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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Chine Un prématuré enterré vivant
Un bébé chinois a miraculeusement survécu après avoir été enterré vivant pendant plus de deux heures. Ses parents étaient convaincus que leur enfant était mort-né. L'affaire déplorable s'est passé en dans le nord-est de la Chine, sur une ferme familiale de Dongdong.
La mère, Lu Xiaoyun, était enceinte de quatre mois lorsqu'elle a commencé à présenter tous les signes d'une fausse couche. La dame qui a également un enfant de 7 ans avec son mari a ressenti de violentes douleurs au ventre, et a accouché chez elle, dans des conditions difficiles.
Lu Xiaoyun a alerté son mari He Yong qui s'est précipité sur les lieux. Il a découvert sa femme gisant dans une mare de sang. La dame a été amenée à l'hôpital , mais les parents ont laissé le nourrisson derrière, convaincus que le bébé prématuré n'avait pas survécu.
Pendant ce temps, la grand-mère maternelle du bébé l'a enterré dans la cour familiale, sans savoir que celui-ci était toujours vivant. À l'hôpital, les médecins ont demandé à voir l'enfant, une procédure obligatoire afin de le déclarer mort. Le bébé de sexe féminin avait des chances d'être toujours être en vie.
Lorsque le père est retourné chez lui, deux heures plus tard, il a été sous le choc de constater que la mère de sa conjointe avait enterré le poupon. Il a creusé pour la sortir, et s'est rendu compte qu'elle respirait toujours. Le bébé a été amené à l'hôpital, où les médecins ont réalisé, entre autres, que la dame était enceinte de six mois, et non pas quatre.
Le bébé a été pris en charge par les autorités médicales, mais la famille, qui manquait d'argent pour la faire soigner, a pensé cesser les traitements.
Toutefois, les médias chinois qui se sont emparés de l'histoire, en qualifiant la petite de «bébé miracle», ont donné un nouveau souffle à la famille. En effet les dons se sont mis à affluer, et le nourrisson a pu recevoir tous les traitements requis. Elle est depuis gardée en sécurité dans un incubateur.
Tanné des voisins du haut qui font l’amour en sauvage, il leur laisse un mot à la vue de tous!
Que feriez-vous si vos voisins du haut faisaient l’amour comme des hippopotames en furie?
Probablement que vous essayeriez de leur glisser un mot discret dans une petite conversation privé
Par contre, un homme qui était vraiment tanné de ses voisins du haut ne s’est pas gêné et a laissé une lettre à la vue de tous.
Une lettre ridiculisant ses voisins, mais oh combien hilarante pour nous! Impossible de ne pas au moins avoir le sourire en lisant ce qu’il leur a laissé comme lettre:
SANTE - Le londonien Keith Martin est décédé ce vendredi des suites d'une pneumonie et d'une longue série d'opérations pour réduire son poids. Il était devenu l'homme le plus gros du monde. Son médecin lance un appel au gouvernement pour taxer les fast-food.
Taxer les restaurants de fast-food : une solution pour le chirurgien de l'homme le plus gros du mondeTaxer les restaurants de fast-food :
Il venait pourtant, quelques mois auparavant, de se relever d'une opération chirurgicale réussie lui ôtant les trois quarts de l'estomac. Keith Martin, 44 ans et 445 kilos – détenant le triste titre d'homme le plus gros du monde – a finalement succombé ce vendredi de décembre à une pneumonie.
Sa précédente opération lui aurait permis de perdre progressivement du poids et de reprendre une vie normale. C'est en tout cas ce qu'affirme le chirurgien Kesava Mannur, qui lance aujourd'hui un appel solennel au gouvernement britannique.
Il demande à ce que soit taxée la nourriture de fast-food. Junk-food pas assez chère "Le gouvernement doit rendre bien plus chère la nourriture mauvaise pour la santé, affirme le médecin aux agences de presse britannique.
Sinon nous verrons de plus en plus de personnes comme Keith. Depuis quelques années, j'ai traité plusieurs patients qui pesaient entre 300 et 400 kilos. Il est bien trop facile, parce que peu cher, d'accéder à la junk food. Cela doit cesser." De l'aveu même de Keith Martin, la nourriture de fast-food était à l'origine de sa pris de poids. Il pouvait ingérer l'équivalent de 20.000 calories par jour en pizzas, kebabs, Big Mac et sodas.
