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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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secourir

Publié à 16:49 par fandeloup Tags : france femme travail divers nuit femmes
secourir

Nantes : ils se font passer pour des policiers pour secourir une femme battue

La victime a reçu cinq jours d’incapacité totale de travail.

 La scène s’est déroulée dans la nuit de samedi à dimanche dans un immeuble de la ville de Nantes. Une femme victime de violences conjugales a été secourue dans la nuit de samedi à dimanche à Nantes par deux jeunes qui rentraient de soirée.

Ce fait divers, raconté par Ouest-France, tient sa particularité de la manière dont l’homme violent s’est fait « piéger ».

Il est à environ 4 heures du matin quand ces derniers, alertés par des cris de femmes, montent dans l’immeuble. Après avoir filmé la scène à travers une fenêtre, ils frappent dans un premier temps à la porte de l’appartement. Le calme dure quelques instants avant que les violences reprennent.

«Police, ouvrez », lancent alors les deux garçons…

Le subterfuge fonctionne et le mari de 33 ans ouvre la porte. Interpellé par la police quelques minutes plus tard, l’homme sera placé en garde à vue sans opposer de résistance. Présenté lundi à un magistrat, il doit être jugé en comparution immédiate mercredi 8 août. La victime a, elle, été prise en charge immédiatement. Touchée à plusieurs endroits du corps, notamment au niveau du visage, elle a reçu cinq jours d’incapacité totale de travail.

interdiction

Publié à 19:02 par fandeloup Tags : monde femme sur femmes pouvoir
interdiction

L'interdiction de la burqa au Danemark fait son entrée en force.

 Pour dénoncer la nouvelle loi qui bannit le port du voile en public au Danemark, des centaines de femmes portant la burqa ou le niqab ont marché dans les rues du pays, défiant les autorités.

Les femmes voilées s'exposent à une amende salée et à une peine de prison pouvant atteindre six mois. Des femmes non voilées, portant des masques, ont aussi participé à la manifestation.

« Nous devons envoyer un signal clair au gouvernement que nous n'accepterons aucune forme de discrimination », a déclaré Sabina, une étudiante de 21 ans, à Reuters.

« J'ai réalisé que la démocratie ne fonctionne pas. Les politiciens se vantent de leurs libertés et de leurs droits alors qu'ils se moquent des musulmans et qu'ils dessinent des caricatures du prophète. Mais en ce qui me concerne, ils me retirent le droit de choisir comment je veux m'habiller», a-t-elle déclaré.

J'ai réalisé que les musulmans n'ont pas les mêmes droits que les autres. La politique est tellement hypocrite », a dénoncé Sarah, une musulmane de 30 ans qui dit « avoir perdu foi dans le système ».

La nouvelle loi a été approuvée en mai dernier, mais elle n'a été appliquée qu'à partir de mercredi, le 1er août. Alors que le parti libéral au pouvoir considère le voile comme étant « fortement oppressif », mais le groupe d'activistes « Party Rebels » considère qu'il s'agit d'une mesure discriminatoire contre un group de minorité.

« Toutes les femmes devraient avoir la liberté de s'habiller comme elles le veulent et avoir la liberté de porter des vêtements qui expriment leur identité ou leurs croyances », a déclaré le directeur d'Amnestie Internationale Europe, Fotis Filippou.

