Publié à 17:30 par acoeuretacris
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À la fin du XIXème siècle, Paul Aubrespy est le directeur d’une fabrique de réglisse fondée par son beau-père Henri Lafont en 1862 à Uzès dans le Gard.
Un jour, Aubrespy aurait entendu un enfant demander à sa mèreune confiserie à la réglisse, en zozotant : “Z’en veux, Maman, donne-moi z’en !“. Le directeur dépose alors la marque Zan, en 1884.
Certaines publicités Zan déclineront à leur tour la petite phrase d’enfant : “Donne moi ZAN“.
Zan fabriquait différentes sortes de confiseries à la réglisse avec divers arômes : en pastilles, en poudre… La plus connue est certainement la tablette Zan.
La plupart des produits Zan sont en voie de grande disparation aujourd’hui, malgré un léger retour il y a quelques années, visant probablement le marché des nostalgiques. Associé avec Ricqlès en 1970, Zan a été absorbé par le groupe Haribo en 1987.
Introduction
Au début du Moyen Âge, la foi religieuse était déjà profonde et bien ancrée chez les chrétiens européens. Malgré une tendance à générer un certain fanatisme, elle ne s'exalta que rarement jusqu'à la violence. Les choses changèrent cependant à mesure que grandissait et s'étendait la menace de l'Islam...
Contexte historique
L'expansion du christianisme
A partir de l'an 100 de notre ère, les conversions au christianisme au cœur même de l'Empire romain alarmèrent les dirigeants impériaux. Sous le règne de Néron, la persécution et la persécution s'effectuait à une cadence vertigineuse. Le théologien Origène qui s'était castré pour ne pas succombait au péché de chair écrivait alors : « La foi en Jésus Christ s'assoit, se nourrit et s'étend sur des montagnes de martyrs ». La logique et la morale de la pensée gréco-latine ne pouvait comprendre la chrétienne. Alors que les Romains se livraient avec délice au paganisme, l'empereur Constantin Ier fut frappé par une vision, et se convertit subitement au christianisme. En fait ce césar se souciait moins de ses convictions que d'une opportunité diplomatique.
Le Bien contre le Mal
Dans ce bouillon de culture très particulier que fut le Moyen Âge, bourré de fantaisies démoniaques et de visions angéliques, deux acteurs tiennent un rôle de premier plan : Dieu et Satan. Deux antithèses mères de tous les excès entre ferveur et exaltation. Hors le Ciel ou l'Enfer, point d'alternative au genre humain en cette période sombre. Sauver son âme telle était l'objectif. Pourtant au début des invasions barbares, Dieu était craint, ses colères étaient redoutées, mais finalement en quittant l'époque mérovingienne, le Dieu exerçant les châtiments est progressivement devenu un Dieu bienfaiteur incarnant le Bien, et Satan est devenu la personnalisation du Mal.
Heures à l'usage de Troyes (Troyes, B.m., ms. 3713, f. 093, 3713)
La sagesse de Dieu
L'image de Dieu en vieillard tenant le globe, se répand dans l'art occidental au cours du XIVe siècle.
Quelques exemples de la ferveur religieuse
La croisade contre les albigeois
Croisade conte les Alnigeois
La ferveur religieuse fut le grand symptôme du Moyen Âge, à la chute de l'Empire romain, le christianisme apparaissait comme une religion jeune et vigoureuse. Un processus d'expansion soumis à des évolutions du point de vue dogmatique et spirituel, lui donnait un beau dynamisme. Cependant les hérésies et les schismes florissaient et se multipliaient. L'un des plus dangereux schismes était sans doute l'arianisme qui niait la divinité du Christ. L'une de ces hérésies fut celle des bogomiles de Bulgarie, et qui s'étendit jusqu'à l'Occident. Ce fut alors une grave crise religieuse en France qui vit s'affronter l'Église catholique aux Cathares et aux Albigeois. La croisade entreprise par la papauté contre l'hérésie cathare fut commandée par l'ambitieux Simon de Montfort. Les armées papistes ravagèrent l'Aquitaine, entraînant des milliers de victimes et détruisant la culture la plus raffinée de l'époque : la civilisation occitane issue du mythe de la chevalerie, de l'honneur chevaleresque et de l'amour-courtois, honorée par les troubadours.
