Monde : France
Laurent Gamelon, né le 19 juin 1960 à Boulogne-Billancourt, est un acteur français.
Biographie
Fils de Serge Gamelon et de l'ethnologue Simone Dreyfus-Gamelon, Laurent Gamelon doit ses débuts de comédien au Petit Théâtre de Bouvard en 1982.
Il commence sa carrière cinématographique dans P.R.O.F.S aux côtés de Patrick Bruel.
Il enchaîne les seconds rôles notamment chez Patrice Leconte, Francis Veber (Le Placard, Tais-toi !, La Doublure) et Dany Boon (La Maison du bonheur, Rien à déclarer). Son physique et sa voix l'ont longtemps destiné aux rôles de « musclé » ou de « gros bras » : professeur d'EPS (P.R.O.F.S), chauffeur de taxi, bûcheron, etc.
À la télévision, il a joué un rôle récurrent dans quatre saisons de la série Diane, femme flic diffusée sur TF1 et dans quatre saisons de la série Clem. Il retourne exceptionnellement dans la saison 8 de Clem (épisodes 7 et 8).
Au théâtre, il fait partie de la troupe des Brèves de comptoir mise en scène par Jean-Michel Ribes. En 1996, il joue aux côtés de Jean-Paul Belmondo dans La Puce à l'oreille mise en scène par Bernard Murat. Il retravaillera à plusieurs reprises avec Bernard Murat qui trouve en Laurent Gamelon l'interprète idéal pour jouer Feydeau (Tailleur pour dames, Le Dindon). En 2007, il retrouve Francis Veber pour la pièce Le Dîner de cons, suivie en 2014 de l'adaptation théâtrale du Placard.
En Juillet 2023, il intègre la distribution de la série quotidienne Demain nous appartient sur TF1 dans le rôle de Gilles Bouquet, le frère de Marianne Delcourt (interprétée par Luce Mouchel).
William Henry Waddington, né le 11 décembre 1826 à Saint-Rémy-sur-Avre (Eure-et-Loir) et mort le 13 janvier 1894 à Paris, est un homme d'État, diplomate et archéologue français. Il a été président du Conseil du 4 février au 28 décembre 1879.
Biographie
William Henry Waddington est le fils d'un filateur écossais établi en France. Il se fait naturaliser français, tout en ayant étudié à Rugby et au Trinity College de Cambridge (Great Classics). En 1849, il représente Cambridge dans la Boat Race, course d'aviron qui oppose chaque année cette université à celle d'Oxford.
En 1861-1862, il voyage en Syrie en compagnie de Melchior de Vogüé, notamment en Syrie du Sud (Hauran) où il recopie nombre d'inscriptions grecques et latines qui sont à la base du premier recueil systématique d'inscriptions pour cette région. Élu à l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1865, il est un des fondateurs de l'École pratique des hautes études en 1868.
En 1871, il est élu député républicain, président du conseil général de l'Aisne, et devient membre de la Commission des Trente, chargée de rédiger une constitution pour la France en 1873. Il devient proche de Jules Dufaure qui le nomme ministre de l'instruction publique, poste qu'il ne conserve que sept jours. En 1876, il est élu sénateur. Au retour de Jules Dufaure, il est à nouveau ministre de l'instruction (1876/1877), puis ministre des Affaires étrangères (1878/1879). Il est le représentant de la France au Congrès de Berlin (1878).
En 1879, pendant la crise politique qui conduit à la démission du président Mac Mahon, le président du Conseil, Jules Dufaure, chef des républicains, décide de démissionner à 81 ans. Pour le remplacer, le nouveau président, Jules Grévy, qui ne veut nommer ni Gambetta, figure historique de la République qui lui ferait trop d'ombre, ni son partisan, Ferry, trop protectionniste pour cette majorité plutôt libérale, leur préfère Waddington, une personnalité de second plan du gouvernement précédent.
