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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Journal Le Monde : Une catastrophe économique pour notre ville ! 1 700 emplois supprimés dans l'armée pour 2015 à Dijon... Sans compter les emplois indirects qui vont également être impactés... Combien de foyers vont devoir quitter notre région ? Si avoir un ministre dijonnais dans le gouvernement en place ne peut même plus réussir à "influer" une décision aussi grave pour sa région d'origine..
Allo François ?? Allo ???
Où l'armée va-t-elle supprimer le plus de postes en 2015 ?
1 700 postes dans la base aérienne de Dijon, près de 1 000 dans une base de l'armée de terre à Châlons-en-Champagne...
Le ministère de la défense a détaillé les sites militaires les plus touchés par la restructuration des forces armées l'année prochaine. Le régime sec continue pour les militaires.
Le ministère de la défense a détaillé le 15 octobre la restructation des armées à venir pour l'année 2015.
Au total, 7 500 postes seront supprimés sur l'ensemble du territoire. Dijon, en Côte-d'Or, et Châlons-en-Champagne, dans la Marne, paieront le plus lourd tribut, se voyant supprimer respectivement 1 700 postes (sur deux ans) et 960 postes, avec la fermeture de la base aérienne 102 et la dissolution du 1er régiment d'artillerie de marine.
Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a assuré que ces coupes ne remettaient pas en cause la capacité opérationnelle de l'armée française : « Les deux tiers des 23 500 suppressions de postes – complémentaires aux 10 175 postes dont la suppression était inscrite dans la précédente loi de programmation – doivent porter sur le soutien, les structures organiques, l'environnement et l'administration du ministère, préservant ainsi les forces opérationnelles. »
Régime drastique pour le ministère de la défense Si la plupart des ministères sont soumis à un objectif de réduction de leurs dépenses annuelles, la défense – troisième budget de l'Etat (31,4 milliards d'euros) après l'éducation et la charge de la dette et premier budget d'investissement public (17 milliards d'euros) – paye le plus lourd tribut.
La dernière loi de programmation militaire (LPM), qui dessine le paysage de l'armée française entre 2014 et 2019, prévoyait déjà 6 milliards d'euros de coupes budgétaires en trois ans et une réduction des effectifs de l'ordre de 34 500 personnes d'ici à la fin de la décennie – des coupes s'ajoutant aux 45 000 postes déjà supprimés par la précédente LPM.
Carte "Où pisser à Dijon ?" : Comme ça urine de + en + un peu partout la nuit le week-end dans les rues du centre ville, à toutes fins utiles, je vous publie la carte des toilettes publiques de Dijon ! :
Et... c'est là que l'on constate qu'il n'y en a en effet pas tant que ça ouvertes 24/24 ...
La Péniche Cancale fête ses 5 ans (et vous fait plein de cadeaux) !
900 spectacles. 472 concerts. 1 800 heures de concert. 4 500 artistes. 100 000 spectateurs pour plus de 160 000 bières (joli ratio), 100 000 punchs, 51 pastis et toujours aucun mojito.
C’est avec une myriade de chiffres que la Péniche Cancale célèbres ses 5 années d’existence à partir du 6 novembre.
Un lieu de hipster vous dîtes (88% de barbus fréquentent le bateau, plus précis qu’Opta) ?
C’est surtout une scène vivante qui met en avant des groupes éclectiques, pouvant passer de l’électro berlinois à du rockabilly, du jazz manouche ou de la variété française.
En plus de ça, la bière n’y est pas chère. Franchement,on a du mal à voir ce qui manque à la Péniche, parce qu’on l’aime éperdument. Et comme elle nous le rend bien, on a quelques places à vous faire gagner pour ses concerts d’anniversaire.
Nous aussi on a du pétrole en Bourgogne ! Et il est gastronomique !! Vive la Truffe noire ?
Is-sur-TIlle : La Confrérie de la truffe de Bourgogne a « atteint son but »
La truffe, or noir de Bourgogne La Confrérie de la truffe de Bourgogne, à Is-sur-Tille, fête cette année ses vingt ans. Retour sur un collectif qui a tout fait pour promouvoir le petit champignon.
