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19.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Fille d'une danseuse et d'un directeur de cinéma, tous deux émigrants russes, Natalie Wood commence précocement une intense carrière d'actrice, poussée dans cette voie par une mère très autoritaire voire cruelle. Pour les scènes de larmes, la mère de Natalie allait jusqu'à arracher les ailes d'un papillon pour faire pleurer sa fille et satisfaire les réalisateurs.
Un jour, sur un plateau de tournage où Natalie - encore enfant - devait traverser un pont sous une pluie diluvienne, la petite fait une chute et se casse le poignet. Sa mère, effrayée à l'idée que le réalisateur ne renvoie Nathalie à cause de cette blessure, n'en informe personne et oblige Natalie à se taire et à continuer le tournage sans la faire soigner. En résultera une malformation osseuse très visible, que Natalie Wood dissimulera toute sa vie sous d'énormes bracelets ou des vêtements. Natalie Wood jouera de nombreux rôles de petites filles, puis d'adolescentes, vivant et grandissant en permanence sous l'œil des caméras, et de sa mère présente sur tous les tournages.
Elle fait ses débuts au cinéma en 1943 et connaît ses premiers succès en tant qu'actrice-enfant en 1947 dans Le Miracle de la 34e rue. Son second rôle dans La fureur de vivre (Rebel Without a Cause, 1955) où elle donne la réplique à James Dean, lui permet d'être nommée à l'Oscar et de remporter un Golden Globe en tant que révélation. Elle enchaîne l'année suivante avec La Prisonnière du désert, l'un des plus mémorables films de John Ford où elle incarne le rôle d'une enfant de fermiers enlevée par les Indiens et élevée par eux, jusqu'à ce que son oncle (John Wayne) ne la retrouve.
Les récompenses de début de carrière l'aident à accomplir la transition vers l'incroyable actrice adulte qu'elle sera, avec notamment une deuxième nomination aux Oscars en 1961 pour Splendor In The Grass d'Elia Kazan (La Fièvre dans le sang). La même année, elle tourne dans la comédie musicale West Side Story, et l'année suivante dans Gypsy, Vénus de Broadway. Suit une troisième nomination aux Oscars en 1963, pour Une certaine rencontre. Sa carrière se poursuit le long des années 1960 avec notamment Bob et Carole et Ted et Alice (1969).
À partir de ce moment-là, elle diminue la fréquence de ses prestations pour fonder une famille.
Elle épouse l'acteur Robert Wagner, divorce en 1961 puis se remarie avec lui dix ans plus tard. Elle a deux filles : Courtney Wagner et l'actrice Natasha Gregson Wagner. Cette dernière, née de l'union avec le producteur anglais Richard Gregson, est adoptée par Robert Wagner après leur remariage.
En fin de carrière, Natalie Wood remporte un Golden Globe pour la série Tant qu'il y aura des hommes (From Here to Eternity, 1979). Elle participe à de nombreux téléfilms.
Sa carrière prend fin dramatiquement en 1981 quand elle est retrouvée noyée près de l'île californienne de Santa Catalina, où elle passait Thanksgiving.
Au moment de sa mort, elle tournait le film de science-fiction Brainstorm, qui sortira sur les écrans près de deux ans après, en septembre 1983.
Son livre préféré était Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry.
Natalie Wood est enterrée au Westwood Village Memorial Park Cemetery à Los Angeles.
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Natalie Wood avec Tony Curtis. | |||||||||||||||||||||||||||
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Le projet d'avion de ligne conçu par Boeing sous le nom MoM (Middle of the Market) ou aussi NMA (New Midsize Aircraft), nouvel avion de taille intermédiaire, a pour objectif de remplacer les avions vieillissants du marché moyen et long-courrier de capacité intermédiaire, dont le Boeing 767 et notamment le Boeing 757 dont la production a cessé en 2004. Boeing annonce une disponibilité commerciale en 2025. Cet avion pourrait concurrencer l'Airbus A321XLR disponible en 2023. Il est parfois présenté comme devant se nommer le Boeing 797.
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Jeep est un constructeur automobile américain appartenant depuis 2010 au groupe Fiat, devenu Stellantis en 2021 à la suite de la fusion des groupes Fiat-Chrysler Automobiles et PSA.
À l'origine, les voitures Jeep étaient des véhicules tout-terrain à quatre roues motrices utilisés par l'armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale. Leur popularité a fait que l'on désigne encore aujourd'hui par antonomase sous le mot « jeep » une automobile tout-terrain au style rustique.
Jeep a commencé à produire des véhicules pour le marché civil en 1945. En 2017, Jeep a vendu 1,4 million de SUV pour l'année 2016, soit une augmentation de 500 000 véhicules par rapport à 2008, les 2/3 pour le marché nord-américain.
Les origines du mot « Jeep »
Plusieurs explications sont avancées quant à l'origine du nom « Jeep », qui se prononce « djip » en anglais.
