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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
En 2014, 290 djihadistes privés de leurs prestations sociales
Selon Bernard Cazeneuve, 290 cas de personnes parties faire le djihad en 2014 ont été signalés aux autorités chargées des prestations sociales dans le but de mettre fin à leurs versements.
En 2014, 290 djihadistes privés de leurs prestations sociales "Il y a une détermination totale et elle se poursuivra", a déclaré Bernard Cazeneuve ce mardi à l'Assemblée nationale.
Régulièrement évoqué, le sujet des aides sociales versées à de potentiels djihadistes fait polémique. L'année dernière, le ministère de l'Intérieur a signalé 290 cas de personnes parties faire le djihad en Syrie ou en Irak aux autorités chargées des prestations sociales, afin d'interrompre leurs versements, a déclaré mardi Bernard Cazeneuve.
Interrogé à l'Assemblée nationale par le député UMP Alain Marsaud sur le versement de prestations sociales à des djihadistes, le ministre de l'Intérieur a assuré que "ces manquements [...] n'existent pas en nombre". "Il y a une détermination totale" Grâce à la plateforme de signalement des candidats au djihad, "le cas de ceux qui ont quitté le territoire national est immédiatement signalé aux autorités en charge du versement de ces prestations sociales", a indiqué le ministre.
Lesquelles ont "immédiatement mis fin au versement de ces prestations avec la plus grande rigueur." "N'essayons pas de faire sur ce sujet des polémiques ou de laisser à penser qu'il n'y a pas d'action. Il y a une détermination totale et elle se poursuivra", a martelé Bernard Cazeneuve.
Attaque à la machette sur les allées Jean-Jaurès : un homme entre la vie et la mort
Les policiers de la CSI sont intervenus et ont réalisé des points de compression sur la victime qui a été transportée à l'hôpital.
Un homme de 26 ans était entre la vie et la mort hier après avoir été frappé de plusieurs coups de machette, en fin d'après-midi, sur les allées Jean-Jaurès.
Deux personnes ont été interpellées. «On a entendu un homme hurler». Une scène d'une effroyable barbarie s'est déroulée hier après-midi en plein cœur de Toulouse.
Un jeune homme a été frappé de plusieurs coups de machette sur les allées Jean-Jaurès. Il était aux environs de 16 h 45 lorsque l'agression s'est produite.
Selon les témoins, un homme qui marchait au niveau du n° 69 des allées, face à l'hôtel Pullman, a été brusquement pris à partie. Deux individus qui se trouvaient à bord d'une Renault Clio gris clair se sont arrêtés à sa hauteur.
L'un d'entre eux est sorti du véhicule et lui a fondu dessus. Il lui a asséné des coups de machette très violents. «Il poussait des cris et essayait de se protéger, décrit Max, un témoin.
Le second est sorti de la voiture . Ensuite, ils sont remontés dans la Clio et sont partis à fond dans la rue de Belfort. J'ai vu beaucoup de sang couler.»
Beaucoup de sang
Quelques secondes plus tard, les policiers de la CSI-UI se sont portés au secours de la victime. L'homme avait été blessé de deux coups au bras et d'un coup dans le dos. Les policiers ont pratiqué des points de compression afin de contenir l'hémorragie. Un geste qui aura sans doute permis de sauver la vie de la victime.
Cet homme de 26 ans a ensuite été pris en charge par les sapeurs-pompiers et le Samu avant d'être transporté dans un état très grave à l'hôpital Rangueil.
Son pronostic vital était engagé. Pendant ce temps, le signalement des fuyards a été diffusé sur les ondes de la police. Les hommes de la BAC sont parvenus à intercepter les deux hommes dans le quartier des Minimes.
Ils ont été interpellés et placés en garde à vue. Il s'agirait de deux Sri-Lankais, tout comme la victime. L'expédition punitive n'a pas manqué de choquer les nombreux passants qui se trouvaient sur les allées Jean-Jaurès en cette fin d'après-midi.
D'impressionnantes traces de sang jonchaient le trottoir sécurisé par les policiers. Les spécialistes de l'identité judiciaire ont procédé aux constatations d'usage. L'enquête devait être confiée à la brigade criminelle et de répression des atteintes aux personnes de la sûreté départementale.
