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Monde : France

Simca 1100

Publié à 16:35 par dessinsagogo55 Tags : center sport centerblog sur chevaux base merci france histoire
Simca 1100

 

La Simca 1100, qui est la première automobile à traction de la marque Simca, fut fabriquée à plus de deux millions d'exemplaires entre 1967 et 1981 à Poissy. La Simca 1100 est la première compacte française, suivie par la Renault 14. Elle fut la voiture la plus vendue en France en 1972 ; précédemment, la plus vendue était la Peugeot 204 et ensuite ce sera la Renault 12.

  Histoire

 

L'histoire a retenu que la Simca 1100 est le modèle posthume du créateur de la marque, Henri Théodore Pigozzi, séduit par un projet en cours en 1963 dans les bureaux d'études de Fiat à Turin, mais dont la direction italienne retardait la sortie. L'Autobianchi Primula, inspira fortement pour la conception de la Simca 1100, qui deviendra l'archétype de la plupart des voitures compactes françaises actuelles. En effet, dès février 1967, elle propose la traction avant et le moteur transversal tout comme la Peugeot 204 de 1965 mais celle-ci avait la boîte de vitesses sous le moteur comme les Austin et Morris Mini présentées en 1959. La Simca 1100 bénéficie aussi d'une suspension à quatre roues indépendantes couplées par barres de torsion comme les Renault 4 puis 16 mais ici elles sont croisées pour respecter un empattement identique à droite comme à gauche. De plus, à une époque où l'offre se limite à une berline quatre portes et un break, la 1100 est livrable en cinq portes (berline à hayon) comme la Renault 16 sortie en 1965, en trois portes et en break trois puis, à partir les modèles 1969, cinq portes.

 

Caractéristiques

 

La Simca 1100 bénéficia lors de sa conception de choix techniques résolument modernes, alors que les dirigeants américains de Chrysler (actionnaire majoritaire de Simca) auraient souhaité l'étude d'un véhicule plus traditionnel. Un exemplaire de présérie fut présenté à Gabriel Voisin qui montra un vif intérêt pour la nouvelle voiture.

À sa sortie, deux moteurs sont disponibles (« moteurs Poissy »), 944 cm3 de 48 ch (5 chevaux fiscaux) et un 1 118 cm3 de 60 ch (6 chevaux fiscaux). Les « moteurs Poissy » non chemisés peuvent fonctionner à l'essence sans plomb 98 RON à partir de juillet 19733.

La 1100 a été aussi produite en Espagne sous l'appellation 1200 avec des roues spécifiques. En mai 1973, Chrysler España présente sur la base de la 1200 le véhicule tout chemin Campero avec une carrosserie en matière plastique. Il est produit jusqu'à la fin des années 1970

Historique

 

Pour 1970, le tableau de bord à cadrans circulaires est nouveau, le break trois portes (LS) disparaît et les clignotants avant passent de l'orange au blanc jusqu'en 1974. En juin 1970, un moteur 1 204 cm3, monté sur la 1100 Spécial, sera augmenté à 1 294 cm3 sur la version Spécial pour 1972 puis sur la TI pour 1974. Pour 1972, le hayon arrière est modifié et comporte une lunette agrandie. Pour 1975, les 1100 reçoivent une nouvelle planche de bord avec combiné agrandi, des poignées de portes extérieures encastrées, des feux arrière plus grands incluant feux de recul et de brouillard. Choc pétrolier oblige, un moteur 1 118 cm3 54 ch basse compression, acceptant l'essence ordinaire, s'ajoute à la gamme. En 1977, la fourgonnette 1100 VF2 sert de base à la Matra-Simca Rancho. Début 1978, Chrysler songe au remplacement de la 1100 et lance sa « world car » Horizon. Cependant, la 1100 continue jusqu'à l'année-modèle 1981, dès juillet 1979, elle s'appelle Talbot 1100.

 

Modèles

 

LS : 48, 54 ou 60 ch.

LE (mars 1974) /LX (juillet 1974) : 48 ou 54 ch, bandes latérales de décoration sur LX 3 ou 5 portes.

GL : 60 ch, baguettes latérales, joncs de gouttière, entourages de pare-brise et de lunette arrière chromés, version qui disparaît pour 1971 au profit de la LS 6 CV.

GLS/GLX : 60 ch, sièges à dossier inclinables, montre, allume-cigarettes, faux déflecteur arrière chromé, enjoliveurs larges de bas de caisse, joncs de passage de roues et couvre-jantes chromés.

ES (mars 1974) : 60 ch et présentation de type Spécial.

Spécial (juin 1970) : 75 ch, 3 ou 5 portes, appuis-tête, projecteurs à iode encastrés dans la calandre et jantes à voile ajouré. Proposée initialement équipée de deux carburateurs Weber double corps (délicats à régler, notamment pour la synchronisation des ouvertures), elle fut remplacée après une légère augmentation de la cylindrée par une deuxième version à un seul carburateur. Lors de son lancement, c'était la plus rapide des berlines 7 CV.

TI (juillet 1973) : 82 ch, 3 ou 5 portes, nouveaux sièges, volant sport, jantes en alliage léger, 6 projecteurs à iode, déflecteur aérodynamique avant et calandre noir mat.

Commerciale tôlée (septembre 1967) puis Fourgonnette et Fourgonnette VF1.

Fourgonnette surélevée VF2 (février 1973) et pick-up bâché VF2 (décembre 1975).

Fourgonnette VF3 (juillet 1978) à toit rehaussé sur base VF2.

Export

 

Une version fut vendue aux États-Unis de 1969 à 1971 sous le nom de Simca 1204

 

Au Royaume-Uni, les versions commerciales (VF1, VF2 et pick-up) ont été vendues sous la marque Dodge de 1976 à 1979, puis toujours en tant que véhicules Dodge, mais avec des badges Talbot de 1980 à 1982, et enfin uniquement sous l'appellation Talbot à partir de 1983

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Simca_1100

 
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
    Simca 1100
    Simca 1100 : dessinsagogo55
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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SCRd Renault K

Publié à 03:17 par dessinsagogo55 Tags : centerblog merci gif center sur
SCRd Renault K

 

 
 
 


SCRd Renault K

Publié à 02:21 par dessinsagogo55 Tags : travail merci gif centerblog sur center mort cadre
SCRd Renault K

 

 

Service national d'incendie de Varsovie

 

Type : SCRd
Marque : Renault
Modèle : K
Carrosserie : Wawrzaszek - Special Cars Engineering
Année : 2015
Nombre de places : 3
Disposition des places : 2 + 1
Moteur : 460 KM
Entraînement : 8x4

Feux :
- Faisceau PW Gamet - PRISM 54 W - 2 pcs
- Lampes directionnelles PW Gamet - Makroled LL4 - 14 pièces

Signalisation sonore :
- Haut-parleurs Federal AS124 - 2 pièces
- Modulateur - Federal Signal Corporation PA300 Series
- Signal pneumatique d'une tonne

Bras de remorquage

Crane Rotator 1060S :
- zone de travail 180 degrés, rotation technique 360 ​​degrés
- capacité de levage maximale 54 t

Treuils :
- 1 treuil avec une sortie à l'arrière du véhicule 50 mètres de câble, 30 tonnes de traction par 1 bobine,
- 2 treuils par bras rotateur, 50 m de câbles, chacun sur la première bobine 20 tonnes
- 2 treuils sur la colonne rotateur, 50 m de câbles chacun sur la première bobine 9,5 tonnes
- 2 treuils sur les supports avant, 50 m cordes chacune sur la première bobine 12,5 tonnes

 

 

 


Bernard Tapie est mort à l'âge de 78 ans

Bernard Tapie est mort à l'âge de 78 ans
BERNARD TAPIE EST MORT À L'ÂGE DE 78 ANS
 
 
L'homme d'affaires et ancien ministre de la Ville de Pierre Bérégovoy souffrait depuis 2017 d'un cancer de l’estomac.
 
