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Monde : France

Un député LREM assimile le blocage des dépôts de carburant à

Publié à 21:03 par dessinsagogo55 Tags : annonce demain center centerblog sur merci vie france animaux travail maison centre
Un député LREM assimile le blocage des dépôts de carburant à

Un député LREM assimile le blocage des dépôts de carburant à du «terrorisme»

«La grève oui, manifester oui, mais attention de ne pas prendre les Français en otage», estime l’élu Jean-Pierre Pont.

Par Loris Boichot
Publié le 7/01/2020
 

Le mot est lâché. Les grévistes qui bloquent des dépôts de carburant et sont à l’origine de coupures d’électricité seraient coupables de «faits de terrorisme», estime le député (La République en marche, LREM) Jean-Pierre Pont. L’élu insiste, dans un entretien accordé samedi et diffusé lundi soir sur Delta FM, une radio du Nord: «Prendre la France en otage, c’est tout à fait illégal (...). C’est des faits de terrorisme. Fermer des centres d’approvisionnement de fuel (...), c’est ça, la démocratie?».

 

«La grève oui, manifester oui, mais attention de ne pas prendre les Français en otage», tente de nuancer l’ancien maire UDF puis UDI de Neufchâtel-Hardelot (Pas-de-Calais). Tout en affirmant que cette «prise en otage» lui «fait penser aux otages au Liban (Français enlevés en 1985), aux otages quand il y a eu les affaires à Paris (les attentats de 2015)»«Ça pourrait se terminer par des morts, c’est pas possible... Couper l’électricité à une maison de retraite ou à un centre hospitalier (...), je ne peux pas admettre ça», ajoute le médecin élu député.

 

Ses propos ont été jugés «immondes» par le député La France insoumise (LFI) Ugo Bernalicis, sur Twitter. «Aujourd’hui (le 7 janvier), on se souvient du jour funeste où la rédaction de Charlie Hebdo a été décimée par des djihadistes. C’est ça un acte de terrorisme».

 

«Droit de grève respectable, droit de blocage illégal»

Sans aller aussi loin que l’élu macroniste dans le choix des mots, le premier ministre, Édouard Philippe, a jugé mardi matin sur RTL que «le droit de grève est parfaitement respectable et constitutionnel» mais que «le droit de blocage est parfaitement illégal» , précisant que sur les quelque 200 dépôts pétroliers français, seuls «un ou deux ont été bloqués».

 
 

Au 34e jour de la mobilisation contre la réforme, la branche chimie de la Confédération générale du travail (CGT) a appelé à faire grève dans toutes les installations pétrolières - raffineries, terminaux pétroliers, dépôts - de mardi à vendredi pour faire plier le gouvernement. Mi-décembre, en pleine discussion sur la réforme des retraites, la CGT de Réseau de transport d’électricité (RTE) a revendiqué des coupures d’électricité volontaires affectant plus de 160.000 foyers.

 


Qu’est-ce qu’un acte terroriste dans le droit?

Selon le Code pénal, l’acte terroriste se rattache à «une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur». On distingue:

- les infractions qualifiées «en elles-mêmes» de terroristes (trois catégories : introduction dans l’environnement d’une substance dangereuse pour l’homme, les animaux ou le milieu naturel, lorsqu’elle est en relation avec une entreprise terroriste ; association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ; financement d’une entreprise terroriste) ;

- les infractions déjà punies et qualifiées de terroristes si elles sont commises en relation avec une entreprise terroriste (sept catégories, dont: les infractions en matière informatique ; la fabrication, la détention ou l’échange de produits dangereux ; les atteintes volontaires à la vie, l’intégrité de la personne, l’enlèvement et la séquestration, le détournement d’un moyen de transport).

 

 
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Un taxi pour Tobrouk

Un taxi pour Tobrouk

 

 

Un taxi pour Tobrouk est un film français réalisé par Denys de La Patellière, sorti en 1961.

Le film commence par une présentation de la nuit du réveillon de Noël 1941 et comment les divers personnages du film la fêtent :

le capitaine Ludwig von Stegel quitte sa famille dans son château de Poméranie ;

le brigadier Théo Dumas est accueilli par une famille anglaise à Londres tout en pensant à son bistrot du faubourg Montmartre ;

François Jonsac quitte sa grand-mère à Ablis pour rejoindre Londres après « s'être toujours ennuyé » ;

Samuel Goldmann quitte la France à bord d'un bateau pour éviter les persécutions antisémites ;

Paolo Ramirez, condamné à mort, prépare son évasion de prison.

 

Un taxi pour Tobrouk

 

Le film se poursuit en octobre 1942 à Tobrouk dans la Libye occupée par les Allemands. On retrouve un commando du LRDG des FFL qui vient de perpétrer une attaque contre une position allemande. Le lieutenant qui les commandait a été tué : les quatre hommes restants se retrouvent livrés à eux-mêmes.

 

À bord de leur véhicule, le commando se dégage de Tobrouk en direction d’El-Alamein, mais se perd dans le désert. Il est survolé par un avion allemand et décide de masquer sa nationalité, sachant que les Allemands ont capturé beaucoup de véhicules anglais. L'appareil, pourtant allemand, n'attaque pas le véhicule et ses occupants. C'est alors que Ramirez tire sur l'avion à la mitrailleuse. Il le touche, mais l'avion a le temps d'incendier le véhicule. Le commando essaie de sauver « la radio, la flotte », mais en vain.

 

Dès lors, c'est la fin. Sans vivres, ni eau, ni radio. Le commando se sépare : les durs (Dumas et Ramirez) décidés à marcher pour tout tenter ; les intellectuels (Jonsac et Goldmann) décidés à attendre la mort sur place. Finalement, ils partent tous les quatre sans but précis à la recherche de ce qui pourrait les sauver.

 

Après une longue marche, ils découvrent les traces d'un véhicule. Ils les suivent et surprennent une patrouille allemande. Bien embusqués, ils abattent les quatre soldats allemands, se dirigent vers la voiture. C'est alors qu'ils découvrent un officier allemand (von Stegel) qui a échappé au massacre. Après avoir enterré les soldats allemands, ils partent pour rallier les lignes anglaises avec leur prisonnier.

 

Le capitaine von Stegel prévient le commando qu'ils se dirigent vers une zone de sables mouvants,; ceux-ci ne l'écoutent pas et s'ensablent. À court d'essence, ils se rapprochent des lignes allemandes. Réussissant à s'intégrer à un convoi ennemi pour se ravitailler et ayant au préalable assommé von Stegel, ils échappent à la menace d'un prisonnier français qui, reconnaissant Goldmann, crie instinctivement son nom.

 

Les Français quittent la colonne allemande et poursuivent leur route. Lors d'un nouvel ensablement, le capitaine von Stegel s'empare du véhicule, fait prisonniers les quatre Français et retourne vers Tobrouk. À présent au volant, le brigadier ensable volontairement le véhicule et les quatre Français refusent de le dégager. Il s'ensuit une très longue période d'observation. Le capitaine seul contre quatre finit par s'endormir et les quatre Français reprennent le contrôle de la situation.

 

Par hasard, ils se retrouvent à devoir traverser un champ de mines et de barbelés en plein désert. Une fois engagés, ils hésitent à poursuivre et reculent sur leurs traces. Descendus tous deux du véhicule, l'Allemand évite alors à Dumas de sauter lui aussi sur une mine, puis Jonsac, descendu à son tour pour aider Dumas, est victime de l'explosion de l'un de ces engins, se trouvant de la sorte grièvement blessé.

 

À proximité d'El Alamein, ils s'arrêtent pour faire une piqûre à François. Le brigadier en arrive à ne plus vouloir remettre l'officier allemand aux autorités et réfléchit un peu à l'écart du groupe aux moyens de le laisser s'enfuir. Pendant ce temps, non loin, un blindé allié repère le véhicule allemand, qu'il détruit par un coup au but, tuant les quatre rescapés. Dumas est seul survivant.

 

Le film se termine avec le défilé de la victoire, où le brigadier Dumas, ému au souvenir de l'équipée, se fait vertement reprendre par un spectateur pour avoir gardé sa casquette au passage des troupes. « Excusez-moi, je pensais à autre chose », répond-il.

 

 

 

 

Fiche technique

Titre : Un taxi pour Tobrouk

Réalisation : Denys de La Patellière

Scénario : Denys de La Patellière et René Havard, adapté du roman de ce dernier

Dialogues : Michel Audiard

Assistant réalisateur: Pierre Granier-Deferre

Photographie : Marcel Grignon

Décors : Paul-Louis Boutié

Montage : Jacqueline Thiédot

Musique : Georges Garvarentz et Charles Aznavour (pour « La Marche des Anges » sur la mélodie de Les Anges dans nos campagnes)

Affichiste : Clément Hurel

Société de production : Gaumont

Pays d'origine : France, Grande-Bretagne, Allemagne, Espagne

Langue : français, anglais, allemand

Format : noir et blanc procédé Dialyscope - Format 35 mm - 2,35:1 - mono

Genre : drame

Durée : 95 minutes

Lieu de tournage : désert de Tabernas, Province d'Almería (Andalousie, Espagne)

Date de sortie :

Drapeau de la France France : 10 mai 1961

 

Distribution

Lino Ventura: brigadier Théo Dumas

Charles Aznavour: Samuel Goldmann

Hardy Krüger : capitaine Ludwig von Stegel

Maurice Biraud : François Jonsac

Germán Cobos : Paolo Ramirez

Roland Ménard : le narrateur

 

Autour du film

Commentaires

Dialogué par Michel Audiard, ce film montre l'absurdité des situations qui se créent pendant une guerre dès que les soldats discutent, et que la guerre ne règle évidemment pas. Pour certains critiques, l'antimilitarisme est le fil conducteur du film.

Les échanges entre l'officier et les hommes du rang, entre l'Allemand et les Français, se teintent finalement d'une camaraderie sincère. Cette dernière est facilitée par leur commune étoffe de soldats et par un destin commun. Elle les place à égalité face aux risques de la guerre, comme le montre le dénouement de l'histoire.

