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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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métropoles

Publié à 15:54 par fandeloup Tags : centre
métropoles

15 métropoles françaises vont interdire leur centres aux voitures polluantes d'ici 2020

secu

Publié à 11:46 par fandeloup Tags : argent pouvoir france sur chez prix place papier centre
secu

Un million de Français financent leur santé à crédit

 Trois Français sur dix déclarent encore avoir renoncé à se soigner pour raison financière au cours des douze derniers mois.

Selon une étude de l’Institut CSA pour Cofidis que nous révélons, 2 % des Français ont déjà sollicité la famille pour payer des soins.

Et 2 % ont eu recours au crédit. La question de l’accès financier aux soins n’est pas réglée. C’est ce que nous apprend une étude surprenante réalisée par l’Institut CSA pour le compte de Cofidis*.

Malgré tous les dispositifs améliorant la prise en charge des soins mis en place ces dernières années (CMU, CMU-C, Aide à la complémentaire santé, Contrats responsables en entreprises…), trois Français sur dix déclarent encore avoir renoncé à se soigner pour raison financière au cours des douze derniers mois. Ils sont même 41 % chez les ouvriers, 36 % chez les moins de 35 ans, et 37 % parmi les habitants du sud-est de la france.

Non seulement le renoncement aux soins ne recule pas, mais le panel interrogé par CSA considère à 57 % que le coût de sa santé a augmenté depuis cinq ans. Pourtant, 95 % des Français sont couverts par une complémentaire santé et l’Assurance maladie prend toujours en charge autour de 75,6 % de nos dépenses.

Un dispositif qui, sur le papier , laisse au patient un reste à charge stable de 13,5 %. - « Ce ressenti est à remettre dans le contexte, analyse Julie Gaillot, codirectrice du pôle Society à l’institut CSA Research. Dans une autre étude que nous venons d’achever, 54 % des Français disent que leur pouvoir d’achat a baissé au cours des douze derniers mois ; c’est 6 points de plus en un an ! D’où cette perception que le poste santé est toujours lourd ».

Mais les patients subissent aussi l’impact du plafonnement des remboursements imposés depuis 2015 dans les contrats « responsables ». Et contrainte de prendre en charge à 100 % de plus en plus de patients en affection longue durée, la Sécu rembourse moins bien d’autres frais.

Hausse des demandes de la part des personnes âgées Inquiétant aussi, ce sondage révèle que 18 % des Français rencontrent de grosses difficultés pour payer leurs soins. 2 % du panel ont dû solliciter la famille et, plus grave, 2 % ont eu recours au crédit.

Rapporté aux plus de 18 ans (51 millions de personnes), c’est donc un million de Français qui s’endettent pour se soigner !

Qui sont-ils ?

« Ce matin, une mamie de 84 ans nous a sollicités parce que ses dents la faisaient trop souffrir et elle ne mangeait plus, cite en exemple Céline François, directrice marketing de Cofidis, spécialiste du crédit. Sa banque a refusé de lui prêter, elle ne pouvait se soigner. Des demandes comme ça, de personnes âgées ou seules, nous en avons tous les jours », conclut Céline François.

L’autre surprise de l’étude, c’est la disparité des coûts. En moyenne les Français dépensent 715 € par an pour leur santé. Mais en région centre ils n’y consacrent que 565 € quand ceux de la région Grand-Est déboursent… 1 166 €.

L’Ile-de-France est 3e (781 €). Pourquoi ces différences ? « On ne sait pas. Peut-être est-ce lié à l’état sanitaire des populations », avance Julie Gaillot. Disparité également forte dans le reste à charge des Français, avec deux extrêmes inexplicables : 102 € en Loire-Atlantique et 575 € dans les Hauts de France !

Sans surprise le panel plébiscite donc la mise en place en 2020 d’un reste à charge zéro en dentaire, optique et prothèses auditives. Mais neuf sondés sur dix redoutent déjà une hausse du prix des complémentaires.

