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Monde : France

Stratégies pour débloquer la situation

Publié à 00:13 par dessinsagogo55 Tags : center coup centerblog prix sur base merci france saint histoire
Stratégies pour débloquer la situation

Général Joffre

 

 

Pour le commandement français, dirigé par le général Joffre, la guerre de mouvement reste d’actualité. Le chef des armées prête toute son attention à la préparation d’une offensive importante sur la Somme pour soulager le front de Verdun. Il faut percer, reprendre la guerre de mouvements et en finir.

Pour le commandement allemand, en la personne du général von Falkenhayn, chef de l’état major impérial, ce n’est pas tout à fait la même façon d’aborder le problème. Effectivement, il faut en finir avec ce conflit, car pour lui, le Royaume-Uni cherche à asphyxier les empires centraux dans une guerre d'usure. Mais pour cela il faut rendre la guerre coûteuse aux Anglais par une nouvelle méthode, la guerre sous-marine, et surtout il faut détruire les forces françaises : « les forces de la France seront saignées à mort… que nous atteignions notre objectif ou non ». Pour des raisons de stratégie et de fierté nationale, l'armée française ne peut reculer et devrait donc s'accrocher à défendre tout objectif sous le feu allemand. D'après la version que Falkenhayn donne de son plan dans ses Mémoires après la guerre, le but est d'engager une bataille au ratio de pertes favorable à l'armée allemande, et donc de décourager la France pour obtenir l'arrêt des combats.

 



Le site de Verdun est finalement un choix stratégique raisonné pour de multiples raisons :

Tout d'abord, c’est une position stratégique car le saillant se trouve à proximité immédiate du bassin minier et des usines d’obus de Briey-Thionville, ainsi que du complexe ferroviaire de Metz, Verdun pouvant servir de base de départ à une offensive française pour menacer l'approvisionnement et les communications allemandes;

Le saillant de Verdun est entouré par les forces allemandes de trois côtés, qui bénéficient d'un réseau logistique de voies ferrées performantes, alors que, du côté français, Verdun ne peut être approvisionné que par une mauvaise route et une ligne de chemin de fer à voie étroite. La région fortifiée de Verdun, une des principales places du système défensif Séré de Rivières, est plutôt isolée par rapport au reste du front français (mais son désarmement par Joffre est ignoré par l'État-major allemand) Vu l'impossibilité de rompre le front continu sur le théâtre ouest des opérations, Falkenhayn voit dans la vulnérabilité tactique de Verdun la possibilité de concentrer ses attaques sur ce secteur en n'engageant que des forces limitées en nombre en raison des conditions géographiques (vallonnement qui permet de cacher ses pièces d'artillerie, présence de la Meuse) et des facilités de communication

Verdun est une ville mythique pour les Français : elle a subi onze sièges au cours de l'histoire depuis la conquête par Clovis en 502 avant de devenir la ville du Saint-Empire romain germanique et d'être définitivement annexée en 1648, par le traité de Westphalie. C'est également le lieu du traité de Verdun en 843 qui déchire à jamais l'unité du vieil empire de Charlemagne). Falkenhayn pense ainsi tirer un énorme prestige vis-à-vis de ses troupes et du peuple allemand. Il ne pense pas forcément percer le front mais voudrait user l'armée française en l'amenant à défendre à tout prix une position difficile à tenir.

Des travaux historiques récents, notamment ceux de l'historien allemand Holger Afflerbach, mettent en doute la version de Falkenhayn qui prétendait vouloir « saigner à blanc » l'armée française. Selon eux, il s'agit d'une justification imaginée après-coup et le fameux « mémorandum de Noël 1915 » (le Weihnachtsmemorandum) de Falkenhayn envoyé au Kaiser, était un faux rédigé après la guerre La bataille aurait plus classiquement eu pour objectif la prise du saillant de Verdun et par là même la prise symbolique de la ville frontière dont la portée politique est importante. C'est seulement l'échec allemand et les lourdes pertes qui aurait conduit von Falkenhayn à imaginer de justifier son plan par un objectif d'attrition de l'armée française. À l'appui de cette thèse, on peut notamment signaler que les commandants d'armée allemands à Verdun ont nié avoir eu connaissance d'un plan ayant comme objectif une simple attrition

Les services de renseignement français ont depuis fin 1915 de plus en plus d'éléments indiquant que l'offensive allemande va se porter sur Verdun, des renseignements faisant état de transferts d’artillerie et de rassemblements de troupes dans la région allant de Sedan aux abords de Metz. Bien que le général Herr, commandant de la région, avertisse son supérieur qu'il n'est pas en mesure de défendre le secteur, Joffre le laisse dégarni pour préparer l'offensive de la Somme, laissant moins de 600 pièces d'artillerie (contre 1 225 allemandes) et des unités à faible valeur combattante, ce qui devrait permettre aux Allemands de prendre l'avantage en première partie de bataille.

Enfin, il est clair que les Allemands mettent en œuvre leur plan d'attaque plus rapidement que les Français. Sinon, la confrontation aurait très certainement eu lieu sur la Somme

 



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Le sort de la bataille bascule en juillet 1916

Publié à 00:13 par dessinsagogo55 Tags : center france sur centerblog merci coup
Le sort de la bataille bascule en juillet 1916

 

Le 1er juillet 1916 au matin, les Alliés ont attaqué sur la Somme (bataille de la Somme). Les Russes avancent sur le front oriental (offensive Broussilov) et les Italiens font reculer les Autrichiens (batailles de l'Isonzo). Des troupes et de l’artillerie ont été prélevées sur le front de Verdun ce qui complique la situation du commandement allemand pour continuer les opérations à Verdun.

Le 11 juillet, Falkenhayn lance l’offensive de la dernière chance, son obstination pouvant s'expliquer par les rivalités au sommet de la Ve armée, exacerbées par la crainte de l'humiliation qu'entraînerait l'aveu d'une erreur stratégique. Les Allemands partent à l'assaut après une préparation d'artillerie de trois jours visant le fort de Souville. Ce dernier est écrasé par les obus de très gros calibre car il est le dernier arrêt avant la descente sur la ville de Verdun. Néanmoins, l'artillerie de campagne du 6e CA ainsi que des mitrailleurs sortis des niveaux inférieurs du fort de Souville portent un coup d'arrêt définitif aux vagues d'assaut allemandes. Une cinquantaine de fantassins allemands parviennent quand même au sommet du fort mais ils sont faits prisonniers ou regagnent leurs lignes : le fort de Souville était définitivement dégagé le 12 juillet dans l'après-midi. Souville marque donc l'échec définitif de la dernière offensive allemande sur Verdun en 1916. L'attaque est bloquée à trois kilomètres de la ville. À ce moment, les Allemands perdent l’initiative et Falkenhayn doit démissionner le 26 août.