Lino Ventura et Charles Aznavour sont entourés de trois seconds rôles aussi bons acteurs. Savoir qui va finalement l'emporter, de l'Allemand ou des Français, reste délicieux à voir : ce huis clos en plein désert sera vraiment une révélation pour ces hommes.

L'œuvre, qualifiée d'antimilitariste, est en partie inspirée par une histoire vraie : celle vécue par deux soldats allemands et danois, ennemis s’associant pour survivre en 1943 au cœur du Groenland où ils s’étaient égarés

 

Sources d'inspiration

Le film est une adaptation du roman éponyme de René Havard, qui s'est sans doute inspiré de plusieurs éléments réels de la guerre du désert :

Après une mission réussie contre le fort italien de Mourzouk, des patrouilles du Long Range Desert Group sont prises en embuscade. Quatre soldats britanniques, leur véhicule ayant été détruit, décident de rejoindre une base française située au sud de leur position, à plus de 320 km. Ils passent dix journées à pieds dans le désert

D'après Pierre Bellemare, Un taxi pour Tobrouk serait la version fortement modifiée d'une histoire réelle de deux soldats danois et allemand s'étant perdus lors d'une poursuite au Groenland en 1943 puis ayant fait le chemin de retour, à demi-morts, ensemble

Les actions des parachutistes des forces françaises libres incorporés dans le Special Air Service britannique (Bataillons d'Infanterie de l'Air) qui furent chargés d'effectuer des sabotages sur les arrières de l'Afrika Korps, commandé par le général Rommel jusqu'en août 1942 (le film se déroule en octobre 1942), durant la dernière phase de la guerre du désert en 1942-1943. Ils neutralisèrent notamment des bases aériennes allemandes en détruisant des avions au sol ; ces raids de commandos se faisaient en parcourant des centaines de kilomètres en jeeps à travers le désert.

Théo Dumas, le personnage joué par Lino Ventura informe ses trois compagnons que le vœu du lieutenant qui vient d'être tué au combat était d'aller à Ploërmel, Morbihan, il ajoute : « On n'y est pas encore ! » Un hommage probable au parachutage, en juin 1944, d'un bataillon de SAS français sur le maquis de Saint-Marcel près de Ploërmel, dans le cadre du débarquement en Normandie

Tournage

Le film n'a pas pu être tourné en Afrique du Nord en raison du refus des compagnies d'assurance face à l'instabilité qui régnait avant l'indépendance algérienne. Il a donc été réalisé dans une région désertique du sud-est de l'Espagne près d'Almeria.

Dans l'impossibilité de disposer de matériel militaire, les camions allemands ont été reconstitués à partir de transporteurs de légumes. Quant aux chars, il s'agit de tracteurs recouverts de décors en placoplâtre.

Remarque

Le personnage de Lino Ventura est appelé par le grade de « brigadier » alors qu'en tant que fusilier marin il devrait être normalement appelé « quartier-maître ». Cette confusion pourrait provenir du fait que ses trois autres camarades viennent de l'Armée de terre, notamment Jonsac, issu des Hussards, qui utilisent cette appellation de grade comme le font les soldats des armes dites « à cheval ».

Lors d'une séquence, Jonsac, le personnage joué par Maurice Biraud, parle à Goldmann, celui joué par Charles Aznavour, de la rue Monsieur-le-Prince à Paris, faisant ainsi référence à la rue où le chanteur français a vu le jour le 22 mai 1924.

Distinction

Le film a été vu par 4 946 000 spectateurs, et a reçu le Grand prix du cinéma français 1961.

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_taxi_pour_Tobrouk

 
  https://youtu.be/i5I2m5NiIE4  
     
     
     
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Georges Brassens

Publié à 17:25 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog prix sur cheval merci saint musique mort
Georges Brassens

Georges Brassens, né à Sète (Hérault) le 22 octobre 1921 et mort à Saint-Gély-du-Fesc (Hérault) le 29 octobre 1981, est un poète auteur-compositeur-interprète français.

Auteur de plus de deux cents chansons populaires françaises — parmi lesquelles : Chanson pour l'AuvergnatLa Mauvaise RéputationLe GorilleLes Amoureux des bancs publicsLes Copains d'abordSupplique pour être enterré à la plage de SèteLes Trompettes de la renommée… —, il met en musique et interprète ses poèmes en s’accompagnant à la guitare. Outre ses propres textes, il met également en musique des poèmes de François Villon, Victor Hugo, Paul Verlaine, Paul Fort, Antoine Pol, Théodore de Banville, ou encore Louis Aragon.

Il reçoit le Grand prix de poésie de l'Académie française en 1967

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Brassens

 
 

 

 
     
     
     
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Le Tribunal des flagrants délires

Publié à 16:07 par dessinsagogo55 Tags : chien divers sur cheval center moi france amour jeux bonjour cadre coupable
Le Tribunal des flagrants délires

 

Le Tribunal des flagrants délires est une émission de radio satirique française diffusée entre 11 h 30 et 12 h 45 sur France Inter, de septembre 1980 à juin 1981, puis de septembre 1982 à juin 1983.

Elle s'inspirait elle-même d'une émission antérieure de chansonniers, Procès pour rire, au début des années 1960 avec Frida Boccara.

 

Produite par Monique Desbarbat, l'émission avait pour cadre un tribunal imaginaire présidé par Claude Villers (surnommé le « Massif central » par Desproges).

L'émission connut un succès incontestable, et les personnalités invitées à passer en jugement furent nombreuses, dont : Pierre Perret le premier invité, Frédéric Mitterrand, Renaud, Daniel Cohn-Bendit, Jacques Séguéla, Guy Bedos, Yannick Noah, Coluche, Léon Zitrone ou Jean-Marie Le Pen.

Certaines émissions furent réalisées par Claude Berri

Le « procès » commençait par une présentation de l'invité, présenté comme « prévenu », et « interrogé » par le président du tribunal Claude Villers.

Le prévenu était par la suite attaqué par le Ministère public, représenté par « le procureur de la République Desproges française », alias Pierre Desproges. Le début de ses réquisitoires, souvent identique (avec quelques variations), est resté célèbre : « Françaises, Français ; Belges, Belges ; mon Président-mon chien ; monsieur l'avocat le plus bas d'Inter ; mesdames et messieurs les Jurés ; public chéri, mon amour ! », parfois complété de « Bonjour, ma colère ! Salut, ma hargne ! Et mon courroux, coucou ! », ce dernier mot étant repris en chœur par le public.

 
L'acteur Patrick Dewaere (à droite) en tant qu'« accusé » du tribunal humoristique de France Inter, le vendredi 17 octobre 1980.

Avec le temps, Desproges alla jusqu'à ignorer totalement dans ces réquisitoires les invités de l'émission du jour, pour partir dans de longs exposés sur des sujets aussi divers que le cassoulet toulousain, la recette du cheval-melba, le cancer ou sa dernière quittance de gaz. Le tout était invariablement ponctué d'allusions dénigrantes envers Luis Rego concernant ses origines portugaises, ses compétences « d'avocat pourri d'office » ou sur sa Tata Rodriguez que Desproges soupçonne qu'elle lui envoie des colis en « paquet-fado », et conclu généralement par la formule rituelle : « Donc, l'accusé est coupable, mais son avocat vous en convaincra mieux que moi ».

Les « prévenus » étaient par la suite défendus par Luis Rego, l'avocat « le plus bas d'Inter ». Luis Rego alternait les digressions et les thématiques loufoques, comme des parodies de jeux radiophoniques, des fiches bricolages improbables, etc.

Des « témoins » pouvaient être entendus — comme Guy Bedos lors du procès de Coluche —, l’émission se terminant par la dernière parole, donnée pour sa défense au « prévenu ».

Un accompagnement musical, pour la chanson qui entamait chaque émission et des improvisations ponctuant les propos des uns et des autres, était joué au piano par Georges Rabol qui, comme le dira Pierre Desproges au cours du procès de Jean-Marie Le Pen : « Je le précise à l'intention des auditeurs qui n'auraient pas la chance d'avoir la couleur, est presque aussi nègre que pianiste ».

Conclusion invariable de l'audience, l'accusé était soit condamné à interpréter une chanson de son choix, soit acquitté mais fermement invité à chanter une chanson, reprise en chœur par le tribunal et le public. Si l'invité était un chanteur professionnel, cette dernière chanson devait impérativement ne pas être extraite de son répertoire ; c'est ainsi, par exemple, poussant la règle du contre-emploi jusqu'à son extrême, que Juliette Gréco choisit d'interpréter « Bécassine c'est ma cousine » d'ordinaire chantée par Chantal Goya

 

Remplaçants occasionnels

À certaines occasions, Claude Villers, Luis Rego et Pierre Desproges étaient parfois remplacés dans leurs rôles de président, avocat et procureur par d'autres fantaisistes :

Président suppléant : José Artur ;

Avocats suppléants : Bruno Garcin, Éva Darlan ;

Procureurs suppléants (après le départ de Desproges) : Éva Darlan, Serge Papagalli, Guénolé Azerthiope.

La journaliste Jeanne Folly participa également à l'émission en tant qu'« experte très experte », chargée de dresser le profil psychologique de l'accusé. Ses interventions maniaient subtilement le sous-entendu un brin grivois et évoquaient invariablement les multiples « séances sur le divan » auxquelles elle avait soumis l'accusé.

 



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Le Journal des débats

Publié à 02:08 par dessinsagogo55 Tags : sommaire roman france center centerblog sur merci place saint presse png société histoire art
Le Journal des débats

Le Journal des débats est un journal français publié de 1789 à 1944 (avec quelques changements de titre).

Histoire

Origines (1789-1799)

Créé peu après les premières réunions des États généraux de 1789 par Gaultier de Biauzat, il renfermait le procès-verbal officiel mot pour mot des débats de l'Assemblée nationale sous le titre de Journal des débats et des décrets.