*Etude réalisée les 13 et 14 septembre derniers auprès de 1 005 personnes de 18 ans et plus représentatives de la population.

trafic de cannabis

Publié à 07:33 par fandeloup Tags : france maison marne argent sur
trafic de cannabis

Un maton de la prison de Bois-d’Arcy soupçonné de trafic de cannabis

 En poste depuis peu à la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy, le surveillant travaillait auparavant à celle de Fresnes, où il s’était fait remarquer pour des faits de compromission avec des détenus. 

Il a été démasqué après avoir fait tomber une plaquette de 45 g de résine sous les yeux d’un de ses collègues. C’est une maladresse qui l’a perdu. Un surveillant de la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy (Yvelines), âgé de 41 ans, a été mis en examen vendredi à Versailles, pour trafic de stupéfiants.

Mercredi matin, vers 7 h 30, le gardien a fait tomber une plaquette de 45 g de résine de cannabis par terre. Un de ses collègues a ramassé la drogue et l’a amenée à la direction de l’établissement.

Alertés, les policiers du commissariat de Plaisir se sont aussitôt rendus à la prison pour arrêter le gardien suspect. Placé en garde à vue, le maton a d’abord soutenu que ce cannabis ne lui appartenait pas.

Mais l’étude des images des caméras de vidéosurveillance ne va pas vraiment dans son sens. « On le voit qui revient sur ses pas, visiblement à la recherche d’un objet perdu », explique une source proche de l’affaire. Lors d’une perquisition à son domicile, à Fresnes (Val-de-Marne), les enquêteurs ne découvrent ni drogue, ni argent . Mais ils remarquent que l’intérieur est meublé avec du mobilier haut de gamme.

Des analyses sont réalisées, dont les résultats indiquent que le surveillant a fumé du cannabis durant les trois derniers mois. Lors d’une seconde audition, le fonctionnaire continue à nier toute implication dans un trafic et soutient même qu’il ne s’est jamais drogué.

Le quadragénaire a récemment intégré la maison d’arrêt des Yvelines. Avant cela, il travaillait à celle de Fresnes, où il s’était d’ailleurs déjà défavorablement fait remarquer pour des faits de compromission avec des détenus. La suite des investigations doit permettre de comprendre à qui était destiné ce morceau de résine. Contactée, la direction de la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy n’a pas répondu à nos sollicitations.

pourquoi le rappel de ces produits

Publié à 18:03 par fandeloup Tags : photo chez sur enfants société gratuit nature
pourquoi le rappel de ces produits

Pâtes Panzani, fromages de brebis vendus par Auchan, œufs Les Poulettes : pourquoi le rappel de ces produits Suite à l’intoxication alimentaire collective d’enfants de l’école élémentaire de Tarascon-sur-Ariège, il a été décidé le rappel d’œufs potentiellement contaminés par la salmonelle et commercialisés depuis le 1er septembre 2018 par l’EARL

Suite à l’intoxication alimentaire collective d’enfants de l’école élémentaire de Tarascon-sur-Ariège, il a été décidé le rappel d’œufs potentiellement contaminés par la salmonelle et commercialisés depuis le 1er septembre 2018 par l’EARL

 Pâtes alimentaires de marque Panzani, fromages de brebis vendus chez Auchan et œufs de la marque Les Poulettes font l’objet d’un rappel indiquent la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes et le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation.

Plusieurs produits de consommation courante font l'objet d'un rappel indiquent la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes et le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation. Des oeufs de la société EARL Les Poulettes Suite à une intoxication alimentaire collective d’enfants dans une école de Tarascon-sur-Ariège, il a été décidé le rappel d’œufs potentiellement contaminés par la salmonelle et commercialisés depuis le 1er septembre 2018 par l’EARL Les Poulettes.