Dans son cabinet, William Waddington conserve le ministère des Affaires étrangères et confirme plusieurs hommes dans leurs fonctions : le général Gresley à la Guerre, Léon Say aux Finances, Charles de Freycinet aux Travaux publics et Émile de Marcère à l’Intérieur et aux Cultes. Il nomme Jules Ferry à l'Instruction et Le Royer (avocat de formation) à la Justice.
À la mi-février, la Chambre adopte, sans la voter, La Marseillaise comme hymne national officiel. En effet, en 1795, la Convention avait fait de ce chant le « chant national » par une loi qui n'avait jamais été abrogée, mais était seulement tombée en désuétude. Les députés n’ont fait que la confirmer. Dans les jours qui suivent, Waddington fait adopter par la Chambre une loi d'amnistie partielle concernant les Communards. Ces deux lois rapidement adoptées (Marseillaise et amnistie), frappent l'opinion et Wadington transforme ainsi son cabinet de transition en gouvernement durable. Il a désormais l'assise pour gouverner réellement. Début mars, Grévy fait nommer son frère Albert gouverneur d’Algérie en remplacement du général Chanzy.
Plusieurs ministres sont mis en difficulté. Son ministre de l'Intérieur, Émile de Marcère, est accusé de pression administrative afin de protéger un préfet et est contraint à la démission. Pour le remplacer, Waddington nomme le ministre de l'Agriculture, Charles Lepère (avocat et journaliste républicain). Le 8 mars, une commission d'enquête sur les événements du 16 mai 1877 (conflit entre Mac Mahon et Jules Simon ayant entraîné la chute de ce dernier) met en accusation les deux tombeurs de Simon, le général de Rochebouët et le duc de Broglie ainsi que l'ancien ministre de l'Intérieur, Fourtou. Or, la Chambre refuse cette mise en accusation. Fin mars, le ministre des Finances, Say, est impliqué dans un vaste délit d'initié et est prêt à démissionner, ce qui entraînerait la chute de Waddington. Gambetta affirme alors qu'il souhaite que Waddington reste en place et réussit à sauver Say.
Fin mai, Waddington qui entend continuer son train de réformes, demande au parlement de modifier la constitution afin de permettre le retour de la Chambre des députés à Paris (en effet, elle se trouve toujours à Versailles depuis la Commune), mais le Sénat refuse et Waddington doit s'incliner. Le 1er juin, le prince Napoléon, alors engagé dans l'armée britannique, effectue une patrouille en Afrique australe et est tué par des Zoulous. La mort de ce prince jeune, intelligent et populaire parmi le peuple français réduit grandement les chances de restauration impériale auxquelles les bonapartistes commençaient à croire depuis qu’ils étaient devenus la première force politique d'opposition du pays. À la mi-juin, Waddington joue son va-tout et menace le Sénat de démissionner si la Chambre des députés ne revient pas à Paris : le Sénat s'incline et accepte. Dans les jours qui suivent, la Chambre adopte le projet de loi présenté par Jules Ferry qui interdit l'enseignement aux congrégations non autorisées. Rapidement, le parlement décide de faire officiellement revenir la Chambre à Paris et affecte le Palais du Luxembourg au Sénat et le Palais Bourbon à la Chambre. Fin juillet, la Chambre adopte une loi interdisant l'entrée dans les conseils d'administration des hospices à toute personne occupant des fonctions dans le clergé.