Du 21 au 24 octobre les Français pilonnent les lignes ennemies. Écrasés et gazés par des obus de 400 mm, les Allemands évacuent Douaumont le 23 octobre. Les batteries ennemies repérées sont détruites par l’artillerie française.

Puis, le 24 octobre, trois divisions françaises passent à l’attaque sur un front de sept kilomètres. Douaumont est repris et 6 000 Allemands sont capturés.

Le 2 novembre, le fort de Vaux est évacué par les Allemands. Au 21 décembre, la plupart des positions perdues en février sont récupérées par les Français.

 

 



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Bataille de Champagne (1915)

Publié à 00:10 par dessinsagogo55 Tags : center marne sommaire monde centre centerblog sur plat merci france place coup maison
Bataille de Champagne (1915)

 

La seconde bataille de Champagne oppose, du 25 septembre 1915 au 9 octobre 1915, les troupes françaises et les troupes allemandes dans la province de Champagne en France. La préparation d'artillerie commence le 22 septembre 1915.

 

L'objectif fixé par le général Joffre est quadruple :

 

limiter le renforcement de l'armée allemande sur le front russe et aider ainsi la Russie qui a perdu la Pologne et dont les armées sont en retraite.

convaincre certaines nations encore neutres d'entrer en guerre au côté des Alliés et en particulier l'Italie.

relancer la guerre de mouvement pour redonner le moral aux militaires français, passablement entamé par l'immobilisme allié et en finir au plus tôt avec la guerre.

éventuellement, permettre à Joffre de renforcer sa crédibilité auprès des autorités politiques françaises.

Le principe est de lancer une offensive massive dans un secteur limité à vingt-cinq kilomètres entre Aubérive sur la vallée de la Suippe et Ville-sur-Tourbe pour obtenir la rupture et assurer une exploitation profonde sur les arrières de l'armée allemande et forcer le repli de toute la partie ouest de son dispositif. C'est la raison pour laquelle chaque armée est renforcée par un corps de cavalerie. Cette attaque est coordonnée avec une offensive commune franco-britannique en Artois qui sert de point de fixation aux Allemands.

Ce secteur de Champagne est choisi en raison de ses caractéristiques géographiques. Le terrain est relativement plat, il n'y a pas d'agglomérations qui pourraient servir de point de résistance aux Allemands et le terrain est soit ouvert, soit boisé de manière diffuse, propre à assurer une progression fluide des vagues d'assaut. Il s'agit donc, après une préparation d'artillerie massive, de conquérir les lignes allemandes en attaquant de face les points de résistance et en les enveloppant par les flancs avec des troupes d'intervalles par vagues continues jusqu'à créer la rupture et l'exploiter à l'aide des troupes de deuxième ligne.

Les troupes en présence

Du côté français, deux armées renforcées, la 4e armée française du général de Langle de Cary et la 2e armée française du général Pétain, sont déployées. Elles sont composées chacune de quatre corps d'armée, d'un corps d'armée colonial et d'un corps de cavalerie. La 4e armée comprend les 4e, 6e, 7e32e corps d'armée, le 2e corps d'armée colonial et le 2e corps de cavalerie. La 2e armée comprend les 11e, 14e, 16e et 20e corps d'armée, le 1er corps colonial et le 3e corps de cavalerie.

Du côté allemand, la IIIe armée allemande du général Von Einem comprend un corps d'armée d'active, le 14e, et deux corps de réserve, le 12e et le 8e auxquels viennent s'ajouter la 50e division et deux divisions d'infanterie placées à la gauche de la Ve armée allemande sous les ordres du Kronprinz soit, au total, sept divisions et demi. Toutefois, pour compenser leur faiblesse en effectif, les Allemands se sont profondément retranchés sur leurs positions, faisant montre d'une maîtrise certaine de la fortification de campagne. Leurs lignes sont organisées sur des positions avantageuses composées de points d'appuis fortifiés et d'un réseau complexe de tranchées et de barbelés. Ils exploitent les contre-pentes pour limiter les effets de l'artillerie sur leurs ouvrages défensifs et leurs lignes de ravitaillement.

 

La préparation

 
Préparation d'artillerie, ici un mortier de 220.

L'offensive est prévue dans un premier temps pour le 8 septembre mais, à la demande du général de Castelnau qui estime avoir besoin de plus de temps, elle est reportée au 15 puis au 25 septembre.

La préparation porte sur trois axes d'effort, la préparation d'artillerie, la concentration raisonnée des troupes et la mise en place d'une logistique adaptée.

Le 22 septembre 1915 commence une préparation d'artillerie qui dure trois jours. 1 100 pièces d'artillerie au total sont déployées.

À partir du 22 septembre, l'artillerie de campagne, principalement les canons de 75, et l'artillerie de tranchée, employée pour la première fois sur une grande échelle, traitent les tranchées de première ligne et détruisent les réseaux de barbelés qui empêchent la progression des fantassins.

À partir du 24 septembre, l'artillerie lourde à longue portée traite les lignes de ravitaillement et les nœuds de communication allemands dans la profondeur, notamment les axes logistiques principaux et les gares de Bazancourt et de Challerange.

Les troupes sont concentrées avant l'assaut sur de grandes place d'armes à une distance respectable des premières lignes pour éviter que les Allemands ne les repèrent. Une de ces places d'armes prend le nom de place de l'Opéra.

L'ensemble est soutenu par des mouvements sur des routes et des voies ferrées spécialement construites pour l'occasion afin de déplacer les troupes et permettre un approvisionnement continu en munitions.

La première journée, 25 septembre 1915

Le 25 septembre 1915, les effets de l'artillerie de campagne et de l'artillerie de tranchée sur la première ligne allemande sont évidents. Toutefois, la progression est assez inégale en raison des fortes organisations défensives allemandes.

