Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
07.11.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
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Par Anonyme, le 23.09.2024
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Par Anonyme, le 08.09.2024
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Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
Daniel Guichard est un auteur-compositeur-interprète et producteur français, né le 21 novembre 1948 à Paris.
Il est connu pour des chansons comme La Tendresse, Le Gitan ou encore Mon vieux.
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Gérard Larcher, né le 14 septembre 1949 à Flers (Orne), est un homme d'État français. Membre du RPR, de l'UMP puis de LR, il est président du Sénat de 2008 à 2011 et depuis 2014.
Élu maire de Rambouillet en 1983 et sénateur des Yvelines en 1986, il est vice-président du Sénat de 1997 à 2001 et président de la commission des Affaires économiques de la chambre haute de 2001 à 2004. Dans les gouvernements Raffarin et Villepin, entre 2004 et 2007, il est ministre délégué au Travail.
En 2008, après avoir remporté une primaire à droite face à l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, il est élu à la présidence du Sénat. Défait par le socialiste Jean-Pierre Bel à la suite de la victoire de la gauche aux élections sénatoriales de 2011, il retrouve trois ans plus tard la présidence de la haute assemblée, à laquelle il est réélu en 2017, 2020 et 2023.
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Manuel Valls, né le 13 août 1962 à Barcelone (Espagne), est un homme d'État français et homme politique espagnol. Il est Premier ministre français du 31 mars 2014 au 6 décembre 2016.
Membre du Parti socialiste (PS) jusqu’en 2017, il est maire d’Évry de 2001 à 2012 et député de la première circonscription de l'Essonne de 2002 à 2012 et de 2017 à 2018.
Candidat malheureux à la primaire citoyenne de 2011, il apporte son soutien à François Hollande. Il est ensuite ministre de l’Intérieur dans les gouvernements Jean-Marc Ayrault, de 2012 à 2014, avant de devenir chef du gouvernement.
Il démissionne à la fin de l’année 2016 de ses fonctions de Premier ministre pour se présenter à la primaire citoyenne de 2017, qu'il perd au second tour face à Benoît Hamon. Lors de l’élection présidentielle de 2017, contrairement à l’engagement qu’il avait pris durant la primaire, il soutient Emmanuel Macron. Réélu député, il quitte ensuite le PS pour s'apparenter au groupe La République en marche (LREM) à l’Assemblée nationale.
En 2018, il annonce son retrait de la vie politique française pour être candidat aux élections municipales de 2019 à Barcelone : sa liste arrive en quatrième position et il est élu conseiller municipal. Par la suite de retour en France, il se présente sans succès aux élections législatives de 2022 des représentants des Français établis hors de France pour la coalition de la majorité présidentielle Ensemble.
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Catherine Trautmann, née Argence le 15 janvier 1951 à Strasbourg, est une femme politique française, membre du Parti socialiste (PS).
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Pierre Laudenbach, dit Pierre Fresnay, est un acteur français né le 4 avril 1897 à Paris 5e et mort le 9 janvier 1975 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).
En quarante ans sur les plateaux de tournage, il joue sous la houlette de grands réalisateurs de l’époque, de Maurice Tourneur et Abel Gance à Jeff Musso, en passant par Marc Allégret et Alfred Hitchcock (dans la première version de L’Homme qui en savait trop en 1934), et Henri-Georges Clouzot. Outre son rôle de Marius dans la trilogie marseillaise, ses compositions dans La Grande Illusion (1937) où il incarne Boëldieu, un aristocrate fier et nostalgique, et dans Le Corbeau (1943), sont restées dans les mémoires.
Fils de Jean Henri Laudenbach (né en 1855), professeur de philosophie, et de Désirée Claire Dietz (1870-1960), Pierre Fresnay monte sur scène pour la première fois à quatorze ans. Grâce à son oncle maternel Claude Garry, ex-pensionnaire de la Comédie-Française et acteur en vogue de l’époque, il joue un petit rôle dans L’Aigrette, au Théâtre Réjane. C'est à cette occasion qu’il choisit son premier nom de scène, Pierre Vernet.
En 1914, il fait son entrée au Conservatoire national de musique et de déclamation, dans la classe de Paul Mounet et de Georges Berr. Un an plus tard, il est engagé à la Comédie-Française. Dès 1915, il décroche un premier grand rôle au théâtre dans Le Jeu de l’amour et du hasard. La même année, il débute au cinéma muet avec France d’abord, d’Henri Pouctal.
