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Par Anonyme, le 26.10.2024
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Par Anonyme, le 23.09.2024
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Par Anonyme, le 08.09.2024
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Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
Léon Gaumont est un inventeur et industriel français, né le 10 mai 1864 à Paris et mort le 9 août 1946 à Sainte-Maxime, pionnier de l'industrie mondiale du cinéma et fondateur de la société Gaumont.
Biographie
Léon Gaumont est né dans un foyer modeste, sa mère Marguerite Dupenloup étant femme de chambre et son père Auguste Ferdinand Gaumont, cocher.
En 1870, il entre au pensionnat Saint-Pierre, à Dreux, qu'il quitte en 1876 à l'âge de douze ans. Puis son père l'inscrit au petit collège Sainte-Barbe, où il entre comme pensionnaire le 2 octobre 1876, probablement grâce à l'aide financière de l'employeur de sa mère, la comtesse de Beaumont. Il s'y montre plus doué en sciences qu'en français, ses résultats le laissant espérer intégrer une école d’ingénieurs.
Un revers de fortune familiale le contraint à abandonner ses études à 16 ans pour chercher du travail. Il participe cependant à des cours du soir gratuits dispensés par des sociétés savantes, notamment l'Institut populaire du progrès fondé au palais du Trocadéro par Léon Jaubert. Assidu aux cours d'astronomie, Jaubert le recommande au constructeur d’appareils de précision Jules Carpentier, dont il est le secrétaire et l'assistant de 1881 à 1890
À l'occasion d'une permission lors de son service militaire, son camarade Henry Maillard, fils d'un architecte ancien adjoint au maire du 19e arrondissement, l'invite dans sa famille. Il lui présente sa demi-sœur Camille Maillard que Léon épouse en 1888. La riche héritière lui apporte une dot importante et cinq enfants: Charles, Jeanne, Raymond, Hélène et Louis.
En 1891, Léon Gaumont devient directeur des « Lampes Camus », fabrique de lampes à incandescence. Entre 1894 et 1895, il prend la direction du Comptoir général de photographie, société de matériel optique et photographique fondée en 1882 et située 57, rue Saint-Roch. La mise en vente forcée du Comptoir en 1895, à la suite d'un désaccord opposant son principal propriétaire Félix-Max Richard à son frère Jules Richard, incite Léon Gaumont à en devenir propriétaire. En reprenant cette entreprise, il la transforme en société française de production Gaumont, le 12 août 1895, sous le nom de L. Gaumont et compagnie. Dans le capital de 200 000 francs, on trouve principalement Gustave Eiffel, Joseph Vallot (directeur de l'Observatoire du MontBlanc) et le banquier Alfred Besnier.
Il fabrique alors des lanternes magiques, puis des appareils photographiques, dont l'un est réversible, tantôt appareil photo, tantôt lanterne de projection.
Intéressé par l'image animée, après avoir assisté à une projection des frères Lumière, Léon Gaumont rachète à Georges Demenÿ, ruiné, son chronophotographe au format de 58 mm de large sans perforations qu'il commercialise dès 1896. L'appareil est vendu sous l'appellation de Biographe pour l'appareil de prise de vues animées, et de Bioscope pour l'appareil destiné à la projection des photogrammes découpés et collés sur un disque de verre. Léon Gaumont accompagne en personne le président français Félix Faure à Moscou pour le "filmer" avec ce procédé. Mais celui-ci n'est pas performant, notamment face à la concurrence du kinétoscope d'Edison, et surtout du très ingénieux cinématographe, mis au point par Louis Lumière et Jules Carpentier, qui surpasse tout ce qui existait avant lui.
Les ventes ne sont donc pas une réussite et, pour pallier ce problème, Alice Guy, la secrétaire de Gaumont, lui propose de joindre en compensation aux acheteurs de l'appareil des films dans l'esprit de L'Arroseur arrosé de Louis Lumière. Léon Gaumont, réticent, finit par l’autoriser à tenter un essai « à condition que ce soit en dehors de ses heures de travail ». Alice Guy devient ainsi la première femme réalisatrice du cinéma.