« Cette interdiction aura un impact particulièrement négatif sur les femmes musulmanes qui choisissent de porter le niqab ou la burqa. Si certaines restrictions spécifiques au port du voile intégral à des fins de sécurité publique peuvent être légitimes, cette interdiction générale n'est ni nécessaire ni proportionnée et viole le droit des femmes à la liberté d'expression et de religion. »

«Si l’intention de cette loi était de protéger les droits des femmes, elle échoue de manière abjecte. Au lieu de cela, la loi criminalise les femmes pour leur choix de vêtements - faisant fi des libertés que le Danemark prétend défendre. »

L'interdiction du voile n'interdit pas le foulard, le turban ou la calotte juive traditionnelle. La loi permet aussi de porter un accessoire pour se cacher le visage en cas de température extrêmement froide ou pour porter un casque de moto par exemple. La police a le droit de demander à une femme au visage couvert de quitter l'endroit public ou de retirer son voile sur le champ

tristesse

tristesse

Le déchirant cri d’alarme des parents d’Adrien, poignardé à mort

 Adrien Perez, 26 ans, a été tué d’un coup de couteau en plein cœur, le 29 juillet.  Leur garçon de 26 ans a été tué alors qu’il protégeait des amis qui se faisaient agresser. Ses parents crient leur douleur et interpellent les pouvoirs publics pour que ce drame ne se reproduise pas. Ce sont des parents brisés par le chagrin, mais aussi en colère, qui ont décidé de témoigner après la mort injuste de leur fils, Adrien.

Le 29 juillet, ce jeune homme sans histoire, apprécié de tous, a été tué d’un coup de couteau en plein cœur, devant le « Phoenix », une boîte de nuit de Meylan (Isère), dans la banlieue de Grenoble.

Adrien Perez était venu fêter ses 26 ans dans cette discothèque avec des amis. Dans la soirée, une jeune femme du groupe a été importunée par plusieurs individus. Puis, à la sortie de l’établissement, Adrien s’est interposé pour défendre Thibault, son meilleur copain, agressé par les mêmes hommes.

« Il est mort en héros », clame aujourd’hui Bruno et Patricia Perez, ses parents, qui veulent dénoncer cette violence aveugle, gratuite, qui brise des vies, des familles.

Trois hommes ont été arrêtés. Parmi eux, deux frères, Younes, 20 ans, mis en examen pour « meurtre » et Yanis, 19 ans, pour « tentative de meurtre » sur un copain d’Adrien, qui a été gravement blessé aux poumons. Tous deux ont été écroués. L’annonce de la mort de votre fils dimanche a été pour vous un terrible choc…

Patricia Perez (en pleurs). Adrien, c’était ma fierté, mon trésor, mon bonheur. Ils nous l’ont enlevé, ils nous l’ont pris. Ils ont brisé notre vie. Ils ont brisé une famille entière. Ils ont brisé des amis. Adrien, c’était mon petit, mon bébé, que je ne verrai plus. Chaque fois qu’il quittait la maison, je lui disais : « Fais attention à toi ». Et il me répondait : « T’inquiète maman, que veux-tu qu’il m’arrive ? ».

Les malheurs n’arrivent pas qu’aux autres. La preuve. Aujourd’hui, c’est nous qui sommes touchés dans notre chair. Je ne pardonnerai jamais à ceux qui ont fait ça. C’est impardonnable. Je les hais. Je le dis du plus profond de mon cœur.

Le geste de votre fils, qui est intervenu pour défendre son meilleur copain, vous a surpris ?

Patricia Perez. Non. C’est Adrien. Cela fait partie de son éducation. On ne peut pas rester brinquebalant devant l’agresseur de quelqu’un. Que ce soit son meilleur ami ou un passant. Ce n’est pas possible. Ce serait inhumain de ne pas porter secours. Et mon petit n’était pas comme ça. Oui, il est mort en héros.

- Adrien Perez a été tué le 29 juillet dernier devant la boite de nuit « Le Phoenix », à Meylan (Isère)

Pour vous, son agresseur avait l’intention de tuer ?

