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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Le prix des cigarettes va encore (légèrement) augmenter en octobre
À partir du 22 octobre, des hausses à la marge interviendront sur le prix du tabac, est-il indiqué dans le journal officiel ce dimanche. Le paquet doit toujours atteindre 10 euros en 2020.
De nouveaux prix du tabac entreront en vigueur à partir du 22 octobre, avec de très légères hausses pour certaines références, selon un arrêté ministériel publié dimanche au journal officiel.
Ces modifications n'affectent que peu le tarif moyen d'un paquet de 20 cigarettes, stable à 7,90 euros. Les prix moyens des autres conditionnements sont également stables, précisent le ministère de l'Action et des Comptes publics, ainsi que celui de la Santé dans un communiqué conjoint.
Dans les faits, les hausses ne sont que de quelques centimes et n'affectent que très peu de références. "Les prix homologués des paquets de 20 cigarettes demeurent compris entre 7,60 euros et 9,30 euros.
Près de la moitié des paquets de 20 cigarettes a toujours un prix égal ou supérieur à 8 euros", détaille le communiqué. Sélectionné pour vous En visite à Saint-Martin, Emmanuel Macron fait la morale à un jeune br...
Peu de changements sur les paquets de cigarettes
Concernant les conditionnements standard de tabac à rouler, ajoute-t-il, les prix homologués des blagues de 30 grammes demeurent compris entre 9,60 euros et 11,10 euros et 70% ont toujours un prix égal ou supérieur à 10,40 euros. Dans le détail, les changements sont effectivement rares.
Ainsi, le paquet de 20 Marlboro Red (groupe Philip Morris), qui coûte 8 euros depuis le 1er mars contre 7,30 euros auparavant, conservera ce prix, tout comme le paquet de Gauloises blondes.
Les Lucky Strike Bleu Classic augmenteront de 10 centimes, à 7,70 euros, tandis que les paquets de Camel (sans filtre) restent stables, à 7,90 euros.
Enfin, les Winfield rouge de 20 unités se maintiennent également à 7,90 euros, tout comme les Winfield bleu.
En France, ce sont les industriels du tabac qui fixent les prix de vente mais l'État peut inciter à des augmentations en faisant varier les taxes, qui représentent plus de 80% du prix.
Il s'agit de la sixième révision des prix du tabac depuis l'arrivée du gouvernement Macron en mai 2017, après quatre années de stabilité. Pour réduire la consommation de tabac, le gouvernement a prévu un train de hausses successives pour atteindre, d'ici novembre 2020, un prix de 10 euros le paquet de 20 cigarettes.
«La PMA, c’est un projet de vie, pas un caprice»
Stéphanie (à gauche) et sa future conjointe ont eu une petite fille par PMA.
Le Comité d'éthique a confirmé ce mardi son avis favorable à l'extension de la PMA à toutes les femmes.
Stéphanie a eu recours aux services d’une clinique espagnole pour en bénéficier. Stéphanie s’excuse, elle doit aller chercher sa fille âgée de six mois. Comme de nombreuses mamans, elle jongle quotidiennement entre son métier d’architecte et la nounou, ce qui l’oblige a abréger notre conversation.
Classique.
Ce qui l’est moins, en revanche, c’est que pour avoir sa fille, cette Lyonnaise a dû se rendre dans une clinique en Espagne, faute de PMA pour toutes en France. En couple avec sa compagne depuis presque 10 ans, cette trentenaire s’apprête à convoler. « On se marie au mois de novembre.
Les enfants ?
On en a parlé tout de suite et nous en voulons plusieurs », annonce Stéphanie. Un mariage pour permettre aussi à sa compagne d’adopter leur petite fille née en mars. Après des consultations sur internet , des conseils recueillis auprès d’amies qui sont déjà passées par là, direction Barcelone pour un premier rendez-vous à la clinique.
Au même moment, en France, le débat sur la PMA pour toutes fait rage.
« Ce tabou sur la PMA n’a pas lieu d’être »
« Je suis militante mais c’est la première fois que je me coupais des réseaux sociaux. Je voulais me préserver de ce que je lisais, de ce que j’entendais. Tout cela m’affectait beaucoup. Je me lançais dans un parcours prenant et compliqué, je n’allais pas me rajouter ça. Vous privez sciemment un enfant de son père, il va être malheureux, les autres enfants vont se moquer de lui… Tout le monde parlait en son nom alors que bébé n’était pas encore né. »
« Tout le monde » mais pas ses proches, ni ses collègues, ni son patron qui ont soutenu le couple.