A Argelès-sur-Mer, partout il faut nettoyer la boue pour se remettre debout
Face au désarroi des sinistrés, la mobilisation est générale dans la ville, appuyée par les 50 professionnels de la sécurité civile en action jusqu'à demain.
Les expertises débutent
Forcément hier, jour de marché, on ne parlait que de ça ! De cette terrible nuit de samedi à dimanche où la Massane est largement sortie de son lit pour ravager des quartiers entiers.
Si par miracle aucune victime n'est à déplorer, les dégâts sont considérables. Des centaines d'habitations ont pris l'eau, et quelques dizaines resteront inhabitables, les habitants devront être relogés. Le traumatisme est partout, comme la boue, lourde et collante.
Malgré la solidarité et l'engagement des différents services d'aides et de nettoyage, les sinistrés sont épuisés devant leurs maisons ravagées.
Certains ont tout perdu, des souvenirs de vie gorgés d'eau, ruinés en quelques secondes. Nombreux sont ceux à avoir la hantise de la nuit : "On n'arrive plus à fermer l'œil, tant l'eau est arrivée vite".
Quelques-uns ont même décidé de partir : "Face à la force des éléments", confie cette habitante de la rue de la Rivière (la bien nommée), "on ne peut rien !".
De nombreux véhicules sont également endommagés, près de 30 voitures ont été emportées par la Massane en crue, plusieurs dizaines d'autres ont pris l'eau dans la rue des Jotglars, rue F.-Buisson, rue du 14-Juillet...
Dès hier, les personnes les mieux assurées ont bénéficié de prêts de véhicules pour quelques jours en attendant... Des expertises sont également annoncées à partir d'aujourd'hui.
Il est toujours très important pour les particuliers de se faire enregistrer en MAIRIE au 04 68 95 34 24 de 8 h à 12 h et 14 h à 18 h, pour les entreprises auprès de la chambre de commerce au 04 68 35 98 80 et des métiers au 04 68 35 88 00.
Enfin la préfète sera en visite à Argelès demain
Chaque année, ce sont plus de 1000 jouets de toutes sortes qui transitent par le laboratoire de la direction générale de la consommation, la concurrence et la répression des fraudes (DGCCRF) à Marseille. Ils subissent des dizaines de tests de sécurité. Du «test de choc» à celui de «propagation des flammes», certains sont spectaculaires. 15% d'anomalies sont détectées et, parfois, les jouets doivent être retirés du marché français. Reportage dans les coulisses de cette «chambre des tortures» de nounours.
Ségolène Royal aime le loup… en manteau de fourrure !
Le roi et la reine de Suède sont actuellement en France pour une visite officielle. Hier et avant-hier soir, des réceptions somptueuses ont été données en leur honneur, en présence d’invités de marque, dont Ségolène Royal.
Notre ministre de l’Ecologie arborait un splendide… manteau de fourrure !
Les défenseurs des animaux sont agacés par ses positions pro-corrida (ndlr : en 2006, Ségolène Royal avait déclaré au journal La Provence «La corrida est un spectacle magnifique. Je comprends la passion de ceux qui s’enthousiasment pour cela») ainsi que par ses décisions qui soutiennent et favorisent la chasse au loup.
Les association de protection animale risquent de ne pas apprécier non plus la tenue qu’elle portait en présence du souverain suédois…
Grand col en fourrure Les 2 et 3 décembre derniers, des dîners ont été donnés en présence du roi Carl XVI Gustaf (venu, entre autres, ouvrir un colloque sur le climat et l’environnement au Collège de France), respectivement à l’Elysée et au Palais de Chaillot, à Paris.