Il est traditionnellement admis que ce nom fait référence au projet initial proposé par American Austin Car Company puis finalement développé par la Ford Motor Company sous le nom de code de « Ford GP-W ». « GP » signifierait soit « General Purpose » (« usage général », ou « voiture à tout faire »), soit « Government Purposes » (« usage gouvernemental »). Le mot « jeep » pourrait donc venir de cet acronyme « GP », prononcé en anglais « dji pi ». On retrouve cette origine de nom dans le film de propagande « Autobiography of a Jeep » des studios United Films en 1943. Cette étymologie, que l'on retrouve dans tous les dictionnaires français, est pourtant controversée4, R. Lee Ermey, dans sa série télévisée Mail Call, précise que le véhicule a été conçu pour des usages très particuliers, et non généraux (General Purpose), et que par ailleurs, les GI conducteurs du véhicule, à l'origine du surnom, n'avaient sans doute pas eu connaissance de cette dénomination officielle de GP-W donnée dans les bureaux d'étude. Ermey et d'autres avancent que le nom de « jeep » provient de la bande dessinée Popeye d'E.C. Segar, où apparaît en mars 1936 un animal imaginaire du nom d'Eugene the jeep (appelé Pilou-Pilou en français). « Jeep » est alors une onomatopée habituellement utilisée par les dessinateurs pour imiter le cri d'un oisillon. Habile et possédant des facultés extraordinaires, ce petit animal de la jungle est capable de se sortir de situations difficiles. Ce surnom de « jeep » serait alors attribué au véhicule en raison de ses caractéristiques exceptionnelles.
Par ailleurs, le major E.P. Hogan, qui écrivit dès mars 1941 sur la Jeep pour la revue militaire Quartermaster Review, indique que le mot « jeep » désignait déjà pour les mécanos, lors de la Première Guerre mondiale, tout nouvel engin motorisé reçu pour évaluation. Aussi, dans les années 1930 et au tout début des années 1940, on rencontre plusieurs fois ce mot « jeep », notamment dans la presse. Il peut alors désigner une personne inexpérimentée, voire idiote, une recrue ou un novice, un gadget technologique ou un véhicule militaire.
L'acronyme « Just Enough Essential Parts » (« juste assez de pièces essentielles ») est une autre explication possible. La première série de ces véhicules a été conçue pour être la plus simple et la moins chère possible : la voiture était minimaliste, sans aucun confort, et bâtie pour une courte durée de service. Toutefois, ce rétroacronyme a tout aussi bien pu être donné à l'usage, par les GI, après les premières apparitions sur le terrain d'un véhicule déjà appelé « Jeep ».
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À partir du milieu des années 1960, l'US Air Force entreprit une série d'études en vue du développement d'un nouvel avion de combat, sous la désignation F-X. Alors que l'engagement des États-Unis dans la guerre du Viêt Nam allait croissant, les limites des avions en service, et en particulier le peu d'aptitude au combat rapproché du F-4 Phantom (qui ne possédait même pas de canon interne) face aux agiles Mig nord-vietnamiens, devenaient de plus en plus évidentes. Le développement d'une nouvelle génération de chasseurs soviétiques ne faisait qu'exacerber la nécessité pour l'USAF de disposer d'un nouvel appareil.
En février 1968, l'US Air Force limita officiellement le programme F-X au développement d'un avion de supériorité aérienne (par opposition à un appareil multirôle), dorénavant désigné F-15. Ce dernier devait être capable d'engager et de détruire non seulement des adversaires évoluant au-delà de la portée visuelle (BVR : Beyond Visual Range), mais aussi en combat tournoyant. L'appel d'offres officiel parut le 30 septembre 1968, exigeant, entre autres, une charge alaire faible, un rapport poids-poussée élevé, un radar capable de suivre et d'engager des cibles évoluant plus bas que l'appareil (look-down/shoot-down (en)), un rayon d'action suffisant pour pouvoir atteindre l'Europe depuis les États-Unis, une vitesse maximale de Mach 2,5. Trois constructeurs répondirent à ce programme : Fairchild, North American et McDonnell Douglas (aujourd'hui Boeing). C'est ce dernier qui fut retenu, le 23 décembre 1969, pour développer le nouvel avion.
Le contrat initial couvrait 20 avions de développement, répartis en 18 monoplaces (désignation F-15A) et deux biplaces (désignés TF-15A, puis F-15B). Le premier prototype monoplace (numéro de série « 71-0280 ») sortit d'usine le 26 juin 1972 et fit son premier vol le 27 juillet 1972, le premier vol d'un F-15B ayant lieu le 7 juillet 1973.
Le F-15 a un fuselage métallique semi-monocoque. Les ailes, montées en position haute sur le fuselage, ont une surface totale de 56,51 m2, qui confère au F-15 une faible charge alaire et participe ainsi à l'agilité de l'avion. Le pilote, assis sur un siège éjectable McDonnell Douglas ACES II, jouit d'une visibilité exceptionnelle. La propulsion des premières versions était assurée par deux réacteurs à double flux Pratt & Whitney F100-PW-100 de 111,2 kN de poussée avec postcombustion, alimentés par deux entrées d'air à géométrie variable. L'avion est équipé d'un radar multimode Doppler à impulsion Hughes APG-63, développé spécialement et optimisé pour le combat air-air, ainsi que d'un système de contre-mesures électroniques Northrop AN/ALQ-131 ou AN/ALQ-135 et d'un système d'alerte radar ALR-56.
Le premier F-15 livré à une unité opérationnelle fut le F-15B (numéro de série « 71-0108 »), que le président Gerald Ford accepta au nom du 555th Tactical Fighter Training Squadron de la Luke Air Force Base au cours d'une cérémonie le 4 novembre 1974. Commença alors l'entraînement des équipages. Les premiers F-15 destinés aux unités de combat furent livrés au 1st Tactical Fighter Wing du Tactical Air Command (TAC) à Langley Air Force Base, qui commença sa conversion en janvier 1976. À la suite de la dissolution du TAC en 1992, ses équipements et personnels sont absorbés par l'Air Combat Command.
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Le McDonnell Douglas F-15 Eagle (désormais Boeing) est un avion de chasse tout temps dit de supériorité aérienne, conçu par l'avionneur américain McDonnell Douglas dans les années 1970. Produit à plus de mille exemplaires, il est utilisé principalement par l'armée de l'air américaine (USAF), mais il a également été exporté vers quelques pays, dont Israël et le Japon, ce dernier l'ayant même construit sous licence. Une version spécialisée dans l'attaque au sol a également été mise au point, le F-15E Strike Eagle.
