aimer amis amitié amour ange animal animaux article bébé belle bonne chat
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· Abandon et maltraitance image (6098)
· Civilisations (216)
· Actualités (3313)
· Histoire drole (2213)
· Animaux rigolos (2999)
· Image duo et belles images (3685)
· Image message (2781)
· Santé (1083)
· Bonsoir..bonne nuit..bonne soiree (1959)
· Acteur (302)
horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
· Une Tribu Guaranis de la forêt amazonienne
· histoire drole
· joyeux anniversaire
· fumée
· combien
· dragon
· poux
· grande femme
· hola
· emmanuel beart
· pour ne pas avoir les seins qui tombent
· BERGER
· L’araignée Goliath
· fables
· fables
Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Bientôt un affichage des aliments allergènes dans les restaurants
Dès samedi, la présence des 14 allergènes les plus courants (arachides, lait, noix, etc.) devra être clairement indiquée dans tous les aliments, y compris au restaurant.
Une mesure adoptée il y a plus de trois ans par la Commission européenne qui entre en vigueur ce week-end. Les personnes exposées à de sévères allergies seront soulagées de savoir que la Commission européenne va imposer dès ce week-end aux restaurateurs d'afficher clairement sur leur cartes la présence des 14 aliments allergènes les plus courants.
Les personnes exposées à de sévères allergies seront soulagées de savoir que la Commission européenne va imposer dès ce week-end aux restaurateurs d'afficher clairement sur leur cartes la présence des 14 aliments allergènes les plus courants. (LE PARISIEN/YANN FOREIX)
Au restaurant, le client allergique est souvent embarrassé de devoir faire demander en cuisine la composition d'un plat, potentiellement dangereux pour lui.
Plus encore lorsque le serveur semble surpris par la logique de la question, lorsqu'il s'agit par exemple de vérifier qu'une pizza ne contient pas de cacahuète ! Si la réponse paraît d'abord évidente, les allergiques savent, par expérience, que certains produits peuvent en cacher d'autres ou que certaines excentricités de chefs compliquent leurs repas. Et si on simplifiait l'étiquetage des aliments...
Mais la Commission européenne a pensé à eux et va désormais obliger les restaurateurs, les boulangers ou encore les vendeurs en ligne à mieux signaler les composants à risque. Quelques fins de soirée aux urgences pourraient ainsi être évitées!
Quatorze allergènes ciblés La Commission européenne a détaillé jeudi ces nouvelles dispositions, qui entreront progressivement en vigueur à partir du 13 décembre, trois ans après leur adoption, à l'issue de bras de fer et de compromis avec l'industrie agroalimentaire.
Dès ce samedi, la présence des 14 allergènes les plus habituels (arachides, lait, noix, etc.) devra être clairement indiquée dans tous les aliments, y compris pour les produits non préemballés, à charge pour les boulangers ou restaurateurs de prendre les mesures qui s'imposent dans l'année.
Ce qui devrait permettre aux personnes allergiques, qui préfèrent parfois acheter un produit industriel où la composition est bien indiquée, à redécouvrir les bons produits des traiteurs ou des marchés bio. Selon l'exécutif européen, cette réglementation doit également aider les consommateurs de l'Union à manger plus sainement, bien au delà des allergiques.
Pour les biscuits ou friandises à l'huile et aux graisses «végétales», les fabricants devront préciser s'il s'agit d'huile de palme, de tournesol ou autre. Même mention obligatoire pour les ajouts d'eau ou de protéine, tandis que les «poissons» ou «viandes» reconstituées ne pourront plus faire semblant de ne pas l'être.
Si certains industriels le font déjà, la réglementation européenne devrait rendre cela systématique et uniforme dans l'Union. La présence de «nanomatériaux manufacturés» devra également être signalée, une règle censée dissiper le flou total entourant actuellement leur usage par l'industrie.
Susceptibles de figurer par exemple dans des desserts chocolatés, charcuteries ou soupes, ces matériaux minuscules sont soupçonnés de pouvoir nuire à la santé humaine. Engin de pêche utilisé, zone de capture...
Face aux contraintes de fabrication évidentes que ces dispositions entraineraient, la filière agroalimentaire a mis la pression sur la Commission. Ce qui explique le temps d'attente entre le vote en la mise en place des mesures.