Conquis à son tour par ce nouveau type de produits, Léon Gaumont développe la production de films et lance la création d'un important réseau de distribution et de salles. Pour cela, il fait mettre au point une caméra de prise de vues animées Gaumont, au format de 35 mm de large avec des perforations Edison, et un appareil de projection au même format. Le succès vient alors couronner ses efforts. À l'époque, le cinéma français produit plus que toutes les sociétés américaines, et domine le marché mondial. Léon Gaumont rêve d'être encore meilleur industriel que son rival français Charles Pathé, nouveau venu dans le monde du cinéma, qui a fondé sa société au célèbre coq chantant. Léon Gaumont choisit comme emblème la marguerite. Les deux hommes entrent en compétition et refuseront d'ailleurs de se rencontrer tant qu'ils seront en activité.
Parallèlement, Léon Gaumont s'intéresse au cinéma sonore et à la couleur. C'est ainsi qu'il charge Alice Guy de produire quelque deux cents phonoscènes, des bandes d'images animées accompagnées d'un enregistrement sonore diffusé par un disque gravé (le son sur disque qu'avait expérimenté pour Edison le premier réalisateur du cinéma, William Kennedy Laurie Dickson) selon le procédé Elgéphone (LG comme Léon Gaumont !), amélioré en Chronomégaphone destiné aux grandes salles. En 1911, le Gaumont Palace à Paris devient la plus grande salle de cinéma du monde, accueillant d'abord 3 400 puis après aménagements jusqu'à 6 000 spectateurs.
Partisan de l'espéranto, il produira un petit film montrant une leçon de la langue internationale, qui sera projeté en 1911 lors du congrès espérantiste d'Anvers. En 1914, le Gaumont Palace devait accueillir le dixième congrès mondial d'espéranto.
Léon Gaumont se heurte dans sa volonté de conquérir le marché nord-américain au trust américain des cinéastes européens exilés protégeant un marché intérieur. Ce trust rafle la mise technologique européenne française, britannique et allemande à la suite de la Première Guerre mondiale.
Léon Gaumont réside souvent à Sainte-Maxime où il possède un château, Les Tourelles, construit vers 1883. Cette résidence lui sert de lieu de réception et de décor pour quelques films dont Judex, réalisé en 1916 par Louis Feuillade en partie à Sainte-Maxime. En 1923, Léon Gaumont est décoré officier de la Légion d'honneur.
En 1925, Louis Feuillade meurt et Léon Gaumont passe un accord avec la Metro-Goldwyn-Mayer.
En 1930, Léon Gaumont abandonne les rênes de sa société, mise en liquidation en 1934 après le décès de sa femme. La société est reprise en 1938 sous le nom de Société nouvelle des établissements Gaumont.
Dès lors, il se réconcilie avec Charles Pathé, et les deux hommes se rencontrent enfin lorsque Pathé écrit ses "Souvenirs et conseils d'un parvenu".
Mort à Sainte-Maxime en 1946, Léon Gaumont est enterré au cimetière de Belleville à Paris. Dans la tombe reposent également son épouse Camille Maillard (1859-1933) et son arrière-petit-fils Gilles Boulouque, ancien magistrat.
Une avenue Léon-Gaumont existe dans le 20e arrondissement de Paris.
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RUBRIQUE | Monde : France | ||||||||||||||||||||||||||
BIOGRAPHIE | |||||||||||||||||||||||||||
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DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | 10 mai 1864 | ||||||||||||||||||||||||||
DECES | 9 août 1946 | ||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
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- 07 mai 2024 à 19:02 | mis à jour le 07 mai 2024 à 19:08
Bergère de France : 165 emplois menacés en attendant un repreneur
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Le sculpteur Ipoustéguy, né à Dun-sur-Meuse en 1920, est mort le 8 février 2006 à Doulcon, où se trouve la galerie portant son nom.
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Doulcon semble avoir été la capitale du pagus Dulcomensis devenu ensuite le Comté de Dormois étendu dans une zone à cheval sur les départements actuels des Ardennes et de la Meuse. Ce pagus aurait disparu au xie siècle sous les assauts du comte de Grandpré.