Le 29 août 1789, il est acheté par François-Jean Baudouin, imprimeur officiel de l'Assemblée nationale, qui le cède aux frères Bertin en 1799. Sous la forme d'un hebdomadaire, puis d'un quotidien, il est dirigé pendant près de quarante années par Bertin l'Aîné et appartient longtemps à la famille Bertin1.

Période napoléonienne (1800-1815)

Sous l'Empire, il est assez opposé à Napoléon Ier, qui lui impose un nouveau titre, Journal de l'Empire (à partir du 16 juillet 1805). Au moment de la Première Restauration, le journal prend le titre de Journal des débats politiques et littéraires (1er avril 1814). Redevenu Journal de l'Empire pendant les Cent-Jours du 21 mars au 7 juillet 1815, il est de nouveau appelé Journal des débats politiques et littéraires de 1815 à 1944.

Restauration et monarchie de Juillet (1815-1848)

Au début de la Seconde Restauration, le Journal des débats fait partie des journaux conservateurs sans être réactionnaire.

Face à l'attitude de Charles X et de son entourage ultra-royaliste, le Journal des débats évolue, dans les années 1827-1829, vers l'opposition libérale. S'il n'hésite pas à se montrer critique vis-à-vis de Charles X et du ministère Polignac, le journal, de par son importance même, ne peut cependant pas entrer dans une opposition ouverte au régime, telle que celle du journal Le National.

Sous la Restauration et au début de la Monarchie de juillet, le Journal des débats est l'organe le plus diffusé après Le Constitutionnel : en 1830, il tire à 13 000 exemplaires.

De nombreuses contributions (voir ci-dessous) ont enrichi ce journal à cette époque.

Seconde moitié du XIXe siècle

Il cède ensuite cette place à La Presse d'Émile de Girardin, puis au Petit Journal.

En 1893, le journal est racheté par les frères Collas, entrepreneurs de travaux. Étienne Bandy de Nalèche épouse une des héritières en 1888. il devient secrétaire du conseil d'administration du Journal des Débats (1893), directeur de la Société du Journal des Débats en 1896 puis du journal lui-même en 1898

XXe siècle

Le Journal des débats continue de paraître pendant l'Occupation, et même après l'occupation de la Zone sud. C'est ce qui lui vaut d'être supprimé à la Libération en 1944.

Directeurs

1799-1842 : Louis-François Bertin et Pierre Louis Bertin

1842-1854 : Armand Bertin

1854-1871 : Édouard Bertin

1871-1883 : Jules Bapst

1884-1895 : Georges Patinot

1895-1942 : Étienne Bandy de Nalèche

Collaborateurs célèbres

 
Hector Berlioz, critique musical au Journal des Débats entre 1835 et 1864.

Parmi les personnes ayant travaillé pour le Journal des débats, on trouve des figures plus ou moins célèbres.

Antoine Albalat

Henry Aron (de 1872 à 1874, puis de 1881 à 1885)

Louis Simon Auger

Honoré de Balzac, y publie trois fois de suite Modeste Mignon en 1844

Étienne Béquet, critique qui signe d'un « R » ses articles, il y publie pendant 15 ans

Hector Berlioz (de 1835 à 1864)

Jacques Bins de Saint-Victor

Castil-Blaze (de 1820 à 1832)

Jean François Boissonade de Fontarabie

Abel Bonnard

Jean Bourdeau, traducteur de Schopenhauer

Paul Bourget

Fernand de Brinon

François-René de Chateaubriand

Étienne-Jean Delécluze, critique d'art (de 1822 à 1863)

Jean Decrais, rédacteur en chef, père de la journaliste et productrice de télévision Éliane Victor

Abbé Charles-Marie de Feletz

Julien Louis Geoffroy (de 1800 à 1814)

Victor Hugo

Jules Janin (de 1832 à 1872)

Joseph Kessel

Léon Foucault

Émile Littré

Conrad Malte-Brun

Alfred Nettement

Charles Nodier

Ferdinando Petruccelli della Gattina

Anatole Prevost-Paradol

Édouard Rod

Eugène Sue, qui y pré-publia Les Mystères de Paris

Arthur Raffalovitch

Hippolyte Rigault

Frédéric Soulié

Hippolyte Taine

Jules Verne

Adolphe Viollet-le-Duc

Lucien de Vissec, qui y publia en feuilleton Le Portrait de Ghirlandojo, conte, en 1902, et Les Filets bleus en 1918

Léon Say

 



Liens externes                                                  
     
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Le Petit Parisien

Le Petit Parisien

 

Le Petit Parisien est un journal quotidien français publié du 15 octobre 1876 au 17 août 1944 et qui fut l'un des principaux journaux sous la Troisième République. Il est l'un des quatre plus grands quotidiens français à la veille de la Première Guerre mondiale, avec Le Petit JournalLe Matin, et Le Journal.

Le Petit Parisien est fondé par Louis Andrieux, député radical et procureur de la République, le 15 octobre 1876 avec Jules Roche, un ancien confrère d'Andrieu au barreau, comme rédacteur en chef. Le Petit Parisien à ses débuts est plutôt de tendance anticléricale et radicale (gauche). Il devient assez rapidement populaire. En 1884, Jean Dupuy en devient le propriétaire. Dès lors pendant plusieurs décennies, la famille Dupuy joue, à travers Le Petit Parisien, un rôle politique important en France. Le journal, sous son impulsion et avec un positionnement politique plus modéré, atteint une très grande diffusion avec un million d'exemplaires vendus à travers la France dès 1900, puis plus de deux millions à la fin de la Première Guerre mondiale, alors le tirage le plus élevé au monde. Durant l'entre-deux-guerres, il se positionne nettement à droite et connaît de nouveaux concurrents, les quotidiens du soir. En août 1944, le journal, qui avait été transformé pendant l'Occupation par le gouvernement militaire allemand en organe de propagande, est alors supprimé et le Parisien libéré le remplace dans les kiosques.

Par son histoire, Le Petit Parisien illustre la réalité de la puissance politique de la presse en France sous la Troisième République.

 

Les années 1876 - 1885 : la naissance d'un journal sous la IIIe République

 

Le Petit Parisien est fondé par Louis Andrieux le 15 octobre 1876, et Jules Roche en devient le rédacteur en chef. Quatre sénateurs, tous radicaux et anticléricaux, parmi lesquels Edmond Adam (dont l'épouse Juliette laissera d'intéressantes mémoires), forment le conseil de direction politique. Le journal se présente comme un « journal politique du soir ». Il change plusieurs fois de propriétaires en 1877 : il est cédé une première fois à Eugène Schnerb le 22 février 1877, puis à Hector Pessard en juin et enfin acquis par Paul Dalloz en août. Jean Dupuy, un provincial d'origine paysanne, parti de rien, qui a fait fortune et plus tard est devenu sénateur, et Lucien Claude Lafontaine avancent des fonds au Petit Parisien. Le 18 janvier 1878, Émile Cornuault, ingénieur civil et connaissance de Jean Dupuy, fonde la première société du Petit Parisien : La Société anonyme du journal Le Petit Parisien. Un de ses actionnaires les plus importants est Léon Audbourg, un ingénieur civil également. Jean Dupuy devient le principal commanditaire secret du Petit Parisien avec Louis Paul Piégu comme propriétaire et directeur officiel du journal, à partir du 15 juin 1879. Le journal a commencé à évoluer vers le radicalisme. Le tirage double passant de 23 000 en janvier 1879 à 40 000 en novembre 1880, grâce notamment à la place alors importante accordée aux feuilletons

Charles-Ange Laisant, député, ancien polytechnicien et ami de Lafontaine, crée une nouvelle société ce même jour et la première est dissoute. Laisant devient l'associé de Piégu. Dupuy en fait partie également. Cette nouvelle société exploite la publication du Petit Parisien, dont l'imprimerie est située à Paris, au 18 rue d'Enghien. L'immeuble du 18 appartient déjà presque entièrement à Jean Dupuy, dont les moyens financiers étaient alors accrus grâce à l'héritage de son beau-père qui venait de mourir.

Laisant et Dupuy veulent alors faire du journal, jusque-là une mauvaise affaire, une entreprise rentable. Avec un capital augmenté et un avenir assuré, Le Petit Parisien est alors en mesure de moderniser son matériel et d'organiser sa vente en province. Il fait plus de place à l'information. N'ayant pas les moyens de passer par l'agence Havas (qui existe en France depuis 1835), il se dote donc de correspondants à Londres et à Alger.

Le 28 février 1880, la société du Petit Parisien lance une revue, La Vie populaire, avec des romans et des nouvelles signés Zola, Maupassant, Catulle Mendès et Alphonse Daudet. C'est un hebdomadaire à deux sous et seize pages, qui connait rapidement le succès. Cette même année, Le Petit Parisien s'attire les foudres de la justice. Sous le pseudonyme de Jean Frollo, Laisant attaque le général de Cissey, bonapartiste, qu'il accuse d'avoir une maîtresse à la solde de l'Allemagne. Il en résultera 8 000 francs d'amende pour le journal. Le 29 juillet 1881, une loi donne entière liberté à la presse, tout en la réglementant afin d'éviter des procès qui, en fait, font plus de publicité que de torts aux journaux concernés. Le Petit Parisien profite alors de cette liberté pour lutter contre Jules Ferry. Le journal, entièrement ligué contre lui, contribue à sa chute : c'est le fameux gouvernement de 73 jours, le « Grand Ministère », mené par Gambetta, qui fait l'objet de railleries au sein du Petit Parisien et dans d'autres journaux. Mais Jean Dupuy admire Jules Ferry, même s'il n'est pas toujours d'accord avec lui, et il n'apprécie pas le ton partisan de ses collaborateurs. De plus, trois amis de jeunesse de Dupuy font partie du gouvernement : Alexandre Ribot, Maurice Rouvier et René Waldeck-Rousseau. Au milieu des années 1880, le journal s'intéresse plus aux gazettes, aux potins, aux scandales et au scabreux, afin de vendre plus. L'avenir s'annonce bien : le journal dispose alors de 2 800 dépositaires en province et enregistre beaucoup de nouveaux abonnements. L'un des premiers à se soucier du sort des ouvriers en usine, Waldeck-Rousseau fait voter une loi sur les syndicats en 1884. Le journal, subjectivement, en parle longuement. Il ne se fait plus à ce moment-là le champion de l'anticléricalisme. Il ne fait non plus aucune allusion à l'antisémitisme émergeant à cette époque, qu'incarne par exemple L'Antijuif, le journal de Panchioni fondé en 1881 et prélude au livre du journaliste Édouard Drumont, La France juive.