Fils de Jean Henri Laudenbach (né en 1855), professeur de philosophie, et de Désirée Claire Dietz (1870-1960), Pierre Fresnay monte sur scène pour la première fois à quatorze ans. Grâce à son oncle maternel Claude Garry, ex-pensionnaire de la Comédie-Française et acteur en vogue de l’époque, il joue un petit rôle dans L’Aigrette, au Théâtre Réjane. C'est à cette occasion qu’il choisit son premier nom de scène, Pierre Vernet.
En 1914, il fait son entrée au Conservatoire national de musique et de déclamation, dans la classe de Paul Mounet et de Georges Berr. Un an plus tard, il est engagé à la Comédie-Française. Dès 1915, il décroche un premier grand rôle au théâtre dans Le Jeu de l’amour et du hasard. La même année, il débute au cinéma muet avec France d’abord, d’Henri Pouctal.
Pierre Fresnay passe ensuite au cinéma parlant et interprète un rôle majeur en 1931 dans Marius, premier volet de la trilogie marseillaise de Marcel Pagnol transposée à l’écran par Alexandre Korda. Il reprend ce rôle dans Fanny (1932) et César (1936).
En 1934, il joue Armand Duval au côté d’Yvonne Printemps, qui est sa compagne, dans La Dame aux camélias, de Fernand Rivers. Sa diction incisive lui confère des rôles d’hommes de commandement : officier dans La Grande Illusion de Jean Renoir (1937) et Alerte en Méditerranée de Joannon, en inspecteur dans deux adaptations des romans de Stanislas-André Steeman, Le Dernier des six (1941) et L'assassin habite au 21 (1942), en marquis dans Les Aristocrates (1955). Il interprète aussi des journalistes (La Bataille silencieuse de Pierre Billon, en 1934 et Le journal tombe à cinq heures, de Georges Lacombe, en 1942), un bagnard dans Chéri-Bibi, un homme d’église dans Dieu a besoin des hommes (1949) et Le Défroqué (1954) et dans Il est minuit, Docteur Schweitzer (1952) et même en saint Vincent de Paul dans Monsieur Vincent (1947). À la fin de sa carrière cinématographique, il passe au registre comique, dans Les Affreux (1959) et dans Les Vieux de la vieille (1960).
En quarante ans sur les plateaux de tournage, il joue sous la houlette de grands réalisateurs de l’époque, de Maurice Tourneur et Abel Gance à Jeff Musso, en passant par Marc Allégret et Alfred Hitchcock (dans la première version de L’Homme qui en savait trop), et Henri-Georges Clouzot. Outre son rôle de Marius dans la trilogie marseillaise, ses compositions dans La Grande Illusion, où il incarne Boëldieu, un aristocrate fier et nostalgique, et dans Le Corbeau, sont restées dans les mémoires.
En 1939, il passe à la réalisation avec Le Duel, aux côtés d’Yvonne Printemps ; Le film ne sort qu'en 1941. Le couple Printemps-Fresnay apparaît à de nombreuses reprises à l’écran et triomphe dans l'adaptation de l'opérette d'Oscar Straus, Trois valses (L. Berger, Albert Willemetz, 1938).
Sous l'État français, il prend la direction de la première sous-commission du COIC, instance de décision financière et de censure du cinéma au sein du Comité d'organisation.
À la Libération, les films qu’il avait tournés sous l’Occupation pour le compte de la firme allemande Continental films, dirigée par Alfred Greven, et sa décoration de la Francisque lui valent un séjour de six semaines au Dépôt, jusqu’à ce qu’il soit blanchi pour absence de preuves.
George Adam écrit alors dans Les Lettres Françaises du 2 juin 1945 : « M. Pierre Fresnay n'étant pas sur la paille, puisqu'il a gagné pas mal d'argent sous l'occupation, pouvait vivre à la campagne ; il serait peut-être parvenu ainsi à faire oublier que cet argent a été gagné par une collaboration active avec la Continentale, société de films purement boche. »
En 1950, il adhère à l'Association des amis de Robert Brasillach.
Campant après-guerre des personnages sérieux, voire édifiants, dans des films de portée secondaire, il abandonne le cinéma au début des années 1960, pour se consacrer exclusivement au théâtre, qu’il n'a jamais vraiment abandonné. Sociétaire de la Comédie-Française qu’il avait quittée avec fracas en 1927, il s’illustre sur les planches notamment dans Un miracle, La Chienne aux yeux de femme, Cyrano de Bergerac, Marius, Bloomfield, Cette vieille canaille, Jean III, L'Hermine, L’Idée fixe, Visitation. À la télévision, il interprète notamment Tête d'horloge (1969) de Jean-Paul Sassy.