Une vidéo toute mignonne de Dijon à la fin des années 1950 sur fond de musique de film de Jacques Tati en pleine époque Hitchcockienne
A 30 mn de Dijon, le célèbre et sublime village Médiéval de Flavigny sur Ozerain, classé parmi les plus beaux villages de France. Lieu de fabrication des les Anis de Flavigny . Si vous n'y avez encore jamais mis les pieds ! Allez-y .Un avant goût de la beauté du village
Flavigny-sur-Ozerain est un petit village bâti autour de l’abbaye bénédictine Saint-Pierre, construite au VIIIème siècle. Ce village est aussi marqué par l’époque médiévale avec ses remparts, ses portes fortifiées, ses ruelles pavées et ses maisons. Parmi les incontournables à visiter, vous pourrez profiter du Jardin botanique
Brouillard ce matin sur la place de la Libération de Dijon, mais si c'est pour avoir un soleil comme celui là et des températures comme aujourd'hui de 26°C plus chaudes que celles que nous avions en août, on veut bien du brouillard tous les matins !
Grand Dijon : La “dissolution” de la BA 102 officiellement lancée
Dissolution de la BA 102 : François Sauvadet (UDI) pointe la responsabilité du ministre François Rebsamen Dissolution de la BA 102 (UDI) pointe la responsabilité du ministre François Rebsamen
Dissolution de la BA 102 : Pour Jean-Philippe Morel, l’avenir sera très sombre pour Longvic Dissolution de la BA 102 :
Pour Jean-Philippe Morel, l’avenir sera très sombre pour Longvic
José Almeida (PS) veut se tourner vers l’avenir Ce n’est pas une surprise mais la décision du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian va sans doute faire l’effet d’une petite bombe dans le département. Dans le cadre de son plan “Unis pour faire face”, la base aérienne 102 de Dijon-Longvic va être tout simplement dissoute.
“Dans une logique de concentration des moyens, il faut constituer des pôles d’excellence pour favoriser les synergies locales”, explique le ministre de la Défense dans un message transféré aux rédactions, mercredi 15 octobre.
Et la doyenne des bases aériennes, celle de Dijon-Longvic, ne fait pas partie de ces pôles d’excellence. “Le début de sa dissolution est lancée”, assure même Jean-Yves Le Drian. Le Commandement des forces aériennes (CFA) va être transféré vers la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac, en Gironde, qui sera fusionné avec le Commandement du soutien des forces aériennes (CSFA). Par ailleurs, le début de la dissolution de la base aérienne 102 de Dijon-Longvic est lancé.
Jean-Yves Le Drian Après les Mirage 2000 et les Alpha-Jets, c’est un coup fatal pour le site qui vient tout juste de célébrer ses cent ans. A la fin du mois de juin, Jean-Yves Le Drian avait posé les jalons de ce transfert : À nos confrères de France 3 Aquitaine, il parlait d’un transfert “logique” pour assurer “la cohérence” de la défense.
Ce commandement était arrivé il y a tout juste deux ans, le 27 août 2012 et devait venir compenser le départ des Mirage 2000. Le Grand Dijon avait alors mis en place un dispositif spécial pour s’assurer du bon accueil des militaires. A l’époque, Emmanuel Bichot, conseiller municipal d’opposition à Dijon et conseiller communautaire du Grand Dijon, avait “vivement regretté” ce choix au nom de plusieurs de ses collègues de l’agglomération.
Ils demandaient au Grand Dijon de “démentir tout projet de départ prochain des commandos de l’air”. Ce ne sera donc pas la peine. Un “nouveau chapitre” pour Longvic ?
François Sauvadet, président du conseil général de Côte-d’Or pointe un “véritable gâchis, une décision choquante” : “J’accuse François Rebsamen, le ministre du Travail, d’avoir laissé faire ce démembrement sans réagir alors que j’avais pour ma part obtenu du Président de la République l’arrivée du Commandement des forces aériennes à Dijon lorsque j’étais au Gouvernement”.
Le maire PS de la ville, José Almeida réclame lui l’ouverture “urgente” d’un nouveau chapitre : “J’ai d’ores et déjà indiqué au Ministre de la Défense, qui m’a annoncé cette fermeture, que je souhaitais, en lien avec les autres maires concernés, le lancement rapide d’un véritable projet de revitalisation de ce vaste site”.
Il croit par exemple aux chances d’un projet de de?veloppement de l’industrie ae?ronautique locale. Dans l’immédiat c’est plus de 300 familles qui devraient quitter le territoire, bien plus avant 2019. Les réactions ci-dessous. Alain Houpert et Anne-Catherine Loisier (15/10/2014) Aujourd’hui le ministre de la De?fense Jean-Yves le Drian vient de confirmer la fermeture de la BA 102.