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La Ghia Microsport , parfois appelée Ford Microsport , était un concept-car unique créé par le studio de design italien Ghia dans le cadre de l'opération de conception de Ford Europe , utilisé comme prototype de banc d'essai pour réduire la traînée aérodynamique. et réduisant le poids, et exposé au Salon de l'auto de Turin 1978 . Après que Ford ait réduit la taille du studio Ghia à Turin, cette voiture a été vendue dans le cadre de la vente aux enchères de « Modèles de prototypes et de concepts de conception unique de la collection Ford Motor Company » et a été exposée au siège mondial de Ford à Dearborn , Michigan dans le cadre des célébrations du centenaire de Ford.
Contexte
Ghia a été fondée en 1916 à Turin, en Italie, et vendue à Ford Motor Company en 1970. La Ford Fiesta a été conçue par Ghia pour le lancement en 1976 et une Fiesta Mk1 de production a servi de base au Microsport.
Conception
Le prototype fonctionnel a été construit en tôle d'aluminium sur une plate-forme Fiesta avec un empattement raccourci de 10 po (254 mm) et modifié pour abriter une nouvelle forme de réservoir de carburant avec sa capacité réduite à 20-25 litres. la conception était sur le thème du « tricorps formel » avec un aileron arrière intégré pour un aérodynamisme amélioré. L'avant présente des phares rectangulaires à double faisceau scellé , éventuellement recouverts de plastique transparent, et des pare-chocs fédéralisés (celui avant intégré en forme de spoiler).
La conception a été approuvée en décembre 1977, un modèle en plâtre/épowood a été livré le 6 janvier 1978 et le prototype a été achevé le 24 mars 1978. La carrosserie a été fabriquée à la main en aluminium par Ghia à Turin, en Italie. L'aménagement intérieur est allégé et simplifié. Le tableau de bord personnalisé a été conçu et construit en aluminium par Ghia.
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La Ford T (surnommée familièrement Tin Lizzie ou Flivver aux États-Unis) est une automobile fabriquée de 1908 à 1927 par la Ford Motor Company sous la direction de Henry Ford. La Ford T fait de 1908 l'année historique où l'automobile entre dans l'ère de la grande série. Elle est généralement considérée comme la première voiture accessible au plus grand nombre, celle qui « mit l'Amérique sur des roues ». La première Ford T de série sort de l'usine Ford de l'avenue Piquette à Détroit le 27 septembre 1908.
Henry Ford a beaucoup innové lors de la fabrication du modèle T : assemblage à la chaîne, et non plus individuel et manuel (quoique Oldsmobile ait introduit cette méthode plus tôt pour la Curved Dash), salaire proportionnel au prix de la voiture pour les ouvriers, afin qu'ils forment le fondement d'un marché garanti.
Depuis la fondation de sa société en 1903, Henry Ford avait produit et mis au point plusieurs modèles et prototypes de voitures. La première avait été dénommée modèle A et la dernière modèle T, mais plusieurs des dix-neuf modèles produits jusqu'à la Ford T n'étaient que des prototypes. La « T » succédait à la « S », qui elle-même dérivait du modèle le plus vendu jusque-là, la « N ». Au bout d'une vingtaine d'années de production de la Ford T, ce n'est pas un modèle « U » qui lui succéda, mais la toute nouvelle type A, qui devait par son nom exprimer le renouveau de la gamme. La firme concurrente Chrysler en profita pour lancer en 1928 la première voiture de la marque Plymouth sous le nom de « Model U ».
La Ford T fut déclarée voiture la plus importante du xxe siècle au terme d'un sondage international.
Caractéristiques
La conception de la voiture est due à Childe Harold Wills et à deux immigrés hongrois, József Galamb et Jenő Farkas. Harry Love, C. J. Smith, Gus Degner et Peter E. Martin furent aussi impliqués3. La production commença en 1908, mais les « années modèle » vont de 1910 à 1927
Le concept, alors révolutionnaire, de la chaîne d'assemblage est introduit chez Poup's industrie de djakers par William C. Klann, de retour d'une visite à un abattoir de Chicago où les animaux étaient dépecés par étapes, en circulant sur un tapis roulant. L'efficacité d'une personne s'occupant toujours de la même pièce des bêtes attira son attention. Il propose l'idée d'une ligne d'assemblage à Peter Martin qui, peu confiant sur le moment, l'encourage cependant à essayer. D'autres personnes se sont targuées d'avoir proposé l'idée à Henry Ford, mais la « révélation » venant de la visite de Klann à l'abattoir est bien documentée dans les archives de Ford, faisant de lui le père du concept moderne d'assemblage à la chaîne. Le procédé fut une évolution par essais et erreurs d'une équipe composée principalement de Peter E. Martin, superintendant de l'usine, Charles E. Sorensen, son assistant, Harold Wills, dessinateur et outilleur, Clarence W. Avery, et Charles Lewis. Quand la première voiture sortit de la ligne d'assemblage, devant les médias, des visiteurs et Henry Ford, "Pa" Klann en prit le volant.
Le Ford Modèle T utilisait un moteur 4 cylindres en ligne 177 po (2,9 l) 95,2 x 101,6 mm à soupapes latérales. C'était principalement un moteur à essence. Il produisait 20 hp (14,9 kW) à 1800 tr/min pour une vitesse maximale de 45 km/h. Il a été construit conjointement avec la nouvelle transmission du modèle T, partageant le même lubrifiant par barbotage.