Ségolène Royal faisait partie des invités d’honneur de ces deux réceptions, puisqu’elle a même eu le privilège, mercredi soir, d’être assise à la droite du roi de Suède pendant le repas, d’après Paris Match. royal_fourrure_segolene S. Royal le 2 déc 2014
Bien évidemment, des photographes étaient sur place pour immortaliser les illustres convives. Et un détail nous a sauté aux yeux. Autant le 2 que le 3 décembre, notre ministre de l’Ecologie a été vue portant un imposant col de fourrure alors qu’elle arrivait aux dîners.
Voyant cela, on comprend un peu mieux sa réticence à prendre des mesures de protection du loup, puisque visiblement, les animaux lui plaisent d’avantage transformés en cols ou en capuches, que vivants…
Et vous, qu’en pensez-vous ? Le fait qu’une ministre de l’Ecologie porte de la fourrure vous choque-t-il ? Dites-le nous dans les commentaires ci-dessous.
Karl, 9 ans, a besoin d'un coeur, ses parents lancent un appel sur Facebook
Une page Facebook intitulée «Un coeur pour la vie de Karl» a fait son apparition sur le web.
DR
Tous les moyens sont bons pour sauver Karl, 9 ans. Les parents de ce garçon de Rochefort (Charente-Maritime) en attente de transplantation cardiaque viennent de lancer un appel d'urgence sur les réseaux sociaux.
Le petit écolier est hospitalisé au service cardio-pédiatrique de l'hôpital Haut-Lévêque à Bordeaux après la découverte voici quelques mois d'une pathologie cardiaque rare qui mettent ses jours en danger.
Une page Facebook intitulée «Un coeur pour la vie de Karl» ainsi fait son apparition sur le web. Interrogé par France 3, le personnel médical approuve la démarche de la dernière chance des parents.
Il s'agit en effet convaincre les parents ou les proches d'un être en état de mort cérébrale d'accepter le prélèvement qui pourrait sauver l'enfant, ce qu'ils refusent généralement une fois sur trois.
Karl est en «super urgence» «Karl est en super urgence. Il lui faut un coeur malheureusement de petit calibre. Il a un petit thorax. C'est un des gros problèmes. Il y a beaucoup plus de greffons de taille adulte que de tout petits greffons», explique sur France Info le docteur Marc-Alain Billès, cardiologue en chirurgie cardiaque et vasculaire, au service de cardio-pédiatrie du professeur Jean-Benoit Thambo, où, comme Karl, cinq autres enfants sont en attente d'une transplantation cardiaque.
«On a consulté un pneumologue parce que Karl avait fait deux bronchites dans l'hiver avec de l'asthme. Ca s'est dégradé puisqu'il a fait un AVC début septembre, explique la maman petit garçon, Laëtitia à la radio. Il a perdu beaucoup de poids avec toutes les complications, il fait actuellement 19 kg et là et il pourrait recevoir le coeur d'une personne d'environ 40 kg. Notre démarche, c'est de sensibiliser les gens aux dons d'organes. Ce n'est pas facile. Surtout quand il s'agit d'enfants. Mais c'est quelque-part faire continuer à faire vivre son enfant finalement».
Crèche de Noël interdite en Vendée : le département en émoi, Villiers «scandalisé»
La tribunal administratif de Nantes a fait retirer la crèche installée dans le hall du conseil général de Vendée.
Au nom du principe de séparation de l'Église et de l'État, une crèche de Noël, installée dans le hall du conseil général de la Vendée, a été retirée après une décision du tribunal administratif de Nantes.
Jugeant qu'«elle ne respectait pas ce que doit être la neutralité des bâtiments publics», la fédération vendéenne de la Libre pensée avait déposé un recours.
Robert Ménard garde sa crèche de Noël Bruno Retailleau, le président UMP du conseil général, a annoncé qu'il y aurait appel. «Outré, scandalisé», son prédécesseur, Philippe de Villiers, a qualifié cette décision de «totalitaire» dans «le Figaro».
La question de la frontière entre le culturel et le cultuel est posée au pays des Chouans. Jean Regourd, le président de la fédération départementale de la Libre pensée avait saisi le tribunal administratif de Nantes en 2012, après avoir constaté la présence d'une crèche en décembre 2010 lors d'une visite aux archives au siège du département.
Il avait envoyé plusieurs courriers restés sans réponse au conseil général pour demander son retrait, a-t-il expliqué mardi lors d'une conférence de presse.
