Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
23.12.2024
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Marie-Antoinette Josèphe Jeanne de Habsbourg-Lorraine, née le 2 novembre 1755 à Vienne en Autriche et morte guillotinée le 16 octobre 1793 sur la place de la Révolution à Paris, est reine de France et de Navarre de 1774 à 1791, puis reine des Français de 1791 à 1792. Elle est la dernière reine de l’Ancien Régime.
Archiduchesse d’Autriche, princesse impériale et princesse royale de Hongrie et de Bohême, elle est l'avant-dernière enfant et la plus jeune fille de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche et de François Ier, empereur du Saint-Empire.
Elle devient dauphine de France en 1770, à quatorze ans, par son mariage avec le futur roi Louis XVI, puis reine de France en 1774, lorsque son époux monte sur le trône. Après huit ans de mariage, elle donne naissance à Marie-Thérèse, première de ses quatre enfants. Elle perd en popularité en raison d’accusations de sympathies avec les ennemis de la France, en particulier avec son Autriche natale, et de l’affaire du collier, où elle se trouve être en réalité victime d'une escroquerie. Des surnoms dévalorisants, comme « l’Autrichienne » ou « Madame Déficit », circulent alors. Tout comme son mari, elle n'apprécie guère les contraintes de la cour et aime se consacrer du temps, notamment au hameau de la Reine.
Aux débuts de la Révolution française, elle est placée en résidence surveillée au palais des Tuileries, avec la famille royale. La tentative de fuite de 1791 à Varennes et son rôle dans la guerre de la Première Coalition continuent de dégrader son image. En 1792, la famille royale est emprisonnée à la prison du Temple et la monarchie abolie. Alors que Louis XVI est exécuté le 21 janvier 1793, le procès de la reine devant le Tribunal révolutionnaire s'ouvre le 14 octobre suivant ; deux jours plus tard, elle est condamnée pour haute trahison et exécutée par guillotine. La postérité en a fait une icône mondiale à la fois glamour et tragique.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Antoinette_d%27Autriche | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | Monde : France | ||||||||||||||||||||||||||
BIOGRAPHIE | Marie-Antoinette d'Autriche | ||||||||||||||||||||||||||
Marie-Antoinette d'Autriche : Procès | |||||||||||||||||||||||||||
Louis XVI | |||||||||||||||||||||||||||
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CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | 2 novembre 1755 | ||||||||||||||||||||||||||
DECES | 16 octobre 1793 | ||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
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Joëlle Mogensen, née le 3 février 1953 à Long Island dans l'État de New York (États-Unis) et morte le 15 mai 1982 à Paris 19e, est une chanteuse française de nationalité américaine, membre du groupe pop français Il était une fois, dont elle est la « locomotive » jusqu'en 1979, où elle entame une carrière solo.
Biographie
Joëlle Choupay-Mogensen est la fille d’Herbert Choupay-Mogensen, diplomate danois de l'Unicef (ayant des origines française et allemande), et d'une mère française, Claudia Cadoux, née en Syrie. Les États-Unis ne reconnaissant à l'époque que le droit du sol, Joëlle est donc de nationalité américaine. Elle a trois sœurs : Dominique, née en 1954, Natasia (née en 1957) et Katja (née en 1962).
Jusqu'à l'âge de neuf ans, elle vit aux États-Unis puis, jusqu'à seize ans, à Copenhague (sa mère est enceinte de Katja lorsque la famille part : Katja étant la seule enfant du couple à être née dans le pays natal de son père), au Danemark, où son père a souhaité retourner. Elle fait ses études dans une école catholique où son talent pour le chant est remarqué par une des sœurs. Elle montre également des prédispositions pour la natation et le volley-ball. À quinze ans, elle devient choriste de la radio nationale danoise.
En 1969, elle suit ses parents en France, à Grimaud dans le Var, et s'inscrit à l'école des Beaux-arts de Marseille.
La même année, attablée avec sa sœur Dominique à la terrasse d'un café du port de Saint-Tropez, ville où elle chante dans les discothèques pendant les vacances, elle fait la connaissance de deux musiciens de Michel Polnareff, le guitariste Serge Koolenn et le batteur Richard Dewitte (Riton), arrivés sur le port à bord de l'impressionnante Ford Mustang du chanteur. Entre elle et Serge, c'est le coup de foudre. À la fin des vacances, le couple se sépare, Serge Koolenn devant remonter à Paris où il vit chez sa mère. Au bout de six mois, la jeune fille le rejoint et le couple emménage dans un petit appartement à Colombes.
En 1970, à la suite de la dépression de Michel Polnareff, en panne d'inspiration, Serge Koolenn et Richard Dewitte se retrouvent au chômage. Pour faire bouillir la marmite, ils travaillent dans une boîte de nuit : Richard est derrière la sono, Serge et Joëlle derrière le bar. Ces derniers sortent, en 1971, un tout premier simple – Sonne, carillonne – où ils chantent en duo, mais le disque reste confidentiel.
Ensemble, ils créent, en novembre 1971, à Paris, le groupe Il était une fois, avec Lionel Gaillardin, Bruno Walter et Christian Burguière (ces deux derniers remplacés plus tard par Jean-Louis Dronne et Daniel Schnitzer).
En 1972, Joëlle remporte, devant trois mille concurrents, le concours « Futures vedettes », organisé par le magazine Salut les copains et Pathé-Marconi. Cette victoire ouvre à la chanteuse les portes du monde du spectacle et permet au nouveau groupe de trouver un éditeur et d'enregistrer un premier album, Rien qu'un ciel, quelques mois plus tard. C'est un tel succès que le groupe est appelé à participer à sa première émission de télévision en compagnie de Sacha Distel et de passer à l'Olympia en première partie de Salvatore Adamo.