Son état de santé s'était à nouveau dégradé ces derniers mois. Atteint d'un cancer de l'estomac depuis 2017, Bernard Tapie est mort ce dimanche à l'âge de 78 ans.
"Dominique Tapie et ses enfants ont l'infinie douleur de faire part du décès de son mari et de leur père,  Bernard Tapie, ce dimanche 3 octobre à 8h40, des suites d'un cancer", a fait savoir sa famille par un communiqué transmis à BFMTV. "Il est parti paisiblement, entouré de sa femme, ses enfants, ses petits-enfants et son frère, présents à son chevet." La famille précise que le défunt "a fait part de son souhait d'être inhumé à Marseille,  sa ville de coeur".
 
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Dirigeant d'entreprises, propriétaire d'Adidas, de l'Olympique de Marseille, député des Bouches-du-Rhône, député européen, patron de presse mais aussi animateur télé, chanteur et acteur, Bernard Tapie aura connu plusieurs vies et de nombreux rebondissements, et un passage par la prison. Impliqué dans plusieurs scandales judiciaires, il a été condamné pour corruption, subornation de témoins et fraude fiscale. Et aura ainsi passé 165 jours derrière les barreaux.

En 2016, sa fortune est estimée à 150 millions d'euros, classant ainsi l'homme d'affaires au rang de la 400e richesse française. Pourtant, Bernard Tapie est parti de rien. Petit-fils de cheminot, fils d'un ouvrier et d'une aide-soignante, il est né en 1943 à Paris.

Après une brève carrière de chanteur - "Je ne crois plus les filles avec leurs beaux serments, je ne crois plus les filles ce n'est plus comme avant, je ne crois plus les filles avec leurs sentiments, je ne crois plus les filles mais je les aime quand même" chante-t-il en 1966 sur le 45 tours Passeport pour le soleil d'un certain "Bernard Tapy" - et de pilote de Formule 3, il se lance à 24 ans dans la vente de télévisions. Il ouvre un premier magasin, le revend puis s'embarque dans la création et le rachat d'entreprises.

 

Les châteaux de Bokassa

 

Il fait parler de lui pour la première fois en 1979 en rachetant les châteaux du dictateur de la République centrafricaine, Jean-Bedel Bokassa, après lui avoir fait croire qu'ils allaient être saisis par la justice française - châteaux qu'il a par la suite dû rendre à son propriétaire. Dès le début des années 1980, il rachète de nombreuses entreprises, parfois pour un franc symbolique. Comme Terraillon, un des leaders du pèse-personne revendu 33 millions de francs, ou Look, fabricant de fixations de ski, revendu 260 millions.

Bernard Tapie n'hésite pas à se mettre en scène, comme dans une publicité pour les piles Wonder, entreprise achetée pour 30 millions de francs et revendue quatre ans plus tard 470 millions. Dans ce clip, alors que tous les hommes et femmes en costumes qui l'entourent s'effondrent d'épuisement les uns après les autres, il fonce d'un pas assuré et clame le slogan:

"Je marche à la Wonder."

Dans les années 1980, il est incontournable. Il figure dans les vingt premières fortunes de France. Il fonde plusieurs écoles de commerce réservées aux jeunes au chômage ou sans formation - qui fermeront lorsqu'il sera déclaré en faillite - et devient l'une des personnalités préférées des Français. Il fréquente les stars, apparaît régulièrement dans les médias. Son style direct et son franc-parler plaisent. Bernard Tapie est invité dans de nombreuses émissions télévisées, comme Gym tonic.

À la même époque, il reprend le micro avec Réussir sa vie, chanson écrite par Didier Barbelivien. "Réussir sa vie, c'est traverser un océan, sans savoir pourquoi ni pour qui, à l'aventure tout simplement. C'est d'être un président, ou bien n'importe qui, et de prendre le temps d'aider un ami", chante-t-il alors.

 

Tour de France et recordman

 

Souvent, les sociétés qu'il rachète sont mal en point. "Redresser des entreprises, j'ai fait ça pendant vingt ans", clamait-il il y a quelques années. En 2012, il affirme avoir racheté 41 entreprises en dépôt de bilan. Mais en réalité, le résultat est plus contrasté. Comme le prouvent les échecs de Manufrance, articles de chasse et de pêche, ou encore Testut, une entreprise de pesage qui l'a conduit à être condamné à deux ans de prison avec sursis pour abus de biens sociaux, rappelle L'Express.

Bernard Tapie s'est aussi passionné pour le sport. Au début des années 1980, il monte une équipe cycliste - La Vie claire, du nom de l'entreprise de magasins biologiques qu'il a rachetée - avec Bernard Hinault et gagne le Tour de France. Quelques années plus tard, il bat le record de la traversée de l'Atlantique nord avec son yatch de luxe, le Phocéa, qu'il vendra ensuite pour solder ses dettes.

Il se tourne aussi vers le ballon rond. À la tête de l'OM entre 1986 et 1993, il fait briller l'équipe marseillaise. Il remporte quatre titres de champion de France, gagne une finale de Coupe de France et décroche la Ligue des champions. Mais l'ère Tapie s'arrête brusquement lorsqu'un joueur de Valenciennes révèle l'existence d'une tentative de corruption.

 

Plusieurs condamnations

 

Les affaires judiciaires, un autre aspect de la vie tumultueuse de Bernard Tapie. En 1995, l'affaire du match truqué contre Valenciennes lui vaut d’être condamné à deux ans d'emprisonnement dont huit mois ferme et trois ans d'inéligibilité. Alors patron du club de football de la cité phocéenne, il est reconnu coupable de complicité de corruption et subornation de témoins - il a toujours clamé son innocence. Il passe près de six mois en prison.

Deux ans plus tard, il est à nouveau condamné, cette fois pour fraude fiscale. Au cœur de cette affaire: un navire de luxe appartenant à une filiale de la Financière immobilière Bernard Tapie. En 1998, nouvelle condamnation pour ses pratiques financières lorsqu'il était à la tête de l'OM. Les détournements sont évalués à plus de 15 millions d'euros. Il écope de trois ans d'emprisonnement avec sursis, un peu plus de 45.000 euros d'amende et cinq ans de privation de ses droits civils et civiques.

