maison histoire
Chevaliers du poignard

Les chevaliers du poignard est le surnom d'un groupe de royalistes de la Révolution française, qui tentèrent d'aider le roi Louis XVI lors d'une émeute le 28 février 1791 aux Tuileries.

 

Histoire

 

À la suite du départ des Mesdames Adélaïde et Victoire du château de Bellevue pour l'Italie, en février 1791, l’Assemblée nationale législative débat d'un projet de loi interdisant l'émigration. Mirabeau et la droite en rejettent l'idée.

 

Une foule nombreuse, favorable au projet, se rend alors à Vincennes, clamant qu'un complot prévoit de faire fuir Louis XVI depuis ce château. La Garde nationale, menée par le général La Fayette, intervient pour rétablir l'ordre.

 

Entre-temps, un groupe de nobles s'est réuni aux Tuileries pour protéger le roi de l'émeute qui semble se dessiner. Ces quelques centaines de partisans de la royauté se sont armés de pistolets et de poignards. Mais le roi leur ordonne de se retirer après avoir abandonné leurs armes.

 

Évacués sous les huées et les horions, ces hommes sont dénoncés dans les journaux comme les « chevaliers du poignard », membres d'une conspiration contre-révolutionnaire visant à enlever le roi. Si cette conspiration ne semble avoir existé que dans les esprits échauffés du mouvement populaire, l'humiliation de la noblesse ce jour-là augmente la discorde au sein de l'aristocratie, dont les éléments les plus intransigeants appellent à l'émigration militaire et à l'abandon du monarque.

 

Évalué entre huit cents et deux cent cinquante membres, le groupe semble avoir été composés essentiellement d'officiers ou d'anciens attachés à la Maison du Roi ou à celle des Princes. Le duc de Villequier, premier gentilhomme de la Chambre, semble en avoir été l'initiateur

 

Parmi les membres de ce rassemblement se trouve notamment le chevalier de Belbeuf, ancien député de la noblesse aux États généraux de 1789 pour le bailliage de Rouen, et le chevalier de Rougeville, qui tente plus tard de faire évader la reine Marie-Antoinette (complot de l'œillet), et qui sera le modèle du Chevalier de Maison-rouge d'Alexandre Dumas. On trouve également Pâris, futur membre de la garde constitutionnelle du Roi et assassin du député Le Peletier de Saint-Fargeau, et enfin François-Régis de La Bourdonnaye, futur ministre de l'intérieur de Charles X en 1829.

 



Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Chevalier_du_poignard  
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Georges Pompidou

Publié à 12:46 par dessinsagogo55 Tags : centerblog france prix vie place saint coup homme mort société centre création art enfant sur merci
Georges Pompidou

 

 

Georges Pompidou, né le 5 juillet 1911 à Montboudif (Cantal) et mort le 2 avril 1974 à Paris, est un haut fonctionnaire et homme d'État français. Il est Premier ministre du 14 avril 1962 au 10 juillet 1968 et président de la République du 20 juin 1969 à sa mort.

 

Normalien et agrégé de lettres, d'abord professeur, il entre en politique en 1944 auprès du général de Gaulle, président du Gouvernement provisoire de la République française, dont il devient l'homme de confiance. Il est nommé maître des requêtes honoraire au Conseil d'État en 1946 et demeure un collaborateur de De Gaulle pendant la « traversée du désert » de celui-ci, tout en assurant les fonctions de directeur général de la banque Rothschild. En 1958, il est nommé directeur de cabinet du Général, appelé à la présidence du Conseil, et participe à l'élaboration de la Constitution de la Ve République. De 1959 à 1962, il est membre du Conseil constitutionnel.

 

En 1962, Charles de Gaulle, devenu président de la République, le nomme Premier ministre, fonction qu'il exerce durant plus de six ans, soit le plus long passage à Matignon de la Ve République. Souhaitant moderniser le pays et notamment son industrie, il met en place la politique d'aménagement du territoire (création de la DATAR, projet de nouvel aéroport international « Paris Nord », premier plan neige, développement du réseau autoroutier, etc.), et lance des projets comme le plan Calcul et le Concorde. Par ailleurs, il réinstaure la police nationale et crée l'ANPE. Lors de la crise de mai 68, il conduit des négociations qui aboutissent aux accords de Grenelle ; après la victoire du parti gaulliste aux législatives qui suivent, il est remplacé par Maurice Couve de Murville à la tête du gouvernement. Il se met alors « en réserve de la République » et siège comme député du Cantal. Lors de la campagne pour le référendum constitutionnel de 1969, il se dit prêt à briguer la présidence de la République en cas de victoire du « non ».

 

À la suite de la démission du général de Gaulle due à l'échec du référendum, il se porte candidat à l’élection présidentielle anticipée : il est élu président de la République avec 58,21 % des suffrages exprimés au second tour, face au président par intérim, le centriste Alain Poher. Étant le premier à incarner la Ve République après le départ de son fondateur, il poursuit la présidentialisation du régime en continuateur du gaullisme. Il nomme Premier ministre Jacques Chaban-Delmas mais, peu enthousiaste envers son désir de « Nouvelle société », il l'évince trois ans plus tard, le remplaçant par Pierre Messmer, plus conservateur. Il gouverne avec la majorité gaulliste acquise en 1968, et renouvelée en 1973.

 

Dans le contexte de la forte croissance des dernières années des Trente Glorieuses, Georges Pompidou continue sa politique de modernisation, symbolisée par l'utilisation présidentielle du Concorde, la naissance de grands groupes industriels et le lancement du projet de train à grande vitesse (TGV). L'État investit fortement dans les secteurs de l'automobile, l'agroalimentaire, la sidérurgie, les télécommunications, le nucléaire ou encore l'aéronautique et l'aérospatial. Il crée également le SMIC et le ministère de l'Environnement. Sa politique étrangère, pragmatique bien qu'inscrite dans le principe gaulliste d'indépendance de la France, est marquée par un réchauffement des rapports avec les États-Unis de Nixon, mais aussi par d'étroites relations avec l'URSS de Brejnev, par le lancement du Serpent monétaire européen et par la relance de la construction européenne, avec l'entrée du Royaume-Uni dans la CEE, une idée à laquelle s'opposait son prédécesseur à l’Élysée.

