Monde : France
Corrèze : La Poste sanctionne la factrice trop serviable d’un mois sans salaire
A Tulle, Sylvie Auconie avait signé un colis à la place d’une usagère qui le lui avait pourtant demandé. Malgré la mobilisation en sa faveur, elle a finalement été sanctionnée par son employeur.
x de poste. Mais dans cette affaire, la fille de l'usagère s'était plainte auprès de la direction.
A La Poste on assure « avoir conscience de l'émoi suscité par la situation de la factrice ». Tout en soulignant qu'elle « avait dérogé à sa mission et à sa prestation de serment. La Poste se devait de réagir. Ce comportement entache la confiance que les clients accordent aux facteurs et à l'entreprise ».
«Je resterai humaine dans ma démarche» Les syndicats, ont une autre lecture de cette sanction, vue comme une « vengeance » de la part de la direction. « En juillet dernier, dans le secteur de Tulle, nous avons entamé une grève extrêmement dure dans le cadre de la réorganisation des tournées. Elle a duré vingt-neuf jours. Depuis, les grévistes sont soumis à pas mal de pression et sont sanctionnés au moindre écart », assure Karine Lavaud, de la CGT. « Pour Sylvie, on est amer. La sanction est lourde au regard de la faute commise. Elle a simplement voulu rendre service, a reconnu son erreur, s'est excusée plusieurs fois auprès de la direction. Nous espérions plus de clémence. Mais le message est clair : La Poste ne souhaite plus aucune proximité entre les facteurs et les usagers. »
Sylvie Auconie a hâte de reprendre le travail. « Je ne pense pas faire appel de cette décision. J'ai vécu toute cette période assez mal, je vais me reposer maintenant et attendre de pouvoir enfin reprendre mes tournées ». Qui ne seront jamais tout à fait comme avant. « Je resterai humaine dans ma démarche, c'est mon caractère. Je ne vais quand même pas me transformer en robot ! Mais pour les périodes de Noël, il y aura un flux de paquets que les gens devront aller chercher s'ils ne sont pas chez eux… Ils seront certainement très embêtés mais ce ne sera plus mon problème. Je serai bien obligée de scrupuleusement respecter les règles, de ne pas signer à leur place. Et de ne plus leur rendre service. »
Raymond Poulidor lors du Tour de France 2019 sur les Champs Elysées, le 28 juillet. (J.E.E/SIPA)
Le cycliste Raymond Poulidor est mort
Le cycliste est mort à l'age de 83 ans, a appris franceinfo ce mercredi.
franceinfoRadio France
Mis à jour le 13/11/2019 | 10:24
publié le 13/11/2019 | 09:46
Le cycliste Raymond Poulidor, surnommé "Poupou", est mort mercredi 13 novembre, a appris le service des sports de franceinfo auprès de Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France.
Il avait été hospitalisé en octobre 2019 à Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne) où il habitait. Cet été, l'ancien champion, 83 ans, était apparu très fatigué lors du Tour de France et sur le Tour du Limousin qu'il avait tout de même tenu à suivre.
Eternel second Rival de Jacques Anquetil et d'Eddy Merckx, "Poupou" laisse derrière lui l'un des plus beaux palmarès du vélo tricolore avec notamment une Vuelta (1964), un Milan-San Remo (1961) et deux Paris-Nice (1972 et 1973). Pourtant, "éternel second", Raymond Poulidor n'a jamais gagné le Tour de France malgré 14 participations : il a terminé à huit reprises sur le podium, dont trois fois sur la deuxième marche, et n'a jamais porté le Maillot jaune. Cela ne l'a pas empêché de rester parmi les chouchous du public, y compris après sa dernière participation au Tour en 1976 et sa retraite sportive en 1977. A tel point que son nom est entré dans le langage courant.
Né en Creuse le 18 avril 1936 à Masbaraud-Mérignat de parents métayers, Raymond Poulidor ne débutera sa carrière de cycliste professionnel qu'à l'âge de 20 ans. Seulement un an après son démarrage chez les professionnels, le 3 septembre 1961, il remporte le titre de Champion de France à Rouen sur les terres de Jacques Anquetil. Cette date est à l'origine de la rivalité qui a opposé les deux hommes pendant toute leur carrière.
« Grosse erreur »
Guillaume Canet lynché par les internautes : ce voyage avec Emmanuel Macron qui ne passe pas du tout 04/11/2019 à 11h49 | par La Rédaction | Crédits
Aux commandes de la prochaine adaptation des aventures d’Astérix et Obélix, Guillaume Canet fait beaucoup parler de lui. Mais ce lundi 4 novembre, ce n’est pas vraiment pour son nouveau projet que l’acteur se retrouve au cœur de l’actualité.
