Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
23.12.2024
18461 articles
>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (1147)
· A à Z : Sommaire (346)
· Mannequin de charme (914)
· Musique (392)
· Monde : France (2908)
· Calendrier : Événements (333)
· Département : Meuse (253)
· Cinéma : Films à classer (153)
· Calendrier : Naissances (246)
· Monde : Etats Unis (1071)
air amour annonce art article background base belle blogs center centerblog centre
Articles les plus lus· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)
· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara
allan ehrhardt www.seucon2 vi sureu ibm.fr
Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
allan ehrhardt www.seucon2 vi sureu ibm.fr
Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Adieu poulet est un film français réalisé par Pierre Granier-Deferre et sorti le 10 décembre 1975.
Le scénario est adapté d'un roman inspiré par un fait divers survenu en 1971 à Puteaux.
Alors que la campagne électorale bat son plein à Rouen, le commissaire Verjeat et les inspecteurs Lefèvre et Moitrier enquêtent dans une maison close : l'un des clients est mort en pleine extase. Avant que Verjeat ne décide quel tour faire prendre à son enquête, la tenancière de la maison le prévient qu'elle connaît nombre de personnalités importantes. Le commissaire comprend que cette enquête n'ira jamais très loin.
Après avoir déposé Verjeat à son domicile et Lefèvre sur la route, Moitrier s'apprête à rentrer chez lui, quand un message du central le prévient d'un délit en cours : des colleurs d'affiche sont en train de se faire agresser, et l'un d'eux est battu à mort par un voyou. Lorsque Moitrier arrive, il tente de les arrêter, mais le voyou lui tire une balle à bout portant. Arrivé à l'hôpital, Moitrier confie à Lefèvre qu'il a reconnu dans son agresseur Antoine Portor, l'un des hommes de Pierre Lardatte, candidat à l'élection. Peu après, Moitrier meurt. Verjeat se rend accompagné à l'une des permanences de Lardatte, où il trouve Roger Portor, le frère d'Antoine. Il le prévient que son frère a intérêt à se rendre rapidement. Puis il se rend à un meeting de Lardatte : celui-ci dit être attristé par la nouvelle, mais ne pas connaître personnellement les membres de son service de sécurité.
De retour au central, le contrôleur général Ledoux, supérieur de Verjeat, lui conseille « amicalement » de se concentrer sur Portor, lui s'occupant de Lardatte. Quelques jours après, Mercier, le père du colleur d'affiches, fait irruption dans le bureau de Lardatte, à la mairie, et prend en otage avec deux autres hommes les employés qui s'y trouvent. Verjeat, sous la surveillance de Ledoux et de Lardatte, est chargé de le ramener à la raison de façon pacifique : pour ce faire, il lui propose par téléphone de profiter du haut-parleur de la police pour faire passer son message. Mercier s'adresse alors violemment à Lardatte, le traitant d'assassin ; la foule alentour ne perd pas une miette du discours. Puis Verjeat se rend dans la mairie et convainc de manière un peu brusque Mercier et ses complices de se rendre. Mais Lardatte est bien décidé à faire payer cette humiliation au commissaire : grâce à ses relations, il parvient à le faire nommer contrôleur général à Montpellier. Il doit partir la semaine suivante, en laissant l'affaire en cours à son successeur, le commissaire Pignol, plus adepte des méthodes de cow-boy que de celles réclamant de la subtilité. Après son pot de départ, Verjeat explique à Lefèvre qu'il ne peut refuser une telle promotion mais qu'il a bien l'intention de s'amuser un peu avant de s'en aller.
Pendant ce temps, les bureaux de Lardatte sont cambriolés par des complices d'Antoine Portor, aidés de sa femme. Mais à un barrage de gendarmerie, leur voiture part en tonneau : les deux hommes sont tués, la femme grièvement blessée. Verjeat apprend de la bouche de Roger Portor que le cambriolage était destiné à mettre la main sur la comptabilité de Lardatte, pour qu'il aide son frère à quitter la France. La comptabilité a brûlé dans l'accident mais le commissaire cache la vérité aux journalistes. Puis Verjeat met en place à l'hôpital une surveillance de la blessée, dans l'espoir de coincer son mari : en fait, c'est l'un de ses inspecteurs qui est dans le lit, Marie Portor étant décédée. Ledoux et Pignol sont laissés dans l'ignorance de la supercherie.