 

Bien qu'affaibli par un cancer caché aux Français, il continue d'exercer ses fonctions jusqu'à sa mort, qui intervient deux ans avant la fin de son mandat. Il est le quatrième président français dont le mandat est interrompu par la mort — après Sadi Carnot, Félix Faure et Paul Doumer — et le seul sous la Ve République (en 2021). Après un nouvel intérim d’Alain Poher et une élection présidentielle anticipée, ses ministres Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac deviennent respectivement président de la République et Premier ministre.

 

Alors qu’il était passionné d’art contemporain, son nom demeure connu mondialement pour le Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, dont il a lancé la création, qui est inauguré en 1977 et qui répand ensuite ce nom avec ses antennes de Metz, de Malaga, de Bruxelles et de Shangai. Un musée Georges-Pompidou lui est également consacré dans sa ville natale.

 

 

Origines familiales

 

Le patronyme occitan Pompidor [pɔm.pi.ˈdu] (francisé en Pompidou) désigne celui « qui est originaire du Pompidou », nom de plusieurs lieux-dits dans la région, notamment à Glénat, dont un hameau est sans doute à l'origine de la famille de Georges Pompidou, mais aussi à Soturac (Lot), Millau (Aveyron), ainsi que plusieurs lieux en Corrèze, et la commune du Pompidou en Lozère. Le toponyme lui-même désignerait un petit plateau, une hauteur au sommet aplati, d'une racine pomp-, de sens obscur, et du suffixe -idor-ador (souvent francisé en -idou-adou). On trouve aussi des francisations différentes, notamment Pompadour, Pompidor.

 

Georges Jean-Raymond Pompidou est le fils de Léon Pompidou (1887-1969), instituteur puis professeur d'espagnol, conseiller municipal à Albi, décoré de la Légion d'honneur, et de Marie-Louise Chavagnac (1886-1945), institutrice. Sa sœur cadette, Madeleine Pompidou (1920-2014), agrégée de lettres classiques, épouse en 1946 Henri Domerg (1922-2015), agrégé de grammaire et inspecteur général de l'Instruction publique.

 

Le futur président est ainsi fils d'enseignants et petit-fils, tant du côté paternel que du côté maternel, de familles paysannes cantaliennes très modestes, même si la famille de sa mère s'était établie dans le commerce. Il est à ce titre un exemple typique de la promotion sociale par l'instruction publique sous la IIIe République : grand-père agriculteur, père professeur, fils haut fonctionnaire puis membre du personnel politique. Ses parents, enseignants républicains, admirent Jean Jaurès. Son père milite à la SFIO, ce qui conduit Georges Pompidou à faire de même dans sa jeunesse.

 

Années de formation

 

Il commence sa scolarité à Albi, où son père a été nommé. Jeune homme dilettante mais élève brillant, il obtient le premier prix de version grecque au concours général en 1927. Après avoir passé son baccalauréat au lycée Lapérouse d'Albi, il étudie en classes préparatoires littéraires au lycée Pierre-de-Fermat de Toulouse, puis à Paris au lycée Louis-le-Grand aux côtés de Léopold Sédar Senghor et Aimé Césaire. Hostile à l'Action française, il milite à la LAURS (faisant parfois le coup de poing avec des militants de la droite nationaliste) et s'inscrit au début de 1930 à une société secrète d'inspiration trotskiste qu'il appelle dans ses lettres « Le Front unique ». Il se passionne pour la littérature et la politique, en particulier pour la SFIO, où il admire Joseph Paul-Boncour.

Admis en 1931 à l'École normale supérieure, il est reçu premier à l’agrégation de lettres en 1934, puis diplômé de l'École libre des sciences politiques.

 

Il aurait alors hésité entre une carrière dans la haute fonction publique et dans les lettres.

Il effectue ensuite son service militaire au 92e régiment d'infanterie de Clermont-Ferrand en qualité d'officier de réserve.

 

Vie familiale

 

 
Georges Pompidou avec son épouse, Claude, en 1965.
 

Le 29 octobre 1935, il épouse Claude Cahour (1912-2007). N'ayant pas d'enfant, le couple adopte un fils, Alain Pompidou (Paris, 5 avril 1942), qui devient médecin-universitaire (spécialisé dans les maladies du sang et notamment le VIH), lui-même père de trois fils : Thomas (1969), Romain (1972) et Yannick (1973).

 

Carrière de professeur

 

À partir de 1935, il enseigne comme professeur de français, latin et grec en classe de troisième au lycée Saint-Charles de Marseille. En 1938, il est nommé à Paris au lycée Henri-IV, où il est chargé de classes de lettres supérieures et de préparation à l'École coloniale.

 

 


Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Pompidou  
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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L'Auto

Publié à 12:17 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog mort sur france place monde presse sport belle société merci
L'Auto

 

 

L'Auto fut le principal quotidien sportif français du 16 octobre 1900 au 17 août 1944. Fondé sous le titre L'Auto-Vélo (1900-1902), par son emblématique directeur Henri Desgrange, ce titre mit notamment en place le Tour de France. Il fut interdit de parution en 1944 car il était considéré comme ayant été favorable à l'Occupant allemand. Jusqu'à la mort d'Henri Desgrange, en 1940, il avait développé des valeurs patriotiques.

 

Henri Desgrange au banquet de L'Auto de décembre 1904.