La loi de 1905 «interdit (...) d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l'exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires ainsi que des musées ou expositions», a-t-il rappelé après la décision du tribunal administratif.
«Faudrait-il interdire les étoiles dans les guirlandes de Noël ?» «Oui au principe de laïcité, non au principe d'absurdité» : sur son blog, le président UMP du Conseil général Bruno Retailleau rapporte que de «très nombreux Vendéens se sont émus, par mail, par téléphone ou sur les réseaux sociaux, du jugement du tribunal administratif exigeant le démontage de la crèche de l’Hôtel du Département».
«Le respect de la laïcité n'est pas (...) l'abandon de toutes nos traditions et la coupure avec nos racines culturelles. Faudrait-il interdire les étoiles dans les guirlandes de Noël qui décorent nos rues en ce moment, sous prétexte qu'il s'agit d'un symbole religieux indigne d'un espace public ?», a réagi dans un communiqué le conseil général de la Vendée, annonçant qu'il «fera appel de la décision du tribunal administratif».
Philippe de Villiers, président du Conseil Général de Vendée pendant vingt-deux ans, qui avait instauré cette coutume, s'est dit «outré, scandalisé» par cette décision qu'il qualifie de «totalitaire», dans «le Figaro».
«La France est une terre chrétienne, cette décision relève d'un laïcisme mortifère qui viole nos traditions et nos coutumes», s'inquiète-t-il.
«Au nom de ce laïcisme dogmatique, va-t-on bientôt interdire les sonneries de cloches?» s'interroge-t-il. Le FN conteste le retrait au nom de la «culture française» Le FN a contesté mercredi le retrait d'une crèche de Noël du conseil général de Vendée après une décision judiciaire, y voyant le déni de la «culture française».
«Avec Marine Le Pen, le Rassemblement bleu marine défend avec fermeté le principe de laïcité, qui place la religion dans la sphère privée sans débordement dans l'espace public», explique Bertrand Dutheil de la Rochère, ancien proche de Jean-Pierre Chevènement qui dirige une petite structure, Patrie et Citoyenneté, au sein du Rassemblement bleu marine, la «plateforme électorale» du Front national.
Si «nul ne peut nier le caractère religieux de la crèche», celle-ci est selon lui devenue «depuis huit siècles (...) un élément de la culture, pour ne pas dire du folklore, des pays européens, et peut-être plus précisément des pays latins», assure ce conseiller.
Le berger qui n’a pas peur des loups
Berger-paysan dans le Jura, Gérard Vionnet vient d’expérimenter sur un alpage des hauts plateaux du Vercors un système de garde protecteur du troupeau.
Chance des débutants ou efficacité ?
Il n’y a eu qu’une brebis tuée au lieu de cinquante les années précédentes. Vétérinaire de 1979 à 1990, Gérard Vionnet élève depuis dix ans une dizaine de chevaux de monte et de trait, quelques vaches allaitantes, et quelques brebis pour les agneaux et la laine dans une ferme d’estive de soixante-dix hectares à 900 m d’altitude, à Vaux-et-Chantegrue, dans le Doubs.
L’été, ses animaux entretiennent des espaces naturels (Natura 2000, pelouses sèches), tandis qu’il accueille en pension une centaine de vaches allaitantes suisses et des génisses montbéliardes.
Il participe aussi à un projet de réintroduction de céréales, dans le cadre d’un réseau de bergers-boulangers. Reporterre - Vous vouliez garder votre troupeau en zone à loup.
Pourquoi et comment ?
Gérard Vionnet
- Je n’avais jamais gardé plus de deux cents moutons et je voulais garder avec le loup. Je veux aussi poser le problème du loup dans un contexte large... Ce que cache la problématique loup, c’est qu’on n’a pas les mêmes intérêts que les éleveurs.
Les bergers croient les éleveurs solidaires, mais il y a beaucoup de différences. Je l’ai découvert en gardant avec un collègue deux mille brebis dans la réserve naturelle des hauts plateaux du Vercors, la plus grande de France, avec huit alpages de deux mille moutons sur quatorze mille hectares.