Samedi matin déjà, un homme de 26 ans avait été blessé d'un coup de couteau au thorax, dans le quartier d'Arnaud-Bernard à Toulouse. Il était toujours dans le coma hier. Cette fois, l'enquête a été confiée au SRPJ.
Le pourcentage d'insatisfaits de l'action du chef de l'Etat est en baisse d'un point par rapport au mois de février, mais trois quarts des Français restent mécontents de François Hollande.
Trois quarts des Français se disent mécontents du Président de la République, François Hollande, et 55% du Premier ministre, Manuel Valls, selon un sondage Ifop paru ce dimanche dans le Journal du Dimanche.
Pour François Hollande, le pourcentage d'insatisfaits a baissé d'un point par rapport à un sondage identique réalisé le mois dernier.
25% de satisfaits parmi les mécontents,
40% (+1% en un mois) se disent "plutôt mécontents" et
35% (-2%) "très mécontents".
A l'inverse,
25% (+1%) sont "satisfaits" de François Hollande,
dont 23% (+1%) de "plutôt satisfaits"
et 2% (=) "très satisfaits".
Chez les mécontents, apparaissent davantage de femmes (77%) que d'hommes (73%) alors que chez les satisfaits les hommes (27%) dépassent les femmes (23%).
La répartition politique montre que les sympathisants du FN et de l'UMP se disent à 93% mécontents de François Hollande, suivis par les sympathisants de l'UDI (90%), du MoDem (78%), du Front de Gauche (71%), d'EELV (62%), et du PS (30%).
En revanche, les sympathisants du PS sont 70% à se déclarer satisfaits du chef de l'Etat, suivis par ceux d'EELV (38%), du Front de gauche (29%), du MoDem (22%), de l'UDI (10%) et de l'UMP ex-aequo avec ceux du FN (7%).
La cote de popularité de François Hollande a atteint son sommet à son élection en mai 2012 avec 61% de satisfaits et est tombée au plus bas en septembre et novembre de l'année dernière avec 13%. Valls mécontente la moitié des Français 55% des Français sont mécontents de Manuel Valls, dont 35% de "plutôt mécontents" et et 20% de "très mécontents".
A l'inverse 45% sont satisfaits du Premier ministre, dont 40% de "plutôt satisfaits" et 5% de "très satisfaits". Les sympathisants du FN sont 76% à se dire mécontents du chef du gouvernement, 63% auFront de Gauche, 62% à l'UMP, 50% à EELV, 45% à l'UDI, 43% au MoDem et 18% au PS.
En revanche, 82% des sympathisants du PS sont satisfaits de Manuel Valls, 57% du MoDem, 53% de l'UDI, 49% d'EELV, 38% de l'UMP, 37% du Front de Gauche, et 24% du FN. Sondage Ifop réalisé du 6 au 14 mars en ligne et par téléphone auprès de 1960 personnes selon la méthode des quotas.
Écrit par A.S. avec AFP
Le gouvernement wallon veut redistribuer les invendus alimentaires pour animaux aux chiens et chats des familles dans le besoin
Pourquoi jeter chaque jour des tonnes d’aliments pour animaux domestiques alors que ces articles pourraient faire le bonheur de milliers de chiens et chats et soulager le budget de nombreuses familles ?
Le gouvernement wallon entend ouvrir « volet animalier » à son grand projet de décret sur la distribution d’invendus alimentaires. C’est l’un des grands chantiers de cette législature pour le gouvernement wallon.
Finaliser le décret sur la manière d’éviter les pertes et les gaspillages de produits alimentaires dans le commerce de détail. Si on connaît la stratégie globale tracée par le ministre Carlo Di Antonio (cdH), on sait encore peu de chose sur les détails pratiques de ce décret.
Le débat reste ouvert et plusieurs parlementaires PS viennent de demander au ministre d’ouvrir le dossier aux produits alimentaires pour les animaux domestiques.
