Le ministère des situations d'urgence russe a conseillé ce lundi en début d'après-midi aux Moscovites de ne pas sortir et de garder leurs portes et fenêtres fermées, en raison de la toxicité de l'air.

L'atmosphère de la capitale russe est en effet viciée ce lundi par une une concentration six fois supérieure à la normale de sulfure d'hydrogène, un gaz toxique et odorant.

Les autorités locales, longtemps dubitatives, ont fini par en trouver la raison : un problème de filtre dans une raffinerie. Depuis le milieu de la matinée, les Moscovites se plaignaient sur internet de l'apparition dans l'air d'une odeur désagréable, que ce soit dans le centre de la capitale ou en périphérie.

Des médias russes ont également diffusé des photos et vidéos montrant un épais brouillard dans certains quartiers de la capitale. Les stations de surveillance de Moscou ont effectivement enregistré une concentration de sulfure d'hydrogène dans l'air «six fois supérieure aux limites admissibles», ont indiqué les services sanitaires de la ville dans un communiqué.

Le sulfure d'hydrogène est un gaz inflammable, incolore et très toxique. Il a une forte odeur d'oeuf pourri.

VIDEO. Concentration de gaz à Moscou

Un dysfonctionnement du filtre de la raffinerie Moskovski a provoqué cette forte concentration de sulfure d'hydrogène dans la capitale, a indiqué peu après 16 heures (heure française) le porte-parole du ministère des Situations d'urgence de Moscou.

«L'odeur du sulfure d'hydrogène n'est pas dangereuse, mais ceux qui ne l'aiment pas peuvent fermer leurs fenêtres et ne pas sortir de chez eux», a-t-il ajouté.

«Dans les jours à venir, les conditions météorologiques restent favorables à la dispersion des émissions dans l'atmosphère. Il est prévu que le niveau de pollution de l'air diminue», ajoutent les autorités russes.

Le scandale des lampes économiques Malgré la publicité tapageuse sur les lampes économiques: durée de vie 8 fois celle des ampoules incandescentes, basse consommation 1/5 celle des ampoules incandescentes ; la réalité est tout autre : Ces lampes « soi-disant» économiques coûtent quatre fois plus cher que les classiques.

La durée de vie ne dépasse celle des incandescentes que de peu Mais le plus dangereux c’est qu’elles cumulent quatre graves inconvénients :

• Elles contiennent du mercure 2 à 5 milligrammes (environ 20 000 fois la valeur à ne pas dépasser dans l’air)

• Elles émettent des UV (le corps humain n’est pas programmé pour recevoir jour et nuit des rayons UV)

• Elles émettent des radiofréquences (aucun autre appareil ménager n’en produit)

• Elles émettent des champs magnétiques de basses fréquences. (cancérigène) Ces lampes qui sont classées « écolo » sont de véritables bombes à retardement car elles contiennent une quantité non négligeable de mercure à l’état gazeux qui s’échappe si elles se brisent accidentellement, mais qui fuit également pendant l’utilisation.

Les risques du mercure pour la santé : Irritations, troubles digestifs, pneumopathie, stomatite/inflammations buccale, Erythème scarlatiniforme/rougeur, encéphalopathie, dépression, hyper excitation, chute de dents, convulsion, coma, incendie, intoxication

Champs magnétiques et répercussion sur la santé Récemment les porteurs de pacemaker alertent les instances de santé suite à des soucis d’interférences électromagnétiques à proximité de ces lampes basse consommation, des études ont été entreprises, elles démontrent clairement ces interférences mais également d’autres problèmes de santé : Une diminution de la mélatonine (hormone du sommeil) ;

Augmentation des risques du cancer du sein, de la prostate, de l’ovaire, du col de l’utérus, du poumon, de l’estomac, de la thyroïde et du cancer colorectal. Autres conséquences à court terme : Troubles du sommeil, excitabilité, irritabilité et hyperactivité.

Les fabriquant de ces lampes basse consommation veulent être rassurant en préconisant de ne pas s’en approcher à moins de 30 cm, hors, des mesures nous montrent clairement que les rayonnements de ces ampoules économiques sont émis dans un rayon de 2 mètres autour du point d’éclairage, donc potentiellement dangereux pour toutes personne se trouvant à moins de 2 mètres de la lampe !

Conclusion Pour éviter le cancer de la prostate ou de l’estomac, l’intoxication au mercure ou autres troubles du sommeil, mieux vaut opter pour les bonnes vieilles lampes à incandescence. Pour les économies, réduisez simplement le nombre de lampes ou leur puissance et dans le bénéfice du doute n’achetez surtout pas d’ampoule basse consommation, vous éviterez des prises de risque inutiles…Mais ça, c’est à vous de voir !

