Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
22.12.2024
18458 articles
>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (1147)
· A à Z : Sommaire (346)
· Mannequin de charme (914)
· Musique (392)
· Monde : France (2908)
· Calendrier : Événements (333)
· Département : Meuse (253)
· Cinéma : Films à classer (153)
· Calendrier : Naissances (246)
· Monde : Etats Unis (1070)
air amour annonce argent art article background base belle blogs center centerblog
Articles les plus lus· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)
· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara
allan ehrhardt www.seucon2 vi sureu ibm.fr
Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
allan ehrhardt www.seucon2 vi sureu ibm.fr
Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Les antiquités gallo-romaines, les monnaies des empereurs, les sépultures et les armes trouvées à plusieurs reprises soit dans l'enceinte même du village, soit dans la campagne, autorisent cette conjecture, sans que l'on puisse préciser l'époque où fut fondé Ancerville. Grâce à la salubrité de son climat, à la position topographique du territoire presque tout entier situé sur un plateau légèrement ondulé de collines et de vallées inclinant vers le sud-ouest, grâce à la constitution variée, à la fertilité de son sol profond en humus,à la richesse du minerai depuis longtemps exploité et à la facilité de le transformer en fer sur place au moyen des forges à bras dont les fourneaux s'alimentaient de combustible aux forêts attenantes, comme l'attestent les monceaux de crassiers que l'on trouve à chaque pas dans les alentours du village, Ancerville vit sa population grandir de manière à former une seigneurie considérable.
Durant la période des invasions barbares et le régime de la féodalité jusqu'au XIe siècle, on ne rencontre aucun monument relatif à l'histoire du village. Seule la date de 1080 atteste l'existence d'un groupe d'habitations dans ce qui fut probablement le noyau primitif du village.
Depuis le XIIIe siècle, Ancerville est chef-lieu des baronnie, office et prévôté de ce nom.
Ancerville fut une possession de la famille de Quiévrain dans le Hainaut, puis passa par Philippe de Gueldre à la Maison de Lorraine et à ses alliés par succession ou mariage : les Guise, les princes de Joinville, les Orléans qui la conservèrent jusqu’en 1721, époque à laquelle le régent Philippe d'Orléans céda de nouveau la terre d’Ancerville au duc Léopold Ier de Lorraine moyennant 750 000 livres ; à cette époque, le recensement dénombrait 500 feux.
En 1901, messieurs Henri et Paul Giros édifient une usine de construction de machines à coudre qui est à l'origine de la « Société Meusienne de Construction Mécanique ».
En 1974, 2 560 habitants sont recensés, qui travaillent essentiellement dans le secteur secondaire : La Meusienne ; Tréfilunion Marnaval ; les Fonderies de Cousances aux forges ; I.H.F. à Saint-Dizier.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | |||||||||||||||||||||||||||
DESCRIPTION | Ancerville | ||||||||||||||||||||||||||
Ancerville : Histoire | |||||||||||||||||||||||||||
Ancerville : Politique et administration | |||||||||||||||||||||||||||
Ancerville : Démographie | |||||||||||||||||||||||||||
Ancerville : Lieux et monuments | |||||||||||||||||||||||||||
Ancerville : Personnalités liées à la commune | |||||||||||||||||||||||||||
Simone Weber | |||||||||||||||||||||||||||
Nicolas Paquet | |||||||||||||||||||||||||||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DESSIN (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | |||||||||||||||||||||||||||
DECES | |||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
Église Saint-Martin d'Ancerville
Église Saint-Martin d'Ancerville, construite : XIIIe siècle ; XVe siècle ; XVIe siècle ; XVIIIe siècle, Classé MH 1990
Dans l'église : des plaques commémorant les morts des guerres de 1870-1871 et de 1914-1918.
Maison, au 32 rue du Château, du XVe siècle avec pan-de-bois et sa porte d'origine, à tympan décoré d'un écu, Inscrit MH 1992.
Maison natale de Paul Émile Debraux.
Cheminée géodésique, en forêt à l'est de la commune
Pompe-fontaine Le Lion d'Ancerville.
Fontaine de la place de la Mairie.
Fontaine, rue de la Fontaine.
La commune comporte plus de 47 cavités souterraines, dont six de plus de 150 m de développement ou de plus de 25 m de profondeur : le gouffre Bernard, le gouffre Hervelin, le gouffre de la Pelle, le gouffre de Vannerchel, le gouffre du Lion et la grotte des Sarrazins.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | |||||||||||||||||||||||||||
DESCRIPTION | Ancerville | ||||||||||||||||||||||||||
Ancerville : Histoire | |||||||||||||||||||||||||||
Ancerville : Politique et administration | |||||||||||||||||||||||||||
Ancerville : Démographie | |||||||||||||||||||||||||||
Ancerville : Lieux et monuments | |||||||||||||||||||||||||||
Ancerville : Personnalités liées à la commune | |||||||||||||||||||||||||||
Simone Weber | |||||||||||||||||||||||||||
Nicolas Paquet | |||||||||||||||||||||||||||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DESSIN (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | |||||||||||||||||||||||||||
DECES | |||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
Louis de Guise, baron d'Ancerville (1588 - 1631), mais il n'est pas sûr qu'il ait jamais mis le pied à Ancerville.
Le colonel Nicolas Paqueron, né à Ancerville le 5 décembre 1791, mort en 1863.
Émile Debraux, célèbre chansonnier et goguettier, auteur notamment des chansons La Colonne (1818) et Fanfan la Tulipe (1819), est né à Ancerville en 1796.