Bruno Perez. Evidemment. Mon fils a été tué d’un coup de couteau en plein cœur. Lorsqu’on vise le cœur, c’est une volonté de tuer. C’est un meurtre. Ils n’ont pas essayé de viser un bras ou une jambe. Et puis que faisaient ces gens avec des couteaux dans une boîte de nuit ? Ma vie s’est arrêtée dimanche avec la mort de mon fils. Adrien avait tout pour réussir sa vie. Il avait décroché une licence à l’université Joseph-Fourier de Grenoble. Depuis deux ans, il travaillait pour Clauger, une société lyonnaise spécialisée dans le froid industriel et le traitement d’air. Il était apprécié par tous ses collègues. Lorsqu’ils ont appris sa mort, beaucoup ont pleuré. Adrien, c’était un très bon garçon, gentil, pas agressif. Il avait toujours le sourire. Il était tout le temps de bonne humeur. Il faisait rire tout le monde. Nous voulons que ses obsèques soient publiques. Tous ceux qui le veulent peuvent venir y assister vendredi, à l’église Saint-André de Grenoble à 14h30.

Vous dénoncez ces drames qui se succèdent, avec le sentiment que rien ne change…

Bruno Perez. Plusieurs jeunes ont été tués ces dernières années dans l’agglomération grenobloise. Il y a des marches blanches, et puis ça recommence. Il y a une minorité ultra-violente, des racailles, qui terrorisent les pauvres gens. Et on a l’impression que l’Etat ne fait rien. C’est une violence sans fin.

Patricia Perez. Je crie ma révolte. Ça suffit. Stop ! Aujourd’hui, c’est nous. Et demain qui encore ? Je ne veux pas faire de politique. Je parle en tant que maman. Une maman à qui on vient d’enlever son enfant. Je veux que ça cesse. J’en appelle à tous les politiques, de tous bords. Faites quelque chose. Notre pays sombre dans la violence. Il faut arrêter ça. Sauvez nos enfants, bon sang ! Sauvez nos enfants !

assurance maladie

Publié à 14:49 par fandeloup Tags : sur travail place
assurance maladie

Le gouvernement nous prépare une petite perle concernant les arrêts maladie. Le MEDEF s’insurge…

Pour réduire les dépenses d’assurance maladie, les entreprises pourraient prendre en charge, à la place de la Sécurité sociale, les indemnités versées pendant les arrêts de moins de huit jours. Le patronat s’insurge.

 

 

Le gouvernement semble prêt à tout pour faire des économies dans l’Assurance maladie. L’une des pistes actuellement envisagées consisterait, selon Les Échos , à faire prendre en charge une partie de l’indemnisation des arrêts maladie de courte durée aux entreprises, à la place de la Sécurité sociale. L’Inspection générale des affaires sociales (Igas) a été mandatée par le gouvernement pour plancher sur le sujet. La mesure évoquée, qui pourrait coûter 900 millions d’euros aux entreprises, devrait être présentée en septembre aux partenaires sociaux par le premier ministre Édouard Philippe, et la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Les économies qu’elle permettrait de réaliser pourraient contribuer au financement du plan santé qui doit être présenté à la rentrée.

 

Concrètement, les entreprises pourraient avoir à prendre en charge, à la place de la Sécu, jusqu’à quatre jours d’indemnités journalières au-delà du délai de carence de trois jours, pour les arrêts de moins de huit jours. Dans le système actuel, le salarié en arrêt maladie ne touche pas d’indemnisation pendant les trois jours de carence puis, à partir du quatrième, la Sécurité sociale lui verse 50% de son salaire.

Dès le 8e jour d’arrêt, et si le salarié bénéfice d’au moins un an d’ancienneté dans l’entreprise, le Code du travail impose à l’entreprise de verser une indemnisation complémentaire à l’indemnité journalière de Sécurité sociale. Ces conditions d’indemnisation varient toutefois selon les conventions collectives en vigueur dans l’entreprise.

Certaines versent par exemple un complément dès le 4e jour d’arrêt, d’autres n’appliquent aucun jour de carence. Dans le projet imaginé par le gouvernement, les entreprises seraient dans l’obligation de payer l’indemnisation à la place de la Sécu, dès le 4e jour d’arrêt, à un niveau qui n’est pas encore déterminé.