En novembre 1918, la cinquième division d'infanterie américaine franchit la Meuse à partir de Doulcon par un pont construit par le génie sous le feu de l'artillerie allemande postée à Dun-sur- Meuse, sur l'autre rive. Une borne en forme d'obélisque avec un losange rouge, emblème de la cinquième division, située près de la mairie, commémore ce fait d'arme
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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01/03/77 | 01/03/14 | Bernard Courtaux (1942-2022) | DVD | Conseiller général du canton de Dun-sur-Meuse (1985-2011) |
01/03/14 | En cours | Alain Plun Réélu pour le mandat 2020-2026 | Conseiller général du canton de Dun-sur-Meuse (2011-2015) |
28 bis avenue des tilleuls
55110 DOULCON
Horaires d'ouverture de la mairie :
Lundi: 11:00 à 12:00
Mardi: 17:00 à 18:00
Mercredi: 17:00 à 18:00
Vendredi: 17:00 à 18:00
Téléphone : 03 29 80 91 93
International: +33 3 29 80 91 93
Courriel : mairie.doulcon@orange.fr
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Population et société
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004.
En 2021, la commune comptait 426 habitants, en diminution de 5,75 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
194 | 198 | 227 | 226 | 230 | 250 | 251 | 244 | 240 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
225 | 246 | 254 | 224 | 206 | 257 | 253 | 237 | 222 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
233 | 233 | 236 | 328 | 446 | 428 | 432 | 398 | 409 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
387 | 393 | 389 | 455 | 483 | 445 | 421 | 408 | 443 |
2014 | 2019 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
441 | 426 | 426 | - | - | - | - | - | - |
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Ancienne mairie
Doulcon est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Ses habitants sont appelés les Doulconais.
Géographie
Doulcon est un village-rue typique lorrain. La rue principale s'étend vers l'ouest depuis la Meuse. Il est situé sur un ancien méandre du fleuve en forme de cirque et entouré de collines boisées. Avec Dun-sur-Meuse, la commune voisine et « jumelle », Doulcon marque l'endroit où la Meuse sort des côtes de Meuse pour rejoindre la plaine de la Woëvre.
Mont-devant-Sassey au nord ;
Sassey-sur-Meuse au nord-est ;
Dun-sur-Meuse à l'est ;
Cléry-le-Petit au sud-est ;
Cléry-le-Grand au sud ;
Aincreville au sud-ouest ;
Villers-devant-Dun à l'ouest.
Mont-devant-Sassey | Dun-sur-Meuse | Dun-sur-Meuse |
Cléry-le-Grand | Dun-sur-Meuse | |
Cléry-le-Grand | Cléry-le-Petit | Cléry-le-Petit |
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-20002. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 929 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mouzay », sur la commune de Mouzay à 10 km à vol d'oiseau4, est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 789,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,4 °C, atteinte le 24 juillet 2019; la température minimale est de −15,3 °C, atteinte le 20 décembre 2009.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Urbanisme
Doulcon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. La commune est en outre hors attraction des villes.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,7 %), prairies (21 %), forêts (16,4 %), zones urbanisées (4,2 %), eaux continentalesNote 3 (3,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (xviiie siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Toponymie
Anciennes mentions : Dulcomense-castrum (939) ; Douscons (1285) ; Doucons (xive siècle) ; Doucon (1483) ; Douxcon (1549) ; Dulcone (xvie siècle) ; Dolcon (1582) ; Dulcon (1675) ; Dulco (1679).
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Datant à l'origine du xiie siècle, peu d'éléments de cette époque subsistent, l'église ayant en particulier subi des dommages lors de la Première guerre mondiale.
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Gustave Flaubert est un écrivain français né à Rouen le 12 décembre 1821 et mort à Croisset, lieu-dit de la commune de Canteleu, le 8 mai 1880. Considéré, avec Victor Hugo, Stendhal, Balzac et Zola, comme l'un des plus grands romanciers français du xixe siècle, Flaubert se distingue par sa conception du métier d’écrivain et la modernité de sa poétique romanesque.
Prosateur de premier plan de la seconde moitié du xixe siècle, Gustave Flaubert a marqué la littérature universelle par la profondeur de ses analyses psychologiques, son souci de réalisme, son regard lucide sur les comportements des individus et de la société. La force de son style se révèle dans de grands romans comme Madame Bovary (1857), Salammbô (1862), L'Éducation sentimentale (1869) ou le recueil de nouvelles Trois Contes (1877).
