Le « sapin » de Noël des origines en Europe du Nord ne peut être représenté que par l'épicéa commun (Picea abies) et le pin sylvestre (Pinus sylvestris), seules espèces présentes naturellement dans ces contrées. Le premier est généralement considéré comme l'espèce traditionnelle. En France, le « sapin » utilisé pour Noël n'est pas le sapin blanc (Abies alba) qui est le sapin le plus répandu dans les forêts françaises, mais surtout l'épicéa commun (Picea abies). L'épicéa est plus parfumé que le sapin blanc et dans la nature les sujets assez grands présentent la forme typique qui a inspiré celle du sapin de Noël de l'imagerie populaire : forme conique et branches arquées portant une ramure dense qui retombe en drapés. La culture de l'épicéa est aussi plus facile et moins coûteuse grâce à sa croissance plus rapide et sa moindre sensibilité au gel de printemps. Mais de nos jours, il est nettement supplanté par le sapin de Nordmann (Abies nordmanniana), originaire du Caucase, apparu plus récemment sur le marché et qui est en constante progression. Ce dernier se montre plus adapté à l'usage à l'intérieur des foyers car il est plus dense avec des branches plus fortes et mieux étagées dès son jeune âge, il a des aiguilles plus grandes d'un beau vert luisant qui se conservent très longtemps sur l'arbre. Mais de croissance plus lente, son prix reste plus élevé et son parfum résineux beaucoup plus discret. En 2016, le sapin de Nordmann représente les trois quarts des achats en France. Le sapin noble (Abies procera), espèce d'origine américaine, avec son port majestueux plus étagé, son parfum balsamique et la robustesse de ses aiguilles vert-bleuté, est un compromis entre l'épicéa et le sapin de Nordmann.
En Amérique du Nord, un grand nombre d'espèces sont cultivées pour produire des sapins de Noël. L'un des plus utilisés aux États-Unis est le pin sylvestre (Pinus sylvestris), espèce d'origine européenne. Ce pin a dominé le marché américain des années 1950 aux années 1980. Le douglas (Pseudotsuga menziesii) et le sapin de Fraser (Abies fraseri) remportent désormais beaucoup de succès. En Amérique du Nord les arbres de Noël du commerce sont souvent fortement taillés durant leur croissance pour leur donner un port dense et régulier, ce qui explique en partie la différence dans le choix des espèces par rapport à l'Europe où est privilégié plutôt les arbres de forme naturelle, orientant le choix vers des espèces ayant un port naturel attractif.
Au Canada, la tradition veut que le sapin baumier (Abies balsamea) soit utilisé ; il a la propriété de dégager un parfum fort apprécié. Mais le sapin de Fraser (Abies fraseri) est aussi utilisé, car il conserve mieux ses aiguilles.
Angélique Angarni-Filopon, née le 9 octobre 1990 à Fort-de-France, est une reine de beauté française.
Elle est élue Miss Martinique 2024 puis Miss France 2025.
Elle est la première candidate à l'élection de Miss France à se présenter en étant âgée de plus de 30 ans et la première Miss Martinique à être élue Miss France.
Biographie
Angélique Angarni-Filopon, naît le 9 octobre 1990 à Fort-de-France en Martinique et grandi en métropole dans le Val d'Oise avec son frère et sa soeur
Angarni-Filopon est hôtesse de l'air. Avant, elle travaille en que conseillère commerciale pour Air France avant d'effectuer une formation à l'AeroSchool en 2017 pour devenir hôtesse de l'air pour Air Caraïbes puis assistante de direction bilingue de 2020 à 2023. Avant d'être élue Miss France, est fait partie du personnel navigant commercial pour Corsair.
Angarni-Filopon est élue à 21 ans première dauphine de Miss Martinique 2011. Treize ans plus tard, elle élue Miss Martinique 2024 le 24 septembre 2024, et dévient la première candidate à l'élection de Miss France à présenter en étant âgée de plus de 30 ans.
Le 15 décembre 2024, elle est élue Miss France 2025 à l'aréna du Futuroscope dans la Vienne. Quelques jours plus tôt, une IA l'avait prédit en tant que première dauphine avec 56% de probabilités
NOUVEAU PREMIER MINISTRE
François Bayrou (prononcé [fʁɑ̃swa bajʁcoup ».">u])c, né le 25 mai 1951 à Bordères (Basses-Pyrénées, aujourd'hui Pyrénées-Atlantiques), est un homme politique et essayiste français, Premier ministre depuis le 13 décembre 2024.
Professeur agrégé de lettres classiques, conseiller de personnalités politiques à partir de 1979, il exerce plusieurs mandats électifs, notamment ceux de député des Pyrénées-Atlantiques entre 1986 et 2012, de président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques de 1992 à 2001, de député européen de 1999 à 2002 et de maire de Pau depuis 2014.
Entre 1993 et 1997, sous trois gouvernements de droite (Balladur, Juppé I et Juppé II), il est ministre de l'Éducation nationale. En parallèle, il préside plusieurs formations centristes : le Centre des démocrates sociaux (CDS) de 1994 à 1995 et Force démocrate (FD) de 1995 à 1998, l'Union pour la démocratie française (UDF) de 1998 à 2007 et le Mouvement démocrate (MoDem) depuis 2007.
Il est candidat à trois reprises à une élection présidentielle. Investi par l'UDF, il arrive en quatrième position au premier tour du scrutin de 2002, avec 6,8 % des suffrages exprimés. En 2007, il est un temps donné en mesure de se qualifier au second tour mais finit troisième avec 18,6 % des voix, après quoi il fonde le MoDem, qu'il ancre au centre alors que l'UDF était traditionnellement classée au centre droit. Lors de l'élection présidentielle de 2012, il recueille 9,1 %, terminant en cinquième position.