5 % des aliments donnés « La question de la nutrition des animaux domestiques est une question importante et le fait de ne pas nourrir en quantité ou en qualité son animal est une forme de maltraitance », souligne Christophe Collignon (PS). « Beaucoup de nos concitoyens se mettent financièrement en danger pour pouvoir nourrir leur animal », poursuit le parlementaire. « Pour les aider, certains commerçants n’hésitent pas à offrir des invendus ou des aliments pour animaux à celles et ceux qui en ont besoin. »
Pour le député, il revient désormais au gouvernement d’intégrer cet élément dans sa réflexion.
fille Un homme de 44 ans a été condamné, lundi soir par le tribunal correctionnel de Versailles (Yvelines), à une peine d'un an de prison dont six mois ferme pour frappé sa fille de 15 ans à coup de batte de baseball parce qu’elle avait mal fait ses ablutions avant la prière.
Un homme de 44 ans a été condamné, lundi soir par le tribunal correctionnel de Versailles (Yvelines), à une peine d'un an de prison dont six mois ferme.
La justice lui reproche d'avoir frappé sa fille de 15 ans à coup de batte de baseball, vendredi à Mantes-la-Jolie, parce qu’elle avait mal fait ses ablutions avant la prière.
Dans le box, contrit et malheureux, Jean-Pierre envoie des messages d'amour à ses filles assises dans la salle.
«J'ai fait n'importe quoi, souffle ce gaillard, musulman et père de 11 enfants, âgés de 3 mois à 20 ans. Je demande pardon à mes enfants ».
Ce vendredi la famille se prépare pour la prière. Camilla, 15 ans sort de la salle de bain. Son père lui fait remarquer que ses cheveux ne sont pas bien mouillés. L'ado lui répond qu'elle va recommencer.
«Je n'ai pas aimé le ton avec lequel elle m'a répondu, explique Jean-Pierre. Je lui ai donné une gifle, elle est tombée et m'a donné deux coups de pied au visage. J'ai pété les plombs et je l'ai poursuivie avec la batte de baseball ».
Le père de famille lui porte un coup qui touche le mollet et finalement la batte se brise en touchant le sol.
Un accouchement, un mariage et une peine de prison en moins de 24h !
Une naissance, c'est déjà beaucoup d'émotions pour un couple... Et si on y ajoutait un mariage et une peine de prison, le tout en moins de 24h ?
Voilà ce qu’on peut appeller une journée mouvementée !
En octobre dernier, Jasmine et Karl Storey, un couple d’Écossais, ont vécu des moments exceptionnels : mariage, naissance et... prison.
Tout ça, la même journée (eh oui) !
Retour sur 24 heures d’ascenseur émotionnel, relayées par le Daily Mail.
Le matin du 31 octobre 2014, à 7h40 précises, Jasmine donne naissance à son deuxième enfant, un petit garçon. Le couple le prénomme Anthony.
Premières émotions de la journée : joie, euphorie, admiration, fierté… se confondent dans la tête des jeunes parents. Mais pas le temps de s’attarder pour le couple qui, très vite, saute dans un taxi en direction de Gretna Green (une ville située au sud de l’Ecosse) pour se rendre sur les lieux de leur réception.
Eh oui, ils doivent se marier aujourd'hui… Le couple s’unit, entouré de ses amis et de sa famille.
Seconde succession d’émotions pour les jeunes parents/mariés.
Après la cérémonie, Jasmine et Karl, ainsi que tous leurs invités, se rendent à Kielder, ville de résidence du couple, pour fêter ces deux heureux événements comme il se doit.
Mais la soirée, un peu trop arrosée, va prendre de toutes autres allures. Et pour cause, submergé par l’émotion, le jeune papa a déclenché une bagarre ! Le serveur et son frère étant en train de se disputer, Karl a jugé bon de prendre part à cet accrochage…
En écrasant un verre sur la tête du serveur ! S'ensuivent alors de nombreux coups de poing. Très vite, les secours interviennent. Si le serveur a été pris en charge par les urgentistes, Karl et son frère eux ont été embarqués par la police !
Troisième round : colère, peurs, et regrets se sont succédés durant la nuit. Le jeune papa a plaidé le trop plein d’émotions. Il a aussi expliqué au juge qu’il ne voulait en rien blesser le serveur avec le verre… Karl a finalement écopé d’une peine de prison de 12 mois avec sursis, de travaux d’intérêts général ainsi que d’une amende 500£ !