Le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle
La tradition raconte qu'après avoir été décapité en Judée, les restes de Saint Jacques le Majeur, apôtre du Christ, auraient été amenés dans le plus grand secret sur la côte de Galilée. De là, on suppose qu'ils furent embarqués pour la Galice extrémité de la péninsule ibérique. Un culte primitif local entretint et perpétua la mémoire de cet événement, tenant secrète la sépulture jusqu'à sa découverte au IXe siècle. La nouvelle se répand alors dans le monde chrétien de l'Europe de manière vertigineuse enflammant les esprits, exaspérant la foi de tous. Un engouement pour ce nouveau culte apostolique va drainer des foules pèlerines en quête « d'extraordinaire ». Des hommes se mettent en route, à pied par les sentiers et les chemins peu sûrs, traversant rivières impraticables et denses forêts au mépris de tous les dangers. Les pèlerins d'Europe se retrouvent en France et traversent notamment le col de Ronceveaux (la Chanson de Roland). L'élan de la Reconquista espagnole donnera de l'ampleur au pèlerinage.
Jacques le Majeur
Les croisades
Bénie par le pape et conduite par les monarques des royaumes chrétiens, cette aventure devait représenter tout ce que l'esprit médiéval avait de bon en lui. Huit croisades au total, où s'impliquèrent tous les états (clergé, noblesse, bourgeoisie et université), toutes castes confondues. Forgerons, tanneurs et artisans équipèrent les Croisés, les travailleurs de chantiers navals fournissaient les navires pour traverser la Méditerranée. Les femmes confectionnaient vêtements, couvertures, et brodaient avec ferveur les bannières, enseignes et fanions qui devaient arborer les champs de bataille, de nombreuses femmes de la Cour suivaient la reine qui accompagnait parfois son royal conjoint. Et la hiérarchie du clergé priait depuis les plus hautes cathédrales aux modestes chapelles. Les multiples campements devant les cités assiégées étaient en proie à une dévotion particulièrement atroce. Ainsi, après la mise à sac de la Palestine, Raoul de Caen, chroniqueur de la Première Croisade écrivait : « A Maarat, les nôtres firent cuire les païens adultes dans des marmites et embrochèrent les enfants pour les manger rôtis. » Certains prêtres musulmans qui savaient où se cacher la Sainte croix du Christ furent torturés, des Juifs étaient enfermés dans leur synagogue et y brûlèrent vifs. Ces entreprises démesurées étaient principalement menés par les Francs qui perdirent durant les Croisades plus d'hommes que tous les autres pays Chrétiens réunis.
La hiérarchie du clergé
Le clergé peut se distinguer entre :
clergé régulier : qui suit la règle d'un ordre religieux.
ordre monastique (bénédictains, cistérciens)
ordre mendiant (franciscains, dominicains)
clergé séculier : qui vit dans le « siècle », c'est-à-dire dans la société.
On peut également distinguer :
Le bas clergé :
Prêtres
Frères convers
Curé
La justice
La justice au Moyen Âge
L'époque médiévale vit la coexistence de deux concepts en matière de justice :
Le premier se réclamant du droit romain, il s'agit de celui des rois et de l'Eglise, qui, après la chute de l'Empire et la christianisation des barbares incarnait l'antique prestige de Rome. Le Droit romain consistait en l'application de la justice en vertu de lois et décrets écrits : La loi des Douze Tables de l'ère républicaine tout d'abord, puis les lois plébiscites ou codes, à l'époque de l'Empire. Les Romains avaient adopté la manière des Athéniens de rendre la justice.
Le second est celui du peuple et des seigneurs sur leur fief qui désirait établir leur justice sans rendre de compte, ce mode de justice dérive des principes du droit germanique Par essence, la justice germanique était très simpliste : le seigneur se réservait le droit d'infliger des châtiments à ses sujets, en application de vagues concepts issus d'antiques traditions. Cependant aucune loi n'était rédigée. L'exercice du droit germanique des seigneurs féodaux était réparti selon trois niveaux :
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La haute justice, qui donnait pouvoir de vie ou de mort et l'octroi de l'utilisation de la torture ainsi qu'à la saisie des biens.
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La moyenne justice se limitait à punir des délits qui n'impliquaient pas la peine de mort mais pouvaient conduire à de lourdes condamnations.
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La basse justice était restreinte au châtiment des serviteurs dépendant du seigneur.
Scène de torture au Moyen Âge
Justice et châtiments
Les concepts de droit romain et de droit germanique se heurtèrent au cours des siècles, de nombreux châtiments physiques refirent leur apparition en Europe. La principale nouveauté introduite en Europe fut l' ordalie, il s'agit d'un système visait à démontrer la culpabilité ou l'innocence de l'accusé. Cette pratique barbare consistait à soumettre l'accusé à une épreuve difficile qu'il devait surpasser pour prouver son innocence. Parmi les plus courantes : la bassine d'huile bouillante dans laquelle l'accusé devait plonger une main et la ressortir indemne ou celle des braises de charbon chauffées qu'il devait se saisir sans se brûler... Evidemment dans la majorité des cas, l'accusation était suivie par l'exécution capitale. L'Eglise ne fit rien pour éradiquer ces pratiques brutales, bien au contraire, elle les développa avec dextérité. Une variante de l'ordalie fut celle du « jugement de Dieu » : l'accusateur affrontait l'accusé dans un combat mortel. Les femmes et les nobles pouvaient choisir un champion pour les représenter. Une autre pratique fut celle de l'écartèlement. Le prisonnier, après avoir été pendu, décapité, lapidé, ou criblé de flèches, était mis en pièces : chacun des « morceaux » était exposé publiquement.