 

 

Le quotidien est fondé sous le titre L'Auto-Vélo à l'instigation du comte Jules-Albert de Dion, en raison des prises de position dreyfusardes — à l'opposé des siennes — du directeur du journal Le Vélo, Pierre Giffard. Une guerre s'engage alors entre les deux titres. L'Auto-Vélo s'incline lors de la première manche en perdant en justice en janvier 1903 une partie de son titre, trop proche de celui de son concurrent. Le journal devient L'Auto le 16 janvier 1903 (premier rédacteur en chef Paul Meyan, également membre fondateur de l'Automobile Club de France). Alors que le cyclisme est le sport roi en France, cette perte d'appellation peut s'avérer fatale. Mais L'Auto réagit dès cette année 1903 en créant le Tour de France sur une idée de Géo Lefèvre, associant ainsi à jamais son nom à celui de la plus prestigieuse des épreuves cyclistes. Le Vélo ne se remettra jamais de cette innovation, abandonnant la partie le 1er novembre 1904. L'éphémère quotidien Le Monde sportif puis, son homologue plus durable Les Sports, connaissent le même sort. Un autre concurrent tente l'aventure quotidienne au début des années 1930, L'Écho des sports, mais il plafonne à 65 000 exemplaires vendus et s'oriente vers une périodicité hebdomadaire dès 1932.

 

L'Auto, au contenu omnisport, avait innové dès ses débuts en faisant la part belle aux résultats, même étrangers. Henri Desgrange, mort en 1940, en fut le célèbre directeur. Victor Goddet formait avec lui un efficace binôme. Goddet gérait les finances, Desgrange dirigeait la rédaction. Jacques Goddet est entré au journal après le décès de son père dans les années 1920. Formé par Desgrange, il va en devenir le fils spirituel.

 

Victor Goddet, journaliste sportif et gestionnaire à L'Auto,

père de Jacques et Maurice Goddet

également journalistes sportifs.

 

La seconde moitié des années 1930 est marquée par un tassement des ventes du titre en raison de la concurrence du quotidien généraliste Paris-Soir, qui proposait un copieux traitement du sport. Ainsi, dès le soir même, Paris-Soir publiait le récit et les classements de l'étape du Tour courue dans l'après-midi tandis qu'il fallait attendre le lendemain matin pour les trouver dans L'Auto. Afin de résister à cette concurrence, L'Auto se dote en 1937 d'une rubrique concernant l'information générale intitulée « Savoir vite ». Pendant l'Occupation, notamment entre 1943 et 1944, cette rubrique va se signaler par des communiqués hostiles à la résistance dont les membres sont désignés comme des « terroristes ». Il faut savoir que le capital de sa société était pour l'essentiel passé entre les mains de l'Occupant dont le délégué était Albert Lejeune. Celui-ci avait mandat de la « Propaganda Abteilung in Frankreich », instrument de contrôle de la presse. Cela lui a valu d’être arrêté après la Libération. Inculpé d’intelligence avec l’ennemi, condamné à mort, il est exécuté à Marseille le 3 janvier 1945. L'on comprend ainsi les raisons de l'interdiction de L'Auto à la Libération. Jacques Goddet avait cependant cessé l'organisation du Tour de France, de peur que celui-ci soit pris comme otage de la propagande de l'occupant.

 

Jacques Goddet, reconnu pour ses capacités en matière de presse sportive, est, en 1946, autorisé à lancer un nouveau quotidien, L'Équipe. Dès lors, ce titre occupe de fait la place de L'Auto, dont il reprend du reste les structures. En 1947, Jacques Goddet relance le Tour de France dont il partageait déjà, avant la guerre, la direction avec Henri Desgrange

 

Premier numéro de L'Auto-vélo
(16 octobre 1900)

 

 

Ventes journalières

1901 : 22 000 exemplaires vendus en moyenne

1903 : 33 000 exemplaires (record de vente le 1er juillet 1903 avec 65 000 exemplaires)

juillet 1913 : 320 000 exemplaires vendus en moyenne

Première Guerre mondiale : 20 000 exemplaires (pagination réduite à 2 pages)

1920 : 162 000 exemplaires

1923 : 277 000 exemplaires

1930 : 298 000 exemplaires (pointes à 650 000 exemplaires en juillet 1930)

1933 : 364 000 exemplaires (pointe à 833 000 le 24 juillet 1933)

 

 



Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Auto  
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Naissances en France : Naissances vivantes

Publié à 02:27 par dessinsagogo55 Tags : moi sur photos center centerblog france
Naissances en France : Naissances vivantes

 

Moins 13 % entre janvier 2020 et janvier 2021

 

 

 

https://www.lci.fr/societe/etude-insee-sur-la-chute-de-la-natalite-la-france-va-t-elle-rattraper-son-baby-krach-2179378.html

 

 

 

Liens externes                                                  
 

 

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Antoine Marie Chamans de Lavalette

Publié à 19:33 par dessinsagogo55 Tags : center jeune paris centerblog sur merci france place coup chez femme mort fille enfant
Antoine Marie Chamans de Lavalette
 
Antoine-Marie Chamans, comte de Lavalette, né le 14 octobre 1769 à Paris et mort dans la même ville le 15 février 1830, est un officier et haut fonctionnaire français.
Il est directeur général des Postes sous le Premier Empire de 1804 à 1814 et pendant les Cent-Jours. Condamné à mort en 1815, il réussit une audacieuse évasion avec la complicité de sa femme. Il est gracié en 1822.

 
Le père de Lavalette, un limonadier, le destine d'abord à l'état ecclésiastique mais l'intéressé préfère rentrer dans l'étude d'un procureur, afin de se préparer à la profession d'avocat au collège d'Harcourt.
Après de bonnes études, Antoine Lavalette devient secrétaire du bibliothécaire de Louis XVI. Favorable aux idées de la Révolution, il se prononce en faveur de la famille royale lors des journées des 5 et 6 octobre 1789, 20 juin et 10 août 1792, et s'oppose aux mouvements populaires.



Il s'engage alors dans l'armée et devient officier d'état-major du général Custine en l'an II (1793), puis aide-de-camp de Baraguey d'Hilliers l'année suivante. Le général Napoléon Bonaparte, après la bataille d'Arcole (1796) en fait son aide de camp en remplacement du colonel Jean-Baptiste Muiron, tué lors de la bataille.
Il assiste aux négociations des préliminaires de la paix de Leoben (1797) en qualité de secrétaire. Puis en l'an V, Bonaparte l'envoie à Paris étudier l'esprit public, afin de l'instruire des causes de la lutte qui venait d'éclater entre la majorité des conseils et le Directoire. Le Directoire ayant découvert le but de sa mission, voulut, par des menaces, le déterminer à lui livrer la correspondance de son général ; mais Lavalette préféra la brûler.
Lavalette épouse le 22 avril 1798 (an VI) Émilie de Beauharnais (1781-1855), nièce de Joséphine de Beauharnais. Un mois après, le jeune marié part pour l'Égypte. Lavalette participe ensuite à la prise de Malte, puis est expédié en mission à Corfou, avant de rejoindre le corps expéditionnaire en Égypte.