 

Un premier scenario prévoyait d’aller plus loin encore en imposant une prise en charge des indemnisations par les entreprises sur une période de 30 jours au-delà du délai de carence. Cette mesure aurait permis de faire économiser entre 3 et 4 milliards d’euros à la Sécurité sociale, selon l’Igas. Un coût qui aurait été reporté sur les entreprises. Mais face à l’hostilité affichée par les syndicats patronaux, le projet a été revu à la baisse, avec une prise en charge par les entreprises de seulement quatre jours pour les arrêts maladie de moins de huit jours, avec un coût final de 900 millions d’euros.

 

En plus de faire baisser les dépenses de la Sécurité sociale, la mesure viserait un objectif plus global, selon l’Igas: lutter contre la multiplication très coûteuse des arrêts maladie en responsabilisant les entreprises. Entre janvier et juin dernier, les versements d’indemnités journalières ont augmenté de 4,6% sur un an, à 10,4 milliards d’euros, selon les derniers chiffres de la Cnam. Or D’après l’Igas, certaines entreprises affichent un taux d’absentéisme pour maladie très supérieur à la moyenne de leur secteur. Les arrêts de courte durée se multiplieraient notamment en raison de mauvaises conditions de travail. Les entreprises, forcées de prendre en charge l’indemnisation de ces arrêts, seraient incitées à les améliorer. Selon Les Echos, le rapport de l’Igas préconiserait d’ailleurs d’encourager les entreprises à mettre en place un plan d’action en la matière en versant des subventions ou en réduisant leurs cotisations maladie.

 

Mais le patronat ne comprend pas le projet. Les dirigeants du Medef, de la CPME et de l’U2P (syndicat des artisans) ont écrit à Edouard Philippe dans la semaine pour lui faire part de leurs inquiétudes. «Nous craignons d’aller dans une concertation qui ne soit qu’un faire-valoir pseudo-paritaire pour nous faire avaler la pilule», a déclaré le vice-président de la CPME Jean-Michel Pottier selon qui un tel projet serait un «chiffon rouge» pour le patronat. «Le principe n’est pas acceptable. On ne peut pas dire qu’on baisse les charges pour les entreprises et, à côté, nous taper dessus à la première occasion», prévient pour sa part le président de l’U2P, Alain Griset.

alerte

Publié à 11:53 par fandeloup
alerte

@meteofrance a placé 19 départements (plaine d'Alsace, est de la Bourgogne, vallée du Rhône et pourtour méditerranéen) en vigilance orange canicule. Soyez prudents, portez une attention particulière aux personnes fragiles ou isolées et suivez nos recommandations

victime

Publié à 16:48 par fandeloup Tags : france société femme divers nuit coup fille
victime

“On ne pardonnera jamais” : les parents de la victime témoignent après le meurtre devant la boîte de nuit “le Phoenix”

 Nous avons rencontré Bruno et Patricia Perez, les parents d’Adrien, tué d’un coup de couteau en plein cœur dimanche 29 juillet matin à la sortie de la boite de nuit « Le Phoenix » à Meylan (Isère).

Bruno et Patricia Perez, les parents d'Adrien, sont dévastés par la tristesse. Celle d’avoir perdu leur fils "un gars bien vous savez, qui faisait son petit bonhomme de chemin, il avait 26 ans …

Je ne l’entendrai plus jamais rentrer, je ne lui parlerai plus jamais…notre famille, ma femme , notre fille, sommes anéantis par ce qui vient de nous arriver. Ce que nous vivons, notre douleur est indescriptible".

La respiration est courte, les yeux se lèvent au ciel pour cacher les larmes et parfois les mots ne sortent plus…

Et pourtant Bruno trouve encore le courage de parler, pour dire sa colère celle "d’une société, d’une ville qui baigne de plus en plus dans l’insécurité…Quoique l’on fasse, ou que l’on aille il y a toujours une minorité de racailles qui se fait remarquer par des actes de vandalismes ou de violences".