Pendant la période 1972-1978, leur succès est porté par quatre albums, Rien qu'un ciel (1972), La rage aux poings (1974), Ils vécurent heureux (1975) et Pomme (1978), l'album américain du groupe. J'ai encore rêvé d'elle (1975) et Viens faire un tour sous la pluie (1975) sont leurs plus gros tubes, devant leurs autres titres : Ne bouge pas, ne change pas (1975), Tourne la page (1977), Il a juste besoin d'un bateau (1977), Pomme (1978), Mescalino (1979) et La clé des cœurs (1979). Leur plus grand succès, J'ai encore rêvé d'elle, chanté en duo par Joëlle et Richard Dewitte, donne à penser à certains admirateurs que les deux sont amants ou mariés. À l'étranger, les disques du groupe se vendent très bien, notamment au Japon, où il est rebaptisé « Joëlle et son orchestre ».
À la télévision, Joëlle fraye avec l'« équipe à Jojo » (Joe Dassin), aux côtés de Carlos, Dave, Jeane Manson et France Gall, bande de copains que le chanteur aime avoir avec lui sur le plateau des émissions télévisées de Maritie et Gilbert Carpentier. Elle a rencontré Joe Dassin et ses musiciens en février 1977 à l'Olympia.
Joëlle est l'icône du groupe, tous les regards se portent sur elle, parfois même aux dépens des autres membres. Photogénique et télégénique, elle est prise dans l'engrenage médiatique et se coupe peu à peu de ces derniers. Ses absences aux répétitions se multiplient et elle conteste avec virulence les décisions prises lorsqu'elle n'est pas là4. Le succès lui est monté à la tête, elle est devenue capricieuse.
Lorsque Richard Dewitte annonce qu'il quitte le groupe, celui-ci éclate au cours de l'été 1979 (Joëlle et Serge Koolenn étaient déjà séparés depuis six mois). La chanteuse, qui aime toujours Serge, parti avec une autre, tombe alors en dépression et s'installe dans un studio à Neuilly-sur-Seine.
Fin 1979, elle signe seule un contrat avec Eddie Barclay. Sortent, en 1980, l'album solo Joëlle tout court, en 1981, le 45 tours Homme impossible, et trois jours après sa mort en 1982, le 45 tours Aime-moi. L'accueil du public est timide, malgré la chanson Tu sonnes, qui plaît. « Il n'y a plus personne, pour lui écrire paroles et musique », constate Philippe Jaenada, « des avions comme Serge Koolenn ou Richard Dewitte, [...] elle ne chante plus que des choses simplettes et nunuches ».
En avril 1981, elle tente une carrière d'animatrice de télévision en présentant l'émission de variétés Tout nouveau tout beau, programmée en seconde partie de soirée sur Antenne 2. La première émission est consacrée au chanteur Daniel Balavoine, au groupe Clin d'œil et à Laurent Voulzy. Il n'y en aura pas d'autres, la chanteuse en est grandement affectée. Selon Jean-Christophe Averty, un professionnel de l'audiovisuel, l'émission aurait dû être programmée en première partie de soirée, horaire où la chanteuse aurait retrouvé son public.
Joëlle fait sa dernière apparition télévisée en juin 1981 lors de l'émission Midi Première de Danièle Gilbert, avec le groupe Sparks et Karen Cheryl.
Le 14 mai 1982, la chanteuse se rend chez ses sœurs à Neuilly-sur-Seine. Elle passe ensuite la nuit avec des amis au second étage d'un appartement situé au 1 bis, rue Curial, dans le 19e arrondissement de Paris. Le lendemain matin, elle est retrouvée morte, elle avait alors 29 ans. Elle aurait été victime d'un œdème aigu du poumon d'après l'autopsie, cependant les circonstances et les causes de sa mort restent controversées. Antonin Nicol, son biographe, évoque « une malformation cardiaque de naissance » comme origine du décès, tandis que Richard Dewitte attribue celui-ci à la prise d'une dose de « quelque chose d'extrême » fournie par un revendeur.
Joëlle Mogensen est enterrée au cimetière du Montparnasse (division 7) dans le tombeau de la famille de sa mère, la famille Taupinot. Sur la stèle, l'épitaphe « Sois heureuse au jardin du souvenir – 1982 » est gravée sous son portrait.
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Serge Alexandre Stavisky, né le 20 novembre 1886 à Slobodka (localité de l'ancien gouvernement de Kiev) et mort le 8 janvier 1934 à Chamonix, est un chevalier d'industrie (« escroc ») français, d'origine russe. Il s'est livré à d'importants détournements de fonds. Son nom reste associé à l'un des plus grands scandales financiers du vingtième siècle.
Biographie
Il arrive en France avec sa famille à l'âge de 12 ans. Alexandre Stavisky est le fils d'Emmanuel, russe juif, chirurgien-dentiste à Paris, qui gagne bien sa vie, et de Dounia Adamow. Alexandre fait ensuite une scolarité incomplète au lycée Condorcet, avant d'être naturalisé français par décret du Président de la République du 29 août 1900. Séducteur et beau parleur (on le surnomme « le beau Sacha »), il devient rapidement un escroc professionnel. Dès sa jeunesse, il vole les prothèses en or de son père, pour les revendre à des receleurs du Marais.