Ayant renoncé à concourir à l'élection présidentielle de 2017, il soutient Emmanuel Macron, qui le nomme ensuite ministre d'État, garde des Sceaux, ministre de la Justice. Mais, cité dans l'affaire des assistants parlementaires du MoDem au Parlement européen, François Bayrou renonce un mois plus tard à intégrer le second gouvernement Philippe. En 2020, il est nommé haut-commissaire au plan par Emmanuel Macron.
Le 13 décembre 2024, il est nommé Premier ministre par Emmanuel Macron et succède à Michel Barnier
Le prince Léopold Clément Charles de Lorraine, devenu prince héréditaire de Lorraine, né à Lunéville le 25 avril 1707 et mort dans cette même ville le 4 juin 1723, est le huitième enfant et le deuxième fils du duc Léopold Ier de Lorraine et de son épouse, née princesse Élisabeth-Charlotte d’Orléans.
Une famille décimée
À la naissance du prince, quatre de ses sept frères et sœurs sont morts au berceau. Il ne reste au couple ducal qu’Élisabeth-Charlotte née en 1701, Marie-Gabrielle, née en 1702 et Louis, le fils aîné, né en 1704. En 1708, naît François-Étienne.
Au printemps 1711, la variole frappe l’Europe emportant dans la tombe le 14 avril le dauphin Louis de France, cousin germain de la duchesse, le 17 avril, l’empereur Joseph Ier, cousin germain du duc.
Au mois de mai suivant l’épidémie s’étend à la Lorraine emportant en une semaine les trois aînés des enfants du couple ducal : le 4 mai, meurt Élisabeth-Charlotte, 10 ans, suivie le 10 par son frère Louis, 7 ans l’héritier du trône. Le lendemain meurt Marie-Gabrielle, 9 ans.
La duchesse de Lorraine, mère tendre et attentionnée, enceinte de quatre mois et à qui il ne reste que ses deux derniers fils est anéantie.
Alors qu’il vient d’entrer dans sa cinquième année, Léopold-Clément devient l’aîné des enfants du duc et l’héritier potentiel des duchés tandis qu’en octobre 1711, la duchesse met au monde une fille, Élisabeth-Thérèse, future reine de Sardaigne. En 1712 naîtra Charles-Alexandre qui sera un populaire gouverneur des Pays-Bas autrichiens et en 1714 Anne-Charlotte, qui sera abbesse laïque des prestigieuses abbayes de Remiremont et de Mons.
En 1715, le roi Louis XIV de France meurt laissant la régence au duc d’Orléans, oncle de Léopold-Clément. Pendant quelques années les relations des duchés et de la France sont au beau fixe.
La nuit du 3 janvier 1719, le château de Lunéville est victime du premier incendie de son histoire. Les princes lorrains manquent y laisser la vie et sont sauvés par des serviteurs qui les emballent dans des couvertures avant de les évacuer prestement. On déplora tout de même sept victimes mortellement touchées.
En 1721, le duc Léopold Ier déclare officiellement son fils aîné majeur et héritier des duchés et commence à lui apprendre son futur métier de prince souverain.
1722, la grande année du prince
L’année suivante, Léopold Ier proclame Léopold-Clément apte à présider les conseils en son absence. Le prince de 15 ans se révèle un jeune homme doué. Il fait la fierté de sa famille, notamment de sa mère la duchesse Élisabeth-Charlotte.
Son père ayant reçu de l’empereur le duché de Teschen, le rétrocède immédiatement à Léopold-Clément.
En effet, les relations avec la France s’étant refroidies, le duc Léopold Ier se tourne de nouveau vers l’empereur Charles VI dont il a été l’un des compagnons de jeu et dont il est proche.
Or, l’empereur n’a que deux filles et le duc de Lorraine songe sérieusement à marier son fils aîné à la fille aînée de l’empereur qui, pour l'instant n’est âgée que de 5 ans.
Nonobstant sa sensibilité austrophile, en octobre de la même année 1722, celui-ci envoie son épouse et ses enfants à Reims assister au couronnement du roi Louis XV de France qui a 12 ans. Léopold-Clément et ses frères et sœurs y font la connaissance de leur grand-mère, la duchesse douairière d’Orléans. Impressionnée par sa haute taille, la célèbre épistolière le décrit comme un géant.
La Palatine meurt deux mois plus tard.
Le printemps d’un prince
L’année suivante, alors qu’il s’apprête à partir pour Vienne, Léopold-Clément est atteint à son tour par une variole qui lui est fatale.
Il meurt le 4 juin, âgé de 16 ans. Sa dépouille est inhumée dans l’église des Cordeliers de Nancy, nécropole des ducs de Lorraine. Le jeune prince laisse sa famille consternée notamment sa mère, qui a perdu 10 enfants sur les 14 qu’elle a mis au monde.
Né en avril 1707, devenu prince héritier en avril 1711, mort en juin 1723, à l'âge de 16 ans et deux mois, Léopold-Clément aura été un prince du printemps.
Épilogue
C’est son frère François-Étienne, âgé de 14 ans, qui devient le nouvel héritier des duchés.
Dès le mois d’août, il part pour Vienne. Il y épousera en 1736 l’archiduchesse Marie-Thérèse mais pour cela, il aura du renoncer à ses duchés patrimoniaux au grand dam de sa famille et notamment de sa mère la duchesse douairière Élisabeth-Charlotte qui assumait en son absence la régence des duchés.
Il sera élu empereur en 1745. Il est l’ancêtre des Habsbourg-Lorraine actuels.