« Je ne comprends pas l’argument des anti-PMA qui disent ce que vous faites est égoïste. Que je sache, les hétéros ne font pas des enfants pour la société! Comme pour eux, c’est un vrai projet de vie. Certainement pas un caprice comme on voudrait acheter une robe. Ma fille est un enfant désiré et nous lui parlons déjà de la façon dont elle a été conçue. Ce tabou sur la PMA en général, y compris auprès des couples hétéros infertiles, n’a pas lieu d’être. »
Un désir qui a un coût Il aura fallu 4 tentatives en Espagne pour mener à bien sa grossesse.
« Je m’étais préparée à deux échecs, heureusement, la clinique propose un suivi psychologique qui m’a bien aidé. » Un désir qui à un coût et qu’elle n’occulte pas. Environ 10 000 €. « Nous avons la chance d’avoir deux boulots stables, nous gagnons assez bien notre vie et nous avons pas mal économisé, nous avions donc les moyens de cette PMA. Mais nombreuses sont les femmes qui ne peuvent pas se payer le transport, l’hébergement, les journées sans soldes, les stimulations hormonales, les échographies… C’est parfaitement injuste. »
Si, avant la PMA, Stéphanie a mis de côté son militantisme pour se préserver, enceinte, elle n’a pas hésité à participer aux débats lors des Etats Généraux. « Une vaste plaisanterie », lâche-t-elle.
« A Lyon, le premier débat sur la PMA pour toutes était organisé dans un couvent investi par la Manif pour tous », ironise-t-elle. Sur l’avis favorable du CCNE rendu ce mardi, elle était confiante. « Il s’est déjà prononcé en faveur de la PMA pour toutes, je ne vois pourquoi il se contredirait aujourd’hui. »
La fin du trou de la Sécu, c’est pour 2019
La fin du déficit est la bonne nouvelle du Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 dévoilé par Agnès Buzyn et Gérald Darmanin.
L’an prochain, les comptes de la Sécurité sociale devraient être positifs de 700 millions d’euros. Une première depuis… 2001.
La contrepartie : des économies sur l’Assurance maladie ou les prestations sociales. Cette fois c’est sûr : le trou de la Sécu est résorbé.
A la fin 2019, le régime général qui comprend les branches assurance maladie, accidents du travail , vieillesse et famille, sera même bénéficiaire de 2,5 milliards d’euros.
Même si l’on prend en compte, comme il se doit, le Fonds de solidarité vieillesse, dont le déficit prévu atteindra encore 1,8 milliard, le bilan global de la sécurité sociale sera positif de 700 millions d’euros fin 2019 contre un déficit attendu de 1 milliard en 2018.
Une situation bénéficiaire que la France n’avait pas connue depuis… 2001. C’est là la bonne nouvelle du Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2019 dévoilé ce mardi matin par Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, et Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics.
Mais ce bilan a un revers ou plutôt une explication : les économies prévues à commencer par les 3,8 milliards imposés à l’Assurance maladie (contre 4,2 milliards en 2018), dont 800 millions attendus de l’hôpital, 1,1 milliard sur les médicaments (notamment grâce à la promotion des génériques, et sachant qu’aucun déremboursement n’est prévu).
Enfin, 1,8 milliard d’euros de moindre dépense sont issus de la désindexation des prestations sociales sur l’inflation, dont les retraites. Une mise à contribution des Français imposée par une croissance moins favorable que prévue : 1,7 % au lieu de 1,9 %.
Sans compter la promesse de reprise de la dette de SNCF (35 milliards d’euros) qui obère considérablement les marges de manœuvre.
Cependant, et malgré le contexte, comme l’a promis Emmanuel Macron le 18 septembre en présentant le Plan santé, le système de soins va profiter d’une bouffée d’oxygène grâce à une autorisation de hausse des dépenses d’assurance maladie (Ondam) de 2,5 % contre + 2,3 % en 2018.
C’est la plus forte augmentation depuis six ans. Elle permet de porter la dépense de l’Assurance maladie à 216,2 milliards d’euros et de financer de nombreux nouveaux dispositifs, comme les actions de prévention vers les jeunes, l’extension de la vaccination contre la grippe, la création de 4000 assistants pour les médecins libéraux…
Un décloisonnement inquiétant Lors de la présentation de ce PLFSS, une réforme de fond a été évoquée, celle de décloisonner les comptes de la Sécu de ceux de l’Etat au motif que certaines mesures impactent les comptes de la Sécu et ceux de l’Etat, comme la réforme pérennisant le CICE.