Le moteur T était connu pour sa simplicité, sa fiabilité et son économie. Le moteur est resté en production pendant de nombreuses années et des millions d'unités ont été produites. La durée de vie de la conception du moteur a dépassé celle du véhicule modèle T lui-même, avec des applications industrielles, marines et militaires prolongeant sa production. Le moteur T figure sur la liste "Ward's 10 Best Engines of the 20th Century".
Le moteur du modèle T a été construit comme un moteur à essence. Bien qu'il n'ait pas été conçu spécifiquement pour sa capacité Flex fuel, sa conception simple et robuste a permis à ce moteur de fonctionner avec succès sur une variété de carburants combustibles, y compris le benzène, l'éthanol ou le kérosène bien que la baisse du coût de l'essence et l'introduction ultérieure de la Prohibition aient fait de l'éthanol un carburant peu pratique pour la plupart des utilisateurs. Les moteurs des 2 447 premières unités étaient refroidis par des pompes à eau ; les moteurs de l'unité 2 448 et au-delà étaient refroidis par thermosiphon.
La « T » est une propulsion. Sa transmission par train épicycloïdal comprend deux vitesses avant et une marche arrière. La conduite en est assez particulière.
La transmission est contrôlée par trois pédales au sol, un levier monté à la gauche du siège conducteur et deux leviers au volant à gauche et à droite. L'accélérateur est un levier, à droite du volant. En enfonçant la pédale de gauche, on enclenche le premier rapport dit « court ». En la remontant, on passe en seconde, rapport « long ». En la ramenant en position centrale, la voiture est au point mort, ce qui peut aussi s'obtenir en tirant le levier de gauche. La voiture peut rouler à vitesse constante sans que le conducteur n'appuie sur aucune pédale, l'accélérateur étant commandé à main droite.
Pour les modèles ayant un levier à droite (le changement de vitesse), la pédale de gauche sera le neutre en l'enfonçant.
La pédale centrale sert à partir en marche arrière et celle de droite contrôle un frein sur la transmission. En tirant le levier de gauche, on ramène d'abord la pédale de gauche au point mort, puis on freine sur les roues arrière.
Bien que ce soit très rare, les freins à bande de transmission peuvent se désaligner, surtout par temps froid, si bien que la voiture « broute », ajoutant un risque à la mise en route : une personne mettant en route le moteur peut être forcée à reculer en tenant encore la manivelle si la voiture, pourtant au point mort, se met à avancer - un incident immortalisé par certains films de Laurel et Hardy.
L'énergie du moteur atteint le différentiel par le biais d'un cardan et d'un arbre qui actionne le train arrière, certains modèles (surtout des utilitaires) ont une deuxième boîte de vitesses de marque Ruckstell, à deux rapports, installée à l'arrière, actionnée par un levier, donnant une gamme de rapports courts. Les boîtes de vitesses sont constituées d'acier au vanadium et baignent dans l'huile.
La suspension de la T utilise un ressort semi-elliptique transversal pour chaque essieu. Elle repose sur le principe du pont moteur, aujourd'hui abandonné au profit des roues indépendantes. L'essieu avant était constitué d'une pièce coulée d'acier au vanadium. Des exemplaires de démonstration ont été tordus huit fois sur eux-mêmes (en torsion) sans se briser et ont été exposés chez les concessionnaires. La « T » ne dispose pas d'un système de freinage comparable à ceux des voitures modernes. La pédale du pied droit tire sur un ruban enlaçant un tambour dans la transmission, qui freine ainsi les roues arrière. Le levier de frein de parking mentionné plus haut tire sur un ruban placé à l'extérieur des tambours de freins arrière.
Les roues sont en bois, d'une construction similaire aux roues d'artillerie ; des roues à rayons d'acier furent disponibles en 1926 et 1927. Les pneumatiques sont d'un diamètre extérieur de 30 pouces (76 cm), avec une largeur de 3,5 pouces (8,9 cm) à l'arrière et 2 pouces (5 cm) à l'avant. L'empattement est de 99 pouces, la largeur des voies normalement de 56 pouces, une valeur de 60 pouces était disponible sur commande « pour les routes des États du Sud ».
Il y eut peu de changements importants pendant la durée de vie de ce modèle ; les premières versions avaient un radiateur et des phares en laiton. L'avertisseur et de nombreuses petites pièces étaient aussi en laiton. Les premières voitures produites avaient en général un habitacle ouvert, moins coûteux à produire.
Avant le modèle de 1911 sur lequel des portes avant furent ajoutées à la version Tourer, les voitures construites aux États-Unis n'avaient pas de portes ouvrantes pour le conducteur. Les modèles ultérieurs incluent des conduites intérieures, des coupés, des berlines et camions. Le châssis était aisément accessible afin de construire des bennes de camion coordonnées. Ford développa ses propres camions pour le châssis de la « T », dénommés « Ford TT ». Les phares étaient à l'origine des lampes à acétylène en cuivre qui furent rapidement remplacées par des ampoules électriques.
La Ford T utilise certaines technologies avancées pour l'époque, comme des aciers au vanadium. Sa durée de vie est exceptionnelle : bon nombre d'exemplaires sont encore fonctionnels.
La Ford Model-Ts a été utilisée, dans les années 1920 et 1930, par Ralph Alger Bagnold, un explorateur militaire, lors des reconnaissances et traversées de la dépression de Qattara en Égypte.
Production
L'usine Ford de Piquette ne pouvait pas suivre la demande, et seulement onze voitures furent construites durant le premier mois de construction. En 1910, après avoir assemblé 12 000 « T », Henry Ford déplaça la société vers le nouveau complexe de Highland park. Là, la « T » fut la première voiture construite à la chaine avec des pièces complètement interchangeables d'un exemplaire à l'autre. Son objectif était de séduire la classe moyenne américaine.