Les années 1885 - 1918 : vers la Première Guerre mondiale

Une nouvelle amélioration du matériel d'imprimerie en 1885 permet d'augmenter le tirage à 150 000 exemplaires. Les feuilletons de Maupassant, qui demande une rémunération double de celle de Jules Verne, avaient déjà aidé au succès de La Vie populaire. On rapporte cette anecdote : le plan du parcours à suivre le jour des obsèques de Victor Hugo, inclus dans le journal, augmente aussi son chiffre de vente ce jour-là. Piégu meurt en juillet 1888. La société devient alors Le Petit Parisien, Dupuy et Cie, et Jean Dupuy en devient le directeur officiel. Le temps de la hargne partisane est révolue. Le but est alors d'informer mieux et plus rapidement. La modernité se fait jour.

Jean Dupuy devient sénateur des Hautes-Pyrénées le 4 janvier 1891. Un hebdomadaire issu du groupe Dupuy & Cie est lancé le 25 avril de cette même année : L'Agriculture nouvelle. Le 24 mars 1893, les actions du Petit Parisien sont cotées à la bourse de Paris. Le tirage vient d'atteindre 400 000 exemplaires mais reste encore loin derrière Le Petit Journal (900 000 exemplaires).

Avec l'affaire Dreyfus, les journaux antisémites se déchainent (et en premier lieu La Libre Parole d'Édouard Drumont, le 15 octobre 1894). D'abord, Le Petit Parisien informe de l'affaire sans vraiment prendre parti. Puis le journal émet ses premiers doutes sur le bien-fondé des accusations. Il plaide très vite pour une révision du procès. Le 21 septembre 1899, le journal publie une déclaration d'Alfred Dreyfus, qui vient d'être gracié, mais pas encore réhabilité (il le fut seulement en 1906).

Entretemps, en 1895, les locaux du journal s'étendent du 18 au 20 de la rue d'Enghien. Dupuy devient ministre de l'Agriculture le 26 juin 1899.

En 1900, Le Petit Parisien dépasse Le Petit Journal avec 1 million d'exemplaires vendus par jour. Dupuy est réélu sénateur le 28 janvier. En 1901, le journal fait 6 pages et coûte toujours 5 centimes. Le 3 février 1902, le journal atteint 1 103 195 exemplaires.

Lors des élections législatives de 1902, Le Petit Parisien est favorable à Adolphe Carnot, frère de Sadi Carnot, le président de la République assassiné le 25 juin 1894, et à son Alliance républicaine démocratique, ni socialiste, ni radicale, mais plutôt modérée. Pierre Dupuy, fils de Jean, est candidat dans l'arrondissement de Blaye en Gironde. Il est élu au premier tour, et fait partie du groupe de Gauche démocratique, dont il est le secrétaire jusqu'en 1906.

Jean Dupuy envoie son fils Paul étudier le marché et l'industrie de la presse aux États-Unis : il y découvre des machines modernes. Jean Dupuy est ainsi le premier à adosser à un journal sa propre papeterie en 1904, usine de fabrication de papier qui devient officiellement en 1917 la Société des papeteries de la Seine, dite aussi Papeterie du Petit Parisien. Propriété du groupe multinational papetier Smurfit Kappa, la papeterie, située à Nanterre, ferme en 2011.

 
« Le plus fort tirage des journaux du monde entier » : c'est ce que le journal annonce dans son sous-titre du 18 avril 1912.

À partir du 4 avril 1904, Le Petit Parisien paraît avec un sous-titre : « Le plus fort tirage des journaux du monde entier ». En juillet 1906, un supplément dominical est lancé, Nos loisirs, puis en 1910, en partenariat avec Félix Juven, c'est Le Miroir qui vient s'ajouter, ciblant ainsi de plus en plus les lecteurs de fin de semaine à coup d'éditions illustrés, notamment à partir de clichés photographiques.

L’épisode de 45 jours de la crue des eaux de la Seine amène pour la première fois en janvier 1910, des photographies qui documentent les reportages. Les photos sont de qualité médiocre mais les textes sont riches en détails de toutes sortes. Le supplément littéraire illustré du 6 février comporte exceptionnellement 12 pages

Le journal milite depuis le début pour la séparation de l'Église et de l'État, séparation qui interviendra en 1905. Le journal contribue, en 1913, avec Jean Dupuy, à faire accepter un projet de loi controversé : l'allongement de la durée du service militaire à trois ans, votée le 19 juillet et ratifiée le 7 août.

Le 1er mars 1914, Élie-Joseph Bois, 43 ans, devient rédacteur en chef du journal. Il y fait plus de place au sport et à l'actualité internationale. Une rubrique cinéma est créée. Apparaissent aussi des chroniques signées par de grands écrivains tel Anatole France.

Au cours de la Première Guerre mondiale, la société du journal crée Le Poilu du Petit Parisien, un bulletin avec des nouvelles des uns et des autres, des petites histoires amusantes. C'est une sorte de lettre collective pour les combattants de la rue d'Enghien. Fin 1916, le tirage du Petit Parisien dépasse les 2 millions d'exemplaires. Le lendemain de la Victoire (12 novembre 1918), le journal dépasse les 3 millions d'exemplaires.

En 1917, Paul Dupuy rachète à Pierre Lafitte le quotidien l’Excelsior, qui fonde la société Excelsior Publications, faisant partie de la holding de presse contrôlée par la famille Dupuy.

 

Les années 1919 - 1936 : un journal sur tous les fronts

En 1919, Le Petit Parisien donne son avis sur le bolchévisme : le 4 janvier, le journaliste Claude Anet écrit « Bolchévisme et tsarisme, c'est tout un ». En résumé, Lénine remplace le tsar, mais ce n'est pas mieux. Le 11 novembre 1919, jour du premier anniversaire de l'Armistice, commence alors, au sein du personnel des journaux, une grève qui durera 3 semaines. Les ouvriers imprimeurs réclament une augmentation de salaire de cinq francs par jour. La Presse de Paris, imprimée rue d'Enghien, est le seul journal à paraitre.

Le 31 décembre, Jean Dupuy meurt. L'évènement est d'importance : le président de la République Poincaré assiste aux obsèques et Clemenceau envoie un télégramme. C'est dire l'influence des Dupuy et du journal, comme de la presse en général, en France à cette époque. Ses deux fils, Pierre et Paul, restent les gérants statutaires. Paul Dupuy dirige alors La Science et La Vie (l'actuel Science et Vie), une revue de la société du Petit Parisien. Il succède à son père aux commandes du journal. Pierre en est le codirecteur.

Paul Deschanel est élu président de la République le 17 janvier 1920, en battant Clemenceau. Le journal évoquera les moments de démence du président Deschanel, retrouvé dans la nuit du 24 mai 1920 pieds nus et en pyjama sur une voie ferrée. Le journal exprime aussi à cette période sa révulsion pour le bolchévisme.

À partir de 1921, sous l’impulsion des rédacteurs en chef, Léon Touchard puis Élie Bois, l'aspect du Petit Parisien se modernise. Il se met aux grands reportages internationaux accompagnés de photos et signés par Louis Roubaud, Albert Londres ou Henri Béraud, par exemple le reportage de ce dernier sur l'indépendance de la République d'Irlande en 1920. Le journal annonce la mort de Lénine le 22 janvier 1924, année également de l'élection de Gaston Doumergue à l'Élysée.

Paul Dupuy s’intéresse aussi à la radiodiffusion et lance le Poste du Petit Parisien le 12 mars, la radio du quotidien éponyme dont les studios et l’antenne sont installés dans l’immeuble du journal, rue d’Enghien. Maurice Bourdet en est le rédacteur en chef du Journal parlé.

Paul Dupuy meurt d'une fièvre typhoïde contractée lors d'un voyage en Afrique du Nord, le 10 juillet 1927. Son frère Pierre reste seul aux commandes. Il crée en 1928, la Société du Petit Parisien et d'éditions (SPPE), une société en commandite par actions.

Le Petit Parisien s'intéresse aussi au cinéma et à la télévision, alors dans ses balbutiements. Le 8 mai 1930, Pierre Dupuy rencontre une première fois Mussolini, qui l'impressionne mais dont il se méfie. Il souhaite que cette entrevue ne soit pas ébruitée et glisse politiquement vers la droite avec un anticommunisme de plus en plus virulent. En 1932, on enregistre une baisse sensible du tirage du journal, qui se poursuit les années suivantes : est-ce du fait de son nouveau positionnement ou bien encore de la concurrence de Paris-Soir de Jean Prouvost ?

Le journal interviewe Gandhi grâce à la journaliste Andrée Viollis. Lors de l'accession d'Hitler au pouvoir en Allemagne le 30 janvier 1933, le journal se montre au départ assez neutre. Mais en mai, il commence à s'en méfier et dénonce son caractère dangereux. Le 3 mai 1933, un article de Lucien Bourgès est titré « Mais où va l'Allemagne ? ».

Concernant Mussolini, la méfiance est moindre. Pierre Dupuy est l'artisan d'un accord franco-italien et est reçu « chaleureusement » par Mussolini, selon Le Nouveau Cri du 19 janvier 1935. Le 2 avril, Dupuy est même nommé grand officier de l'Ordre de la Couronne d'Italie et écrit une lettre de remerciement à Mussolini.