Nicolas Paquet, né en 1831, fondateur de la compagnie Paquet.
Simone Weber, née en 1929. Cette dernière est connue pour avoir tué son ancien amant Bernard Hettier en 1985
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | |||||||||||||||||||||||||||
DESCRIPTION | Ancerville | ||||||||||||||||||||||||||
Ancerville : Histoire | |||||||||||||||||||||||||||
Ancerville : Politique et administration | |||||||||||||||||||||||||||
Ancerville : Démographie | |||||||||||||||||||||||||||
Ancerville : Lieux et monuments | |||||||||||||||||||||||||||
Ancerville : Personnalités liées à la commune | |||||||||||||||||||||||||||
Simone Weber | |||||||||||||||||||||||||||
Nicolas Paquet | |||||||||||||||||||||||||||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DESSIN (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | |||||||||||||||||||||||||||
DECES | |||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
Ancerville est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Bordée au sud-ouest par la Marne, Ancerville est proche de l'agglomération de Saint-Dizier, chef-lieu d'arrondissement de Haute-Marne, mais se situe sur le plateau du Barrois, c'est le premier bourg meusien en quittant la Champagne.
Le territoire de la commune est limitrophe de 7 communes, dont 5 communes se trouvent dans le département limitrophe de la Haute-Marne.
Communes limitrophes d’Ancerville | ||
Chancenay (Haute-Marne) | Sommelonne | Cousances-les-Forges |
Bettancourt-la-Ferrée (Haute-Marne) | ||
Saint-Dizier (Haute-Marne) | Roches-sur-Marne (Haute-Marne) | Chamouilley (Haute-Marne) |
La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Marne et le canal de la Marne a la Saone.
La Marne prend sa source sur le plateau de Langres, dans la commune de Saints-Geosmes (Haute-Marne) et se jette dans la Seine entre Charenton-le-Pont et Alfortville (Val-de-Marne) dans le quartier de Conflans-l'Archevêque.
Le canal de la Marne à la Saône est un canal à bief de partage au gabarit Freycinet, d'une longueur de 160 km reliant les vallées de la Marne et de la Saône, géré par les Voies navigables de France.
Réseau hydrographique d'Ancerville.
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : la mare aux Lents (0 ha).
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 949 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Dizier », sur la commune de Saint-Dizier à 5 km à vol d'oiseau, est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 794,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,4 °C, atteinte le 25 juillet 2019 ; la température minimale est de −22,5 °C, atteinte le 14 février 1956.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (47,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (48,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47 %), terres arables (22,9 %), zones agricoles hétérogènes (20,6 %), zones urbanisées (6,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le nom de la localité est attesté sous une forme identique à celle que nous connaissons actuellement : Ancerville dès 1180, sous la forme Anserville en 1269 (cartulaire de Montiers).
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville (ancien français vile, issu du latin villa [rustica] « grand domaine rural ») au sens ancien de « domaine rural ». Il est précédé selon le cas général d’un anthroponyme. L'élément Ancer- s'accorde avec une interprétation par le nom d'homme germanique Ansher
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | |||||||||||||||||||||||||||
DESCRIPTION | Ancerville | ||||||||||||||||||||||||||
Ancerville : Histoire | |||||||||||||||||||||||||||
Ancerville : Politique et administration | |||||||||||||||||||||||||||
Ancerville : Démographie | |||||||||||||||||||||||||||
Ancerville : Lieux et monuments | |||||||||||||||||||||||||||
Ancerville : Personnalités liées à la commune | |||||||||||||||||||||||||||
Simone Weber | |||||||||||||||||||||||||||
Nicolas Paquet | |||||||||||||||||||||||||||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DESSIN (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | |||||||||||||||||||||||||||
DECES | |||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
Juliette Récamier par François Gérard
Jeanne Françoise Julie Adélaïde Bernard, à la ville Madame Jacques Récamier dite Juliette ou Julie Récamier, née le 3 décembre 1777 à Lyon et morte le 11 mai 1849 à Paris, est une femme de lettres française dont le salon parisien réunit, à partir du Directoire et jusqu'à la monarchie de Juillet, les plus grandes célébrités du monde politique, littéraire et artistique.
Julie Bernard est née le 3 décembre 1777 à Lyon, précisément rue de la Cage où elle grandit, dans une famille de la bourgeoisie. Le père, Jean Bernard, est notaire royal. Nommé receveur des Finances par Calonne, il s'installe à Paris en 1786 puis devient administrateur des Postes. Il est arrêté et emprisonné sous le Consulat comme suspect de connivence avec les royalistes. Sur l'intervention de Julie, le général Bernadotte obtient sa libération mais Jean Bernard est destitué de son emploi. Sa mère, Marie-Julie Matton, issue d'un milieu aisé, également originaire de Lyon, est une femme coquette et intelligente.