Le suspense n’aura pas duré bien longtemps. Moins de 24h après avoir publié un cliché des figurines Astérix et Obélix, Guillaume Canet confirmait à ses fans sur les réseaux sociaux qu’il allait réaliser les nouvelles aventures du célèbre duo de Gaulois au cinéma. Cerise sur le gâteau : il reprend même le rôle principal, accompagné de son acolyte Gilles Lellouche – qui interprétera de son côté le célèbre maître d’Idéfix. Et si certains internautes ont encore du mal à voir ce dernier dans la peau du colosse à tresses rousses, le réalisateur, lui, compte bien mettre le paquet pour que son épisode sur « L’empire du milieu » soit un succès.
Pas de temps à perdre, le compagnon de Marion Cotillard s’est envolé vers la Chine pour faire les premiers repérages. Une étape très importante pour la création de ce volet – qui n’est pas inspiré des albums de René Goscinny et Albert Uderzo. Guillaume Canet a en effet tout à imaginer pour mettre en scène le scénario écrit par Philippe Mechelen et Julien Hervé, les auteurs de la saga Les Tuche. À peine entamé, ce voyage fait déjà l’objet de critiques sévères sur la Toile. En cause : son contexte très particulier.
Guillaume Canet vivement critiqué
L’acteur de 46 ans n’est pas parti seul, il fait partie d’une délégation officielle de « personnalités du monde de la culture et du cinéma » qui accompagne pendant trois jours Emmanuel Macron. Et ça, certains internautes le voient d’un très mauvais œil. « Grosse erreur, tu auras tes subventions mais pas tes spectateurs », « Nouveau valet », « Le seul agriculteur avec lequel Macron discute sans se boucher le nez », « Rien n’est logique dans cette histoire », peut-on lire parmi les vives réactions sur Twitter. D’autres ont tenu à rappeler que le comédien avait entre autre accepté l’invitation du président de la République pour les besoins de son prochain film. Le travail avant tout !
I |
Ibtissem Guerda | Irina Ninova | Isabelle Guiard |
Idit Cebula | Iris Bry | Isabelle Leprince |
Idriss (comédien) | Irka Bochenko | Isabelle Missud |
Igor Mendjisky | Irma Aubry | Isabelle Parsy |
Igor Tyczka | Isaac Sharry | Isabelle Pasco |
Ilan Debrabant | Isabelle Candelier | Isabelle Pia |
Illyès Salah | Isabelle Caro | Isabelle Rougerie |
Ingrid Bourgoin | Isabelle Corey | Isabelle Sadoyan |
Ingrid Juveneton | Isabelle de Botton | Isabelle Spade |
Irène Brillant | Isabelle de Funès | Isabelle Vitari |
Irène Chabrier | Isabelle Desplantes | Isabelle Voizeux |
Irène Corday | Isabelle Doval | Issa Doumbia |
Irène Skobline | Isabelle Ferron | Ivana Coppola |
Irina Dalle | Isabelle Ganz | |
Irina Demick | Isabelle Gardien | |
Les infos de 6h30 - Réforme des retraites : Delevoye sèchement recadré par l'exécutif
Divergence au gouvernement. Jean-Paul Delevoye a été rappelé à l'ordre en Conseil des ministres après ses déclarations sur la mise en œuvre de la réforme des retraites.
PUBLIÉ LE 08/11/2019 À 07:27
Àun mois de la grève tant redoutée par l’exécutif, les langues se délient. Et celle de Jean-Paul Delevoye, en charge du dossier de la réforme des retraites, a dépassé les bornes aux yeux d’Emmanuel Macron et d’Édouard Philippe. Dans une interview, le haut-commissaire à la réforme des retraites s’est montré inflexible sur le fond, alors que Matignon tente depuis quelques semaines d’envoyer des signaux d’apaisement.
Le ton est monté, le 7 novembre dernier, en Conseil des ministres. Emmanuel Macron a d'abord appelé les membres du gouvernement à ne pas s'exprimer trop tôt sur "ce qui serait une bonne réforme ou pas", a-t-il déclaré. Dans un second temps, à la sortie du conseil, la porte-parole de l'exécutif, Sibeth Ndiaye a tenté de se montrer convaincante : "Il n'y a pas de divergence de ligne au gouvernement" a-t-elle affirmé.