Il se marie le 28 décembre 1910 à Paris 8e avec Armande Severe, née le 6 octobre 1893 à Paris 14e. Cette union sera dissoute par arrêt de la cour d'appel de Paris en date du 24 avril 1920, infirmant un jugement du tribunal civil de la Seine du 19 mai 1913. Par la suite, le 20 janvier 1928, il épousera Arlette Simon, née le 4 juin 1903 à Paris 8e, sous le régime de la séparation de biens (contrat du 13 janvier 1928).
En 1912, il devient directeur hivernal des Folies Marigny grâce à son grand-père Abraham, qui remarque que le théâtre n'ouvre qu'au printemps, durant l'été et une partie de l'automne, recrutant par petites annonces des concessionnaires (pour la publicité, la buvette) et leur demandant d'avancer la somme nécessaire pour faire démarrer l'entreprise. Le grand-père et le petit-fils s'en vont avec la caisse avant les premiers spectacles.
Alexandre Stavisky est impliqué dans plusieurs affaires de fraudes et délits (falsifications de chèques, ventes de produits qui n'existent pas, salles de jeux clandestines avec sa maîtresse Jane Darcy, trafic de drogue avec la Turquie, arnaques aux bons du trésor). Emmanuel Stavisky, incapable d'indemniser les victimes de son fils, se donne la mort le 4 juin 1926. Alexandre Stavisky est arrêté le 26 juillet 1926, à Marly-le-Roi pour vol d'actions sur deux agents de change. Il a été dénoncé par son ancien complice, l'aventurier Jean Galmot. Il écope de dix-huit mois d'incarcération à la prison de la Santé. Mais il est vite libéré pour raisons de santé (ayant réussi là encore à duper son monde par un faux certificat médical établi par un médecin de complaisance) contre une caution de 50 000 francs, fin 1927. Son procès est constamment repoussé et n'a jamais lieu, ce qui alimente la rumeur des hautes protections dont il aurait pu bénéficier. Il épouse alors Arlette Simon, mannequin chez Chanel, se refait une respectabilité en emménageant à l'hôtel Claridge et ouvrant un commerce de joaillerie fantaisie. « Monsieur Alexandre » mène grande vie, devient propriétaire du théâtre de l'Empire et investit dans des journaux politiques, fréquente les salons mondains et se forge de solides relations politiques.
Les affaires de Stavisky prennent un essor spectaculaire avec les crédits municipaux qui fonctionnent selon un système de Ponzi. Il réussit à Orléans, parvenant avec des complicités à émettre plus de 30 millions de bons, puis quand l'Inspection des finances s'en alerte, il se tourne vers le nouveau crédit municipal de Bayonne. Malgré ses appuis dans les milieux économiques et parmi les hommes politiques, il se compromet définitivement avec l’affaire des bons de Bayonne, où il réussit à détourner, sous le nom de Serge Alexandre, plus de 200 millions de francs au détriment du Crédit municipal de Bayonne avec la complicité du député-maire de la ville, Joseph Garat.
Les malversations sont découvertes au terme de l'année 1933. Recherché, Stavisky prend la fuite. Le 31 décembre 1933, il arrive au village de Servoz, à la « villa des Argentières », mais en part trois jours plus tard pour louer, près de Chamonix, un chalet appelé « le Vieux logis ». Les policiers le traquent. Quand ils entrent dans la résidence, le 7 janvier 1934, des coups de feu retentissent. Ils trouvent Stavisky agonisant, atteint de deux balles dans la tête. Transporté à l'hôpital local, il meurt le lendemain au petit matin. Il se serait suicidé, bien que cette hypothèse (qui a la faveur de l'historien Paul Jankowski (en) soit généralement rejetée car il est presque impossible de se suicider en se tirant deux balles dans la tête. Cet événement devient extrêmement médiatisé. Les milieux de droite exploitent l'affaire afin de critiquer le gouvernement de Camille Chautemps, ce qui donne lieu à une crise politique majeure. Cette crise, désormais connue sous le nom d'affaire Stavisky, fait tomber le gouvernement et déclenche des émeutes.
Alexandre Stavisky est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (94e division).
Postérité
Le 23 janvier 1936, peu après son acquittement du 17 janvier 1936 par la cour d'assises de la Seine, sous le nom patronymique de Simon, Arlette Stavisky s’embarque pour l’Amérique où elle a obtenu un engagement de « mannequin » au music-hall à raison de 500 dollars par semaine. Elle aurait été accompagnée de sa fille Micheline (née le 10 mai 1930 à Paris 16e). Elle devient danseuse de revue à New York. Après s’être produite sur une scène new-yorkaise, son contrat terminé, elle revient en France le 17 juin 1936 à bord du paquebot L'Ile-de-France. Elle travaille alors comme couturière au 269 de la rue Saint-Honoré. Le 3 novembre 1945, elle épouse un militaire américain, le lieutenant Russell T. Cook, et le rejoint à Porto Rico à nouveau avec Micheline. Née en 1903, elle meurt en 1988. Leur fils Claude (1926-2006) fait de nombreux séjours en hôpital psychiatrique et poursuit une carrière de prestidigitateur. En 1995, il écrit un livre intitulé Stavisky était mon père.
Dans la culture populaire
Cette affaire a fait l'objet de plusieurs adaptations cinématographiques :
Stavisky (1974) d'Alain Resnais, avec Jean-Paul Belmondo dans le rôle-titre ;
Stavisky, l'escroc du siècle, téléfilm français diffusé en 2016 et 2017, de Claude-Michel Rome avec Tomer Sisley.
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L'Aile ou la Cuisse est un film français de Claude Zidi sorti en 1976.
Charles Duchemin, directeur d'un guide gastronomique mondialement connu qui a l'habitude de visiter incognito les restaurants de l'Hexagone sous les déguisements les plus divers, vient d'être élu à l'Académie française.