Opposés à toute récupération politique Les mots sont choisis car Bruno ne veut surtout pas être catalogué "raciste" et ne veut pas "que les politiques récupèrent cette affaire".

La seule chose que ce père de famille désire "c’est que tout ça s’arrête. Cette violence quotidienne qui tue des jeunes, il faut trouver des solutions, car on a beau dire "ça suffit", "plus jamais ça" et organiser des marches blanches après chaque drame, rien ne change et la liste des victimes s’allonge.

Nous on a peur que d’une seule chose c’est que notre fils ne soit qu’un nom de plus dans la rubrique faits divers et qu’on l’oublie après le prochain. Nous on le l’oubliera jamais et on ne pardonnera jamais".

Les obsèques d’Adrien Perez seront célébrées en l’église St André à 14h30 à Grenoble. Elles sont ouvertes au public.

Jour du dépassement

Publié à 10:35 par fandeloup Tags : photos monde france sur air nature
Jour du dépassement

Jour du dépassement : dès ce mercredi, l'humanité vit à crédit

En sept mois, l'humanité a émis plus de CO2 que ce que les océans et les forêts peuvent absorber, récolté plus que ce que les terres peuvent produire, pêché tous les poissons des mers, abattu tous les arbres qui peuvent pousser en un an.

 En ce 1er août, nous avons consommé toutes les ressources naturelles que la planète peut renouveler en une année. La date avance chaque année un peu plus : le jour du dépassement est passé du 30 septembre en 1998 au 1er août 2018.

L'an prochain, en 2019, le mois de juillet devrait être entamé, creusant encore un peu plus la dette de l'humanité envers les générations futures. "1,7 Terre pour subvenir à nos besoins"

Cette année, en sept mois, l'humanité a émis plus de CO2 que ce que les océans et les forêts peuvent absorber, récolté plus que ce que les terres peuvent produire, pêché tous les poissons des mers, abattu tous les arbres qui peuvent pousser en un an.

"Il nous faudrait aujourd’hui l’équivalent de 1,7 Terre pour subvenir à nos besoins", note le World Wild Fund (WWF), qui alerte chaque année sur le jour du dépassement.

 

 

JOUR DU DÉPASSEMENT : QU'EST-CE QUE C'EST ?

La date du jour du dépassement est calculée chaque année par le Global Footprint Network (en anglais). "Il s'agit de la relation entre la demande humaine, en bois, poissons, récoltes, air, à ce que la Terre peut fournir en ressources naturelles en un an", détaille Pierre Cannet, responsable du programme Climat, énergie et développement durable au WWF France.

Le Global Footprint Network calcule l'empreinte écologique de l'humanité pour déterminer le jour du dépassement. Des chiffres qui n'ont pourtant plus rien d'abstrait : "il y a une vraie rupture entre notre consommation des ressources naturelles et ce que la planète peut fournir.

Et la Terre commence à trinquer, analyse pour nous Pierre Cannet, responsable du programme Climat, énergie et développement durable au WWF France. La nature nous envoie des signaux : les vagues de chaleur, la sécheresse, les tempêtes de plus en plus puissantes, les coraux qui se meurent.

On est passé d'un épisode à la norme climatique." "Plus de la science-fiction" Il prévient : "c'est un avertissement de ce que notre monde va devenir si nous ne changeons pas nos comportements. La planète ne pourra pas supporter le choc. Ce n'est plus de la science-fiction.

Avec cette date du jour du dépassement qui avance, nous lançons un véritable cri d'alarme. Notre modèle est insoutenable, dans tous les domaines. En 2019, on entamera nos ressources dès le mois de juillet et on va se rapprocher petit à petit de la moitié de l'année." Infographie Global Footprint Network Infographie Global Footprint Network

Comment expliquer l'avancement du jour du dépassement ? I

l tient principalement aux émissions de gaz à effet de serre, qui repartent à la hausse après trois ans de stabilisation, ainsi qu'à l'augmentation de la surface des terres arables, qui viennent grignoter les forêts.