À la mi-octobre, les Allemands s’allient à l’Autriche : c’est la Duplice. Le 2 décembre, l'extrême-gauche radicale menée par Clemenceau attaque violemment Waddington et demande un vote de confiance vis-à-vis du gouvernement. Par cela, Clemenceau espère que la droite arrêtera de s'abstenir systématiquement comme elle le fait depuis deux ans et qu'elle votera avec les radicaux contre le gouvernement. Mais la droite reste neutre. Résultat : pour Waddington 221 voix ; contre 97. Clemenceau récidive le 16 décembre et cette fois, la droite se range derrière lui. Résultat : pour Waddington 250 voix ; contre 175. Waddington l'emporte à nouveau, mais le score est nettement plus serré et Waddington entrevoit alors le moment où il sera désavoué par la Chambre; il préfère démissionner dès ce moment. Le président Grévy doit donc le remplacer et veut en profiter pour changer de stratégie. Son principal but est d'empêcher Gambetta d'arriver au pouvoir, et il sait qu’il n'aura pas deux fois la chance qu'il a eue avec Waddington (c'est-à-dire de nommer un personnage de troisième plan qui se révèle un réel homme d'État et un chef très populaire). Il décide donc de mettre à la tête du gouvernement un homme déjà populaire, compétent et expérimenté : son choix se porte sur le ministre des Travaux publics, Charles de Freycinet.
De 1883 à 1893, Waddington occupe les fonctions d'ambassadeur de France à Londres, ce qui constitue un cas unique d'un sujet britannique représentant un autre pays auprès du sien propre.
Waddington meurt des suites d'une albuminurie dont il souffrait depuis longtemps et qui s'était subitement aggravée. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris (16e division).
Famille
Frère de Richard Waddington et cousin de Charles-Pendrell Waddington, il épouse Mathilde Lutteroth, fille de Henri Lutteroth, puis Mary Alsop King. Son fils, Francis Richard Waddington, épousera la fille de l'amiral Sallandrouze de Lamornaix.
Mandats électifs
1871 : député (du centre gauche),
1876 à 1894 : sénateur de l'Aisne. Battu aux élections sénatoriales le 6 janvier 1894, il meurt le 13 janvier suivant.
Responsabilités ministérielles
1873 : ministre de l'Instruction publique
1877 : ministre de l'Instruction publique
1877-1879 : ministre des Affaires étrangères - représentant français au Congrès de Berlin
4 février 1879-21 décembre 1879 : président du Conseil et ministre des Affaires étrangères (voir gouvernement William Henry Waddington)
Autres responsabilités
1883-1893 : ambassadeur de France au Royaume-Uni, en poste à Londres
Jules Ferry, né le 5 avril 1832 à Saint-Dié (Vosges) et mort le 17 mars 1893 à Paris, est un homme d'État français.
En 1870, après la chute du Second Empire, dont il était opposant, il est membre du gouvernement provisoire et, pour quelques mois, maire de Paris. C'est dans le cadre de cette dernière fonction qu'il contribue à réprimer les insurgés de la Commune de Paris.
Plusieurs fois ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts entre 1879 et 1883, il est l'auteur des lois restaurant l'instruction obligatoire et gratuite. Ainsi vu comme le promoteur de « l'école publique laïque, gratuite et obligatoire », il est considéré après sa mort comme l’un des pères fondateurs de l'identité républicaine.
Il est président du Conseil des ministres de 1880 à 1881 et de 1883 à 1885, sous la présidence de Jules Grévy. Montrant un fort engagement pour l'expansion coloniale française, en particulier dans la péninsule indochinoise, il doit quitter la tête du gouvernement en 1885 en raison de l'affaire du Tonkin. Il se présente ensuite à l’élection présidentielle de 1887, lors de laquelle Sadi Carnot lui est préféré.
Mort à 60 ans des suites d’un infarctus du myocarde trois semaines après avoir été élu président du Sénat, il est inhumé à Saint-Dié-des-Vosges.
George Eastman, né le 12 juillet 1854 à Waterville, NY, et mort le 14 mars 1932 à Rochester, NY, est un industriel américain. Il est le fondateur de la société Kodak.
Inventeur et philanthrope, il est connu pour avoir révolutionné la photographie en fabriquant en série le premier appareil photographique portable. Ce faisant, il a transformé un processus lourd et compliqué en un processus facile à utiliser et accessible à tous.
Nagui, de son nom complet Nagui Fam, né le 14 novembre 1961 à Alexandrie (Égypte), est un animateur de radio et de télévision, producteur et comédien français.