Le Tribunal d'Inquisition
L'Inquisition était chargée dès le XIIIe siècle de réprimer l'hérésie dans certains États catholiques. Les premiers inquisiteurs connus, deux moines de l'ordre de Cîteaux lors de l'hérésie cathare. C'est en 1231 que le pape Grégoire IX créa Le Tribunal d'Inquisition, placé sous le contrôle de l'ordre des Dominicains. D'abord présentée comme un organisme judiciaire temporaire, l'Inquisition a été transformée en établissement régulier et permanent par les conciles du Latran (1215) et de Toulouse (1229). Toute personne pouvait être poursuivie sur simple dénonciation, l'essentiel pour les juges étant d'obtenir l'aveu des inculpés, ce qui, à partir de 1252, les amena à utiliser la torture. Par son action brutale, elle fut aussi utilisée pour combattre d'autres formes d'hérésie, pour réprimer la sorcellerie, pour persécuter les non-chrétiens ou jugés tels. Au XVe siècle, les progrès de la centralisation royale firent peu à peu tomber en désuétude les tribunaux d'Inquisition en France.
Inquisition Scene, par Francisco GOYA 1816 (Royal Academy of San Fernando, Madrid)
Sorcellerie et satanisme
En cachette, on pratiquait l'envoûtement et l'exorcisme. On croyait au pouvoir des talismans, amulettes, ou des philtres. La justice civile et religieuse ne tarda pas à mener une lutte féroce contre ces pratiques. Le satanisme se réfère à un maître, Satan ; c'est une religion qui s'oppose ouvertement à la chrétienté. Mais à cette époque, on ne fit pas de distinction entre sorcellerie et satanisme. Même l'herboristerie pouvait être considérée comme une hérésie.
Les ordres
Les ordres de chevalerie
Les Hospitaliers : L'ordre des Hospitaliers est fondé en 1113 en Palestine pour soigner et protéger les pèlerins qui s'y rendaient. Gouvernés par un grand maître, les Hospitaliers faisaient vœu de chasteté, de pauvreté et d'obéissance. Après la perte de la Terre Sainte avec la prise de Saint Jean d'Acre en 1291, ils s'installent à Chypre et conquièrent l'île de Rhodes sur les Byzantins en 1309. Charles Quint leur cède l'île de Malte; ils prennent alors le nom de Chevaliers de Malte. Ils continuent à s'illustrer contre les Turcs et s'illustrent lors de la bataille de Lépante en 1571. L'ordre demeura à Malte jusqu'à la prise de l'île par Bonaparte en 1798. L'ordre siège aujourd'hui à Rome et n'a plus qu'un rôle honorifique.
Les Templiers : L'Ordre des Chevaliers de la milice du Temple est fondé en 1119, pour la défense des pèlerins en Terre Sainte. Il s'enrichit, posséda domaines et forteresses, servit de banque aux pèlerins et, plus tard, aux rois. Après la perte de la Terre Sainte, l'ordre se retire dans ses possessions européennes. En butte à de nombreuses hostilités, notamment parce qu'il ne relève que du pape, l'ordre est persécuté à partir de 1307 par Guillaume de Nogaret et Philippe IV le Bel : arrêtés et soumis à la question, les Templiers avouent des crimes peu vraisemblables. Le pape Clément V convoque un concile sous la pression du roi de France. En 1312, Clément V prononce la dissolution de l'ordre des Templiers. Le grand maître de l'ordre, Jacques de Molay, est exécuté en 1314, et les biens des Templiers sont transmis aux Hospitaliers.
Les Chevaliers Teutonniques : Cet ordre hospitalier et militaire est fondé vers 1128 par les Croisés à Jérusalem, mais exerce son influence surtout en Allemagne. L'ordre bénéficie bientôt de privilèges et de donations considérables. Les heurts avec les Hospitaliers les incitent à chercher un établissement en Europe Orientale. Leur avancée à l'Est est limitée par les Russes (défaite devant Alexandre Nevski en 1242). Au XIVe siècle, le grand maître des Teutoniques apparaît comme un des souverains les plus puissants et les plus riches d'Europe. Le XVe siècle voit cependant leur déclin la défaite de Tannenberg de 1410 face aux Polonais et Lituaniens.Napoléonsupprime l'ordre en 1809, qui se reforme en Autriche en 1840.