À gauche, la IVe armée lance le 4e, le 32e et le 7e corps entre Prosnes et Aubérive. Le 4e et Le 32e corps butent sur la première ligne sur l'Épine de Védégrange et ne progresse quasiment pas. Le 7e corps progresse sur un front de 4 km. Les points de résistance rendent la progression très inégale et mal coordonnée. À l'ouest, il bute sur le dispositif de la ferme des Wacques, ensemble de fortifications complexes fait de 7 à 8 lignes de tranchées cachées dans des zones boisées le long de la vallée de l'Ain et bien protégé par des réseaux de barbelés. À l'est il déborde les positions défensives vers Souain. Les liaisons s'étiolent. Les combats se dispersent. Le 2e corps colonial progresse sur trois axes. À l'ouest il atteint le Moulin de Souain détruit ; au centre il arrive sur la ferme-cabaret de Navarin qu'il saisit mais il bute sur un dispositif fortifié placé en arrière des bâtiments. Blaise Cendrars, alors légionnaire au 2e régiment de marche y est gravement blessé. Il y perd un bras, épisode qui donnera quelque trente années plus tard le titre de son récit de guerre, La Main coupée. À l'est, il arrive sur la route de Tahure à Souain mais sa progression est gênée par le dispositif fortifié du Bois Sabot qui résiste sur sa droite. Dès le début, le 2e corps de cavalerie est déployé derrière lui, en deuxième ligne, pour exploiter l'éventuelle rupture.

Dans le secteur de la IIe armée, les 11e et 14e corps franchissent la première ligne sans coup férir, atteignent la route Souain-Tahure mais se heurtent aux dispositifs fortifiés du Bois Jaune et à la Butte du Mesnil qui les empêchent de redescendre sur la vallée de la Dormoise. À droite, le 1er corps colonial investit avec succès le dispositif défensif complexe de la Main de Massiges. Il arrive à investir les « doigts » mais se heurte à des points de résistance fortement organisés au-delà de la crête.

Globalement, la progression sur la ligne de front est très inégale. La première ligne est partiellement prise avec nombre de prisonniers et une quantité importante d'armement. Toutefois, des points de résistance majeurs et complexes subsistent. Les troupes qui sont parvenues à la deuxième ligne sont arrêtées par un dispositif intact. Les Allemands sont déstabilisés, la tentation de se retirer est grande et fait l'objet d'âpres discussions. Le général von Einem demande des renforts, son chef d'état-major est remplacé sur le champ, mais la percée recherchée par les Français n'est pas atteinte.

 

La deuxième journée, 26 septembre 1915

Le 26 septembre, la progression est moindre et les troupes françaises butent sur la deuxième ligne allemande à contre pente avec des réseaux de barbelés intacts et infranchissables car dissimulés aux vues et aux effets de l'artillerie de campagne. À l'ouest, la IVe armée réussit à dépasser la première ligne, investit le point de confluence entre l'Aisne, la Tourbe et la Dormoise. Elle progresse jusqu'à la deuxième ligne. Au centre, la journée est consacrée à la réduction des points de résistance et au réalignement du front.

La troisième journée, 27 septembre 1915

Le 27 septembre 1915, les efforts français continuent pour atteindre la deuxième ligne. Les troupes se concentrent autour des points de résistance. La position du Trou Bricot est encerclée et 2 000 soldats allemands se rendent. Mais les positions derrière la ferme de Navarin à l'ouest et de la butte du Mesnil au centre continuent à tenir. Les combats se concentrent autour de Maison de Champagne. La Main de Massige est méthodiquement conquise. Les Allemands reçoivent des renforts et colmatent avec succès les brèches dans leurs positions.

La fin de l'offensive, 28 septembre – 1er octobre 1915

L'offensive française continue à se concentrer sur les points de résistance résiduels et ne parvient pas à entamer la deuxième ligne. Quelques succès locaux sont obtenus, notamment la prise de Maisons de Champagne mais, le 1er octobre, le général Pétain fait suspendre les combats en raison des pertes trop importantes et d'une consommation de munitions insoutenable.

Reprise de l'offensive et stabilisation

Afin de rendre le front plus défendable, le commandement français décide d'en terminer avec les points de résistance encore tenus. L'offensive reprend le 6 octobre. Malgré des succès locaux comme la prise de la butte de Tahure, la progression est arrêtée. Les Allemands ont eu le temps de déployer le 10e corps. Les positions, face à leur ligne de défense installée sur des positions favorables, ne permettent pas de s'appuyer pour une nouvelle attaque.

 

La seconde bataille de Champagne a fait 27 851 tués, 98 305 blessés, 53 658 prisonniers et disparus du côté français et des pertes beaucoup plus faibles du côté allemand. Le front a progressé de 3 à 4 km mais la rupture n'a pas été réalisée. Les Allemands ont su faire face dans un premier temps avec les réserves locales et, dans un deuxième temps, avec l'arrivée du 10e corps destiné initialement à la Russie. Elle a démontré l'impossibilité de franchir dans un seul mouvement deux lignes de défense et la nécessité de traiter chacune des lignes séparément. Elle a aussi démontré le manque de coopération entre les armes au sein des armées françaises, notamment entre l'artillerie lourde et l'infanterie. Elle a vu l'introduction du casque Adrian et l'utilisation massive de l'artillerie de tranchée. Elle a été un succès non négligeable au plan logistique et des mouvements ; mais montre un manque de préparation en nombre d'obus en réserve. Le 7 septembre la dotation était de 1 200 coups par canons de 75, elle fut brûlée en six jours, 1 200 000 obus ont été consommés sur cette offensive. Les réserves stratégiques vont être doublées.

 



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Conférence de Zimmerwald

Publié à 00:07 par dessinsagogo55 Tags : article center sommaire travail centerblog sur base merci france monde mort
Conférence de Zimmerwald

 


La conférence de Zimmerwald est une réunion de militants socialistes qui s'est tenue dans le village suisse de Zimmerwald (BE) du 5 au 8 septembre 1915, au cours de la Première Guerre mondiale.

L'objectif de la conférence était de rassembler les socialistes fidèles à l'internationalisme et de lutter contre la guerre et contre le triomphe du chauvinisme et du militarisme dans la social-démocratie : les participants condamnaient la participation à des gouvernements d'Union sacrée dans les pays belligérants, participation qu'ils assimilaient au nationalisme.

 

La Deuxième Internationale se désagrégea dès le début de la guerre. Dans l'Empire allemand, la fraction du SPD au Reichstag vota les crédits de guerre et l'Union sacrée (Burgfrieden) dès le 4 août 1914, contrairement à leur programme et à leurs engagements internationaux. En France, les socialistes soutinrent l'entrée en guerre. Jean Jaurès s'opposa alors aux autres socialistes et mit en avant ses positions pacifistes. Il fut assassiné peu de temps avant l'entrée en guerre par un nationaliste.

Les rares opposants à la guerre au sein du SPD se regroupèrent le 5 août 1914 au sein du Gruppe Internationale, duquel naquit la Ligue spartakiste en 1915, et puis le KPD (Parti communiste allemand) en 1918. Ils aspiraient à une révolution socialiste qui devait également éviter les guerres futures. En décembre 1914, Karl Liebknecht refusa de voter les crédits de guerre, Otto Rühle fit de même en janvier 1915. Quelques mois plus tard, les socialistes qui ne se reconnaissent plus dans l'action de leur parti se réunissent à Zimmerwald.