Julie, mise en pension à Lyon au Couvent de la Déserte, ne rejoint ses parents à Paris qu'en 1787. Le 24 avril 1793 (5 floréal an I), à 15 ans et en pleine Terreur, elle est mariée dans la capitale à un ami de ses parents, Jacques-Rose Récamier, riche banquier d'origine lyonnaise et venu lui aussi à Paris peu avant la Révolution. Le contrat de mariage est signé chez Me Jean-François Cabal-Castel, notaire à Paris, le 11 avril précédent. Elle noue avec Jacques Récamier une relation affectueuse et platonique : elle en est vraisemblablement la fille naturelle
À partir de 1797, Juliette Récamier, 19 ans, commence sa vie mondaine, tenant un salon qui devient bientôt le rendez-vous d'une société choisie. La beauté et le charme de l'hôtesse, l'une des « Trois Grâces » du Directoire, avec Joséphine de Beauharnais et Madame Tallien, lui suscitent une foule d'admirateurs. Le cadre de l'hôtel particulier de la rue du Mont-Blanc (hôtel de Jacques Necker ancienne rue de la Chaussée-d'Antin), acquis en octobre 1798 et richement décoré par l'architecte Louis-Martin Berthault, ajoute à la réputation de ses réceptions. Elle est l'une des premières à se meubler en style « étrusque » et à s'habiller « à la grecque ». L'influence de Madame Récamier est notable dans la diffusion du goût pour l'Antique qui allait prévaloir sous l'Empire. L'hôtel Récamier acquiert une renommée telle qu'il devient rapidement une curiosité parisienne que tous les provinciaux et étrangers de marque se doivent de visiter. L'année 1800 marque l'apogée de la puissance financière de Jacques Récamier : il devient alors régent de la Banque de France.
Mais le pouvoir ne tarde pas à prendre ombrage de la position mondaine et sociale de Mme Récamier. Amie de Madame de Staël, Mme Récamier devient une figure clé de l'opposition au régime de Napoléon. Les réceptions de son salon, qui joue un rôle non négligeable dans la vie politique et intellectuelle de l'époque, sont interdites par un ordre officieux de Bonaparte. Madame de Staël, les deux cousins Adrien de Montmorency et Mathieu de Montmorency, tous trois proches de Juliette et assidus de son salon, sont exilés de Paris ; quand Napoléon devient empereur, Juliette refuse à quatre reprises une place de dame d'honneur à la cour. Les difficultés de la Banque Récamier, à partir de 1805, obligent le couple d'abord à réduire son train de vie puis à vendre l'hôtel particulier de la rue du Mont-Blanc. À ces revers de fortune s'ajoutent pour Juliette des chagrins personnels : le décès de sa mère en 1807, une histoire d'amour puis une rupture avec le prince Auguste de Prusse rencontré lors d'un séjour au château de Coppet près de Genève chez Madame de Staël. Défavorable à Napoléon, Madame Récamier ne tarde pas à subir le même sort que Germaine de Staël, et elle a l'obligation de s'éloigner de Paris par ordre de la police impériale.
Après avoir séjourné quelque temps de septembre 1811 à juin 1812 à Châlons-sur-Marne avec Marie Joséphine Cyvoct, petite-nièce de son mari récemment orpheline et devenue sa fille adoptive, Juliette séjourne à Lyon, où elle retrouve Camille Jordan, son vieil ami qu'elle connaît depuis 1797 et qui lui fait alors connaître Ballanche. Elle part en mars 1813 pour l'Italie. À Rome, elle reconstitue peu à peu sa « vie de société » ; c'est à ce moment-là que le sculpteur Canova fait deux bustes d'elle. Invitée à Naples en décembre 1813 par le roi Murat et la reine Caroline, elle apprend en avril 1814, l'abdication de Napoléon.
De retour à Paris le 1er juin 1814 après un exil de près de trois années, elle retrouve tous ses anciens amis, bannis comme elle, ainsi que Benjamin Constant, ex-amant de Madame de Staël. Juliette reprend ses réunions mondaines, reçoit des personnalités françaises ou étrangères de toutes opinions mais exige que ses invités observent chez elle, une stricte neutralité politique. Son salon prend de plus en plus une orientation littéraire. Sa rencontre avec Chateaubriand se fait en 1817. L'écrivain est l'un des hôtes les plus assidus de son domicile situé au no 31 rue d'Anjou-Saint-Honoré, revendu dès 1819 à la suite de nouveaux revers de fortune de son mari.
Juliette s'installe alors à l'Abbaye-aux-Bois à Paris, couvent dont les religieuses louent des appartements à des dames de la haute société. Elle occupe d'abord un petit appartement au troisième étage, composé de deux pièces séparées par un couloir, avant d'en louer vers 1825, un plus vaste au premier étage.
Pendant plus de vingt années, ses réceptions rassemblent autour d'elle, accompagnée de Chateaubriand qui les préside souvent, les esprits les plus brillants de l'époque : Victor Cousin, Saint-Marc Girardin, Edgar Quinet, Tocqueville, de jeunes écrivains comme Lamartine, Sainte-Beuve, Balzac, des artistes comme François Gérard, Joseph Chinard, Antonio Canova, des acteurs, Talma et Rachel, etc.
De 1823 à 1824, un séjour en Italie, en compagnie de sa nièce Amélie Cyvoct, de Ballanche et de Jean-Jacques Ampère, lui permet de recréer à Rome un cercle regroupant artistes et hommes de lettres. Des évènements dans son entourage familial marquent cette période : l'éloignement de sa fille adoptive Amélie Cyvoct, devenue madame Charles Lenormant en 1826, la disparition de son père en 1829 puis celle de son mari Jacques Récamier en 1830.
À partir de 1840, la santé de Juliette Récamier décline et sa vue baisse notablement. Elle mène alors une vie de plus en plus retirée mais reçoit cependant, les fréquentes visites de Chateaubriand. Une des dernières grandes soirées qu'elle organise à l'Abbaye-aux-Bois avec l'aide de l'actrice Rachel est guidée par sa charité. Il s'agit de collecter des fonds pour aider les victimes des graves inondations de Lyon. Atteinte de cataracte, elle subit sans succès deux opérations et devient quasiment aveugle. Juliette a le chagrin d'apprendre les décès de ses plus chers amis : le prince Auguste de Prusse en 1843, Pierre-Simon Ballanche en 1847 et elle assiste le 4 juillet 1848 à la mort de Chateaubriand.