En 1954, il publie ses mémoires, Je suis comédien.
Pierre Fresnay se marie le 7 mai 1918 avec Rachel Berendt (Marie Monique Arkell), jeune condisciple au Conservatoire et comédienne de l’Odéon ; le couple divorce en 1920. Il se remarie le 20 avril 1929 avec Berthe Bovy, comédienne d’origine belge (née en 1887 à Liège) de dix ans son aînée ; le couple se sépare la même année, leur divorce n'aurait été prononcé qu'en 1932. Il devient ensuite le compagnon d’Yvonne Printemps, de 1932 à sa mort le 9 janvier 1975. Ils sont enterrés ensemble au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine.
En décembre 1974, Pierre Fresnay est victime d'une crise cardiaque qui le plonge dans le coma. Il meurt des suites de problèmes respiratoires à l'âge de 77 ans, le 9 janvier 1975 à Neuilly-sur-Seine et est inhumé au cimetière municipal de la ville.
Dans son autobiographie (My Name Escapes Me), l'acteur britannique Alec Guinness rapporte que Fresnay était son acteur favori.
Pierre Fresnay était l'oncle de Roland Laudenbach (fondateur des éditions de La Table Ronde) et également celui de l'acteur Philippe Laudenbach.
Filmographie
Cinéma
Acteur
1915 : France d'abord d'Henri Pouctal
1915 : Quand même d'Henri Pouctal
1920 : L'Essor de Charles Burguet, ciné-roman tourné en 10 épisodes de 1 000 m - La Joie d'aimer, Le Trimardeur, Le Regard de l'aigle, Le Rhin, Le Cirque, Les Ramoneurs, Dans le sac, Les Romanichels, Les loups se mangent entre eux, L'Espérance
1922 : Les Mystères de Paris de Charles Burguet, ciné-roman tourné en 12 épisodes (12 070 m) - Le Tapis franc, La Femme de Bouqueval, Les Justiciers, Le Ménage Pipelet, Les Suites d'un bal à l'ambassade, Misère, Le Martyre de Louise Morel, L'Étude de maître Ferrand, L'Île du ravageur, Le Maître d'école et la Chouette, Celle qui venge, Son altesse Fleur de Marie : François Germain
1922 : Le Diamant noir d'André Hugon, tourné en deux époques - Le Calvaire d'une innocente (1 550 m) et L'Amour rédempteur (1 720 m) : Bouvier
1922 : La Bâillonnée de Charles Burguet, ciné-roman tourné en 7 épisodes (5 025 m) - Entre deux haines, La Nuit douloureuse, Les Sans-pitié, Le Guet-apens, L'Impossible Amour, Un drame en mer, Le Droit de la mère : Raymond Mégret
1922 : Les Premières Armes de Rocambole de Charles Maudru (2 080 m) : Jean Robert, le fils répudié du comte
1922 : Molière sa vie, son œuvre de Jacques de Féraudy
1922 : Le Petit Jacques de Georges Raulet et Georges Lannes, tourné en deux époques (3 300 m) - Un meurtre, Le martyr de Rambert : Paul Laverdac
1923 : La Mendiante de Saint-Sulpice de Charles Burguet, tourné en deux époques (4 000 m)
1929 : La Vierge folle de Luitz-Morat : Gaston de Charance, le frère de Diane
1930 : Ça aussi c'est Paris d'Antoine Mourre
1931 : Marius, d'Alexander Korda : Marius Ollivier, le fils de César
1932 : Fanny de Marc Allégret : Marius Ollivier, le fils de César
1933 : Âme de clown de Marc Didier : Jack, le partenaire de Teddy
1934 : La Dame aux camélias de Fernand Rivers et Abel Gance : Armand Duval
1934 : L'Homme qui en savait trop d'Alfred Hitchcock : Louis Bernard
1935 : Kœnigsmark de Maurice Tourneur : Raoul Vignerte, professeur de français
1935 : Le Roman d'un jeune homme pauvre d'Abel Gance : Maxime Hauterive de Champcey
1936 : César de Marcel Pagnol : Marius Ollivier, le fils de César
1936 : Sous les yeux d'Occident de Marc Allégret : Razumov, le brillant étudiant
1937 : Chéri-Bibi de Léon Mathot : Francis, dit Chéri-Bibi, forçat évadé
1937 : La Bataille silencieuse de Pierre Billon : Bordier
1937 : Salonique, nid d'espions ou Mademoiselle docteur de Georg Wilhelm Pabst : le capitaine Georges Carrère