La conférence
La conférence de Zimmerwald, organisée par le socialiste suisse Robert Grimm, réunit trente-huit délégués de différents pays d'Europe. Organisée en secret, elle était aux yeux des autorités de l’époque une réunion d’ornithologues. Les délégués représentaient des groupes socialistes en opposition avec les partis officiels, qui soutiennent — comme le SPD ou la SFIO — l'entrée en guerre de leurs pays respectifs. Dans le manifeste rédigé entre autres par Léon Trotsky, on peut d'ailleurs lire concernant le SPD : « Étant donné son attitude à l'égard de la guerre, le Parti officiel n'a pas été invité » ; et pour la SFIO : « Ici également on a dû s'abstenir d'inviter le Parti officiel qui est engagé dans la voie de la politique gouvernementale ». La conférence réunit des représentants allemands, français, russes, italiens, britanniques, suisses, suédois, norvégiens, néerlandais, polonais, roumains, bulgares ainsi que du Bund, l'organisation socialiste des travailleurs juifs en Europe de l'Est.

Les délégués dénoncèrent la guerre dans un manifeste en plusieurs parties dont la Déclaration franco-allemande commune aux socialistes et syndicalistes français et allemands. La déclaration franco-allemande proclame : « Après un an de massacre, le caractère nettement impérialiste de la guerre s'est de plus en plus affirmé ; c'est la preuve qu'elle a ses causes dans la politique impérialiste et coloniale de tous les gouvernements, qui resteront responsables du déchaînement de ce carnage ». La guerre est un produit de l'impérialisme, du chauvinisme et du militarisme. Ce manifeste appelle également à l'union des travailleurs de tous les pays dans la lutte contre la guerre : « Il faut entreprendre cette lutte pour la paix, pour la paix sans annexions ni indemnités de guerre. Mais une telle paix n'est possible qu'à condition de condamner toute pensée de violation des droits et des libertés des peuples ». Les socialistes vont se rassembler par la suite à Kiental du 24 au 30 avril 1916, leur rassemblement prenant une tournure plus révolutionnaire.

La conférence publia un manifeste, rédigé entre autres par Léon Trotsky, dénonçant la guerre comme barbarie directement produite par le capitalisme, ainsi que le chauvinisme et le militarisme : « Quels que soient les responsables immédiats du déchaînement de cette guerre, une chose est certaine : la guerre qui a provoqué tout ce chaos est le produit de l'impérialisme. Elle est issue de la volonté des classes capitalistes de chaque nation de vivre de l'exploitation du travail humain et des richesses naturelles de l'univers9 ». Ce manifeste appelait également à l'union des travailleurs de tous les pays dans la lutte contre la guerre, et dénonçait les dirigeants socialistes ayant abandonné leurs idées.

La « gauche de Zimmerwald »

La conférence comprenait en réalité deux tendances distinctes, le manifeste publié reprenant leurs idées communes. La majorité pacifiste des délégués souhaitait que la conférence serve uniquement à affirmer la volonté de défendre l'idéal internationaliste et de l'opposition à la « guerre impérialiste ». Cependant, une minorité appelée la « gauche de Zimmerwald », ou « gauche zimmerwaldienne », et menée en particulier par Lénine, jugeait que la capitulation des dirigeants socialistes de la IIe Internationale devant le nationalisme et la guerre constituait une trahison extrêmement grave. La IIe Internationale s'étant donné comme priorité la lutte contre la guerre, cela signifiait la faillite de celle-ci. Pour Lénine, cet échec tragique rendait indispensable la fondation d'une nouvelle internationale, et la rupture totale avec les sociaux-démocrates ayant participé à l'Union sacrée. Le slogan de lutte pour la paix est totalement rejeté par la gauche de Zimmerwald, qui adopte le mot d'ordre de transformation de la guerre impérialiste en guerre civile contre la bourgeoisie, c'est-à-dire en révolution anticapitaliste.

Toutefois, cette minorité voyait dans les résultats de la conférence, c'est-à-dire la réaffirmation de l'internationalisme, un « premier pas » pour la reconstruction du mouvement socialiste après la guerre sur des bases nouvelles.

Suites de la conférence
Les socialistes « zimmerwaldiens » se rencontrent encore à deux reprises pendant la guerre, à la conférence de Kiental en Suisse (24-30 avril 1916) et à celle de Stockholm (5-12 septembre 1917).

Les partis socialistes de l'Entente partisans de l'Union sacrée tiennent une série de conférences interalliées (en), de février 1915 à septembre 1918, pour s'opposer au programme de Zimmerwald.

Le chant de Zimmerwald
Zimmerwald est le titre d'un chant communiste faisant référence à cette conférence. Il a été écrit en 1936 par des militants trotskystes français affirmant leur fidélité aux idées internationalistes.

En voici les paroles :

« Pionniers rouges, marchons en colonnes,
Nos pas martèlent le sol.
Drapeaux rouges éclatant au soleil du couchant,
Émergeant de la houle des blés ;
Nos pas sur le sol semblent dire en cadence :
Tu guideras nos pas, Zimmerwald.

 

Là-bas, émergeant de la plaine,
Paysan reprend haleine ;
À la guerre a souffert bien qu'il n'ait pas de terres,
Aujourd'hui, c'est toujours la misère.
On entend sa faux qui chante dans les blés :
Tu guideras nos pas, Zimmerwald.

 

Sortant éreinté de la mine,
Regagnant son noir coron,
Le mineur que l'on croise et qui lève le poing,
Dit : le monde va changer de base !
Le pic sur le sol, qui creuse le charbon,
Tu guideras nos pas, Zimmerwald.

 

Voici un régiment qui passe.
Bétail marchant vers la guerre.
Dans les rangs des yeux clairs fixent notre drapeau
Mais l’officier oblige à se taire.
Au reflet des fusils le soleil a écrit :
Tu guideras nos pas, Zimmerwald.

 

Partout la parole de Lénine,
De Liebknecht et de Rosa
Retentit dans les champs, les casernes, les usines,
L’ennemi est dans notre pays ;
Si la guerre éclate, le bourgeois à abattre
Sera écrasé par Zimmerwald. »

 

Dirigeants du mouvement ouvrier de l'époque
Note : à l'exception de l'Empire russe, les dirigeants socialistes étaient avant la guerre regroupés dans les mêmes partis. Ceux-ci ne se reconstruiront de façon séparée qu'à la fin de la guerre, suivant le clivage créé en 1914. Ils sont donc pour certains classés suivant le parti qu'ils choisiront après la guerre.