Nature du produit: oeufs en coquille ; Marque: EARL Les Poulettes ; Présentation: Boîtes de 6 oeufs, de 12 oeufs ou plaques de 30 oeufs ; DCR [1]: toutes les DCR jusqu’au 24 octobre 2018 ; Marque figurant sur les oeufs : 1 FR NAF 01.

« Les autorités sanitaires recommandent aux personnes qui détiennent encore ces oeufs de ne pas les consommer et de consulter un médecin en cas de signes de gastro-entérite (diarrhée, vomissements, souvent accompagnés de fièvre…) survenant après la consommation de ces produits. Ces symptômes peuvent être plus prononcés chez les jeunes enfants, les sujets immunodéprimés et les personnes âgées. Le délai d'incubation peut aller de 6 à 72 heures », indique le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation sur son site.

7 fromages de brebis vendus chez Auchan La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes publie, quant à elle, un avis de rappel de 7 fromages de brebis emballés et mis en vente dans des magasins Auchan. Ils ont été conditionnés entre le jeudi 27 septembre 2018 et le jeudi 04 octobre 2018 inclus.

Suite à une erreur d’étiquetage, l’allergène œufs n’est pas mentionné. Liste des fromages de brebis concernés par le rappel. / © DGCCRF Liste des fromages de brebis concernés par le rappel. / © DGCCRF Des pâtes alimentaires de marque Panzan

i Un autre avis de rappel concerne les pâtes alimentaires de marque Panzani. Des risques d’odeur et de goût « terreux » ont été identifiés, selon la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. La société procède donc au rappel des produits.

Les produits visés par le rappel :

Torti Cuisson Rapide 500gx2 + 1 gratuit / EAN 303835680/ Lot 22800208864N

Coude Rayé kg/ EAN 3038350023506/ Lots 0108860N et 0208860N Coquillette Cuisson Rapide 500gx2 + 1 gratuit / EAN 3038356802273/ Lots 0108861N et 0208861N

Coquillette Cuisson Rapide 500gx2 + 1 gratuit / EAN 3038356802273/ Lots 0108861N et 0208861N

Serpentini 500gx3 OF ECO/ EAN 30383590/ Lots 015050108852N et 0208852N

Tous ces produits ont une Date de durabilité minimale (DDM) fixée au 1/8/2021.

DRÔME

Publié à 16:51 par fandeloup Tags : maison centre argent photo
DRÔME

Valence : 6 000 euros découverts dans le linge d’un détenu

Samedi après-midi, 6 000 euros ont été découverts dans le linge d’un détenu de la maison d’arrêt du centre pénitentiaire de Valence.

« Cette découverte est particulièrement inquiétante », indique Sylvain Royère, délégué syndical Ufap-Unsa Justice.

« Des petites sommes, 50 ou 100 euros, avaient déjà été trouvées. A cette hauteur, c’est du jamais-vu. On peut légitimement se poser la question si cet argent aurait pu être utilisé pour la préparation d'un acte grave mettant en danger les personnels ».

Le syndicat demande, une nouvelle fois, une fouille complète de l’établissement.

vers une hausse des tarifs

Publié à 07:39 par fandeloup Tags : sur
vers une hausse des tarifs

Assurances : vers une hausse des tarifs auto et habitation en 2019

Selon Facts & Figures, les majorations tarifaires devraient atteindre entre 1 et 2 % en moyenne en automobile et aller de 0 à 5 % en habitation.

 Les assureurs pourraient augmenter leurs tarifs de 1% à 2%, selon les prévisions d’un cabinet spécialisé. Votre assurance automobile risque de coûter plus cher l’année prochaine.

Le cabinet de consultants Facts & Figures, rapporte le quotidien Les Échos, anticipe dans son étude prévisionnelle publiée jeudi des majorations de 1 à 2%. Cette tendance haussière pourrait toucher aussi les assurances habitation dans des proportions similaires.