C’est une triste nouvelle pour notre base ae?rienne qui fe?tait cette anne?e son centenaire. C’est une offense a? celles et ceux qui ont inscrit leurs noms dans la me?moire de la BA 102, depuis Georges Guynemer jusqu’a? Caroline Aigle, premie?re femme pilote de chasse de l’Arme?e franc?aise.
Au-dela? de la tristesse et du de?sastreux symbole d’une agglome?ration dijonnaise en panne, c’est a? un ve?ritable ga?chis humain et financier que le gouvernement vient de donner son accord. Ga?chis financier dont le Commandement des forces ae?riennes est le symbole le plus e?vident.
Installe? en 2012 sur la BA 102 afin d’assurer la mise en condition ope?rationnelle de plus de 300 unite?s de l’arme?e de l’air, le CFA sera de?finitivement de?place? a? Bordeaux a? l’e?te? 2015. Cou?t de l’ope?ration : 20 millions d’euros. Ga?chis financier car la BA 102 repre?sentait chaque anne?e 40 millions d’euros injecte?s dans une e?conomie locale qui va durablement en souffrir.
Ga?chis financier car la fermeture de notre base ae?rienne entrai?nera en cascade la fermeture de PME employe?es en sous-traitance ; la mise sur le marche? de logements qui trouveront difficilement repreneur faute d’emplois locaux ; une de?gradation supple?mentaire de l’attractivite? de Dijon et de son agglome?ration.
Ce ga?chis financier se double d’un ga?chis humain puisque la fermeture de la BA 102 signifie la destruction de 2000 emplois directs, et le de?part programme? de 5000 personnes en prenant en compte les familles de ces employe?s. Circonstance aggravante, le de?pec?age de la BA 102 dont l’impact sera dramatique a e?te? de?cide? sans la moindre concertation des habitants et dans le silence assourdissant des e?lus de la majorite? actuelle et de notre ministre du Travail. Un silence complice d’autant plus choquant que la France est actuellement engage?e sur plusieurs fronts militaires.
Nous sommes profonde?ment re?volte?s par cette de?cision de fermeture de notre base ae?rienne qui prouve une fois de plus, s’il e?tait ne?cessaire, le me?pris avec lequel le gouvernement et les e?lus de la majorite? envisagent la survie de nos territoires et l’existence des hommes et des femmes qui les font vivre.” José Almeida, maire de Longvic, vice-président du Grand Dijon (15/10/2014) “Aujourd’hui, le Ministe?re de la De?fense annonce officiellement le de?but de la dissolution de la Base Ae?rienne 102 « Guynemer ».
Apre?s 100 ans d’activite?s, la base qui a vu les exploits de Guynemer, la naissance de la patrouille de France, les premiers Mirages, est appele?e a? fermer ses portes malgre? la mobilisation de tous, e?lus, associations, habitants de Longvic et du Grand Dijon. C’est avec une grande tristesse et une grande e?motion que j’accueille cette de?cision. Mes premie?res pense?es vont aux militaires et a? leurs familles qui ont construit leur vie dans l’agglome?ration, ainsi qu’aux civils qui travaillent sur la base ae?rienne.
Je pense e?galement aux Longviciens, a? nos commerc?ants, qui se sont mobilise?s aux co?te?s des e?lus pour encourager le maintien d’une activite? militaire sur la BA102. Cette fermeture, a? l’image de celle d’autres sites en France, est la conse?quence de la strate?gie nationale lie?e a? la re?organisation de la de?fense du pays, engage?e a? Longvic depuis le retrait des Mirages de?s 2011. Cette de?cision rend de?sormais urgente l’ouverture d’un nouveau chapitre, celui de la reconversion du site, qui passe par l’e?laboration d’un nouveau projet e?conomique capital pour notre territoire.
C’est pourquoi j’ai d’ores et de?ja? indique? au Ministre de la De?fense, qui m’a annonce? cette fermeture, que je souhaitais, en lien avec les autres Maires concerne?s, le lancement rapide d’un ve?ritable projet de revitalisation de ce vaste site. Je suis de?termine? a? engager cette re?flexion aux co?te?s des partenaires de notre ville, et tout particulie?rement avec le Grand Dijon.
Je crois aux chances d’un projet de de?veloppement de l’industrie ae?ronautique locale, qui constituera une nouvelle opportunite? pour notre territoire. En e?largissant le pe?rime?tre de l’ae?roport civil qui vient de se re?organiser et que j’ai l’honneur de pre?sider, en s’appuyant sur des entreprises telles que la patrouille Breitling, forte de son prestige international, il parai?t en effet possible de cre?er une synergie commerciale et industrielle nouvelle autour de l’ae?ronautique, en s’appuyant notamment sur le de?veloppement des vols d’affaires, qui sont porteurs d’investissements chaque jour plus importants pour notre agglome?ration et notre re?gion.”