Alors qu'il doit être de surveillance à l'hôpital, Lefèvre passe à la maison close pour informer la patronne de la teneur de son rapport. Il lui explique que Verjeat, frustré d'être obligé de partir de Rouen, lui a demandé de la charger au maximum : ses protections ne pourront rien contre un fonctionnaire sur le point d'être muté. Après avoir refusé de coucher avec lui, la tenancière de l'établissement lui propose de l'argent. Le soir même, trois complices de Portor tentent d'enlever sa femme à l'hôpital : l'un d'eux est blessé, les deux autres tués par les inspecteurs en embuscade. Le lendemain, Lefèvre est sommé par Verjeat de s'expliquer sur son absence de la nuit. Il lui répond qu'il s'était endormi puis lui remet le rapport sur le décès à la maison close. Verjeat est furieux, et lui demande de revoir le rapport ; Lefèvre appelle la patronne pour lui avouer son échec. Celle-ci se rue au tribunal, où elle est reçue par le juge Delmesse pour répondre d'une accusation de proxénétisme. Très calme, elle lui répond qu'il faut ajouter la corruption de fonctionnaire à cet acte d'accusation puisqu'elle a donné de l'argent à Lefèvre. Celui-ci se défend mal devant le juge, qui apprécie fortement les affaires de corruption ; l'inspecteur poussé à bout finit par dire qu'il n'est pas le seul corrompu dans cette affaire.
De retour au central, il est reçu par une gifle magistrale de Verjeat : pour se sauver, il a accusé son supérieur d'avoir reçu des pots-de-vin bien supérieurs à ceux qui lui sont reprochés. Devant Ledoux, Verjeat clame son innocence, mais cette nouvelle fait le tour de la ville : les indicateurs de police, puis les détenus de la prison de Rouen, le traitent rapidement comme un pourri et refusent de traiter avec lui. Devant Delmesse, le commissaire se défend mais le juge semble convaincu de sa culpabilité. Le temps de l'enquête, le magistrat lui demande de ne pas quitter Rouen mais lui permet de continuer l'enquête sur Portor. Puis Verjeat se rend au domicile de Lefèvre et fête avec lui cette première réussite : il n'est plus obligé de partir pour Montpellier et peut récupérer l'enquête que Ledoux avait fini par confier à Pignol. En fait, les deux policiers avaient organisé cette mise en scène de corruption afin de permettre à Verjeat de pouvoir rester à Rouen par ordonnance judiciaire. Cerise sur le gâteau : Lardatte lui a téléphoné. Lorsqu'il le rencontre, le candidat lui explique qu'il pourrait l'aider dans cette affaire avec Delmesse, en échange de quoi Verjeat pourrait aider Lardatte à son tour. Le jour suivant, les deux policiers apprennent que Portor a été « logé ». En dépit des précautions prises, celui-ci arrive tout de même à s'enfuir. De retour au central, Ledoux les convoque et leur apprend que Pignol est passé voir « Madame Portor » à l'hôpital. Verjeat et Lefèvre sont obligés de lui avouer que l'affaire de corruption n'était qu'un plan monté par le commissaire pour pouvoir continuer l'enquête et coffrer à la fois Portor et Lardatte ; l'argent extorqué à la tenancière du lupanar a été déposé chez un huissier, il n'y a donc pas d'affaire. Sans Portor, impossible de s'occuper de Lardatte ; le plan a échoué. Ledoux, furieux, lui ordonne de partir dès le lendemain pour Montpellier ; il expliquera au juge Delmesse de quoi il retourne dans son affaire, mais prévient Verjeat qu'il n'empêchera pas le juge de l'accuser d'outrage à magistrat si Delmesse le souhaite.
Pignol apprend à ce moment que Portor est dans la maison de Lardatte et l'a pris en otage. Le criminel réclame Verjeat et refuse de discuter tant avec Pignol qu'avec Ledoux. Le contrôleur demande alors à Verjeat de parlementer avec Portor ; le commissaire se saisit du haut-parleur et dit : Verjeat, il est à Montpellier, Verjeat !
Puis il se tourne vers Lefèvre et le salue : Adieu poulet…
Fiche technique
Titre : Adieu poulet
Réalisation : Pierre Granier-Deferre
Scénario : Francis Veber, d'après Adieu poulet !, un roman de Raf Vallet, éditions Gallimard, collection Super noire no 1
Production: Alexandre Mnouchkine et Georges Dancigers pour Les Films Ariane et Mondex Films
Photographie : Jean Collomb
Décors : Maurice Sergent
Montage : Jean Ravel
Son: Bernard Bats
Musique: Philippe Sarde
Genre : policier
Durée : 87 minutes
Pays : France
Date de sortie : 10 décembre 1975(France)
Lieux de tournage : Rouen et ses environs.