Quand l'épidémie de choléra sévit en 1849, le quartier de la rue de Sèvres est particulièrement touché. Madame Récamier quitte l'Abbaye-aux-Bois pour aller chez sa petite-nièce, Amélie Lenormant, qui habite avec son mari Charles Lenormant, à la Bibliothèque nationale, rue des Petits-Champs près du Palais-Royal. Frappée par la maladie, c'est en ce lieu qu'elle rend son dernier soupir le 11 mai 1849, à l'âge de 71 ans. Elle est inhumée au cimetière Montmartre à Paris dans la sépulture où sont ensevelis ses parents, son mari et son vieil ami, Pierre-Simon Ballanche.
Sa nièce et fille adoptive, Amélie Lenormant, est l'auteur d'une biographie parue en 1859 qui publie une partie des nombreuses lettres reçues de ses illustres correspondants. Celles-ci sont aujourd'hui conservées en partie au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Juliette_R%C3%A9camier | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | |||||||||||||||||||||||||||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DESSIN (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | |||||||||||||||||||||||||||
DECES | |||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
Le colombar, ou colombard par confusion de suffixe, est un cépage blanc doré français.
.
Le colombar(d) a révélé, lors d'un test génétique, être issu du métissage intraspécifique entre le gouais B et le chenin B.
Il est originaire des Charentes, plus précisément des Borderies, un cru de cognac au nord de Cognac. Il fait partie dès l'origine, des cépages utilisés pour l'élaboration de vins destinés à être distillés pour donner du cognac. Donnant des vins moins âpres et plus alcoolisés que la folle blanche, sa culture a été favorisée par le marché néerlandais pour l'exportation de vins blancs secs. Avec la folle blanche, il a été introduit depuis longtemps dans le vignoble de Bordeaux et d'Armagnac.
Après l'arrivée du phylloxera, il a été marginalisé dans la production d'eau-de-vie, mais depuis une vingtaine d'années[précision nécessaire], sa production s'est orientée vers la production de vins de pays secs et très aromatiques (vin de pays des Côtes de Gascogne et vin de pays charentais).
En France, il est passé de 13 100 ha en 1958 à 4 900 ha en 1988, mais la surface est aujourd'hui stabilisée. Il n'est qu'accessoire en production d'eau-de-vie et est classé dans les appellations génériques de Bordeaux. (Bordeaux, vignoble de Blaye, Côtes de Bourg, Crémant de Bordeaux, Entre-deux-Mers, Entre Deux Mers-Haut Benauge, Premières Côtes de Blaye, Sainte Foy-Bordeaux. En Californie, c'était jusque dans les années 1980, le cépage blanc le plus courant. Il a été ensuite détrôné par le chardonnay. En 1992, il représentait 21 900 ha. Il est aussi présent en Afrique du Sud (8 500 ha), en Australie (800 ha) ou en Israël.
Le nom colombar (1845) est, comme colombier, un dérivé du mot colombe, hypothèse corroborée par d'autres noms usités : tourterelle ou colombier (en Gironde). Peut-être son raisin mûr attirait-il des vols de colombinés ou simplement sa couleur évoque-t-elle celle des palombes ? Nous parlons en effet de vignobles fréquentés à l'automne par les vols migratoires de palombes.
La forme colombard provient d'une confusion entre le suffixe roman -ar et le suffixe d'origine germanique -ard.
Il est également dénommé colombar (Afrique du Sud), french colombard (Canada, Chili, Israël), colombier, blanc émeri, queue tendre (Saint-Palais) ou bon blanc (Vendée) en France. Il a pour homonyme le colombar blanc (Drôme, 1804)
.
Jeunes rameaux cotonneux.
Jeunes feuilles jaunes à plages bronzées.
Feuilles adultes entières ou trilobées orbiculaires, sinus pétiolaire très ouvert en V, des petites dents ogivales, un limbe involuté.
Grappes de taille moyenne, cylindriques, épaulées.
Baies de forme elliptiques courtes de taille moyenne.
.
Culturales : vigoureux et productif, il peut être taillé long ou court selon le but retenu. Son bois est dur à la taille et il peut être sensible au vent au printemps. Le greffage a diminué le millerandage (grains clairsemés, de toutes dimensions et à tous stades de maturité).
Sensibilité : il craint un peu l'oïdium et la pourriture grise à maturité.
Technologiques : il donne des vins à bon potentiel alcoolique et aromatique. Ses arômes fruités (agrumes) et fleuris, relayés par une bonne vivacité en font un bon vin de cépage ou en assemblage avec du sémillon où il remplace le sauvignon. Cependant, il n'est pas destiné à être vieilli. Il donne ses arômes aux mistelles blancs qu'il contribue à élaborer : pineau des Charentes et floc de Gascogne.
Ses eaux-de-vie sont moins bien notées en dégustation que celles provenant de folle blanche ou d'ugni blanc, raison de sa reconversion en vin blanc.
Douze clones issus de sélections réalisées dans le vignoble d'Armagnac sont multipliés, les numéros: 551, 552, 553, 605, 606, 607, 608, 609, 625, 626, 695 et 938. Des prospections visant à élargir la diversité génétique ont été faites, conduisant à deux conservatoires, à Mons dans le Gers et dans le vignoble de Cognac, le site BNIC fondation Fougerat associé à l'INRA
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | |||||||||||||||||||||||||||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DESSIN (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | |||||||||||||||||||||||||||
DECES | |||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
La folle-blanche B est un cépage de cuve blanc français.