François Sauvadet, député de la Côte-d’Or, président du conseil général de la Côte-d’Or (15/10/2014) “Le Ministre de la Défense vient d’annoncer ce matin « le début de la dissolution de la Base Aérienne 102 de Dijon-Longvic ». La décision est claire : la BA 102 est morte ! C’est un véritable gâchis, une décision choquante qui va avoir de lourdes conséquences pour la Côte-d’Or avec le départ programmé de centaines de familles. Cela fait des mois que j’alerte François REBSAMEN du danger.
Devenu Ministre, il n’a pas bougé sur cette question ! Je l’accuse d’avoir laissé faire ce démembrement sans réagir alors que j’avais pour ma part obtenu du Président de la République l’arrivée du Commandement des Forces Aériennes à Dijon lorsque j’étais au Gouvernement. C’est un gaspillage d’argent public car ce même Commandement part pour Bordeaux alors que 20 millions d’euros de travaux ont été engagés pour l’accueillir, en pure perte.
C’est un bien triste anniversaire que la Gauche célèbre pour le centenaire de la BA 102. J’espère que l’on ne viendra pas répéter le mensonge déjà entendu selon lequel cette décision relèverait de l’ancienne loi de programmation militaire. La décision de départ des Alpha-jets, comme celle de la dissolution de la BA 102, a été prise par l’actuel Ministre de la Défense, Jean-Yves LE DRIAN et c’est à la gauche d’en assumer la pleine responsabilité.”
Rémi Delatte, député de la Côte-d’Or et maire de Saint-Apollinaire (15/10/2014) Le gouvernement a officiellement annoncé ce matin le début de la dissolution de la base aérienne de Dijon-Longvic. Avant même d’évoquer les conséquences de cette fermeture, et au-delà de l’attachement à cette base aérienne qui a vu naître la patrouille de France, je déplore cette décision qui intervient deux ans après le rattachement du Commandement des Forces Aériennes, qui avait suscité de nombreux investissements et un véritable espoir sur notre territoire.
Pour Dijon, pour la Côte-d’Or, cette nouvelle est aujourd’hui celle du départ de plusieurs centaines de familles. C’est l’abandon d’un pan entier de notre histoire et la mise à mal de notre activité locale. Une page se tourne, avec la fermeture de cette base qui fête ses cent ans. Quant à la méthode, elle est tout aussi choquante.
Quel contraste avec la concertation et les échanges qui s’étaient noués sous le quinquennat précédent entre les parlementaires, les élus locaux et le Gouvernement ! Que dire d’un Ministre de la Défense, Monsieur le Drian qui, non content de ne pas informer les parlementaires, a même refusé de les rencontrer lorsqu’ils en faisaient la demande ?
Quelle différence avec la décision du Gouvernement de François Fillon, qui avait cherché à maintenir une activité militaire si intimement liée à la base aérienne 102-Guynemer ! Décidément, le changement est bien amer…
L’AMENAGEMENT DES PEINES DE PRISON FERME
Formation de 2 heures validantes en Droit pénal, et pour le compte du CDL Dispensée par Maître Pierre-Henry BILLARD, Organisée par Maître Nicolas PANIER.
« Une formation pensée par les jeunes avocats, pour tous les avocats ». Salle des avocats
- Cour d'appel de DIJON
- En partenariat avec le Centre de Défense des Libertés – Ordre de DIJON
DAVID LANAUD DU GRAY SE LÂCHE
Une campagne décalée suivie, en mars dernier, d’un score surprise de près de 9% au premier tour à l’élection municipale à Dijon. David Lanaud du Gray avait alors marqué les esprits avant de se montrer plus discret durant le printemps. Mais les chaleurs de l’été ont, semble-t-il, réveillé le chef d’entreprise avec notamment sur Twitter un buzz avec Franck Dubosc. Gazette INFO est retourné à la rencontre du Dijonnais, qui n’a toujours pas sa langue dans la poche.