Distribution
Lino Ventura: le commissaire principal Verjeat
Patrick Dewaere : l'inspecteur Lefèvre
Victor Lanoux : Pierre Lardatte
Julien Guiomar : le contrôleur général Ledoux, le directeur de la police
Pierre Tornade : le commissaire Pignol
Françoise Brion : Marthe, la tenancière du bordel
Claude Rich : le juge Delmesse
Claude Brosset : Antoine Portor
Michel Peyrelon : Roger Portor
Gérard Hérold : l'inspecteur Moitrier
Gérard Dessalles : l'inspecteur Ransac
Michel Beaune : l'inspecteur Dupuy
Jacques Serres : l'inspecteur Martin
Henri Attal : un homme de Lardatte
Jacques Rispal : Mercier
Dominique Zardi : le blessé hospitalisé
Valérie Mairesse : la fille cocarde
Christine Laurent : la prostituée
Patrick Feigelson : Louis
Jean-Yves Gautier : Letellier
Pierre Londiche : Jeanvier, l'indicateur au chien
Christiane Tissot : Marie Portor
André Malfuson : Estève
Charles Dalin : Sergio
Lionel Vitrant : le pompiste
Sylvie Meyer : une infirmière
Ève Francis : la vieille dame
Marie-Pierre de Gérando : le commandant de gendarmerie
Raoul Curet : le président
Jean Turlier : Moissat, le cafetier
Henri Lambert : Norbert
Sylvain Lévignac : Le faux blessé
Jean Collomb : Le garçon de café
Michel Robin
Production
Le fait divers dont s'inspire le scénario est la fusillade de Puteaux, qui a lieu en 1971.
Autour du film
Ève Francis, qui apparaît dans un petit rôle de vieille dame, est une ancienne star du cinéma muet : elle interprétait le rôle principal dans Le Silence de Louis Delluc en 1920 ou El Dorado de Marcel L'Herbier en 1921.
Lors de sa sortie DVD en France en avril 2009, le film est classé sur le verso de la jaquette « interdit aux moins de 12 ans », alors que le film est sorti en salles « tout public ».
Distinctions
Césars 1976 :
Double nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle pour Victor Lanoux et pour Patrick Dewaere
Nomination au César du meilleur montage pour Jean Ravel
|
Hubert Védrine, né le 31 juillet 1947 à Bellegarde-en-Marche (Creuse), est un haut fonctionnaire et homme politique français longtemps membre du Parti socialiste. Après avoir travaillé avec le président François Mitterrand comme conseiller diplomatique puis secrétaire général de l'Élysée, il est nommé au Conseil d'État en 1986. Hubert Védrine devient par la suite ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Lionel Jospin, de 1997 à 2002, sous la présidence de Jacques Chirac.
Il est l’auteur de plus d’une vingtaine d’ouvrages et intervient régulièrement dans les médias français sur les sujets de géopolitique en France et à l'étranger.
|
Michel-Joseph Dubocage, seigneur de Bléville, né au Havre dans le quartier Notre-Dame, le 28 janvier 1676, où il est mort le 10 mai 1727, est un navigateur, corsaire, explorateur et négociant-armateur français.
|
Daniel Guichard est un auteur-compositeur-interprète et producteur français, né le 21 novembre 1948 à Paris.
Il est connu pour des chansons comme La Tendresse, Le Gitan ou encore Mon vieux.
|
Gérard Larcher, né le 14 septembre 1949 à Flers (Orne), est un homme d'État français. Membre du RPR, de l'UMP puis de LR, il est président du Sénat de 2008 à 2011 et depuis 2014.
Élu maire de Rambouillet en 1983 et sénateur des Yvelines en 1986, il est vice-président du Sénat de 1997 à 2001 et président de la commission des Affaires économiques de la chambre haute de 2001 à 2004. Dans les gouvernements Raffarin et Villepin, entre 2004 et 2007, il est ministre délégué au Travail.
En 2008, après avoir remporté une primaire à droite face à l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, il est élu à la présidence du Sénat. Défait par le socialiste Jean-Pierre Bel à la suite de la victoire de la gauche aux élections sénatoriales de 2011, il retrouve trois ans plus tard la présidence de la haute assemblée, à laquelle il est réélu en 2017, 2020 et 2023.
|
Manuel Valls, né le 13 août 1962 à Barcelone (Espagne), est un homme d'État français et homme politique espagnol. Il est Premier ministre français du 31 mars 2014 au 6 décembre 2016.