Le fait divers du jour : deux jeunes Américains décapitent un chiot à la machette
Deux Américains à peine majeurs ont décapité un chiot à la machette. Des faits qui pourraient leur valoir quelques années de prison. A condition que le juge n'estime pas que ce geste de cruauté est une simple bêtise de jeunesse.
Prenant en compte les "remords" de l'accusé, le shérif a décidé de ne le poursuivre que pour délit.
Metronews a fait le tour de la presse internationale et vous livre le fait divers du jour... Mais que s'est-il passé dans l'esprit de ces deux jeunes hommes ?
Un Américain de 18 ans et son acolyte d'un an son cadet, tous deux originaires de l'Alabama, pourraient risquer quelques années de prison pour avoir décapité un chiot, raconte le site d'informations Inquisit.
Ashley Johnston et son partenaire sont poursuivis pour avoir jeté en l'air le petit animal et coupé sa tête à la machette. Une vidéo filmée par son téléphone portable et postée sur le site Snpachat témoigne de l'horreur du geste. Pour le shérif local, l'affaire n'a pas de quoi casser trois pattes à un canard.
Ce ne sont là que "deux gamins qui ont été stupides". Prenant en compte les "remords" et "l'émotion" de l'un des accusés lorsqu'il a reconnu les faits, il a décidé de ne les poursuivre que pour délit et non de crime.
Les deux individus ont un passé qui plaide en leur faveur. Tous deux sont étudiants dans une école privée et obtiennent de bons résultats. Ashley Johnston a même le profil d'un enfant de cœur : il joue dans l'équipe de football de son établissement et fait partie des scouts de la ville.
Simple bêtise ou crime ?
Mais des associations de défense des animaux estiment que le fonctionnaire de justice est bien trop indulgent. Les deux garçons pourraient en effet, selon la loi, être poursuivis pour des charges bien plus lourdes.
Une pétition demande que les faits soient requalifiés en crime. "Ils étaient fiers de leur geste diabolique et sont maintenant plein de regrets, parce qu'ils ont été attrapés. Le shérif veut mettre l'affaire sous le tapis et ne la considérer que comme une mauvaise farce.
Ces deux individus sont fous et malades."
Tabassé pour avoir voulu sauver des canards
Matt Devine, 45 ans, père de deux enfants, a rencontré un groupe d’adolescents qui, armés, tiraient sur des canards. La situation a dégénéré alors qu’il tentait de s’interposer.
Matt se promenait comme à son habitude dans le parc de Crox Bottom, à Bristol en Angleterre, lorsqu’il a aperçu 4 jeunes en train de s’en prendre à des canards.
Les délinquants étaient en possession d’un fusil à air comprimé avec lequel il s’amusaient à tirer sur les oiseaux. Révolté par la situation, et inquiet pour ses enfants, Matt Devine a tenté d’engager le dialogue pour leur demander d’arrêter.
Mais les 4 adolescents se sont jetés sur lui et l’ont roué de coups, avant de s’enfuir. Secoué, le père de famille a appelé la police, qui a mis « 30 heures à lui répondre », indique The Mirror.
Une enquête a été ouverte.
« Les blessures causées aux animaux par les fusils à air comprimé sont sérieuses et souvent fatales. Les chats ainsi que la faune sauvage sont les plus touchés par ce type d’attaques, parce qu’ils sont isolés avec personne pour les protéger », a commenté la RSPCA, la plus importante association de protection animale anglaise.
Les baisses de loyers dans les plus grandes villes de France
Sur un an, les baisses ont touché 80% des grandes agglomérations, y compris Paris.
Ces replis généralisés encouragent à nouveau les locataires à changer de logements. Assiste-t-on à un début de reprise ?
Alors qu’en raison de la morosité économique ambiante, bon nombre de locataires ont préféré rester cloîtrés chez eux ces dernières années, les voilà, semble-t-il, à nouveau à déménager.