GazetteInfo : Depuis votre score surprise de 8,55% au premier tour de la campagne municipale, vous avez donné le sentiment d’être beaucoup moins présent…
David Lanaud du Gray :
Contrairement aux politiques, j’ai un vrai métier. Je continue ma vie de citoyen « normal » en travaillant tous les jours comme la plupart des Dijonnais… Puisque je n’ai pas été élu, je n’avais pas à interférer sur le cours et la mise en place du nouveau conseil municipal. Mais je n’ai jamais cessé de rester en lien avec les Dijonnais via ma page Facebook « David Lanaud du Gray Dijonnons Ensemble » dont le nombre de membres ne cesse d’augmenter. Il va atteindre les 11 000 followers. Je n’ai jamais cessé de poster mes sauts d’humeur, mes coups de gueule et mon état d’esprit sur l’actualité de notre ville, en dénonçant gentiment ce que je pense de sa gestion et ce qui s’y passe. Je lance des débats avec les membres de ma page, qui sont même parfois repris par la presse et qui influent parfois les différents services de la municipalité.
Justement, comment jugez-vous l’action d’Alain Millot, le nouveau maire de la ville ?
Ah bon ? On a un nouveau maire !!!???… (rires).
Vous trouvez qu’on ne le voit pas assez ?
Je plaisante… J’ai un grand respect pour Alain Millot qui est connu et respecté pour être un homme de dossier très compétent. Il a été un excellent premier adjoint depuis 2001. Mais en tant que maire, il donne le sentiment de jouer les remplaçants ou l’intérimaire de service pendant que François Rebsamen est ministre. Il tient son rôle du « fidèle meilleur ami » qui fait le job simplement, sans prendre de grandes décisions et qui démissionnera quand le ministre aura décidé de revenir. Pas facile de passer derrière François Rebsamen, c’est sûr. Surtout qu’Alain Millot sait très bien que les Dijonnais n’ont, à la base, pas voté pour lui. Mais le simple fait que des rumeurs courent qu’il n’occuperait même pas physiquement le bureau de son successeur peut en dire long… Cela dit, je lui reconnais d’être un homme tempéré qui essaye de fédérer et d’être réellement présent sur le terrain. Il essaie de se faire un nom. Alain Millot fait moins apparatchik… Certes, c’est un peu tôt pour juger, mais donnons lui sa chance… Cependant, il va falloir passer à la vitesse supérieure afin d’amener une nouvelle dynamique à la ville. Le monde doit savoir que notre ville est une capitale de près de 300 000 habitants et non pas un bourg de 20 000 personnes. Ce n’est pas pire que le Docteur Alain Houpert qui semble inexistant, que l’on n’entend plus, et qui semble juste obsédé par sa campagne pour les sénatoriales. C’est dommage, ces communiqués étaient rigolos. Il nous manque ! (rires) On se demande presque pourquoi il s’est fait élire au conseil municipal finalement… Quant à Edouard Cavin, lui se contente de lire les missives nationales de son parti sur lesquelles il doit juste remplacer France par Dijon… Bref, tout ça est un peu léger et pas trop à la hauteur des attentes des Dijonnais…
François Rebsamen ? Le « ministre du comptage des nouveaux chômeurs du mois »
Vous pensez vraiment que François Rebsamen reprendra le poste de maire ?
C’est très courageux de sa part d’avoir accepté de prendre un poste aussi difficile que celui de ministre du travail. Si ça continue d’ailleurs, le nom du ministère devrait être changé en « Ministère du comptage des nouveaux chômeurs du mois ». Avec ce poste, il est condamné à se faire haïr par toute la France . Il était tant aimé par une large majorité ici, à Dijon, après avoir su transformer la ville. Quand on aime le pouvoir, on veut toujours un poste plus important. Il a bien du sentir que c’était certainement sa dernière chance d’être ministre. Finalement, ma lettre de recommandation que j’avais envoyée à François Hollande pendant la campagne a fonctionné… (rires) Malheureusement, malgré toute sa bonne volonté et son énergie, il aura bien du mal à contrecarrer les réalités économiques et à inverser la courbe du chômage.
Si vous aviez été élu au conseil municipal, quelles auraient été vos propositions ?
Tout d’abord, nous nous serions positionnés en prenant l’opinion de la population en amont, via une vraie démocratie participative. La ville de Besançon avait montré l’exemple. Les Bisontins ont pu voter pour la couleur de leur tram. Cela peut paraître anecdotique mais c’est la vie des citoyens au quotidien. Quant à la place du Théâtre, il aurait été normal de faire un concours d’architectes locaux . Les Dijonnais auraient voté pour définir le cadre dans lequel ils évoluent tous les jours.