La Commission a hésité à limiter cette obligation de transparence, mais le Parlement européen s'y est opposé, au nom du principe de précaution. Cet étiquetage responsable sera poussé très loin puisqu'il concernera jusqu'à l'origine des poissons, dont les noms commerciaux et d'espèce devront être déclinés, avec leur zone de capture et l'engin de pêche utilisé.
Le patriotisme alimentaire bénéficiera de l'extension aux viandes porcine, ovine, caprine et de volaille de l'indication obligatoire d'origine imposée jusque-là à la seule viande bovine. Les mousses au chocolat ou les saucissons pourront, en revanche, rester en vente pendant encore trois ans sans étiquetage nutritionnel (valeur énergétique, teneur en sel, sucre, matières grasse).
L'affichage de ces donnés ne deviendra obligatoire qu'au 13 décembre 2016. Ces règles doivent s'appliquer aux ventes en ligne. Pour garantir le respect de cet arsenal, l'UE examine actuellement un renforcement des contrôles et sanctions, qui devront être «dissuasives». >
Routes : et voilà les premiers radars «double face» !
La Sécurité routière va tester une nouvelle génération de radars «double face». Ils flasheront l'avant et l'arrière des véhicules circulant au-dessus de la vitesse autorisée pour mieux lire les plaques d'immatriculation.
Les premiers radars «double face» vont être testés pendant trois mois.
Un premier radar «double face», qui flashe successivement l'avant et l'arrière des véhicules circulant au-dessus de la vitesse autorisée vient d'être installé ce vendredi en France sur la départementale 301 à Feyzin (Rhône).
Un deuxième à cabine unique devrait être implanté en janvier sur la départementale 6 à Lacanau (Gironde). Un autre modèle de radars, constitué cette fois de cabines doubles installées à quelques dizaines de mètres l'une de l'autre et flashant le véhicule simultanément sera déployé à Saint-Laurent d'Arce en Gironde (départementale 137) et à Nice (départementale 6098).
Selon la Sécurité routière, ces radars vont être testés pendant une période de trois mois durant laquelle les contrevenants ne seront pas verbalisés, ce matériel n'étant pas pour le moment homologué. Cependant, «en cas de résultats concluants, un marché de déploiement pourrait être lancé en 2016», poursuit la Sécurité routière.
Techniquement, le radar à cabine unique prend un première photo de l’avant du véhicule avant que celui-ci ne passe devant la cabine radar puis une seconde photo de l'arrière du véhicule sera prise lorsqu'il aura dépassé la cabine.
Dans le cas des cabines double, une photo de l’arrière du véhicule sera prise depuis la cabine radar principale et une seconde photo de l’avant du véhicule sera prise simultanément par une autre cabine. Selon la Sécurité routière, ces radars devraient permettre de mieux lire les plaques d'immatriculation, et d'améliorer le «taux d'élucidation des infractions.»
Aujourd'hui, environ 38% des infractions flashées ne sont pas exploitables. Par ailleurs, la photographie de face permet de confondre les personnes qui seraient tentées de faire une fausse déclaration sur l'identité de la personne au volant.
Crash d'un avion militaire près de Tours: au moins un mort et quatre blessés
Un avion militaire s'est écrasé mercredi sur un foyer accueillant des personnes handicapées près de Tours, faisant un mort et cinq blessés, dont un grave.
Un Alphajet d'entraînement s'est écrasé mercredi près de Tours.Un Alphajet d'entraînement s'est écrasé mercredi près de Tours. Photo : Photo d'illustration
Un avion militaire s'est écrasé mercredi sur un bâtiment abritant une structure d'accueil pour handicapés vers 17 h 30 à Vouvray (Indre-et-Loire), près de Tours.
Une personne a trouvé la mort tandis que cinq autres sont blessées, selon la préfecture. L'un d'entre elles est dans un état grave, mais son pronostic vital n'est pas engagé.
Les victimes sont des résidents de l'établissement, toujours selon la préfecture. Les deux pilotes sont quant à eux sortis indemnes de l'accident et ont réussi à s'éjecter de l'appareil, un Alphajet d'entraînement qui a subi un incident technique.
Une importante déflagration aurait été entendue par les habitants selon le site de la Nouvelle République. Tombé sur un foyer de l'Adapei L'avion militaire est tombé sur les bâtiments du foyer de vie de l'Adapei (Association départementale de parents et amis de personnes handicapées mentales) au lieu-dit la Bellangerie.