Sociaux-démocrates
Jules Guesde
Gustave Hervé
Émile Vandervelde
Friedrich Ebert
Jean Jaurès (mort en 1914, avant la conférence de Zimmerwald)
Victor Adler

 


Socialistes internationalistes (communistes)
Lénine
Léon Trotsky
Karl Liebknecht
Rosa Luxemburg
Giacinto Menotti Serrati (publie le manifeste de Zimmerwald dans L'Avanti!)

 


Syndicalistes
Léon Jouhaux (rallié à l'Union sacrée)
Alphonse Merrheim (hostile à la guerre tout d'abord, il rejoint l'aile droite de la CGT à la fin de la guerre)
Pierre Monatte (hostile à la guerre)

 



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Bataille de Champagne (1914-1915)

Publié à 00:02 par dessinsagogo55 Tags : mer center merci centerblog course prix sur place histoire
Bataille de Champagne (1914-1915)

 

 

La bataille de Champagne, par rétronymie première bataille de Champagne est une offensive des armées françaises contre les armées allemandes en région Champagne lors de la Première Guerre mondiale. L'offensive commence le 14 décembre 1914 et se poursuit jusqu'au 17 mars 1915.

 

Malgré la dégradation du temps et le renforcement des défenses allemandes, les Français et les Britanniques projettent une offensive générale depuis la mer du Nord jusqu'à Verdun. Ce serait la première offensive d'importance depuis la Course à la mer. Français et Britanniques sont en supériorité numérique par rapport aux Allemands qui ont envoyé beaucoup de soldats sur le front Est. Ils sous-estiment pourtant la résistance des tranchées et la bravoure des soldats allemands. Le projet est abandonné mais, pour soulager les Russes et interdire des transports de troupes sur le front oriental, il est décidé de progresser dans la boucle de l'Aisne, en direction de Rethel.

 

Décembre 1914

Les combats se concentrent vers Perthes-lès-Hurlus, Massiges, ferme de Beauséjour. En Champagne, les soldats français ont avancé de deux à trois kilomètres et résisté à plus de vingt contre-attaques, au prix de pertes humaines importantes. Les combats se poursuivent tout l'hiver.

 

Février 1915

La première bataille de Champagne continue en 1915. Offensives françaises et contre-attaques allemandes se succèdent dans la région de Perthes-lès-Hurlus, ferme Beauséjour, Souain.

Prise de Perthes-lès-Hurlus

Prise du fortin de Beauséjour (4e régiment d'infanterie marine)

16 mars : Prise de la cote 196 par le 9e régiment de tirailleurs algériens

17 mars, Joffre ordonne la suspension de l'offensive.

 

Bilan

La bataille a donné une place importante à l'artillerie française, qui y exprime tout son potentiel.

Cependant, la Première Guerre mondiale n'a débuté qu'il y a six mois et l'étendue des pertes humaines est sans précédent dans l'Histoire. Rien que sur le front occidental, les Français, les Belges et les Britanniques ont perdu plus d'un million d'hommes, dont une grande majorité de Français. Les Allemands comptent environ 675 000 soldats tués, blessés ou disparus au combat.

 



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La première guerre mondiale : Séquelles

La première guerre mondiale : Séquelles

Ruelles de l'ancien village de Fleury-devant-Douaumont.

 

Séquelles de guerre

 

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Exemple de destruction d’outillage industriel à la fosse no 1 - 1 bis - 1 ter de la Compagnie des mines de Liévin.

Les séquelles de guerre sont importantes : la reconstruction doit se faire sur des dizaines de milliers d’hectares physiquement dévastés où les villes, les villages, les usines, les puits de mines du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais et les champs sont parfois littéralement effacés du paysage, sur des sols pollués par des milliers de cadavres humains et animaux, rendus dangereux par les sapes, les tranchées et les millions d’obus et autres munitions non explosées ou non tirées (perdues ou dangereusement stockées). Des dizaines de milliers d’hectares sont gravement contaminés par les métaux lourds et parfois par les armes chimiques que l’on démantèle ou que l’on fait pétarder sans précautions suffisantes.

 

Séquelles géographiques

 

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Moreuil, village picard totalement rasé lors de la seconde bataille de la Somme en mars 1918 (combats Castel et du bois Sénécat en particulier) et de la 3e bataille de Picardie en août 1918.

Sur les sites les plus bouleversés où les explosifs et les toxiques de combat sont encore trop nombreux pour que l’on puisse rendre les sols à l’agriculture ou à l’urbanisation, on plantera des forêts de guerre, dont la forêt de Verdun et la forêt d'Argonne, qui ont poussé sur d’anciens champs criblés de trous d’obus et de tranchées. Dans ces forêts, certains villages ne sont pas reconstruits. Ces séquelles terrestres sont connues des spécialistes, en particulier des démineurs, mais il semble que la pollution libérée par les dizaines de milliards de billes de plomb des shrapnel et les balles, ou le mercure des amorces soient lentement capables de s’accumuler dans les écosystèmes et certains aliments. C’est un problème qui n’a pas été traité par les historiens ni les spécialistes en santé publique. Aucune étude officielle ne semble s’être intéressée au devenir des métaux lourds et des toxiques de combat dans les sols et les écosystèmes de la zone rouge.

Les séquelles marines, bien que préoccupantes, semblent avoir été oubliées durant 70 à 80 ans. Ainsi les pays baltes voient-ils la situation écologique de la mer Baltique s’effondrer des années 1990 à 2006, tout en redécouvrant des dizaines de milliers de tonnes de munitions immergées de 1914 à 1918 et après (incluant des armes chimiques dont certaines commençant à fuir). Les pêcheurs remontent parfois de l'ypérite dans leurs filets dans la Baltique. En Belgique, à Zeebrugge, les démineurs de l'armée belge doivent neutraliser un dépôt immergé de 35 000 tonnes d’obus noyés là peu après 1918 puis oubliés. Parmi ces obus, beaucoup (12 000 tonnes) sont chargés d’ypérite et de chloropicrine toujours actives, à quelques centaines de mètres de la plage et de l’embouchure du port méthanier. Chaque année, les démineurs belges doivent intervenir à divers endroits des Flandres. En France, en 2005, quelques articles de presse évoquent la publication discrète d’un rapport à la Commission OSPAR listant les dépôts immergés de millions de munitions dangereuses et polluantes, datant de la grande guerre et des périodes suivantes. C’est face au littoral français que le nombre de dépôts immergés est le plus important. Alors que ces munitions commencent à fuir et à perdre leurs contenus toxiques, la question de leur devenir se pose. Une centaine de zones mortes ont été répertoriées en mer par l’ONU, la plupart coïncident avec des zones d’immersion en mer de munitions, ce qui pose la question de l’évaluation des impacts environnementaux de ces déchets toxiques et/ou dangereux immergés. Les taux de mercure augmentent de manière préoccupante dans les écosystèmes et notamment dans le poisson. On peut craindre qu’une partie de ce mercure provienne des milliards d’amorces au fulminate de mercure des têtes d’obus et des douilles d’obus ou de balles ou d’autres munitions (1 g de mercure par amorce en moyenne) non utilisées ou non explosées et jetées en mer après cette guerre ou la suivante. D'autre part, en Angleterre, en France, en Belgique et en Allemagne, il arrive encore, au début du xxie siècle, de découvrir jusque dans les villes des bombes et des obus de DCA non explosés.