Autre affaire et pas des moindres: Adidas. Bernard Tapie disait lui-même que c'était "l'affaire de (s)a vie". En 1990, il rachète la marque sportive pour 1,6 milliard de francs. Deux ans plus tard, alors qu'il est ministre, il en confie la vente à une filiale du Crédit lyonnais. La marque aux trois bandes est revendue 4,4 milliards de francs à Robert Louis-Dreyfus. Mais Tapie estime qu'il s'est fait flouer. Il attaque le Crédit lyonnais, qui a réalisé une plus-value sur la vente. Il obtient réparation en 2008 après douze années de procédure: quelque 404 millions d'euros lui sont versés. Mais en mai 2017, nouveau revers pour l’homme d’affaires, qui est définitivement condamné à rembourser cette somme.

 

  Acteur et animateur

 

Obligé de se reconvertir à la fin des années 1990, étant inéligible et en faillite personnelle, Bernard Tapie s'essaie à la scène. Il joue l'un des deux rôles principaux dans le film de Claude Lelouch Hommes, femmes, mode d'emploi. Il brûle ensuite les planches dans plusieurs pièces de théâtre, dont Vol au-dessus d'un nid de coucou, Oscar ou plus récemment Les Montagnes Russes. Il écrit aussi plusieurs livres, dont Gagner ou encore un roman qui se déroule dans le milieu du football.

En 1998, il enregistre son dernier single avec Doc Gynéco, C'est beau la vie. Bernard Tapie passe aussi par le petit écran. Il anime plusieurs émissions, à la télévision et à la radio, et tient le rôle principal de téléfilms et d’une série policière, Commissaire Valence, diffusée entre 2003 et 2008.

 

  Député, ministre et président?

 

Parmi les multiples vies de Bernard Tapie: sa carrière d'homme politique. Il s'est illustré à de nombreuses reprises dans sa bataille contre le Front national. Il lui est notamment arrivé d'insulter Jean-Marie Le Pen ainsi que des militants frontistes lors d'un meeting à Orange. En 1989, il devient député des Bouches-du-Rhône sous l'étiquette de la majorité présidentielle de François Mitterrand. Trois ans plus tard, il prend la tête du ministère de la Ville dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy. Mais une mise en examen l'oblige à démissionner. Quelques années plus tard, en 1994, il est élu au Parlement européen. Sa peine d'inéligibilité entrave ses ambitions, il est déchu de son mandat.

Après avoir racheté les titres du groupe Hersant médias, dont La Provence et Nice Matin, on lui prête en 2012 des velléités à la mairie de Marseille. "C'est pas une mauvaise idée", jugeait l'ancien ministre Bernard Kouchner. Son éventuel retour en politique fait alors grand bruit: 40% des Marseillais se disent même favorables à sa candidature. Rumeurs qu'il douche rapidement.

Dernier coup d'éclat en 2015, lorsqu'il envisage de postuler aux plus hautes fonctions de l'État: se présenter à l'élection présidentielle. Si aucun des prétendants dans la course à l'Élysée ne lui convient, "j'y vais moi", assure-t-il sur France 2. Il ne sera finalement pas candidat. Mais il concédait alors: "La vie m'a gâté."

Céline Hussonnois-Alaya
 

 

 


La Vache et le Prisonnier

La Vache et le Prisonnier

 

 

La Vache et le Prisonnier est un film franco-italien réalisé par Henri Verneuil en 1959.

 

Synopsis

 

 
Un char fleuri inspiré du film à Cosne-Cours-sur-Loire en 2015
 

En 1943, Charles Bailly (Fernandel), un Français prisonnier de guerre en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, décide de s'évader de la ferme où il est employé. Sa ruse, grossière et folle en apparence, consiste à traverser le pays, la vache Marguerite tenue au licol et un seau de lait dans l'autre main.

Ayant presque réussi, il se sépare de l'animal, non sans lui avoir promis de ne plus jamais « manger de veau ». Il se dissimule sous un train pour franchir la frontière germano-française.

Alors qu'il se retrouve à la gare de Lunéville, il prend la fuite devant deux policiers français, et saute dans un train qui, à son insu, est en partance pour… l'Allemagne. Ce n'est que deux ans plus tard que cet héroïque anti-héros reviendra de captivité « comme tout le monde ».

 

 

Fiche technique

 

Titre : La Vache et le Prisonnier

Réalisation : Henri Verneuil

Scénario : d'après le récit de Jacques Antoine Une histoire vraie (histoire originale publiée en 1945 dans le livre de Maurice Dekobra La Perruche Bleuep. 211-215, Édition Brentano's.)

Adaptation : Henri Verneuil, Henri Jeanson, Jean Manse

Dialogue : Henri Jeanson

Assistant réalisateur : Ulrich Picard

Images : Roger Hubert

Opérateur : Adolphe Charlet

Montage : Jacques Cuenet

Décors : Franz Bi, Max Seefelder, Jacques Chauvet

Musique : Paul Durand

Son : Antoine Petitjean

Photographe de plateau : Fred Rotzinger

Script-girl : Lucile Costa

Régisseur général : Harry Dettman

Production : Da-Ma Cinematografica (Rome), Les films du Cyclope (Paris)

Chef de production : Roland Girard

Directeur de production : Walter Rupp, René G. Vuattoux

Distribution : Pathé Consortium

Format : 35 mm, noir et blanc

Tournage du 8 juin au 15 août 1959 en Allemagne, dans le Bade-Wurtemberg et en Bavière, et en Ardèche dans le village d'Alboussière

Genre : Comédie dramatique

Durée : 119 minutes

Date de sortie :

France - 16 décembre 1959

 

Distribution

 

Fernandel : Charles Bailly

René Havard : Bussière

Bernard Musson : Pommier

Maurice Nasil : Bertoux

Ellen Schwiers : Josépha dite Marlène, la fermière

Ingeborg Schöner : Helga

Albert Rémy : Collinet, le prisonnier du stalag

Pierre Louis : Hauptmann Müller, un évadé déguisé en SS

Richard Winckler : Hauptmann Rupp, l'autre évadé

Franziska Kinz : la mère d'Helga

Benno Hoffmann : le garde du camp

Heinrich Gretler : Bockmann, le fermier à la camionnette

Til Kiwe : l'officier qui traduit

Hugo Lindinger : le soldat qui compte les prisonniers

Marcel Rouzé

Franz Muxeneder (coupé au montage)

Marguerite : la vache

 

Accueil critique

 

Plus gros succès au box-office de 1959 avec 8 844 199 entrées.

À sa sortie, Jean de Baroncelli dans l'édition du quotidien Le Monde datée du 1er janvier 1960 est indulgent :

 

 

« Un bon point de départ ne suffit pas toujours à faire un bon film. En l'occurrence, il s'agissait de meubler d'anecdotes et de gags le long voyage du prisonnier. Responsables de l'adaptation, Henri Jeanson, Henri Verneuil et Jean Manse ont exploité avec ingéniosité la situation initiale. Travaillant pour Fernandel, ils ont naturellement tiré le sujet vers la farce, non sans ménager ici ou là quelques moments d'émotion. Tout n'est pas de qualité égale dans ce qu'ils ont trouvé, et certains sketches de la seconde partie du film languissent un peu, mais à deux ou trois reprises ils ont, comme on dit, mis dans le mille. La visite de Fernandel au stalag des « tire-au-flanc », le gag du voisin charitable, et surtout l'épisode où le prisonnier et sa vache défilent devant une compagnie de soldats allemands rangés au garde-à-vous sur un pont pour les laisser passer, sont d'excellents morceaux comiques.