Défenseur d'une gastronomie traditionnelle et de qualité, il décide de prendre sa retraite après la parution de la nouvelle édition du guide et prépare son fils Gérard, guère passionné par le monde des affaires et qui anime en cachette une petite troupe de cirque, à prendre sa succession.
Souhaitant partir sur un coup d'éclat, il se trouve un adversaire de taille en la personne de Jacques Tricatel, PDG d'une chaîne de nourriture industrielle et entraîne son fils dans son ultime croisade.
Fiche technique
Titre : L'Aile ou la Cuisse
Réalisation : Claude Zidi
Assistants réalisateurs : Jean-Jacques Beineix, Hélène Bernardin
Scénario et dialogues : Claude Zidi, avec la collaboration de Michel Fabre
Décors : Michel de Broin
Costumes : Jacques Fonteray
Photographie : Claude Renoir, Wladimir Ivanov
Son : Jean-Claude Laureux
Montage : Robert Isnardon et Monique Isnardon (image), Maurice Laumann (son)
Musique : Vladimir Cosma
Production : Christian Fechner ; Pierre Grunstein (exécutif) ; Bernard Artigues (délégué)
Société de production : Les Films Christian Fechner
Société de distribution : AMLF
Pays d'origine : France
Format : Couleurs (Eastmancolor) - 35 mm (Panavision) - 2,35:1 - son mono
Genre : Comédie burlesque
Durée : 110 minutes
Date de sortie : France : 27 octobre 1976
Visa d'exploitation : 45950
Distribution
Louis de Funès : Charles Duchemin
Coluche : Gérard Duchemin
Julien Guiomar: Jacques Tricatel
Ann Zacharias : Marguerite 2, la secrétaire intérimaire
Daniel Langlet : Lambert
Claude Gensac : Marguerite 1
Philippe Bouvard : lui-même
Fernand Guiot : M. Dubreuil
Vittorio Caprioli : Vittorio
Aurora Maris : Gina
Raymond Bussières : Henri, le chauffeur de Duchemin
Gérard Boucaron : Ficelle
Yves Afonso : le faux plombier
Antoine Marin : un collaborateur de Duchemin, ancien plombier
Martin Lamotte : Roland
Robert Lombard : le maître d'hôtel de « La Coquille d'Or »
Pierre Forget : le patron du « Dindon Farci »
Marcel Dalio : le tailleur
Jean Martin : le médecin
Dominique Davray : l'infirmière musclée
Georges Chamarat : le président des académiciens
Albert Michel : M. Morand
Maurice Vallier : un collaborateur de Duchemin
Paul Bisciglia : le bagagiste de l'hôtel-restaurant
Pierre Decazes : le patron de l'hôtel
Mac Ronay : le sommelier
Max Montavon : M. Godefroy
François Viaur : un sommelier
Jean Amadou : voix du commentateur (non crédité)
Gérard Lanvin : un copain du cirque
Marie-Anne Chazel : une copine du cirque
François Guillaume : un journaliste
Francesca Siperney : une spectatrice au cirque
Freddy et Bibi Cantarelli : clowns
Gérard Lorin
Jacques Mathou
Alain Chevestrier dit Bouboule
Bruno Moynot
Claude Zidi
Production
Le scénario, initialement intitulé Merci patron, avait été écrit au départ pour Louis de Funès et Les Charlots avec lesquels Zidi avait réalisé ses quatre premiers films. Suite à un désaccord entre Les Charlots et leur producteur Christian Fechner ayant conduit à la dissolution du groupe, Zidi réécrit le scénario pour Pierre Richard avec lequel il venait de tourner La Moutarde me monte au nez et La Course à l'échalote. Mais c'est finalement Coluche qui le remplace au pied levé, après le refus de Pierre Richard.
Le nom, la forme, la couleur et la typographie du guide Duchemin, ainsi que les récompenses qu'il décerne, rappellent le célèbre guide Michelin, fondé par André Michelin en 1900. Le personnage pragmatique et relativement rustre de Jacques Tricatel est, lui, librement inspiré de l'industriel français Jacques Borel, le « Napoléon du prêt-à-manger » incarnant la malbouffe des années 1970 notamment au travers de ses restaurants d'autoroute.
Tournage
Le film a été tourné entre autres à Puteaux (Hauts-de-Seine), Rungis (Val-de-Marne) et Guise (Aisne). Les bureaux du guide Duchemin se situent dans un hôtel particulier, au 5 place d'Iéna à Paris. Son premier propriétaire était Gustave Eiffel qui bénéficiait à l'époque d'une vue imprenable sur sa tour. Il est actuellement détenu par la famille Hariri.
Le film marque l'unique face-à-face de deux monstres sacrés : Coluche alors en pleine ascension et Louis de Funès de retour après un double infarctus. Une équipe de réanimation était présente sur le plateau, prête à toute éventualité, ainsi qu'une ambulance. Le producteur Christian Fechner eut d'ailleurs énormément de mal à conclure un contrat d'assurance pour le tournage.
Dans la scène de l'émission avec Philippe Bouvard, Louis de Funès doit reconnaître un vin en utilisant ses seuls yeux. Le vin décrit existe bel et bien : c'est un Saint-Julien Château Léoville Las Cases, 1953.
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Gérard Philip, dit Gérard Philipe, est un acteur français, né le 4 décembre 1922 à Cannes et mort le 25 novembre 1959 à Paris.