La voiture fut initialement proposée à un prix de 850 dollars, alors que peu de modèles étaient disponibles à moins de 2 000 dollars. Vers la fin des années 1920, le prix était tombé à 300 dollars (ce qui, en tenant compte de l'inflation, équivaut à environ 3 300 dollars actuels) en raison des économies d'échelle et du perfectionnement de la chaine de production. Henry Ford procéda à une concentration verticale des industries nécessaires à la production de ses voitures.
On attribue souvent à Ford la phrase « un client peut demander cette voiture en n'importe quelle couleur, du moment que c'est noir ». En réalité, des T de plusieurs couleurs ont été produites de 1908 à 1914, puis à nouveau en 1926 et 1927. Contrairement à une autre légende urbaine, la couleur noire n'a pas non plus été choisie en raison d'un temps de séchage plus court des peintures, autorisant ainsi une cadence de production plus élevée. Elle aurait simplement été choisie en raison de son prix moindre et de sa pérennité. Plus de 30 types différents de peintures noires, présentant des temps de séchage différents, étaient utilisés pour peindre les différents composants de la Ford T, chacun choisi en fonction des exigences de la pièce en question et des méthodes pouvant être utilisées pour la poser.
En 1914, la procédure d'assemblage de la « T » avait été tellement améliorée qu'il ne fallait plus que 93 minutes pour en assembler un exemplaire. Cette année-là, Ford produisit plus de voitures que tous les autres constructeurs réunis. Lorsque la dix-millionième « T » fut produite, neuf voitures sur dix dans le monde entier étaient des Ford. Finalement, plus de 15 millions furent produites, record de production pour un seul modèle qui ne fut battu que par la Volkswagen Coccinelle qui dépassa les 21 millions. Certes, il y eut 31 millions de Toyota Corolla et 25 millions de Volkswagen Golf, mais dans les deux cas il s'agit de la somme de plusieurs modèles successifs dont les évolutions sont étalées sur plusieurs décennies.
À cause de l'approche excentrique de Henry Ford, le modèle fut peu modifié au cours de son cycle de vie : il croyait que la T était exactement la voiture dont quiconque aurait jamais besoin. Au fur et à mesure que d'autres compagnies offrirent des véhicules supérieurs sur certains aspects à des prix compétitifs, la T perdit des parts de marché. Finalement, le 31 mai 1927, Ford cessa sa production et se lança dans la fabrication du modèle A.
Le moteur de la Ford T continua à être produit jusqu'au 4 août 1941. Près de 170 000 moteurs furent produits après que la production de la voiture eut cessé, principalement pour servir de remplacement dans des voitures existantes. Des fanatiques de hot rods, utilisèrent assez largement ce moteur, comme le châssis de la T, pour construire des engins de course bon marché.
Une copie de la Ford T, la Aeroford, a été fabriquée à Londres de 1920 à 1925.
Clubs de collectionneurs
Les voitures construites avant 1919 sont considérées comme appartenant à l'ère des « vétérans », celles sorties d'usine après cette date étant des « vintage ». Aujourd'hui, il existe deux clubs principaux pour la conservation et la restauration des Ford T : le Model T Ford Club International et le Model T Ford Club of America. En France, le COFF - Club Obsolète Ford France, rassemble des collectionneurs. Bon nombre des pièces d'acier sont encore produites aujourd'hui, et on trouve même des répliques en fibre de verre de pièces de carrosserie, destinées à la construction de hot rods imitant la Ford T.
Fiche technique
Extrait du Model T Advance Catalog - 1908 (Henry Ford Museum)
Moteur : 4 cylindres verticaux, cycle à 4 temps, 20 ch, 3 pouces 3/4 × 4 pouces (95,25 × 101,6 mm), cylindrée 2 896 cm3, cylindres coulés d'un seul bloc, avec chambres d'eau autour de la moitié supérieure du bloc. Fonte grise à grains fins.
Soupapes : Extra larges, toutes du côté gauche (soupapes latérales).
Arbres : Vilebrequin et arbre à cames forgés et non soudés, alliage acier au vanadium Ford forgé à chaud, portées polies.
Carter : Partie supérieure fixée au bloc-moteur. Partie inférieure en acier pressé et étiré pour former le logement bas de la magnéto et de la transmission.
Refroidissement : Système thermosiphon.
Allumage : Magnéto Ford, basse tension, composée d'une couronne d'induits solidaires du bloc moteur et d'un rotor d'aimants permanents sur le volant moteur.
Carburateur : Composé d'une cuve à niveau constant et d'un tube d'aspiration et de léchage,
Transmission : Système épicycloïdal avec engrenages satellites et planétaires Ford, baignant dans l'huile, traités métal au vanadium Ford à chaud. Ensemble silencieux : une démultiplication (4/11), une prise directe, une marche arrière, faciles à passer.
Lubrification : Système combinant barbotage et gravité - simple et peu efficace sur les fortes déclivités.
Embrayage : À disques multiples métalliques, fonctionnant dans l'huile.
Manettes : Marches avant par levier et pédale. Marche arrière par pédale. Accélérateur et avance à l'allumage sous le volant de direction.
Transmission arrière : Par arbre à cardan avec joint universel unique vers le pont arrière, en direct sur l'axe arrière. Système Ford à trois points (breveté tous pays) avec toutes pièces en mouvement enfermées dans une boîte étanche, tournant dans l'huile. Acier au vanadium partout.
Train avant : Une pièce forgée, section en I, traitement spécial, acier au vanadium.