L'histoire ne se prêtait pas aux fioritures techniques : Henri Verneuil a eu raison de la raconter avec simplicité et bonhomie. Je ne lui reprocherai guère que de n'avoir pas suffisamment resserré sa fin. Sans la pirouette finale, qui est amusante, on partirait sur une impression de longueur. Dans un rôle taillé à sa mesure, Fernandel s'efforce visiblement de rester sobre. Et il sait émouvoir quand il veut. Dialogue efficace d'Henri Jeanson (« Toutes les mères se ressemblent ; dommage que les pères soient si bêtes ! »etc.).

Bref, un film qui est très exactement ce que les auteurs ont voulu qu'il soit. Un spectacle familial certainement promis au succès. »

 

Pierre Murat, de la revue Télérama, confirmait en 2017 :

 

« Pendant une bonne décennie, cette comédie fut le plus gros succès public du cinéma français. C'est aussi l'un des films les plus diffusés à la télévision. Sans doute parce qu'on y retrouve tous les ingrédients du film populaire à la française. Fernandel, qui, en pleine guerre, s'évade d'une ferme allemande avec une vache (prénommée Marguerite) et un seau en fer-blanc, c'est le Français type, opiniâtre, débrouillard et humain.

 

La mise en scène est extrêmement soignée : Verneuil a été honni — à tort — par la Nouvelle Vague. Moins audacieux que Des gens sans importance, avec Jean Gabin et Françoise Arnoul, c'est un divertissement dont nul, même aujourd'hui, ne se lasse. »

 

 

À noter

 

Le trajet de Charles Bailly part vraisemblablement de Bavière (« on décidait de passer notre première nuit, sous ces beaux arbres, tout près du lac de Tegernsee, ou peut-être Würmsee ou A

mmersee, je ne me souviens plus très bien. » (33-34 min)). Le lieu suivant explicitement mentionné est le Danube, sur lequel un pont a été détruit par des bombardements Alliés. Le prisonnier passe ensuite à Esslingen (« Esslingen était la seule ville qui fît partie de mon itinéraire » (90 min)), avant de rejoindre la gare de Stuttgart, d'où il prend un train pour Paris.

Pour égayer leurs soirées, le prisonnier Bertoux déclame des poèmes érotiques : Les Bijoux de Charles Baudelaire et Chansons pour elle, X de Paul Verlaine.

Lors du tournage du film, Fernandel est âgé de 56 ans, alors que les mobilisés en 1940 étaient âgés de 20 à 45 ans légalement. Mais au vu de son interprétation, le public ne portera pas attention à ce détail. Le général de Gaulle dira lui-même qu'en 1940, il avait bien plus que 45 ans, comme tant d'autres personnes qui participèrent au conflit.

Les rapports entre Henri Verneuil et Fernandel furent difficiles, les exigences de l'acteur exaspérant le réalisateur à ce point que ce dernier regretta de ne pas avoir confié le rôle à Bourvil.

Il s'agit du premier long métrage français qui a été colorisé et diffusé le 23 septembre 1990 sur TF1

Après le tournage, la vache devait être rendue et envoyée à l'abattoir. Henri Verneuil s’y opposa farouchement et lui trouva un pré en Normandie où elle put finir sa vie tranquillement.

 

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Vache_et_le_Prisonnier

Notes et références                                                    
   
   
   
    La Vache et le Prisonnier
   
   
   
   
   
CREATION   La vache et le prisonnier
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Renault TN

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Renault TN

 

 

Les Renault TN sont des autobus dont les châssis fabriqués par Renault à partir de 1931 ont été livrés à différentes villes de France, dont Paris surtout, mais aussi Lyon et Marseille.

À Paris, ils étaient carrossés par les ateliers de la Société des transports en commun de la région parisienne (STCRP). Les caisses étaient constituées d'une ossature en bois et d'un habillage en tôle d'aluminium.

Le moteur des Renault TN est placé à l'avant du véhicule en porte à faux de l'essieu avant : les TN4 ont un moteur à 4 cylindres et les TN6 un moteur à 6 cylindres. Tous avaient des roues arrière jumelées.

Durant la Seconde Guerre mondiale, en raison de la pénurie de carburant, ils furent équipés d'un gazogène ou, plus souvent, d'un vaste ballon souple logé dans une énorme carène fixée sur le toit pour l'utilisation du gaz de ville non comprimé.

 

 

Les premiers TN4

 
Un TN à l'arrêt, en 1950.
 
 

TN4A

 

 

 
Autobus Renault TN4A, avec le capot et la calandre d'origine, 1931.
 
 

La série TN4A est mise en service à partir d'août 1931, à raison de 320 exemplaires à deux agents (un conducteur et un receveur) et 150 exemplaires destinés à la banlieue, à un seul agent assurant la double fonction de conducteur et de receveur.

Ces autobus apparaissent d'emblée beaucoup plus confortables que les Schneider H et Renault PN qui les ont précédés. Ils sont les premiers à abandonner d'origine les bandages pleins en caoutchouc, au profit de pneumatiques à haute pression, une révolution dans le confort des voyageurs. Le conducteur, lui, doit se contenter d'un classique poste de conduite sous auvent, qui ne comporte toujours ni pare-brise ni portières. Les modèles à plate-forme ouverte, destinés à la ville, n'avaient pas de phares à l'origine, mais de simples feux de position fixés sur le tablier. Ceux à un seul agent, destinés au service de banlieue, entièrement fermés, étaient surnommés « cages à poules ».

La boîte était à quatre rapports non synchronisés. Le moteur d'origine, à quatre cylindres, qui développait 58 ch à 1 640 tr/min, se révéla fragile à l'usage. Tous les TN4A furent modernisés en 1936 pour devenir la série TN4B, abandonnant le capot et la calandre d'origine. Sauf reconstitution, il n'existe donc plus d'autobus TN4A ailleurs que sur des photographies

 

Les TN6

1932 : Renault TN6

1934 : Renault TN6C

Dans les années 1930, pour compenser la disparition progressive des tramways urbains parisiens, la STCRP procède à un développement de sa flotte d'autobus. Entre 1932 et 1934, elle commande aux usines Renault 1 020 châssis et moteurs sur lesquels elle monte diverses caisses à plate-forme ouverte ou fermée.

La STCRP, réunie à la CMP en 1943, puis la RATP à partir de 1949, exploitent trois modèles de TN6, le premier alimenté en essence, les deux autres en carburant ternaire. Certains seront diésélisés au cours des années 1950, portant la puissance du moteur à 90 ch.

 

TN6A

 

En 1932, la STCRP commande aux usines Renault 770 châssis équipés d'un moteur à essence six cylindres développant 67 ch à 1 470 tr/min

Les ateliers de la STCRP conçoivent une caisse en trois parties. Le poste de conduite est séparé du reste de l'autobus ; dépourvu de portières, il laisse le conducteur exposé aux intempéries. Le compartiment voyageur est divisé en deux classes comprenant 16 places en seconde classe et 17 places en première. La plate-forme arrière est prévue pour accueillir 17 personnes, pour un total de 50 passagers.