Actif au théâtre comme au cinéma, il fut en France, jusqu'à sa mort prématurée, l'une des principales vedettes de l'après-guerre. Le public garde de lui une image juvénile et romantique, qui en fait l'un des emblèmes du cinéma français.
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Le SOMUA S35 est un char de cavalerie français de la Seconde Guerre mondiale produit entre 1936 et 1940 par SOMUA. Avec le char lourd B1 Bis, il est considéré comme le meilleur char d'assaut français disponible en 1940.
Produit à 430 exemplaires, il est rapide, solidement blindé et équipé d'un canon antichar performant pour l'époque. Ces atouts en font cependant un char cher à produire, et fastidieux à entretenir. Durant l'invasion allemande de mai 1940, le Somua S35 s'avère un blindé efficace mais incapable à lui seul de renverser la situation. Après la défaite de 1940, les S35 sont réutilisés par les forces de l'Axe. Un modèle dérivé, le SOMUA S-40 devait être développé en juin 1940.
Développement et production
Le 2 août 1933, l'état-major des armées françaises lance un programme de développement visant à créer un nouveau char de 6 tonnes. L'objectif principal est de remplacer les Renault FT datant de la Première Guerre mondiale, désormais devenus obsolètes. Ce programme de développement donne lieu à une période d'études et de recherches, générant ainsi plusieurs avant-projets. Finalement, deux chars aboutissent à une production, le Hotchkiss H35 et le Renault R35.
Cependant, après la Première Guerre mondiale la cavalerie française se motorise et souhaite se doter d'une automitrailleuse de combat (AMC), plus lourde et avec un équipage de trois hommes. La création de l'AMC 34 ne convient pas et la production est rapidement abandonnée. En juin 1934, le programme AMC est modifié, un blindage de 40 mm est imposé pour la caisse, en plus d'une masse totale de 13 tonnes et de l'adoption de la tourelle APX-1. Renault reprend alors les études déjà commencées, mais la Société d'outillage mécanique et d'usinage d'artillerie (SOMUA) dépasse Renault et présente son prototype, approuvé le 26 juin 19341. Le prototype subit des essais entre avril et août 1935.
Durant sa phase de conception, le S35 est étudié pour être un char innovant. Il s'agit du premier char français équipé d'un blindage incliné en fonte de haute qualité. Ce type de blindage gagne en épaisseur effective, grâce à l'angle de la plaque, et permet de faire plus facilement ricocher les obus. Il est armé d'un nouveau canon de 47 mm SA35 de 32 calibres semi-automatique à haute vitesse initiale (à 30° d'incidence : perforation de 39 mm à 100 m, 33 mm à 500 m, 26 mm à 1 000 m pour une vitesse initiale de l'obus de 660 m/s). Le SOMUA est considéré comme l'un des premiers chars modulaires. Il est composé de 4 sections reliées par boulonnage : la partie inférieure constituée de 2 sections contient le moteur, la transmission, les commandes et porte la suspension boulonnée sur ses flancs, les deux autres sections formaient la superstructure. La section arrière recouvre le compartiment moteur-transmission, tandis que la section avant loge le compartiment de combat et supporte la tourelle. Les chenilles agissent indépendamment l'une de l'autre, permettant ainsi au char de tourner rapidement sur lui-même à l'arrêt. Son moteur de 190 ch à 2 000 tr/min, couplé à une transmission à 5 rapports, lui permet d'atteindre plus de 30 km/h en tout terrain, surpassant ses homologues français et même le Panzer III allemand.
Toutefois, certains défauts entravent les qualités du char. En raison des errements de l'époque, seul le char du chef de peloton était équipé d'une radio ER 29, d'une portée de 5 km rarement atteinte, dans la mesure où une simple ligne d'arbres suffisait à bloquer la transmission, en plus d'un son de mauvaise qualité souvent inaudible. Le chef de char est donc contraint de correspondre avec ses subordonnés à l'aide de pavillons de transmission ou d'une estafette. Le projet d'équiper le char d'un ER 28 est donc mis à l'étude pour équiper les chars subordonnés, mais il ne peut entrer en service avant le 10 mai 1940. De plus, sur les premiers modèles de S35, la douille éjectée de la culasse peut frapper le poste de radio placée derrière le chef de char et ainsi le mettre hors service. Le char emporte un équipage de 3 personnes, la tourelle monoplace APX, exigüe et mal conçue, rendait difficile la tâche du chef de char qui faisait aussi office de chargeur et de pointeur, ralentissant grandement la mise en œuvre de l'armement principal. Cette faiblesse est cependant légèrement compensée par le fonctionnement semi-automatique du canon de 47 mm. La visibilité est également assez médiocre, problème qui touche l'ensemble des chars français de l'époque, et rend alors extrêmement difficile la localisation de l'ennemi et l'observation du terrain. Son entretien est compliqué, pour œuvrer sur le moteur, les mécaniciens doivent démonter les éléments du blindage, une opération qui prend près de 13 heures.
Le char entre en service en 1936, mais sa production est réduite entre 1938 et 1939 sur demande de l'État-Major des armées, en plus de mouvements sociaux qui perturbent la production de l'usine. En outre, le S35 est cher à produire : environ 982 000 Francs par unité (sans la tourelle et l'armement). Finalement, seuls 430 exemplaires sortent des chaînes d'assemblage.