Cela fait trente-sept ans que je connais le Vercors. Les hauts plateaux, c’est quarante km de long sur deux de large, sans habitation, sauvage, plat, sans eau. Parfois, on passe quarante jours sans pluie. Ils récupèrent les eaux superficielles lors des fortes pluies aux sources intermittentes qu’on capte alors pour remplir des réservoirs.
Deux mille moutons, c’est sept mètres cubes d’eau en complexe d’abreuvement à gérer avec la mise à disposition d’une vingtaine de bassins. Marin reconverti depuis deux ans, le berger n’avait jamais fait d’estive dans le Vercors, arrivait sans idée préconçue, avec une solide formation dans la Crau.
J’avais le statut d’aide-berger, financé entièrement par les aides publiques, comme les filets de protection pour parcs de nuit et les quatre patous. C’est un dispositif accessible à tous et obligatoire pour être indemnisé en cas d’attaque.
Il faut que les deux bergers s’entendent, gardent de la même façon. Le retour du loup a révolutionné l’itinéraire technique de garde dans les montagnes françaises pour les bergers expérimentés. Pour certains, c’est une grande douleur de renoncer à un type de garde dans une montagne qu’ils adorent, qu’ils connaissent bien, où ils parvenaient à des pratiques de haut niveau. Il leur faut dire adieu à tout ça !
Maintenant, il y a des filets, des chiens, et il faut garder les troupeaux plus serrés. Avant, il n’y avait pas de point d’eau sur les alpages du Vercors, les brebis mangeaient la nuit et on leur donnait du sel (pour conserver l’eau dans le corps).
Maintenant, on met des citernes, comme chez nous dans le Jura, ce qui fait que le berger devra passer au point d’eau tous les trois jours, c’est une nouvelle contrainte. Mais si les brebis ont très soif, elles sur-pâtureront près du point d’eau...
Comment vous êtes-vous adapté ?
Depuis 2001, l’alpage de la Grande Cabane que nous avons gardé cette année subissait beaucoup d’attaques et de dégâts. Certains bergers refusent de s’adapter. Je suis arrivé sans savoir ce qui m’attendait. Je n’avais ni solution ni objectif.
On avait de très bons patous, mais ils ne pouvaient pas s’exprimer efficacement dans l’ancien système de garde. Il faut créer une relation entre les chiens de protection, les chiens de conduite, le troupeau et le berger...
Dans le Vercors, nous avons la chance d’avoir un réseau radio financé par la Réserve naturelle : il y a deux radios par alpage, en lien avec le gardes de la réserve. On peut agir de manière synchrone et cohérente sur le troupeau quand deux bergers gardent ensemble, ou appeler l’autre quand le troupeau vient de se couper.
Il y a un passage très juste dans le Journal d’un berger nomade, de Pascal Vick.
Il écrit : Ulysse [le berger] ne soupçonnait pas que l’efficacité est le résultat d’une collaboration étroite entre l’homme et le chien. C’est évident pour leur chien de conduite, mais ils ne savent pas encore avec les patous’’.
- Chien patou - Certains bergers, certains éleveurs raisonnent comme s’il y avait des salauds qui veulent imposer le loup et paient pour le protéger. Les bergers détestent les contraintes.
Les écolos des villes, la société, sont à mille lieux de savoir ce que vivent les bergers. Etre pour ou contre le loup, c’est comme si on me demandait si j’étais pour ou contre la foudre, c’est une contrainte qui fait partie du métier...
Pascal Vick écrit encore :
’’un autre rapport est possible entre le berger et le loup’’. Mais il faut aussi entendre le berger qui dit : ’’Ecoutez-moi, je n’en peux plus’’. Il se sent impuissant, c’est terriblement dévalorisant vis-à-vis de soi-même et des éleveurs.
Le bémol à tout cela, c’est mon inexpérience d’autres contextes. Il existe peut-être des alpages non défendables. Mais ce n’est pas le cas du Vercors où nous n’avons pas été les seuls à subir très peu d’attaques. Sur les hauts plateaux du Vercors, un des alpages a été attaqué tout l’été.