L'exploitation est assurée par deux agents, les voyageurs montant par la plate-forme arrière, fermée par une chaîne, sur laquelle se tient le receveur, qui vend et oblitère les billets, et donne le départ grâce à une chaîne reliée au poste de conduite. Au cours des années 1948-1950, le poste de conduite est « vestibulé » : il reçoit un pare-brise et des portières.

À la création de la RATP, en 1949, ces véhicules continuent leur service, jusqu'à la réforme des derniers modèles en 1969.

 

 

TN6C

 

La STCRP, satisfaite de la première série en exploitation, passe commande en 1934 de 250 châssis TN6C, très proches du châssis des TN6A.

La différence touche principalement la motorisation des véhicules qui accueillent un moteur Renault 6 cylindres développant 67 chevaux à 1 600 tr/min, alimenté par un carburant ternaire fait d'un mélange d'un tiers d'alcool, un tiers de benzol et un tiers d'essence.

Les caisses sont toujours réalisées dans les ateliers de la STCRP

 

TN6C1

Sur les 250 nouveaux châssis TN6C, 90 reçoivent un aménagement pour la banlieue et service à agent seul. La nouveauté réside dans la caisse qui est intégralement fermée à l'époque où les premiers TN6A ont un poste de conduite exposé aux intempéries et une plate-forme arrière ouverte. Cette conception leur vaudra le surnom de « cage à poules ». La montée et la descente des voyageurs se fait par une porte latérale à l'avant sur le côté droit du véhicule pour permettre une exploitation à agent seul, où le conducteur est aussi receveur. La plate-forme arrière est vestibulée et dispose d'une simple porte de secours.

Ces véhicules offrent 54 places : 20 assises et 34 debout (strapontins relevés), la classe unique ayant été instaurée depuis 1932.

Les TN6C1 sont réformés en 1959

 

TN6C2

160 des 250 châssis TN6C reçoivent une caisse similaire à celle de la première génération avec plate-forme arrière et service à 2 agents. Ces véhicules accueillent 51 passagers (classe unique), offrant 34 places assises et 17 debout.

La différence avec la première génération est surtout esthétique, avec des roues « artillerie » à branches en étoile et un pare-brise agrandi.

Les TN6C2 sont réformés en 1969 en même temps que les TN6A.

 

 

Les TN4 plus récents

TN4C

 

La petite série des TN4C, fabriquée en seulement 50 exemplaires, est contemporaine des TN6C, dont elle reprend la calandre dépourvue de barreaux, laissant visibles les ailettes du radiateur. Les roues de cette série sont de type artillerie.

 

 

TN4F

 

 
Autobus Renault TN4F, 1935.
 

La série TN4F est mise en service en 1935, en 334 exemplaires. BV 4 rapports non synchronisées, 4 freins à tambour à commande mécanique, 45 km/h. Reconnaissable extérieurement à sa calandre à barreaux verticaux et ses roues « artillerie » en fonte, à jante démontable, elle bénéficie d'un moteur plus résistant que celui de la série A, qui connaissait beaucoup d'avaries.

Ces autobus, longs de 9,14 m et larges de 2,42 m, ont une masse à vide de 6,1 t et en charge 9,50 t.

Leur moteur à 4 cylindres de 58 ch à 1 600 tr/min fonctionnait au carburant ternaire, (1/3 alcool, 1/3 benzol, 1/3 essence).

 

TN4B

 

Dans la lancée, en 1936, la série TN4A reçoit de nouveaux moteurs semblables à ceux des TN4F et prend le nom de TN4B, avec la calandre à barreaux verticaux des TN4F. Les TN4B sont reconnaissables à leurs roues en tôle d'acier emboutie.

 

 
Renault TN4H, 1936.
 
 
 
Renault TN4H équipé pour l'utilisation au gaz de ville non comprimé, durant la Seconde Guerre mondiale.
 
 

TN4H

 

La série TN4H est livrée à partir de 1936, en 970 exemplaires, dont 410 à plate-forme arrière ouverte, destinés à Paris, les autres à plate-forme fermée et ouverture latérale ou arrière, destinés à la banlieue. La caisse pouvait être réalisée par la STCRP, ou bien par des ateliers indépendants, comme MGT (Millon-Guiet-Tubauto) ou CIV (Carrosserie industrielle de Versailles).

La série TN4H se distingue des précédentes par sa cabine avancée et ses cinq fenêtres latérales dont les coins supérieurs sont arrondis. L'espace réservé aux voyageurs est plus vaste et la suspension plus souple. Leur longueur est de 9,76 m et leur masse à vide de 7,4 t.

Le moteur à 4 cylindres de 58 ch à 1 600 tr/min fonctionnant au carburant ternaire (1/3 alcool, 1/3 benzol, 1/3 essence) est le même que celui des TN4F, ainsi que la boîte à 4 rapports.

Ces autobus offraient plus de places assises que les précédents, mais le nombre de voyageurs, fixé à 50, restait inchangé.

Durant la Seconde Guerre mondiale, la plupart d'entre eux furent équipés de ballons pour l'utilisation au gaz de ville. Ils furent vestibulés, comme tous les autres TN, juste après la guerre, lorsque la RATP remplaça la CMP. Les derniers TN4H sont restés en service jusqu'en 1971

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Renault_TN

 
     
     
     
Notes et références                                                    
    Guerre (Sommaire)
   
   
   
   
    Première guerre mondiale (Sommaire)
    Seconde guerre mondiale (Sommaire)
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Pourquoi l’augmentation du prix du papier toilette est...

Publié à 18:30 par dessinsagogo55 Tags : mort google monde chez center noel centerblog prix sur base merci france coup presse papier article
Pourquoi l’augmentation du prix du papier toilette est...
Pourquoi l’augmentation du prix du papier toilette est «inéluctable»

 

 

De très fortes tensions sur le secteur du papier avec des coûts de production qui explosent font craindre d’importantes augmentations de prix pour le consommateur.
 
Le 28 septembre 2021 à 15h29, modifié le 28 septembre 2021 à 15h34
 
 

Comme une impression de déjà-vu… Aux Etats-Unis et au Canada, l’enseigne Costco a annoncé jeudi limiter les achats à quelques unités sur plusieurs produits, dont le papier toilette. Si on n’en est pas encore là en France, les tensions sur le papier font planer le risque d’une augmentation des prix sur tout le secteur du produit papier, voire de pénuries dans certains.

 

 

Leader en France des produits d’hygiène, avec ses marques Lotus, Okay ou Tena, Essity tire l’alarme. Depuis un an, le groupe « subit une augmentation de ses coûts de 30 % », relève le groupe auprès du Parisien. Une hausse qui, malgré « de nombreuses mesures pour tenter de limiter (son) impact », comme la réduction des emballages, ne peut aux yeux du groupe qu’être répercutée, face à une « augmentation soudaine et soutenue dans la durée du coût des matières premières, emballages, transport et énergies ».

 

 

« La vague est tellement forte que la grande distribution doit accepter de refléter cet impact, et partager l’effort avec nous, industriels, en prenant à sa charge une partie de la hausse », signalait lundi dans Les Echos, Arnaud Lafleur, le vice-président d’Essity. Autrement dit : les distributeurs doivent accepter de payer plus, quitte à augmenter le prix en rayons.