Histoire opérationnelle
Les S35 produits sont concentrés dans les divisions légères mécaniques (DLM), comme le font les Allemands avec leurs Panzerdivision. D'autres équipent le 3e régiment de cuirassiers de la 4e division cuirassée et le 7e régiment de cuirassiers (indépendant). Néanmoins, beaucoup de chars français tombèrent en pannes mécanique ou en pannes d'essence, car les services de l'intendance étaient totalement dépassés par la rapidité des opérations imposées par la progression très rapides des panzer-divisionnen. Le SOMUA S-35 participe avec succès le 12 mai 1940 à la bataille de Hannut en Belgique, première bataille rangée de blindés de la Seconde Guerre mondiale, où l'épaisseur et l'inclinaison de son blindage lui permettent de résister efficacement aux tirs des canons 3,7-cm KwK 36 L45 des Panzers III ou 7,5-cm KwK 37 des Panzers IV allemands. Seuls les canons anti-aériens de 88 mm allemands arrivent à stopper les S35, alors que le canon de 47 mm français peut en théorie transpercer tout le blindage des chars allemands de l'époque. Le corps de cavalerie remplit sa mission retardatrice jusqu'au 14 mai 1940. Après la perte des trois DLM, elles sont reconstituée début juin 1940, avec une dotation réduite en S35.
À la défaite de la France, les Allemands saisissent les S35 restants (environ 297) et les réutilisent comme Beutepanzer sous la dénomination de Panzerkampfwagen 35-S 739(f) après remplacement du tourelleau à coupole APX par un tourelleau trappe à deux battants comme sur les panzers. Ils sont reconverti en chars d'entraînement ou pour le maintien de l’ordre, et notamment le combat contre les résistants. Alors que certains sont envoyés sur le front de l'Est, d'autres combattent en Finlande contre l'Armée rouge (l'un d'eux s'y fait même capturer). La Wehrmacht utilise également des SOMUA S-35 pour lutter contre les FFI pendant la libération de Paris en août 1944.
Des S-35 furent cédés à l'armée italienne.
Deux SOMUA S35, capturés par les partisans yougoslaves, reprennent du service dans le camp allié, l'un d'eux avec une tourelle modifiée par l'ajout d'un caisson blindé pour accueillir un canon Mk.V de 6pdr (57 mm).
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Le FCM F1 est un prototype de char de rupture français de la Seconde Guerre mondiale.
Origines
Dans les années 1920, la France fait usage d'une typologie des chars, classifiés selon leur masse. Les plus de 50 tonnes rejoignent les chars lourds, au-delà de 100 tonnes, les chars super-lourds. Le rôle ou type vient s'adjoindre à la classe : char de bataille, char d'arrêt, char d'assaut ou forteresse terrestre. Le premier char lourd de plus de 50 t fut le FCM 2C de 68 t avec sa version canonnière FCM 2C bis avec obusier de 155 mm.
Le programme de 1926 à 1928 de Char d'arrêt, où char de bataille à la mission de stopper l'avancée ennemie par attraction de son tir, amène le projet d'un char de cinquante tonnes, cependant le concept de FCM est celui d'un super lourd de cent tonnes. En février 1929, FCM travaille sur un nouveau plan d'un blindé, plus léger, de 65 t. Cependant, par défaut de budget celui-ci se termine le 17 mai 1929.
Le 4 mai 1936, le Conseil Consultatif de l'Armement, sous l'autorité du général Julien Dufieux, décide de développer un nouveau char lourd. Il devra respecter les spécifications minimales suivantes imposées le 12 novembre 1936 : masse maximale de 45 tonnes métriques, immunité à tout tir de 75 mm AP tiré au-delà de 200 m, rayon d'action de 200 km, armement composé d'un canon de coque de 75 mm et d'une tourelle de 47 mm. Il devait être une version agrandie du char B1.
Un mois après le début de la Seconde Guerre mondiale, sur le rapport des Corps Francs projetés à partir de la ligne Maginot sur les défenses de la ligne Siegfried, la décision est prise de constituer un blindé capable d'affronter cette menace.
Le FCM F1
Le FCM F1 où FCM modèle Forteresse 1 est un char de rupture ou char super-lourd de type « Forteresse terrestre » destiné à briser les lignes blindées et fortifications ennemies, développé en France par les Forges et Chantiers de la Méditerranée. Douze exemplaires de ce modèle F1 ont été commandés en 1940 pour remplacer le char 2C. Il est prévu une production de deux exemplaires par mois début 1941
Sa conception a été basée sur sa mission principale, de l'assaut des points les plus fortifiés de la ligne Siegfried.
Seul un char de démonstration a été conçu et armé pour la présentation officielle. Toutefois, tous les rapports concernant ce char ont été capturés par l'envahisseur allemand. Lorsque les Allemands capturèrent Le Havre, un FCM F1 était en phase de fin de montage des tourelles, les plans furent capturés, le modèle et l'usine détruits sans autre forme de procès.
Le char était massif avec 139 tonnes, un équipage de 9 cuirassiers, 10 m de long sur 3 de large, un blindage feuilleté de 120 mm de front et arrière, 100 mm de flanc pouvant encaisser jusqu'aux tirs de pièces d'artilleries de 150 mm ou anti-chars de 128 mm de la ligne Siegfried et des plus hauts calibres allemands de l'époque.
Deux moteurs de 550 CV amenaient ses 139 tonnes à 24 km/h sur route, avec seulement une infime perte de vitesse en montée. Par contre sa mécanique empêchait toute accélération dans les descentes.
Ce principe devait permettre au FCM F1 d'évoluer sur toute surface, jusqu'à d'importantes inclinaisons même de face en descente sans perte de contrôle tout en maîtrisant la manœuvre.
Sa masse de 139 tonnes le rendait capable d'écraser la protection dite dent de dragon en toute aisance, dans la limite de sa manœuvrabilité.