La même étude prévoit des hausses moyennes de 1 à 2% , mais pouvant aller jusqu’à +5%. Les assureurs interrogés par Les Échos confirment ces probables hausses, même s’ils n’ont pas encore arrêté leurs tarifs et qu’ils divergent sur les chiffres.

L’un s’attend globalement à des tarifs relevés «systématiquement au-dessus de 2%», un autre à des hausses d’environ 4%. «En automobile, relativise cependant le fondateur de Facts & Figures, la concurrence est telle que cela rend peu réaliste la possibilité de faire passer des hausses importantes ».

Selon lui, les assureurs «n’arrivent plus à faire passer leurs hausses de tarifs ». Le montant moyen de la prime, qui était de 465 euros HT en 2016, n’était ainsi monté qu’à 466 euros HT en 2017.

Une analyse que rejoint le cabinet de conseil Actuaris. « Les assureurs auront du mal à justifier des hausses plus fortes, parce que les clients ont beaucoup entendu dire que l'abaissement de la vitesse à 80 km/h sur les routes allaient faire baisser le nombre d'accidents », explique ce dernier aux Échos.

Mystère

Publié à 07:15 par fandeloup Tags : société bretagne france sur chez enfants travail 2010
Mystère

Mystère des bébés sans bras : «Cette affaire est en train de devenir un scandale sanitaire»

 Dans le département de l’Ain, « le taux de malformation était 58 fois supérieur à la normale », affirme Emmanuelle Amar.

Emmanuelle Amar, épidémiologiste, avait lancé l’alerte il y a déjà plusieurs années sur ce France, un organisme d’Etat.

Emmanuelle Amar, épidémiologiste et directrice du Remera, une structure qui recense les malformations dans la région Rhône-Alpes, a lancé l’alerte il y a déjà plusieurs années sur le taux anormal d’enfants sans bras ou sans main dans plusieurs départements.

Comme elle l’avait déjà fait en 1982 au sujet de la Dépakine, un anti-épileptique, accusé de provoquer des malformations chez les nouveau-nés. Selon elle, cette affaire est en train de devenir un scandale sanitaire.

Comment avez-vous découvert que sept enfants, d’un même département, étaient nés malformés ?

Tout a commencé en 2010 lorsqu’un médecin a signalé deux cas de bébés sans bras à la cellule interrégionale d’épidémiologie dans un même village situé dans l’Ain. Elle nous a alors demandé de l’aide, puisque notre travail est de recenser les malformations.

On a décidé d’enquêter. En interrogeant les deux mamans, elles nous ont dit : « J’ai une amie dans la même situation ». Très vite, le nombre de cas est grimpé à quatre ! On a envoyé un rapport à Santé Publique France, mais rien n’a été fait. Le temps est passé, la surveillance a continué.

En 2012, on a découvert une 5e cas, en 2014, un 6e et un 7e. Le taux de malformation était 58 fois supérieur à la normale dans l’Ain. Cette situation est inédite en France d’autant qu’elle touche, au total, trois départements.

Où se trouvent les autres cas ?

La Bretagne compte quatre cas de malformations. Il y a quatre ans, une association nous a contactés, car une maman médecin avait accouché d’un enfant sans bras. Dans son village, certaines de ses patientes étaient dans le même cas. A la même période, Santé publique France nous a aussi signalé trois cas en Loire-Atlantique.

Comment expliquez-vous ces chiffres ?

On a interrogé toutes les mères et vérifié les causes connues de ces malformations c’est-à-dire, une anomalie de la poche amniotique, une anémie, une infection virale avec une forte fièvre en début de grossesse, rien, aucune n’était concernée. La piste génétique, comme celle de la prise de médicaments et de drogues, a aussi été écartée. Elles ont aussi des métiers, une alimentation différente.

Le seul point commun ? Elles habitent toute en zone rurale, près de champs de tournesol et de maïs. L’environnement est-il en cause ? Il ne reste que cette piste mais elle n’a pas été confirmée. C’est une hypothèse.