D'après de récentes analyses de son génome, il est un descendant du gouais.
Originaire de l'Ouest de la France, il est probablement natif des Charentes. Il y est connu au moins depuis les premières distilleries en 1630. Il fut durant deux siècles et demi « le » cépage destiné à la distillation, contribuant pour beaucoup à la réputation des eaux-de-vie française, cognac et armagnac.
Lors de l'anéantissement du vignoble par le phylloxéra, (années 1870-1890) il devint nécessaire de greffer la vigne. Par conséquent, la folle-blanche devient beaucoup plus sensible aux maladies, notamment à la pourriture grise. Les rendements chutent et elle n'est plus rentable. Elle est remplacée par l'ugni blanc pour la grande masse des alcools. Cependant, quelques vignes sont conservées car elle donne la plus fine des eaux-de-vie.
En France, sa culture concerne 3 300 ha (dont 2 800 pour le pays nantais) en 1994 contre 15 800 en 1958. Il est cultivé en Afrique du sud, en Argentine, en Californie et en Roumanie.
Folle blanche fait référence à un cépage qui produit un vin très acide (folle) et très pâle (blanche). Son autre nom, gros plant, vient de la grosseur des ceps ou de ses gros rendements.
Ce cépage porte de nombreux noms en France, parmi lesquels Blancheton, Enrageat dans le vignoble du Sud-Ouest, Folle blanche en vignoble du Val de Loire, Gros plant en Pays nantais et en Vendée, Grosse chalosse ou grosse blanquette, Hivernage dans le Nord de la France Picpoul, piquepoul ou piquepoult, piquepouille ou picpouille dans le Gers (Cousin du piquepoul blanc homonyme du Languedoc.) Talos ou talosse
.
Bourgeonnement cotonneux.
Jeunes feuilles vert-jaune.
Feuilles adultes orbiculaires à 5 lobes, sinus latéraux profonds, ouverts à fond en U (doigt de gant), sinus pétiolaire fermé ou peu ouvert, dents courtes ogivales, limbe involuté.
Grappes moyennes et compactes et baies de taille moyennes.
Culturales : fertile et productive à port érigé, la folle blanche peut être taillée longue ou courte en fonction de l'objectif recherché. Sa précocité lui fait craindre les gelées printanières.
Sensibilité : elle est très sensible à la pourriture grise, notamment à cause des grappes très compactes. Elle redoute aussi le black-rot, les acariens, le mildiou et l'excoriose.
Technologiques : elle donne un vin peu alcoolique, nerveux acide et pâle, apte à servir de base pour des mousseux d'entrée de gamme. En zone méridionale, l'acidité chute rapidement. La distillation de ses vins donne d'excellentes eaux-de-vie, très fines et bouquetées.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | |||||||||||||||||||||||||||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DESSIN (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | |||||||||||||||||||||||||||
DECES | |||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
André Lajoinie, né le 26 décembre 1929 à Chasteaux (Corrèze) et mort le 26 novembre 2024, est un homme politique français.
Membre du Parti communiste français, il est notamment conseiller régional d’Auvergne, député de l'Allier et président du groupe communiste à l'Assemblée nationale. Soutenu par le PCF, il présente sa candidature à l'élection présidentielle de 1988, où il réunit 6,76 % des suffrages exprimés.
Deuxième de quatre enfants, André Lajoinie grandit dans une famille paysanne modeste de Corrèze. Il subit l'influence de son père proche des radicaux-socialistes et d'un cousin sympathisant communiste.
Après l'obtention du certificat d'études, il doit, à regret, arrêter sa scolarité pour aider son père dans l'exploitation familiale.
En 1946, il adhère aux Jeunesses communistes et, deux ans plus tard, au Parti communiste français. En 1954, il devient permanent de la Fédération corrézienne des syndicats d’exploitants agricoles et en 1957, il est secrétaire fédéral du PCF, chargé de la propagande.
En 1963, à la demande de Gaston Plissonnier, il devient permanent du parti à Paris, dans la section agraire du comité central. Il est élu comme suppléant au Comité central en 1972 (titulaire en 1976), nommé secrétaire de la commission paysanne en 1973, élu suppléant au Bureau politique en 1976 (titulaire en 1979, responsable de la commission agricole) et au Secrétariat du Parti en 1982.
Après des tentatives d'implantation électorales non couronnées de succès en Corrèze, son département d'origine (deux défaites successives aux élections cantonales de 1961 dans le canton de Larche), c'est dans l'Allier qu'il est élu député en 1978, réélu en 1981, 1986 et 1988. Battu aux élections de 1993 par l'UDF Bernard Coulon, maire de Saint-Pourçain-sur-Sioule, il retrouve son siège de député lors de celles de 1997. Il préside le groupe communiste à l'Assemblée nationale de 1980 à 1993 et est nommé président de la commission de la production et des échanges en 1997.
Candidat à l'élection présidentielle française de 1988, il fait face à la candidature dissidente de Pierre Juquin. Il réunit 6,76 % des voix au premier tour.
André Lajoinie a été directeur de l'hebdomadaire La Terre et de la revue Économie et politique, la revue marxiste d'économie du PCF.
Il meurt le 26 novembre 2024 à l'âge de 94 ans
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | |||||||||||||||||||||||||||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DESSIN (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | |||||||||||||||||||||||||||
DECES | |||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
Simone Weber, née le 28 octobre 1930 à Ancerville (Meuse) et morte le 11 avril 2024 à Cannes, est une femme française condamnée le 28 février 1991 à une peine de vingt ans de réclusion pour le meurtre de son ancien amant Bernard Hettier, disparu près de six ans auparavant. Libérée le 17 novembre 1999, elle a toujours nié être l'auteur de ce meurtre malgré un faisceau d'indices convergents.