Un blindage révolutionnaire
La sidérurgie lourde française était à ce moment-là la meilleure, grâce aux éléments majeurs, variés et rares que fournissaient les colonies de la France. Cette supériorité sidérurgique fut ensuite à l'avantage de l'Allemagne lors de l'occupation par l'usage des méthodes françaises. Ainsi, à épaisseur égale, certains blindages français avaient de meilleures performances que les blindages allemands. Cette efficacité sera encore améliorée par l'emploi d'angles innovants.
Le FCM F1 était doté d'un blindage feuilleté répartissant l'impact de la munition sur la totalité de sa surface, amenant non seulement la perte de pénétration, de cinétique, mais retournant une partie de la puissance d'impact contre la munition elle-même en la freinant, jusqu'au rebond dans le cas d'un impact en angle obtus ou même de face de manière permanente d'une munition jusqu'au 90 mm, protégeant par là même l'équipage de l'onde de choc.
Seul un doute persista à sa conception quant aux projectiles explosifs de haut calibres qui pourraient par frappe successives amener la brisure du blindage, ôtant sur la totalité de la face fendue sa capacité de répartition du choc.
Armement
Sa tourelle avant était de 47 mm explosif haute cadence de tir avec mitrailleuse coaxiale pour neutralisation de véhicules d'infanterie et de points de sauvegarde légers et moyens d'infanterie (tranchées, casemates moyennes…). Une seconde version de la tourelle avant fut prévue — toujours avec mitrailleuse 8 mm coaxiale — emportant un canon de 75 mm à barillet, avec munitions à têtes creuses et explosives, pour une version antichar et d'autoprotection. Une version antiaérienne a été envisagée en tourelle avant par deux mitrailleuses 37 mm Schneider modèle 1930 ou un canon Bofors de 40 mm avec mitrailleuse 8 mm coaxiale.
La tourelle arrière était un 90 mm, d'origine d'artillerie antiaérienne, haute cadence de tir à 12 coups par minute, faisant feu des obus de 10 kg à 845 m/s, munition perforante explosive, devant exploser 100 millisecondes après avoir percé, pour faire sauter les pans de béton armé, neutraliser les personnels, faire détoner les munitions de casemates comme de blindés. La munition standard de 90 mm, calibre 50 AA (antiaérien) à fragmentation pouvant atteindre 13 000 m d'altitude pouvait également être embarquée. Une seconde version fut envisagée, de 105 mm, cette fois en munitions de rupture, c'est-à-dire destinées à arracher une part du blindage percé l'amenant à haute température et lui fournissant une part de la force d'impact pour en faire usage de projectile secondaire augmentant ainsi de manière exponentielle spontanée la puissance initiale de la munition.
Quatre à six mitrailleuses Hotchkiss de 8 mm, dont une de chaque côté et à l'arrière, assuraient sa protection rapprochée contre l'infanterie
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Marguerite Boulc'h dite Fréhel, née dans le 17e arrondissement de Paris le 13 juillet 1891 et morte le 3 février 1951 dans le 9e arrondissement de Paris, est une chanteuse française qui a marqué la période de l'entre-deux-guerres.
Surnommée "la môme Pervenche" à ses débuts, elle devient Fréhel en hommage à ses racines bretonnes, avant de conquérir le Paris de la Belle Époque.
Après la Grande Guerre, et une longue absence, Paul Franck la relance à l'Olympia fin 19233. "L'inoubliable inoubliée" regagne le coeur du public et impose de nouveau son répertoire réaliste dés 1925. À la fin des années 20 et durant les années 30, elle enregistre l'essentiel de sa discographie (La Java Bleue, etc) ; elle apparait au générique de nombreux films, dont le célèbre Pépé le Moko qui lui offre une scène d'anthologie avec Jean Gabin. La seconde guerre et une santé chancelante à force d'excès l'éloignent progressivement du music-hall. Elle meurt seule dans un hôtel de Pigalle en 1951.
Biographie
Son acte de naissance indique que Marguerite Boulc'h est née le 13 juillet 1891 à Paris, au numéro 109 du boulevard Bessières. Elle est la fille d'un couple de Bretons originaire de Primel-Trégastel, hameau de la commune de Plougasnou (Finistère); son père Yves Marie Boulc'h est cheminot1, sa mère Marie-Jeanne, née Daniel, est cuisinière. La petite Marguerite passe les premières années de sa vie auprès de sa grand-mère, à Primel-Trégastel, et grandit à la ferme jusqu'à ses quatre ans.
À neuf ans, elle chante déjà dans les rues populaires de Paris, ou dans des estaminets de hasard. Quand vient l'heure de gagner son pain, elle vit encore chez ses parents au 14 rue Vallier (actuelle rue Louise-Michel) à Levallois-Perret. Elle trouve une place dans l'entreprise Cérébos pour laquelle elle livre du sel dans les restaurants de la capitale. Marguerite découvre le Paris des nantis, mais, libre et indisciplinée, elle est vite renvoyée. Elle se rapproche alors de l'éditeur de chanson Labbé, rue de l'Échiquier, où elle parfait son chant, sa voix et se construit un petit répertoire. En parallèle, elle devient vendeuse de rénovateurs faciaux dans une pharmacie de la rue d'Aboukir. Elle fait du porte à porte. C'est ainsi qu'elle rencontre la « Belle Otero », une courtisane flamboyante et une artiste adulée. Caroline Otéro admire la voix, l'audace et la liberté de la jeune femme ; elle la protège discrètement pour ses premiers pas dans le monde du music-hall. Une chanson, Mam'zelle Pervenche, créée par Dalbret, lui donne son nom d'artiste. Elle obtient son premier contrat de « diseuse » à l'Univers, un bel établissement, avenue de Wagram, sous le nom de Pervenche; nous sommes en 1905.