Selon la Nouvelle République, l'établissement accueille 24 adultes. La ministre de la Santé Marisol Touraine a par ailleurs demandé "la transparence absolue" dans l enquete sur les circonstances de l'accident après une visite sur place dans la soirée en compagnie de la secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées, Ségolène Neuville.
Selon Marisol Touraine, le résident tué était âgé de 63 ans et était accueilli "depuis plusieurs années" au Foyer de la Bellangerie, l'une des plus importantes structures d'accueil pour handicapés du département.
Il poignarde "au hasard" avec un tournevis une fillette de 18 mois dans sa poussette
- Un homme a attaqué avec un tournevis une petite fille lundi soir dans un supermarché. Poignardée au visage, l'enfant d'un an et demi est dans un état critique.
La fillette qui a été attaquée lundi est dans un état critique. La fillette qui a été attaquée lundi est dans un état critique.
La maman avait le dos tourné au moment où l'agression, violente et rapide, qui s'est déroulée lundi soir. Elle cherchait un produit au rayon des fruits et légumes dans un supermarché de Deurne, près d'Anvers (Belgique), lorsqu'elle a remarqué un homme penché sur la poussette de son enfant.
Poignardée au visage
Un comportement étrange qui l'a "immédiatement fait réagir", a indiqué Fons Bastiaenssens, le porte-parole de la police d'Anvers. Ses cris ont en effet mis en fuite l'agresseur qui, dans sa course, a fait tomber un tournevis.
C'est armé de cet objet qu'il venait de s'en prendre à sa fille d'un an et demi en la poignardant au visage. Transportée en urgence et opérée dans la foulée à l'hôpital, la petite victime est toujours dans un état critique.
Un homme de 52 ans, habitant le quartier où a eu lieu l'attaque, a été arrêté mardi avant d'être placé en garde à vue. Selon la presse belge, il serait passé aux aveux, expliquant avoir attaqué "au hasard".
Information à tous les amis visiteurs de la grotte aux lucioles.
Samedi après midi un groupe de 4 personnes nous ont clairement fait comprendre que nous devrions enlever notre crèche de Noel car nous recevons du public et que cela était contraire à la laïcité...
Le ton était ferme et déterminé, voici donc ma position ferme et définitive en ce qui concerne notre crèche : ELLE EST ET RESTERA DANS LA GROTTE !
Si en France le seul sujet est encore de déplacer ou enlever des crèches de Noel, alors quittez tous ce pays car là on dépasse le ridicule le plus total !
Christophe Holbein, président de la grotte aux lucioles et fier de sa crèche. Si vous aussi, vous trouvez cela aberrant, merci de partager sur votre mur. (quelles que soient vos croyances)
Le principe de séparation des églises et de l’Etat ne s’applique pas en Alsace et en Moselle.
Cette exception, résultant de l’annexion de ces territoires par l’Allemagne entre 1870 et 1918, renforce le particularisme régional
Une caissière fait une remarque méchante sur son enfant trisomique, sa réponse? Parfaite!
Parfois, j’oublie que mon garçon est trisomique, et la gifle est encore plus douloureuse à encaisser quand on vient me le rappeler de manière presque « méchante »
Comme cette caissière par exemple, qui m’a lancé un regard du genre compatissant en murmurant la plus ignoble des choses: « J’imagine que vous auriez aimé le savoir avant qu’il ne vienne au monde…Vous savez, ils font des tests qui permettent de détecter ça, de nos jours ».
Si vous saviez la haine et la douleur qui m’ont traversées à ce moment, j’ai même failli bondir et lui faire avaler ses dires, avec la fureur vous savez, vous pouvez faire beaucoup de mal à une personne, mais j’ai préféré fonctionner autrement!
Je l’ai regardé avec un sourire de psychopathe fraichement sortie d’un film d’horreur et lui ai dis: « C’est bien vrai ça!! C’est tellement plus difficile de s’en débarrasser une fois qu’ils sont sortis. Croyez-moi, j’ai tout essayé! »
Et la j’ai jubilé intérieurement, je l’ai vu la bouche grande ouverte, se demandant si j’avais bien pu dire ça et j’ai ajouté dans un murmure: Ce que vous voulez dire, c’est que j’aurais dû le tuer alors qu’il était dans mon ventre, et que maintenant je ne peux plus le faire, c’est bien ça ?