Une Américaine fête ses 100 ans... en sautant en parachute !

L'Américaine Eleanor Cunningham a fêté son centième anniversaire dans les airs, samedi.

Elle a fait mieux que George H.W. Bush ! Eleanor Cunningham, une habitante de l'Etat de New York (Etats-Unis), a effectué samedi un saut en parachute pour fêter son centenaire.

L'ancien président américain s'était, lui, lancé ce défi pour son 90ème anniversaire, en juin dernier. Avant de sauter, l'Américaine a embrassé son arrière-arrière-petite-fille âgée de 7 mois, rapporte Associated Press.

Eleanor Cunningham n'en est pas à son coup d'essai, puisqu'il s'agit de sa troisième performance de ce type en dix ans. Et d'après sa fille, interrogée par «Albany Times Union», elle ne compte pas s'arrêter là : son prochain saut est prévu pour son 105ème anniversaire!

Royaume-Uni: Mourante, elle est autorisée à dire adieu à son cheval

Des adieux émouvants. Samedi, Sheila Marsh, une Britannique âgée de 77 ans atteinte d'un cancer en phase terminale, a pu dire au revoir à Bronwen, son cheval, rapporte The Telegraph.

Le corps médical du Royal Albert Edward Infirmary à Wigan, au Royaume-Uni, a autorisé l’une des dernières volontés de la cavalière.

Lorsque sa santé s’est détériorée, sa famille s’est arrangée pour que Sheila Marsh puisse dire adieu à Bronwen, le cheval qu’elle possédait depuis 25 ans, et qu’elle avait élevé. «Elle aimait ses chevaux et adorait les animaux, a raconté sa fille, Tina, au Telegraph. Elle avait six chevaux, trois chiens, trois chats et d’autres animaux.» «C'était un moment magnifique»

La rencontre a eu lieu sur le parking du centre hospitalier, et a été immortalisée par les infirmières présentes.

La photo a été postée sur Twitter par Andrew Foster, directeur général du Wigan and Leigh NHS Foundation Trust, qui a aidé la famille à organiser la rencontre.

Il a souligné que cela mettait en évidence la façon dont le personnel s’était surpassé pour s’assurer du bien-être de Sheila Marsh lors de ses derniers instants.

Sur le cliché, on voit le cheval frotter son museau contre le visage de sa maîtresse. Gail Taylor, l’une des infirmières, a raconté au quotidien britannique que la patiente avait doucement appelé le cheval, qui s’est penché vers elle et a frôlé sa joue pour lui faire ses adieux.

«J’ai beaucoup pleuré, tout comme les infirmières présentes.Cela l’a réconfortée et c’était un moment magnifique», a commenté la fille de Sheila Marsh, qui est décédée à peine quelques heures après ses adieux à Bronwen.

A 113 ans, elle doit tricher sur son âge pour s'inscrire sur Facebook

Le formulaire d'inscription à Facebook. Pour s'inscrire sur Facebook, il faut être né après 1905.

On ne sait pas vraiment pourquoi, mais on peut imaginer que lorsque Mark Zuckerberg a commencé à déployer son réseau social en dehors des universités en 2005, le nombre « 100 » était pratique pour déterminer un âge maximum.

Lorsqu'Anna Stoeher, 113 ans, a voulu récemment ouvrir un profil Facebook pour fêter son 114e anniversaire , il a donc fallu qu'elle mente.

La plus vieille habitante du Minnesota a choisi d'avoir 99 ans sur le réseau social, aidée par un informaticien qui lui a configuré son compte et sa tablette.

Le reportage consacré à ce sujet par la chaîne locale Kare 11 montre également un projet de lettre à envoyer aux équipes de Facebook, où Anna Stoeher leur indique qu'elle est bien « encore là ».

Des chercheurs japonais créent une souris transparente

Une solution saline a été injectée dans le cœur de la souris, Une solution saline a été injectée dans le cœur de la souris,

Il y a eu la cape invisible, l'avion et la voiture transparente, aujourd'hui il y a la souris. Pour pouvoir mieux étudier ses organes, des chercheurs japonais ont trouvé un moyen de rendre une souris transparente.

En dehors des livres ou des films, les humains n'ont pas encore la possibilité d'être invisibles en revanche, mais, là, la méthode a consisté à faire disparaître la couleur des tissus -ce qui a pour conséquence de tuer l'animal- pour ensuite pouvoir examiner les différents organes ou même un corps entier sans avoir à le découper, offrant ainsi une approche plus globale, expliquent les chercheurs.

Etudier le développement des embryons

Cette technique permettra aux scientifiques de mieux appréhender «la structure en trois dimensions des organes et la présence de certains gènes dans divers tissus», a expliqué Kazuki Tainaka, l'un des chercheurs.