Selon l’Observatoire Clameur, le taux de mobilité – c’est-à-dire la fréquence du passage d’un logement à un autre – est remonté en flèche sur les derniers mois. Il a même retrouvé un niveau comparable à ce que l’on pouvait habituellement observer avant la crise de 2008-2009.
Si ces mouvements peuvent s’expliquer par des raisons sociologiques (besoin de mobilité familiale, professionnelle…), ils sont surtout grandement facilités par la baisse généralisée des loyers. Selon l’Observatoire Clameur, les loyers de marché - c’est-à-dire les nouveaux baux signés lors d’une relocation ou d’une nouvelle location – se sont en effet repliés de 0,9% sur les huit premières semaines de l’année par rapport à la même période un an plus tôt.
Encore plus marquant : ces reculs frappent près de 80%
Sur un an, on enregistre ainsi des baisses significatives à Paris (-3,5%), à Nice (-3,4%), au Havre (-3,3) voir à Rennes (-2,2%) ou à Angers (-1,7%)…
Location meublée : les nouvelles contraintes s’empilent pour les bailleurs Confrontés à un chômage toujours aussi élevé, les bailleurs se montrent naturellement toujours moins gourmands afin de limiter les risques d’impayés.
C’est aussi sans compter une réglementation qui les contraint à la mesure : depuis l’entrée en vigueur en août 2012 du décret encadrant les loyers, les loyers des bien remis en location ne peuvent pas – sauf à réaliser de gros travaux – être revalorisés au-delà du dernier IRL connu (l’indice de référence des loyers qui suit lui-même l’inflation).
Inflation dont on sait justement qu’elle est en berne depuis plusieurs mois dans l’Hexagone… Les loyers dans 20 des plus grandes villes de France
Sainte-Rita, l'église des animaux, sera démolie et ses fidèles expulsés
Dominique Philippe, second en partant de la gauche. Sur la façade ensoleillée de la petite église catholique gallicane Sainte-Rita – un peu défraîchie depuis sa construction en 1900 – dans le 15e arrondissement parisien, la bannière fièrement tendue
« Non à la démolition de la paroisse Sainte-Rita » semble défier la pancarte de permis de démolition qui jonche le parvis.
Pourtant, ni Sainte-Rita, patronne des causes désespérées, ni la mobilisation active des fidèles n'auront pu empêcher la décision du tribunal administratif de Paris qui a rejeté, mardi 11 mars, le recours déposé par l'association de défense de Sainte-Rita contre la démolition et, par conséquent, l'expulsion des paroissiens.
En lieu et place de l'église seront construits une vingtaine de logements sociaux et des parkings. Les occupants ont six mois, à compter de la notification du jugement, pour quitter les lieux. Un drame pour les nombreux fidèles qui parcourent des centaines de kilomètres, chaque dimanche, accompagnés de leur chiens , chats, oiseaux, lapins ou furets pour se rendre à Sainte-Rita : la paroisse est l'une des rares, en France, à permettre la présence des animaux de compagnie durant l'office.
Mais elle est encore plus célèbre pour sa bénédiction de tous les animaux, chaque premier dimanche de novembre lors de la messe de Saint-François d'Assise, patron des bêtes, qui attire presque un millier de fidèles. Lamas, dromadaires, zèbres, perroquets, singes et même tigres y ont été bénis par Mgr Dominique Philippe, archevêque catholique gallican de Paris qui officie depuis vingt-neuf ans à Sainte-Rita, hors de l'autorité du Vatican.
Le religieux a repris l'édifice en 1988, alors que celui-ci était fermé depuis douze ans.
« C'ÉTAIT LE BON TEMPS »
Dans sa longue robe écrue, l'homme sourit en se remémorant le passage de François Hollande et de Ségolène Royal, il y a de ça « presque dix ans, lorsqu'ils étaient encore ensemble », pour une messe des chats. « Ils disaient adorer les chats et venaient voir s'ils pouvaient en adopter », s'amuse Mgr Philippe.
« C'était le bon temps ».