Le trésor des Templiers
On a beaucoup écrit sur ce fameux trésor, nombreux l'ont cherchés en vain. Pourtant l'ordre était infiniment riche, lorsque les sbires de Philippe le Bel investirent le Temple de Paris, ils ne trouvèrent rien. Un cortège de chariots recouverts de paille, avaient quitté la capitale la veille a-t-on dit. On dit que le trésor fut emmené au Nord de la France pour aller jusqu'en Angleterre. D'autres sources affirment qu'il fût caché dans les monts d'Auvergne. Mystère...
Les différents ordres
Les ordres religieux
La vie monastique a pris forme, dans ses structures essentielles, entre le IIIe et le XIIe s. Selon la tradition chrétienne, le monachus (moine) mène une existence retirée, plus ou moins solitaire, ceci est vrai pour l'ermite et, à un degré moindre, du cénobite (celui qui vit avec d'autres moines).
Les ordres monastiques (bénédictins, cistérciens) : L'ordre bénédictin, fondé au VIe siècle par saint Benoît de Nursie, est le plus ancien ordre monastique d'Occident. À partir du XIe siècle, l'ordre se diversifia : clunisiens, camaldules, chartreux... En 1098, avec la création de Cîteaux par Robert de Molesme, naissait l'ordre des cisterciens, dont le théologien le plus célèbre fut saint Bernard, abbé de Clairvaux. Mais les entorses à la pureté primitive de la règle se multiplient, le prestige des cisterciens décroît au profit des ordres mendiants.
Les ordres mendiants (franciscains, dominicains) : Saint Dominique part prêcher dans le pays languedocien en proie à l'hérésie cathare. Il prend conscience de l'ignorance de la population et du clergé. Il fonde à Toulouse en 1215, l'ordre des dominicains, une communauté de prêtres destinés à mener une sainte vie, à la prédication itinérante et à l'enseignement. C'est une innovation que de concevoir une vie religieuse au contact des foules et non dans un monastère isolé. Saint François d'Assise, quant à lui, fondateur des franciscains (1210) fait une rencontre personnelle avec le Christ qui le conduit à se dépouiller de tout son passé et à épouser Dame Pauvreté. La vie intérieure de St François est marquée par la réalisation de son propre péché et de la miséricorde de Dieu qui vient racheter. Les franciscains portent une robe brune avec une corde pour ceinture (ce qui leur a valu le nom de cordeliers), habit des pauvres de leur temps.
Saint Dominique
Contexte historique
La fin d'un monde
Peu après les invasions barbares, le décor urbain de Rome disparût, et laissa place aux champs, pâturages et forêts. Les principes de la culture urbaine des Romains devaient ainsi s'adapter à ce nouveau changement. De puissantes tribus germaniques envahirent l'Europe et s'y installèrent aux IIIe et IVe siècles de l'ère chrétienne. Elles amenèrent de nouvelles règles de conduite, de nouveaux codes d'éthique et une nouvelle manière d'accumuler et de répartir les richesses.
Les Romains de la décadence - par Thomas COUTURE (Musée d'Orsay)
La décadence de l'Empire
Détail d'un tableau représentant une orgie romaine, signe de la décadence de l'Empire.
Une société chaotique
Le monde était entré dans une nouvelle ère remplie d'énigmes et de mystères, il était dangereux de s'aventurer dans les forêts hostiles où les bandits avaient le contrôle. Les voyageurs du temps des Romains avaient disparus. La peur collective régnait partout. Les premiers Mérovingiens occupés à se détruire ont peu fait pour améliorer cette situation de chaos. A peine les invasions de l'Est endiguées qu'il fallait faire face aux Vikings et Normands. Le grand Charlemagne restaura en partie la situation en posant les principes d'une nouvelle administration. La monnaie circula de nouveau, des écoles furent crées, la population se hiérarchisa entraînant souvent la possession de privilèges pour les uns par rapport au autres. Cette période est couramment appelée : « La Petite Renaissance ».
L'organisation féodale
L'administration locale
Sous l'Empire carolingien, l'empereur représentait le cœur de l'organisation administrative. L'étendue de son territoire l'avait imposé à déléguer ses pouvoirs à des responsables de régions, contrées ou districts. L'insécurité du territoire était telle que le royaume était délimité géographiquement de telle sorte que l'on pouvait aller d'un point à un autre en une journée de cheval. Les rivières ou les forêts délimitaient les régions ainsi formées. La nécessité et la peur avaient imposé un tel réseau de relations entre le responsable d'une région, appelé vassal et l'empereur ou le roi auquel il avait promis fidélité. Le vassal prêtait serment au seigneur, il occupait ainsi un fief, domaine terrien de taille importante. Il devait fournir des soldats au seigneur et lui assurait des revenus. En retour, le seigneur le protégeait avec son armée.