Cette méthode «pourrait être employée pour étudier comment les embryons se développent ou comment le cancer et les maladies auto-immunes se développent au niveau cellulaire», a expliqué Hiroki Ueda, qui a mené l'équipe de recherche.

Au final, «cela pourrait permettre une meilleure compréhension de ces maladies et peut-être de déboucher sur de nouvelles thérapies.»

Metz : "Il a senti qu'il allait partir", dit la mère du garçon mort dans une clinique

- Un petit garçon de 11 ans est mort dans une clinique à Metz. Il avait été admis pour une appendicite. Sa mère témoigne.

Le témoignage de la mère de Corentin, 11 ans, décédé après une opération de l'appendicite

Le parquet de Metz a ouvert une information judiciaire contre X après le décès d'un enfant samedi dernier dans la clinique Claude-Bernard à Metz.

Le jeune Corentin était pris de maux de tête et de vomissements. Ses parents l'ont alors emmené chez leur médecin traitant. Un scanner confirme qu'il souffre de l'appendicite. Pas besoin d'opérer en urgence, un simple traitement peut suffire.

Il est alors emmené à la clinique pour récupérer des cachets. Mais l'équipe médicale préfère l'opérer préventivement. Les proches du garçon n'ont alors pas de nouvelles de lui pendant 8 heures. Pendant l'opération, l'aorte et le foie ont été touchés.

Corentin a été transféré à l'hôpital de Nancy où il est finalement décédé. J'ai amené mon fils pour qu'il soit soigné et je ne l'ai jamais revu

La mère de Corentin "C'est un drame, j'ai donné ma confiance à ce médecin. La veille il m'avait expliqué qu'ils n'ouvraient plus le ventre, que tout se faisait par coelioscopie. J'avais peur, mais il m'a rassuré. J'ai amené mon fils pour qu'il soit soigné et je ne l'ai jamais revu. Il ne voulait pas y aller", se souvient-elle. "Il m'a dit 'maman, met ta main dans la mienne, ta tête contre la mienne' il a senti qu'il allait partir", explique-t-elle au micro de RTL.

La clinique Claude-Bernard, qui n'a pas souhaité faire de commentaire, compte 259 lits, dont 93 pour la chirurgie générale et spécialisée, selon son site internet.

La mère de Corentin a déposé plainte contre X.

Fraude sociale: le gouvernement va contrôler l'eau et le gaz des chômeurs

Le gouvernement Michel va lancer un plan de lutte contre la fraude sociale, ressort-il de la note de politique générale transmise par le secrétaire d’Etat Bart Tommelein (VLD) à la Chambre, qu’évoquent samedi dans leurs colonnes L’Echo et Le Soir.

L’eau et le gaz des chômeurs bientôt contrôlés en priorité.

Les personnes qui déclarent frauduleusement vivre seule pour toucher davantage d’allocations de chômage seront davantage contrôlées. À cette fin, le gouvernement va instaurer un système de transmission des données de consommation de gaz, eau et électricité.

Si ces consommations sont anormalement élevées pour une personne, cela signifiera qu’il y a des soupçons qu’elle ne vit pas seule. Si les personnes ne consomment rien, ce sera le signe qu’elles ont une domiciliation fictive et qu’elles n’habitent donc pas où elles le prétendent.

L’ONSS va ainsi devenir une plaque tournante du croisement de base de données et de leur diffusion pour débusquer les fraudeurs. Le document indique par ailleurs que la baisse des coûts salariaux devrait réduire la tentation de frauder et que le risque d’être pris doit être suffisamment élevé pour décourager la fraude.

Viol d'une fillette à Arles : 20 ans de réclusion pour la mère et son amant

La cour d'assises des Bouches du Rhône a infligé une peine de 20 ans de réclusion criminelle à une mère et son amant coupables d'un viol sur une fillette de 3 ans commis en 2012.

Une mère et son amant ont été condamnés vendredi par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône à 20 ans de réclusion criminelle pour le viol d'une fillette de 3 ans commis en 2012 à Arles.

La peine est assortie d'une sûreté des deux tiers de la condamnation et correspond aux réquisitions de l'avocat général.

«Ce maximum (NDLR : encouru par les accusés), c'est le minimum», avait-il lancé.

La mère, 31 ans, a été reconnue coupable d'avoir violée sa fille de 3 ans au printemps 2012 avec divers objets afin de réaliser des photos et des vidéos pour satisfaire, selon elle, son amant. Celui-ci, un cuisinier de 32 ans, était connu des services de police pour plusieurs condamnations, dont une pour corruption de mineurs alors qu'il avait 17 ans.