1937 : La Grande Illusion de Jean Renoir : le capitaine de Boeldieu, officier de carrière
1938 : Trois valses de Ludwig Berger : Octave, Philippe et Gérard de Chalencey
1938 : Le Puritain de Jeff Musso : le commissaire Lavan
1938 : Alerte en Méditerranée de Léo Joannon : le commandant Lestailleur
1938 : Adrienne Lecouvreur de Marcel L'Herbier : le maréchal Maurice de Saxe
1939 : Le Duel de Pierre Fresnay : le père Daniel Maurey
1939 : La Charrette fantôme de Julien Duvivier : David Holm, un souffleur de verre
1941 : Le Dernier des six, de Georges Lacombe : le commissaire Wenceslas Vorobeïtchik, dit « Wens »
1941 : Le Briseur de chaînes de Jacques Daniel-Norman : Marcus, le briseur de chaînes du cirque
1942 : Les Inconnus dans la maison d'Henri Decoin : Le commentateur du film
1942 : Le journal tombe à cinq heures de Georges Lacombe : Pierre Rabaud, le reporter chevronné
1942 : L'assassin habite au 21 d'Henri-Georges Clouzot : Le commissaire Wenceslas Vorobeïtchik, dit « Wens »
1943 : La Main du diable de Maurice Tourneur : Roland Brissot, artiste peintre
1943 : L'Escalier sans fin de Georges Lacombe : Pierre, chef palefrenier
1943 : Le Corbeau d'Henri-Georges Clouzot : le docteur Rémy Germain
1943 : Je suis avec toi d'Henri Decoin : François
1944 : Le Voyageur sans bagage de Jean Anouilh : Gaston, l'amnésique
1946 : La Fille du diable d'Henri Decoin : Saget, l'usurpateur recherché
1946 : Le Visiteur de Jean Dréville : Maître Sauval, bienfaiteur mais ancien escroc
1947 : Monsieur Vincent de Maurice Cloche : Vincent de Paul, curé de Chatillon puis aumônier
1948 : Les Condamnés de Georges Lacombe : le docteur Jean Séverac, le mari d'Hélène
1949 : Barry de Richard Pottier : Théotime, le moine soupirant
1949 : Vient de paraître de Jacques Houssin : Moscat, le patron du journal
1949 : Au grand balcon d'Henri Decoin : Gilbert Carbot, directeur d'une compagnie d'aviation
1950 : La Valse de Paris Marcel Achard : Jacques Offenbach, compositeur
1950 : Justice est faite d'André Cayatte : le commentateur dans la partie finale du film
1950 : Dieu a besoin des hommes de Jean Delannoy : Thomas Gourvennec, le pêcheur sacristain
1950 : Ce siècle a cinquante ans de Denise Tual : P. Fresnay assure le commentaire du film
1951 : Monsieur Fabre d'Henri Diamant-Berger : Jean-Henri Fabre, entomologiste
1951 : Le Voyage en Amérique d'Henri Lavorel : Gaston Fournier
1951 : Un grand patron d'Yves Ciampi : le professeur Louis Delage, chirurgien
1952 : Il est minuit, Docteur Schweitzer d'André Haguet : le docteur Albert Schweitzer
1953 : La Route Napoléon de Jean Delannoy : Édouard Martel, roi de la publicité
1954 : Le Défroqué de Léo Joannon : Maurice Morand, prêtre défroqué
1955 : Les Évadés de Jean-Paul Le Chanois : Le lieutenant Pierre Keller
1955 : Les Aristocrates de Denys de La Patellière : le marquis de Maubrun
1955 : Si tous les gars du monde de Christian-Jaque : P. Fresnay assure le commentaire
1956 : L'Homme aux clefs d'or de Léo Joannon : Antoine Fournier, ancien professeur, devenu homme aux clés d'or, concierge d'hôtel
1956 : Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy : P. Fresnay assure le commentaire d'introduction
1957 : Les Fanatiques d'Alex Joffé : Luis Vargas
1957 : Les Œufs de l'autruche de Denys de La Patellière : Hippolyte Barjus
1958 : Et ta sœur de Maurice Delbez : Bastien du Bocage, gérant d'un grand journal
1958 : Tant d'amour perdu de Léo Joannon : Joseph Andrieu, industriel breton
1959 : Les Affreux de Marc Allégret : César Dandieux, caissier méticuleux
1960 : Les Vieux de la vieille de Gilles Grangier : Baptiste Talon, cheminot en retraite
1960 : La Millième Fenêtre de Robert Ménégoz : Armand Vallin, le vieux accroché à sa bicoque