Y aurait-il une substance utilisée dans l’agriculture capable de couper le bras d’un enfant dans le ventre d’une maman ? On n’en sait rien. Est-ce le hasard ? C’est difficile de statuer, mais il faut essayer de comprendre cet excès de cas, poursuivre l’enquête.

Comment se sentaient les mamans que vous avez interrogées ?

L’accouchement a été un choc. Un papa s’est même évanoui. Pour deux des sept enfants dans l’Ain, les médecins n’avaient pas décelé d’anomalie lors des échographies. Les mères culpabilisaient énormément. Elles disaient, « pourtant je n’ai pas bu d’alcool »… Les parents n’ont pas compris ce qu’il leur arrivait. Toutes cherchent des réponses. Quand on leur dit que c’est la faute à pas de chance mais que leur voisine a aussi un enfant sans bras, ça fait beaucoup de fautes à pas de chance.

Comment réagissez-vous lorsque Santé Publique France affirme qu’il n’y a pas d’excès de cas dans l’Ain ?

Ils se trompent ! Ils partent du principe que le taux n’est pas anormal, car il y a eu sept cas de 2000 à 2014. Or, ce nombre a été recensé sur une période bien plus courte, entre 2009 et 2014.

Comment pouvons-nous dire qu’il n’y en a pas eu de cas avant ?

C’est impossible de le savoir, il n’existait pas de surveillance des malformations avant 2009 dans l’Ain ! Nous n’avions pas en charge ce département ! Cette affaire est en train de devenir un scandale de sanitaire, la négation poussée à l’extrême de Santé Publique France nous interroge. Ils disent qu’il faut renforcer la surveillance. Mais on ne pourra plus l’assurer. On ne sait pas pourquoi, toutes nos subventions s’arrêteront fin décembre. Il n’y aura plus d’alerte, plus de suivi, plus rien.

Affaire Alexia

Publié à 15:32 par fandeloup Tags : maison sur chez belle femme mort histoire jeune presse
Affaire Alexia

Affaire Alexia : le beau-frère et les parents veulent une confrontation avec Jonathann Daval

 Il est celui que Jonathann Daval accuse d'avoir tué sa femme, Alexia : Grégory Gay, le beau-frère de la jeune femme de 29 ans, retrouvée morte dans un bois fin octobre 2017, veut une confrontation.

La demande a été formulée par Me Portejoie, l'avocat de Grégory Gay et de son épouse Stéphanie, la sœur d'Alexia, précise ce jeudi notre confrère de L'Est républicain.

"J’en ai marre de les laisser mener la danse, il est grand temps de mettre les points sur les i", déclare Grégory Gay au quotidien régional. Confronter les différentes versions de Jonathann Daval

Il s'agit surtout de pointer les contradictions de Jonathann Daval et de confronter ses versions à celle du beau-frère d'Alexia. Principal suspect du meurtre, mis en examen fin janvier, le mari de la victime ans a changé plusieurs fois son récit pour finir par incriminer Grégory Gay, fin juin, lors d'une audition chez le magistrat instructeur.

Le 27 juin, dans le bureau du juge, Jonathann Daval minimise son rôle dans la mort de son épouse, dont il s'accusait encore du meurtre quelques mois plus tôt. Et il charge sa belle-famille et notamment son beau-frère Grégory.

Le mis en examen explique que lors d'une soirée raclette en famille, le 28 octobre, Alexia aurait eu une crise d'hystérie. La jeune

 

est impossible à calmer, et le ton serait monté entre la jeune femme et sa sœur, Stéphanie.

Quand on a pris connaissance des accusations de Jonathann Daval début juillet, on a traité cette dernière version par le dédain, tant c’est une histoire invraisemblable. Me Gilles-Jean Portejoie, avocat de Grégory Gay A l'étage de la maison familiale, Stéphanie et son époux Grégory essayent de calmer Alexia. Selon le récit de Jonathann Daval, son beau-frère aurait alors avoué avoir étranglé Alexia.