Il revient en France avec Bonaparte peu avant coup d'État du 18 brumaire an VIII (1799). En janvier 1800, il est envoyé en mission diplomatique en Saxe et en Hesse. Enfin, après avoir été successivement administrateur de la caisse d'amortissement, commissaire central (1801), puis directeur général des Postes (19 mars 1804), (an XII) Lavalette est nommé peu après à la section de l'Intérieur du Conseil d'État. Il est également directeur du Cabinet noir, le bureau de la censure.
Il est membre et commandant de la Légion d'honneur, les 4 germinal et 25 prairial an XII, (printemps 1804) il fut élevé en 1808 au rang de comte de l'Empire, et le 30 juin 1811 à celui de grand officier de la Légion d'honneur.
 
 
Lors de la Première Restauration, Lavalette participe à une conspiration menée par les généraux Drouet d'Erlon, et Lefebvre-Desnouettes.
Le 20 mars 1815, apprenant le débarquement de Napoléon, Lavalette se présente à l'administration des Postes. Le comte Ferrand, pressé de s'enfuir, demande à l'ex-ministre des Postes de signer son passeport, contrairement à la loi (le comte Ferrand est toujours le ministre et il doit signer lui-même son passeport).

 

 
Lavalette est arrêté chez lui le 18 juillet 1815 et est conduit à la Conciergerie pour conspiration contre l'état et usurpation de fonctions. Après un procès agité, il est condamné à mort le 21 novembre 1815.
Le 20 décembre (la veille de son exécution), Émilie de Lavalette et sa fille rendent visite à leur mari et père. La femme de Lavalette a prévu une évasion. Antoine revêt les vêtements de sa femme puis à l'aide de sa fille, il parvient à tromper la surveillance des gardiens avec les habits de sa femme, qui reste dans la cellule, à sa place.
Avec l'aide d'Amable de Baudus, Lavalette trouve refuge dans l'appartement de fonction de Bresson chef de la division des fonds et de la comptabilité, au ministère des Affaires étrangères dirigé par le duc de Richelieu, un complice
Il quitte Paris le 8 janvier 1816 avec la complicité de trois officiers anglais : Bruce, Hutchinson et le général Robert Wilson. Il revêt l'uniforme britannique et gagne Mons, en Belgique. Puis Antoine de Lavalette se dirige seul vers la Bavière, pays où il réside plusieurs années, avec la bienveillance d'Eugène de Beauharnais, d'Hortense, ses cousins, et du roi Maximilien.
Gracié en 1822, il rentre à Paris où il retrouve son épouse, Émilie, qui a perdu la raison après avoir accouché d'un enfant mort-né. Lavalette, mort sans doute d'un cancer des poumons à Paris le 15 février 1830, vivait depuis son retour dans la plus profonde retraite. Il a laissé des Mémoires.
Il est enterré à Paris au cimetière du Père-Lachaise.
 

 



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Pierre Perret

Publié à 00:19 par dessinsagogo55 Tags : center sur centerblog merci musique
Pierre Perret
 
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Pierre Perret : Discographie

Pierre Perret : Discographie
 

Discographie
Nuvola apps kpager.svg Chanson interprétée par Pierre Perret


Albums / Simples
Chez Barclay


1957 : Moi, j’attends Adèle (70 083)
1957 : Si je t'envoie des fraises (70 115)
1958 : Sex-Appeal d'Emile (70 155)
1958 : 1 (Moi, j'attends Adèle - Si je t'envoie des fraises - reprise des titres des deux albums de 1957) (80 080)
1959 : Louise (70 263)
1960 : Le Bonheur conjugal (70 350)
1960 : Joséphine Le dessin au recto de la pochette est de Siné. (80 119)
1960 : Ça va bien, ça va mal (70 456)
1966 : La Bérésina (71 074)
1975 : Moi j'attends Adèle (62 161)
Les deux derniers albums sont des rééditions alors que Pierre Perret avait déjà fondé les Disques Adèle.

 

Chez Vogue


1963 : Le Tord-boyaux (45 tours)47 (EPL 8146)
1964 : Le Tord-Boyaux (LD 641). Le dessin au recto de la pochette est de Siné.
1965 : Toutes comm'ça (EPL 8327)
1965 : Mon petit amour (EPL 8377)
1965 : La Corrida (EPL 8394)
1965 : Mon petit amour - La Petite - J'peux pas (LD 696 30)
1966 : Les Jolies colonies de vacances (EPL 8456)
1966 : Elle m'a dit non (EPL 8496)
1967 : Les Postières (EPL 8589)
1966 : Le Monde de Pierre Perret (CLD 705 30)
1967 : L'Homme facile (EPL 8540)
1967 : Tonton Cristobal (EPL 8586)
1967 : Les Deux Visages de Pierre Perret (CLD 718)
1968 : Non, j'irai pas chez ma tante (EPL 8628)
1968 : Le Tord-boyau (DOV 03)
1968 : Cuisse de mouche (DOV 15)
1968 : Les Baisers (EPL 8645)
1969 : Chansons... (DMDINT 9823)
1969 : Monsieur Victor (EPL 8668)
1969 : Mon père, ce satyre (V45-1671)
1975 : Les seins (45 V 12 049)
1975 : Noël avant terme (45 V 14 010)
Les deux derniers albums sont des rééditions alors que Pierre Perret avait déjà fondé les Disques Adèle.