Depuis sept ans, la date du jour du dépassement avançait moins rapidement. 2018 marque donc un changement dans la dynamique. "On lance aussi un cri d'alarme cette année pour dire qu'il faut reprendre nos efforts", estime Pierre Cannet.

 

LA FRANCE MAUVAISE ÉLÈVE

Si toute l'humanité vivait comme les Français, 2,9 planètes seraient nécessaires pour subvenir à ses besoins. Le jour du dépassement de la France ? Il est bien en avance sur la date mondiale : en 2018, il a été fixé au 5 mai... Nous entamons donc les ressources naturelles des autres pays et surtout celles des générations futures.

Nos points faibles : le logement, les transports et l'alimentation représentent plus de deux tiers de l'empreinte carbone française. La France se trouve dans le peloton de tête des pays avec une date du jour du dépassement très tôt dans l’année. Elle y côtoie la plupart des pays industrialisés de même niveau et de population proche, comme l’Allemagne (1er mai en 2018), le Royaume-Uni (7 mai), le Japon (9 mai) ou l’Italie (23 mai). C.D. Infographie Global Footprint Network Infographie Global Footprint Network

Car il est possible d'agir pour repousser la date du jour du dépassement. A toutes les échelles. "D'abord, nous demandons de l'action de la part des gouvernements. Ce sont eux qui fixent les budgets, les cadres réglementaires... Ils peuvent lancer la transition écologique, le changement systémique. Car nous devons vraiment changer de modèle", précise Pierre Cannet. Ce dernier a identifié plusieurs leviers, qui se traduiront par des textes de lois, discutés et/ou votés d'ici la fin de l'année : le plan vélo et la loi Agriculture et alimentation notamment.

Les collectivités territoriales et les villes ont aussi leur part à faire. D'une part parce qu'elles sont à l'origine de deux tiers des émissions de gaz à effet de serre, et qu'un effort est nécessaire sur ce point ; ensuite, et surtout, "car elles sont connectées avec le quotidien des entreprises et des citoyens, avec lesquels elles peuvent agir", estime Pierre Cannet.

Chacun peut agir à son échelle Selon le responsable du WWF France, les entreprises, de la TPE à la multinationale, "ont un rôle important à jouer". Tout comme chacun d'entre nous. "En modifiant notre manière de manger, de nous chauffer, de nous déplacer, il est possible d'agir à son échelle. Et beaucoup de Français sont déjà engagés." Surtout, il insiste : "le virage doit s'opérer maintenant. Il nous reste une décennie pour inverser la tendance, où l'on risque de laisser une Terre très dégradée aux générations futures."

ce qui change

Publié à 15:59 par fandeloup Tags : sur prix coup marne photo
ce qui change

Médicaments, loyers, gaz... Tout ce qui change à partir du 1er août

Plusieurs nouveaux dispositifs s'appliquent à partir de ce mercredi. Êtes-vous concernés ?

Cette mesure concerne 4 médicaments (Aricept, Ebixa, Exelon, Reminyl) et leurs génériques, utilisés pour soigner la maladie d'Alzheimer et jusque-là remboursés à hauteur de 15 %, dont le coût pour l'Assurance maladie était évalué à environ 90 millions d'euros en 2015.

A compter du 1er août, ils ne seront plus pris en charge, apprend-on sur le site du service public. La Haute autorité de santé a réévalué le service médical rendu par ces médicaments et a conclu qu'ils présentaient une efficacité faible et des effets indésirables importants (digestifs, cardiovasculaires et neuropsychiatriques).