Jean-Paul Delvoye a pourtant bien mis les pieds dans le plat, en attaquant notamment la fameuse "clause du grand-père", qui consisterait à n'appliquer la réforme qu'aux nouveaux entrants sur le marché du travail. Ce qui conduirait à la repousser aux calendes grecques. Autour du Premier ministre, on rappelle que la question n'est pas encore tranchée et l'on souligne que l'ambition du gouvernement est toujours intacte.
Les propos de Jean-Paul Delevoye sont d'ailleurs jugés "trop fermes", ses sorties "trop brutales", "contraires" à la volonté de l’exécutif de prendre le temps de la concertation dans ce dossier. À un mois de la grande grève du 5 décembre, le malaise semble s'installer au sein même du pouvoir.
L'éditorialiste Julie Graziani sur le plateau de "24 Pujadas" sur LCI, lundi 4 novembre 2019. (CAPTURE D'ÉCRAN / LCI)
Après ses propos polémiques sur les mères célibataires, l'éditorialiste Julie Graziani renvoyée du magazine "L'incorrect"
"La rédaction a décidé qu'en aucun cas Julie Graziani ne pouvait plus la représenter, à la télévision ni ailleurs, sur les réseaux sociaux ou dans quelques médias", explique le directeur du mensuel sur son site internet.

franceinfoFrance Télévisions
Mis à jour le 07/11/2019 | 10:17
publié le 07/11/2019 | 09:57
"Je cesse ma collaboration avec le magazine L'Incorrect. Effectif dès aujourd'hui." Dans un tweet lapidaire, Julie Graziani, éditorialiste "et polémiste", a annoncé jeudi 7 novembre la fin de son contrat avec le mensuel proche de l'extrême droite.
Sur son site internet, le magazine conservateur confirme la fin de sa collaboration avec Julie Graziani. "Après un délai de réflexion raisonnable, lui laissant à la fois le temps de revenir à la raison et de s’échapper hors la meute médiatique dans la dignité, la rédaction de L'Incorrect a décidé qu’en aucun cas Julie Graziani ne pouvait plus la représenter, à la télévision ni ailleurs, sur les réseaux sociaux ou dans quelques médias", écrit Jacques de Guillebon, le directeur de la rédaction. L'Incorrect précise également que Julie Graziani n'a "par ailleurs jamais été salariée du journal".
Des propos réitérés sur les réseaux sociaux Lundi 4 novembre, invitée de l'émission "24 Pujadas" sur LCI, la chroniqueuse réagissait au témoignage d'une femme célibataire face à Emmanuel Macron lors d'un déplacement à Rouen. "Seule avec deux enfants, au smic, je ne vois pas trop comment on peut s'en sortir", déplorait-elle. "Qu'est-ce qu'elle a fait pour se retrouver au smic ? Est-ce qu'elle a bien travaillé à l'école ? Est-ce qu'elle a suivi des études ? Et puis si on est au smic, il ne faut peut-être pas divorcer non plus dans ces cas-là", avait estimé Julie Graziani.
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Le Bal du moulin de la Galette est une huile sur toile du peintre impressionniste français Auguste Renoir, réalisée en 1876. Le tableau actuellement conservé au musée d'Orsay, à Paris a été acquis en 1894 par legs du peintre et collectionneur Gustave Caillebotte. Il mesure 131 × 175 cm. La scène, éclairée par une lumière qui passe à travers les feuilles, se déroule au moulin de la Galette, sur la butte Montmartre, à Paris.
La scène se déroule en plein air, contrainte que s'imposaient les impressionnistes, un dimanche après-midi, un jour de beau temps au moulin de la Galette à Montmartre. Les personnes présentes dans la scène sont des amis du peintre : modèles, peintres, habitués du lieu, parmi lesquels on reconnaît l’écrivain Georges Rivière, les peintres Norbert Gœneutte et Franc-Lamy qui sont installés à la table du premier plan et une dénommée Estelle qui est assise sur le banc ainsi que Frédéric Samuel Cordey. Renoir représente ainsi sur sa toile une foule joyeuse de personnes de tous les milieux sociaux, qui partagent du bon temps, dansent à gauche, bavardent à droite, fument et boivent.
On peut définir trois plans : au premier plan, on a la discussion des personnes assises, au deuxième plan les danseurs et au troisième plan des bâtiments où l’on aperçoit l’orchestre.