Mais ce projet envisagé pour 2020, interviendra au moment où la Sécu va faire mieux que revenir à l’équilibre. La tentation ne sera-t-elle pas grande alors de relancer la machine des vases communicants pour que les profits de la Sécu viennent au secours des déficits de l’Etat ?
Une réforme discrète des prestations qui va tout changer Au nom de la modernisation et de la justice sociale, le gouvernement prépare une réforme du calcul des prestations sociales, au premier rang desquelles l’Allocation logement, basée non plus sur les revenues de l’année N-2, mais sur les revenus en cours.
Dès avril prochain, grâce au prélèvement à la source et à une Déclaration sociale nominative complémentaire, Bercy connaîtra vos revenus au mois le mois et pourra moduler les prestations.
En réalité, il ne le fera qu’à l’échelle d’un trimestre et va créer un « Versement social unique », même si en 2019, seules les APL seront concernées par cette réforme importante. Ainsi, ces prestations seront-elles enfin versées au plus près de la situation des bénéficiaires. Interrogés, les services de Bercy estiment que cette mesure dite de justice sociale permettra d’économiser en année pleine… 900 millions d’euros.
Parmi les raisons, Bercy indique qu’une prestation sur dix est indûment versée à cause du mode actuel de calcul. Une réforme avant tout gagnante pour… les comptes publics. Coup de force pro-génériques On le sait, le recours aux médicaments génériques est une source précieuse d’économies : environ 1 milliard d’euros par an.
Mais ce marché a régressé en 2017 et ne représente que 36 % du chiffre d’affaires des pharmacies contre 50 % en moyenne dans les pays de l’OCDE. D’où de nouvelles mesures pour inciter les médecins et les Français à recourir à ces médicaments quasi-copie des princeps dont le brevet est tombé dans le domaine public.
La première va consister pour l’Assurance maladie à contraindre les médecins à justifier la mention « non substituable » qu’ils apposent parfois sur les prescriptions pour éviter que le pharmacien ne fournisse un générique et permettre au patient d’être remboursé normalement.
Mais à peine énoncée, cette mesure fait grincer des dents. Président du syndicat FMF, Jean-Paul Hamon estime la mesure impossible à appliquer : « Il faudrait que l’on indique sur la feuille de soins la pathologie concernée, ce qui est contraire au secret médical ».
Autre mesure prévue : quand un médecin prescrit un princeps sans ajouter « non substituable », le patient qui voudra ce princeps sera remboursé sur la base du générique.
Mais lequel, à quel prix ? On ne sait pas encore.
Un jeune paralysé remarche
Pour le neurochirurgien Jimmy Voirin, «c’est porteur d’espoir pour les personnes paralysées».
Lavieille Grâce à la stimulation électrique, un jeune homme paraplégique a pu remarcher - un peu - aux Etats-Unis.
«Une très bonne nouvelle, même si ce n’est qu’un début», pointe le neurochirurgien Jimmy Voirin. C’est sûrement le plus beau match qu’il a remporté.
Aux Etats-Unis, un jeune homme de 29 ans a réussi à (re)marcher l’équivalent d’une longueur d’un terrain de football. Une prouesse. Mieux, une première, publiée dans la prestigieuse revue médicale Nature Medicine, pour celui qui était totalement paralysé des jambes.
Un accident de motoneige, survenu il y a cinq ans, a en effet endommagé sa moelle épinière au niveau du milieu du dos, le laissant sans sensation et dans l’impossibilité de bouger.
Mais voilà, les médecins ont mis le patient sous stimulation électrique pour contrer ce qui semblait inéluctable. Lors d’une opération, un implant porteur d’une électrode lui a été installé en dessous de la zone endommagée de sa colonne vertébrale.
L’association des stimulations électriques et d’exercices physiques lui a permis d’atteindre son but : deux semaines plus tard, il pouvait déjà se lever. Progressivement, le jeune homme a fait des pas. D’abord soutenu par un harnais, puis sans, mais toujours avec un appui, déambulateur ou barres de soutien. En tout, en une année, le paraplégique a parcouru 102 mètres. «Porteur d’espoir pour les personnes paralysées»
« L’idée du stimulateur est de reproduire sur le plan moteur l’impulsion électrique des membres inférieurs », explique le neurochirurgien Jimmy Voirin. Alors certes la marche est mécanique, certes elle demande une grande adaptation mais le médecin ne cache pas son enthousiasme.
« Ce n’est que les balbutiements, nous sommes très loin d’avoir cette technique en application courante, mais oui, c’est une très bonne nouvelle et c’est porteur d’espoir pour les personnes paralysées, lors d’un accident de la route ou d’une violente chute ». A l’hôpital de Colmar (Haut-Rhin) où il exerce, Jimmy Voirin utilise la stimulation contre les douleurs du dos, après par exemple une hernie.
Le procédé ?
Des décharges très faibles réactivent les neurones qui ne remplissent plus leur rôle contre la douleur. La trentaine d’implantations par an faites à Colmar montrent des résultats plus que prometteurs. « Alors forcément l’étude de Nature Medicine interpelle », note le docteur.
« L’étude montre qu’après implant et sous stimulation électrique, le patient a pu regagner le contrôle volontaire de ses jambes », précisent les chercheurs américains qui concèdent que dès que celle-ci s’arrête, la paralysie du trentenaire revient. Il évolue toujours en fauteuil roulant.
Reste que si la stimulation électrique a déjà permis à des paraplégiques de bouger les hanches ou les orteils, les faire marcher est bien une première.
Aquarius : la France refuse le débarquement des 58 migrants
En attendant de savoir où débarquer les 58 migrants déjà à son bord, l’Aquarius s’est dérouté pour porter assistance à une centaine d’autres migrants dérivant sur une embarcation pneumatique.
La France s’appuie sur le droit de la mer. En attendant de savoir où accoster, le bâtiment de SOS Méditerranée a repris le large pour aller secourir de nouveaux naufragés. Le navire humanitaire Aquarius, qui va bientôt perdre le pavillon de Panama, a demandé à la France de pouvoir débarquer à Marseille, « à titre exceptionnel », les 58 migrants à son bord, dont 17 femmes et 18 mineurs.
Et pour le moment, la France dit non.
« Si nous voulons avoir une politique migratoire cohérente, il faut respecter les règles européennes, a fait valoir Bruno Le Maire, invité mardi matin sur BFM TV. J’estime que la France prend une part de charge importante en accueillant beaucoup de demandeurs d’asile. Autant je pense que la France doit être fidèle à ses valeurs de droit d’asile pour protéger les plus menacés, autant je crois que nous devons dire non à la migration économique ».
Le ministre de l’Economie a souligné que « c’est le président de la République, le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur qui décideront. Je pense qu’il faut être fermes et clairs. »
Pour la France , c’est le droit de la mer qui doit s’appliquer : un bateau en difficulté doit être accueilli dans le « port sûr » le plus proche.
« Or, le port le plus proche des côtes libyennes, on le sait tous, c’est l’Italie ou Malte », a expliqué de son côté la ministre des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, invitée sur Sud Radio. Sauf que, depuis cet été, avec la fermeture des ports italiens aux migrants, les navires portant secours aux migrants en danger en Méditerranée rencontrent de plus en plus de difficultés pour débarquer leurs passagers en Europe.
Sur cette question, Paris veut une solution européenne. « Depuis hier (NDLR. lundi), les ministres de l’Intérieur de l’Union européenne y travaillent dans cesse, j’espère qu’on aura une réponse dans la journée », a ajouté Nathalie Loiseau. Lors des précédentes crises, un accord avait été trouvé pour partager l’accueil des réfugiés entre plusieurs pays européens.
« L’Europe est dix fois plus solidaire qu’elle ne l’était précédemment, c’est la raison pour laquelle nous redisons à l’Italie, l’idée de fermer ses ports à des gens en détresse c’est contraire au droit, c’est contraire à l’humanité », a poursuivi la ministre. En attendant, alors que l’Aquarius se dirigeait vers Marseille, il a été alerté ce mardi par un avion italien qui a repéré un canot avec une centaine de migrants à bord. Le navire humanitaire, indique Médecins sans frontières, a immédiatement changé de cap pour aller leur porter assistance.
Val-d’Oise : le parcours du combattant des parents d’enfants autistes
L’association Autisme Espérer 95 propose un accueil et une prise en charge des tout-petits, à partir de deux ans, souffrant de troubles autistiques.
Le débat organisé à Cormeilles-en-Parisis met en évidence tout le chemin qu’il reste à parcourir sur ce trouble du développement. L’ouverture de plates-formes de diagnostic est un espoir.
Du diagnostic à la prise en charge en passant par l’inclusion en classe, la vie de l’enfant autiste et des parents reste encore marquée par de nombreuses incompréhensions et blocages à tous les niveaux.
A l’image des nombreux témoignages de parents venus participer au débat sur l’autisme organisé par la députée (LREM), Cécile Rilhac, ce week-end à Cormeilles-en-Parisis. Cette dernière a mis en place il y a plusieurs mois un groupe de citoyens chargé de faire remonter les réalités de terrain sur le sujet et les « mettre en lien avec le politique ».
La déléguée interministérielle pour l’autisme, Claire Compagnon, était d’ailleurs là pour présenter les mesures déployées dans le cadre de la stratégie nationale pour l’autisme 2018-2022. Dont notamment une mesure de taille : la prise en charge par la sécurité sociale de tous les frais liés au bilan et l’intervention précoce de 0 à 6 ans.
« Les parents qui ont des enfants autistes sont complètement livrés à eux-mêmes, ils sont perdus », constate Isabelle Duquenne Galliaerde, de l’association Entraide autisme Val-d’Oise, elle-même mère d’un enfant autiste de 14 ans. « Pour avoir un diagnostic, ce sont des mois d’attente et une fois que l’enfant est diagnostiqué, c’est la mise en place de tout le suivi qui est compliqué. Il n’existe pas d’endroits où on retrouve tout le panel de soins nécessaires, à savoir un suivi psychologique, orthophoniste, psychomoteur, ergothérapeute, » détaille-t-elle.
Le manque de places en institut est criant Et même si les parents trouvent en libéral ces différents professionnels, peu nombreux dans le département, ils ne sont pas toujours formés aux troubles du spectre de l’autisme (TSA). Et ces soins ne sont pas remboursés.
« Notre souci en plus des dépenses d’argent, c’est qu’il y a un effet de mode autour de l’autisme donc on se retrouve face à des personnes qui se disent qualifiées alors qu’elles ne le sont pas », confirme Géraldine, mère d’un petit garçon de 4 ans. « Aujourd’hui, on sait ce qu’il faut pour les enfants autistes mais les institutions ne permettent pas le bon suivi », confirme Catherine Pasquere, présidente de l’association Ecoute parents enfants autistes. Cette dernière pointe aussi du doigt le manque de place dans les instituts médico-éducatifs (IME) du Val-d’Oise.
« Les choses se structurent petit à petit », intervient Erwan Vion, chef du service pédopsychiatrie de Pontoise. D’ici à la fin de l’année, deux plates-formes de diagnostic de l’autisme vont se mettre en place à Pontoise et Gonesse pour l’ensemble des enfants du Val-d’Oise.
« L’objectif de la plate-forme, ce n’est pas seulement le diagnostic c’est aussi identifier les partenaires en fonction de ce que l’on perçoit des difficultés de l’enfant », explique le pédopsychiatre. « Je pense que c’est indispensable d’avoir ce type de plate-forme car c’est le point de départ d’une organisation, après, tout dépendra des moyens et des gens qu’ils y mettront », conclut Isabelle Duquenne Galliaerde.
Un homme de 88 ans opéré du cœur sous hypnose, à Lille
Une opération délicate qui, en temps normal, nécessite une anesthésie générale. Il a parlé de ses voyages en Thaïlande, en Egypte ou encore en Tunisie, du jardinage et de ses passions... pendant qu’un chirurgien lui opérait le cœur.
Gérard Courtois, 88 ans, se remet très bien de l’intervention qui a été menée sous hypnose, la semaine dernière au CHU de Lille. Une première dans le Nord-Pas-de-Calais tandis que cette alternative à l’anesthésie se démocratise de plus en plus en France. Un réveil moins difficile
L’intervention chirurgicale cardiaque de cet habitant de Saint Jans Cappel était considérée comme « lourde » par les médecins du CHU. Il s’agissait en effet de remplacer une valve aortique de Gérard, avec une incision dans chacune de ses artères fémorales pour y introduire deux fils remontant tout le corps jusqu'au cœur, détaille France Bleu Nord.
Une opération délicate qui, en temps normal, nécessite une anesthésie générale tout aussi lourde. De quoi engendrer des difficultés pour un patient âgé, parfois des effets secondaires irréversibles.
C’est ainsi que l’équipe médicale a décidé de se passer de la morphine ou bien des anxiolytiques habituels. Avant l’opération, une infirmière a donc hypnotisé Gérard. Hélène Sergent est la première du CHU à avoir été formée, tandis que quatre autres du service cardiologie devraient bientôt l’être.
« Je suis allée le voir la veille. Nous avons discuté de son environnement, de ses passions, ce qui m'a permis de l'amener dans un monde qu'il aimait », a-t-elle expliqué au micro de France Bleu . Pendant l’opération, Hélène lui a reparlé de toutes ces choses qu’il apprécie afin qu’il soit totalement détendu.
Si bien que Gérard s’est endormi sur la table d’opération ! Une technique qui se démocratise « On oublie totalement ce qu'il se passe, on est transféré ailleurs », confie le patient à peine 48 heures après l’intervention.
D’autres devraient également en bénéficier puisque chaque année, 400 interventions du cœur sont pratiquées au CHU de Lille et que l’hypnose effraie bien moins qu’avant chirurgiens et patients. Tous ne sont toutefois pas aptes à profiter de ses bienfaits.
Ce n’est pas tant une question de difficulté de l’opération mais plutôt de l’état du patient, de son état de conscience et sa sensibilité à l’hypnose. A Paris, plusieurs hôpitaux ont peu à peu intégré la technique qui se perfectionne de jour en jour. Au Kremlin-Bicêtre par exemple, les chirurgiens qui opèrent le cerveau sont parfois assistés par des orthophonistes (en plus d’anesthésistes classiques) qui étudient le dossier du patient, ses passions également ou encore ses chansons préférées.
Pendant l’intervention, ils leur posent des questions sur ce qu’ils ont appris d’eux ou les font chanter afin de s’assurer que le chirurgien n’est pas en train de toucher une zone sensible du cerveau. Un feedback (retour, ndlr) direct et précieux sur l’opération. Les déclinaisons sont multiples et la formation s’organise désormais en France.
Sondage : la popularité de Macron et de Philippe dégringole encore
Les cotes de popularités d’Emmanuel Macron et d’Édouard Philippe continuent de chuter en septembre.
Sept Français sur dix se disent désormais "mécontents" de l'action du chef de l'Etat.
La rédaction de LCI Emmanuel Macron enregistre une nouvelle chute de cinq points de sa cote de popularité, passant de 34% de "satisfaits" en août à 29% en septembre, son score le plus bas depuis le début du quinquennat, selon un sondage* Ifop pour le Journal du Dimanche. D'après cette enquête, 70% des Français se disent "mécontents" de l'action du chef de l'Etat en septembre, contre 66% en août (+ 4 pts).
Emmanuel Macron avait atteint ses meilleurs scores au tout début de son quinquennat en mai et juin 2017 avec successivement 62% et 64% de "satisfaits". La popularité de Philippe chute également Comparé à ses deux prédécesseurs, le chef de l’État fait mieux que François Hollande au même moment de son mandat (23% de "satisfaits") mais moins bien que Nicolas Sarkozy (37%).
Edouard Philippe perd quant à lui six points avec 34% de "satisfaits" en septembre contre 40% en août. 61% des personnes interrogées se disent "mécontentes" de lui en septembre, contre 58% en août (+ 3 pts).
A l’instar d’Emmanuel Macron, le Premier ministre atteint son plus bas niveau depuis le début du quinquennat. * Sondage réalisé en ligne et par téléphone, du 14 au 22 septembre, auprès d'un échantillon de 1964 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. La rédaction de LCI
Il abat son voisin d'un coup de fusil pour venger son chat
Le drame s'est noué dans cette petite impasse de Fuveau.
Le drame s'est noué ce mardi dans un quartier résidentiel de la petite commune de Fuveau (Bouches-du-Rhône), entre Aix-en-Provence et Marseille, rapporte BFM-TV. Jean-Pierre Moulaire, un grand-père très apprécié de ses voisins, président de l'association de quartier, a été abattu par l'un de ses voisins d'un coup de fusil de chasse, tiré en pleine poitrine, devant son épouse.
Cette dernière n'a rien pu faire pour sauver son mari. Selon les premiers éléments de l'enquête, il a été abattu à bout portant par un autre habitant du quartier, un quinquagénaire sans histoires, qui vivait là depuis plusieurs années avec femme et enfant.
Mais lorsqu'il tombe sur le cadavre de l'un de ses chats, dépecé, il voie rouge: selon lui, c'est le chien du fils de M. Moulaire qui aurait tué son chat. Le grand-père serait alors mort en tentant de protéger son chien. Le tireur s'est d'abord enfui, avant d'être retrouvé en état de choc.
Il a été déféré à Aix-en-Provence, où il devrait être mis en examen pour homicide involontaire.