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | Monde : France | ||||||||||||||||||||||||||
BIOGRAPHIE | Gustave Flaubert | ||||||||||||||||||||||||||
CITATION (S) | Gustave Flaubert : Elle se laissait aller au bercement | ||||||||||||||||||||||||||
Gustave Flaubert : L'amour, après tout, n'est qu'une | |||||||||||||||||||||||||||
Gustave Flaubert : Le Désir ... | |||||||||||||||||||||||||||
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DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | 12 décembre 1821 | ||||||||||||||||||||||||||
DECES | 8 mai 1880 | ||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
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Bernard Pivot est un journaliste et écrivain français, né le 5 mai 1935 à Lyon et mort le 6 mai 2024 à Neuilly-sur-Seine.
Animateur d'émissions culturelles à la télévision, il préside l'académie Goncourt de 2014 à 2019. Il est célèbre pour animer l'émission Apostrophes de 1975 à 1990, puis l'émission Bouillon de culture de 1991 à 2001.
Biographie
Bernard Claude Pivot est le fils des épiciers lyonnais Charles Pivot et Marie-Louise Dumas. Durant la Seconde Guerre mondiale, son père est prisonnier en Allemagne. Sa mère se réfugie dans la maison familiale, à Quincié-en-Beaujolais, où Bernard est scolarisé. De son propre aveu, il lit en particulier un dictionnaire.
Lors du retour de Charles Pivot, en 1945, la famille regagne Lyon, avenue du Maréchal-Foch dans le 6e arrondissement, et reprend son commerce. À l’âge de 10 ans, Bernard est placé au pensionnat religieux Saint-Louis. Il se passionne pour le sport, ce qui fera « oublier » à ses maîtres sa médiocrité dans les autres matières, à l'exception du français et de l'histoire. Élève au lycée Ampère puis étudiant en droit à Lyon, le jeune Bernard Pivot s'inscrit ensuite à Paris au Centre de formation des journalistes (CFJ) en 1955 et en sort vice-major de sa promotion en 1957.
Après un stage au Progrès, à Lyon, il se forme au journalisme économique pendant un an puis entre au Figaro littéraire en 1958.
En 1971, l'hebdomadaire disparaît et Bernard Pivot devient chef de service au Figaro.
Il quitte le journal en 1974 lorsque Jean d'Ormesson en devient directeur général. Jean-Louis Servan-Schreiber lui propose alors un projet de magazine qui débouche, un an plus tard, sur la création du magazine Lire.
Entre 1974 et 1977, il tient une chronique dans l'hebdomadaire Le Point. De 1992 à 2022, il est chroniqueur, d'abord humoristique, puis littéraire au Journal du dimanche. Il utilise, pour ses chroniques gastronomiques, les noms de plume « Jean-René Savernes » et « Antoine Dulac ».
De 1970 à 1973, Pivot tient une chronique quotidienne mi-sérieuse mi-comique sur Europe 1. Il travaille également pour la station RTL durant les années 1980.
Bernard Pivot apparaît pour la première fois à la télévision le jour du nouvel an 1967, pour parler de Johnny Hallyday et Sylvie Vartan.
En 1968, il est invité par Jean Prasteau dans l'émission À la vitrine du libraire pour parler de la critique littéraire.
À partir d'avril 1973, il produit et anime l'émission Ouvrez les guillemets, diffusée sur la première chaîne de l'ORTF.
Apostrophes
L'année suivante, l'ORTF éclate et l'animateur lance l'émission Apostrophes sur Antenne 2, qu'il rejoint à la demande d'Yves Berger, Jacqueline Baudrier et Marcel Jullian, le président de la chaîne14. L'émission est diffusée en direct chaque vendredi soir à 21 h 30 à partir du 10 janvier 1975. Durant 75 minutes, Pivot débat avec plusieurs invités. Il est parfois reçu par les écrivains auxquels il consacre une émission spéciale, comme Marguerite Duras et Alexandre Soljenitsyne. Apostrophes, qui rassemble jusqu'à deux millions de téléspectateurs et stimule les ventes de livres, devient le « magazine littéraire de référence » de la télévision française jusqu'à son arrêt en 1990 après 724 numéros. Elle est récompensée par deux 7 d'or. Après la diffusion du dernier numéro, un entretien entre Pivot et Pierre Nora paraît dans la revue Le Débat.