C'est un des animateurs les plus populaires du paysage audiovisuel français, en tant que présentateur de nombreuses émissions de divertissement sur les chaînes publiques et privées, notamment Que le meilleur gagne, Taratata, N'oubliez pas votre brosse à dents, Tout le monde veut prendre sa place et N'oubliez pas les paroles ! sur France 2.
27 millions de pièces frappées par la Monnaie de Paris à Pessac, en Gironde, jugées non conformes
Par SudOuest.fr avec AFP
Publié à 17h23.
Les pièces devront être détruites, leur métal refondu pour fabriquer de nouvelles pièces Une « évaluation » a été lancée après la frappe de 27 millions de pièces non conformes par la Monnaie de Paris, a indiqué vendredi le ministère de l’Économie et des Finances à l’AFP, confirmant les informations du média La Lettre. « Il y a eu ce qui semble être un dysfonctionnement interne », a avancé Bercy, qui siège au conseil d’administration de l’établissement public. Par conséquent, une « évaluation » a été décidée pour « faire la transparence » et comprendre ce qui s’est passé.
Selon La Lettre, le PDG de la Monnaie de Paris Marc Schwartz a fait frapper fin 2023 27 millions de pièces de 10, 20 et 50 centimes dotées d’un nouveau design, sans attendre le feu vert de la Commission européenne. Or l’institution a retoqué ces nouvelles pièces, au motif que les étoiles représentant l’Europe étaient illisibles, forçant ainsi la Monnaie de Paris, dont l’usine de production se trouve à Pessac, en Gironde, à détruire les pièces, poursuit le média. Selon La Lettre, M. Schwartz a attribué la responsabilité de cette bévue à « l’État français ».
100 % des pièces recyclées
« Compte tenu des délais de production incompressibles, la Monnaie de Paris avait initié la production des nouvelles pièces » pour en assurer la diffusion début 2024 et pour « permettre la commercialisation » en « décembre » des « versions numismatiques » attendues par les collectionneurs, a-t-elle reconnu dans un communiqué transmis à l’AFP. Le montant de la perte occasionnée par l’erreur de frappe reste à déterminer, le métal utilisé pour les 27 millions de pièces pouvant être refondu pour produire d’autres pièces. « 100 % de ces 27 millions de pièces seront recyclées pour la production de nouvelles pièces en 2024 », a ainsi assuré la Monnaie de Paris.
Ces millions de pièces représentent moins de 2 % de la production annuelle de la Monnaie de Paris, qui s’élève à 1,4 milliard de pièces en 2023, a-t-elle également déclaré.
Des révélations de Mediapart aux excuses d'Amélie Oudéa-Castéra, on vous résume la polémique qui touche la ministre de l'Education nationale Article rédigé parThibaud Le Meneec - avec AFP
France Télévisions
Publié 13:03Mis à jour il y a 6 minutes
Temps de lecture : 4 min
Après des révélations de Mediapart vendredi, la ministre a tenté de se justifier en évoquant sa "frustration" devant "les paquets d'heures" d'enseignement non remplacées lors des absences de professeurs dans l'école publique parisienne où ses enfants étaient scolarisés.
Apeine nommée ministre de l'Education nationale, Amélie Oudéa-Castéra est vivement critiquée, depuis vendredi 12 janvier, pour sa décision de transférer ses enfants d'un établissement public vers le privé. Après des révélations de Mediapart, la membre du gouvernement de Gabriel Attal s'est justifiée en dénonçant "les paquets d'heures qui n'étaient pas sérieusement remplacées" dans une école publique du 6e arrondissement de Paris. L'opposition et les syndicats d'enseignants n'ont pas tardé à fustiger ces déclarations. Franceinfo revient sur la première polémique qui touche le nouveau gouvernement.