Membre du Parti socialiste (PS) jusqu’en 2017, il est maire d’Évry de 2001 à 2012 et député de la première circonscription de l'Essonne de 2002 à 2012 et de 2017 à 2018.
Candidat malheureux à la primaire citoyenne de 2011, il apporte son soutien à François Hollande. Il est ensuite ministre de l’Intérieur dans les gouvernements Jean-Marc Ayrault, de 2012 à 2014, avant de devenir chef du gouvernement.
Il démissionne à la fin de l’année 2016 de ses fonctions de Premier ministre pour se présenter à la primaire citoyenne de 2017, qu'il perd au second tour face à Benoît Hamon. Lors de l’élection présidentielle de 2017, contrairement à l’engagement qu’il avait pris durant la primaire, il soutient Emmanuel Macron. Réélu député, il quitte ensuite le PS pour s'apparenter au groupe La République en marche (LREM) à l’Assemblée nationale.
En 2018, il annonce son retrait de la vie politique française pour être candidat aux élections municipales de 2019 à Barcelone : sa liste arrive en quatrième position et il est élu conseiller municipal. Par la suite de retour en France, il se présente sans succès aux élections législatives de 2022 des représentants des Français établis hors de France pour la coalition de la majorité présidentielle Ensemble.
|
Catherine Trautmann, née Argence le 15 janvier 1951 à Strasbourg, est une femme politique française, membre du Parti socialiste (PS).
|
Pierre Laudenbach, dit Pierre Fresnay, est un acteur français né le 4 avril 1897 à Paris 5e et mort le 9 janvier 1975 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).
En quarante ans sur les plateaux de tournage, il joue sous la houlette de grands réalisateurs de l’époque, de Maurice Tourneur et Abel Gance à Jeff Musso, en passant par Marc Allégret et Alfred Hitchcock (dans la première version de L’Homme qui en savait trop en 1934), et Henri-Georges Clouzot. Outre son rôle de Marius dans la trilogie marseillaise, ses compositions dans La Grande Illusion (1937) où il incarne Boëldieu, un aristocrate fier et nostalgique, et dans Le Corbeau (1943), sont restées dans les mémoires.
Fils de Jean Henri Laudenbach (né en 1855), professeur de philosophie, et de Désirée Claire Dietz (1870-1960), Pierre Fresnay monte sur scène pour la première fois à quatorze ans. Grâce à son oncle maternel Claude Garry, ex-pensionnaire de la Comédie-Française et acteur en vogue de l’époque, il joue un petit rôle dans L’Aigrette, au Théâtre Réjane. C'est à cette occasion qu’il choisit son premier nom de scène, Pierre Vernet.
En 1914, il fait son entrée au Conservatoire national de musique et de déclamation, dans la classe de Paul Mounet et de Georges Berr. Un an plus tard, il est engagé à la Comédie-Française. Dès 1915, il décroche un premier grand rôle au théâtre dans Le Jeu de l’amour et du hasard. La même année, il débute au cinéma muet avec France d’abord, d’Henri Pouctal.
Fils de Jean Henri Laudenbach (né en 1855), professeur de philosophie, et de Désirée Claire Dietz (1870-1960), Pierre Fresnay monte sur scène pour la première fois à quatorze ans. Grâce à son oncle maternel Claude Garry, ex-pensionnaire de la Comédie-Française et acteur en vogue de l’époque, il joue un petit rôle dans L’Aigrette, au Théâtre Réjane. C'est à cette occasion qu’il choisit son premier nom de scène, Pierre Vernet.
En 1914, il fait son entrée au Conservatoire national de musique et de déclamation, dans la classe de Paul Mounet et de Georges Berr. Un an plus tard, il est engagé à la Comédie-Française. Dès 1915, il décroche un premier grand rôle au théâtre dans Le Jeu de l’amour et du hasard. La même année, il débute au cinéma muet avec France d’abord, d’Henri Pouctal.
Pierre Fresnay passe ensuite au cinéma parlant et interprète un rôle majeur en 1931 dans Marius, premier volet de la trilogie marseillaise de Marcel Pagnol transposée à l’écran par Alexandre Korda. Il reprend ce rôle dans Fanny (1932) et César (1936).