"Quand on a pris connaissance des accusations de Jonathann Daval début juillet, on a traité cette dernière version par le dédain, tant c’est une histoire invraisemblable. Mais cette thèse a été reprise en boucle dans la presse. Je ne critique pas mes confrères de la défense, mais pour nous, le temps du mépris est passé, et le temps de la réaction est arrivé", commente Me Gilles-Jean Portejoie, l'avocat de Grégory Gay.

Il appartient désormais au juge d'instruction d'apporter une réponse positive, ou non, à la demande de confrontation des parties civiles.

LES PARENTS D'ALEXIA DAVAL VEULENT AUSSI UNE CONFRONTATION

Selon L'Est Républicain, les parents d'Alexia Daval ont également demandé ce jeudi après-midi à être confrontés à Jonathann Daval. Leur gendre "met également en cause mes clients, les accusant, au mieux, d’avoir été les témoins oculaires du drame, au pire, d’en avoir été les complices.

À partir de là, il est logique que M. et Mme Fouillot veuillent également être confrontés à celui qui, après s’être accusé du meurtre, tente aujourd’hui de sauver sa peau en éclaboussant la famille tout entière", confie leur avocat Me Jean-Marc Florand. Le juge d'instruction a été officiellement saisi de cette demande ce jeudi après-midi.

au chômage

au chômage

Hella, aide-soignante en Ehpad, au chômage depuis son témoignage

« Je paie les pots cassés parce que j’ai osé parler, mais depuis la parole se libère, en ce sens j’ai gagné », nous confie Hella, deux semaines après la diffusion d’Envoyé Spécial.

 L’aide-soignante a perdu un CDI au lendemain de la diffusion de l’émission consacrée aux dérives dans les maisons de retraite. Elle oscille entre désarroi et combativité. Au téléphone, ce jeudi, Hella Kherief semble déterminée. Mais à d’autres moments, cette jeune maman de deux enfants admet se sentir désemparée.

Depuis deux semaines, plus aucune maison de retraite ne veut l’embaucher. Non pas que l’aide-soignante ait manqué à ses obligations, ni même qu’elle ait perdu son sans-froid avec un des résidents, mais au contraire parce qu’elle a dénoncé à visage découvert, dans un reportage télé, les conditions de vie dans certains Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).

« Il faut la soutenir »

A 29 ans, cette Marseillaise est en effet l’une des rares à avoir accepté de témoigner sans floutage, dans un reportage d’Envoyé Spécial sur les dérives des maisons de retraite privées. Couches rationnées, draps souillés, solitude, abandon pendant des heures, manque criant de personnel…

Le documentaire, diffusé le 20 septembre sur France 2, a eu l’effet escompté et a choqué nombre de téléspectateurs. Mais alors qu’une prise de conscience a déferlé sur les réseaux sociaux, les directeurs d’établissements semblent avoir décidé de black-lister la jeune lanceuse d’alerte.

Fin de vie en Ehpad :

«Ma mère a souffert un mois pour rien» « Elle a osé parler […] pour dénoncer l’insoutenable. Elle a mis des mots sur l’indicible. […] Mais voilà ce qu’il se passe aujourd’hui quand on ose lancer l’alerte. Il faut la soutenir, elle demande simplement à continuer son travail d’aide-soignante », implore sur Facebook la journaliste qui a recueilli son témoignage. Julie Pichot craint en effet que Hella Kherief ne puisse plus exercer son métier, simplement parce qu’elle a voulu améliorer les choses. Son message a été partagé près de 6000 fois sur le réseau social mais la Marseillaise est toujours au chômage. Une plainte aux Prud’hommes Le lendemain de la diffusion du reportage, l’établissement marseillais dans lequel elle venait de signer un CDI l’a appelée. Son supérieur lui a demandé de prendre les gardes de nuit du week-end mais lui a dit de l’attendre le lundi matin avant de rentrer chez elle, pour « faire le point sur la période d’essai qui se termine », nous rapporte-t-elle.