(Bibliothèque nationale de France)
L'organisation du fief
Certains champs et villages dépendent directement du vassal qui est retranché dans le château fort. Celui-ci a confié des hameaux à des arrière-vassaux qui protègent à leur tour des sous-vassaux qui s'occupent de quelques parcelles et maisons.
La décentralisation du pouvoir
Le système féodal est donc formé d'un ensemble de rapports personnels, fondés sur les aides réciproques qui organisent la société sur de nouvelles bases. Un certain rapport de force est caractéristique du système féodal. Le puissant a besoin d'hommes fidèles pour l'aider à administrer les terres et l'armée. Il y a d'autre part les moins puissants qui demandent aide et assistance, ils deviennent ainsi serviteurs du plus puissant. Mais ils pourront en outre promulguer des lois, recruter des soldats... Le système féodal est né de la faiblesse des États et de l'insécurité qu'elle engendrait. L'État fut par la suite morcelé en un grand nombre d'unités autonomes et accompagné du déplacement de la vie sociale et économique vers la campagne ainsi que vers la résidence du seigneur : le château.
(Bibliothèque nationale de France)
La vie au château
Le château était le centre d'un ensemble vivant pratiquement en circuit fermé. Il comprend les habitations du seigneur, des soldats, des paysans libres, des artisans, des serfs ainsi que tout ce qui était nécessaire à leur vie : les écuries, les entrepôts, les magasins, les fours, les ateliers... Dans des situations exceptionnelles telles qu'un siège, il pouvait se passer du monde extérieur.
Une société nouvelle
Le vassal n'était pas le vrai propriétaire de son fief, cela revenait au suzerain, mais il pouvait administrer et utiliser à son profit les ressources et les produits de la terre. A la mort du vassal, la terre revenait au suzerain, mais dans la pratique le fils du vassal venait renouveler le serment de fidélité fait par son père. Le vassal peut lui-même être assisté par d'autres personnes qui lui prêtent fidélité, ces personnes recevaient alors, un château, une tour fortifiée avec un village, des champs, ou une route et un pont. Ils constituaient les arrière-vassaux. A cette époque on distingue déjà trois ordres : la noblesse qui s'occupait de commander et guerroyer, le clergé qui priait pour la paix spirituelle, les paysans quant à eux travaillaient moissonnaient, ils survivaient avant tout.
L'émergence de la noblesse
A la mort de Charlemagne, le pouvoir impérial s'affaiblit, les délégués du pouvoir prirent de l'indépendance et de l'importance. Une noblesse émergea et se hiérarchisa respectivement en barons, vicomtes, comtes, marquis, ducs et princes. Il arrivait même que des vassaux soit plus riches que leurs seigneurs. Ainsi les ducs de Normandie qui contrôlaient l'Angleterre était plus puissants que les rois de France. Lorsque les Capétiens montèrent sur le trône leur pouvoir était très réduit, ils ne contrôlaient pas tout le royaume mais uniquement la région d'île de France. Il leur fallait aussi assurer leur hérédité, mais peu à peu les Capétiens parvinrent à restaurer l'autorité royale et à abreuver leur pouvoir. De son coté, l'Église récupéra le monopole spirituel de l'Occident où la vision manichéenne du Diable et de Dieu n'a jamais été aussi forte.
Chroniques de Jean Froissard, XVe, (Bibliothèque nationale de France)
Le serment du vassal au seigneur
« Tout le monde sait que je n'ai rien pour me nourrir et me vêtir. C'est pour cela, mon seigneur, que j'ai sollicité votre miséricorde, et vous avez bien voulu me l'accorder, la faveur de me placer sous votre protection. Je le fais à condition que vous me donniez de quoi vivre, en échange de mes services... Tant que je vivrai, et bien que demeurant libre, je vous servirai avec fidélité. Mais en échange, je resterai toute ma vie sous votre pouvoir et votre protection. »
L'expansion du système féodal
L'Empire carolingien était à l'origine d'une renaissance artistique, qui s'effondra sous les invasions normandes. Cependant les Normands adoptèrent le système féodal, ils l'importèrent même en Sicile et en Angleterre. Le système féodal fut même employé en Espagne par les Musulmans. Les Croisades l'exportèrent jusqu'aux seigneuries latines d'Orient. Au XIIe siècle, les fiefs sont les plus importants au Nord et au Centre de l'Europe. Ils allaient donner naissance aux régions et principaux États modernes. Le système féodal se maintint en place près d'un demi-millénaire. Pendant des siècles, des régions européennes vécurent dans un climat de paix et de prospérité, cela n'excluait pas les guerres entre barons, mais le peuple avait rarement à subir les pillages et rapines.