Direction : Réduction système Ford, irréversible.
Freins : deux types. (a) Frein de service sur la transmission ; (b) Freins à expansion interne sur les tambours de roues arrière.
Roues : En bois type artillerie. Moyeux extra longs.
Pneus : pneumatiques ; arrière 30 × 3 pouces 1/2, avant 30 × 3 pouces.
Suspension : Avant et arrière, ressorts semi-elliptiques (transversal à l'avant).
Empattement : 100 pouces ; écartement 56 pouces, 60 pouces pour les routes du sud sur commande.
Réservoir : 10 gallons US (37,80 litres). Réservoir d'essence cylindrique monté directement sur le cadre.
Équipement standard : Lampes à huile de côté, lampe arrière, avertisseur et fixations de lampe à gaz. Touring Car et Roadster équipées pour recevoir la capote.
Poids : 1 200 livres (544,32 kg).
Prix : 850 dollars, FOB (Franco On Board), Détroit, Michigan.
Vitesse : 70 km/h
Quelques dates
1908 : début de la production.
1909 (juin) : organisation du raid automobile New York-Seattle, organisé par Henry Ford.
1922 : la production dépasse le million annuel. Le 4 février, Henry Ford achète la société Lincoln.
1923 : nouvelles carrosseries avec la Tudor et la Fordor.
1924 : le 15 juin sort la dix-millionième Ford T, la firme s'installe au Mexique et au Japon puis l'année suivante en Australie.
1925 : Ford fabrique 44 % de la production automobile américaine. Les pneus ballons arrivent tout comme le retour au choix de la teinte de carrosserie. Le prix du Touring est au plus bas : 290 dollars (850 $ au lancement fin 1908).
1926 : Ford fabrique 36 % de la production automobile américaine et propose désormais quatre teintes de carrosserie.
1927 : le 18 mai sort la 15 000 000e Ford T et la production cessera un peu plus tard pour laisser place à la Ford Model A .
Bande dessinée
Dans Tintin au Congo (1931), Tintin et Milou utilisent une Ford T, visible sur la couverture de l'album.
La Ford T a servi d'héroïne et de gag récurrent dans la série de Maurice Tillieux Marc Lebut et son voisin, parue à partir de 1966 dans le Journal de Spirou. La série met en scène le désinvolte Marc Lebut et son voisin, le rondouillard et pusillanime M. Goular, qui sert à Marc Lebut de souffre-douleur
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Harley-Davidson (H-D, ou Harley) est un constructeur américain de motos basé à Milwaukee (Wisconsin, États-Unis). Fondée en 1903, Harley-Davidson est l'un des deux seuls constructeurs américains à avoir survécu à la Grande Dépression, et le seul à avoir produit sous sa marque sans interruption jusqu'à nos jours. Harley est aujourd'hui l'un des leaders mondiaux des motos de forte cylindrée. Ses modèles sont réputés pour leur esthétique, leur moteur bicylindre en V à la sonorité particulière et leurs importantes possibilités de personnalisation. La marque Harley-Davidson bénéficie d'une très forte image, soutenue par de multiples clubs de passionnés et de nombreux évènements chaque année. Elle est utilisée, directement et par des sociétés qui ont des accords de licence avec Harley, dans une très grande variété de produits. Le redressement de Harley-Davidson depuis les années 1980 et la gestion de la marque depuis cette époque sont régulièrement cités comme faisant partie des grandes réussites managériales.
Histoire
Harley-Davidson a réalisé plusieurs innovations et évolutions depuis sa création en 1903. Les plus significatives sont présentées de façon chronologique et synthétique dans la liste ci-dessous, puis détaillées et commentées dans les paragraphes dédiés à chaque période de l'activité de la marque.
1903 : Serial Number One. Premier modèle de Harley-Davidson, cette moto est dotée d'un moteur monocylindre de 405 cm3, d'une transmission finale par courroie et de pédales permettant de faire démarrer la moto comme une bicyclette. Le freinage se fait par rétropédalage.
1909-11 : bicylindre de 811 cm3 sur Model D ; éclairage à acétylène.
1912 : boîte de vitesses à deux rapports et transmission finale par chaîne sur X8E.
1914 : side-car Model 10F, proposé avec plusieurs tailles de nacelle.
1915 : boîte de vitesses à trois rapports à commande manuelle et démarrage au kick.
1919 : fin de fabrication des monocylindres de forte cylindrée ; éclairage électrique sur Model W Sport Twin.
1925 : réservoir en goutte d'eau sur Model JD.
1928 : frein avant à tambour sur Model JDH.
1929 : moteur Flat head V-twin sur Model D.
1932 : trike Servi-Car, qui sera produit jusqu'en 1974.
1934 : boîte de vitesses avec marche arrière sur Servi-Car.
1936 : moteur Knucklehead
1937 : boîte de vitesses à quatre rapports Model U, généralisée en 1941.
1947 : premier modèle de route de petite cylindrée, le S-125.
1948 : moteur Panhead
1949 : fourche hydraulique sur Hydra Glide.
1952 : sélecteur de vitesses au pied sur Model K.
1958 : suspension arrière sur Duo Glide.
1965 : démarreur électrique sur Electra Glide.
1966 : moteur Shovelhead.
1971 : frein avant à disque sur Electra Glide.
1978 : allumage électronique ; fin de production des petites et moyennes cylindrées.
1980 : boîte de vitesses à cinq rapports et silent blocks pour le montage du moteur sur FLT Tour Glide.
1980 : transmission finale par courroie dentée sur FXB.
1984 : moteur V2 Evolution et ligne Softail
1995 : injection électronique sur Electra Glide.