Pour moi, c’est la même chose. Pour information, nous savions exactement ce qu’il avait quand j’étais encore enceinte. Il est notre fils à présent, et il était notre fils avant aussi. Jamais je ne laisserai quiconque faire du mal à l’un de mes enfants, même pendant ce moment où on les considère si ridiculement « annulables ».
J’avais oublié qu’avant de voir un enfant, beaucoup de personnes voient un malade trisomique, et ça va de paire avec certaines appréciations du genre « oh les pauvres parents » ou encore « oh les pauvres frères et/ou soeurs qui traînent un lourd fardeau ». Parfois j’oublie….
Oui j’oublie qu’ils ne sont peut être pas fautifs au fond, c’est juste qu’ils ne savent pas! Parfois je me dis que moi aussi j’aurais peut-être pu penser comme eux.
Je ne savais rien de la trisomie avant la naissance de Gabe, j’avais fait des études d’infirmière mais ça s’arrêtait la, tout ce que j’avais lu sur la trisomie me forçait à m’imaginer un enfant immobile, dépendant et handicapé.
Parfois, j’oublie à quel point le premier week end de décembre est le plus important pour nous, avec le Téléthon c’est le meilleur moyen de sensibiliser les gens au problème, de briser les tabous et les idées reçues, de s’informer correctement et d’apprendre à comprendre l’autre sans le juger!
Ce qui fait le plus de mal c’est l’ignorance des gens face à la trisomie, grâce au Téléthon on a l’impression d’évoluer, mais pas assez vite encore! Parfois c’est si simple d’oublier que votre enfant souffre de trisomie, on vit avec, pour nous ils ne sont ni plus ni moins que nos enfants Gabe, Jean, ou Estelle et c’est comme ça qu’ils devraient être vus par tout le monde, l’acceptation d’autrui toute l’année, et pas juste au mois de décembre!
A Nancy, un couple accusé du viol de son bébé de 8 mois
La Rédaction La Cour d'Assises de Meurthe-et-Moselle à Nancy se penche lundi et mardi sur le cas d'un jeune couple de Malzéville accusé du viol de leur bébé âgé de 8 mois.
Aucune explication n’a été donnée par les deux accusés. La justice va devoir trancher le cas d'un jeune couple originaire de Malzéville (Meurthe-et-Moselle), dans la banlieue de Nancy, accusé du viol de leur fillette.
Âgée de seulement 8 mois au moment des faits en 2008, l'enfant a été victime d'un viol selon le bilan médical établit au cours de l'instruction réalisée dans le cadre d'une information judiciaire ouverte par le parquet de Nancy.
Le couple qui est sous contrôle judiciaire depuis leur mise en examen n'a toujours pas donné d'explications malgré le rapport médical accablant.
Âgée de 27 ans, la mère de famille qui était enceinte au moment des faits n'a pas donné d'explications convaincantes. Son compagnon, 31 ans, qui n'est pas le père de la petite victime a également gardé le silence.
L’avocat de la défense relève l’enfance chaotique de la mère de famille. Le jeune couple a également eu un petit garçon quelques mois après la naissance du nourrisson victime de violences sexuelles. Les deux enfants ont été placés par les services de protection de l’enfance du département de Meurthe-et-Moselle.
Les prévenus risquent jusqu’à 20 ans de réclusion. La Cour d’Assises de Nancy se prononce cette semaine sur le sort de ces deux parents au parcours mouvementé.
Allaitement en public : la polémique renaît en Grande-Bretagne
Après qu'une jeune maman britannique s'est vue prier cette semaine de se cacher sous une serviette de table pour allaiter son bébé dans un hôtel de luxe, de nombreuses femmes réclament de pouvoir donner le sein où et quand elles veulent.
En France aussi, le sujet reste sensible.
Louise Burns, jeune maman britannique, s'est vue dans l'obligation de se couvrir d'une serviette alors qu'elle allaitait son bébé dans un hôtel de LondresLouise Burns, jeune maman britannique, s'est vue dans l'obligation de se couvrir d'une serviette alors qu'elle allaitait son bébé dans un hôtel de Londres
Cachez ce sein que les clients du Claridge ne sauraient voir. Alors qu'elle était en train d'allaiter discrètement son bébé de quelques mois dans un salon du prestigieux hôtel de Londres, Louise Burns, une jeune maman britannique, a été priée la semaine dernière par le personnel de couvrir son geste sous une serviette de table.