L'encadrement des loyers reconduit Bordeaux, Grenoble, La Rochelle, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nice, Paris, Strasbourg, Toulouse... Le dispositif d'encadrement de certains loyers qui touche les contrats de location de logements (nus ou meublés) à usage de résidence principale notamment est reconduit à partir de ce mercredi, et ce jusqu'au 31 juillet 2019 dans un certain nombre d'agglomérations situées en "zones tendues".

Ce dispositif, qui s'applique aux nouvelles locations et aux renouvellements de baux, concerne en tout 28 agglomérations situées en zones tendues.

 

 

LA LISTE DES 28 AGGLOMÉRATIONS CONCERNÉES

Ce dispositif, qui s'applique aux nouvelles locations et aux renouvellements de baux, concerne en tout 28 agglomérations situées en zones tendues : Ajaccio (Corse-du-Sud), Lille (Nord), Bastia (Haute-Corse), Beauvais (Oise), Menton et Nice (Alpes-Maritimes), Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), Marseille, Aix-en-Provence et Arles (Bouches-du-Rhône), Strasbourg (Bas-Rhin), La Rochelle (Charente-Maritime), Lyon (Rhône), Toulouse (Haute-Garonne), Annecy, Annemasse et Thonon-Les-Bains (Haute-Savoie), Bordeaux et Arcachon (Gironde), Paris (Paris), Montpellier, Sète (Hérault), Meaux (Seine-et-Marne), Grenoble (Isère), Toulon, Fréjus et Draguignan (Var).

Certaines locations ne sont néanmoins pas soumises à ce dispositif d'encadrement, il s'agit des logements vacants faisant l'objet d'une première location ou inoccupés par un locataire depuis plus de 18 mois.

Il existe par ailleurs certaines dérogations à la limitation de l'évolution du loyer, en particulier en cas de travaux (sous certaines conditions) ou de loyers manifestement sous-évalués.

Notez que, pendant un certain temps, des règles spécifiques s'appliquaient également à Paris et à Lille avec des loyers qui étaient fixés en fonction du loyer appliqué à l'ancien locataire et d'un loyer de référence fixé par arrêté préfectoral établi par rapport aux caractéristiques du logement.

Mais les arrêtés préfectoraux fixant les loyers de référence ont été annulés sur décision judiciaire. Par conséquent, Paris et Lille appliquent les mêmes règles que dans les 26 autres agglomérations.

 

 

Les tarifs du gaz augmentent 

Les tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie vont augmenter en moyenne de 0,2% dès ce 1er août par rapport à juillet.

Après un bond de 7,45 % au 1er juillet, il s’agit cette fois de répercuter la hausse des prix de gros.

Dans le détail, l’augmentation est de 0,1 % pour les utilisateurs de gaz pour la cuisson, 0,1% pour les consommateurs qui ont un double usage cuisson et eau chaude et de 0,2 % pour les foyers qui se chauffent au gaz.

 

Baisse des tarifs réglementés de l’électricité

Les tarifs réglementés de l'électricité devraient baisser de 0,5% pour les particuliers.

Pour les petits professionnels, en revanche, ils devraient augmenter de +1,1%. Hausse pour les gardes d’enfants à domicile Le salaire minimum des nounous passe de 9,98€ brut par heure à 10,21€.

 

 

Revalorisation pour les infirmières libérales

La revalorisation de la majoration dite "dimanche et jours fériés" passe de 8€ à 8,50€.