Le Petit Parisien couvre largement tous les évènements de l'époque. En 1934, il envoie Ella Maillart au Mandchoukouo, nouvel État fondé par les Japonais en 1932. S'il critique l'« organisation » et la « désinformation » des Jeux olympiques de Berlin, il reste relativement neutre. Il couvre également la guerre d'Espagne, de juillet 1936 à mars 1939, l'instauration des congés payés en 1936. Ainsi le 15 août, le journal décrit-il Paris comme déserte, exception faite des touristes étrangers. Il parle également du scandale royal en Angleterre avec l'abdication d'Édouard VIII qui souhaite se marier avec une divorcée. C'est cette année-là également que le journal commence à comprendre son erreur vis-à-vis de Mussolini.

En 1937, le prix du journal est augmenté, suivant ainsi le coût du prix du papier, ce qui fait craindre à Pierre Dupuy un impact négatif sur les ventes.

Les années 1939 - 1957 : guerre, déshonneur et volonté de réhabilitation

En 1938, le journal soutient les accords de Munich signés entre Chamberlain, Daladier, Mussolini et Hitler.

Le 11 février 1939, Lucien Bourgès couvre la mort du pape Pie XI et la nomination de Pie XII.

À partir de 1939, le rôle politique du Petit Parisien et de la presse en général s'estompe. Le journal informe, simplement. Mais les ventes baissent. Les grandes heures du journal semblent passées. Le Petit Parisien connait alors des moments difficiles, avec des tensions au sein de la rédaction. Élie-Joseph Bois est attaqué au conseil de surveillance. Il a le soutien de Pierre Dupuy, malgré des divergences entre les deux hommes.

Le 11 juin 1940, Le Petit Parisien, le « vrai », celui des Dupuy, est imprimé pour la dernière fois à Paris. Depuis le 29 mai, il ne paraît plus que sur deux, voire une seule feuille. Ce dernier numéro titre « L'Italie déclare la guerre à la France. On s'y attendait ». Dans la journée du 11, le journal plie bagages, et va, pour moitié à Rennes, pour autre moitié à Bordeaux, tiré sur les presses de La France de Bordeaux. Aucun exemplaire ne semble avoir été imprimé avant le 17 juin. Élie-Joseph Bois, ravagé par la demande d'armistice, démissionne et part pour Londres le 17 juin. Dupuy le regrette, mais estime ne pouvoir faire de même.

Le 29 juin, le dernier numéro paraît à Bordeaux. Le journal quitte Bordeaux. Jean Dupuy Junior, fils de feu Paul Dupuy, paraît plus pro-allemand que pro-alliés. Son oncle le renvoie. Entre-temps, Pierre Laval annonce à Charles Maurice qu'il est disposé à laisser imprimer Le Petit Parisien dans les ateliers de son journal, Le Moniteur, à Clermont-Ferrand. Pierre Dupuy accepte à contrecœur. Puis, dès le 5 juillet 1940, on demande à Pierre Dupuy de faire revenir son journal à Paris et de collaborer. Mais Dupuy refuse. De plus, paraître à Aurillac, Clermont et Lyon lui suffit. Mais le personnel s'agite, croyant ne pas être payé au mois d'août à cause des problèmes intérieurs et du manque d'argent. Le 24 août, Dupuy justifie dans son éditorial sa position antérieure concernant Mussolini et dénonce les carences militaires de la France. Il préconise « patience et courage » pour la cohabitation imposée avec les Allemands. Mais il ne croit pas en une victoire de De Gaulle. En faisant un sondage auprès de son personnel, il se rend compte que celui-ci souhaite rentrer à Paris. Ce qui se fait finalement, le 8 octobre. Drieu La Rochelle, fasciste convaincu, participe au journal. Marcel Lemonon conserve son poste de Directeur administratif , Jean Edmond Decharme, ancien reporteur au Poste Parisien et chef de Cabinet d' Adrien Marquet , devient rédacteur en chef , Gilbert Cesbron est responsable du service des informations et de la propagande du journal.

Le Petit Parisien se déclare « pour le Maréchal », comme beaucoup à l'époque, pour pouvoir survivre, par défaitisme et par lâcheté, plus que par réelle conviction, selon la fille de Pierre Dupuy, Micheline Dupuy Mais Pierre Dupuy, lui, n'a pas regagné Paris. Les Allemands lui demandent de revenir et de vendre le journal à Bunau-Varilla. Dupuy rentre à Paris, mais refuse leur proposition. Les Allemands et les autorités françaises accusent alors Le Petit Parisien d'être sous « influence juive », du fait des origines de l'épouse de Paul Dupuy, Helen, qui s'empresse de faire parvenir des papiers d'Amérique prouvant le contraire.

Dupuy cherche le moyen de sauver Le Petit Parisien. En acceptant de refaire paraître le journal à Paris, il ne sait pas encore qu'il causera la mort de celui-ci et le déshonneur de sa famille. De plus, il écrit à Mussolini le 27 janvier 1941, naïvement, le suppliant de l'aider, ce qui ne donnera rien. Cette lettre sera utilisée contre lui en 1949 lors de son procès pour faits de collaboration. Dupuy se justifiera plus tard de cette lettre dans une note, note qui, si elle « n'excuse pas, explique beaucoup de choses7 ».

Le 11 février 1941, Pierre Dupuy est congédié et les locaux du journal sont confisqués par les Allemands. Le Petit Parisien continue de paraître, mais n'a plus rien à voir avec ce qu'il était auparavant. Il devient un journal de propagande nazie, et est géré par d'autres journalistes, venus de différents journaux. Un ancien collaborateur du Petit Parisien dira : « Ce n'était plus le Petit Parisien, mais le Petit Berlinois ! ». Son tirage est encore de 505 000 exemplaires en janvier 19438. On « conseille » à Dupuy de faire une cure à Vichy; en somme on l'écarte. Il accepte, mais ne désespère pas de faire renaître le journal, plus tard, sous un autre nom, celui-ci étant désormais synonyme de honte. Son fils, Francis Dupuy, entre dans la Résistance en 1942. Cette même année, Pierre Dupuy est convoqué afin de donner son accord sur le fait de céder Le Petit Parisien aux Allemands même après la guerre (qu'ils pensent alors encore gagner), mais Dupuy refuse. Il quitte Vichy en 1943 et s’installe à Nice, alors en zone d’occupation italienne. Quand Nice est occupée par les Allemands, il retourne à Vichy, où il avait pris ses habitudes et des amis. Il y reste jusqu’au 8 janvier 1945, date de son retour à Paris.

Le 17 août 1944, tous voient partir avec joie les gérants et les collaborateurs du « Petit Parisien collabo ». Ils espèrent faire renaître le journal, mais le 21 août, les nouvelles autorités gouvernementales installent L’Humanité et Le Parisien libéré (actuel Le Parisien) dans les locaux de la rue d’Enghien. On demande à Francis Dupuy de quitter les lieux. Malgré les efforts de celui-ci pour réhabiliter le journal, rien n'y fait : Le Parisien libéré prend la place vacante laissée par le Petit Parisien. Le 7 août 1944, des FFI veulent arrêter « ce collabo de Pierre Dupuy qui avait dirigé cet affreux Petit Parisien pendant l'Occupation. » Son fils, Francis Dupuy, obtient sur le moment des excuses pour son père, mais c'est trop tard : Pierre Dupuy est inculpé pour faits de collaboration.

La Société du Petit Parisien est alors dévolue à la Société nationale des entreprises de presse (SNEP), société qui a été créée en mai 1946 dans le but de gérer les biens des entreprises de presse et d’informations qui ont été placés en gérance sous la tutelle du gouvernement.

Le procès de Pierre Dupuy s’ouvre en 1949 devant un tribunal militaire. Ce dernier est alors malade, atteint par un zona ophtalmique avec des lésions qui lui défigurent le visage et l’empêchent de hocher la tête. Ses anciens salariés au journal prennent sa défense. De nouveaux témoignages en sa faveur arrivent, bien que certaines personnes se volatilisent. Il est acquitté le 10 juillet 1951. Mais il lui faut attendre le 20 juillet 1954 pour redevenir le propriétaire du titre Le Petit Parisien. Dupuy essaie alors de faire reparaître le journal, mais il trop tard. Le nom du Petit Parisien est sali et le Parisien libéré a fait sa place parmi les lecteurs. En 1957, les neveux de Pierre Dupuy revendent la Société du Petit Parisien à Marcel Boussac, qui la revend trois ans plus tard, en 1960, à Émilien Amaury, propriétaire-fondateur du Parisien libéré et du futur Parisien

Durant l'escapade du Parti populaire français et de son chef, Jacques Doriot, le Petit Parisien fut également le nom du journal du parti réfugié en Allemagne. Il parut durant tout l'hiver 1944-1945, étant imprimé à Constance : il fut donc lu par tous les proches de Pétain en exil, mais aussi dans les Stalags par les prisonniers français.

Disparition du Petit Parisien

Le Petit Parisien aura été l'un des journaux les plus importants et les plus puissants de la Troisième République. Il est une démonstration frappante du mélange des genres entre politique et journalisme, avec le rôle de Jean Dupuy, à la fois propriétaire de journal, puis d'un groupe de presse, et homme politique. Ce journal est resté dans les mémoires comme l'image d'une certaine versatilité journalistique, changeant d'opinion politique au fil des modes même s'il est resté principalement à gauche. Malgré l'acquittement de Pierre Dupuy, la réputation et le nom du journal sont salis sous l'Occupation. Le Petit Parisien, malgré une tentative de relance ne pourra s'en relever et disparaît. Le Parisien libéré, avec d'autres journaux issus ou reparus après la Libération, tel L'Humanité, prendront alors la place laissée vacante.