Mediapart révèle qu'Amélie Oudéa-Castéra a transféré ses enfants du public au privé, à Paris
Mediapart a publié vendredi en milieu de journée un article à propos d'Amélie Oudéa-Castéra, promue la veille au soir ministre de l'Education nationale, en plus de son portefeuille aux Sports et aux Jeux de Paris 2024. Selon le site d'information, l'ancienne joueuse professionnelle de tennis, entré au gouvernement en 2022, a scolarisé ses trois enfants au collège-lycée Stanislas, après les avoir scolarisés à l'école publique Littré, située dans le très cossu 6e arrondissement de Paris.
L'établissement privé catholique est visé depuis février 2023 par une enquête administrative à propos d'accusations d'homophobie et de sexisme, qui avaient été évoquées par plusieurs médias, dont Mediapart et L'Express.
La ministre justifie sa décision en évoquant sa "frustration" face aux heures non remplacées
Dans la foulée, Amélie Oudéa-Castéra a répliqué aux révélations de Mediapart pour justifier ces transferts. Son fils Vincent "a commencé comme sa maman à l'école publique, celle de Littré. Et puis, [il y a eu] la frustration de ses parents". "Mon mari et moi (...) avons vu des paquets d'heures qui n'étaient pas sérieusement remplacées", a justifié la ministre devant la presse, lors d'une visite dans un collège des Yvelines.
Amélie Oudéa-Castéra défend son choix de mettre ses enfants dans l'établissement privé Stanislas - ()"On en a eu marre, comme des centaines de milliers de familles", a-t-elle ajouté, évoquant un choix de "proximité". La ministre a également dénoncé un "procès d'intention" et des "attaques personnelles" après l'article de Mediapart.
Les syndicats d'enseignants et de parents d'élèves expriment leur mécontentement
Les propos de la nouvelle ministre de l'Education nationale ont immédiatement suscité un tollé auprès de la communauté éducative et de ses représentants. "Ce sont des propos provocateurs et scandaleux qui montrent certainement les limites d'une ministre qui, dès sa première sortie, réussit l'exploit de marquer un but contre son camp", a fustigé sur franceinfo Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, principal syndicat du second degré.
Moins véhément, le président du Snalc, autre syndicat du secondaire, "attend de la ministre qu'elle remédie à la crise d'attractivité qui crée ces semaines, mois, voire années non remplacées. Car désormais, elle a la responsabilité des enfants des autres, et non juste des siens", a déclaré Jean-Rémi Girard auprès du Figaro. "Maintenant qu'elle a dit ça, elle a plutôt intérêt à trouver une solution", a également estimé sur franceinfo Laurent Zameczkowski, porte-parole de la Peep, la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public.
L'opposition de gauche et d'extrême droite s'engouffre dans la polémique
Au-delà des syndicats, la contestation a pris un tournant plus politique, avec les récriminations des oppositions. "Sept ans qu'ils sont au pouvoir, sept ans qu'ils n'ont rien fait pour redresser l'école de la République. Et ils s'offusquent aujourd'hui du délabrement de l'enseignement public, comme s'ils n'en étaient pas responsables", s'est ainsi indignée sur X Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale.
Le patron du Parti socialiste, Olivier Faure, a jugé sur le même réseau "hallucinants" les propos de la ministre, en les parodiant : "'L'école publique dont je suis désormais la ministre n'était pas assez bien pour mes enfants alors je les ai scolarisés dans un lycée privé dont les valeurs sont, selon les enquêtes qui y ont été réalisées, loin des valeurs républicaines'".
Le député de La France insoumise Rodrigo Arenas, ancien coprésident de la fédération de parents d'élèves FCPE, a pour sa part dit saisir le recteur de l'académie de Paris "pour vérifier les propos dénigrants de la ministre de l'Education nationale à propos de l'école Littré à Paris".
Le gouvernement évacue toute polémique et se félicite de son bilan Interrogée sur France 2, samedi matin, la nouvelle porte-parole du gouvernement a voulu balayer l'affaire. "Il y aurait polémique si un membre du gouvernement en responsabilité posait un constat sans proposer de solutions", a affirmé Prisca Thévenot.