 

Séquelles psychiques et sociales

La guerre va entraîner des séquelles psychiques. S’ajoutent aux graves séquelles psychiques et sanitaires : gueules cassées, trauma psychologiques, le choc et contre-choc de la grippe espagnole qui a fait entre 20 et 50 millions de morts.

 

Il existe également des non-dits notamment quant aux répressions des mutineries de 1917 chez les Français, les Allemands et les Britanniques, comme la mutinerie d'Étaples. En quatre ans, 2 400 « poilus » auront été condamnés à mort et 600 exécutés, les autres voyant leur peine commuée en travaux forcés. Parmi ces soldats fusillés pour l'exemple, quelques-uns dont Félix Baudy ont été rétablis dans leur honneur dans les années 1920 ou 1930. Sans oublier le sort réservé aux déserteurs, fusillés au début du conflit puis déportés au bagne quand ils refusent de se soumettre, comme Robert Porchet. Ce conflit mondial laisse des millions d’orphelins, de désœuvrés et surtout, un esprit de haine et de revanche qui prépare déjà la Seconde Guerre mondiale. Alors qu’en France et en Belgique on établit des ossuaires et des centaines de cimetières militaires, alors que chaque commune ou presque construit son monument aux morts, et alors qu’arrivent les années folles où l’on cherche avant tout à oublier, un vent pacifiste rapidement contrôlé par les États proclame que cette guerre sera « La Der des Ders ». Elle fut aussi parfois appelée « la guerre pour mettre fin à la guerre » ou « la guerre pour mettre fin à toutes les guerres » à cause de son échelle et de sa dévastation alors incomparable.

 

Les premiers psychanalystes donnent aux névroses traumatiques de nouveaux contours, Sigmund Freud mesure les effets de cette affection chez un membre de sa famille. Il appréhende cette pathologie dans ses écrits de guerre et d’après guerre. Plusieurs de ses disciples vont occuper des postes de médecin militaire. Karl Abraham, parent d’Hermann Oppenheim, peut par son activité auprès de soldats souffrant de traumatismes physiques enrichir sa compréhension des traumatismes psychiques. Devenu psychiatre, il utilise dans sa pratique une « psychanalyse simplifiée ». À la fin de la guerre, il dirige à Allenstein, un service psychiatrique d’orientation psychanalytique, à partir duquel, il propose une contribution. Ernst Simmel utilise une thérapeutique à l’origine de la psychanalyse, la technique cathartique et obtient avec elle des succès. Sandor Ferenczi montre que la psychiatrie qui s’oppose à la psychanalyse, va durant la guerre, en utilisant sa terminologie, s’en rapprocher. Ernest Jones qui n’est pas mobilisé, peut poursuivre des psychanalyses avec des soldats choqués en demandant des délais aux autorités. Dans sa contribution, il insiste sur le conflit psychique et se rapproche de celle d’Abraham. Victor Tausk livre son expérience de psychiatre dans un texte où il s’intéresse aux psychoses de guerre, à la différence des autres psychanalystes tournés vers les névroses de guerre. Il fait part d’une contribution originale sur le phénomène de la désertion. Helene Deutsch étudie l’incidence symptomatologique de la guerre sur les femmes à partir d’un service dont elle a la charge à la clinique de Julius Wagner-Jauregg. Notons que parmi les patientes de la clinique, Helene Deutsch s’occupe d’une femme légionnaire. Magnus Hirschfeld rencontre lui aussi en consultation une femme soldat. À la même époque, Sigmund Freud s’appuie sur un cas semblable de femme. Pendant la guerre, Theodor Reik est mobilisé. Après la guerre, il s'intéressera à l'effroi dans plusieurs de ses travaux et articulera cette notion à celle de la névrose traumatique. Le diagnostic de Krieghysterie est notamment fréquemment employé, à rebours d'une dénomination qui renvoie étymologiquement à un mal féminin, et dans la lignée des idées de Freud pour qui ce diagnostic pouvait s'appliquer à des patients masculins. Très tôt les pratiques de soins de la névrose traumatique font débat entre soignants (Sigmund Freud / Julius Wagner-Jauregg) et politiques (Julius Tandler/ Arnold Durig)

 



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Monument de la cote 304

Publié à 23:20 par dessinsagogo55 Tags : center sur centerblog merci france homme mort histoire
Monument de la cote 304

 

 

Le monument de la Cote 304 est un monument commémoratif de la Première Guerre mondiale, situé sur le territoire de la commune d'Esnes-en-Argonne, dans le département de la Meuse. Ce monument de la cote 304 a été dessiné par Albert Lange et construit par souscription nationale sur son initiative.

 

Histoire

 

Lors du déclenchement de la bataille de Verdun, l'attaque des Allemands, le 21 février 1916, sur la rive droite de la Meuse fut contenue par les tirs de l'artillerie française située sur la rive gauche. Le 6 mars, l'infanterie allemande se lança à l'assaut des points les plus élevés tenus par les Français : la cote 304, le Mort-Homme, le Bois des corbeaux. L'ennemi subit jusqu'à 70 % de pertes. La cote 304 tomba aux mains des Allemands et ne fut reprise par les Français que le 20 août 1917.

 

Le monument commémoratif de la cote 304 fut érigé à l'initiative des anciens combattants des unités ayant servi sur la cote 304. Il a été inauguré le 17 juin 1934 par Philippe Pétain.

 

Caractéristiques

 

Le monument à la forme d'une haute et large colonne quadrangulaire, sorte de pyramide tronquée. Sur chaque côté du monument, le nom des différentes unités ayant combattu sur la cote 304 a été gravé.