Dirigeants

Directeurs

Louis Andrieux : 15 octobre 1876 - 22 février 1877

Eugène Schnerb : 22 février 1877 - juin 1877

Hector Pessard : juin 1877

Louis Paul Piégu : 15 juin 1879 - juillet 1888

Jean Dupuy : juillet 1888 - 31 décembre 1919

Paul Dupuy : 31 décembre 1919 - 10 juillet 1927

Pierre Dupuy : 10 juillet 1927 - 11 février 1941

Jacques Roujon : 1940-1944

Rédacteurs en chef

Jules Roche : 15 octobre 1876 - 22 février 1877

Élie-Joseph Bois : 1er mars 1914 - 17 juin 1940

Paul Edmond Decharme: 17 juin 1940 - 11 février 1941

Claude Jeantet : février 1941 - 1944

Groupe de presse Le Petit Parisien

Après 1888, la famille Dupuy passe à la tête d'un important groupe de presse appelé « Les éditions du Petit Parisien » qui développent de nombreux produits dérivés, et dont le principal concurrent est le groupe formé autour du Petit Journal. Constitué en holding, ses ramifications donnent la mesure et l'étendue de son développement sur le marché très concentré de la presse et des médias en France avant 1940:

La Vie populaire, relancé le 10 février 1889, remplacé par :

Le Supplément illustré du Petit Parisien, lancé en couleurs le 28 novembre 1890, devenu Le Petit Parisien illustré ;

Nos loisirs, supplément dominical lancé en juillet 1906 ;

Le Poilu du Petit Parisien, supplément entre 1915 et 1918 ;

Le Miroir, lancé en 1910, remplace Le Petit Parisien illustré, puis devient :

Le Miroir des sports en 1920 ;

Le Miroir du monde, fondé le 8 mars 1930, fusionne le 8 janvier 1938 avec Le Monde illustré et devient Le Monde illustré - Miroir du monde ;

La Science et la Vie, lancé en avril 1913 ;

Fondation de la filiale Excelsior Publications en 1917 :

Excelsior, quotidien illustré ;

Omnia ;

Dimanche illustré, lancé en mars 1923 ;

Le Poste Parisien, studio de radiodiffusion lancée le 30 mars 1924.

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Petit_Parisien

 
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Armand Fallières

Armand Fallières

Armand Fallières, né le 6 novembre 1841 à Mézin (Lot-et-Garonne) et mort le 22 juin 1931 à Villeneuve-de-Mézin (Lot-et-Garonne), est un homme d'État français, président de la République française de 1906 à 1913.

Ministre entre 1882 et 1892, il est nommé président du Conseil en 1883, mais son gouvernement tombe rapidement. Élu à la présidence du Sénat en 1899 après l'élection d'Émile Loubet à l'Élysée, il lui succède en 1906, après avoir été élu président de la République, pour un mandat de sept ans. Bien qu'étant très respecté, le président Fallières ne sollicite pas un second mandat présidentiel pour se retirer des affaires nationales.

 

Clément Armand Fallières est issu d'une famille de propriétaires ruraux de l'Albret, localisée à Mézin (Lot-et-Garonne). Son grand-père paternel, Joseph Fallières (1781-1866) était forgeron, tandis que son père, Pierre Fallières (1810-1874), occupait la fonction de géomètre-arpenteur.

Le jeune Armand Fallières commence ses études au lycée Guez de Balzac d'Angoulême. Il devient avocat à Nérac après des études de droit à Toulouse et à Paris. Le 14 janvier 1868, il épouse, au cours d'une cérémonie civile se tenant à la mairie de Nérac, Jeanne Bresson (1849-1939), qui lui donne deux enfants, Anne-Marie Fallières (1874-1962), qui épouse en 1908, Jean Lanes (1859-1940), secrétaire général de la présidence de la République française, et André Fallières ; la même année, Fallières est élu membre du Conseil municipal de Nérac, dont il devient maire en 1871, entrant également au Conseil général de Lot-et-Garonne.

Député de Lot-et-Garonne

En 1876, il entre à la Chambre des députés comme député de Lot-et-Garonne et siège parmi les républicains de gauche. Le 18 mai 1877, il fait partie des 363 parlementaires qui votent la motion de censure contre le duc de Broglie.

Après la dissolution du Parlement par le président de la République, Mac Mahon, les nouvelles élections sont une victoire pour la gauche, et Fallières retrouve son siège.

Membre du gouvernement

En mai 1877, Fallières devient à nouveau maire de Nérac. Il occupe à nouveau cette fonction brièvement, jusqu'en septembre, soit quatre mois après son investiture municipale.

Il entre au gouvernement en tant que secrétaire d'État à l'Intérieur dans les cabinets de Freycinet et Ferry, puis ministre de l'Intérieur du 7 août 1882 au 29 janvier 1883 dans le cabinet Duclerc.

Le 29 janvier 1883, il est appelé par le président Grévy, de sorte à diriger un gouvernement, dont il prend le ministère des Affaires étrangères. Après trois semaines à la présidence d'un éphémère cabinet, il présente au président de la République sa démission, le 17 février.

Fallières, par la suite, occupe de nouvelles fonctions ministérielles de premier plan, entre 1883 et 1892, soit pendant neuf ans : ministre de l'Intérieur, puis de la Justice, et enfin de l'Instruction publique. Fallières est, entretemps, élu sénateur de Lot-et-Garonne, en 1890.

Sénateur

Peu après son élection au Sénat, Fallières prend la décision de s’inscrire dans trois groupes parlementaires : la Gauche républicaine, l’Union républicaine et la Gauche démocratique. Lorsque cette pluralité de groupes n’est plus admise, il choisit finalement le groupe de la gauche démocratique, « le plus avancé des trois » selon le sénateur Fallières.

De 1892 à 1899, Fallières, simple sénateur, fait preuve d’une grande discrétion : il ne prend pas une seule fois la parole en séance publique, même s'il contribue beaucoup au travail parlementaire.

Le 1er mars 1899, il vote contre la « loi de dessaisissement » du président Louis Loew dans l’affaire Dreyfus. Deux jours plus tard, il est élu président du Sénat au 2e tour de scrutin. Il succède à ce poste à Émile Loubet, élu président de la République, auquel il succédera par ailleurs à l’Élysée, sept ans plus tard.

Fallières est constamment réélu président du Sénat jusqu’en 1906. C'est à ce titre qu'il préside la Haute Cour de justice, qui juge, en 1899, Déroulède, Buffet, Ramel et Godefroy pour l’affaire de la caserne de Reuilly, liée à la tentative de coup d'État pendant les obsèques du président Félix Faure.

 

Président de la République

 
 
Portrait du président Fallières par Léon Bonnat (1907).
 

Élu le 17 janvier 1906, il succède à Émile Loubet en remportant la victoire face à Paul Doumer, 78 voix les séparant. Il devient ainsi le 9e président de la IIIe République. Il entre en fonctions le 18 février.

Évitant d'occuper un rôle politique trop influent, le nouveau président cherche à se faire l'arbitre des classes politiques et souhaite rapprocher la fonction présidentielle des Français. Aussi se déplace-t-il facilement en province, notamment sur ses terres du Sud-Ouest. En 1907, il inaugure à Marmande (Lot-et-Garonne) le monument commémoratif de Léopold Faye, homme politique local, ancien maire de la ville puis conseiller général et président du Conseil général de Lot-et-Garonne entre 1871 et 1874, décédé en 1900.

C'est durant la présidence de Fallières que prend fin l'affaire Dreyfus. En effet, par la loi du 13 juillet 1906, Dreyfus est réintégré partiellement dans l'armée, au grade de chef d'escadron (commandant). Le 4 juin 1908, les cendres du plus illustre défenseur de Dreyfus, l'écrivain Émile Zola, sont transférées au Panthéon.

 

Opposant à la peine de mort, il gracie systématiquement les condamnés à mort pendant les premiers temps de son mandat. C'est d'ailleurs lors de son mandat, en 1908, qu'un projet de loi visant à l'abolition de la peine capitale est soumis à la Chambre des députés par le Garde des Sceaux Aristide Briand. Ce dernier y affronte le député nationaliste Maurice Barrès, partisan résolu de la peine de mort. La loi ne sera finalement pas votée, les députés et l'opinion publique y étant d'autant plus hostiles que la toute récente affaire Soleilland (1907) était encore dans les mémoires. Ce n'est que 73 ans plus tard que la peine de mort sera abolie en France, volonté d'un autre président de la République (François Mitterrand) et d'un autre garde des Sceaux (Robert Badinter).

 
Agression de Fallières par Mattis (couverture du Petit Parisien illustré du 10 janvier 1909).

Le 25 décembre 1908, en effectuant une promenade sur les Champs-Élysées, un garçon de café, qui fut camelot du Roi, nommé Jean Mattis, se jette sur le président Fallières pour lui tirer la barbichette. Mais Armand Fallières réagit un peu brusquement en voyant l'énergumène et est griffé au cou et à l'oreille droite. Jean Mattis écope de quatre ans de prison.

La présidence Fallières est également une ère politique marquée par des progrès importants : un ouvrier gagne en moyenne 1 100 francs net annuels ; les savoirs fondamentaux — lecture, écriture, calcul — constituent le bagage du plus grand nombre. En 1902, une réforme adapte l’enseignement secondaire aux nécessités de la vie moderne en attribuant une plus grande place aux sciences et aux langues étrangères ; après le certificat d’études, plus de la moitié des enfants entrent dans la vie active dès treize ou quatorze ans. Ceci étant, c'est sous la présidence de Fallières que le gouvernement de Georges Clemenceau, « le briseur de grèves », réprime durement certains mouvements, comme la révolte des vignerons du Languedoc.

C'est également sous la présidence d'Armand Fallières et sous le gouvernement du même Clemenceau que les forces de police sont modernisées, notamment par la création des « Brigades du Tigre » (popularisées par la série télévisée à succès Les Brigades du Tigre).

C'est sous sa présidence en 1913 qu'est votée la loi instaurant l'usage de l'isoloir lors des votes4.

Très populaire, le président est affectueusement surnommé par les Français « le père Fallières » en raison de son apparence bonhomme.

Dans le domaine de politique internationale, le président Fallières travaille au renforcement de la Triple-Entente (France/Russie/Royaume-Uni) face à l'Empire allemand de Guillaume II et à la Triplice (Allemagne/Autriche-Hongrie/Italie).