Réalisateur
1939 : Le Duel
Courts métrages et documentaires
1929 : Ça aussi!... c'est Paris, court métrage d'Antoine Mourre
1949 : Combourg, visage de pierre, documentaire de Jacques de Casembroot : P. Fresnay assure le commentaire
1949 : Les Gisants, documentaire de Jean-François Noël : P. Fresnay assure le commentaire
1951 : Vézelay, documentaire de Pierre Zimmer : P. Fresnay assure le commentaire
1953 : Étoiles au soleil, court métrage de Jacques Guillon : lui-même
1954 : Le pèlerin de la Beauce, documentaire de Claude Chuteau : P. Fresnay assure le commentaire
1958 : Rhône, fleuve perdu, documentaire de Pierre Jallaud : P. Fresnay assure le commentaire
1959 : Sont morts les bâtisseurs, court métrage documentaire d'Édouard Berne : P. Fresnay assure le commentaire
1961 : Le Grand Secret, documentaire de Gérard Calderon : P. Fresnay assure le commentaire
1963 : Malmaison, documentaire de Jacques de Casembroot : P. Fresnay assure le commentaire
1965 : Dieu a choisi Paris, documentaire de Gilbert Prouteau et Philippe Arthuys : P. Fresnay prête sa voix dans le film
1966 : La Vallée aux loups, documentaire de Jacques de Casembroot : P. Fresnay assure le commentaire
1966 : Ecce homo, documentaire d'Alain Saury : P. Fresnay assure le commentaire
1968 : Souvenance, documentaire de Jacques de Casembroot : P. Fresnay assure le commentaire
1969 : Le Courage d'aimer, documentaire d'Emmanuel Renard : P. Fresnay assure le commentaire
Télévision
1968 : Le Neveu de Rameau de René Lucot, sur un texte de Diderot : Rameau (il assure également l'adaptation)
1969 : L'Idée fixe de Jeannette Hubert d'après la pièce de Pierre Franck et Pierre Fresnay, d'après Paul Valéry
1970 : Mon Faust de Daniel Goergeot, d'après la pièce de Paul Valéry : Faust
1970 : Tête d'horloge de Jean-Paul Sassy : Le vieux professeur
1971 : Père de Jeannette Hubert, d'après la pièce d'Édouard Bourdet : Le Père
1973 : Les Écrivains (du roman de Michel de Saint Pierre), téléfilm de Robert Guez : Alexandre Damville, le père écrivain
1973 : Le Jardinier de Antoine-Léonard Maestrati : Le jardinier
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Claudine Oger, dite Claudine Auger, est une actrice française née le 26 avril 1941 dans le 5e arrondissement de Paris (Seine) et morte le 18 décembre 2019 dans le 14e arrondissement de Paris.
Elle a été première dauphine de Miss Monde 1958.
Mannequin, tandis qu'elle prend des cours de théâtre au cours Simon, elle remporte le titre de Miss Cinémonde en 1957, puis le titre de 1re dauphine de Miss Monde l'année suivante. Contrairement à ce que pourraient laisser entendre de nombreuses sources, elle n'a jamais eu le titre de Miss France.
Sa carrière cinématographique commence par un petit rôle dans Christine de Pierre Gaspard-Huit. Elle obtient son premier grand rôle en 1962, en jouant Isabelle de Saint-Mars dans Le Masque de fer d'Henri Decoin, avec Jean Marais.
En 1965, elle est choisie par le réalisateur Terence Young pour jouer dans le film Opération Tonnerre, aux côtés de Sean Connery. Elle devient ainsi la toute première James Bond girl française, ce qui lui vaut une célébrité mondiale.
En 1971, elle joue dans le film Un peu de soleil dans l'eau froide avec Barbara Bach (qui sera également une James Bond girl quelques années plus tard). La même année, elle décroche le rôle principal dans La Baie sanglante, l'un des films les plus connus de Mario Bava, à mi-chemin entre le giallo et le slasher.
Claudine Auger a été mariée au réalisateur Pierre Gaspard-Huit, puis, dans les années 1980, à l'homme d'affaires Peter Brent, avec qui, alors âgée de 50 ans, elle a un enfant.