Chez Adèle
Disques vinyles

1970 : Qu'est-ce qu'elle est belle (AD 1030)
1970 : Les voyages organisés (AD 1031)
1970 : Cuvée 71 (39.501)
1971 : Les proverbes (AD 10 508)
1971 : Djamilla, la fille du Pacha (AD 10.509)
1971 : Mon père m'a dit (AD 10.512)
1971 : La Biguine maline (AD 10.513)
1971 : Dépêche-toi mon amour dont La Cage aux oiseaux sur la face B. (AD 45.804)
1971 : Fillette, le bonheur c'est toujours pour demain (AD 45.806)
1971 : Les proverbes (AD 45.805)
1971 : Olga (AD 45.807)
1972 : Lucette (AD 39.502)
1972 : Le représentant en confitures (AD 45.808)
1972 : Le cul de Lucette (AD 45.809)
1972 : Ma femme (AD 45.810)
1972 : C'est au mois d'août (AD 45.811)
1973 : Le Plombier (AD.002). Disque publicitaire pour ATUB, raccords en cuivre et laiton.
1973 : Mon Pierrot (AD 39 503 B)
1973 : Mère Noël (AD 45.812)
1973 : Fleur de p'tit pois (AD 45.813)
1973 : La cage aux oiseaux (AD 45.814)
1973 : Chansons interdites (AD 45.815)
1973 : Le plombier (AD 45.816)
1974 : À poil (AD 45.817)
1974 : C'est bon pour la santé (AD 45.818)
1974 : Ne partez pas en vacances (AD 45.819)
1974 : Le Zizi (AD 39 506 B)
1974 : Le Zizi (AD 45.822)
1976 : Tendre Pierrot (AD 39 507)
1976 : Totor (AD 45.824)
1976 : La photo (AD 45.825)
1976 : Papa maman, et vous ? (AD 39518). Ce disque contient entre autres Celui d'Alice et Ma nouvelle adresse, chanson composée en 1975 alors que Pierre Perret avait rencontré son ami Jacques Brel aux Antilles48.
1977 : Chante pour les enfants (AD 39 520)
1977 : Et vous ? (AD 45.827)
1977 : Papa maman (AD 45.828)
1977 : On n'a pas trouvé la mer (AD 45.829)
1977 : Les enfants foutez-leur la paix dont Lily (AD 39522)
1978 : Les enfants foutez-leur la paix (AD 45.831)
1978 : Le petit potier (AD 45.833)
1978 : Napo Napiteau (AD 45.834)
1978 : À cause du gosse (AD 45.836)
1979 : Estelle - Mon p'tit loup (6172 905)
1979 : Ça la fait marrer (AD 39 524)
1979 : Pierrot a tout cœur (AD 39 528)
1980 : Terminé Charlie (6010-172)
1981 : C'est l'printemps ! (6010-325)
1981 : Amour, liberté, vérité (6010-413)
1981 : Quoi de plus sympa qu'un œuf ! (6010-415)
1981 : Tendresse (AD 39 530)
1981 : Pierrot l'humour (AD 39 531)
1981 : C'est l'printemps (AD 39 532)
1982 : Les coups au cœur (6010-538)
1983 : Comment c’est la Chine ? (8149-017)
1983 : Comment c’est la Chine ? (39 533)
1986 : Quelle époque on vit ! (14.127)
1986 : La fille aux petits frissons (14.150)
1986 : Irène ! (AD 39 536)
1987 : Chansons buissonnières (Interdit aux plus de 12 ans) (avec Chanson de la bande à B.D., inédit)49
1989 : Riz pilé (14.648)
1989 : Ce soir c'est fête - Cœur cabossé (AD 39 542)
CD

1992 : Bercy Madeleine (Carrere Music 9031-77460-2)

Pierre Perret lors du Festival de la chanson française du Pays d'Aix 2010.
1995 : Chante 20 fables inspirées de Jean de La Fontaine - Versions Pierrot (50 530)
1995 : Chansons Éroticoquines (réédité en 1999 avec 4 titres bonus inédits) (50 554)
1998 : La bête est revenue (498 196 2)
2002 : Çui-là (0927 49308 2)
2006 : Mélangez-vous (AD 098)
2007 : Le Plaisir des dieux - Anthologie de la chanson paillarde (NS91562)
2008 : Les Dieux paillards (double CD) (NS91587)
2009 : Trésors de la paillardise (4 CD) (NS 91628)
2010 : La Femme grillagée (NS91678)
2014 : Drôle de poésie (NS91759)
2018 : Humour liberté (ADEL 05)
Chez Philips
1983 : Pierre et le loup (412 558-1)
Chez EPM Musique
2005 : participation au disque Anthologie de la chanson française - Des trouvères à la pléiade (ASIN: B00242EYPE) avec le titre n°24 Quand au temple nous serons (réed. 2006 - EPM Musique Poètes et chansons - Pierre de Ronsard n°11 - Réf. 985092)
2005 : participation au disque Anthologie de la chanson française - De la rue au cabaret (Les grands auteurs du XIXème siècle (ASIN: B00242QXAS) avec le titre n°22 Le grand métingue du métropolitain.


Albums en public


1968 : Enregistré en public à L'Olympia
1973 : En public
1979 : À Bobino
1984 : Bobino 84 (double album)
1987 : Pierrot à l'Olympia (double album)
1994 : Récital du Casino de Paris (double CD)
1997 : Casino de Paris (double CD)
2005 : Live au Casino de Paris (CD + DVD)