« Là je n’ai rien vu venir, j’étais tellement contente d’avoir ce CDI, j’étais hyper impliquée », se souvient-elle. Puis le lundi, « quand je rentre dans le bureau de mon cadre de santé, je vois qu’il est triste… Quand il me dit que je suis licenciée, je tombe des nues, je deviens pâle, me mets à trembler… Je lui demande pourquoi maintenant, alors que ça fait deux ans que je fais des missions dans cet établissement, que j’adore mes collègues et que mon supérieur m’avait vendu du rêve en me donnant le CDI, en me disant que j’étais un de ses meilleurs éléments… » Hella Kherief a encore du mal à y croire, tant elle ne s’attendait pas à une telle fin.

« Puis je lui ai demandé si c’était par rapport à l’émission. Il était gêné, m’a répondu que c’était le directeur qui avait décidé, que j’étais en période d’essai et donc qu’ils n’avaient pas à se justifier. J’ai insisté sur l’émission, il n’a pas répondu, a haussé les épaules. »

Face à l’embarras de son cadre de santé, la jeune femme a demandé un entretien avec le directeur, qui ne l’a jamais reçue.

« Ce que je ne comprends pas c’est que j’avais déjà témoigné dans des émissions », s’interroge-t-elle. Mais aucune n’avait eu la portée médiatique d’Envoyé Spécial.

« Tous mes collègues étaient choqués, tout le monde sait que c’est par rapport à l’émission », estime-t-elle. Ce jeudi soir, la jeune maman d’un garçon de dix ans et d’une petite fille de 9 mois a rendez-vous avec son avocate pour finaliser une plainte contre l’hôpital marseillais qui l’embauchait, qu’elles déposeront aux Prud’hommes. « Je me faisais encore jeter comme une malpropre »

En attendant, elle est au chômage. Plus personne ne semble vouloir l’embaucher. Et à en croire l’une de ses anecdotes, ce n’est a priori pas du fait de ses compétences :

« Après avoir perdu mon CDI, je me suis dit que je n’allais pas me laisser abattre. J’ai appelé la boîte d’intérim et elle avait 4 missions pour moi en maison de retraite. La première commençait le soir-même. Je me suis présentée une heure avant, j’ai vu le personnel soignant qui m’a dit que la direction était en réunion et que je devais attendre. Pas de problème. Une femme sort, s’excuse de m’avoir fait attendre, me dit qu’elle revient et qu’elle va me faire visiter l’établissement ».

« C’est très bien, on va me briefer, ce n’est pas toujours le cas… » se dit-elle alors, avant la désillusion. « Puis elle revient, me regarde, elle re-rentre dans la salle et n’en est jamais sortie… C’est la boîte d’intérim qui m’a appelée pour me dire qu’il fallait partir ! Que finalement ils avaient trouvé quelqu’un d’autre ! »

A ce moment-là, la jeune femme est un peu sonnée. « J’étais épuisée, j’avais travaillé la nuit, le matin je me faisais licencier et le soir je me faisais encore jeter comme une malpropre… J’avais l’impression d’avoir fait quelque chose de très grave. Alors que j’ai juste alerté sur les conditions de vie de certains patients. »

« Je souffre, mais la parole se libère » Et ce n’est pourtant pas le travail qui manque. « Avant, la boite d’intérim me proposait des missions quasiment tous les jours, et aujourd’hui, depuis 2 semaines, plus rien. Pourtant des missions il y en a, c’est la pénurie partout », assure la jeune femme qui a « vraiment besoin de travailler, financièrement mais aussi parce que c’est une vocation »,

 « Je relativise un peu, je reçois beaucoup de messages, des gens qui m’apportent leur soutien. Et surtout je ne regrette pas, en aucun cas, car la parole se libère. Moi je paie les pots cassés mais c’est pas grave, c’est bien que la parole se libère. En ce sens, j’ai gagné ! ». Plus encore si un établissement décidait de montrer l’exemple, et lui proposait un emploi.