L'affaire Simone Weber a fait l'objet d'une grande couverture médiatique en France : elle a suscité de très nombreux articles dans les journaux, plusieurs livres et des émissions de télévision.
Simonne Raymonde Marie Weber naît le 28 octobre 1930, d'un père mécanicien et d'une mère ouvrière. Ses parents se séparent alors qu'elle a quatre ans. Deux enfants sont gardés par la mère malade. Elle et sa sœur Madeleine (1933-2016) restent avec leur père.
Sans diplôme, les deux sœurs quittent le domicile familial pour épouser les frères Thuot. Simone a cinq enfants, trois filles et deux garçons. Elle met à la porte son époux alcoolique et fait des petits travaux pour nourrir ses enfants. Deux de ses enfants meurent assez jeunes, ce qui la fait sombrer dans la mythomanie et la paranoïa.
En 1977, elle rencontre Marcel Fixard, qui l'engage comme dame de compagnie, à la suite d'une petite annonce parue au printemps dans la presse, indiquant qu'il recherche une femme de service. Criblée de dettes, Simone Weber répond à l'annonce alors qu'elle ne correspond pas au profil recherché (elle se fait passer pour une divorcée sans enfant, professeur de philosophie à la retraite), et obtient le poste.
Elle « épouse » Marcel Fixard en organisant un faux mariage.
Le 7 juillet 1985, Patricia Hettier fait publier dans L'Est républicain, à la une de son édition, un avis de recherche dans l'intérêt des familles au sujet de son père Bernard Hettier. Ce contremaître dans une usine chimique, âgé de 54 ans et divorcé d’un second mariage, a disparu alors depuis deux semaines. La police est rapidement sur la piste d'une ex-maîtresse, Simone Weber, des voisins témoignant avoir vu le 22 juin (c'est-à-dire le dernier jour où il a été vu en vie) Weber en train de guetter au volant de sa voiture Hettier à son domicile à Maxéville, et le menacer de mort, un fusil à la main. Leur liaison avait débuté en octobre 1981, au moment où Hettier était venu tondre le gazon dans le jardin de cette veuve. Il avait rompu au bout d'un an, lassé de son amante jalouse et possessive, et se disait persécuté par elle depuis.
Plusieurs autres indices orientent l'enquête vers Simone Weber : un arrêt maladie prétendument envoyé par Bernard Hettier à son employeur, quelques jours après la publication de L'Est républicain, se révèle avoir été prescrit en réalité à Pascal Lamoureux, marié à Brigitte, la fille de Simone Weber. Les enquêteurs retrouvent chez elle une quarantaine de timbres en caoutchouc permettant d'établir de faux documents médicaux.
Des témoins, les Haag, déclarent l'avoir vue le 23 juin 1985 descendre de chez elle dix-sept sacs poubelle, après qu'elle a fait dans la nuit un vacarme considérable, « comme si elle passait l'aspirateur sur place. » Or, la veille de la disparition de Bernard Hettier, Simone Weber avait loué une meuleuse à béton à six mille tours par minute (destinée selon elle à couper les murets des jardinets de fleurs), qu'on lui aurait volée. La meuleuse est retrouvée dans le coffre de sa voiture, avec des traces de sang et un morceau de chair encore accroché à un disque.
Le véhicule de Bernard Hettier a également disparu. Des conversations téléphoniques entre Simone Weber et sa sœur Madeleine, qui demeure sur la côte d'Azur, permettent aux enquêteurs de comprendre que les deux femmes emploient un code pour en parler, l'appelant « Bernadette ». Les policiers commencent à avoir des doutes quand, dans les conversations, elles échangent de prétendus résultats du loto avec des numéros supérieurs à quarante-neuf. Rapidement les enquêteurs comprennent qu'il s'agit de numéros de cabines téléphoniques destinées à passer des communications dont elles souhaitent qu'elles ne soient pas écoutées, avec l'heure de l'appel. Le juge d'instruction Gilbert Thiel, qui ordonne une soixantaine d'expertises au cours de l'enquête, est désigné par les sœurs comme « le shérif ».
Pendant cette instruction, Simone demande à sa sœur de faire disparaître des pièces à conviction (chéquiers au nom d'Hettier, blocs d'ordonnance volés chez les médecins, passeport, autres documents) et cette dernière s'exécute. Au cours d'une perquisition menée chez Madeleine Weber à Cannes, les policiers saisissent la carte grise et les papiers d'assurance de la Renault 9 de Bernard Hettier. Ils découvrent également le contrat de location d'un box en face du domicile de Madeleine. Ce garage abrite la Renault 9 blanche d'Hettier. Le 15 septembre 1985, à Poincy, dans un bras mort de la Marne, un pêcheur retrouve un tronc humain (sans membres ni tête), enveloppé dans un plastique à l'intérieur d'une valise lestée d'un parpaing. Le corps ne peut être formellement identifié mais des indices (âge, groupe sanguin, valise identifiée par Patricia Hettier comme appartenant à son père, parpaing contenant de la terre identique à celle du jardin de la maison de Rosières-aux-Salines et des gouttes de peinture bleu ciel de composition identique à celle utilisée chez elle par Simone Weber) suggèrent qu'il s'agit de Bernard Hettier. Le 8 novembre 1985, Thiel fait arrêter les deux sœurs. Il inculpe Madeleine Weber pour recel de preuves, obstruction à l'action de la justice, et destruction d'éléments de preuve dans le cadre d'une affaire criminelle.