Principales compilations


1967 : Les deux visages de Pierre Perret (compilation + 3 inédits dont Les postières avec la voix de Nicole Croisille) (Disques Vogue CLD 718)
1975 : 15 ans de chansons (coffret 6 albums 33 T, 72 chansons dont 39 réenregistrées en 1975) (AD 600)
1994 : Pierrot l'intégrale (coffret 9 CD période 70-92, avec 5 inédits de 92 dans le volume 5) (Adèle 50 493)
1996 : Érotiques (double CD. 18 octobre 1996.) (CA 877 50592)
2007 : 50 ans de chansons (à l'Olympia) (17 avril. Compilation 2 CD 38 titres live + DVD) (Naïve NS 91554)
2011 : L'intégrale (coffret 29 cd + 1 dvd) (Adèle NS 91693)
2013 : L'âge de Pierre (compilation 3 CD) (ASIN B00F4AKZCO)
Musiques de films sur 45 tours ou non publiées
1969 : B.O.F. Les Patates (compositeur, BOF non publiée)
1970 : B.O.F. Le Juge (1 titre chanté, Le juge Roy Bean). Pierre Perret L'Intégrale, 18 octobre 2011. (Disques Adèle NS 91693 ) 29 CD + 1 DVD. Chanson n°17 sur le disque 2950.
1979 : B.O.F. Nous maigrirons ensemble (Le titre est chanté face A, en instrumental face B.) (Disques Adèle 6172 906).
1979 : B.O.F. Charles et Lucie (Le titre est chanté face A, en instrumental face B.) (Disques Adèle 6172 907)
1980 : B.O.F. Prune des bois (1 titre chanté). Pierre Perret L'Intégrale, 18 octobre 2011. (Disques Adèle NS 91693 ) 29 CD + 1 DVD. Chanson n°14 sur le disque 14.
1986 : B.O.F. L'État de grâce (1 titre chanté, La fille aux petits frissons)

 
 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Perret  
     
     
     
     
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Pierre Perret

Pierre Perret

 

 

Ses parents, Maurice et Claudia, tiennent le Café du Pont à Castelsarrasin, dans lequel il passe une grande partie de son enfance, apprenant par là même de nombreux argots et langages de métiers.
 
 
À quatorze ans, il intègre le conservatoire de musique de Toulouse et s'inscrit aussi au conservatoire d'art dramatique. Il obtient à 19 ans un premier prix de saxophone1. Parallèlement, il continue de jouer dans des bals et des fêtes familiales avec un groupe de quatre musiciens.
 
 
De 1953 à 1956, il effectue son service militaire et ne peut passer la dernière épreuve d'entrée au Conservatoire de Paris, dans la classe de Marcel Mule car il est en prison militaire ce jour-là. Il rend visite régulièrement à l'écrivain Paul Léautaud jusqu'à la mort de celui-ci en 1956, et raconte cette fréquentation en 1972 dans Adieu, Monsieur Léautaud.
 
 
Ayant fait la connaissance de Georges Brassens – à qui il est souvent comparé à ses débuts – qui l'encourage à écrire et composer, il fréquente de plus en plus le milieu parisien de la chanson. En 1956, on le retrouve comme accompagnateur à la guitare de la jeune chanteuse Françoise Marin (née Françoise Lo et qui deviendra Sophie Makhlo) dans le cabaret La Colombe. Un soir, les clients partis, il montre ses premières chansons à Michel Valette, le patron du lieu. Il lui chante alors AdèleQu'elle était jolie, etc. Mais, trop timide, il refuse la proposition de celui-ci de l'engager pour chanter. Malgré cela, le lendemain, après le tour de chant de Françoise Marin, Michel Valette lui force la main en l'annonçant par surprise aux clients de La Colombe et, après s'être fait prier dans une ambiance bon enfant, il finit par accepter. Il remporte un vif succès, qui le met en confiance et l'incite à accepter son premier engagement de chanteur.
 
 
En 1957, il habite avec Françoise Lô, devenue Françoise Marin avec la signature de son contrat d'enregistrement, le duo guitare / voix joue aux Trois Baudets. Pierre lui propose de chanter ses titres et lui compose quatre chansons pour enregistrer son premier super 45 tours chez Barclay. Perret l'accompagne à la guitare. Un soir, il chante quelques-unes de ses propres chansons et est remarqué par Boris Vian, Jacques Canetti et surtout par le manager de Gilbert Bécaud et de Charles Trenet, Émile Hebey. Celui-ci le présente à Eddie Barclay, avec lequel il signe un contrat d'enregistrement pour une durée de trois ans. Son premier 45 tours, Moi j'attends Adèle, sort cette année-là. Ce premier titre lui permet de réaliser un enregistrement sur la scène de l'Olympia pour l'émission de radio Musicorama qui contribue à le faire connaître du public.
 
 
La même année, dans les bureaux des disques Barclay, il fait la connaissance de Simone Mazaltarim qu'il épouse en 1962 et qu'il rebaptise, des années plus tard, Rébecca.
 
 
En 1958, il continue la tournée des cabarets parisiens et sillonne les routes de France et d'Afrique en première partie du groupe américain les Platters. Cette même année, il est atteint de pleurésie et doit suspendre sa carrière. Au mois de novembre, il séjourne dans un sanatorium au Plateau d'Assy sur la commune de Passy en Haute-Savoie. Il y demeure durant presque deux ans. Il reçoit alors le soutien financier du métier : un Musicora exceptionnel est organisé pour venir en aide à sa famille et payer les soins.
 
 
En 1960, sort Le Bonheur conjugal, son second 25 cm. Il se vend à 100 000 exemplaires. Ce n'est pas suffisant pour Barclay qui pourtant le sous-paye et ne renouvelle pas son contrat arrivé à échéance en 1963. Il habite alors Gennevilliers avec sa famille où il reste pendant huit ans. Sa fille Julie naît en septembre 1963 (elle décède en juillet 1995).
 
 
Soutenu et encouragé par sa femme, Pierre Perret signe un contrat chez Vogue pour une durée de six ans et trouve un nouvel impresario en la personne de Lucien Morisse. Pierre Perret connaît son premier grand succès avec Le Tord-Boyaux qui s'écoule à (80 000 exemplaires ou 100 000 exemplaires selon les sources. Fort de ce succès,Barclay fait alors paraitre à postériori, en 1966, une compilation.
 
 
Pierre Perret enchaîne alors les succès et se retrouve très souvent dans les hit-parade français.
 