En 1934, il joue Armand Duval au côté d’Yvonne Printemps, qui est sa compagne, dans La Dame aux camélias, de Fernand Rivers. Sa diction incisive lui confère des rôles d’hommes de commandement : officier dans La Grande Illusion de Jean Renoir (1937) et Alerte en Méditerranée de Joannon, en inspecteur dans deux adaptations des romans de Stanislas-André Steeman, Le Dernier des six (1941) et L'assassin habite au 21 (1942), en marquis dans Les Aristocrates (1955). Il interprète aussi des journalistes (La Bataille silencieuse de Pierre Billon, en 1934 et Le journal tombe à cinq heures, de Georges Lacombe, en 1942), un bagnard dans Chéri-Bibi, un homme d’église dans Dieu a besoin des hommes (1949) et Le Défroqué (1954) et dans Il est minuit, Docteur Schweitzer (1952) et même en saint Vincent de Paul dans Monsieur Vincent (1947). À la fin de sa carrière cinématographique, il passe au registre comique, dans Les Affreux (1959) et dans Les Vieux de la vieille (1960).
En quarante ans sur les plateaux de tournage, il joue sous la houlette de grands réalisateurs de l’époque, de Maurice Tourneur et Abel Gance à Jeff Musso, en passant par Marc Allégret et Alfred Hitchcock (dans la première version de L’Homme qui en savait trop), et Henri-Georges Clouzot. Outre son rôle de Marius dans la trilogie marseillaise, ses compositions dans La Grande Illusion, où il incarne Boëldieu, un aristocrate fier et nostalgique, et dans Le Corbeau, sont restées dans les mémoires.
En 1939, il passe à la réalisation avec Le Duel, aux côtés d’Yvonne Printemps ; Le film ne sort qu'en 1941. Le couple Printemps-Fresnay apparaît à de nombreuses reprises à l’écran et triomphe dans l'adaptation de l'opérette d'Oscar Straus, Trois valses (L. Berger, Albert Willemetz, 1938).
Sous l'État français, il prend la direction de la première sous-commission du COIC, instance de décision financière et de censure du cinéma au sein du Comité d'organisation.
À la Libération, les films qu’il avait tournés sous l’Occupation pour le compte de la firme allemande Continental films, dirigée par Alfred Greven, et sa décoration de la Francisque lui valent un séjour de six semaines au Dépôt, jusqu’à ce qu’il soit blanchi pour absence de preuves.
George Adam écrit alors dans Les Lettres Françaises du 2 juin 1945 : « M. Pierre Fresnay n'étant pas sur la paille, puisqu'il a gagné pas mal d'argent sous l'occupation, pouvait vivre à la campagne ; il serait peut-être parvenu ainsi à faire oublier que cet argent a été gagné par une collaboration active avec la Continentale, société de films purement boche. »
En 1950, il adhère à l'Association des amis de Robert Brasillach.
Campant après-guerre des personnages sérieux, voire édifiants, dans des films de portée secondaire, il abandonne le cinéma au début des années 1960, pour se consacrer exclusivement au théâtre, qu’il n'a jamais vraiment abandonné. Sociétaire de la Comédie-Française qu’il avait quittée avec fracas en 1927, il s’illustre sur les planches notamment dans Un miracle, La Chienne aux yeux de femme, Cyrano de Bergerac, Marius, Bloomfield, Cette vieille canaille, Jean III, L'Hermine, L’Idée fixe, Visitation. À la télévision, il interprète notamment Tête d'horloge (1969) de Jean-Paul Sassy.
En 1954, il publie ses mémoires, Je suis comédien.
Pierre Fresnay se marie le 7 mai 1918 avec Rachel Berendt (Marie Monique Arkell), jeune condisciple au Conservatoire et comédienne de l’Odéon ; le couple divorce en 1920. Il se remarie le 20 avril 1929 avec Berthe Bovy, comédienne d’origine belge (née en 1887 à Liège) de dix ans son aînée ; le couple se sépare la même année, leur divorce n'aurait été prononcé qu'en 1932. Il devient ensuite le compagnon d’Yvonne Printemps, de 1932 à sa mort le 9 janvier 1975. Ils sont enterrés ensemble au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine.
En décembre 1974, Pierre Fresnay est victime d'une crise cardiaque qui le plonge dans le coma. Il meurt des suites de problèmes respiratoires à l'âge de 77 ans, le 9 janvier 1975 à Neuilly-sur-Seine et est inhumé au cimetière municipal de la ville.
Dans son autobiographie (My Name Escapes Me), l'acteur britannique Alec Guinness rapporte que Fresnay était son acteur favori.
Pierre Fresnay était l'oncle de Roland Laudenbach (fondateur des éditions de La Table Ronde) et également celui de l'acteur Philippe Laudenbach.