L'instruction de l'affaire est très longue, le juge Thiel cherchant à explorer au maximum toutes les pistes avant de conclure qu'une seule d'entre elles est crédible : Simone Weber est l'auteur d'un homicide, même si les preuves matérielles, apparemment accablantes, sont juridiquement minces. Avec la découverte dans l'appartement de Simone d'une carabine .22 Long Rifle équipée d'un silencieux, d'une cartouche percutée et d'une douille sous l'armoire, l'hypothèse privilégiée par Thiel est que Simone Weber a tué Hettier d’une balle dans la tête alors qu’il se baissait, puis l'a découpé à la meuleuse, refusant de restituer cet outil loué de peur qu'y soient trouvées des traces de chair et de sang.
L'enquête sur la disparition de Bernard Hettier permet de s'intéresser au passé de Simone Weber. Elle est la veuve de Marcel Fixard, 81 ans, un militaire à la retraite, veuf et sans enfant, qui l'a engagée comme dame de compagnie. Afin de récupérer l'héritage de Fixard, elle a demandé à un figurant de se faire passer pour lui et l'a épousé dans la plus stricte intimité à la mairie de Strasbourg le 22 avril 1980.
Bien que le retraité soit décrit comme en pleine santé pour son âge, il meurt brusquement trois semaines après ce faux mariage. L'enquête prouve qu'il n'est pas l'homme qui s'est présenté le jour du mariage, et qu'il ignorait donc qu'il était marié.
À l'ouverture du testament, Weber apprend qu'elle n'est pas l'héritière. Elle fabrique un faux testament, postérieur, qu'elle présente au notaire, pouvant ainsi bénéficier de l'héritage. Elle s'installe dans sa maison de Rosières-aux-Salines, un pavillon dont elle a hérité par subterfuge, à quinze kilomètres de Nancy
Le juge Thiel reste persuadé, sans le prouver, que Simone Weber a empoisonné Marcel Fixard, pour récupérer son héritage, avec de la digitaline qu'elle s'est procurée au moyen d'une fausse ordonnance.
Après une instruction de cinq années, aboutissant à la constitution d'un dossier de 18 000 pages, le procès de Simone Weber devant la cour d'assises de Meurthe-et-Moselle a lieu du 17 janvier au 28 février 1991. Il est l'occasion de multiples coups d'éclat de l'accusée. Elle récuse des jurés, après avoir renvoyé vingt-cinq de ses avocats, notamment Gilbert Collard et Jacques Vergès, qu'elle a trouvé trop vulgaire pour avoir dit au juge Thiel : « Vous avez créé une effrayante chimère avec les couilles de Landru et les ovaires de Marie Besnard ». Elle insulte copieusement certains témoins. En entendant l'avocat général requérir contre elle une peine de vingt ans de réclusion criminelle, assortie d'une période de sûreté de dix-huit ans, elle éclate de rire.
Le 28 février 1991, la cour la déclare innocente du meurtre de son faux mari Marcel Fixard. Elle la reconnaît coupable d'avoir découpé le corps de son ancien amant à la meuleuse à béton, sans reconnaître de préméditation, et la condamne à une peine de vingt années de réclusion criminelle.
Le 8 janvier 1992, le pourvoi en cassation formé par Simone Weber et par sa sœur Madeleine – condamnée à deux ans de réclusion pour recel de vol et destruction de preuves – est rejeté par la chambre criminelle de la Cour de cassation.
Purgeant sa peine à la prison centrale des femmes de Rennes, Simone Weber continue de soutenir qu'elle n'a pas découpé son ex-amant à la meuleuse.
Une fois libérée le 17 novembre 1999, après quatorze années de prison, grâce aux remises de peine et à une bonne conduite, elle le redit à la télévision.
Elle vit ensuite auprès de sa sœur Madeleine à Cannes, avant d'habiter une maison de retraite.
En mai 2017, elle demande à son nouvel avocat, Valéry Le Douguet, de lancer une demande de procédure en révision de sa condamnation criminelle de février 1991.
Sa dernière prise de parole remonte au 22 août 2021 à la radio RTL. Elle a 91 ans.
Elle meurt le 11 avril 2024 à l'âge de 93 ans, à Cannes
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | |||||||||||||||||||||||||||
Ancerville : Personnalités liées à la commune | |||||||||||||||||||||||||||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DESSIN (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | |||||||||||||||||||||||||||
DECES | |||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
La cathédrale Saint-Louis de Versailles est une église de style rocaille construite par l'architecte Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne. Elle fut bénie le 25 août 1754, jour de la saint Louis, et choisie comme cathédrale à la création de l'évêché de Versailles en 1802. Elle ne fut consacrée qu'en 1843.
L'église du village de Versailles, avant la construction du château, était dédiée à saint Julien de Brioude. Cette église fut démolie en 1681. Sur son emplacement fut construit le Grand Commun du château. L'église Saint-Julien fut reconstruite dans la ville neuve. Elle eut d'ailleurs une existence éphémère. En 1684, Louis XIV posa la première pierre d'un nouvel édifice : la paroisse Notre-Dame qui donna son nom au quartier.