Claudine Auger meurt le 18 décembre 2019 des suites d'une longue maladie dans le 14e arrondissement de Paris, à l'âge de 78 ans. Elle est inhumée avec son mari Peter Brent (1925-2008) au cimetière du Montparnasse (division 5, quelques mètres à gauche de la tombe de Gérard Oury et Michèle Morgan).
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Adolphe Coll né le 28 mars 1912 à Toulouse, mort en déportation le 15 février 1945 dans le camp de Mauthausen à Flossenburg en Allemagne est un militant socialiste et résistant français.
Biographie
Adolphe Coll fut secrétaire général des Jeunesses socialistes.
Adolphe Coll entre dans la Résistance avec Silvio Trentin. Il est un des premiers membres du mouvement Libérer et Fédérer à Toulouse.
Le 4 février 1944, après une dénonciation, la Gestapo perquisitionne l’imprimerie des Frères Lion, rue Croix-Baragnon à Toulouse. Les SS démantèlent le réseau de résistants en arrêtant Maurice Fonvieille, le responsable régional du mouvement Libérer et Fédérer ainsi que Adolphe Coll et les employés de l'imprimerie Lion. Adolphe Coll est enfermé à la prison de Saint Michel puis déporté au camp de Mauthausen. Il fait partie du transport de 1 281 déportés partis du camp de Compiègne le 22 mars 1944 et est affecté au Kommando de Passau sous le matricule 59 754. Transféré ensuite au camp de concentration de Flossenbürg au Kommando de Zschachwitz (actuellement quartier de Dresde) où il finit par mourir le 15 février 1945.
La restructuration du parti socialiste qui s'était mise en marche depuis 1943, a été entravée par l'arrestation d'Adolphe Coll.
Hommage
À Toulouse, une rue du quartier de la Patte-d'Oie, la rue Adolphe-Coll, est nommée en son honneur par décision du conseil municipal du 12 avril 1947.
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La Compagnie créole est un groupe de variété français, originaire des Antilles françaises et de Guyane. Il est principalement populaire dans les années 1980 et passé à la postérité à travers la francophonie.
Biographie
Fondé en 1975, le groupe sort un premier album en 1976, Ba Moin ti bo, suivi en 1982 de l'album Blogodo.
En 1983, ils sortent les titres Vive le Douanier Rousseau ! et C'est bon pour le moral, qui seront deux de leurs plus grands succès avec respectivement 400 000 et 500 000 exemplaires vendus. C'est avec Vive le Douanier Rousseau ! qu'ils sont candidats de la sélection française pour le Concours Eurovision de la chanson 1983, présentée par Jean-Pierre Foucault et Marie Myriam, le 20 mars 1983, sur Antenne 2. À la suite d'un sondage SOFRES auprès d'un panel du public, le groupe se classe 2e, après Guy Bonnet et sa chanson Vivre, choisi comme représentant de la France.
De 1984 à 1987, paraissent d'autres tubes, comme Le Bal masqué, Ça fait rire les oiseaux et Ma première biguine-partie.
Après avoir été l'une des têtes d'affiche des tournées Âge tendre, la tournée des idoles saison 4 (2009—2010) et 5 (2010—2011), ils organisent le 27 mai 2011 une grande soirée en leur honneur à Paris.
À l'été 2020, ils détournent dans une vidéo leur propre tube Le Bal masqué en modifiant les paroles en Sortons masqués pour inciter au port du masque lors de la pandémie de Covid-19
Production
Ils ont publié un total de vingt albums. Bien que le groupe revendique 60 millions de disques vendus, ce chiffre semble peu probable étant donné que leurs ventes sont en réalité estimées à 6 millions de disques en France et qu'ils n'ont classé qu'un seul album à l'étranger, au Canada. Ils n'ont jamais été classés dans les autres marchés principaux.
Membres
Le groupe est composé de cinq membres à l'origine, et aujourd'hui de trois membres :
Clémence Bringtown (née le 17 décembre 1948 au Robert, Martinique) — chant, danse
José Sébéloué (né le 17 septembre 1948 à Ouanary, Guyane et mort le 3 septembre 2023) — guitare, percussions, chant
Julien Tarquin (né le 16 septembre 1948 au Marigot, Martinique) — basse, chant
Guy Bevert (né le 18 février 1949 à Basse-Terre, Guadeloupe) — batterie, percussions, chant
Arthur Apatout (né le 6 juin 1951 à Pointe-à-Pitre, Guadeloupe) — guitare, chant. Il ne fait plus partie du groupe. Il est désormais producteur.