Filmographie
Cinéma
Acteur
1915 : France d'abord d'Henri Pouctal
1915 : Quand même d'Henri Pouctal
1920 : L'Essor de Charles Burguet, ciné-roman tourné en 10 épisodes de 1 000 m - La Joie d'aimer, Le Trimardeur, Le Regard de l'aigle, Le Rhin, Le Cirque, Les Ramoneurs, Dans le sac, Les Romanichels, Les loups se mangent entre eux, L'Espérance
1922 : Les Mystères de Paris de Charles Burguet, ciné-roman tourné en 12 épisodes (12 070 m) - Le Tapis franc, La Femme de Bouqueval, Les Justiciers, Le Ménage Pipelet, Les Suites d'un bal à l'ambassade, Misère, Le Martyre de Louise Morel, L'Étude de maître Ferrand, L'Île du ravageur, Le Maître d'école et la Chouette, Celle qui venge, Son altesse Fleur de Marie : François Germain
1922 : Le Diamant noir d'André Hugon, tourné en deux époques - Le Calvaire d'une innocente (1 550 m) et L'Amour rédempteur (1 720 m) : Bouvier
1922 : La Bâillonnée de Charles Burguet, ciné-roman tourné en 7 épisodes (5 025 m) - Entre deux haines, La Nuit douloureuse, Les Sans-pitié, Le Guet-apens, L'Impossible Amour, Un drame en mer, Le Droit de la mère : Raymond Mégret
1922 : Les Premières Armes de Rocambole de Charles Maudru (2 080 m) : Jean Robert, le fils répudié du comte
1922 : Molière sa vie, son œuvre de Jacques de Féraudy
1922 : Le Petit Jacques de Georges Raulet et Georges Lannes, tourné en deux époques (3 300 m) - Un meurtre, Le martyr de Rambert : Paul Laverdac
1923 : La Mendiante de Saint-Sulpice de Charles Burguet, tourné en deux époques (4 000 m)
1929 : La Vierge folle de Luitz-Morat : Gaston de Charance, le frère de Diane
1930 : Ça aussi c'est Paris d'Antoine Mourre
1931 : Marius, d'Alexander Korda : Marius Ollivier, le fils de César
1932 : Fanny de Marc Allégret : Marius Ollivier, le fils de César
1933 : Âme de clown de Marc Didier : Jack, le partenaire de Teddy
1934 : La Dame aux camélias de Fernand Rivers et Abel Gance : Armand Duval
1934 : L'Homme qui en savait trop d'Alfred Hitchcock : Louis Bernard
1935 : Kœnigsmark de Maurice Tourneur : Raoul Vignerte, professeur de français
1935 : Le Roman d'un jeune homme pauvre d'Abel Gance : Maxime Hauterive de Champcey
1936 : César de Marcel Pagnol : Marius Ollivier, le fils de César
1936 : Sous les yeux d'Occident de Marc Allégret : Razumov, le brillant étudiant
1937 : Chéri-Bibi de Léon Mathot : Francis, dit Chéri-Bibi, forçat évadé
1937 : La Bataille silencieuse de Pierre Billon : Bordier
1937 : Salonique, nid d'espions ou Mademoiselle docteur de Georg Wilhelm Pabst : le capitaine Georges Carrère
1937 : La Grande Illusion de Jean Renoir : le capitaine de Boeldieu, officier de carrière
1938 : Trois valses de Ludwig Berger : Octave, Philippe et Gérard de Chalencey
1938 : Le Puritain de Jeff Musso : le commissaire Lavan
1938 : Alerte en Méditerranée de Léo Joannon : le commandant Lestailleur
1938 : Adrienne Lecouvreur de Marcel L'Herbier : le maréchal Maurice de Saxe
1939 : Le Duel de Pierre Fresnay : le père Daniel Maurey
1939 : La Charrette fantôme de Julien Duvivier : David Holm, un souffleur de verre
1941 : Le Dernier des six, de Georges Lacombe : le commissaire Wenceslas Vorobeïtchik, dit « Wens »
1941 : Le Briseur de chaînes de Jacques Daniel-Norman : Marcus, le briseur de chaînes du cirque
1942 : Les Inconnus dans la maison d'Henri Decoin : Le commentateur du film
1942 : Le journal tombe à cinq heures de Georges Lacombe : Pierre Rabaud, le reporter chevronné
1942 : L'assassin habite au 21 d'Henri-Georges Clouzot : Le commissaire Wenceslas Vorobeïtchik, dit « Wens »
1943 : La Main du diable de Maurice Tourneur : Roland Brissot, artiste peintre
1943 : L'Escalier sans fin de Georges Lacombe : Pierre, chef palefrenier
1943 : Le Corbeau d'Henri-Georges Clouzot : le docteur Rémy Germain
1943 : Je suis avec toi d'Henri Decoin : François
1944 : Le Voyageur sans bagage de Jean Anouilh : Gaston, l'amnésique
1946 : La Fille du diable d'Henri Decoin : Saget, l'usurpateur recherché
1946 : Le Visiteur de Jean Dréville : Maître Sauval, bienfaiteur mais ancien escroc
1947 : Monsieur Vincent de Maurice Cloche : Vincent de Paul, curé de Chatillon puis aumônier
1948 : Les Condamnés de Georges Lacombe : le docteur Jean Séverac, le mari d'Hélène
1949 : Barry de Richard Pottier : Théotime, le moine soupirant