La hiérarchie de la noblesse
Prince
Duc
Marquis
Comte
Vicomte
Baron
Chevalier
La condition des pauvres
Différentes conditions pour le peuple
- Les artisans: Ce sont les plus favorisés, ils s'occupaient de travailler le fer, le cuivre, le bois, la laine... Ils obtenaient un atelier et une maison par un seigneur et devaient lui fabriquait des outils en contrepartie (des armes en général). Mais ils restaient des hommes libres.
- Les alleutiers : Parmi les agriculteurs qui cultivaient les champs du seigneur, nombreux étaient ceux qui étaient également libres. Ce sont les alleutiers qui étaient propriétaire d'un alleu (terres libres sans le contrôle d'un seigneur). Ils nécessitaient cependant une protection, et réclamaient ainsi le soutien d'une armée à un seigneur. En échange, ils fournissaient au suzerain une partie de la récolte et devaient effectuer des corvées (travaux gratuits) : réparation d'un mur du château, construction d'un pont, moissons... Ils devaient en outre payer une taxe pour utiliser le four ou le pont seigneurial. Mais malgré ces charges lourdes, il en résultait d'un accord entre hommes libres.
- Les serfs : Beaucoup plus modestes que les autres, ils étaient quant à eux attachés à une terre et à un seigneur, ils n'étaient donc pas libres, mais ils vivaient dans des conditions beaucoup moins dures qu'on ne le pense. Cette « servitude » leur apportée une sécurité et une certaine stabilité.
Le travail de la terre au mois d'octobre
Jean et Herman Les très riches Heures du duc de Berry, le mois d'octobre - par Paul LIMBOURG (musée Condé, Chantilly)
Le monde rural
La ruralité est le nerf du système, elle constitue la base de la survie économique. Les industries sont en effet peu présentes, elles se réduisaient à la fabrication des armes, de forteresses, de cathédrales... Et le commerce interrégional existait à peine. La majorité des paysans restent des hommes libres chez eux, l'esclavage se limitait à la cour royale et à la vassalité. Les paysans semaient à la main et utilisaient des bœufs pour cultiver. Chaque année, des terres étaient laissées en jachère (non cultivées) afin de les rendre fertiles. Mais très vite, les conditions du paysan se dégradèrent. Le temps devint plus humide et plus froid au XIIIe siècle, les récoltes furent mauvaises. Bientôt, il n'y avait plus assez de soleil pour extraire le sel de l'eau de mer, la viande ne se conservait plus. Ainsi, des maladies apparurent : la typhoïde, la dysenterie et la peste, elles s'ajoutèrent à la famine qui poussait certaines personnes à manger chiens, chats et même leurs propres enfants.
Les chevaliers
La chevalerie
Rompant avec la tradition franque qui consistait à partager le royaume entre les fils, le seigneur féodal fit de son fils aîné l'unique héritier du fief. Les autres fils recevaient une somme d'argent, une armure, un cheval dressé pour le combat, un écuyer et une épée. Nantis de ce bagage, ils s'aventuraient sur les routes, et avec l'aide de Dieu et de leur épée pouvaient-ils conquérir un fief. Ce furent les premiers chevaliers. C'est sous l'influence de l'Église que fut créée la chevalerie, un ordre militaire et presque religieux, difficile à accéder. Ses membres devaient s'engager à servir le bien, la justice et l'honneur.
Chevalier au cours d'un tournoi
L'initiation du chevalier
Seuls les fils de nobles pouvaient devenir chevaliers. De rares exceptions étaient faites pour « les chevaliers de l'épée » qui obtenaient ce titre pour leur courage sur le champ de bataille. Mais le postulant devait suivre un long apprentissage. Dès sept ou huit ans, le jeune cadet devenait page et servait le seigneur comme un domestique noble. A quatorze ans, il devenait écuyer, il portait son écu (bouclier représentant les armoiries), il devenait son assistant sur le champ de combat. Il apprenait dans le même temps, le maniement des armes et à monter le cheval en portant son bouclier et sa lourde lance. Il s'entraînait à l'esquive des coups avec la quintaine (mannequin en bois qui pivotait sur un axe). L'instruction durait sept années en général.