En 1908, il se rend en visite officielle au Royaume-Uni où il rencontre le roi Édouard VII, oncle de l'Europe. La reine, née princesse de Danemark et sœur de la mère du tsar, est une prussophobe convaincue.

L'année suivante, le 31 juillet 1909, il rencontre le tsar de Russie Nicolas II lors de manœuvres de la marine à Cherbourg.

 

En 1911, sur fond de « seconde crise marocaine » (coup d'Agadir), alors que les troupes françaises commencent à occuper le Maroc que l'Allemagne convoite également, le président Fallières se rend en Belgique et aux Pays-Bas.

En mai 1911, c'est en Belgique qu'il se rend. Il y sonde les intentions du roi Albert Ier. En effet, le jeune souverain, monté sur le trône quelques mois plus tôt, membre d'une dynastie d'origine allemande, est marié à une nièce de l'empereur d'Autriche François-Joseph, allié de l'Allemagne.

Du 23 au 25 juin, il se rend à Rouen pour les fêtes du Millénaire normand.

En juillet de la même année, il se rend aux Pays-Bas. Ici aussi, la souveraine Wilhelmine est jeune et mariée à un prince allemand, oncle de la princesse impériale Cécile, belle-fille du Kaiser et future impératrice.

En 1912, il commet une gaffe dont les journalistes feront des gorges chaudes : le 17 avril il présente ses condoléances au roi George V et au président américain William Howard Taft, en hommage aux nombreuses victimes du naufrage du Titanic. Parti en vacances, il oublie en revanche d'adresser ses condoléances aux familles françaises endeuillées.

La retraite

Le mandat présidentiel d'Armand Fallières se termine en 1913. Après réflexion, le chef de l'État sortant choisit de ne pas se représenter pour un second mandat de sept ans, justifiant sa décision par la phrase : « la place n'est pas mauvaise, mais il n'y a pas d'avancement ».

Retiré de la vie politique, l'ancien président Fallières prend le temps de se reposer dans sa résidence de Loupillon. Il y décède des suites d'une crise cardiaque, le 22 juin 1931, près de vingt ans après avoir quitté l'Élysée. Son épouse Jeanne décède en 1939.

 

Dans sa ville natale, une statue de bronze de près d'une tonne fut édifiée, en 1938, en l'honneur du « patriarche de la République », selon l'expression de l'historien Jean-Pierre Koscielniak. Ce monument attira les foudres du gouvernement de Vichy qui souhaita le détruire, en 1942.

Encore de nos jours, Armand Fallières reste une grande figure locale de Lot-et-Garonne : à Mezin, une place porte son nom, de même que le collège ; le lycée agricole de Nérac porte aussi son nom.

Fonctions

Mandats électifs

1871-1874 ; mai 1877 - septembre 1877 : maire de Nérac (Lot-et-Garonne)

1871-1886 : conseiller général de Nérac

1883-1886 : président du Conseil général de Lot-et-Garonne

1876-1889 : député républicain de Nérac

1890-1906 : sénateur de Lot-et-Garonne

1899-1906 : président du Sénat

1906-1913 : président de la République

Fonctions gouvernementales

Sous-secrétaire d'État à l'Intérieur et aux Cultes du 17 mai 1880 au 14 novembre 1881 dans les gouvernements Charles de Freycinet I et Jules Ferry I

Ministre de l'Intérieur du 7 août au 13 septembre 1882 dans le gouvernement Charles Duclerc

Ministre de l'Intérieur et des Cultes du 13 septembre 1882 au 21 février 1883 dans les gouvernements Charles Duclerc et Armand Fallières

Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères (par intérim) du 29 janvier au 21 février 1883 dans le gouvernement Armand Fallières

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts du 20 novembre 1883 au 6 avril 1885 dans le gouvernement Jules Ferry I

Ministre de l'Intérieur du 30 mai au 12 décembre 1887 dans le gouvernement Maurice Rouvier I

Ministre de la Justice du 30 novembre 1887 au 3 avril 1888 dans les gouvernements Maurice Rouvier I (par intérim) et Pierre Tirard I

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts du 22 février 1889 au 17 mars 1890 dans le gouvernement Pierre Tirard II

Ministre de la Justice et des Cultes du 17 mars 1890 au 27 février 1892 dans le gouvernement Charles de Freycinet IV

Décorations

Grand-croix de la Légion d'honneur Grand-croix de la Légion d'honneur en 1906 et Grand maître de la Légion d'honneur de 1906 à 1913 en tant que président de la République.

Chevalier de l’ordre de Saint-André (Empire russe) en 1908.

 



Liens externes                                                  
     
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Les vœux d'Emmanuel Macron le 31 décembre ?

Publié à 22:17 par dessinsagogo55 Tags : fond monde sur center image centerblog sur fond texte merci france société annonce message
Les vœux d'Emmanuel Macron le 31 décembre ?

A quoi faut-il s'attendre pour les vœux d'Emmanuel Macron le 31 décembre ?

Le président de la République doit présenter ses vœux aux Français, mardi 31 décembre à 20 heures, dans le contexte tendu de la grève contre le projet de réforme des retraites.

 

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Julien GasparuttofranceinfoFrance Télévisions

Mis à jour le 29/12/2019 | 20:04
publié le 29/12/2019 | 18:36

 

Sa prise de parole est attendue. Discret depuis le début de la grève contre la réforme des retraites, Emmanuel Macron présentera ses traditionnels vœux aux Français, mardi 31 décembre à 20 heures. C'est la deuxième fois que le chef de l'Etat effectue cet exercice en pleine crise sociale. L'an dernier, il faisait face à la colère des "gilets jaunes".

Voici ce à quoi il faut s'attendre cette année.

Une allocution en différé d'une quinzaine de minutes

Comme d'habitude, l'allocution sera enregistrée au préalable, puis diffusée à 20 heures sur les grandes chaînes de télévision. Le format devrait être classique, avec une intervention depuis le bureau présidentiel. Comme les années précédentes, l'image de la façade du palais de l'Elysée, sur fond de Marseillaise, devrait précéder son allocution.

Cela durera "sans doute 15 minutes maximum, mais c'est difficile de le dire avec certitude car le discours n'est pas finalisé", indique l'Elysée à France Télévisions. 

Un message global "d'apaisement"

Le discours n'est pas encore finalisé, mais ses grandes lignes ont filtré. Le mot-clé, selon l'entourage du chef de l'Etat ? L'"apaisement". "Ce sera un discours de vérité et d'apaisement en matière de modèle social. Il faut accepter de faire évoluer ce modèle pour l'adapter à la société d'aujourd'hui et revoir des situations qui n'ont plus lieu d'être. Le chef de l'Etat a montré l'exemple en renonçant à sa retraite de président", assure un membre du gouvernement.

Emmanuel Macron devrait également avoir une "pensée pour ceux qui n'auront pas été en mesure de se déplacer et de rejoindre leurs proches pour les fêtes de fin d'année tout en rappelant l'attachement à la liberté d'expression et au droit de grève qui doivent être exercés avec discernement et respect", indique l'Elysée à France Télévisions. 

Pas d'annonces pressenties sur les retraites

Sur le sujet du moment, la réforme des retraites, le président ne devrait pas faire d'annonces, ni rentrer dans les détails techniques, malgré les appels de l'opposition à annoncer le retrait du texte. "Je ne pense pas qu'il fera d'annonces qui contredisent les positions du Premier ministre et qui viennent couper l'herbe sous le pied des ministres et des partenaires sociaux avant la reprise des négociations" le 7 janvier, confie un député LREM à France Télévisions.

"Je ne pense pas qu'il prendra de position sur l'âge d'équilibre ou sur les aspects techniques de la réforme", appuie le membre du gouvernement. "Il doit élever le débat, donner un cap, une vision. Il doit repréciser le sens et l'objectif de la réforme mais il ne doit pas se perdre dans la technique, sinon il n'est plus dans son rôle. C'est le Premier ministre qui est à la manœuvre", estime pour sa part un proche du président.

Notre député de la majorité pronostique cependant une "surprise""C'est un avis très personnel mais je ne le vois pas faire un discours lénifiant, un discours qui correspond aux attentes. Je le vois plutôt dans une logique de contre-pied et j'attends plus une surprise. Et pourquoi pas faire une annonce importante sur un autre sujet que les retraites, par exemple sur les institutions", pronostique-t-il.

 



Liens externes                                                  
     
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Découvrez ce qui change au 1er janvier 2020

Découvrez ce qui change au 1er janvier 2020
Lunettes, Smic, pesticides, tabac… Découvrez ce qui change au 1er janvier 2020

Plusieurs changements annoncés en ce début d’année vont avoir des répercussions sur le quotidien des Français comme le salaire minimum qui augmente de 15 €, les lunettes qui pourraient être remboursées à 100 % ou encore des marques de cigarettes qui augmentent.

 
 
 
 

Parmi les nouveautés de ce 1er janvier 2020 qui auront un impact sur le quotidien des Français, beaucoup concernent les questions de santé. Plusieurs de ces nouvelles mesures ont aussi pour objectif de lutter contre la pollution.

Le Smic revalorisé de 15 €

Le salaire minimum sera revalorisé de 1,2 % au 1er janvier, pour les 2,3 millions de bénéficiaires, mais il n’y aura pas de coup de pouce supplémentaire du gouvernement. Le Smic s’établira ainsi à 1 219 € net en 2020, contre 1 204 € en 2019, soit 15 € de plus par mois et 173 € supplémentaires sur l’ensemble de l’année. La hausse du Smic est liée à une hausse de l’inflation de 0,7 % et une progression de 0,5 % des salaires des ouvriers et employés. Ce sont des augmentations légales, il ne s’agit donc pas d’un coup de pouce du gouvernement, a confirmé Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement.

Les timbres augmentent de 10 %

À partir du 1er janvier 2020, le prix des timbres rouges (prioritaires) et verts va augmenter de 10 %. Ainsi le timbre rouge qui affranchit les courriers de moins de 20 g coûtera-t-il 1,16 €, en 2020 (contre 1,05 € en 2019, soit une augmentation de 10,5 %). Pour le timbre vert, le plus utilisé en France, il faudra compter 0,97 € (contre 0,88 € en 2019, + 10,2 %).