 

Une augmentation des prix « inéluctable »

 

 

« Une augmentation des prix pour les produits à base de papier est inéluctable : la hausse des coût est tellement forte qu’une entreprise papetière ne peut se permettre de ne pas la répercuter », explique au Parisien Paul-Antoine Lacour, délégué général de la Confédération française de l’industrie des papiers, cartons et celluloses (Copacel). Nul ne veut aujourd’hui pronostiquer le montant de l’augmentation sur le prix du rouleau.

 

 

Comment en est-on arrivé là ? La crise du papier est semblable à la crise des matières premières qui touche tous les secteurs. Le coup de frein donné au début de l’épidémie, en mars 2020, puis la reprise plus rapide et plus forte que prévu ont bouleversé les marchés. Certains pays comme la Chine qui ont redémarré plus rapidement que d’autres ont de fait déstabilisé la géographie des échanges et des conteneurs, menant à une explosion du coût des transports… et les délais de livraison. « On a une tension sur la matière première qu’est la pâte à papier, produite principalement en Amérique du Sud et en Scandinavie », explique Paul-Antoine Lacour. La Copacel pointe une explosion des prix des matières premières en l’espace de huit mois de + 44 % pour la pâte de résineux et + 47 % sur la pâte de feuillus…

 

Et ce n’est pas tout. Popee, lancée il y a deux ans, a pour ambition de produire du papier toilette issu de papier recyclé. Problème : ce papier provient, pour une grande majorité, des déchets des entreprises. « Pendant la crise, avec le confinement et le télétravail, les gens sont moins venus en entreprise donc il y avait moins de papier à recycler », explique Audrey Destang, à la tête de l’entreprise. Pire : les grands groupes, mis en difficulté par les problématiques de transport, s’y sont intéressés, faisant monter le cours du papier recyclé à des niveaux jamais atteints.

 

 

Une énergie toujours plus chère

 

 

À ces problématiques, il faut aussi ajouter les difficultés liées au coût de l’énergie qui explose aussi. Lundi encore, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a annoncé une nouvelle augmentation du prix du gaz à compter du 1er octobre, ce qui aura une incidence sur le prix de l’électricité. « Sur les marchés de gros de l’énergie, les prix de l’électricité ont progressé de plus de 200 % en septembre 2021 par rapport à septembre 2020 », note la Copacel, qui relève aussi une augmentation du prix du gaz de plus de 300 % depuis le début de l’année et une « augmentation très marquée des quotas de CO2 ». Autant d’éléments qui font bondir les coûts de production.

 

 

Faut-il craindre une pénurie de papier ? « Peut-être pas, note Paul-Antoine Lacour. Mais il peut y avoir des tensions sur certains secteurs. » La presse et le milieu de l’édition sont particulièrement concernés, « avec des difficultés très fortes pour le tirage de papier ». Et pour le papier toilette et autres produits d’hygiène ? « Tout dépend de la manière dont les entreprises travaillent commercialement », explique le délégué général de la Copacel, qui évoque « des tensions et des délais plus longs ».

 

 

Aux premiers jours du confinement, en mars 2020, les rayons de papier toilette avaient été dévalisés par des Français inquiets, créant de fait une pénurie, la logistique n’arrivant pas à suivre malgré une offre existante.

 

 

Une augmentation du prix du papier toilette, et plus globalement des produits à base de papier, serait un nouveau coup dur pour les ménages français. Selon un relevé de l’Insee sur le mois d’août, les prix ont augmenté de 1,9 % en un an, après une hausse 0,6 % sur le mois. Audrey Destang évoque, elle, une idée pour éviter que le papier toilette ne vienne grever le porte-monnaie des Français : « Le papier toilette a une TVA de 20 % aujourd’hui, on pourrait le considérer comme un produit de première nécessité et y appliquer une TVA de 5,5 %. »

 

 

 



Georges Clemenceau

Publié à 17:29 par dessinsagogo55 Tags : homme place france vie merci sur centerblog centre histoire center mort
Georges Clemenceau

Georges Clemenceau, né le 28 septembre 1841 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) et mort le 24 novembre 1929 à Paris, est un homme d'État français, président du Conseil de 1906 à 1909 puis de 1917 à 1920.

 

Fils de médecin et médecin lui-même, il est maire du 18e arrondissement de Paris puis président du conseil municipal de Paris au début de la Troisième République. Il est député entre 1871 et 1893, siégeant en tant que républicain radical. Il défend l'amnistie pour les communards et milite en faveur de la restitution de l'Alsace-Moselle.

 

Anticlérical, il prône la séparation des Églises et de l'État et s'oppose à la colonisation, faisant tomber le gouvernement Jules Ferry sur cette question. Fondateur du journal La Justice, il travaille ensuite à L'Aurore et prend une part active dans la défense du capitaine Dreyfus. En 1902, il est élu sénateur dans le Var, mandat qu'il occupe jusqu'en 1920, bien qu'il ait précédemment critiqué l'institution du Sénat, tout comme la présidence de la République.

 

Nommé ministre de l'Intérieur en mars 1906, surnommé « le Tigre » et se désignant lui-même comme le « premier flic de France », il réprime durement les grèves — ce qui l'éloigne des socialistes — et met un terme à la querelle des inventaires. À la fin de l'année 1906, il devient président du Conseil, fonction qu'il occupe pendant près de trois ans et qu'il cumule avec celle de ministre de l'Intérieur. En 1913, il fonde le journal L'Homme libre, qu'il rebaptise L'Homme enchaîné après avoir essuyé la censure ; fervent opposant à l'Empire allemand, il se montre en effet critique envers l'action des gouvernements français en place lors de la Première Guerre mondiale.

 

En novembre 1917, il est de nouveau nommé président du Conseil et forme un gouvernement consacré à la poursuite de la guerre. Partisan farouche d'une victoire totale sur l'Empire allemand, il poursuit la guerre et se voit attribuer le surnom de « Père la Victoire » à l'issue du conflit. Il négocie ensuite à la conférence de la paix de Paris, où il affiche une forte hostilité envers l'Allemagne. Par la suite, en 1919, il fait promulguer la loi des huit heures et remporte les élections législatives à la tête du Bloc national, une coalition rassemblant la droite et le centre.

 

Bien que très populaire dans l'opinion publique, il refuse de se présenter à l'élection présidentielle de janvier 1920 après avoir été mis en minorité lors du vote préparatoire du groupe républicain à l'Assemblée nationale. Il quitte alors la tête du gouvernement et se retire de la vie politique

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Clemenceau

 
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
    28 septembre : Naissances
   
   
 
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Renault 5 : Les sportives

Renault 5 : Les sportives

 

Renault 5 Alpine, ici en version Turbo.    

La Renault 5 Alpine

 

 
La R5 Alpine de Ragnotti et Andrié.