Les trois bergers étaient séparés et ne pouvaient se relayer, le troupeau était scindé en trois unités géographiques. Ils étaient en net sous-effectif de patous, qui en plus n’étaient pas fidélisés à chacun des groupes. Dans ce cas, il n’y a pas d’entraide possible entre bergers.
L’anomalie, c’est que sur les trois bergers, deux étaient financés par les aides publiques avec le statut d’aide-berger. En avez-vous parlé avec eux ? Non, c’est tabou...
Par exemple, les bergers hésitent à parler de l’attaque qu’ils viennent de subir à la radio. Au moins deux autres alpages avaient le même mode de garde que nous, l’un sans patou.
Il y a eu une seule attaque et un mouton mort, comme les années précédentes.
Quelle a été votre pratique ?
Ce qui va protéger est la connaissance fine du loup. Il faudrait un socle partagé de connaissances scientifiques. Un exemple : de 2001 à 2012, il y avait eu sur la Grande Cabane chaque année cinq à sept attaques occasionnant une cinquantaine de cadavres.
Cet été, le loup n’a consommé en quatre attaques que très partiellement une seule brebis dont le cadavre a aussitôt été protégé par les patous qui ont déboulé en moins d’une minute. Elle a ensuite été mangée par les vautours.
Il y a eu deux attaques avec une blessée et une sans victime. Soit on a eu la chance inouïe des débutants, soit c’est l’efficacité de notre mode de garde différent. Le mouton ne représente que 5 à 10% du régime estival actuel du loup.
Le challenge à mettre en place, c’est que la viande de mouton soit plus chère pour le loup. Le loup va manger autre chose si cela lui coûte de se battre avec les patous, de subir des échecs successifs. Dans sa stratégie, il apprécie sans cesse le coût énergétique d’une attaque. Le risque d’être blessé par un patou peut mettre sa vie en danger. Le berger doit avoir ça en tête.
Il faut essayer de stresser le loup, de lui compliquer la vie. On a gardé à deux dans les circonstances les plus difficiles, des zones à relief tourmenté ou boisées, ou en automne quand le troupeau a tendance à se couper car il manque d’herbe, qu’arrive le brouillard et que les loups adolescents s’émancipent en circulant beaucoup. Nous étions alors chacun d’un côté du troupeau très serré pour ne pas le laisser se couper.
Sur le Vercors, les mérinos, race très grégaire, se gardent plus facilement que les tarrasconnaises pyrénéennes au caractère plus indépendant. L’utilisation du parc nocturne regroupant toutes les brebis a été systématique, sauf trois ou quatre fois où un groupe a dormi dehors, protégé par un patou.
Si le prédateur sait que son attaque marche, il revient. Il va sur les proies les plus faciles, c’est difficile de l’en empêcher s’il a pris ses habitudes sans avoir été dérangé.
Que faire pour connaître le loup ?
Accepter de s’intéresser à lui. Il faut l’état d’esprit de la cohabitation pastorale.
Les troupeaux sont-ils trop gros ?
Le loup pourrait bien être une nouvelle chance pour un pastoralisme qui conviendrait aux bergers. Les bergers pyrénéens reconnaissent par exemple que mille brebis tarrasconnaises sont impossibles à garder serrées pour les protéger du loup et de l’ours.
Par contre, des troupeaux de trois cents brebis seraient protégeables. C’est l’intensification moderne du monde de l’élevage qui a amené un pastoralisme de grands troupeaux à taille inhumaine sur lesquels les grands prédateurs ont la tâche facilitée.
Le loup devient l’arbre qui cache la forêt du mal être animal : les bergers s’accordent à considérer que l’individualisation des soins n’est pas possible dans ces conditions, ont par exemple du mal à isoler rapidement et soigner une brebis boiteuse.
C’est ça qu’il faut demander, mais ce serait se désolidariser de certains éleveurs ; les vrais prédateurs ne sont-ils pas ces quelques éleveurs qui ne paient pas bien les bergers, se plaignent du loup et ramassent l’argent des aides publiques sans les optimiser et parlent haut et fort ?