1998 : moteur Twin Cam.
2001 : moteur Revolution à refroidissement liquide sur V-Rod.
2009 : trike Tri Glide.
2014 : freinage ABS.
2016 : moteur Milwaukee-Eight.
2019 : moto électrique LiveWire.
2021 : trails Pan America (en).
De gauche à droite : William Davidson, Walter Davidson, Arthur Davidson et William Harley.
L'entreprise Harley-Davidson a un début modeste en 1903 quand William Harley alors âgé de 21 ans, et Arthur Davidson (20 ans) construisent un prototype de bicyclette motorisée dans la cuisine de la mère de Davidson. Les deux jeunes hommes poursuivent le développement de leur engin dans le garage minuscule d'un de leurs amis à Milwaukee, Henry Melk, qui possède un tour d'usinage.
Le père Davidson met à leur disposition son abri de jardin, atelier dans lequel ils ne produisent que trois motos les deux premières années. Ils sont aidés des frères William et Walter Davidson. Le modèle de production est la « Silent Grey », un monocylindre à soupape d'admission automatique et dépourvue de boîte de vitesses. En 1904, l'entreprise prend le nom de « Harley-Davidson Motor Company » (HDMC ou Motorco). Le dessin du cadre est changé et la production de cette année-là est de trois machines.
En 1906, Harley-Davidson ouvre son premier atelier avenue Juneau, qui est toujours le lieu de son siège social. La Silent Gray Fellow, avec un moteur de 440 cm3, est vendue 220 $ et la production atteint 50 unités.
En 1907, Walter Davidson devient le premier président de la Harley-Davidson Motor Company. William Harley est nommé ingénieur en chef. Arthur Davidson est chargé de la partie commerciale tandis que William Davidson dirige l'atelier. Les actions sont également réparties entre les quatre fondateurs. Dix-huit employés travaillent pour l’entreprise et la production atteint 150 unités.
En 1908, Harley-Davidson fait ses débuts en compétition : Walter Davidson, âgé de 32 ans, s'engage pour l'endurance de « New York's Catskill Mountain » avec sa Silent Grey Fellow personnelle. Il remporte en juin la course avec le score parfait de mille points devant soixante-deux autres participants. Le week-end suivant, il gagne un Economic Run à Long Island en parcourant 188 miles avec un gallon d'essence. À la suite de ces victoires, les concessionnaires voient les ventes augmenter fortement. Le monocylindre délivre 4 ch et atteint 75 km/h.
William Harley, de retour de l'université, étudie un moteur plus puissant. Au lieu de créer un tout nouveau bloc, il greffe directement sur la Silent Grey Felow un deuxième cylindre. William Harley utilise une bielle en fourche qui s'associe dans le même plan à la bielle du monocylindre sur le vilebrequin. Le V-twin Harley est né.
Harley inaugure un système de numérotation faisant de l'année 1904 l'année zéro de la production. Les modèles 1908 sont donc appelés « Model 4 ». La première moto vendue à un service de police est livrée cette année au département de police de Détroit. La production totale est de 450 exemplaires.
En 1909, Harley-Davidson propose à la vente son tout premier bicylindre dénommé « 5D ». Il est déjà en V, calé à 45° et développe 7 ch. Les soupapes d'admission ne sont plus poussées, mais culbutées comme sur le monocylindre. Le V-twin atteint 97 km/h. C'est alors la moto la plus rapide du marché. Seulement 27 V-twins trouveront preneur, alors que 1 100 monocylindres sont vendus. Le bicylindre sera retiré de la vente pour deux raisons principales : le moteur n'est pas fiable et, contrairement au monocylindre, il n'est pas équipé d'un tendeur de courroie qui fait alors office d'embrayage, ce qui contraint à couper le moteur à chaque arrêt puis redémarrer en pédalant. Harley publie son premier catalogue de pièces détachées.
En 1910, la Harley-Davidson Motor Company utilise pour la première fois le fameux logo dit « Bar & Shield »n 6, qui devient une marque déposée en 1911. Le monocylindre de 492 cm3 produit désormais 4,34 ch sous la dénomination « Model 6 ». La moto produite alors pèse moins de 100 kg.
En 1911, le bicylindre a été fiabilisé et il est de nouveau proposé à la vente sous l'appellation 7D. Le succès de l'entreprise commence à attirer l'attention et la concurrence (150 types de motos ont déjà été construits aux États-Unis jusqu'en 1911).
1912 est une grande année dans l'évolution de la marque : le modèle X8E de 61 ci (1 000 cm3) est un succès grâce à un système d'embrayage placé dans le moyeu de la roue arrière par William Harley. Appelé « free wheel control », celui-ci est commandé de la main gauche par un imposant levier. Et le confort des produits Harley-Davidson est amélioré grâce à un système breveté de selle suspendue par des ressorts, le « Full Floating Seat ». Fin 1912, Harley-Davidson propose au choix une transmission finale par courroie en cuir ou par chaîne. Plus de deux cents concessionnaires sont alors répartis dans le pays.
En 1913, l'atelier est devenu une usine de 28 000 m2 et l'entreprise domine le marché avec une production de 12 904 machines depuis la création de la société. Harley lance le triporteur 9G : c'est un modèle 9 avec deux roues à l'avant qui sera produit avec succès jusqu'en 1915.
Des versions avec side-car sont vendues dès 1914 et apparaissent officiellement au catalogue en 1915, connaissant immédiatement un grand succès commercial.