L'investiture du chevalier
La cérémonie d'investiture du chevalier avait traditionnellement lieu le jour de l'Ascension (quarante jours après Pâques). Le seigneur fournissait le coûteux équipement du chevalier. La veille de la cérémonie, le postulant portait une chemise blanche et une tunique rouge, couleur du sang. A la tombée de la nuit, le chevalier passait la nuit agenouillé devant l'autel de la chapelle à prier. A l'aube, une sonnerie de trompette annonçait le début de la cérémonie. Durant la messe, le chapelain rappelait les devoirs du chevalier. Après la communion, le cheval du futur chevalier entrait dans la chapelle. Puis la main tendue au-dessus de l'Évangile, le jeune homme jurait solennellement de respecter les règles de la chevalerie. Il revêtait alors son armure (haubert, cuirasse, brassards, jambières). Puis le seigneur frappait du plat de l'épée, les épaules et la tête du chevalier (adoubement). Le seigneur prononçait alors ces mots : « Au nom de Dieu, de Saint-Michel et de Saint-Georges, je te fais chevalier. Sois preux, loyal, généreux. » Le chevalier mettait son casque, saisissait sa lance et sautait à cheval. Cette chevauchée était le symbole de son errance à travers le monde où il devra faire respecter la justice, défendre la foi...
L'adoubement du chevalier
10 mars 1906
La catastrophe de Courrières
Le 10 mars 1906 se produit une dramatique explosion dans une mine de charbon située sous trois communes proches de Courrières (Pas-de-Calais) : Méricourt, Billy Montigny et Sallaumines.
Une catastrophe d'une ampleur sans précédent
C'est l'une des plus grandes catastrophes minières de tous les temps avec officiellement 1099 victimes. D'aucuns estiment plus vraisemblable le chiffre de 1200 mineurs restés ensevelis dans les galeries sur un total de 1800 qui étaient descendus ce matin-là.
Le point de départ de cette tragédie est l'explosion d'une nappe de grisou (gaz) dans le chantier Lecoeuvre. La présence de ce gaz avait été suspectée quelques jours plus tôt par des mineurs de fond mais la compagnie n'avait pas tenu compte de leurs avertissements...
Le coup de grisou ayant soulevé la poussière de charbon, celle-ci, beaucoup plus explosive que le grisou, s'est vite mise en auto-combustion et la flamme a parcouru 110 km de galeries en moins de 2 minutes ! C'est ce qu'on appelle un «coup de poussière».
La catastrophe est immédiatement médiatisée, les journalistes et photographes arrivant sur place en même temps que les équipes de secours. L'émotion dépasse les frontières. Des équipes de sauveteurs arrivent avec des matériels sophistiqués du Borinage belge et même de la Ruhr allemande (cela quelques années à peine avant la Grande Guerre...).
Les opérations de sauvetage se soldent elles-mêmes par 16 morts, surtout dans les premières heures, lorsque des mineurs s'enfoncent sans attendre dans la mine, à la recherche de leurs proches.
De la catastrophe à la révolte
La compagnie minière hâte les opérations de secours pour relancer au plus vite l'exploitation. Indignées, les 50.000 «gueules noires» du bassin minier multiplient les appels à la grève. Leur colère déborde lorsque, le 30 mars, 13 rescapés remontent de la mine, apportant la preuve qu'il serait encore possible de sauver des vies. Un 14e et dernier mineur est sauvé le 4 avril. La multiplication des débrayages met en péril l'approvisionnement du pays en charbon, combustible principal de l'époque.
Le tout nouveau ministre de l'Intérieur Georges Clemenceau, dont l'énergie est à la mesure de ses convictions républicaines et sociales, se rend à Lens et, courageusement, tente de raisonner les mineurs. Faute d'y arriver, il fait donner sans ménagement la cavalerie et l'armée. Jusqu'à 20.000 hommes. Les affrontements font une victime en la personne d'un officier tué d'un coup de pierre.
Rescapés
Bien malgré eux, les mineurs de la région de Courrières ont enrichi la langue française d'un nouveau mot d'origine picarde : rescapé (ou escapé), variante dialectale du français réchappé.
La répression de la révolte minière par Clemenceau a aussi valu à ce dernier d'être qualifié de «briseur de grèves» (l'expression naît à cette occasion).
Didier Barbelivien
Les saints à fêter
ANASTASIE - AREY - ATTALE - BLANCHARD (patron des blanchisseuses) - CODRAT DE CORINTHE - DROCTOVEE - EMILIEN - HIMELIN - JEAN OGILVIE - MICHEL D'AGRAPHIA - QUARANTE MARTYRS DE SEBASTE - SILVESTRE - SIMPLICE - VICTOR
Ils sont nés ce jour là
1452 Ferdinand II d'Aragon, dit le Catholique,
- roi de Castille et León de 1474 à 1504 (sous le nom de Ferdinand V)
- roi d'Aragon, de Valence, de Majorque et de Sicile et comte de Barcelone de 1479 à 1516
- comte de Roussillon et de Cerdagne de 1493 à 1516
- roi des Deux-Siciles en 1504.