 

Le monument porte cette dédicace :

 

« Aux défenseurs de la cote 304, aux dix mille morts héroïques dont le sang imprégna cette terre »

 



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Notes et références                                                    
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Poilu

Poilu

 

Poilu est le surnom donné aux soldats de la Première Guerre mondiale qui étaient dans les tranchées. Ce surnom est typique de cette guerre et ne fut utilisé qu'en de rares et exceptionnels cas pendant la Seconde Guerre mondiale.

 

Origine de cette dénomination

 

Le mot « poilu » désignait aussi à l’époque dans le langage familier ou argotique quelqu'un de courageux, de viril (cf. par exemple l'expression plus ancienne « un brave à trois poils », que l'on trouve chez Molière, de même les expressions « avoir du poil » et « avoir du poil aux yeux »1) ou l'admiration portée à quelqu'un « qui a du poil au ventre ».

 

Dans son ouvrage L'Argot de la guerre, d'après une enquête auprès des officiers et soldats, Albert Dauzat donne la même explication :

 

« Avant d'être le soldat de la Marne, le « poilu » est le grognard d'Austerlitz, ce n'est pas l'homme à la barbe inculte, qui n'a pas le temps de se raser, ce serait trop pittoresque, c'est beaucoup mieux : c'est l’homme qui a du poil au bon endroit, pas dans la main ! » C'est le symbole de la virilité.

 

Ce terme militaire datant de plus d'un siècle avant la Grande Guerre, « désignait dans les casernes où il prédominait, l'élément parisien et faubourien, soit l'homme d'attaque qui n'a pas froid aux yeux, soit l'homme tout court ».

 

À l'armée, les soldats s'appellent officiellement « les hommes ». Marcel Cohen, linguiste lui aussi mobilisé et participant à l'enquête, précisa qu'en langage militaire le mot signifiait individu.

 

Jehan Rictus, poète et écrivain populaire, fut beaucoup lu dans les tranchées. Dans ses textes, l'homme du peuple est nommé « poilu » : « Malheurs aux riches / Heureux les poilus sans pognon ».

 

Mais depuis 1914, dit Albert Dauzat qui étudiait l'étymologie et l'histoire des mots, le terme « poilu » désigne pour le civil « le soldat combattant » qui défend notre sol, par opposition à « l'embusqué ».

 

image

Poilu dans le désert d'Égypte durant la Seconde Guerre mondiale. Collection du Bureau d'information de guerre des États-Unis.

Le mot « fit irruption du faubourg, de la caserne, dans la bourgeoisie, dans les campagnes plus tard, par la parole, par le journal surtout, avec une rapidité foudroyante ».

 

Une version populaire de la signification prétend que le surnom fut donné pendant la Grande Guerre, du fait des conditions de vie des soldats dans les tranchées. Ils laissaient pousser barbe et moustache et, de retour à l'arrière, paraissaient tous « poilus ». Cette version ne peut trouver de fondements que dans les débuts de la guerre, car dès lors que les gaz de combat eurent fait leur apparition, les masques à gaz bannirent la barbe des visages des soldats ainsi que du règlement militaire. Les journaux qui transmettaient les informations sur la guerre et le front étaient directement sous l'autorité de la censure et de l'armée, et n'utilisaient pas ce surnom. D'ailleurs, puisqu'il était interdit de diffuser des images prises en première ligne, celles illustrant journaux et cartes postales mettent en scène des acteurs ou au mieux des permissionnaires, non tenus aux exigences des premières lignes.

 

Commémoration

 

En France, le 11 novembre, le souvenir des poilus se fait sous le terme de « Bleuet de France », la couleur du bleuet rappelant le bleu horizon de l'uniforme des poilus.

 

En Grande-Bretagne et dans les pays du Commonwealth, le jour du 11 novembre se fait sous l'appellation de « Poppy Day » ; le « Poppy » est le coquelicot, fleur qui poussait souvent dans et aux abords des tranchées.

 

Les dix derniers poilus vivants au xxie siècle ont été :

 

Alexis Tendil, mort le 5 octobre 2005 à l'âge de 109 ans ;

René Moreau, mort le 26 octobre 2005 à l'âge de 108 ans ;

Ferdinand Gilson, mort dans la nuit du 25 au 26 février 2006 à l'âge de 107 ans ;

Léon Weil, mort le 6 juin 2006 à l'âge de 109 ans ;

François Jaffré, mort le 22 septembre 2006 à l'âge de 105 ans ;

Maurice Floquet, mort le 10 novembre 2006 à l'âge de 111 ans ;

René Riffaud, mort le 15 janvier 2007 à l'âge de 108 ans ;

Jean Grelaud, mort le 25 février 2007 à l'âge de 108 ans ;

Louis de Cazenave, mort le 20 janvier 2008 à l'âge de 110 ans ;

Lazare Ponticelli, mort le 12 mars 2008 à l'âge de 110 ans.

 

image

Lazare Ponticelli, dernier poilu français, avec des membres de l'association Les Francs-tireurs lorrains en 2006.

Lazare Ponticelli fut le dernier poilu français. Issu d'une famille de travailleurs immigrés italiens, il eut l'élégance morale de refuser — comme Clemenceau —, l'hommage de la Nation. Mais il l'accepta finalement en mémoire de tous ses camarades « à qui il avait promis de ne jamais les oublier ».

 

Le 17 mars 2008 à onze heures, ses obsèques nationales furent célébrées en présence du président Nicolas Sarkozy, en la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides à Paris, et furent marquées symboliquement en province par une minute de silence dans chaque préfecture et sous-préfecture, dans chaque commune devant son monument aux morts, et par la sonnerie du glas des églises.

 

L'écrivain et académicien français Max Gallo prononça l'éloge funèbre du disparu.

 

Jacques Chirac avait proposé que le dernier des poilus français soit, avec son accord écrit, inhumé au côté du Soldat inconnu dans la crypte sous l'Arc de Triomphe de Paris, mais Lazare Ponticelli ayant décliné cet honneur, il a été inhumé dans le caveau familial d'Ivry-sur-Seine.

 

Vie quotidienne dans les tranchées

 

Un concert organisé à l'occasion du centenaire de l'armistice de 1918 par l'association Paroles et musiques dans le temple protestant John Bost à La Force en Dordogne a permis d'aborder un aspect de la vie quotidienne des poilus lors de la Grande Guerre. Pierre Hamel, premier violon à l'Orchestre Colonne de Paris, a joué d'un instrument peu commun : un violon en métal utilisé par les soldats dans les tranchées pour se distraire. Fabriqué par un maître-luthier de Mirecourt avec des bidons de margarine et des plaques de métal assemblées et soudées, le violon possède un système de chevilles pour l'accorder et on peut en jouer, même s'il est plus lourd et si le son est un peu métallique. C'est un instrument dont il n'existe que cinq ou six exemplaires connus.