Sa mésaventure, qu'elle a racontée sur le réseau social Twitter, est vite devenue virale, relançant la polémique sur l'allaitement dans les lieux publics. Les réactions sont en effet nombreuses Outre-Manche, alors que depuis quelques jours, des mamans se relaient devant le Claridge avec leur nouveau-né, exigeant des excuses de la part de l'hôtel de luxe. L'affaire a également suscité la colère de Nigel Farage, le leader du parti britannique europhobe Ukip.
Le populiste a expliqué ce week-end à la radio que les femmes devaient "éviter d'être ostentatoires quand elles donnent le sein et penser à se mettre à l'écart quand c'est le cas". La loi est pourtant bien de leur côté. En 2010, la new Equality Act avait en effet permis aux femmes britanniques d'allaiter en dehors de la maison. Ce qui ne les empêche pas de recevoir des remarques désobligeantes.
Même polémique en France Selon Aurélie Serry, présidente de la coordination française pour l'allaitement maternel (CoFam), une polémique du même ordre est à craindre en France. "Aucune loi n'interdit l'allaitement en public, souligne-t-elle auprès de metronews. Mais plusieurs femmes se sont vues dans l'obligation de quitter un lieu public parce qu'elles donnaient le sein à leur enfant."
C'est le cas d'une mère de 41 ans qui allaitait sa fille dans un magasin de Biscarrosse (Aquitaine), en août 2013. Elle aavait été fermement priée par la commerçante de se cacher dans la réserve ou de sortir du magasin. "Ce genre d'épisode montre l'absence d'une culture de l'allaitement en France, alors même que c'est un acte on ne peut plus naturel," ajoute Aurélie Serry. "Les femmes qui allaitent ne devraient pas devoir rester cloîtrées chez elles ou laisser leur enfant pleurer quand il a faim, à cause du regard inquisiteur de certains."
À l'époque, la maman de Biscarrosse avait déposé plainte. Une bonne initiative, selon la présidente de la CoFam : "Même si la loi n'interdit pas l'allaitement en public, il n'existe pas encore de jurisprudence en la matière. Ce serait pourtant très utile pour changer le regard des plus réfractaires", ajoute-t-elle.
En chiffres
Si l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) prône l'allaitement exclusif jusqu'à l'âge de six mois, les mamans françaises sont peu nombreuses à préférer donner le sein au biberon.
En octobre 2014, selon les chiffres du portail INRA sur la nutrition :
- Deux tiers des nouveaux-nés sont nourris au sein à la maternité
- Au bois de trois mois, 39 % d'entre eux tètent encore en France, contre 66 % en Italie et 43 % en Angleterre.
Nouvelles prière de rue pour les musulmans de Montfermeil
Nouvelle prière de rue ce vendredi, avenue Jean-Jaurès. Montfermeil, le 24 octobre. Nouvelle prière de rue ce vendredi, avenue Jean-Jaurès.
Comme la semaine dernière, deux cents musulmans environ ont prié ce vendredi après-midi dans l’avenue Jean-Jaurès à Montfermeil (Seine-Saint-Denis).
L’association cultuelle qui gère le pavillon-mosquée situé dans la rue n’a plus de place pour accueillir l’ensemble des fidèles. Elle a en effet dû démolir les extensions construites en 2009 sans autorisation, conformément à un jugement de la cour d’appel.
En attendant la construction d’une véritable mosquée dans la ville — le terrain est acheté, le permis de construire validé — l’association veut que la ville lui permettre d’édifier un chapiteau dans le jardin du pavillon ou lui prête un gymnase le vendredi.
Une réunion s’est tenue cette semaine avec le MAIRE (UMP) Xavier Lemoine, sans solution pour l’instant. Ce vendredi après-midi, il y avait un peu moins de policiers que la semaine dernière.
L’ambiance est tout de même tendue pendant l’heure de la prière, plusieurs véhicules se sont retrouvés bloqués et ont klaxonné.