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La Bataille de San Sebastian est un film réalisé par Henri Verneuil et sorti en 1968. Coproduction entre la France, l'Italie et le Mexique, il a été tourné en anglais au Mexique dans les décors du film Les Sept Mercenaires de John Sturges sorti en 1962. Son point de départ, un civil qui passe pour un curé, renvoie au film La Main gauche du Seigneur d'Edward Dmytryk, sorti en 1955.
Synopsis
En 1743, au Mexique, durant la domination espagnole. Poursuivi par les troupes gouvernementales, le hors-la-loi Léon Alastray trouve refuge dans la vieille église franciscaine du père Joseph. Malgré les ordres répétés de ses supérieurs, ce dernier refuse de le livrer aux autorités et se voit bientôt exilé, en guise de sanction, à San Sebastian, un village perdu situé sur le territoire des Indiens Yaquis. Alastray l’accompagne. Mais quand les deux hommes parviennent à destination, ils découvrent un village désert, entièrement dévasté par les indiens Yaquis, menés par leur chef "Lance d'or", et son bras-droit, le métis nommé « Teclo ». Peu après, le père Joseph est tué ; en effet, les Yaquis ne veulent pas voir de missionnaire s'installer chez eux.
Les villageois croyant qu'Alastray est réellement prêtre, celui-ci va être amené, bien malgré lui, à remplacer son défunt bienfaiteur. Il va prendre fait et cause pour le village et ses habitants, succombant aux charmes de la séduisante Kinita. Jouant de ses relations avec Félicia (épouse du gouverneur), il obtiendra les moyens, humains et matériels, nécessaires à la défense du village (fortification, munitions, etc.). Ancien militaire, il entreprend alors d'organiser la défense du village contre le pillage prévu lors de la récolte du maïs. S'ensuit une bataille spectaculaire où il repoussera les indiens avant de les exterminer par ce qu'il convient d'appeler une opération de commando.
Le village connaissant alors la paix, un nouveau père (père Lucas) sera envoyé afin de remplacer Alastray, père "hors norme" aux yeux de la hiérarchie (vicaire général). Bien que la menace des Yaquis soit repoussée, les percepteurs du roi leur succéderont et Alastray, que les autorités n'ont pas oublié, n'aura plus qu'à s'enfuir un peu plus loin.
Fiche technique
Titre français : La Bataille de San Sebastian
Titre italien : I cannoni di San Sebastian
Titre mexicain : Los cañones de San Sebastián
Titre anglais : Guns for San Sebastian
Réalisation : Henri Verneuil
Scénario : Miguel Morayta, Ennio De Concini et James R. Webb, d'après le roman A wall for San Sebastian de William Barnaby Faherty
Assistants réalisateur : Claude Pinoteau et Juan Luis Buñuel
Musique : Ennio Morricone
Photographie : Armand Thirard
Décors : Robert Clavel et Roberto Silva
Costumes : Yvonne Wood
Montage : Françoise Bonnot
Production : Jacques Bar
Directeur de production : Jacques Juranville
Pays de production : France (majoritaire) - Italie - Mexique
Langue de tournage : anglais
Format : Couleur (metrocolor) — 2,35:1 — Son monophonique — 35 mm
Genre : dramatique, historique, guerre
Durée : 111 minutes
Date de sortie :
Japon : 23 avril 1968
Royaume-Uni : 28 avril 1968
Mexique : 2 mai 1968
France : 14 mars 1969
Distribution
Anthony Quinn (VF : André Valmy) : Leon Alastray
Anjanette Comer : Kinita
Charles Bronson (VF : Marcel Bozzuffi) : Teclo
Sam Jaffe (VF : Henri Crémieux) : père Joseph
Silvia Pinal : Félicia
Jorge Martínez de Hoyos (VF : Raoul Curet) : Felipe Cayetano
Jaime Fernández (VF : Sady Rebbot) : Lance d'or
Rosa Furman : Agueda
Leon Askin (VF : Jean-Henri Chambois) : vicaire général
José Chávez : Antonito
Ivan Desny (VF : lui-même) : capitaine Calleja
Fernand Gravey : le gouverneur
Pedro Armendáriz Jr. (VF : Michel Le Royer) : le père Lucas
Jorge Russek (VF : Claude Joseph) : Pedro
Aurora Clavel : Magdalena
José Ángel Espinosa : Luis (sous le nom de Ferrusquilla)
Pancho Córdova : Kino
Enrique Lucero : Renaldo
Chano Urueta (VF : Paul Bisciglia) : Miguel
Noé Murayama (VF : Michel Gatineau) : cap. Lopez