1949 : Vient de paraître de Jacques Houssin : Moscat, le patron du journal
1949 : Au grand balcon d'Henri Decoin : Gilbert Carbot, directeur d'une compagnie d'aviation
1950 : La Valse de Paris Marcel Achard : Jacques Offenbach, compositeur
1950 : Justice est faite d'André Cayatte : le commentateur dans la partie finale du film
1950 : Dieu a besoin des hommes de Jean Delannoy : Thomas Gourvennec, le pêcheur sacristain
1950 : Ce siècle a cinquante ans de Denise Tual : P. Fresnay assure le commentaire du film
1951 : Monsieur Fabre d'Henri Diamant-Berger : Jean-Henri Fabre, entomologiste
1951 : Le Voyage en Amérique d'Henri Lavorel : Gaston Fournier
1951 : Un grand patron d'Yves Ciampi : le professeur Louis Delage, chirurgien
1952 : Il est minuit, Docteur Schweitzer d'André Haguet : le docteur Albert Schweitzer
1953 : La Route Napoléon de Jean Delannoy : Édouard Martel, roi de la publicité
1954 : Le Défroqué de Léo Joannon : Maurice Morand, prêtre défroqué
1955 : Les Évadés de Jean-Paul Le Chanois : Le lieutenant Pierre Keller
1955 : Les Aristocrates de Denys de La Patellière : le marquis de Maubrun
1955 : Si tous les gars du monde de Christian-Jaque : P. Fresnay assure le commentaire
1956 : L'Homme aux clefs d'or de Léo Joannon : Antoine Fournier, ancien professeur, devenu homme aux clés d'or, concierge d'hôtel
1956 : Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy : P. Fresnay assure le commentaire d'introduction
1957 : Les Fanatiques d'Alex Joffé : Luis Vargas
1957 : Les Œufs de l'autruche de Denys de La Patellière : Hippolyte Barjus
1958 : Et ta sœur de Maurice Delbez : Bastien du Bocage, gérant d'un grand journal
1958 : Tant d'amour perdu de Léo Joannon : Joseph Andrieu, industriel breton
1959 : Les Affreux de Marc Allégret : César Dandieux, caissier méticuleux
1960 : Les Vieux de la vieille de Gilles Grangier : Baptiste Talon, cheminot en retraite
1960 : La Millième Fenêtre de Robert Ménégoz : Armand Vallin, le vieux accroché à sa bicoque
Réalisateur
1939 : Le Duel
Courts métrages et documentaires
1929 : Ça aussi!... c'est Paris, court métrage d'Antoine Mourre
1949 : Combourg, visage de pierre, documentaire de Jacques de Casembroot : P. Fresnay assure le commentaire
1949 : Les Gisants, documentaire de Jean-François Noël : P. Fresnay assure le commentaire
1951 : Vézelay, documentaire de Pierre Zimmer : P. Fresnay assure le commentaire
1953 : Étoiles au soleil, court métrage de Jacques Guillon : lui-même
1954 : Le pèlerin de la Beauce, documentaire de Claude Chuteau : P. Fresnay assure le commentaire
1958 : Rhône, fleuve perdu, documentaire de Pierre Jallaud : P. Fresnay assure le commentaire
1959 : Sont morts les bâtisseurs, court métrage documentaire d'Édouard Berne : P. Fresnay assure le commentaire
1961 : Le Grand Secret, documentaire de Gérard Calderon : P. Fresnay assure le commentaire
1963 : Malmaison, documentaire de Jacques de Casembroot : P. Fresnay assure le commentaire
1965 : Dieu a choisi Paris, documentaire de Gilbert Prouteau et Philippe Arthuys : P. Fresnay prête sa voix dans le film
1966 : La Vallée aux loups, documentaire de Jacques de Casembroot : P. Fresnay assure le commentaire
1966 : Ecce homo, documentaire d'Alain Saury : P. Fresnay assure le commentaire
1968 : Souvenance, documentaire de Jacques de Casembroot : P. Fresnay assure le commentaire
1969 : Le Courage d'aimer, documentaire d'Emmanuel Renard : P. Fresnay assure le commentaire
Télévision
1968 : Le Neveu de Rameau de René Lucot, sur un texte de Diderot : Rameau (il assure également l'adaptation)
1969 : L'Idée fixe de Jeannette Hubert d'après la pièce de Pierre Franck et Pierre Fresnay, d'après Paul Valéry
1970 : Mon Faust de Daniel Goergeot, d'après la pièce de Paul Valéry : Faust
1970 : Tête d'horloge de Jean-Paul Sassy : Le vieux professeur
1971 : Père de Jeannette Hubert, d'après la pièce d'Édouard Bourdet : Le Père
1973 : Les Écrivains (du roman de Michel de Saint Pierre), téléfilm de Robert Guez : Alexandre Damville, le père écrivain
1973 : Le Jardinier de Antoine-Léonard Maestrati : Le jardinier
|
Claudine Oger, dite Claudine Auger, est une actrice française née le 26 avril 1941 dans le 5e arrondissement de Paris (Seine) et morte le 18 décembre 2019 dans le 14e arrondissement de Paris.