S’ils font des cabanes en plus, fractionnent les troupeaux, achètent des patous, on saura faire, c’est de l’extensification ! Dans le Vercors, l’arrivée des aides bergers, en doublant la présence humaine, oblige actuellement à repenser le logement et améliorer le confort.
Paris : le tarif de la fourrière augmente en flèche le 1er janvier
Le tarif de la fourrière va passer de 126 à 150 euros à partir du 1er janvier 2015 tandis que les droits de gardes journaliers pour les véhicules enlevés sont multipliés par 3 (de 10 à 29 €).
Sans compter l'amende pour stationnement génant qui s'élève aujourd'hui à 35 €.
Mauvaise nouvelle pour les automobilistes qui prennent le risque de mal se garer dans la capitale. Les prix de la fourrière vont augmenter dès le 1er janvier 2015.
Le forfait de mise en fourrière, actuellement fixé à 126€, passera à 150€. Une somme à laquelle il faudra toutjours rajouter les «frais de garde» (10€ par jour) et le coût de l’amende forfaitaire (35€ pour stationnement génant).
Ce relèvement des barèmes parisiens a été validé par les ministères de l’Intérieur et de Finances en réponse à une demande formulées depuis longtemps par la Mairie de Paris. La revalorisation du tarif de la fourrière parisienne est officialisée dans un décret du ministre de l'Inérieur paru au Journal officiel du 28 novembre, et passé plutôt inaperçu.
Une vieille revendication de la mairie de Paris Ce relèvement des barèmes parisiens est une vieille revendication de la mairie de Paris, comme Le Parisien l'avait révélé en mars dernier.
Car contrairement à ce que l’on pourrait croire, la gestion des enlèvements des voitures (assurée par la Préfecture de police mais financée par la municipalité) coûte plus d’argent à la Ville qu’il n’en rapporte.
Malgré la mise en fourrière de plus de 250.000 véhicules par an à Paris (soit un enlèvement toute les 2 mn), le service s’est soldé l’an dernier par un déficit de 8,7 millions d’Euros.
Selon les estimations des spécialistes, le coût du grutage des voitures et de leur garde dans l’une des six fourrières de la capitale coûte 175€ par véhicule. Le relèvement des tarifs annoncé devrait permettre de limiter la casse.
Curieusement, l'arrêté du ministère de l'Intérieur ne concerne que les villes de «plus de 2 millions d’habitants» dont la longueur de voirie publique est supérieure à 1 000 kilomètres et dont le nombre de places de stationnement, gratuites ou payantes, est supérieur à 100 000. Même si le texte ne le stipule pas explicitement, seul Paris est donc a priori concerné par l'augmentation des tarifs de la fourrière «dans les communes les plus importantes».
Le montant de l'enlèvement passera donc 150 euros pour les voitures et à 49 euros (au lieu de 47,5 €) pour les deux-roues à moteur. Le frais de garde journaliers multipliés par trois
Selon le ministère de l'Intérieur ces nouveaux tarifs tiennent compte de l'existence de problèmes de circulation et de stationnement dans ces agglomérations et des difficultés de mise en œuvre des opérations d'enlèvement.
Une hausse pouvant en cacher une autre, l'autre coup de bambou concerne les droits de garde journaliers des véhicules enlevés. Au lieu de payer 10 €, il faudra débourser... 29 euros ! Pour les deux -roues, le tarif passera de 3 euros à 10 euros.
En revanche, les autres tarifs, comme les frais de dossier (15,60 euros), les frais d'expertise (61 euros) ou les frais d'immobilisation du véhicule avant la mise en fourrière (7,60 euros), restent inchangés.
Le décret sur les tarifs de mise en fourrière augmentation des tarifs de fourrière (Journal officiel) publié par redacweb6352 L'augmentation des tarifs de la fourrière n'est qu'un des aspects de cequi attend les possesseurs d'automobiles à Paris à compter du 1er janvier.
La ville de Paris avait, la semaine précédente, annoncé la hausse de tous ses tarifs de stationnement, y compris résidentiel, et la fin de la gratuité entre 19 heures et 20 heures, le samedi et au mois d'août. Gain espéré pour la municipalité : 50 millions d'euros.