Guillermo Hernández : Timoteo
Francisco Reiguera (VF : Georges Riquier) : évêque
Carlos Berriochea : Pablo
Armando Acosta : Pascual
Guy Fox : villageois
Rico López : villageois
Emilio Fernández
Paul Frees : voix (non crédité)
Julio Aldama : Diego
Commentaires
Ce western se distingue d'à peu près tous les autres par l'époque où il est situé, le xviiie siècle. Par ailleurs, sa consonance religieuse qui voit dans le miracle une illusion est à l'opposé de la production américaine (où Dieu est toujours aux côtés du héros). L'argument de départ, la défense d'un village rançonné par des bandits, rappelle très fortement celui du film Les Sept Mercenaires. Toutefois, le film de Verneuil se développe dans une optique différente : le héros est au départ opposé au pouvoir, mais son refus de l'autorité associé à l'abnégation d'un simple prêtre, désavoué par sa hiérarchie trop préoccupée de préserver ses bonnes relations avec le pouvoir en place, l'amènent à défendre les intérêts des habitants d'un petit village oublié (volontairement) de tous. À force d'obstination, Léon Alastray (le héros du film) fait renaître peu à peu ce village, lui procurant même une situation prospère et une reconnaissance officielle de la part de l'Église et de l'État qui l'avaient dédaigné auparavant.
Le film fut éreinté par la critique.
Voir aussi
Films ayant pour thème un civil déguisé en prêtre au sein d'une communauté :
Aventure à Rome (1952), film américain, avec Van Johnson
La Main gauche du Seigneur (1955), film américain, avec Humphrey Bogart
Cinq Cartes à abattre (1968), film américain, avec Robert Mitchum
La Colère de Dieu (1972), film américain, avec Robert Mitchum
Nous ne sommes pas des anges (1989), film américain, avec Robert de Niro et Sean Penn
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Eugène de Savoie-Carignan ou François Eugène de Savoie, surtout connu comme le prince Eugène (en allemand : Prinz Eugen, en italien : Principe Eugenio), né le 18 octobre 1663 à Paris et mort le 21 avril 1736 à Vienne (Autriche), est un officier au service de la monarchie autrichienne, devenu commandant en chef des armées du Saint-Empire romain germanique. Il est considéré comme un des plus grands généraux de son époque.
Élevé à la cour de Louis XIV et destiné à l'origine à une carrière ecclésiastique, il se décide à 19 ans à embrasser le métier des armes. Face au refus du roi de laisser ses officiers combattre les Ottomans, Eugène part pour Vienne offrir ses services à la monarchie des Habsbourg. Pendant plus de cinquante ans, Eugène va servir trois empereurs : Léopold Ier, Joseph Ier et Charles VI.
Eugène fait ses premières armes contre les Turcs pendant le siège de Vienne en 1683 puis la guerre de la Sainte-Ligue. Sa renommée devient immense après sa victoire de Zenta en 1697. Son prestige s'accroît au cours de la guerre de Succession d'Espagne où, avec le duc de Marlborough, il remporte plusieurs victoires contre les troupes françaises (Höchstädt, Audenarde, Malplaquet, Turin). Il est encore victorieux pendant la troisième guerre austro-turque de 1716-1718, à Peterwardein et à Belgrade.
À la fin des années 1720, l'influence d'Eugène de Savoie et son habile diplomatie permettent à l'empereur de conserver ses alliés au cours des luttes contre les Bourbons de France et d'Espagne. Affaibli physiquement et moralement, il connaît cependant moins de succès comme commandant en chef de l'armée lors du dernier conflit auquel il prend part, la guerre de Succession de Pologne, de 1733 à 1735.
Malgré cela, sa réputation dans l'Empire demeure inégalée. Même s'il y a des divergences d'opinion sur sa personnalité, il n'y a pas contestation sur ses réalisations. Eugène a permis au Saint-Empire de limiter les conquêtes françaises ; il a fait reculer les Ottomans, libérant l'Europe centrale après un siècle et demi d'occupation turque ; il a aussi été un grand protecteur des arts, dont l'héritage architectural peut encore être vu à Vienne de nos jours.
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