En décembre 2019, Bernard Pivot est critiqué pour son attitude dans l'émission Apostrophes du 2 mars 1990, lors de laquelle il interroge d'un ton badin l'écrivain Gabriel Matzneff, qu'il qualifie, au milieu de l'hilarité générale, de « professeur d'éducation sexuelle » et de « collectionneur de minettes ». Matzneff, invité pour son livre Mes amours décomposés, se vante dans ce livre de pratiques pédophiles, notamment de « sodomiser des mineurs ». Denise Bombardier, écrivaine québécoise invitée à l'émission, est alors la seule à dénoncer l’écrivain. Dans la foulée de la mise en ligne par l'Ina de la vidéo de l’émission, Bernard Pivot déclare qu'à cette époque « la littérature passait avant la morale ». Face à la polémique qui enfle, il déclare quelques jours plus tard qu’il n’a pas eu les mots qu’il fallait, ajoutant : « Il m’aurait fallu beaucoup de lucidité et une grande force de caractère pour me soustraire aux dérives d’une liberté dont s’accommodaient tout autant mes confrères de la presse écrite et des radios ».
Bouillon de culture
À partir de 1991, Bernard Pivot présente Bouillon de culture, qui traite de l'actualité littéraire, mais aussi de cinéma, de théâtre, etc. Diffusée à 22 h 40, elle est regardée par plus d'un million de téléspectateurs, est récompensée par deux 7 d'or, avant de connaître une chute d'audience. En juin 2001, son arrêt provoque l'émoi dans le monde de l'édition et des médias. Le Journal du dimanche consacre un numéro spécial à Bernard Pivot.
Championnats d'orthographe
En 1985, Pivot crée et présente les Championnats de France d'orthographe, puis les Championnats du monde d'orthographe, renommés Dicos d'or. Il coanime l'émission avec Catherine Matausch, puis Florence Klein. Elle n'est plus diffusée à la télévision depuis 2005.
En 2008, il coanime avec Laurence Boccolini et Jean-Pierre Foucault une émission spéciale diffusée par TF1 intitulée Français, la Grande interro !.
Double je
De janvier 2002 à décembre 2005, Bernard Pivot s'ouvre à la rencontre d'étrangers qui ont choisi d'ajouter la culture et la langue françaises à leur propre culture originelle. Cette émission, intitulée Double je, est diffusée une fois par mois sur France 2 le dimanche soir.
Bernard Pivot a fait partie du jury du prix Interallié. Élu en 2002, il a succédé à Jean Couvreur, mort l'année précédente.
En octobre 2004, il est élu à l'académie Goncourt.
En janvier 2014, l'écrivaine Edmonde Charles-Roux lui cède la présidence de l'académie. C'est en sa qualité de président de cette académie qu'il évoque dans un message posté sur le réseau social Twitter un nouveau verbe « macroniser » qu'il évoque à la manière d'un mot du dictionnaire .
Le 3 décembre 2019, il annonce qu'il quitte l'académie Goncourt au 31 décembre suivant et qu'il en sera dès lors membre d'honneur. Cette démission coïncide : d’une part avec la diffusion en décembre 2019, sur les réseaux sociaux, d'archives de l'INA relatives à une émission d'Apostrophes de 1990, au cours de laquelle l'écrivain Gabriel Matzneff commente ses pratiques pédophiles en présence de Pivot ; d’autre part, avec la parution en janvier suivant du livre accusatoire de Vanessa Springora contre le même Matzneff.
En 1959, son roman L’Amour en vogue est édité chez Calmann-Lévy. Bernard Pivot évoque son parcours dans un abécédaire biographique, Les Mots de ma vie, paru chez Albin Michel en 2011.
L'année suivante, les éditions NiL publient son autobiographie romancée, intitulée « Oui, mais quelle est la question ? ». Le livre met en scène le personnage d'Adam Hitch, un journaliste atteint de « questionnite ».
En 2018, Pivot compte près d’un million d’abonnés sur l'outil de microblogage Twitter, qu'il considère comme une « école de la concision ». Les tweets sont des chats, un recueil de ses messages, paraît chez Albin Michel.