"ON A PERDU DES ANIMAUX ET TOUT LE MONDE S’EN FOUT"
"On a perdu des animaux et tout le monde s’en fout"
Deux crocodiles femelles naines victimes des inondations. © Réserve africaine de Sigean
La crue qui a ravagé l’Aude le week-end dernier a également fait des victimes parmi les animaux de la Réserve africaine de Sigean. Sur place, l’équipe du parc est en colère face à l’inertie des autorités. Un sentiment d’impuissance et de frustration face au désastre.
Dans la nuit de samedi à dimanche, les inondations qui ont touché l’Aude et les Pyrénées-Orientales ont provoqué un véritable drame à la Réserve africaine de Sigean où quelques 3 800 animaux vivent toute l'année en semi-liberté.
«La rivière a débordé vers 7 heures, il y a eu plus de deux mètres d’eau au niveau de la plaine africaine et des torrents de boue. Le vivarium aussi a été inondé», explique à Paris Match, Gabriel de Jésus, responsable de la communication, qui vit sur le site.
«J’ai dû évacuer mon épouse et mes 3 filles, qui ont passé la nuit dans la voiture, sur un parking», se souvient-il.
L'impala décédé. Réserve africaine de Sigean
Au petit matin, beaucoup de sites étaient inaccessibles. Seuls quelques soigneurs, en 4x4, ont pu se rendre sur les lieux pour redresser les premières barrières et éviter que les animaux ne s’échappent.
Malheureusement ces derniers se sont rapidement rendus compte de l’étendue des dégâts. «Les pompiers nous ont aidés, et là, dans leur bassin, on a découvert deux crocodiles femelles naines, mortes. Elles étaient parmi nos animaux les plus précieux», explique Gabriel de Jésus, qui ajoute: «à présent, cette espèce est éteinte en Europe, il n’y en n’a plus». «C’est le stress thermique qui les a tué», ajoute-t-il.
Les secours ont également découvert les cadavres d'un impala, d'un gnou, d'une grue et d'un flamant rose. Mais les pertes pourraient encore être pire. Certains des animaux ont passé plusieurs heures dans cette eau froide et pourraient bien tomber malade. Les membres du parc ont notamment peur pour la santé des deux petites lionnes nées en février dernier à la réserve.
«Il y a la peur d’une pneumonie», indique Gabriel de Jésus. «C’est un désastre», glisse-t-il.
LA RÉSERVE SONGE À S'INSTALLER EN ESPAGNE
La colère est d’autant plus forte qu’il règne à la réserve un sentiment d’abandon de la part des autorités. C’est en effet la septième fois, depuis 1999 et sa crue centennale, que le parc est inondé. A l’époque, la crue avait détruit une partie de la digue située à l'extérieur du parc et canalisant la Berre. Elle avait été reconstruite par les autorités, mais trop basse.
«Depuis qu’elle a été refaite, c’est un déversoir», déplore l'employé du parc. La réserve réclame pourtant depuis des années que la digue de rochers soit enfin rehaussée, mais en vain. Pour Gabriel de Jésus, «les autorités ont abandonné la réserve». «On a l’impression que tout le monde s’en fout, mais en plus de notre devoir de conservation, on procure également du travail. On fait vivre 200 familles». «On a rendu la réserve inondable», poursuit-il. Pourquoi? «Sans jeu de mots, on veut peut-être nous faire couler. Est-ce qu’ils veulent qu’on mette la clé sous la porte?» vivarium Le vivarium.
Réserve africaine de Sigean Pour lui, le parc, qui vit sans subventions et ne touchera d’argent de la part des assurances que si la crue est classée catastrophe naturelle, n’a désormais plus que deux solutions: «Soit, la digue n’est pas réparée, et on a plus qu’à fermer la réserve, soit on délocalise en Espagne, où l’on n’a aucun soucis à trouver un terrain à louer».
Mais le but n’est évidemment pas là. La Réserve africaine de Sigean fait près de 330 000 entrées par an, «pour la région, ce n’est pas rien». «Il suffirait juste de réparer cette digue, c’est tout ce que l’on demande». Si l’équipe se sent impuissante face à l’inertie des autorités, elle peut cependant compter sur les soutiens de nombreux anonymes. «On reçoit des appels de gens qui veulent nous aider, des gens inquiets aussi, qui pensent que tous les animaux sont morts».
Pour les rassurer, mais aussi pour éviter de trop grandes pertes financières, la réserve compte bien rouvrir ses portes dès mercredi.