Zones tampon pour se protéger contre les pesticides

À compter du 1er janvier, des distances de sécurité seront mises en place pour protéger les habitants qui vivent à proximité de terrains agricoles contre les pesticides, a confirmé le gouvernement vendredi 20 décembre. Des zones tampon seront ainsi créées. Elles seront de cinq mètres pour les cultures basses telles que les céréales et de dix mètres pour l’arboriculture, la viticulture, la forêt, les petits fruits et cultures ornementales de plus de 50 centimètres, ont précisé les ministères de l’Agriculture, de l’Environnement et de la Santé.

Vers une interdiction des produits plastiques jetables

L’interdiction de certains produits en plastique à usage unique à compter du 1er janvier 2020 est précisée par un décret publié vendredi 27 décembre au Journal officiel . Ce décret d’application fait suite aux dispositions de la loi Egalim d’octobre 2018, qui a décidé de l’abandon de ces produits plastiques nocifs pour l’environnement.

image
 
Des gobelets en plastique jetés dans la nature, l’un des fléaux pour l’environnement. | ARCHIVES PIXABAY
 
 

Toutefois, lors de l’examen en cours au Parlement de la loi contre le gaspillage et pour l’économie circulaire, il a été prévu que certains des produits seront interdits en 2021, pour être en conformité avec le droit européen, précise l’AFP.

Sous réserve de l’adoption finale de cette loi, trois types de produits plastiques seront interdits le 1er janvier 2020 : les assiettes, les gobelets et les coton-tiges. Pour les autres, ce sera en 2021.

 

Les objets en plastiques jetables qui seront à terme interdits sont : les gobelets (et leurs couvercles), les assiettes, les couverts (hormis ceux utilisés dans les prisons, les hôpitaux et dans le transport aérien, ferroviaire et maritime qui bénéficient d’un délai jusqu’au 3 juillet 2021), les plateaux-repas, les pots à glace, les saladiers, les boîtes et les pailles.

Homéopathie : premier pas vers le déremboursement

La décision a été prise en juillet : dès le 1er janvier, les petits granules d’homéopathie aujourd’hui remboursés à 30 % ne le seront plus qu’à 15 %, puis plus du tout à partir de 2021.

Cette décision s’appuie sur un avis accablant de la Haute autorité de santé (HAS), selon laquelle les produits homéopathiques n’ont pas démontré scientifiquement une efficacité suffisante pour justifier d’un remboursement. Deux des laboratoires qui fabriquent des produits homéopathiques, les français Boiron et Lehning, ont déposé des recours auprès du Conseil d’État pour contester leur déremboursement.

Médicaments : nouvelle règle de substitution des médicaments génériques

La mesure a été inscrite au Journal Officiel le 19 novembre 2019, soit une semaine après l’arrêté ministériel. Les pharmaciens pourront délivrer un médicament du même groupe générique par substitution à la spécialité prescrite par le médecin, sauf si ce dernier a exclu cette possibilité, en ayant indiqué sur l’ordonnance une mention expresse et justifiée.

Trois situations permettent cette exclusion précise l’Ordre des Médecins :

- en cas de prescription de médicaments à marge thérapeutique étroite

- en cas de prescription chez l’enfant de moins de 6 ans

- en cas de prescription pour un patient présentant une contre-indication formelle et démontrée

Lunettes « 100 % remboursées »

Cette mesure promise par Emmanuel Macron lorsqu’il était candidat à la présidence de la République a pour vocation de rembourser totalement les lunettes, les prothèses dentaires et les prothèses auditives. Le remboursement intégral devra être effectué par la Sécurité sociale et la mutuelle santé du patient.

Ce décret s’applique aux contrats souscrits ou renouvelés à compter du 1er janvier 2020 pour les lunettes et les prothèses dentaires et à compter du 1er janvier 2021 pour les aides auditives.

Mais pour y parvenir, des plafonds vont être fixés. Jusqu’à 800 € pour des verres progressifs et 100 € maximum pour les montures. Pour connaître les plafonds de remboursement correspondant à chaque correction, on peut consulter le texte intégral du décret.

Le dioxyde de titane interdit pour un an dans l’alimentaire

Le E171 est un additif alimentaire constitué de particules de dioxyde de titane (TiO2), qui est utilisé pour ses propriétés colorantes et opacifiantes dans de nombreux produits alimentaires (pâtisseries, bonbons, plats cuisinés…). Un arrêté paru au Journal officiel du 25 avril 2019 prévoit la suspension de la mise sur le marché des denrées alimentaires contenant cet additif pour une durée d’un an à compter du 1er janvier 2020.

Une décision prise par mesure de précaution sur recommandation de l’Agence nationale de sécurité sanitaire. L’Anses soulignait en effet en avril le manque de données scientifiques pour lever les incertitudes sur l’innocuité de l’additif E171. Les détracteurs de ce produit s’inquiètent notamment de sa présence sous forme nanoparticulaire (très petite) et par conséquent, du risque d’introduction de ces particules dans l’organisme.

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Le dioxyde de titane est présent notamment dans des confiseries, des gâteaux ou des glaces. | JOËL SAGET/ARCHIVES AFP

 

Cigarettes : prix en augmentation pour certaines marques

À partir de ce 1er janvier, le prix de certaines marques de cigarettes, tabac à rouler ou cigarillos va augmenter. C’est ce qu’indique un arrêté publié au Journal officiel du 8 décembre 2019. Pour connaître la liste précise de ces hausses de prix, il suffit de consulter l’arrêté. Le ministère de la Santé ne cache pas son objectif qui est d’aboutir à terme à un paquet de cigarettes à 10 €, montant symbolique qui devrait aider à réduire la consommation de tabac.

Voitures-radar privées en Bretagne, Pays de la Loire et Centre-Val-de-Loire

Après la Normandie qui teste le dispositif depuis 2018, c’est en Bretagne, dans les Pays de la Loire et dans le Centre-Val de Loire que des voitures-radar privées seront bientôt mises en service pour flasher les automobilistes en excès de vitesse.

Le déploiement de ces véhicules se fera au cours du premier trimestre 2020, mais pas forcément dès janvier comme l’avait initialement annoncé la sécurité routière. Ce dispositif comprendra 60 véhicules banalisés (19 en Bretagne, 20 en Pays de la Loire et 21 en Centre-Val de Loire) qui circuleront 6 heures par jour, 7 jours sur 7 et à n’importe quelle heure.

Permis à 1 € : réservé aux écoles de conduite labellisées

À partir du 1er janvier 2020 (et au plus tard au 1er mars 2020), le dispositif du permis à 1 € par jour sera uniquement accessible aux écoles de conduite et aux associations disposant du label qualité des formations au sein des écoles de conduite. C’est ce que prévoient un décret et un arrêté publiés au Journal officiel du 20 novembre 2019, précise le site Servicepublic.fr

Déploiement des « Maisons de services au public »

Emmanuel Macron l’avait annoncé le 25 avril dernier : dès le 1er janvier, des Maisons de services au public, une dans chaque canton en moyenne, soit au moins 2 100 au total, verront le jour sur l’ensemble du territoire français.

Ces structures, qui porteront le nom de France Services, réuniront les services publics, collectivités locales et autres opérateurs comme Pôle emploi ou la CAF. Il en existe déjà 1 350 en France.

 



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Emmanuel Macron mis à mal par ses proches

Publié à 23:08 par dessinsagogo55 Tags : center noel centerblog amis sur france monde mode article pouvoir merci
Emmanuel Macron mis à mal par ses proches

 

« C’est mal barré » : Emmanuel Macron mis à mal par ses proches
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/ Samedi 28 décembre 2019 à 16:30

 

 

En pleine réforme des retraites, le chef de l’État serait de plus en plus isolé, esseulé, même.

À deux ans et demi de son terme, le quinquennat d’Emmanuel Macron commence à inquiéter même les plus proches du président. Dans les colonnes du Parisien, d’aucuns, dans son entourage, se disent même soucieux de la solitude de l’hôte de l’Élysée.

« Macron n'a pas travaillé son sujet »

L’un d’eux le dit même « un peu plus seul dans l'exercice du pouvoir » depuis un an, et la crise des « gilets jaunes ». Très critique, un fidèle « canal historique » cingle même au journal, à propos de la réforme des retraites : « Zéro plus zéro ! Macron n'a pas travaillé son sujet. Il est responsable à 100 % de ce qui arrive ».

 

Les proches du président se mettent même à douter, notamment de l’âge pivot. Parmi ses amis ou mentors, économistes ou intellectuels, on est pour le moins surpris que la mesure ait été avancée en même temps que le régime universel par point.

« C’est très mal barré »

Symbole de la déconnexion qui a cours à l’Élysée, un « textoteur du soir » du président confie au Parisien : « Je ne l'appelle plus. Ça ne sert à rien, c'est même contre-productif. Il n'écoute personne ! » Un autre a arrêté d’envoyer, au chef de l’État, SMS ou messages sur Télégram, « pour ne pas voir ses mots dépasser sa pensée », écrit le quotidien. « C'est très mal barré. À ce rythme, il va perdre son deuxième quinquennat. Ça a été tellement mal expliqué… Il a toujours eu une longueur d'avance, mais il ne comprend pas le peuple », juge ce dernier fidèle.

Même au sein de l’exécutif, la tension serait palpable. « On se démène comme des fous. Mais il ne nous fait jamais le moindre retour, ni remerciement », juge un ministre important. Un conseiller abonde : « Il y en a à qui il ne parle jamais ». Même son de cloche au sein de la majorité parlementaire. « Il n'a pas de lien avec nous », tonne une députée. À l’Élysée, on rétorque que l’avis de tempête n’augure pas d’une véritable colère : « C'est vrai qu'il y a une petite grogne, en mode : on ne nous traite pas. Mais il a prévu de les rencontrer courant janvier », assure un conseiller.

 



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