 
Dès lors, il donne plusieurs concerts et assure des premières parties de concerts d'artistes aussi différents que Nana Mouskouri ou les Rolling Stones8 lors de leur premier concert en France. En 1965, il se produit à l'Olympia de Paris en première partie de Johnny Hallyday.
En 1966, la chanson Les Jolies Colonies de vacances11 est un grand succès populaire. Yvonne de Gaulle, épouse du président de la République, tente de la faire l'interdire. Elle l'est pendant six mois sur la deuxième chaîne de télévision. Les radios redoublent les passages à l'antenne. Elle met fin définitivement à des années de galère financière. En juillet-août, avec Claire Ferval et Robert Nyel il se produit en première partie d'une tournée à travers la France de Charles Aznavour. Cette proximité artistique encouragera Pierre Perret à se lancer dans une écriture plus poétique. Il passe pour la première fois en vedette à l'Olympia en novembre 1966.
 
 
En 1967, nouveau succès avec Tonton Cristobal. Il signe aussi la chanson Les postières dans laquelle on peut reconnaître la voix de Nicole Croisille. En 1968, succès encore avec Cuisse de mouche et Les baisers1. Cette année également, il écrit Vieux Sidneyen hommage à Sidney Bechet, où il reprend le thème des Oignons de 1949. Pourtant, comme chez Barclay, Pierre Perret s'estime sous-payé et à l'issue de son contrat, en 1969, il quitte Vogue décidant avec sa femme de s'autoproduire en fondant les éditions Adèle (du nom de sa première chanson).
 
 
La même année, il retrouve le cinéma où il s'est essayé en tant que figurant en 1944 avec Le carrefour des enfants perdus et en 1958 dans un petit rôle dans Les étoiles de midi. Il y joue le personnage principal dans le film Les Patates, de Claude Autant-Lara, avec Jacques Balutin, Rufus, Henri Virlojeux, Bérangère Dautun, Christine Aurel, film dont il signe la musique. Il incarne en 1971 le juge Roy Bean dans un western parodique de Jean Girault et Federico Chentrens, Le Juge, avec (notamment) Silvia Monti et Robert Hossein. Il apparait dans des œuvres télévisées, en 1980 dans La Bande à BéDé et en 2017 en guest-star dans un épisode du Capitaine Marleau.
 
 
Mais il reste fidèle à la chanson et en 1971, il chante La Cage aux oiseaux. Nouveau grand succès. Puis en 1972, C'est au mois d'août. En 1973, le plombier.
 
 
En 1975, c'est la consécration avec son plus gros succès : Le Zizi. Le 33 tours se vend à un million d'exemplaires, tandis que le 45 tours de la chanson-titre remporte seize Disques d'or
 
 
Pierre Perret se met petit à petit à écrire des textes plus graves et mélancoliques. Sa chanson Lily, écrite en 1977, devient un classique des chansons anti-racistes. Elle lui vaut en 1978 le prix de la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme). Le texte est proposé comme sujet de réflexion aux adolescents en sujet blanc de brevet des collèges ou en sujet de baccalauréat. En 1977 encore, il écrit Ma nouvelle adresse qui traite de la vie des travailleurs et rend hommage à Jacques Brel parti vivre « au vent des alizés ».
 
 
À l'origine écrite pour une jeune fille victime de viol en 1976, Mon p'tit loup devient une chanson plus universelle en 1979. Un homme (un père ?) fait la liste de toutes les merveilles du monde qu'il montrera à l'enfant. Les dernières paroles restent cependant : « Oublie-les les p'tits cons qui t'ont fait ça ». Il l'interprète lors d'un concert à Bobino, puis à la Fête de l'Humanité devant 200 000 spectateurs.
 
 
D'autres textes engagés encore sur l'avortement avec Elle attend son petit en 1981, la famine avec Riz pilé en 1989, l'écologie avec Vert de colère en 1998, la guerre avec La Petite Kurde en 1992 qui répond à la guerre du Golfe, le tabac avec Mourir du tabac en 2002, ou la remontée du fascisme (La Bête est revenue). Sortie en 1998, cette chanson contre le Front national lui vaut de nombreuses lettres d'insultes. Comme suite à l'album du même nom, il fait une tournée passant notamment au Festival des Vieilles Charrues où il jouera devant 60 000 personnes.
 
 
Enfin, thème douloureux, il aborde l'intégrisme religieux d'abord avec La Femme grillagée en 2010 sur le port de la Burka. Puis dans son album Humour, Liberté sorti en 2018, il rend hommage à ses amis de Charlie Hebdo abattus le 7 janvier 2015 par les frères Kouachi. La chanson titre, Humour, Liberté reprend la première phrase de sa chanson sortie en 1981 Amour, Liberté, Vérité : « Ce matin ma plume est alerte/En plein dans le vif du sujet » qu'il transforme en « Aujourd'hui ma plume est alerte/Elle survole un nid de scorpion » puis plus loin parle de « ces grands gosses armés jusqu'aux dents d'intelligence créatrice ». Avec Ma France à moi, Pierre Perret cite tous ceux qui font la France qu'il aime (auteurs, poètes, actrices, femmes politiques...) et « qu'il ne veut pas voir à genoux ». Il souhaite que les écoliers puissent l'apprendre par cœur, « Car cette Franc'-là tel est mon vœu [il] souhait' qu'elle soit demain leur France à eux ». Autres chansons engagées de l'album Les Emigrés et Pédophile et un hommage enfin aux artistes de jazz qui le font swinguer : Django, titre de la chanson, « Charlie, Ella et Louis ».
 
 

Pierre Perret lors du Festival de la chanson française du Pays d'Aix en 2010.

 
Du côté des duos, on a pu remarquer celui, surprenant, de Mireille Mathieu et Pierre Perret en 1988 avec Le Zizi. En 1995, il avait enregistré en duo avec Sophie Darel la chanson Maître Pierre pour l'album C'était les Années Bleues. En 2003, il collabore avec le groupe les Ogres de Barback pour son album Çui là (Il monte également sur scène à leurs côtés en 2005 durant le live enregistré « 10 Ans d'Ogres et de Barback » à La Cigale à Paris, où il interprète en trio le titre Lily). En 2015, il monte sur la scène avec Tina Arena dans l'émission Du côté de chez Dave le 24 mai. Et en mai 2016, à Castelsarrasin, il donne un concert pour la première fois dans sa ville natale. Il chante en duo avec Nolwen Leroy, encore une fois pour reprendre Lily30. À cette occasion, le nouveau maire, Jean-Philippe Besiers, lui dévoile son buste signé du sculpteur toulousain Sébastien Langloïs.
 