 

La Renault 5 Alpine apparaît au Salon de Genève en mars 1976 aux côtés d'une version TS cabriolet hors série. Cette année-là, la crise pétrolière faisant encore rage, les petites sportives ont le vent en poupe face aux plus grosses cylindrées plus gourmandes en carburant. La 5 Alpine a été conçue et produite chez Alpine (par Yves Legal pour le style et le chef de projet Dominique Guérin pour tout ce qui fut son développement). Son « moteur Cléon-Fonte » de 1 397 cm3 possède une culasse hémisphérique, des pistons, collecteurs et une distribution spécifiques dessinés par M. Hattiger et développés par le chef de projet. Sa boîte de vitesses 5 rapports est celle de la Renault 16 TX. ses freins avant sont ceux de la Renault 12, les barres de torsion, barres anti-roulis et amortisseurs sont spécifiques. Son bouclier avant très novateur a pour vocation de diminuer le SCx (traînée aérodynamique) permettant un gain en vitesse maximale et en consommation et son SCz (déportance) permettant un très net gain de stabilité à haute vitesse. Son type mines est R1223. Elle sera produite à 80 000 exemplaires (54 000 atmosphériques et 26 000 turbo).

 

La version Groupe 2, évolution adaptée au rallye, se classe honorablement à plusieurs reprises lors d'épreuves du Championnat du Monde, où elle obtient quatre podiums, au Rallye Monte-Carlo (2e et 3e en 1978 avec Jean Ragnotti et Guy Fréquelin), au Rallye de Côte d'Ivoire (3e en 1978 avec Ragnotti), et au Tour de Corse (2e en 1979 avec Ragnotti). Après ses trois podiums mondiaux, Jean Ragnotti remporte en 1980 le Championnat de France des rallyes asphalte (victoires au Lyon-Charbonnières, en Lorraine, et au Mont-Blanc), et en 1981 Alain Coppier gagne à son tour le Championnat de France des rallyes terre (victoire au Terre de Biarritz). En Hongrie Attila Ferjáncz remporte le Championnat associé à János Tandari à cinq reprises consécutives avec l'Alpine, en 1977, 1978 (victoire aussi au rallye Taurus en Slovaquie), 1979 (et toujours au Taurus slovaque), 1980 (victoire aussi au rallye de Yougoslavie) et 1981 (et aussi au rallye du Danube; championnat remporté également en partie avec la Turbo durant cette dernière année). Le rallye de Yougoslavie est également remporté en 1982 par le pilote slovène Branislav Küzmič.

 

La voiture est de plus engagée en France en rallycross. Une coupe d'Europe spécifique est alors créée, remportée par Yves Frémont en 1976, Mauro Baldi en 1977, et Wolfgang Schütz en 1978, avant de laisser place après deux ans d'absence à la Coupe d'Europe Renault 5 Turbo de 1981 à 1984.

 

La Renault 5 Alpine Turbo

 

 

 
La R5 Alpine Turbo de François Chauche et Teyssier au Monte-Carlo 1984.
 
 
La même de face (Groupe N).
 

En 1981, la 5 Alpine Turbo ou R122b dans les catalogues de la Régie, fait son apparition. La 5 Alpine atmosphérique (par opposition à l'Alpine Turbo) commençant à pâtir de son manque de puissance face à la concurrence, et plus spécialement la Golf GTI, la Régie Renault décide d'y greffer un turbocompresseur. Cette technologie de suralimentation a en effet apporté de nombreuses victoires à Renault en Formule 1 depuis 1980 et a aussi fait ses preuves sur la 5 Turbo à moteur central. On remarquera d'ailleurs que le montage retenu pour le turbocompresseur est spécifique car le carburateur est placé en amont du turbo. Il s'agit donc d'un montage aspiré qui permet d'utiliser un carburateur classique contrairement aux carburateurs étanches des carburateurs soufflés. De la même façon, s'il est possible de mettre en place un échangeur air/air (un prototype a roulé avec un échangeur), le train avant n'a pas la possibilité de passer plus de couple.

 

Au Royaume-Uni, c'est la dernière Renault Gordini avant la réapparition de la griffe 25 ans plus tard.

 

Déclinaisons spécifiques

La Renault 5 Alpine Coupe et Alpine Turbo Coupe

 

Ce modèle déboule dans une version légèrement modifiée sur les circuits lors de la coupe Renault-Elf. La Renault 5 Alpine Turbo Coupe ne sera produite qu'à 706 exemplaires. Elle possède quelques spécificités, dont notamment une coque renforcée ainsi que des barres de torsion d'un diamètre plus gros et les freins de la R12 Gordini à disques ventilés à l'avant et à disques pleins à l'arrière avec des étriers et un maître cylindre plus gros, un carter cloisonné, une pompe à essence électrique ainsi qu'une direction plus directe.

 

La Renault 5 Turbo

 

 
Renault 5 Turbo 2 équipée d'un pare-chocs type TDC.

Renault 5 à propulsion avec moteur en position centrale arrière et ailes arrière élargies. La version Turbo est commercialisée à partir de 1980 et développée en tant que voiture de course homologuée sur route. Son 1397 cm3 turbocompressé lui permet de se forger un redoutable palmarès en rallye, remportant notamment le Rallye Monte-Carlo 1981 ou encore le Tour de Corse 1982 et 1985. Elle remporta aussi trois fois le Championnat de France des rallyes en 1981, 1982 et 1984.

 

La version LM

 

La société LM Sovra (SOciété de Vente et de Réparation Automobile) réalise dès 1980 des transformations sur la base de la Renault 5. Le client dépose sa voiture pour 4 jours, qu'elle soit neuve ou d'occasion, pour la faire transformer en une version découvrable. LM Sovra découpe la partie supérieure du pavillon à l'avant pour y greffer un hard top en polyester démontable. À l'arrière le toit est remplacé par une capote qui s'ouvre comme sur un cabriolet, entre les deux un arceau sert de renfort de caisse. Quant au coffre, il conserve son volume initial et sa banquette arrière rabattable. La réalisation est homologuée par le service des mines avec l'appui d'une nouvelle carte grise et d'un numéro de série riveté dans le compartiment moteur.

 
Une Renault 5 LM Sovra
Une R5 transformée par LM Sovra.
Vue arrière d'une Renault 5 LM Sovra
Vue arrière qui donne une idée du travail effectué.

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Renault_5#Les_sportives

 
     
     
     
Notes et références                                                    
    Transport (Sommaire)
    Transport : France (Sommaire)
    Renault (Sommaire)
    Renault 5
    Renault 5 : Caractéristiques
    Renault 5 : La gamme
    Renault 5 : Les sportives
    Renault 5 : Electrique
    Une impressionnante réinterprétation de la Renault 5 Turbo
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Renault 5 : La gamme

Publié à 16:25 par dessinsagogo55 Tags : société sport place france merci base sur prix centerblog air center couple
Renault 5 : La gamme

La gamme commence avec une version L qui reprend le moteur 4 CV de 782 cm3 (« moteur Billancourt ») de la Renault 4. La présentation extérieure est simplifiée : pas d'entourage chromé de pare-brise et de lunette arrière ni de jonc chromé de bas de caisse et roues identiques à la Renault 4. Pour les modèles 1975, les enjoliveurs de roue sont supprimés. Pour 1977, la Renault 5 L s'appellera simplement Renault 5 en recevant le « moteur Billancourt » 845 cm3 de la Renault 6.

 

La 5 TL propose le moteur 5 CV de 956 cm3 à cinq paliers issu de la Renault 8 (« moteur Cléon-Fonte ») conçu par l'ingénieur René Vuaillat, et un équipement plus décent : accoudoirs de porte, sièges avant inclinables, tablette arrière cache-bagages et lunette arrière dégivrante. Freins à disques à l'avant avec jantes ajourées. Clignotants avant blancs pour 1973 jusqu'en 1978. Pour 1974, les différents sigles chromés laissent place au losange Vasarely à l'avant et à un nouveau badge en plastique noir à l'arrière. Pour 1979, les enjoliveurs de roue sont supprimés.