Remaniement : découvrez la liste des 14 ministres nommés au gouvernement de Gabriel Attal
Le secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler, a dévoilé la composition du nouveau gouvernement jeudi soir.
Publié 19:55Mis à jour 20:04
Temps de lecture : 1 min
Une nouvelle équipe en partie dévoilée. Le secrétaire général de l'Elysée a annoncé, jeudi 11 janvier, les noms des ministres du gouvernement de Gabriel Attal. La liste, égrenée par Alexis Kohler dans le jardin d'hiver de l'Elysée, contient quatorze noms, sept hommes et sept femmes. Un premier Conseil des ministres est programmé vendredi à 11 heures. De nouvelles nominations au gouvernement doivent intervenir ultérieurement.
Voici la liste des ministres nommés par Emmanuel Macron, sur proposition du Premier ministre Gabriel Attal :
• Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique ;
• Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur et des Outre-mer ;
• Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités ;
• Amélie Oudéa-Castéra, ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques ;
• Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ;
• Rachida Dati, ministre de la Culture ;
• Sébastien Lecornu, ministre des Armées ;
• Eric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice ;
• Stéphane Séjourné, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères ;
• Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ;
• Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche ;
• Prisca Thévenot, ministre déléguée chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du gouvernement ;
• Marie Lebec, ministre déléguée chargée des Relations avec le Parlement ;
• Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations.
Laurence Badie est une actrice française née le 15 juin 1928 à Boulogne-Billancourt (Seine) et morte le 11 janvier 2024 en Bretagne.
Biographie
Jeunesse
Laurence Dolorès Badie-Lopes naît le 15 juin 1928 à Boulogne-Billancourt (certaines sources affirment erronément qu'elle serait née le 15 juin 1934).
Carrière
Comédienne de théâtre dès ses 19 ans, elle joue sur les planches des pièces de : Shakespeare, Tchekhov, Gide, Beaumarchais, Molière, etc.
Laurence Badie est également une actrice de cinéma, obtenant son premier rôle en 1952, à 24 ans, dans La Vie d'un honnête homme de Sacha Guitry. Elle y joue une jeune fille de bonne famille, riches industriels, dont le patriarche est joué par Michel Simon, auprès également de Marguerite Pierry, Louis de Funès ou encore Claude Gensac, par exemple.
Mais c'est son second rôle, la même année, dans le film Jeux interdits, au fort succès, qui lance sa carrière d'actrice. Elle tourne alors dans plus de cent films, séries et téléfilms, le plus souvent dans des rôles secondaires, parfois sous la direction de cinéastes de renom (Sacha Guitry, Vincente Minnelli, Alain Resnais, Vittorio De Sica, René Clément ou bien encore François Truffaut). Laurence Badie est l'une des rares actrices françaises à avoir joué avec Kirk Douglas dans La Vie passionnée de Vincent Van Gogh.
À la télévision, Laurence Badie est une invitée récurrente de L'Académie des neuf dans les années 1980. Dans les années 1990, elle rejoint la sitcom familiale à succès Le Miel et les Abeilles, diffusée sur TF1, et son rôle de tante Marthe reste connu par toute une génération.
Laurence Badie est aussi comédienne de doublage. Elle a notamment été la voix française de Véra dans les séries d'animation Scooby-Doo des années 1970 aux années 1990.
Expérience à Hollywood
En 2016, lors d'une interview, Laurence Badie revient sur son expérience à Hollywood, pour le film La Vie passionnée de Vincent Van Gogh en 1956, où elle joue le personnage d'Adeline Ravoux. La comédienne révèle des coulisses de tournages, et retrace ses premiers pas au cinéma. Pour ce film, elle confie qu'elle devait figurer dans la scène finale, en annonçant la mort du peintre. Mais un problème de décor a modifié la fin du film, et cette scène sera finalement coupée au montage.