Elle a été première dauphine de Miss Monde 1958.
Mannequin, tandis qu'elle prend des cours de théâtre au cours Simon, elle remporte le titre de Miss Cinémonde en 1957, puis le titre de 1re dauphine de Miss Monde l'année suivante. Contrairement à ce que pourraient laisser entendre de nombreuses sources, elle n'a jamais eu le titre de Miss France.
Sa carrière cinématographique commence par un petit rôle dans Christine de Pierre Gaspard-Huit. Elle obtient son premier grand rôle en 1962, en jouant Isabelle de Saint-Mars dans Le Masque de fer d'Henri Decoin, avec Jean Marais.
En 1965, elle est choisie par le réalisateur Terence Young pour jouer dans le film Opération Tonnerre, aux côtés de Sean Connery. Elle devient ainsi la toute première James Bond girl française, ce qui lui vaut une célébrité mondiale.
En 1971, elle joue dans le film Un peu de soleil dans l'eau froide avec Barbara Bach (qui sera également une James Bond girl quelques années plus tard). La même année, elle décroche le rôle principal dans La Baie sanglante, l'un des films les plus connus de Mario Bava, à mi-chemin entre le giallo et le slasher.
Claudine Auger a été mariée au réalisateur Pierre Gaspard-Huit, puis, dans les années 1980, à l'homme d'affaires Peter Brent, avec qui, alors âgée de 50 ans, elle a un enfant.
Claudine Auger meurt le 18 décembre 2019 des suites d'une longue maladie dans le 14e arrondissement de Paris, à l'âge de 78 ans. Elle est inhumée avec son mari Peter Brent (1925-2008) au cimetière du Montparnasse (division 5, quelques mètres à gauche de la tombe de Gérard Oury et Michèle Morgan).
|
Adolphe Coll né le 28 mars 1912 à Toulouse, mort en déportation le 15 février 1945 dans le camp de Mauthausen à Flossenburg en Allemagne est un militant socialiste et résistant français.
Biographie
Adolphe Coll fut secrétaire général des Jeunesses socialistes.
Adolphe Coll entre dans la Résistance avec Silvio Trentin. Il est un des premiers membres du mouvement Libérer et Fédérer à Toulouse.
Le 4 février 1944, après une dénonciation, la Gestapo perquisitionne l’imprimerie des Frères Lion, rue Croix-Baragnon à Toulouse. Les SS démantèlent le réseau de résistants en arrêtant Maurice Fonvieille, le responsable régional du mouvement Libérer et Fédérer ainsi que Adolphe Coll et les employés de l'imprimerie Lion. Adolphe Coll est enfermé à la prison de Saint Michel puis déporté au camp de Mauthausen. Il fait partie du transport de 1 281 déportés partis du camp de Compiègne le 22 mars 1944 et est affecté au Kommando de Passau sous le matricule 59 754. Transféré ensuite au camp de concentration de Flossenbürg au Kommando de Zschachwitz (actuellement quartier de Dresde) où il finit par mourir le 15 février 1945.
La restructuration du parti socialiste qui s'était mise en marche depuis 1943, a été entravée par l'arrestation d'Adolphe Coll.
Hommage
À Toulouse, une rue du quartier de la Patte-d'Oie, la rue Adolphe-Coll, est nommée en son honneur par décision du conseil municipal du 12 avril 1947.
|