Il n’y a pas d’argent public, il n’y a que l’argent du contribuable
On va vous reprocher de faire de la démagogie…
C’est bien plus légitime et normal que de laisser choisir au maire et quelques adjoints des projets que l’on va côtoyer au quotidien pendant 20 ans. Dans les prochaines années, il ne restera que la place Grangier à rénover . J’espère qu’ils ne vont pas renouveler leurs erreurs. Que nous n’allons pas retrouver, une fois de plus, une place trop minérale, sans eau et sans verdure. Différents projets architecturaux doivent être soumis à la population. Elle doit pouvoir choisir selon ses attentes et non pas encore se faire imposer des choix. Par ailleurs, ils souvent discutables. Au final, ce sont les Dijonnais qui payent ces grands travaux. Consulter sur des projets d’envergure n’est pas démagogique. N’oublions pas que c’est l’argent du contribuable, et non l’argent public ! Lors du dernier conseil municipal, la 1ère adjointe Nathalie Koenders a manifesté son souhait d’augmenter la place de la démocratie participative à Dijon. Eh bien voilà ! Moi, je leur propose une réelle action de démocratie participative. Un peu plus conséquente que de voter pour choisir 9 chaises à installer dans le centre ville pour les passants. Ce serait une action moins hypocrite et plus marquante.
C’est dans cette logique que vous avez lancé un concours pour refaire le logo de la ville ?
En surfant sur le site de la ville, je me suis rendu compte que notre logo, qui date de 1990, a vraiment mal vieilli. Un logo, c’est un élément de communication tellement important pour l’image que véhicule une cité. Le logo, consciemment ou inconsciemment, véhicule la dynamique de la ville, son originalité, ce qui s’y passe, sa jeunesse, son attrait pour les personnes qui ne connaissent pas Dijon. J’ai alors lancé l’idée de le refaire au goût du jour en lançant un concours citoyen. J’ai reçu plus de cinquante propositions que vous pouvez toutes retrouver sur ma page Facebook « Dijonnons ensemble ». Les habitants prouvent leur envie, même leur profond besoin, de s’investir dans la vie de leur ville, encore plus qu’avant. Il faut le faire plus souvent sur différents sujets. Les Dijonnais ont plein d’idées ! Je suis très heureux en plus, car le service communication de la ville vient d’annoncer que le changement de logo est finalement prévu, pour la rentrée. Est-ce l’engouement suscité ou un simple hasard de circonstance ? … On s’en fout ! L’essentiel est de faire participer les Dijonnais toutes tendances politiques confondues et d’avancer tous, unis dans la même direction.
Vous appeliez durant votre campagne à la mise en place d’un festival important. Plus de 10 000 personnes ont participé à la première édition début juillet de l’Oeno Music Festival. Vous y étiez ?
Tout à fait, je me devais d’y aller par curiosité et par solidarité avec les organisateurs. D’ailleurs, on ne peut que féliciter le risque pris par Pierre-Yves Romano et ses équipes pour la mise en place de ce festival. Une initiative privée qui de nouveau n’aurait pas reçu d’aide financière de la municipalité mais uniquement une aide « matérielle ». Elle aurait pourtant été légitime, au vu de son ambition. Pour une fois notre ville pouvait rayonner par cet événement sur le plan national voir européen… Ce n’est vraiment pas normal. Quand je serai élu maire de Dijon en 2020, je garderai Christine Martin l’adjointe à la culture de Dijon, qui est très compétente pour tout ce qui touche les univers plus élitistes, cercles de culture un peu plus fermés et coûteux que je connais moins… Mais je gérerai moi-même tous les évènements réellement populaires fédérateurs…
Vous avez refait parlé de vous nationalement à travers un échange de tweets avec Franck Dubosc. Que s’est-il passé ?
Il y a quelques jours, je découvre avec joie que Dijon est retenue pour être le cadre de tournage d’un film avec deux acteurs très connus, Thierry Lhermitte et Vincent Elbaz. J’ai juste lancé un petit tweet en me réjouissant de cette bonne nouvelle. J’espérais que Dijon n’avait pas été choisie pour illustrer l’image d’une « petite ville de beaufs ». C’est l’image que donne Franck Dubosc dans le célèbre film Camping. Patrick Chirac, certes, est un personnage attachant et gentil au fond. Mais il est toujours plus agréable pour nous d’entendre parler de Dijon en positif. Pour donner envie de venir à celles et ceux qui ne connaîtraient pas encore notre ville. Rien de plus et de bien méchant.