Car les ennuis ont commencé il y a deux ans lorsque le propriétaire de l'époque, l'association cultuelle des Chapelles catholiques et apostoliques, a entamé une procédure d'expulsion des occupants – demandant à la justice de résilier le bail accordé à la communauté qui occupe l'église –, avant de vendre le lieu à un promoteur immobilier nantais, Loceane.
Le bâtiment, non classé, est jugé sans intérêt patrimonial ou architectural par la commission du Vieux Paris, qui rend des avis sur le patrimoine et l'urbanisme de la capitale. Le permis de démolir est alors délivré. « Nous nous interrogeons sur la recevabilité de la demande [d'expulsion] de l'association », a réagi lors de l'audience Me Jean-Marc Fedida, avocat de Sainte-Rita. « Nous demandons à ce que toute la clarté soit faite sur les conditions dans lesquelles elle continue à se prétendre propriétaire d'un bien immobilier pour lequel un promoteur a déposé et obtenu un permis de construire », a-t-il ajouté.
ENJEU DES MUNICIPALES
Le maire du 15e arrondissement, Philippe Goujon (UMP), candidat à sa propre succession aux municipales de mars, s'est toujours positionné contre la démolition, au nom de la protection du patrimoine culturel du quartier. « Cette église néogothique est un marqueur de l'identité du quartier, je ne comprends pas qu'on puisse vouloir y construire des logements sociaux à la place », déclare au Monde celui qui tâcle la politique « bétonneuse » de Mme Hidalgo dans le 15e. L'édile dit n'avoir reçu aucune réponse du maire de Paris, qu'il avait saisi sur le cas de Sainte-Rita.
Il s'est ensuite adressé à la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) pour qu'elle attribue au bâtiment le label: « Patrimoine culturel du XXe siècle ». A l'occasion des municipales de mars, les autres candidats dans le 15e arrondissement se sont aussi prononcés sur la question. Le numéro deux sur la liste d'Anne Hidalgo, Claude Dargent, s'est déclaré, selon Paris Tribune, « favorable au principe d'une opération de logements sur cette parcelle là (…)
Sainte Rita est une église qui relève d'un culte qui n'est pas l'église catholique (…) qui n'entre [donc] pas dans la loi de 1905 ». APPEL À BILL GATES OU AU QATAR L'enjeu électoral semble dépasser Mgr Dominique Philippe. Le religieux a toujours été conscient qu'il n'avait pas les moyens de réunir les 3,3 millions d'euros nécessaires au rachat des lieux. Résigné plutôt qu'irascible, il préfère préparer la suite et espère trouver les fonds pour acheter un local abordable sur Paris.
« Rien d'accessible pour l'instant », déplore-t-il. De quoi commencer à sérieusement s'inquiéter pour le devenir des trente mariages prévus d'ici l'été. « Des américains, des japonais, des chinois veulent se marier chez nous. Que va-t-on faire ? », s'interroge-t-il. Sans compter la célèbre messe des motards, chaque été.
Mais la décision du tribunal n'arrêtera sûrement pas François Lusinchi, président de l'Association Paroisse Sainte-Rita qui, quelques heures avant son rendu, croyait encore en la possibilité de racheter la paroisse grâce à un large appel au don sur internet . « Quelques personnes anonymes ont déjà envoyé des chèques de 500€ après avoir entendu parler de notre situation », s'étonne presque Mgr Dominique Philippe.
Si les dons ne suffisent pas, François Lusinchi assure qu'il fera appel à d'autres généreux donateurs : « Je me suis renseigné pour faire appel à la fondation de Bill Gates ou pour demander de l'aide au Qatar : ils ont racheté le PSG, ils peuvent bien racheter une église à 3 millions ».
Pour ce paroissien qui parcourt 15 kilomètres chaque dimanche avec Venus, son caniche, pour assister à l'office, démolir Sainte-Rita et y établir un immeuble à la place reviendrait à « tuer toute l'âme du village qu'est la rue François-Bonvin », qui perdrait ainsi « son cachet ». « Nous n'allons pas nous laisser faire et allons faire appel de la décision qui porte atteinte à notre liberté religieuse », a-t-il ensuite déclaré. Une manifestation de soutien qui rassemblera fidèles et animaux est prévue le 15 mars sur le parvis de l'Hôtel de ville.