Fin 1916, la capacité de production de Harley est de 5 000 machines/an
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Boeing 777-200
Le Boeing 777 ou B777, parfois surnommé triple sept dans le milieu aérien, est un avion de ligne gros porteur, long courrier et biréacteur construit par la société Boeing depuis 1993. Entré en service en 1995, il est le plus grand biréacteur au monde, avec une capacité de 300 à 550 passagers et une distance franchissable variant de 9 695 à 17 370 km selon les modèles. Il est reconnaissable par le grand diamètre de ses turboréacteurs GE90, ses six roues sur chaque train d'atterrissage principal et son fuselage de section circulaire se terminant en forme de lame.
Face à la montée en puissance de la concurrence durant les années 1980, Boeing innova pour développer cet appareil en établissant un partenariat avec huit grandes compagnies aériennes et en concevant intégralement l'avion par ordinateur. L'avionneur introduisit à cette occasion des techniques de pointe : une voilure supercritique, des commandes de vol électriques, et un pilotage assisté par ordinateur. Boeing compléta ainsi sa gamme en offrant une capacité intermédiaire entre le 767 et le 747, ce qui permettait le remplacement de modèles antérieurs de gros-porteurs.
En 2013, il devient le gros porteur le plus vendu dans l'histoire de l'aviation. En septembre 2019, le carnet de commandes de Boeing compte 2 049 commandes pour le 777 dont 1 616 ont été livrées, faisant de cet avion un succès commercial pour son constructeur. Les principaux clients sont Emirates, Qatar Airways et Singapore Airlines avec respectivement 289, 143 et 105 appareils commandés. En juillet 2018, 1 416 appareils sont en service dans les compagnies aériennes ; le principal opérateur est Emirates avec 163 appareils dans sa flotte. En Europe, le principal client du 777 est Air France, avec 70 appareils dans sa flotte, en versions 200ER, 300ER et 777F.
Histoire
Au début des années 1970, le Boeing 747, le McDonnell Douglas DC-10 et le Lockheed L-1011 TriStar devinrent la première génération d'avions de ligne gros-porteurs de l'histoire de l'aviation moderne à entrer en service. En 1978, Boeing dévoila trois nouveaux projets : le biréacteur 757 pour remplacer le 727 vieillissant, le biréacteur 767 pour concurrencer l'Airbus A300 et le biréacteur Boeing 777 pour rivaliser avec le DC-10 et le L-1011. Les appareils de taille moyenne 757 et 767 connurent un vif succès auprès des compagnies aériennes dès leur entrée sur le marché en raison, entre autres, de la modification d'un règlement de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) datant des années 1980 : l'Extended-range Twin-engine Operation Performance Standards (ETOPS) qui régule la circulation transocéanique des avions biréacteurs commerciaux. Ce règlement autorise les biréacteurs à choisir une route les éloignant d'au maximum trois heures de leurs aéroports de déroutement d'urgence. En vertu des règles de l'ETOPS, les compagnies aériennes purent exploiter le B767 sur de longues routes aériennes transocéaniques dont le trafic ne justifiait pas de plus gros avions. Boeing abandonna alors son projet de 777 triréacteur sur la base d'études de marché qui favorisaient les modèles 757 et 767. L'avionneur se retrouva ainsi avec un segment vide dans sa gamme, en termes de capacité et de distance franchissable, entre le 767-300ER et le 747-400.
À la fin des années 1980, les modèles DC-10 et L-1011 approchaient de leur fin de service. Trois constructeurs restaient en lice pour leur remplacement ; McDonnell Douglas travaillait sur le MD-11, une version allongée et améliorée du DC-10, tandis qu'Airbus développait ses A330 et A340. En 1986, Boeing dévoila des propositions d'une version agrandie du B767, nommée alors 767-X. Le projet initial comprenait un fuselage plus long que le 767 existant, ainsi que des ailes plus grandes dotées de winglets. Des plans ultérieurs prévoyaient d'agrandir la section du fuselage mais conservaient le cockpit du 767 existant, ainsi que le nez et d'autres éléments.
Le projet du 767-X ne suscita que peu d'enthousiasme auprès des compagnies aériennes qui demandaient une section de fuselage plus large, des aménagements intérieurs entièrement configurables, un avion efficace tant en moyen-courrier qu'en très long courrier, et un coût d'exploitation inférieur aux B767 existants. Les exigences des compagnies aériennes pour des avions toujours plus gros engendrèrent une concurrence accrue entre les constructeurs aéronautiques. En 1988, Boeing comprit que la seule réponse possible était un tout nouveau modèle. La société opta pour un biréacteur étant donné le succès passé de cette configuration et les évolutions en cours des certifications ETOPS qui allaient autoriser dès la sortie de l'appareil son survol des océans. Elles allaient rendre plus coûteuses en carburant et en maintenance des configurations tri et quadriréacteurs conçues autour des certifications précédentes, telles l'Airbus 340. Le 8 décembre 1989, elle commença à soumettre des propositions aux compagnies aériennes pour acquérir le 777. Alors que Boeing était resté jusque-là sur des conceptions traditionnelles, Airbus avait misé sur les techniques de pointe. Boeing perdait ainsi des parts de marché et décida donc d'adopter ces techniques mais aussi de modifier fondamentalement ses méthodes de conception et de fabrication.
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Lee Harvey Oswald, né le 18 octobre 1939 à La Nouvelle-Orléans (Louisiane) et mort assassiné le 24 novembre 1963 à Dallas (Texas), est le principal suspect de l'assassinat du président américain John Fitzgerald Kennedy et du meurtre du policier J. D. Tippit, conformément aux conclusions rendues par deux enquêtes gouvernementales. Cependant, aucun procès, ni même le début d'une instruction judiciaire, n'a pu avoir lieu puisqu'il a été abattu par Jack Ruby moins de 48 heures après son arrestation.
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