En 2006, Plon publie son Dictionnaire amoureux du vin. L'ouvrage est réédité en 2013 dans une version illustrée.
En 2018, avec sa fille Cécile Pivot, ils écrivent à quatre mains Lire !, chez Flammarion, où ils confrontent leurs expériences de lecteurs.
En 1988, Bernard Pivot est le narrateur en « voix off » du film Mangeclous, réalisé par Moshé Mizrahi d'après le roman d'Albert Cohen.
Bernard Pivot double un personnage dans la version française de la série télévisée d'animation Silex and the City. L'épisode, intitulé Les Pivot-Sapiens, est diffusé pour la première fois en septembre 2013 sur Arte.
En décembre 2009, Bernard Pivot crée le Comité de défense du beaujolais, avec son ami journaliste et chroniqueur gastronomique Périco Légasse, afin de protéger un « symbole de l'identité française ». Depuis le millésime 2009, la cave de Quincié-en-Beaujolais produit la cuvée Bernard-Pivot en AOP beaujolais-villages. Le journaliste, propriétaire d'un hectare de vignes, est adhérent de la cave.
Bernard Pivot entre au conseil de surveillance du groupe Express-Expansion en 2005. Il en assure la vice-présidence. Il est membre du conseil d'administration de la fondation du Crédit agricole - Pays de France présidée par Yves Barsalou depuis fin 2007.
En 2015, l'animateur est « président d'honneur » du Salon international du livre de Québec.
Depuis 2012, avec Souvenirs d'un gratteur de têtes, puis, en 2015, Au Secours ! Les mots m'ont mangé, Bernard Pivot lit sur scène les textes de ses auteurs préférés et les siens.
Le 6 mai 2024, après des mois de lutte contre un cancer, il meurt à Neuilly-sur-Seine à l'âge de 89 ans.
Vie privée
En 1955 à Paris, au Centre de formation des journalistes (CFJ), il rencontre Monique Dupuis, également étudiante. Ils se marient et auront deux filles, Agnès et Cécile (1957). Monique travailla pour La Vie catholique et dirigea pendant plusieurs années le Gault Millau et Modes de Paris ; elle a été aussi directrice de rédaction d'Intimités et Nous Deux.
Le 29 janvier 2022, Le Journal du dimanche (JDD), annonce que l'ancien animateur serait hospitalisé depuis plus d'un mois et qu'il serait très affaibli.
Le 2 avril 2023, dans une interview qu'il donne au JDD, il annonce se retirer de la vie publique car il est atteint d'un mal au niveau du cerveau.
Appréciations de Bernard Pivot
L'animateur est apprécié pour ses qualités d'intervieweur, et son ton convivial et spontané. Le chroniqueur littéraire Jean-Pierre Tison estime que « sa manière si simple de poser des questions permettait [à tous les publics] de rentrer de plain-pied dans le débat. À aucun moment, le téléspectateur ne se sentait écrasé ». À l'inverse, le philosophe Gilles Deleuze a des mots très durs pour Bernard Pivot et Apostrophes dans son ouvrage Pourparlers 1972-1990. Il avance notamment que l'émission représente « l'état zéro de la critique littéraire, la littérature devenue spectacle de variétés ». Dans le même registre, Raymond Cousse publie en 1983 une critique acerbe et humoristique : Apostrophe à Pivot. Dans cet ouvrage, l'auteur dénonce la médiocrité littéraire imposée par l'industrie du livre — dont Bernard Pivot serait devenu un des relais essentiels par l'entremise de ses émissions télévisuelles : « Je vous trouve quant à moi insignifiant en général et passablement niais lorsque vous vous mettez en tête de parler littérature. Vous ne m'intéressez d'ailleurs ici qu'en tant que représentant d'un système qui écrase la création littéraire en France. »
Bernard Pivot est le titre d’une chanson écrite, composée et interprétée par Pierre Perret et figurant dans l’album Irène, paru en 1986, où il loue l'apport culturel de ses émissions.
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Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | Monde : France | ||||||||||||||||||||||||||
BIOGRAPHIE | Bernard Pivot | ||||||||||||||||||||||||||
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ADRESSE(S)EXTERNE(S) | 2 | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | |||
DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | 5 mai 1935 | ||||||||||||||||||||||||||
DECES | 6 mai 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
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