Son "contralto rapeux", comme l'appelle Colette dans La vagabonde (Colette s'inspire de Fréhel pour son personnage Jadin), commence à la faire connaître entre 1905 et 1910. En 1908, sous le nom de Pervenche - Fréhel, elle est la première femme en France à graver un disque 78 tours (C'est une gosse / Fanfan d'amour - Odeon).
Fréhel en 1908.
À l'automne 1911, Maurice Chevalier la quitte pour Mistinguett. Bien qu'auréolée de succès, Fréhel fuit une vie sentimentale désastreuse et finit par plonger dans l'alcool et la drogue.
Fin 1913, elle part pour la Roumanie, chante à Bucarest au théâtre de l'Odéon, avant de rejoindre Petrograd (actuelle Saint-Petersbourg) sur la demande de la duchesse Anastasia de Mecklembourg-Schwerin, cousine du tsar Nicolas II. Elle se produit au théâtre de L'Aquarium devant les grands-ducs. Le premier conflit mondial la cueille donc en Russie en 1914. Sur le chemin du retour en France, elle s'arrête à Bucarest. Là, elle chante, devient célèbre, et finit même protégée par la famille royale. Elle tombe très amoureuse d'un officier roumain qu'elle suit sur le front Est ; elle s'installe à Piatra Neamț, au nord de Bucarest, dans une ferme où elle restera jusqu'à la fin de la guerre malgré la mort de l'officier en 1916. Elle sombre dans la dépression.
En 1918, la guerre terminée, elle reprend le bateau pour la France. Une escale la mène à Constantinople où elle restera finalement 5 années aux prises avec ses démons. Elle tombe dans la drogue et la prostitution occasionnellement. En 1923, le consulat français à Constantinople la fait rapatrier de force ; elle est dans un état physique désastreux.
Accueillie à Paris par son ex-mari Robert Hollard et Montéhus qu'elle admirait, l'« inoubliable inoubliée » se requinque doucement. Elle se relance officiellement sur les planches de l'Olympia le 28 décembre 1923. Le public ne se lasse pas de ses couplets réalistes et de cette personnalité hors du commun. De nouveau, elle triomphe au music-hall. En 1932, elle se produit au cabaret Le Bosphore, rue Thérèse.
Les portes du cinéma s'ouvrent également. Elle tourne dans une vingtaine de films, dont Cœur de lilas en 1931, Le Roman d'un tricheur en 1936, La Maison du Maltais en 1938. Elle interprète J'attends quelqu'un, dans Amok en 1934, Où est-il donc ? dans Pépé le Moko en 1936 et La Java bleue dans Une java en 1939.
Le 30 avril 1935, elle épouse à Paris Georges Boettgen. C'est un fiasco. Sa carrière décline peu à peu.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, par la force des choses, elle chante moins. Elle effectue cependant trois tournées en Allemagne pour soutenir les prisonniers français, on le lui reprochera mollement à la Libération. Elle avait pourtant enregistré en 1935 Il n’est pas distingué — une chanson écrite par Marc Hély sur une musique de Paul Maye — où elle se moquait nommément d'Hitler.
Après la Libération, elle connait la dèche. On la retrouve concierge d'un immeuble situé à l'angle de la rue Ballu et de la rue Blanche, dans le 9e arrondissement de Paris. Les années d'après guerre sont très difficiles pour Fréhel qui ne trouve plus beaucoup d'engagements.
En 1950, Robert Giraud et Pierre Mérindol invitent Fréhel à se produire devant le public parisien dans une ancienne salle de bal, les Escarpes, située près de la place de la Contrescarpe. Ce sont parmi les dernières apparitions publiques de la chanteuse.
Tous ses drames et ses excès auront raison de sa santé. C'est dans une chambre sordide d'un hôtel de passe, au 45 de la rue Pigalle, qu'elle meurt seule le 3 février 1951. Elle est inhumée au cimetière parisien de Pantin (division 23) ; une foule importante assiste à son enterrement.
Depuis, de nombreux artistes se sont réclamés de son héritage : Charles Trenet, Serge Gainsbourg, Jacques Higelin, Mano Solo, Renaud, Régine, les Garçons Bouchers.
Son activité cinématographique s'étale de 1931 à 1949.
On l'entend une dernière fois en 1950 sur Radio-Lausanne (un disque Pyral de cette ultime intervention a été conservé).
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Diane Leyre, née le 10 juillet 1997 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est une reine de beauté et animatrice de radio française. En 2021, après être devenue Miss Île-de-France, elle est élue Miss France 2022. Elle est la 92e Miss France, étant la seizième originaire d'Île-de-France et a représenté la France à l’élection de Miss Univers 2023.
Biographie
Née le 10 juillet 1997, Diane Leyre est originaire de Camargue par son père, homme d'affaires dans l'immobilier, et d'une mère hôtesse de l'air ; elle a un frère aîné. Elle est par ailleurs la grande-cousine d'Illana Barry, Miss Languedoc-Roussillon 2020 et prix de l'élégance à Miss France 2021.
Elle est titulaire d'un baccalauréat économique et social à l'Institut de l'Alma. Elle étudie ensuite durant quatre années, avec une bourse au mérite, à l’IE University de Madrid, où elle obtient une licence en administration des affaires. Elle est trilingue, parlant espagnol, anglais et français . Au moment de son élection comme Miss France, elle est promotrice immobilière. En 2020, Diane Leyre lance la marque Ohana Paris, qui propose différentes sangles de sac
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