Les habitants du vieux Versailles, du Parc aux Cerfs et des rues voisines, au nombre d'environ quatre mille cinquante, ne disposaient plus d'aucun lieu de culte. Notre-Dame était loin et son accès difficile, puisqu'il fallait alors traverser la place d'armes pour s'y rendre. Quand, à la fin du XVIIe siècle, cette partie de la ville prit de l'extension, les architectes chargés de dresser les plans ne manquèrent pas de prévoir une église. Dès 1725, on avait bâti à l'angle des rues de Satory et d'Anjou, près du Potager du roi, une chapelle provisoire longue d'une trentaine de mètres, flanquée d'un collatéral et entourée d'un cimetière. On commença à y enterrer au mois d'avril 1727, à y baptiser le 17 mai 1728.
Ce n'était qu'une succursale de la paroisse Notre-Dame. Elle était desservie par deux chapelains, prêtres de la Mission, comme ceux de l'église mère. À mesure que le quartier se développait, il fallut songer à lui donner de l'autonomie religieuse. Par décret de Charles Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc, archevêque de Paris, en date du 4 juin 1730, la chapelle fut érigée en paroisse sous le patronage de saint Louis.
Les habitants durent se contenter de cette chapelle pendant plusieurs années. Ils étaient pourtant de plus en plus nombreux. Enfin, vers 1740, on résolut de bâtir une véritable église. Mais on ne voulut pas changer les habitudes que les paroissiens avaient prises. Il fut donc décidé que le monument serait construit à côté de la chapelle, et presque en vis-à-vis. Il y avait là une vaste place qui paraissait parfaitement convenir à cette destination.
Louis XV désigna en mai 1742 Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, petit-fils de l'architecte de Louis XIV, au grand mécontentement d'Ange-Jacques Gabriel, architecte officiel du roi qui espérait recevoir la commande.
Les fondations furent entamées en juin 1742. Les entrepreneurs Letellier et Rondel se heurtèrent à un sol spongieux qui nécessita l'établissement de solides fondations à l'aide d'un vaste radier de pierres de taille couvrant toute la surface de l'église. La présence de pilotis est une légende.
La première pierre fut solennellement posée par l'archevêque de Paris le 12 juin 1743. Louis XV plaça lui-même dans une cavité creusée à cet effet une médaille d'or et quatre médailles d'argent, puis procéda au scellement de la pierre d'assise.
La construction fut lente et l'église ne fut terminée que douze ans plus tard. L'inauguration eut lieu le 24 août 1754, sans la présence de la famille royale car la dauphine, Marie-Josèphe de Saxe, avait accouché la veille d'un fils, futur Louis XVI. L'année suivante, le roi fit don de six cloches qui eurent pour marraines la reine (Marie), la dauphine (Joséphine), et les quatre filles de Louis XV (Adélaïde, Victoire, Sophie et Louise). L'ancienne chapelle fut détruite. Le presbytère mitoyen fut construit en même temps que la chapelle par Robert de Cotte. Ce bâtiment fit office d'évêché du XIXe siècle jusqu'en 1905.
En 1764, l'architecte Louis-François Trouard éleva, au-delà du bras gauche du transept, une chapelle, dite « du charnier », parce qu'elle était destinée à recevoir les corps des défunts décédés au château. Elle prit ensuite le nom de chapelle de la Providence. De superbes reliefs furent réalisés par le sculpteur du roi Augustin Pajou, figurant les quatre vertus cardinales à l'extérieur et les quatre docteurs de l'église en médaillons à l'intérieur. Pajou devait ensuite travailler à l'Opéra royal de Versailles.
L'église Saint-Louis subit peu de transformations jusqu'à la Révolution, la paroisse royale restant l'église Notre-Dame. Cependant, le 4 mai 1789, quand s'ouvrirent les États généraux de 1789, ce fut à Saint-Louis que se rendit la procession solennelle partie de Notre-Dame, et c'est de la chaire de l'église qu'Anne-Louis-Henri de La Fare, évêque de Nancy, dénonça les abus de la Cour. Plusieurs séances des États généraux se tinrent également à Saint-Louis au cours du mois de juin 1789. Le 22, le serment du Jeu de paume y fut renouvelé.
En 1790, Versailles devint siège d'un évêché. Le premier évêque constitutionnel, Jean-Julien Avoine, choisit Notre-Dame pour cathédrale. Par la suite, l'église Saint-Louis fut fermée et la plupart des objets de culte ayant été confisqués, elle fut transformée en temple de l'Abondance. On lui en figura les attributs sur la façade, avec un laboureur peint sur le frontispice.
Au rétablissement du culte catholique en 1795, l'évêque constitutionnel Augustin-Jean-Charles Clément fit revenir les prêtres à Saint-Louis. L'église, plus vaste, fut préférée à Notre-Dame et devint cathédrale à la création de l'évêché de Versailles en 1802. Le 3 janvier 1805, le pape Pie VII, venu à Paris pour le sacre de l'empereur Napoléon Ier, fut accueilli par son premier évêque concordataire, Louis Charrier de La Roche.
En 1843, Louis Blanquart de Bailleul consacra la cathédrale qui n’avait été que bénie lors de son inauguration le 25 août 1754, jour de la saint Louis.
L'église subit d'assez graves dommages pendant la Révolution. Elle fut restaurée et embellie tout au long du XIXe siècle, jusqu'à la loi de 1905, grâce à ses évêques successifs, à Louis XVIII, Louis-Philippe et jusqu'en 1905 par l'administration des Cultes.
Elle a fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques le 30 octobre 1906
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Saint-Louis_de_Versailles | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | |||||||||||||||||||||||||||
DESCRIPTION | |||||||||||||||||||||||||||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DESSIN (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | |||||||||||||||||||||||||||
DECES | |||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||