 

En avril 1974, apparaît la 5 LS (155 km/h), première variante sportive de la R5, équipée d'un 1 289 cm3 développant 64 ch, de roues de style, d'un essuie-glace arrière et d'un échappement à sortie arrière (elle est latérale sur les L et TL). Par rapport à la 5 TL, l'équipement de la 5 LS est amélioré : freins assistés, phares à iode, levier de vitesses au plancher, tableau de bord et volant moussés, compte-tours, totalisateur partiel, allume-cigare et moquette au sol. La boite de vitesses type 354 reste 4 rapports. La 5 LS deviendra 5 TS dans la gamme 1975, en ajoutant des sièges dit intégraux (ils intègrent des appuie-têtes de type ajourés), une console centrale et des feux de recul. Pour 1977, elle adoptera des vitres arrière entrouvrables.

 

En février 1976, la 5 GTL fait son apparition avec un moteur 1 289 cm3, retravaillé pour l'économie d'essence (4,7 L/100 selon le constructeur). La 5 GTL se singularise par ses bandeaux latéraux de protection en plastique prolongeant les pare-chocs, ses roues de style et ses feux de recul. Pour 1978, elle adoptera des vitres arrière entrouvrables comme la 5 TS. La 5 GTL va devenir la plus vendue des R5.

 

En mars 1976 est lancée la 5 Alpine qui atteint 175 km/h. Elle dispose d'un moteur 1 397 cm3 développant 93 ch et d'une boîte 5 rapports de Renault 16 TX. La 5 Alpine est reconnaissable à sa décoration spécifique « A5 » sur les flancs, le hayon et le bout du capot, à ses pare-chocs noirs avec spoiler avant et projecteurs antibrouillard intégrés, à son rétroviseur extérieur en forme d'obus et à ses jantes sport en tôle de type Gordini. Son prix de lancement en France est de 30 000 francs. L'intérieur est repris de la 5 TS avec les sièges intégraux sauf le volant à trois branches (d'abord Moto-Lita puis Iso-Delta pour 1978). Pour 1978, elle reçoit des jantes alliage type « bobine ». Pour 1979, l'intérieur change presque entièrement avec de nouveaux sièges et un nouveau tableau de bord, mais le volant reste le même. Fin 1976, une version Coupe de la 5 Alpine est destinée à la coupe Renault 5 Elf. La 5 Alpine s'appelle Gordini au Royaume-Uni où Sunbeam a déposé le nom Alpine.

 

 
Renault 5 Automatique de 1982.
 

En janvier 1978, la 5 Automatic 1300 s'équipe d'une boîte de vitesses automatique, d'un toit en vinyle noir (sauf si option toit ouvrant en toile), de jantes de style, ainsi que de boucliers et de bandeaux latéraux de protection noirs. En février 1981, la cylindrée passe de 1 289 cm3 à 1 397 cm3.

 

Sur la base de la 5 TL, une 5 Société à deux places a existé, avec des panneaux latéraux tôlés à l'arrière, rapidement remplacés en série par des vitres.

 

 
Renault 5 de 1979.
 

En juillet 1979 (pour 1980), la Renault 5 est déclinée en variante 5 portes. Celles-ci sont identiques à celles de la Fasa-Renault Siete (7) espagnole, une 5 trois volumes à 4 portes avec une malle arrière et des pare-chocs chromés. Sur la 5 portes, la planche de bord, le volant et les sièges sont aussi nouveaux. Le moteur des 5 TL et 5 GTL passe à 1 108 cm3.

 

La Renault 5 à 5 portes va être une auto-école très populaire. Succédant à la Simca 1000, la 5 Auto-école se démarque de la 5 TL par ses bandeaux latéraux de protection et ses feux de recul supplémentaires.

 

 
Renault 5 Turbo "Lauréate".
 

À partir de septembre 1981 (pour 1982), la 5 Alpine adopte un turbocompresseur et devient la 5 Alpine Turbo (110 ch), dépassant les 185 km/h. Elle reçoit des jantes spécifiques à ailettes. À partir de la fin 1983 (pour 1984), le modèle pour la Suisse adopte une vanne EGR pour respecter les normes antipollution. À partir de mars 1984, la 5 Alpine Turbo devient 5 Lauréate Turbo.

 

En octobre 1981 (modèle 1982), une version luxueuse de la 5 TS à trois portes est proposée, la 5 TX. Elle bénéficie d'un moteur 1 397 cm3 de 63 ch avec plus de couple (10,5 Mkg). Elle est dotée d'une direction assistée, de lève-vitres électriques, d'un volant et d'un pommeau de levier de vitesses gainé de cuir, d'une banquette rabattable par moitié, d'un coffre entièrement moquetté, d'un pré-équipement radio et à l'extérieur de vitres teintées bronze, de jantes alliage spécifiques, d'un filet latéral de couleur contrastante sur la carrosserie et d'une antenne noire, la boite automatique est disponible en option.

 

Pour 1983, les pare-chocs anthracite sont généralisés sur toutes les R5.

 

Le sens de rotation du « moteur Billancourt » est anti-horaire (côté distribution), tandis que le « moteur Cléon-Fonte » tourne dans le sens horaire, pour obtenir le même sens de rotation aux roues, le différentiel de la boîte de vitesses est retourné sur les versions avec le « moteur Cléon-Fonte ».

 

La Renault 5, après neuf années consécutives en tête du marché français, de 1974 à 1983, termine sa carrière en décembre 1984 sous le nom de 5 Lauréate comme version d'accès aux côtés de la nouvelle Supercinq. Cette remplaçante n'osera pas s'écarter du style si réussi de la R5 originelle.

 

La 5 Alpine Turbo adopte l'appellation Lauréate (5 Lauréate Turbo) en mars 1984, suivie en juillet 1984 par le reste de la gamme, dont subsistent uniquement les finitions L, TL et GTL (Lauréate L, Lauréate TL et Lauréate GTL).

 

Les éphémères 5 Lauréate affichent une présentation spécifiques: pare-chocs, grilles d'extracteurs d'air arrière et grille de calandre supérieure peints couleur carrosserie, « stripping » (filet contrastant) latéral, jantes sport Fergat (type Alpine).

 

La Lauréate L est équipée du moteur 956 cm3, du pare-brise feuilleté et d'essuie-glaces 2 vitesses, la Lauréate TL ajoute le moteur 1108 cm3, le jonc de pare-brise et de gouttières chromé, la lunette arrière dégivrante, les feux de recul, la console pour autoradio (sans autoradio toutefois), le bac vide-poches dans la porte conducteur, l'essuie-glace arrière + lave-glace, le bouchon à essence verrouillable, et les vitres arrière entrouvrables sur la 3 portes.

 

La Lauréate GTL se reconnait à ses sièges « pétale » intégraux, sa boite 5 rapports, son lave-glace électrique, ses commandes de ventilation éclairées, son allume-cigares et son horloge (digitale).

 

 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Renault_5#La_gamme  
     
     
     
Notes et références                                                    
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