Au lieu d’utiliser, comme le font la plupart des peintres, la netteté au premier plan puis progressivement un flou, le flou est présent partout et la seule distinction de profondeur se fait par la taille des personnes représentées. Renoir décide de représenter cette scène dans une ambiance bleutée parsemée de taches de lumière réparties inégalement comme si elles traversaient le feuillage des arbres pour parvenir à la foule. C’est grâce à la lumière que Renoir fait ressortir ses personnages, par exemple le couple à gauche de la scène semble être entouré de lumière au sol et la robe rose clair de la femme renforce cet effet et les met en avant. Renoir utilise des couleurs pastel plus ou moins vives à certains endroits.
« Pendant toute la durée de l'exécution du Moulin de la Galette, Renoir s'installa dans une vieille bicoque de la rue Cortot. »
Elle a été présentée à la troisième exposition impressionniste en avril 1877. À cette occasion, le critique d'art Georges Rivière écrivit au sujet de cette toile : « C'est une page d'histoire, un monument précieux de la vie parisienne, d'une exactitude rigoureuse. »
La peinture est achetée en 1879 par Gustave Caillebotte, lui-même peintre et ami de Renoir, qui la lègue en 1894 à l'État français. Le tableau est maintenant conservé au musée d’Orsay, au niveau supérieur, salle 32.
Le tableau fait partie des « 105 œuvres décisives de la peinture occidentale » constituant le musée imaginaire de Michel Butor.
Autres versions
Renoir a peint une autre version du tableau, plus petite (78 × 114 cm), propriété de la collection privée Whitney et vendu en 1990 à un riche industriel japonais pour 78 millions de dollars, également possesseur du tableau de Vincent van Gogh, Portrait du docteur Gachet avec branche de digitale.
L'Origine du monde est un tableau de nu féminin réalisé par Gustave Courbet en 1866. Il s'agit d'une huile sur toile de 46 × 55 cm, exposée au musée d'Orsay depuis 1995
Le tableau représente le sexe et le torse d'une femme allongée nue sur un lit, les cuisses écartées, et cadré de sorte qu'on ne voit rien au-dessus des seins (en partie couverts d'un drap) ni en dessous des cuisses.
Bien que l’œuvre n'ait pas été exposée en public avant la fin du XXe siècle, elle est connue et décrite par les commentateurs du monde artistique et littéraire de son époque, et en premier lieu par Maxime Du Camp qui la voit, vers 1867, chez son premier propriétaire et la présente en ces termes :
« Dans le cabinet de toilette du personnage étranger, on voyait un petit tableau caché sous un voile vert. Lorsque l’on écartait le voile, on demeurait stupéfait d’apercevoir une femme de grandeur naturelle, vue de face, émue et convulsée, remarquablement peinte, reproduite con amore, ainsi que disent les Italiens, et donnant le dernier mot du réalisme. Mais, par un inconcevable oubli, l’artisan qui avait copié son modèle d’après nature, avait négligé de représenter les pieds, les jambes, les cuisses, le ventre, les hanches, la poitrine, les mains, les bras, les épaules, le cou et la tête. »
Un modèle anonyme qui suscite bien des fantasmes d’identité
Aucune source historique ne documente les circonstances de la réalisation du tableau par Courbet. Celui-ci n’en fait nulle part mention dans sa correspondance, et les témoignages de ses contemporains, qui sont rares et parcellaires, n’apportent aucune certitude formelle sur l’identité du modèle. Pour autant, les spéculations sont allées bon train, amplifiées depuis que le tableau est entré dans les collections publiques, comme si l’anonymat du modèle était particulièrement insupportable et/ou un puissant stimulant de fantasmes pour les enquêteurs. C’est ainsi qu’une multitude d’hypothèses, plus ou moins sérieuses et étayées, ont voulu donner un nom, et surtout un visage, à ce sexe anonyme.
Le Déjeuner sur l'herbe est un tableau d'Édouard Manet achevé en 1863, d'abord intitulé Le Bain, puis La Partie carrée. Exposé brièvement pour la première fois au Salon des refusés le 15 mai 1863 puis décroché, re-exposé l'année suivante non sans scandale en marge du Salon, il entra dans le patrimoine public en 1906 grâce à la donation du collectionneur Étienne Moreau-Nélaton.
La brutalité du style et surtout la juxtaposition d'une femme nue « ordinaire », regardant le public, et de deux hommes tout habillés, ont suscité un scandale autant esthétique que moral et des critiques acerbes lorsque l'œuvre a été proposée au Salon. Manet bouscule en effet le bon goût des bourgeois qui visitent les expositions et tue d'une certaine manière la peinture mythologique. Cette toile peut ainsi être considérée comme l'une des premières œuvres de la peinture moderne