 

Pour les chasseurs, un nouveau décret sur les armes

C'est la disparition de la catégorie D1 soumise à enregistrement : les armes concernées (fusils de chasse à 1 coup par canon lisse) passent en catégorie C, une catégorie soumise à déclaration. Les fusils à pompe à canon rayé dont la longueur est inférieure à 80 cm ou dont le canon est inférieur à 60 cm passent en catégorie B et ne peuvent plus être utilisés par les chasseurs. Seules les armes neuves ou d’occasion vendues par un professionnel (armurier ou courtier) peuvent être livrées au domicile de l’acquéreur. Quant aux armes à impulsion électrique et bombes aérosols lacrymogènes supérieures à 100 ml, elles sont désormais classées catégorie C, une catégorie soumise à déclaration.

popularité

Publié à 13:54 par fandeloup

portables

Publié à 11:46 par fandeloup Tags : sport vie france enfants sur société 2010 texte message
portables

Interdiction des portables à l’école : la loi définitivement adoptée

Les lycées auront la possibilité, mais pas l’obligation, d’inscrire l’interdiction totale ou partielle du portable dans leur règlement intérieur.

Le texte vise à un usage responsable des outils et ressources numériques par les élèves. C’était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Ce lundi, le Parlement a définitivement adopté, par un ultime vote de l’Assemblée, l’interdiction des portables dans les écoles et collèges, voire dans certains lycées.

La loi, en vigueur à la rentrée prochaine, vise à renforcer l’éducation des élèves à un usage responsable et éclairé des outils et ressources numériques. Soutenu par les groupes LREM, MoDem et UDI-Agir-Indépendants, le texte sur « l’encadrement de l’utilisation du téléphone portable dans les établissements d’enseignement scolaire », sur lequel députés et sénateurs avaient trouvé un compromis, a obtenu 62 voix pour, une contre.

Près de neuf jeunes sur dix de 12 à 17 ans (86%) possèdent un téléphone portable en France. Or l'usage du portable perturbe la capacité d'attention en classe, le climat scolaire, réduit l'activité physique dans les cours de récréation, quand il n'expose pas des contenus violents ou pornographiques, ont insisté plusieurs défenseurs du dispositif.

Une opération de communication pour l’opposition Les LR mais aussi socialistes, Insoumis, communistes se sont abstenus, critiquant « une opération de communication », de « l’affichage politique », « une loi de circonstance » qui « ne va rien changer ».

Le Code de l'éducation interdit déjà , depuis la loi du 12 juillet 2010, les portables «durant toute activité d'enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur» Affirmant qu' «environ la moitié des collèges a inscrit l'interdiction du portable en classe et dans tout ou partie de la cour de récréation », Alain David (PS) s'est aussi inquiété de «problèmes logistiques et de coût» pour stocker les portables.

« Aucun enseignant ne supporte la présence du portable en classe », a affirmé Alexis Corbière (LFI), ancien professeur, insistant sur des renforts de vie scolaire. Le défi est « le caractère intrusif du téléphone portable dans la vie de chacun », pour cet Insoumis, soulignant que « le président de la République, lorsqu'il a reçu l'équipe de France (de football) à l'Elysée, a sorti son portable et fait un selfie. Y avait-il la moindre pédagogie à l'égard des jeunes générations? »

 Le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a argué l’interdiction manquait d’un socle juridique solide. Il n a vanté une loi « d’entrée dans le XXIe siècle » qui « envoie un message à la société française » mais aussi à l’international, avec « d’autres pays intéressés ». Plaidant pour une « approche moderne des technologies », caractérisée par du « discernement », il a plaidé pour avoir à la fois une approche « défensive » et « offensive » pour un bon usage des ressources numériques. Une exception pour des «usages pédagogiques» La proposition de loi interdit l’usage de tout objet connecté (portable, tablette, montre…), dans les écoles et collèges.

Il y aura des exceptions « pour des usages pédagogiques », laissés à l’appréciation de chaque établissement dans son règlement intérieur, ou pour les enfants handicapés. Les activités liées à l’enseignement mais à l’extérieur, comme le sport, seront aussi concernées.

Les lycées auront, eux, la possibilité, mais pas l’obligation, d’inscrire l’interdiction totale ou partielle du portable et autres objets connectés dans leur règlement intérieur.

Le Code de l’éducation interdit, depuis la loi du 12 juillet 2010, les portables « durant toute activité d’enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur ».