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ACTUALITES

Le tueur au "scooter" ... serait identifié !

Publié à 12:54 par yvonne92110 Tags : actualités le tueur au scooter serait indentifié
Le tueur au "scooter" ... serait identifié !

Tueur au scooter : le suspect est Mohammed Merah ... 3 membres de sa famille en garde à vue ..... Le suspect cerné par la police, soupçonné de sept meurtres à Toulouse et Montauban, est Mohammed Merah, 24 ans, Français d'origine algérienne, a-t-on appris mercredi de source proche de l'enquête.

La mère du suspect, son frère et la compagne de ce dernier étaient en garde à vue mercredi matin dans le cadre de l'enquête sur les trois fusillades, a-t-on appris de source judiciaire. Ces gardes à vue, qui peuvent durer jusqu'à quatre jours en matière de terrorisme, ont débuté entre 04H00 et 06H00 du matin.

Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a déclaré qu'il s'agissait de gardes à vue de précaution.

Mohammed Merah a déjà été arrêté fin 2010, à Kandahar, en Afghanistan, pour des faits de droit commun, selon une autre source proche de l'enquête. Le suspect a dit qu'il se rendrait "dans l'après-midi", a indiqué sur BFM-TV le ministre de l'Intérieur Claude Guéant. "Actuellement, il est en train de dialoguer avec un fonctionnaire de police et il dit, je ne sais pas si ce sera la vérité, je l'espère, qu'il se rendra dans l'après-midi", a déclaré le ministre.

Tuerie de Toulouse : Nicolas Sarkozy félicite les services de police pour "la rapidité de l'enquête ...                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               M. Guéant a par ailleurs précisé que le "présumé coupable" avait demandé "un moyen de communication avec la police". "Ce moyen de communication, il l'a échangé contre un colt 45 qu'il a jeté par la fenêtre", a-t-il dit. "Il a certes jeté une arme par la fenêtre, mais il en a d'autres. Il a ce matin affirmé qu'il avait une kalachnikov, une petite mitraillette Uzi (ndlr: pistolet mitrailleur de fabrication israélienne) et également plusieurs armes de poing".

"Notre souci c'est bien sûr de l'interpeller vivant. Il y va du bon fonctionnement de la justice. C'est un impératif pour nous", a ajouté le ministre. "Cet homme avait déjà commis plusieurs infractions, dont certaines avec violence, des infractions de droit commun (...). Les infractions connues de la police française, toutes été commises sur le territoire national", a dit le ministre, qui a précisé que "son frère est connu pour avoir des convictions radicales lui aussi".

A 08H30, des sources proches de l'enquête ont confirmé à l'AFP que l'opération était toujours en cours et que l'homme de 24 ans soupçonné d'être l'auteur des tueries de Montauban et de Toulouse était toujours retranché au premier étage d'un petit immeuble du quartier toulousain de la Côte Pavée.

Ce Toulousain d'origine maghrébine aurait participé au jihad (la "guerre sainte" islamique) dans les zones troublées de la frontière pakistano-afghane. De pénibles tractations sont en cours à travers la porte pour le convaincre de se rendre, a dit sur place le ministre de l'Intérieur Claude Guéant. "Il se revendique être un moudjahidine (un combattant de Dieu), appartenir à Al-Qaïda et avoir voulu venger les enfants palestiniens autant qu'avoir voulu s'en prendre à l'armée française compte tenu de ses interventions à l'extérieur", a dit M. Guéant.

Sa mère a été amenée sur les lieux pour le raisonner, mais, a dit M. Guéant, "elle n'a pas souhaité entrer en contact avec son fils, indiquant qu'elle n'avait guère d'influence sur lui". M. Guéant s'est gardé de spéculer sur les chances que le suspect se rende ou préfère mourir, soulignant qu'il ne proclamait pas son intention de mourir l'arme au poing dans ses discussions avec les policiers.

Le suspect a néanmoins manifesté sa détermination en tirant à travers la porte sur des policiers venus l'interpeller, blessant l'un d'entre eux au genou. Un autre policier a été légèrement blessé au cours de l'opération lancée vers 3H10 dans ce quartier pavillonnaire, a dit le ministre. "Cette personne a effectué des séjours en Afghanistan et Pakistan dans le passé, c'est quelqu'un qui a des attaches avec des personnes qui se réclament du salafisme et du jihadisme", a dit M. Guéant.

S'il est confirmé que l'individu est bien l'homme le plus recherché de France, cela pourrait mettre fin à une série de sept assassinats de sang froid qui ont choqué la France et Israël, suscité les condamnations internationales et mis la campagne présidentielle entre parenthèses. Trois enfants juifs, un rabbin et trois parachutistes ont été exécutés à bout touchant depuis le 11 mars, probablement par un même homme opérant à scooter et procédant toujours selon le même mode opératoire.

Le suspect visé par le RAID "fait partie de ces gens de retour de zones de combat qui ont toujours été une inquiétude pour les services", a indiqué une source proche de l'enquête.

Les services de renseignement occidentaux estimaient récemment à quelques dizaines ces jeunes jihadistes de retour des zones troublées à la frontière du Pakistan et de l'Afghanistan, dont quelques-uns en France. Il n'y a pas eu d'attaques islamistes en France depuis la vague d'attentats à la bombe de 1995.

Mais le passage à l'acte de la part de ces individus a toujours été considéré comme la principale menace constituée par ces jihadistes. "Il était dans le collimateur de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur), comme d'autres, depuis les deux premiers attentats. La police judiciaire a alors apporté un élément très précieux qui a boosté l'enquête", a indiqué une source proche de l'enquête.

L'intervention de la matinée a été minutieusement préparée par une réunion opérationnelle de travail dans la nuit à la préfecture de Toulouse. Tous les services de police judiciaire sont mobilisés depuis quelques jours dans une gigantesque chasse à l'homme.

Sept personnes ont été froidement assassinées à Toulouse et Montauban depuis le 11 mars, d'abord un parachutiste du 1er RTP de Francazal (Haute-Garonne), Imad Ibn Ziaten, tué dans un guet-apens par un homme circulant à scooter qui avait pris rendez-vous avec lui officiellement pour lui acheter une moto; puis deux parachutistes du 17ème RGP de Montauban, Abel Chennouf et Mohamed Legouade, abattus sur un trottoir de cette ville, tandis qu'un camarade était très gravement blessé.

L'horreur a atteint son comble lorsque l'homme s'est attaqué lundi à l'école Ozar Hatorah de Toulouse, tuant un rabbin, Jonathan Sandler, 30 ans, ses deux fils Gabriel et Arieh, 4 et 5 ans, et la petite Myriam Monsonego, 7 ans, fille du directeur de l'école.

L'opération en cours à Toulouse se déroule alors que doivent être célébrées les obsèques militaires des parachutistes à Montauban mercredi après-midi, en présence du Président de la République et de cinq autres candidats à la présidentielle.

Les corps des victimes juives ont été acheminées en Israël par avion dans la nuit de mardi à mercredi, et devaient être inhumés dans la matinée.                          

Il était l'homme le plus recherché de France. Mohammed Merah :

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           

HORREUR EXTREME ... 4 Morts dans une Ecole Juive !

Publié à 18:03 par yvonne92110 Tags : Actualités 4 morts école juive toulouse horreur extreme
HORREUR EXTREME ... 4 Morts dans une Ecole Juive !

hebergeur d'image                                                                                                                                                                                                                                                                          

QUELLE HORREUR : Fusillade devant un collège juif à Toulouse  -  4 morts dont 3 enfants !                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    16H02 - L'ARME UTILISEE POUR LA TUERIE EST LA MEME QUE POUR LES MEURTRES DE SOLDATS - "C'est la même arme", de calibre 11,43 qui a été utilisée le 11 mars, lors du meurtre d'un militaire à Toulouse, puis quatre jours plus tard de deux autres militaires à Montauban, et enfin aujourd'hui, dans une école juive de Toulouse, révèle une source proche de l'enquête.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                (une minute de silence sera observée, demain mardi 20 mars, à 11heures dans tous les établissements scolaires de notre pays) -  

15H53 - Désarroi - "Comment est-ce qu'on court après les enfants pour les attraper et leur mettre une balle dans la tête?". La présidente régionale du Crif, Nicole Yardeni, fait part de son désarroi à l'AFP. "Quand on est juif, on a beaucoup de cauchemars et, en même temps, beaucoup de foi dans la vie, les parents vont se remettre à leur foi pour trouver du courage".

15H48 - Le Vatican indigné - Le Vatican exprime sa "profonde indignation, son effarement, et sa condamnation la plus résolue". "L'attentat de Toulouse contre un enseignant et trois enfants juifs est un acte horrible et ignoble, qui s'ajoute à d'autres récents de violence absurde qui ont blessé la France", déclare le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi.

15H40 - "Réponse commune" - François Hollande, qui s'est rendu au collège-lycée Ozar Hatorah, déclare qu'il "faut tout faire pour que les actes antisémites et le racisme amènent une réponse commune et ferme de toute la République ...        

15H22 - Un collège-lycée tranquille - L'établissement Ozar Hatorah est le principal établissement d'enseignement confessionnel juif de Toulouse. Créé en 1983, il accueille 200 élèves scolarisés de la 6e à la terminale. "C'est un petit lycée de centre-ville sans gros problèmes, avec de très bons résultats, 100% de réussite au bac et 90% de mentions", selon un responsable de la communauté. Situé dans le quartier résidentiel de la Roseraie, il intègre notamment un internat de filles et de garçons d'une capacité de cinquante élèves et une synagogue. Par leur tenue les adultes et les élèves qui fréquentent l'établissement sont aisément reconnaissables, les garçons portent une kippa, et l'homme décédé était identifiable comme rabbin".

15H19 - LES ETATS-UNIS CONDAMNENT "L'HORRIBLE ATTENTAT" DE TOULOUSE PAR LA VOIX DE LEUR AMBASSADEUR A PARIS -

15H12 - Militaires "néo-nazis" - Le site de l'hebdomadaire Le Point évoque une "piste" après le meurtre des trois militaires de Montauban et Toulouse. Sans citer de sources, le site rappelle qu'en 2008, le 17e régiment de génie parachutiste de Montauban "s'était fait tristement connaître" avec la dénonciation en son sein de trois militaires, des "branquignols" proches des mouvements "néonazis". Trois soldats avaient été renvoyés."Le portrait type de ces sinistres personnages correspond aux maigres signalements dont disposent les enquêteurs pour identifier le tueur fou de Toulouse : tout en muscle, tatoué et vêtu de noir", écrit LePoint.fr.

15H07 - Pas de TV pour Le Pen - France 2 a décidé d'annuler son émission "Spéciale présidentielle" ce soir à 22H15 avec comme invitée principale Marine Le Pen. La candidate du FN avait demandé le report de cette émission, durant laquelle elle devait débattre avec Arnaud Montebourg et Eva Joly, par respect pour les victimes.

15H03 - Marche à Paris - L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) appelle à une marche silencieuse à 20H30 à Paris. Elle se déroulera après une lecture de psaumes en début de soirée à la synagogue Nazareth, dans le IIIe arrondissement.

15H01 - "Submergé par l'émotion". Les mots sont du ministre de l'Intérieur Claude Guéant qui visite l'école frappée par le drame. "Comme tous mes compatriotes, je suis submergé par l'émotion après cet évènement très grave, c'est un acte antisémite qui a été porté contre des enfants juifs".

14H57 - FRANCOIS HOLLANDE ARRIVE A SON TOUR SUR LES LIEUX DU DRAME -

14H53 - Fillon annule - Le Premier ministre ne se rendra pas dans le Rhône, où il devait notamment tenir un meeting de soutien à Sarkozy, à la suite des "événements tragiques survenus" à Toulouse.

14H50 - LE PREMIER MINISTRE ISRAELIEN BENJAMIN NETANYAHU CONDAMNE UN "MEURTRE ODIEUX DE JUIFS, DONT DES PETITS ENFANTS" -

14H38 - Office religieux - Une synagogue du centre de Toulouse tiendra un office religieux à la mémoire des victimes, à 17H00.

14H31 - "Démon" - Nouvelles réactions en Israël. Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, estime que "seule une personne possédée par le démon peut massacrer de cette façon des enfants dans une école". Le président de la Knesset, le parlement, Reuven Rivlin, souligne que cette attaque est dirigée contre les juifs et Israël. "Des enfants juifs et un enseignant ont été tués ce matin parce qu'ils étaient Juifs".

14H27 - La volonté de Sarkozy - Le chef de la diplomatie Alain Juppé commente le déplacement de Sarkozy sur Twitter. "La présence de Nicolas Sarkozy atteste de la volonté de faire en sorte que l'auteur de cet assassinat soit arrêté et déféré devant la justice. AJ". Dans un second tweet: "C'est aussi la volonté d'assurer la protection des établissements juifs notamment. J'y suis tout particulièrement attentif à Bordeaux. AJ"

Hommage :

14h02 - Carnaval annulé - Le carnaval prévu mercredi et tous les événements festifs des prochains jours à Toulouse sont annulés ou reportés "car Toulouse et sa région sont traumatisés", a annoncé le maire (PS) Pierre Cohen, qui a évoqué un traumatisme qui pourrait être "aussi fort que la tragédie AZF".

13h58 - Rassurer - A Marseille, le préfet de la région Paca a réuni les représentants de la communauté juive pour "les assurer de son soutien et de son aide et pour rassurer l'ensemble de nos concitoyens de confession israélite, notamment les parents d'élèves et les responsables d'établissements gérés par la communauté juive".

13h25 - HOMMAGE MARDI A 11H00 - La minute de silence annoncée par Nicolas Sarkozy aura lieu demain "à 11h00 précises" dans tous les établissements scolaires du pays, précise le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, qui a accompagné le chef de l'Etat au collège-lycée Ozar Hatorah.

13h16 - Débat annulé ?! - Marine Le Pen demande à France 2 de reporter son débat avec Eva Joly et Arnaud Montebourg, prévu ce soir dans l'émission Mots croisés. "Suspendre le temps politique aujourd'hui est un signe de compassion et de solidarité", estime-t-elle.

13h13 - Moyens exceptionnels - Nicolas Sarkozy et François Fillon ont demandé "que des moyens exceptionnels soient engagés pour la conduite de l'enquête et pour la sécurisation des écoles et des lieux de cultes", indique Matignon dans un communiqué. La lutte "contre le racisme, l'antisémitisme et toutes les formes de xénophobie" reste "un engagement fort et constant du gouvernement", ajoute François Fillon.

13h07 - Ne pas céder à la terreur - "Nous ne devons pas céder face à la terreur, (...) les écoles doivent continuer de fonctionner, les gens doivent pouvoir continuer de pratiquer leur religion", déclare Nicolas Sarkozy.

12h53 - "Cohésion sociale" - Ce sont "l'ensemble de nos concitoyens qui sont visés" par la fusillade, souligne le président de la Licra, Alain Jakubowicz, qui appelle à une "cohésion sociale" des Français autour de ce drame. L'association SOS Racisme évoque elle la possibilité d'une série de "crimes racistes".

12h44 - "Interpellé" - Le président Nicolas Sarkozy se dit "interpellé par les similitudes du mode opératoire", mais ajoute qu'il "faut attendre les résultats de l'enquête judiciaire".

"Horreur préméditée"

12h38 - Unité nationale - Le pays a besoin "des gestes les plus forts d'unité nationale", affirme le candidat du MoDem François Bayrou, qualifiant la fusillade de Toulouse de "tuerie antisémite". "C'est une horreur préméditée dont on voit les intentions perverses et haïssables", a-t-il dénoncé auprès de l'AFP. Le leader centriste se rendra à une cérémonie de recueillement à la grande synagogue de Toulouse.

12h32 - Vigilance aussi en Belgique - La ministre belge de l'Intérieur demande aux services de police d'exercer une "vigilance particulière" des intérêts juifs en Belgique, "en particulier des lieux d'enseignement juifs".

12h31 - "Effroyable" - Au terminal Ouest d'Orly, en attendant François Hollande qu'il doit accompagner à Toulouse, l'ancien président du Conseil représentatif des institutions juives Théo Klein évoque un événement "effroyable", mais ne souhaite pas faire plus de commentaire sans connaître les tenants et aboutissants de l'enquête.

12h29 - TRAGEDIE NATIONALE - La fusillade de Toulouse est une "tragédie nationale", dit Nicolas Sarkozy, qui décrète une minute de silence dans les écoles mardi.

12h28 - Odieux - La Commission européenne condamne un "crime odieux", par la voix de son président José Manuel Barroso.

12h27 - Indignation - Le porte-parole de la Conférence des évêques de France, Bernard Podvin, exprime sa "très vive indignation". "Il n'y a pas de mots pour condamner cet acte effroyable mené contre des personnes sans défense", dit-il."Ce soir à 17H45, un temps de prière sera consacré à Notre Dame à l'intention des victimes".

12h26 - Franco-Israélien - L'adulte tué dans la fusillade devant l'école juive de Toulouse était un Franco-Israélien originaire de Jérusalem, a indiqué un proche de la victime à l'AFP. "Jonathan Sandler était parti en septembre dernier pour une mission de deux ans pour enseigner les matières juives à Toulouse".

12h22 - Soutien musulman - Le président du Conseil français du Culte musulman, Mohammed Moussaoui, s'est dit "horrifié" par "cet acte criminel indescriptible". Il a tenu "à exprimer toute sa solidarité et celle des musulmans de France" à l'ensemble de la communauté juive.

12h20 - PREMIERE - Cette fusillade est la première visant des juifs depuis celle menée contre le restaurant Goldenberg, rue des Rosiers à Paris, le 9 août 1982, qui avait fait 6 morts et 22 blessés.

12h18 - Vols - Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a quitté l'aéroport d'Orly pour Toulouse peu avant midi dans un vol spécialement affrété. Le candidat socialiste à la présidentielle François Hollande était lui attendu sous peu à Orly, où il devait prendre un vol régulier pour Toulouse.

12h09 - Retrouver l'auteur - Le Congrès juif européen (EJC), par la voix de son président Moshe Kantor, demande aux autorités françaises de "tout faire" pour retrouver l'auteur de la fusillade.

12h03 - Des milliers d'enquêteurs - L'ensemble des services de la Direction centrale de la police judiciaire ont été saisis pour l'enquête, soit des milliers d'hommes et de femmes, selon une source policière.

11h59 - Blessé - La personne très grièvement blessée dans la fusillade est un adolescent de 17 ans, qui se trouve entre la vie et la mort dans un hôpital toulousain, selon le procureur de Toulouse Michel Valet.

Campagne présidentielle suspendue

11h56 - Campagne "suspendue" - Benoît Hamon, porte-parole du PS, déclare que la campagne est "suspendue pour honorer la mémoire des victimes"."Au nom du PS", il exprime son "horreur" face à cet "assassinat antisémite".

11h49 - "On a eu très peur " - "Je suis arrivée à l'école pour faire la prière, raconte une écolière de 6 ans, Alexia. Cinq minutes après, on a entendu des coups de feu, on a eu très peur. Nous avons été ensuite pris en charge, regroupés dans une salle, nous avons prié tous ensemble en attendant que nos parents arrivent".

11h46 - Emotion - Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, dit sa "plus vive émotion". "Après les meurtres de Montauban, ceux de Toulouse semblent indiquer une démence raciste des criminels. S'il est trop tôt pour en être sûr, il est certain que cela ajouterait l'ignominie au crime".

11h37 - NICOLAS SARKOZY EST ARRIVE SUR LES LIEUX DU DRAME -

11h36 - L'ANTITERRORISME SAISI - Le parquet antiterroriste de Paris s'est saisi des trois enquêtes sur la fusillade de Toulouse et les meurtres de militaires à Toulouse et Montauban, des "faits qualifiés d'assassinat et tentatives d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste", a déclaré le procureur de Paris.

11h34 - Surveillance renforcée bis - Le ministère de l'Intérieur annonce un renforcement de la surveillance autour de "tous les lieux confessionnels en France et particulièrement aux abords des écoles israélites".

11h32 - Horrifié - L'ambassadeur d'Israël en France, Yossi Gal, se rend à Toulouse pour "rencontrer les chefs de la communauté juive, les autorités françaises et les familles des victimes". Israël est "horrifié" et se fie à Paris "pour faire toute la lumière" sur cet événement, a dit le ministère israélien des Affaires étrangères.

11h26 - "Réponse juive" - Pour la Conférence européenne des rabbins, cette fusillade est "un acte de barbarie" qui "aura une réponse juive"."S'il y a des gens qui veulent effrayer la communauté juive, notre réponse est que nous ne nous laisserons pas intimider".

11h22 - Acte "barbare" - "C'est la France toute entière et tous les Français qui sont atteints. Cet acte ignoble et barbare ne saurait rester impuni", réagit le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer sur Twitter.

11h16 - Duflot émue - "Très émue à l'annonce d'une fusillade devant l'école de Toulouse. Pense aux familles et aux enfants", a tweeté à 8h50 Cécile Duflot, première figure politique à réagir.

11h13 - Victimes - Les personnes tuées sont un enseignant en religion de 30 ans, ses enfants de 6 et 3 ans, et un autre enfant de dix ans.

Attentat "obscurantiste"

11h10 - Surveillance renforcée - Un périmètre de sécurité a été établi autour de tous les établissements scolaires juifs de Toulouse, a indiqué la secrétaire générale de la préfecture.

11h05 - Attentat "obscurantiste" - Pour certains des membres de la communauté juive de Toulouse, il s'agit d'un acte antisémite. "C'est un attentat antisémite, abominable, obscurantiste, ce qu'on voit de pire. On a tiré sur des gosses", déclare Charles Bensemoun, père d'un enfant à l'abri dans l'établissement.

11h00 - Le Pen condamne - La candidate du FN à l'Elysée, Marine Le Pen, condamne "la fusillade criminelle qui a frappé une école privée juive à Toulouse" et demande "aux pouvoirs publics de tout mettre en oeuvre pour empêcher un nouveau drame".

10h56 - Minute de silence - Le Conseil de Paris a observé à son ouverture une minute de silence pour les victimes de la fusillade."Notre émotion est immense, la France est blessée à travers ces drames", a déclaré le maire Bertrand Delanoë.

10h48 - Appel à la vigilance - Sur LCI, le grand rabbin de France Gilles Bernheim demande aux autorités de "tout mettre en oeuvre pour arrêter au plus vite le ou les coupables et renforcer la sécurité dans les écoles et les synagogues". "Nous invitons la communauté juive à la plus grande vigilance".

10h46 - Sur tout - Le tueur de Toulouse "a tiré sur tout ce qu'il y avait en face de lui", précise le procureur. L'homme a utilisé une arme, sans doute du 9 mm, à l'extérieur du collège et cette arme s'est enrayée, ont dit des sources policières. A l'intérieur de l'établissement, il a eu recours à une autre arme de calibre 11.43 cette fois, ont précisé ces sources.

10h43 - Hollande solidaire - François Hollande se rend immédiatement à Toulouse "par solidarité" avec la communauté juive.

10h42 - Sarkozy bientôt sur place - Le président Nicolas Sarkozy part "immédiatement à Toulouse", en compagnie du ministre de l'Education nationale Luc Chatel, du président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Richard Prasquier et du grand rabbin de France Gilles Bernheim.

10h38 - Similitudes - Des éléments sérieux laissent supposer un lien entre la fusillade de ce matin et les meurtres des militaires, selon le procureur. Une source proche de l'enquête avait indiqué précédemment que cela "ressemble beaucoup (...). On est inquiets".

10h35 - QUATRE MORTS - La fusillade a fait quatre morts, dont trois enfants selon un nouveau bilan du procureur de la République de Toulouse.

EN DIRECT - Un professeur de religion et ses deux enfants ont été tués et deux autres enfants grièvement blessés lundi matin devant un collège juif de Toulouse par un homme à scooter qui a ouvert le feu.

Selon des sources policières, le tueur était muni de deux armes, dont une qui serait de même calibre 11.43 que celui utilisé pour tuer les parachutistes à Montauban et à Toulouse.

18 mars ... Cinquantenaire des accords d' Evian !

Publié à 15:15 par yvonne92110 Tags : actualités 18 mars 50 ans des accords d Evian
18 mars ... Cinquantenaire des accords d' Evian !

(photo : La délégation algérienne arrive à l'Hôtel du Parc, pour la signature des Accords d'Evian, le 17 mars 1962).                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Guerre d' Algérie : le Cinquantenaire discret, d'un passé toujours à vif  :  Il y a 50 ans, le Gouvernement Français et le Front de Libération National Algérien (FLN), signaient les "Accords d' Evian", marquant la fin de la guerre d' Algérie et le prélude à l'indépendance, après 132 ans de colonisation française ...

Un passé douloureux mal digéré par les deux pays, pour qui cet anniversaire coïncide avec deux élections majeures.

Les 22 avril et 6 mai, la France élit son président... Vue d'Alger la campagne électorale témoigne d'une certaine radicalisation anti-islamique et les journaux dénoncent des déclarations à droite touchant les communautés nord-africaine et musulmane installées dans l'hexagone, que ce soit sur l'abattage halal dénoncé par l'extrême droite ou la limitation de l'immigration.

Les électeurs algériens, dont 800.000 (bi-nationaux ou non) répertoriés en France, choisiront quatre jours plus tard, le 10 mai, leur 462 députés.

Ce scrutin est organisé dans la foulée de réformes -(vivement critiquées par l'opposition)- voulues par le président Abdelaziz Bouteflika, qui est soucieux d'éviter à son pays une contagion du Printemps Arabe.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          50 ans après les accords d' Evian, le Mémorial de Caen expose les "destins de Harkis"

Dans cette période délicate, Paris et Alger se sont entendus, notamment lors d'une visite éclair début décembre du ministre de l'Intérieur Claude Guéant, pour tenir leurs "extrêmes" et éviter de rallumer une blessure non encore cicatrisée. Les rapports franco-algériens, "en dents de scie durant 50 ans", ont du reste connu ces derniers mois une "embellie", note un ex-militaire algérien.

La France marque en tous cas dans la discrétion le cinquantenaire des Accords d'Evian, qui scellaient sa défaite ... " Elle ne peut se repentir d'avoir conduit cette guerre ", relevait ces jours-ci, le président Nicolas Sarkozy.

Quant à l'Algérie, elle annonce d'importantes festivités pour le 5 juillet prochain, mais rien ne filtre pour l'heure sur leur contenu.

L'indépendance algérienne a été acquise par les armes durant sept ans et demi de guerre. C'est la seule ex-colonie française d'Afrique dans les années 60 à avoir dû s'affranchir avec violence de la tutelle de Paris.

Dès le 1er novembre 1954, les attentats du FLN ciblent les symboles français en Algérie et des civils. Les Français mènent, eux, une guerre de propagande, en écrasant les "fellaghas" à coup de renforts militaires et de torture.

Les conséquences de cette "guerre", que la France ne reconnaîtra comme telle qu'en 1999, se font rapidement ressentir: la IVe République tombe, le général de Gaulle est appelé pour sauver l'Algérie française. Mais ce "très pragmatique" dirigeant, selon Redha Malek, ancien porte-parole algérien aux négociations d'Evian, se rend vite compte, au grand dam des colons, que la seule issue est l'indépendance.

Le 8 janvier 1962, 78% des Français votent par référendum le droit de l'Algérie à l'autodétermination.

Apres les négociations, le sang continue de couler

Entre-temps, d'âpres négociations sont menées sous l'égide de de Gaulle pour une "sécession", puis une "autodétermination" avant l'acceptation du terme "indépendance" algérienne.

Elles capotent et reprennent en pleines tensions inter-françaises sur cette décolonisation, avant de déboucher le 18 mars 1962 sur la signature à Evian, sur les bords du Lac Léman (est de la France), des fameux accords.

Un mois plus tôt, des généraux français avaient tenté un putsch pour ne pas perdre "leur" Algérie.

Aussi l'ordre de cessez-le-feu pour le 19 mars reste lettre morte. C'était pourtant l'un des points des accords signés par le ministre d'Etat français chargé des affaires algériennes Louis Joxe et le chef de la délégation du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), le colonel de l'Armée de libération nationale Belkacem Krim.

Avec l'entrée dans la clandestinité des radicaux de l'Organisation de l'armée secrète (OAS) pour garder "l'Algérie française", les attentats se multiplient en Algérie et en métropole.

Les Français "pieds-noirs" - alors un million soit 10% de la population totale de l'Algérie - fuient en masse laissant derrière eux, selon un spécialiste, Pierre Daum, 200.000 compatriotes.

En vertu des Accords d'Evian, ces derniers se voient sommés de décider dans les trois ans de rester français ou devenir algérien. Il n'en reste aujourd'hui que quelques centaines, selon Daum.

Quant aux "harkis", supplétifs de l'armée française, des milliers d'entre eux qui n'avaient pu être emmenés en France sont tués. Cette question empoisonne, 50 ans plus tard encore, les rapports algéro-français.

Depuis, les historiens des deux pays continuent de travailler, d'autant que les archives françaises sur la Guerre ne sont pas toutes publiées.

Ainsi, on continue d'apprendre à l'école algérienne que 1,5 million d'Algériens ont péri durant cette Guerre de Libération nationale. Les historiens en France avancent un total de quelque 400.000 morts, majoritairement algériens.

Les écoliers français apprennent, quant à eux, la "Guerre d'Algérie" depuis 1983.

Le Accords d'Evian seront approuvés le 8 avril 1962 par 90,7% des Français. Le 1er juillet, 99,7% des Algériens entérinent leur indépendance.

Reconnue le 3 juillet par le général de Gaulle, la République démocratique et populaire d'Algérie a été proclamée à Alger deux jours plus tard.

Accident de Car à Quimper ... 3 blessés graves !

Publié à 14:51 par yvonne92110 Tags : actualités accident de car à Quimper 3 blessés grave
 Accident de Car à Quimper ... 3 blessés graves !
Série Noire :  Un autocar se renverse à Quimper ...  3 blessés graves (dont un enfant) et 9 blessés légers ...                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   Un autocar s'est renversé samedi après-midi à Quimper, faisant trois blessés graves - dont un enfant - et neuf blessés légers, a-t-on appris auprès de la police et des pompiers ...
L'accident s'est produit vers 14H20 sur un rond-point à l'entrée de la ville, alors que l'autocar, avec 26 personnes à bord, venait de quitter une voie express. Il a percuté une automobile, dont le conducteur a été légèrement blessé.

Les trois blessés graves, dont un enfant âgé de 4 ans, ont perdu un membre dans le drame, mais leurs jours ne sont pas en danger, selon les pompiers.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident. Selon Martin Jaeger, secrétaire général de la préfecture du Finistère, "le car est arrivé au rond-point à une vitesse qu'il n'a pas pu maîtriser".

Le chauffeur, indemne, "devait être entendu dans la soirée", ainsi que des témoins, a indiqué Maud Le Neven, substitut du procureur de Quimper.

"J'ai entendu un bruit effrayant, je suis sorti, les gens sortaient par le haut" du véhicule, qui s'était couché sur le flanc, a indiqué à l'AFP Yannick Lohou, qui travaille dans une charcuterie jouxtant le lieu du drame.

L'autocar, de couleur bleue, a pu être redressé après des opérations de désincarcération. Le plan rouge de premier niveau a été déclenché et trois hélicoptères sanitaires, ainsi qu'une cinquantaine de pompiers, ont été mobilisés, selon le colonel Laurent Bernard, qui a commandé les secours.

L'autocar avait été affrété par le voyagiste Salaün et effectuait le ramassage d'un groupe de vacanciers d'un comité d'entreprise de Lesneven (Finistère), à destination de Serre-Chevalier (Hautes-Alpes), a indiqué le dirigeant de cette société, basée à Châteaulin.  

"Je ne m'explique pas ce qui s'est passé. C'est le premier accident grave depuis la création de l'entreprise en 1923", a déclaré M. Salaün, en précisant que l'autocar datait de 2008 et que le chauffeur, employé par l'entreprise depuis une quinzaine d'années, présentait une alcoolémie "négative" au moment du drame.

Cet accident survient quatre jours après celui du car de vacanciers belges et néerlandais à Sierre (Suisse) le 13 mars, qui a causé la mort de 28 personnes, dont 22 enfants, et blessé 24 enfants.

De l'eau dans le gaz ... entre A. Merkel et N. Sarkosy !

Publié à 14:28 par yvonne92110 Tags : actualités de l eau ds le gaz entre merkel et sarkosy
De l'eau dans le gaz ... entre A. Merkel et N. Sarkosy !

(photo ci-dessus A. MERKEL et N. SARKOSY à Paris le 6 février 2012).                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Angela MERKEL agacée par le changement brusque de Nicolas SARKOSY  !                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            La Chancelière allemande Angela Merkel, qui a apporté son soutien à Nicolas Sarkozy, est agacée par la volte-face du candidat à la présidentielle française et exclut désormais de participer à l'un de ses meetings électoraux, selon la presse allemande .....

La dirigeante allemande et présidente du parti conservateur CDU a manifesté sa mauvaise humeur devant ses proches collaborateurs en apprenant que M. Sarkozy ne souhaitait plus sa présence lors d'un meeting, affirme l'hebdomadaire Der Spiegel samedi dans son édition en ligne.

Elle l'a fait savoir à l'intéressé quelques jours plus tard en marge du sommet de l'Union européenne à Bruxelles, selon la même source.

Toutefois, poursuit le magazine allemand, Angela Merkel ne serait finalement pas si mécontente de ne pas venir soutenir le candidat de l'UMP (droite), en raison des déclarations récentes de Nicolas Sarkozy sur l'immigration.

Le président sortant a notamment menacé de faire sortir la France de l'espace Schengen si les accords européens sur la libre circulation n'étaient pas révisés.

M. Sarkozy avait affirmé mercredi qu'Angela Merkel viendrait "à un moment ou un autre" durant la campagne électorale "parler de l'Europe" avec lui.

Toutefois, la chancelière ne viendra "pas à un meeting, car une campagne électorale, c'est l'affaire des Français", avait-il ajouté.

Mme Merkel avait apporté publiquement son soutien au candidat Nicolas Sarkozy à l'occasion d'un conseil des ministres franco-allemand début février à Paris. "Je soutiens Nicolas Sarkozy sur tous les plans, car nous appartenons à des partis amis", avait-elle alors déclaré.

Traditions choquantes ... Nous sommes au 21ème siècle !

Publié à 15:06 par yvonne92110 Tags : actualités traditions choquantes au 21ème siècle
Traditions choquantes ...  Nous sommes au 21ème siècle !

- Hamida, la soeur de la jeune femme qui s'est suicidée après avoir été contrainte d'épouser l'homme qui l'avait violée, brandit son portrait lors d'une manifestation à Larache, le 15 mars 2012. (photo ci-dessus) -                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            - Le Maroc choqué après le suicide d'une adolescente forcée d'épouser son violeur Le suicide d'une fille de 16 ans, contrainte d'épouser l'homme qui l'avait violée, a fait l'effet d'un électrochoc au Maroc où se sont multipliés jeudi les appels à la réforme, voire l'abrogation, d'une loi qui fait du viol un simple délit et bénéficie plus au violeur qu'à sa victime.

Partagez cet article sur FacebookPartagez cet article sur TwitterFait rare : à cause de l'émotion suscitée, le gouvernement a largement consacré sa réunion hebdomadaire à l'examen de ce drame humain et de société.

"Cette fille a été violée deux fois, la dernière quand elle a été mariée", a déclaré à la presse le porte-parole du gouvernement et ministre de la communication Mustapha El Khelfi.

Amina Al Filali s'est suicidée samedi dans sa ville de Larache, près de Tanger (nord), en absorbant de la mort aux rats, après avoir été contrainte d'épouser l'homme qui l'avait violée quand elle avait 15 ans. En l'épousant, son violeur avait échappé à la prison grâce à un article du code pénal.

"Il faut étudier d'une manière approfondie cette situation avec la possibilité d'aggraver les peines dans le cadre d'une réforme de l'article (475 du code pénal, NDLR). Nous ne pouvons pas ignorer ce drame", a-t-il ajouté.

Aux termes de la loi, le viol est puni de plusieurs années de prison en cas de viol sur des mineurs. A moins que la victime et son agresseur se marient, ce qui le protège de la justice.

Cette affaire est révélatrice des contradictions d'une société à la fois traditionnaliste, et souvent peu éduquée, et son aspiration à la modernité, comme en atteste la nouvelle constitution adoptée en juillet qui prévoit l'égalité des sexes et banit "toute discrimination".

Ce viol aurait été classé comme "ordinaire" au Maroc --pays où ce type d'agressions est coutumier, mais où les statistiques sont absentes --s'il n'avait pas été suivi par le suicide de la jeune fille. L'écho suscité a obligé les responsables à prendre position.

La ministre de la solidarité, de la femme et de famille Bassima Hakkaoui --unique femme membre du gouvernement de l'islamiste Abdelrahman Benkirane --a reconnu un "vrai problème" et préconisé un "débat pour réformer cette loi", sur la chaîne de télévision publique 2M.

"C'est un cri de la société" a lancé une ex ministre, Mme Nouzha Skalli, qui occupait le même poste dans le gouvernement précédent.

Les deux femmes s'exprimaient sur la chaîne publique qui, fait rare, y consacrait jeudi la quasi totalité de son journal de la mi-journée.

--Réformer le code pénal--

"La loi considère la mineure violée comme une criminelle bien qu'elle soit victime de la violence", a dit Mme Skalli, regrettant "l'absence de protection en faveur des mineurs".

"Il faut réformer le code pénal afin de l'adapter à la nouvelle constitution qui interdit la violence contre les femmes et assure l'égalité des sexes", a-t-elle ajouté.

Le drame a provoqué une vaste mobilisation sur la blogosphère et dans les médias. Une pétition pour l'abrogation de "l'article criminel" et intitulé "Nous sommes tous Amina Al Filali" a été mis en ligne sur Facebook.

"Au delà de l'aspect législatif, c'est une affaire de moeurs, de perception de la femme-objet qui perdure, du manque d'éducation à proprement parler et d'éducation sexuelle notamment", estime le quotidien francophone L'Economiste.

La présidente de la Fédération de la Ligue démocratique pour les droits de la femme, Fouzia Assouli, a indiqué que l'article de loi incriminé défend la "famille, les moeurs mais ne prend pas en compte le droit de la femme en tant que personne".

Dans de nombreuses familles où le poids de la tradition et de la religion est très fort, la perte de la virginité hors du mariage est considéré comme un déshonneur pour la famille. Souvent, des arrangements sont trouvés, avec la contribution de la justice, pour que les filles violées épousent leur agresseur.

Le Maroc n'est pas le seul pays du Maghreb dans cette situation. En Tunisie et en Algérie également, si la victime accepte d'épouser son violeur, celui-ci échappe aux poursuites.

Elections Présidentielles ... les parrainages sont clos !

Publié à 13:59 par yvonne92110 Tags : actualités les parrainages sont clos pour les candidats
Elections Présidentielles ... les parrainages sont clos !

Elysée 2012: les candidats ont déposé leurs parrainages !!! Première étape importante dans la course à l'Elysée, le dépôt au Conseil constitutionnel des 500 signatures d'élus nécessaires pour participer au premier tour s'est achevé vendredi à 18H00, mais la liste définitive des candidats ne sera connue que lundi, après d'ultimes vérifications ce week-end.

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Dix candidats revendiquent au moins 500 signatures. Neuf représentent les partis traditionnels: Nicolas Sarkozy (UMP), François Hollande (PS), Marine Le Pen (FN), François Bayrou (Modem), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), Eva Joly (EELV), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République), Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) et Philippe Poutou (Nouveau Parti anticapitaliste).

Un dixième, Jacques Cheminade, qui se définit comme "gaulliste de gauche" et a déjà été candidat à l'Elysée en 1995 (0,28% au premier tour), affirme avoir 538 parrainages.

A l'heure de la fermeture des grilles du Conseil constitutionnel, deux candidats qui se disaient encore en lice quelques heures auparavant ont annoncé qu'ils jetaient l'éponge.

L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin, qui attendait un "miracle républicain" jusqu'au dernier moment, a dû admettre peu avant 19H30 qu'il était "empêché" de se présenter, "faute des parrainages requis".

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Même renoncement pour Jean-Marc Governatori (Alliance écologiste indépendante), qui n'a finalement pu rassembler que 433 signatures vendredi soir. Avant lui, Carl Lang, représentant l'Union de la droite nationale (UDN) qui fédère plusieurs mouvements d'extrême droite, avait reconnu que ses 447 parrainages étaient insuffisants.

Corinne Lepage (Cap21), pour sa part, ne s'avouait pas vaincue, soulignant attendre la communication officielle de la liste des candidats par le Conseil constitutionnel lundi. "Je ne me retire pas", a-t-elle déclaré vendredi soir à l'AFP, se disant "sûre de 475" parrainages.

Des candidats ou leurs représentants ont défilé toute la journée au Palais Royal, siège du Conseil constitutionnel, pour apporter leurs derniers parrainages.

Avec près de 1.100 signatures, Jean-Luc Mélenchon a présenté plus du double du nombre de parrainages nécessaires. C'est une nouvelle "étape" vers "l'insurrection civique" qu'il appelle de ses voeux, a lancé le candidat du Front de gauche qui organise un rassemblement dimanche à Paris.

Philippe Poutou (NPA) lui a succédé avec 572 parrainages, suivi de Daniel Vaillant, mandataire de François Hollande. L'ex-ministre de l'Intérieur a annoncé qu'entre 4.500 et 5.000 parrainages ont été réunis pour le candidat socialiste.

Jeudi, Eva Joly, accompagnée de la secrétaire nationale d'EELV, Cécile Duflot, avait déposé 639 signatures. Nicolas Dupont-Aignan (708 signatures) l'avait précédée mercredi.

Marine Le Pen, qui avait fait planer une interrogation sur sa présence au premier tour faute des 500 signatures, a annoncé depuis avoir franchi l'obstacle.

François Bayrou et Nicolas Sarkozy, qui ont recueilli depuis longtemps les parrainages requis, ont choisi de ne pas médiatiser ce temps de la campagne.

Pour le président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, l'annonce de la liste définitive des candidats, lundi à 17H30, "sera un moment solennel" puisqu'"on sera entré dans la campagne officielle, avec tous les candidats en présence, et égalité de parole entre eux".

Pour chaque candidat validé, le Conseil constitutionnel tirera au sort, puis publiera au Journal officiel dans les jours qui suivront, une liste de 500 noms d'élus parmi ceux qui leur auront apporté leur signature.

Parallèlement, un homme d'affaires et activiste, Rachid Nekkaz, soupçonné d'avoir tenté d'acheter au moins un parrainage de maire pour l'élection présidentielle, a été mis en examen pour "corruption active" et écroué jusqu'à mardi. M. Debré avait déposé plainte contre lui.

Après le Deuil National ... Les Obsèques en Belgique !

Publié à 13:43 par yvonne92110 Tags : actualités après le deuil national belge les obsèques
Après le Deuil National ...  Les Obsèques en Belgique  !

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Accident de car en Suisse: les familles préparent les obsèques .....

Au lendemain d'une journée de deuil national en Belgique, les familles préparent les obsèques des 22 enfants et six adultes tués dans un accident de la route en Suisse, au retour d'un séjour de ski.

Quatre enfants grièvement blessés restent hospitalisés en Suisse, où l'enquête se poursuit.

Les Belges, unis dans la douleur, ont observé vendredi une minute de silence dans tout le royaume pour rendre hommage aux victimes du terrible accident de car mardi en Suisse.

Les dépouilles des 28 victimes ont été rapatriées de Suisse dans la matinée. Les funérailles des enfants de Lommel (nord-est) auront lieu mercredi et celles des enfants de Heverlee (centre) jeudi. Le roi des Belges, Albert II, assistera aux obsèques aux côtés de la reine Paola.

Qualifié de "tragédie nationale", l'accident a provoqué une onde de choc en Belgique. A 11h00 précises (10h00 GMT) vendredi, le pays s'est figé. La minute de silence a été observée dans tout le royaume, en Wallonie francophone comme en Flandre néerlandophone. Les églises catholiques ont ensuite sonné le glas.

Pour cette journée de deuil national, un événement symbolique exceptionnel en Belgique, les drapeaux de tous les bâtiments officiels mais aussi des ambassades ou des institutions européennes étaient en berne. Ils le resteront toute la journée de samedi. Touchés directement par le drame --six enfants néerlandais sont morts dans l'accident-- les Pays-Bas ont participé à cette journée de recueillement. Les drapeaux ont été mis également en berne sur les bâtiments publics à la demande du Premier ministre Mark Rutte.

L'émotion était particulièrement intense dans les écoles primaires de Heverlee et de Lommel, où étaient scolarisés les 46 enfants, tous âgés d'une douzaine d'années, qui se trouvaient dans l'autocar. Leurs camarades se sont rassemblés dans les cours de ces établissements en se tenant la main tandis que des adultes pleuraient.

A Lommel, 15 élèves et deux adultes de l'école 'T Stekske ("la Petite Allumette", ndlr) ont péri et il ne reste que six survivants.

A Heverlee, les enfants de l'école ont lâché des ballons blancs auxquels étaient accrochés des messages juste après la minute de silence.

Ces deux écoles primaires, gérées par l'enseignement catholique flamand, sont devenues des lieux de pèlerinage. Les fleurs, des dessins, des peluches et des bougies ont été déposées sur plusieurs dizaines de mètres devant les grilles.

Les obsèques des quinze enfants de Lommel auront lieu mercredi à 10h30 (09h30) et les funérailles des sept enfants de l'école Sint-Lambertus de Heverleede jeudi à partir de 11h00 (10h00 GMT) en l'église Saint-Pierre de Louvain.

"Aucune caméra ne sera tolérée à l'intérieur de l'église. En dehors des familles et de la communauté scolaire, un nombre réduit de places seront disponibles" pour le public à l'intérieur de l'église, a prévenu l'aumônier de l'école, le père Dirk De Gendt.

Mais vendredi, l'heure était au recueillement. Durant une minute, la capitale s'est immobilisée, les bus, trams et métros stoppant leur moteur et les usagers interrompant leurs conversations. Près de la Grand Place, la petite statue du Manneken Pis, symbole de la ville, portait un brassard noir.

Peu avant le recueillement des Belges, les deux avions C-130 transportant les corps des 28 victimes ont atterri sur la base militaire de Melsbroek, près de Bruxelles. Les effets personnels des victimes décédées ont suivi dans un troisième vol. Les cercueils ont été ramenés sous escorte, vers Lommel (17 décédés), Heverlee (9 décédés) et Aarschot (d'où étaient originaires les deux chauffeurs du car). Les corps ont été remis à leur famille dans la discrétion.

Concernant les blessés, un premier groupe d'enfants est arrivé en Belgique tard jeudi, les autres sont arrivés dans la journée. Certains seront soignés à l'hôpital de Louvain. Quatre enfants restent hospitalisés en Suisse. L'une des trois victimes plus gravement touchée s'est réveillée du coma artificiel dans lequel elle avait été plongée.

Un rare mouvement d'empathie et de solidarité s'est levé dans un pays qu'on décrivait il y a peu comme irréductiblement divisé. La presse belge, parfois incrédule, relevait que les gestes de solidarité s'étaient multipliés de part et d'autre de la frontière linguistique qui corsète d'ordinaire la Belgique.

En Suisse, la police poursuivait l'enquête pour déterminer les causes de l'accident survenu dans le tunnel de Sierre.

L'autopsie réalisée sur le corps du chauffeur n'a pas révélé de trace d'alcool et n'a pas permis d'étayer l'hypothèse d'un malaise, a annoncé la justice helvétique. Concernant la théorie, citée par des médias, que la manipulation d'un DVD aurait conduit à l'accident, le procureur Olivier Elsig a insisté n'avoir "à ce jour aucun témoignage d'un enfant ou d'une personne ayant vu le chauffeur manipuler le DVD ou autre chose".

Présidentielle ... dernier jour pour les 500 Parrainages !

Publié à 12:56 par yvonne92110 Tags : actualités présidentielles dernier jour pour valider
Présidentielle  ... dernier jour pour les 500 Parrainages  !

Parrainages pour la présidentielle : dernier jour pour le dépôt des 500 signatures ..... Première étape importante dans la course à l'Elysée, le dépôt des 500 signatures d'élus nécessaires pour participer au premier tour s'achévera vendredi à 18H00, mais le président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, n'annoncera que lundi après-midi la liste définitive des candidats retenus, après d'ultimes vérifications ce week-end.

Partagez cet article sur FacebookPartagez cet article sur TwitterLe suspense restait entier pour certains candidats. Reconnaissant qu'il lui manquait 40 parrainages à 24 heures de la clôture, Corinne Lepage (Cap21) a lancé jeudi un "appel aux 40 : les quarante maires, démocrates et républicains, qui vont (la) parrainer et rendre (sa) candidature possible".

Jean-Marc Governatori (Alliance écologiste indépendante), avec 433 signatures, a tenu une réunion de dernière minute jeudi soir pour arracher de nouveaux parrainages.

Carl Lang, représentant l'Union de la droite nationale (UDN), qui fédère plusieurs mouvements d'extrême droite, avait "encore un tout petit espoir" jeudi après-midi.

Dominique de Villepin (ex-UMP, République solidaire) a fait le point au 20 heures de France 2. Son QG de campagne avait été victime d'une panne de téléphone une demi-heure jeudi alors que ses militants s'activaient pour décrocher les derniers parrainages.

Marine Le Pen (FN), Philippe Poutou (NPA) et Nicolas Dupont-Aignan (DLR), ont annoncé avoir réuni leurs 500 parrainages nécessaires.

Aucune surprise pour cinq candidats assurés de leurs parrainages : Jean-Luc Mélenchon les déposera vendredi ... Eva Joly qui en a déposé 639 jeudi ... François Bayrou ... François Hollande ... et Nicolas Sarkozy.

Toutefois, un candidat de dernière heure n'est pas à exclure.

Selon M. Debré, "une vingtaine de personnes ont reçu au moins un parrainage d'élu, avec parmi elles quelques candidats farfelus".

Pour le président du conseil constitutionnel qui annoncera la liste définitive des candidats lundi à 17H30", "ce sera un moment solennel" puisqu'"on sera entré dans la campagne officielle, avec tous les candidats en présence, et égalité de parole entre eux".

Pour chaque candidat validé, le Conseil constitutionnel publiera dans les jours qui suivront au Journal officiel une liste de 500 noms d'élus tirés au sort parmi ceux qui leur auront apporté leur signature.                

                                                     

Villepin jette l'éponge !

"Sauf miracle républicain, je n'aurai pas les 500 parrainages requis". L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a annoncé qu'il ne devrait pas pouvoir se présenter à la présidentielle. Il se refuse encore à soutenir un autre candidat.

Grande inquiétude ... pour les Expulsables !

Publié à 16:06 par yvonne92110 Tags : actualités grande inquiétude pour les expulsables
Grande inquiétude ... pour les Expulsables !
Fin de la trêve hivernale : les expulsions locatives peuvent reprendre dès ce jour ! Les expulsions locatives reprennent à partir de jeudi après quatre mois de trêve hivernale, au grand dam d'associations qui veulent faire du mal-logement une priorité de la campagne électorale .....
La trêve hivernale court du 1er novembre au 15 mars. Pendant cette période, les locataires ne peuvent se faire expulser, même si leurs propriétaires ont engagé une procédure judiciaire.

A l'approche du 15 mars, "c'est le retour de l'angoisse pour des milliers de familles", affirme Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de l'association "Droit au Logement" ... Samedi, quelques milliers de personnes ont manifesté à Paris pour réclamer l'arrêt des expulsions sans solution de relogement.

"Il faut stopper cette méthode moyen-âgeuse. Plus de 100.000 familles sont potentiellement expulsables. Nous ferons tout pour nous opposer aux expulsions, même physiquement", promet Serge Incerti-Formentini, président de la Confédération nationale du logement.

Mais le ministre délégué au Logement Benoist Apparu s'oppose à un moratoire des expulsions, qui, selon lui, "déresponsabilise" les locataires.

"L'expulsion, pour les propriétaires, ce n'est pas un plaisir", souligne Jean Perrin, président de l'Union nationale de la propriété immobilière (UNPI). "Ca veut dire qu'ils ont au moins deux ans de loyers impayés qu'ils ne récupèreront quasiment jamais. Or tous ne roulent pas sur l'or et ils continuent à payer les charges". L'UNPI demande la suppression de la moyenâgeuse hivernale. "Au Canada, il n'y en a pas. Les expulsions se font tout au long de l'année et les gens peuvent plus facilement se reloger. En France, une majorité des expulsés se retrouvent sur le marché du logement en même temps", explique M. Perrin.

Les associations espèrent qu'en cette année électorale, la fin de la moyenâgeuse ne sera pas suivie immédiatement d'expulsions.

Les expulsions par la force publique ont augmenté de 10,1% en 2010 (11.670 contre 10.597 en 2009), selon des calculs de l'AFP à partir de chiffres du ministère de l'Intérieur.

Mais "au-delà des interventions de la force publique, près de 50.000 ménages sont contraints de quitter leur logement", affirme la Fondation Abbé Pierre, car "la plupart n'attendent pas la visite de la police pour libérer les lieux", souvent en catimini.

En cause, l'explosion des loyers, "le surendettement de plus en plus important", selon Olivier Bernard, président de Médecins du Monde.

Tous, gouvernement compris, regrettent le manque de prévention en amont pour éviter ces expulsions toujours traumatisantes.

"On s'aperçoit des situations trop tardivement, au bout de plusieurs mois d'impayés, quand la procédure judiciaire est enclenchée", regrette Matthieu Angotti, de la Fédération nationale des associations de réinsertion sociale (Fnars).

Le gouvernement a mis en place depuis 2009 des commissions de prévention des expulsions dans chaque département, mais "ce sont des coquilles vides", déplore la Fnars. Le ministre Apparu reconnaissait en octobre qu'elles ne sont pas encore toutes efficaces. "Pour un huissier de justice, l'expulsion est un échec", ajoute Jean-Daniel Lachkar, président de la Chambre nationale des huissiers de justice. "Les gens ont honte de dire qu'ils sont en difficulté, mais il faut qu'ils viennent nous voir dès que le jugement d'expulsion est prononcé, pour qu'on trouve des solutions, par des étalements de la dette".

"Dès les premiers loyers impayés, il faut que locataires et propriétaires se rencontrent pour trouver une solution : soit un relogement amiable à des prix moins élevés, soit un apurement de la dette avec l'aide du Fonds de solidarité logement, des allocations familiales, etc.", ajoute le président de l'UNPI.