Il était également poursuivi pour le viol de l'enfant, lors de relations sexuelles à trois décrites jeudi à l'audience par la mère avec une précision glaçante.

L'homme a nié les faits reprochés, se contentant de reconnaître des «fantasmes» pédophiles, évoqués lors de conversations téléphoniques avec la mère. «Je suis impardonnable», lâche la mère de la fillette Mais l'avocat général ne l'a pas cru.

Il s'est notamment interrogé sur la disparition d'un ordinateur de l'accusé. «Cet ordinateur, c'est le témoin que vous avez jeté dans le Rhône», a-t-il tonné, évoquant un homme «ancré dans la pédophilie, fasciné par cet univers répugnant».

L'avocat de l'homme, Me Charles Reinaud, a pour sa part agité le spectre de l'erreur judiciaire, évoquant l'affaire Outreau ou le cas de Patrick Dils : «Dans la justice anglo-saxonne où on ne condamne pas sans preuve matérielle, je me serais sûrement assis après avoir plaidé l'acquittement».

Mais ce n'est pourtant pas le choix qu'il a fait, puisqu'il avait demandé la requalification des faits visant Nicolas en «complicité de viol» par des écrits ayant incité à le commettre - en l'occurrence, les échanges électroniques entre les deux amants -, des faits pour lesquels il encourt également 20 ans de réclusion.

Aux yeux de l'avocat, les accusations de la mère, que tous ses proches ont décrite comme obsédée par son amant, n'ont qu'un but : «Elle le veut tout à elle, en prison 20 ans, il ne sera à personne d'autre», avait lancé Me Reinaud.

De son côté, l'avocate de la mère, Me Sabrina Agostini, l'a décrite comme «une enfant dont on ne s'est pas occupé, une gamine qui se trouve moche, qui cherche sans cesse une affection.

C'est un être humain par un monstre». En pleurs, la mère a pris la parole une dernière fois : «Je suis impardonnable, ce que j'ai fait à ma fille, je le regrette, ce n'est pas digne d'une mère».

L'ado qui veut nettoyer les océans a atteint son premier objectif

Boyan Slat a atteint son objectif. Ce jeune inventeur néerlandais de 20 ans est parvenu à récolter deux millions de dollars (environ 1,54 millions d'euros), soit la somme dont il avait besoin pour développer un projet pilote.

Ce sont les internautes qui ont permis de financer ce projet de "nettoyage des océans" grâce à une campagne de crowdfunding.

Le projet-pilote devrait être composé de barrages flottants de cinq à dix kilomètres maximum. Alors qu'il ne restait que deux jours pour atteindre l'objectif des 2 millions de dollars, la campagne de financement participatif battait de l'aile et stagnait à 1,7 million.

Mais cette échéance approchant, la mobilisation des internautes a redoublé : nombreux sont ceux qui ont envoyé de l'argent dans ces derniers moments.

En tout, quelque 38 000 personnes ont ensemble apporté les 2 millions de dollars nécessaires au projet de Boyan Slat. Son projet, il l'avait présenté en 2012.

Il consiste à déployer d'immenses barrages flottants contre lesquels viendraient se coller les plastiques, récupérés ensuite dans une tour flottante de 11 mètres de largeur et 58 mètres de haut.

Cette tour peut contenir 3000 m3 de plastiques flottants récupérés, puis évacués au bout de quelques semaines. Leur traitement ultérieur fait appel à des traitements physiques (fonte, compression) ou chimiques. Via une réaction facilitée par un catalyseur, il serait possible de refabriquer un carburant liquide.

Le procédé fonctionne comme un entonnoir qui se met en action grâce aux courants marins. Selon les projections de Boyan Slat et de sa fondation "The Ocean Cleanup", la moitié des déchets de l'Océan Pacifique pourrait être récupérée en moins de dix ans.

300 millions de dollars pour l'ensemble du projet Le projet-pilote, qui pourra être mis en place dans les quatre ans grâce à l'argent récolté aujourd'hui, devrait être composé de barrages flottants de cinq à dix kilomètres maximum.

Mais, pour que la totalité du projet aboutisse, c'est-à-dire le nettoyage de l'ensemble des océans, il faudrait 300 millions de dollars... L'étudiant aimerait en effet déployer quelque 100 kilomètres de ce dispositif.

Ce projet lui demandant désormais beaucoup de temps, Boyan Slat a abandonné ses études à l'université. "Ce que je fais maintenant est bien plus instructif que d'étudier, dit-il. Je ne peux rien imaginer de mieux que de développer une solution à ce problème mondial.

Ensuite, grâce à l'appui de dizaines de milliers de personnes, il s'agira de le mettre en pratique."