 

 

Lettres de poilus

 

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Les tranchées.

de Michel Lanson, le 24 juin 1915

« Dans la tranchée, le pis, ce sont les torpilles. Le déchirement produit par ces 50 kg de mélinite en éclatant est effroyable. Quand l'une d’elles tombe en pleine tranchée, et ces accidents-là arrivent, elle tue carrément 15 à 20 types. L'une des nôtres étant tombée chez les Boches, des pieds de Boches ont été rejetés jusque sur nos deuxièmes lignes. »

 

d'Émile Sautour, le 19 juillet 1915

« Je ne suis plus qu'un squelette où la figure disparaît sous une couche de poussière mêlée à la barbe déjà longue. Je tiens debout comme on dit en langage vulgaire. »

 

de Pierre Rullier, le 26 juillet 1915

« J’ai vu de beaux spectacles ! D'abord les tranchées de Boches défoncées par notre artillerie malgré le ciment et les centaines de sacs de terre empilés les uns au-dessus des autres ; ça c'est intéressant. Mais ce qui l'est moins, ce sont les cadavres à moitié enterrés montrant, qui un pied, qui une tête ; d'autres, enterrés, sont découverts en creusant les boyaux. Que c'est intéressant la guerre ! On peut être fier de la civilisation ! »

 

d'Edmond Vittet, en 1916

« Cher Joseph,

Article inédit : sentimental… Garde le souvenir précieux des poilus. Ton ami qui te serre. Edmond.

Le poilu, c'est celui que tout le monde admire, mais dont on s'écarte lorsqu'on le voit monter dans un train, rentrer dans un café, dans un restaurant, dans un magasin, de peur que ses brodequins amochent les bottines, que ses effets maculent les vestons de dernière coupe, que ses gestes effleurent les robes cloches, que ses paroles soient trop crues. C'est celui que les officiers d'administration font saluer. C'est celui à qui l'on impose dans les hôpitaux une discipline dont les embusqués sont exempts. Le poilu, c'est celui dont personne à l'arrière ne connaît la vie véritable, pas même les journalistes qui l'exaltent, pas même les députés qui voyagent dans les quartiers généraux. Le poilu, c'est celui qui va en permission quand les autres y sont allés, c'est celui qui ne parle pas lorsqu'il revient pour huit jours dans sa famille et son pays, trop occupé de les revoir, de les aimer ; c'est celui qui ne profite pas de la guerre ; c'est celui qui écoute tout, qui juge, qui dira beaucoup de choses après la guerre.

Le poilu, c'est le fantassin, le fantassin qui va dans la tranchée. Combien sont-ils les poilus sur le front ? Moins qu'on ne le croit. Que souffrent-ils ? Beaucoup plus qu'on ne le croit. Que fait-on pour eux ? je sais on en parle, on les vante, on les admire de loin. Les illustrés ou les clichés de leurs appareils tentent de les faire passer à la postérité par le crayon de leurs artistes. Les femmes malades tentent de flirter avec eux par lettres.

Mais lorsqu'ils sont au repos, les laisse-t-on se reposer ? Ont-ils leurs journées pour les populariser comme en ont eu le 75, l'aviation, le Drapeau belge, etc. ? A-t-on vu expliquer dans la presse que le poilu, c'est encore le seul espoir de la France, le seul qui garde ou prend les tranchées, malgré l'artillerie, malgré la faim, malgré le souci, malgré l'asphyxie… »

 



Liens externes                                                  
  Poilu — Wikipédia (wikipedia.org)  
     
     
Notes et références                                                    
   
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Fort de Vaux

Publié à 22:51 par dessinsagogo55 Tags : france nuit cadre automne center centerblog merci sur
Fort de Vaux

 

 

Le fort de Vaux, appelé brièvement fort Dillon, est situé sur les communes de Damloup et de Vaux-devant-Damloup, près de Verdun, dans la Meuse (France). Il est construit de 1881 à 1884 dans le cadre du système Séré de Rivières et renforcé en 1888. Il est l'un des hauts lieux de la bataille de Verdun en 1916.

 

Le fort est désarmé en 1915 par un décret qui dégarnit aussi le fort de Douaumont : c'est donc un ouvrage sans armement lourd dont la tourelle de 75 mm a explosé dès février 1916 à la suite du pilonnage des obusiers allemands. Le 6 mars 1916, les Allemands attaquent ; le village tombe le 2 avril mais le fort tient. Du 2 au 7 juin 1916, grâce à l'héroïsme du commandant Raynal et de sa garnison, le fort résiste à la 50e division allemande mais après de très durs combats les défenseurs doivent finalement se rendre. Les Allemands échouent cependant à prendre Verdun et à l'automne ils abandonnent le fort de Vaux qui est repris par les troupes françaises dans la nuit du 2 au 3 novembre 1916.

 

Le fort de Vaux devient alors l'un des symboles des combats des poilus de la Première Guerre mondiale animés par le sens du devoir jusqu'à l'ultime sacrifice.

 

 



Liens externes                                                  
  Fort de Vaux — Wikipédia (wikipedia.org)  
     
     
Notes et références                                                    
    Meuse (Sommaire)
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Fort de Douaumont

Publié à 22:43 par dessinsagogo55 Tags : france place center centerblog sur merci
Fort de Douaumont

Vue aérienne du fort de Douaumont, avant les combats de 1916. De nos jours, les fossés sont encore bien visibles, ainsi que l'effondrement partiel de la façade du casernement.

 

 

Le fort de Douaumont, appelé brièvement fort Gérard, est un ouvrage fortifié situé dans la commune de Douaumont-Vaux (département de la Meuse), dans la commune déléguée de Douaumont. Il s'agit d'un des forts de la place forte de Verdun, faisant partie du système Séré de Rivières.

 

Construit entre 1884 et 1886 et modernisé entre 1901 et 1913, le fort fut un des lieux emblématiques de la bataille de Verdun en 1916 : pris par les troupes allemandes en février, il est repris par les Français en octobre de la même année. Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, ses ruines attirent les touristes ; il est depuis 1970 classé monument historique.

 

 



Liens externes                                                  
  Fort de Douaumont — Wikipédia (wikipedia.org)  
     
     
Notes et références                                                    
    Meuse (Sommaire)
    Première guerre mondiale (Sommaire)
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