Détention

Publié à 10:14 par fandeloup Tags : france sur nuit bande
Détention

Détention de Redoine Faïd : il sera menotté lors de tous ses déplacements

Redoine Faïd, le roi de l'évasion, sera un prisonnier ultra-surveillé à Vendin-le-Vieil.

Le braqueur récidiviste, incarcéré depuis ce jeudi à la prison ultra-sécurisée de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), sera soumis à des « mesures particulières ».

Des mesures de détention exceptionnelles pour un prisonnier hors normes. Le braqueur Redoine Faïd, décrit comme le roi de l’évasion, va être soumis à des « mesures particulières » durant son incarcération à la prison ultra-sécurisée de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), où il a été transféré dans la nuit de mercredi à jeudi.

Redonne Faïd a déjà été détenu à Vendin en octobre 2017 le temps de son procès pour le braquage d’un fourgon blindé devant les assises du Nord.

Cette fois, il sera soumis à des « mesures particulières », explique ainsi Wilfrid Szala, secrétaire local FO.

« Il sera menotté et accompagné de plusieurs personnels dans tous ses déplacements. Au parloir, il y aura aussi un dispositif de séparation pour éviter tout contact physique avec son interlocuteur. Les collègues travaillant à l’isolement sont toujours les mêmes, ils ont l’expérience », détaille le reponsable syndical, accueillant « favorablement » ce dispositif.

« Une équipe spécifique va s’occuper de lui, il sera toujours seul, à tout moment, par exemple lors des promenades, dans une cour aux murs bétonnés et au toit grillagé. On sait de quoi il est capable, on sera vigilant. Il y aura aussi sûrement des transferts vers d’autres établissements de détenus de Vendin, pour éviter des connivences », ajoute Grégory Strzempek, secrétaire local UFAP-UNSA.

Transféré dans la nuit de mercredi à jeudi L’administration pénitentiaire ne souhaite pas faire de commentaire sur le dispositif auquel sera soumis celui qui était encore jusqu’à mercredi matin l’homme le plus recherché de France. Le braqueur multirécidiviste, âgé de 46 ans, a été transféré et incarcéré dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 0 h 40, dans cette prison du nord de la France.

« Il est conscient de la situation qui est redevenue la sienne et reste combatif », a assuré son avocat Raphaël Chiche dans une courte déclaration à l’AFP.

« Une fois l’apaisement venu, il sera nécessaire de reposer le débat des longues peines et des mouroirs faisant fonction de prisons », a ajouté l’avocat, qui avait déjà défendu Faïd notamment lors de son procès pour l’attaque d’un fourgon blindé dans le Pas-de-Calais en 2011. Cette prison accueille les détenus les plus difficiles et violents La prison de Vendin-le-Vieil accueille des détenus réputés parmi les plus difficiles et violents. Salah Abdeslam, dernier membre connu du commando des attentats de novembre 2015, a notamment été détenu dans cette prison le temps de son procès à Bruxelles. Redoine Faïd avait été présenté dans la journée de mercredi aux trois juges d’instruction de la JIRS (juridiction interrégionale spécialisée) de Paris, compétente dans les affaires de criminalité organisée. En vertu du mandat d’arrêt qui le visait, il a été mis en examen notamment pour « évasion en bande organisée », « enlèvement et séquestration en bande organisée », « association de malfaiteurs en vue de la commission de crimes » et pour « transport d’armes ou d’engin explosif », avait détaillé une source judiciaire mercredi dans la soirée.