 
En 2006, il est invité par le président de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, à quelques jours de la reprise de la discussion du projet de loi sur les droits d'auteur ; il a plaidé contre la licence globale : « C'est comme si l'on rentrait dans une boulangerie et que l'on raflait tout sans payer ».
Le 18 avril 2006, après quatre ans de travail, sort l'album Mélangez-vous. Le 20 novembre suivant, il sort un album de chansons paillardes intitulé Le Plaisir des Dieux (du nom de l'Association des salles de gardes). Il écrit : « Il y a des lustres que je rêvais d'avoir le temps d'enregistrer un jour ces chansons de salle de garde. » Il interprète, et parfois réécrit, certaines de ses chansons comme l'avait fait Georges Brassens.
 
 
Parallèlement à ses activités dans la chanson, Pierre Perret s'inscrit dans la littérature dès 1972 avec plusieurs écrits bibliographiques. En 2009, Manuel Poirier tournera un film sur l'enfance de Pierre Perret tiré de son autobiographie, Le Café du pont.
 
 
Pierre Perret écrit aussi autour de l'histoire, de la cuisine, de la pêche, et toujours autour des mots, des beaux ou des gros avec une Anthologie de la poésie érotique et des travaux autour des mots d'argot. Son dictionnaire Le Parler des métiers, sorti en 2003 reprend le vocabulaire de 145 métiers différents. Grand ami de Bernard Pivot avec lequel il partage le goût des choses bien dites et des parties de pêche au Canada, il est l'invité des émissions Apostrophes en 1982 et Bouillon de culture en 1993 avec Jean Favier "Spécial histoire" pour la sortie des Grandes pointures de l'histoire. Il lui dédie une chanson en 1986 simplement intitulée Bernard Pivot.
Pierre Perret participe au Comité d'orientation pour la simplification du langage administratif (COSLA). Il fait également partie du Conseil supérieur de la langue française depuis sa création en 1989 (mandat renouvelé en 1993, 1999 et 2003).
 
Il réside dans la commune de Nangis (Seine-et-Marne).
Le 2 décembre 2018, à Genay, Pierre Perret déclare son soutien au mouvement des Gilets jaunes au retour d'un concert au Chambon-Feugerolles
 
 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Perret  
     
     
     
     
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Charles Trenet

Charles Trenet

 

 

Charles Trenet, né Louis Charles Augustin Georges Trenet le 18 mai 1913 à Narbonne (Aude) et mort le 19 février 2001 à Créteil (Val-de-Marne), est un auteur-compositeur-interprète français.

Surnommé « le Fou Chantant », il est l'auteur de près de mille chansons à l'inspiration souvent poétique, dont certaines, comme La MerY'a d'la joieL'Âme des poètesMénilmontant ou encore Douce France, demeurent des succès populaires intemporels, au-delà même de la francophonie.

 

 

Charles Trenet naît en 1913 à Narbonne, quatre ans après son frère Antoine (1909-1969), dans la maison de ses parents, Lucien Trenet (1882-1966) et Marie-Louise Caussat (1889-1979), au 2 rue Anatole-France (à l'époque, maintenant le 13 avenue Charles-Trenet) — maison devenue depuis le musée Charles-Trenet. Son père est mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, mais sa famille garde le niveau de vie de la bourgeoisie de province grâce à son grand-père maternel Auguste, marchand de bois qui s'est opportunément reconverti en tonnelier et fournit en vin les soldats en guerre.

 

En 1920, ses parents divorcent. Charles partage alors son enfance entre Narbonne où réside sa mère, et Saint-Chinian où habite son père, notaire et violoniste amateur. Plus tard, Trenet évoquera sa vision de la féminité à Narbonne comme celle de la masculinité pour Perpignan. Il développe sa sensibilité à la musique et au rythme grâce à sa mère, qui joue au piano le morceau Hindustan et écoute sur le phonographe familial des standards de jazz de George Gershwin, et aussi grâce à son père qui a découvert ces rythmes par les soldats américains pendant la guerre.

 

Charles et son frère Antoine sont placés chez les Pères de la Trinité, un collège religieux à Béziers. « L'école était libre mais pas moi » confie-t-il plus tard. Il garde de ses années de pensionnat le souvenir douloureux de l'absence maternelle, thème récurrent dans son œuvre (Le Petit PensionnaireL'Abbé à l'harmoniumVrai vrai vrai…).

 

Trenet découvre le théâtre, la poésie et le sens du canular grâce à Albert Bausil, poète de Perpignan, ami de son père qui y a acheté une étude de notaire en 1922, et de son journal hebdomadaire Le Coq catalan, dont le titre est déjà un calembour (coq à talent). Dès l'âge de 13 ans, il y publie des poèmes sous le pseudonyme de « Charles » ou « Jacques Blondeau », et joue dans différentes pièces. Pendant deux ans, il dévore les ouvrages de poésie de la bibliothèque de Bausil, développant sa culture littéraire. Période joyeuse faite de complicité intellectuelle où Bausil l'initie aux jeux de mots mais aussi probablement aux jeux sexuels.

 

En 1928, après avoir été renvoyé du lycée à la suite d'une injure envers le surveillant général, Trenet quitte Perpignan pour Berlin, où vivent sa mère Marie-Louise et son second mari, le réalisateur Benno Vigny, tandis que son père s'est remarié l'année précédente avec Françoise Prats, une jeune Catalane de 27 ans. Pendant dix mois, il fréquente une école d'art et rencontre des célébrités allemandes, amies de son beau-père, comme Kurt Weill ou Fritz Lang, et voyage également à Vienne et Prague aux côtés de sa mère. À 16 ans, à son retour en France, il se rapproche du poète Albert Bausil. Il se destine à la peinture — son premier vernissage a lieu en 1927 — prépare un roman, Dodo Manières, qui va finalement être publié en 1939, et s'identifie totalement au monde des arts

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Trenet

 
     
     
     
     
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