1772 Friedrich von Schlegel, philosophe, critique et écrivain romantique.
1795 Joseph Légaré, artiste-peintre autodidacte, co-directeur du journal "Le Libéral" et député du Quebec.
1820 Léon Abel Provancher, prêtre, naturaliste, entomologue
1845 Alexandre III, Tsar russe.
1877 Pascual Ortiz Rubio, président du Mexique de 1930 a 1932.
1885 Pierre-Jules Boulanger, ingénieur, vice-président et P-DG de Citroën, père de la célébrissime Citroën 2CV :
- quatre roues sous un parapluie
- quatre places assises,
- 50 kg de bagage transportable,
- 2 CV fiscaux,
- traction avant comme les 11 et 15/Six,
- 60 km/h en vitesse de pointe,
- boîte à 3 vitesses,
- facile d'entretien,
- suspension permettant de traverser un champ labouré avec un panier d'œufs sans en casser un seul
- ne consommant que 3 litres d'essence aux 100 km.
1889 René Barthélemy, précurseur de la télévision française.
1892 Arthur Honegger, compositeur.
1899 Eloi-Gérard Talbot, historien, géologiste
1916 Louis Bélanger, réalisateur, scénariste et acteur.
1920 Boris Vian (Vernon Sullivan), écrivain (L'Écume des jours, J'irai cracher sur vos tombes, Et on tuera tous les affreux, ...), ingénieur, pataphysicien, inventeur, poète (Le dormeur du Val, ...), parolier (Le Déserteur, ...), chanteur, critique et musicien de jazz (trompettiste).
1925 Jean-Guy Cardinal, notaire, professeur, ministres de l'Éducation du Québec, ...
1926 Jambyn Batmonkh, premier ministre, ministre des Sciences et de l'Éducation, secrétaire du conseil des ministres, Président du Presidium du conseil populaire du grand Houral (en bref chef d'État de Mongolie).
1931 Georges Dor, auteur, compositeur, dramaturge, chanteur, poète, traducteur, producteur et réalisateur de théâtre.
1939 Irina Press, athlète, championne d'Europe du pentathlon en 1958 et 1952, championne olympique du 80 m haies en 1960 et champione olympique du pentathlon en 1964, avec de nombreux records du monde dans les deux disciplines. Elle est la sœur de Tamara Press également athlète de haut niveau. Elles ne se déplaçaient qu'avec une armée de gardes du corps et stoppèrent toute compétition le jour on l'on organisa des contrôles pour vérifier la féminité des athlètes (!).
1940 Carlos Ray Norris Jr, dit Chuck Norris, acteur (La Fureur du dragon, Portés disparus, ...), spécialiste d'arts martiaux (ceinture noire en Tang Soo Do, 8e dan en Tae Kwon Do, et fondateur du Chun Kuk Do et de l'UFAF (United Fighting Arts Federation))
1940 Gabriel-Pierre Ouellette, essayiste, scénariste, poète, romancier
1940 Jean Alfred,
- titulaire d'une maîtrise en psychopédagogie,
- titulaire d'un doctorat en éducation,
- professeur de français, de latin et de littérature française,
- professeur à la commission scolaire de l'Outaouais,
- membre du conseil d'administration de l'Association des enseignants du Sud-Ouest québécois,
- membre de l'Association récréative de Gatineau,
- député québécois (premier noir à siéger à l'Assemblée nationale),
- commissaire à la commission scolaire Des Draveurs, ...
1944 Guy Sorman, journaliste, un philosophe et écrivain
1947 Avril Phaedra Douglas « Kim » Campbell, politicienne
- docteur en gouvernement soviétique (?),
- professeur de science politique à l'Université de la Colombie-Britannique et au Vancouver Community College,
- députée,
- élue à la chambre des communes,
- première femme ministre de la Justice du Canada
- ministère de la Défense nationale
- première femme premier ministre du Canada
- consul général canadien à Los Angeles
- présidente du "Council of Women World Leaders"
- secrétaire générale du "Club de Madrid", un organisme indépendant d'anciens chefs d'État et de gouvernement qui promeut la démocratie dans le monde (!)
1954 Didier Barbelivien, auteur, compositeur (pour Johnny Hallyday, Michel Sardou, Claude François, Gilbert Montagné, Sylvie Vartan, Gilbert Bécaud, Enrico Macias, Demis Roussos, Julio Iglesias, Nicole Croisille, Patricia Kaas, Philippe Lavil, Elsa, Gérard Lenorman, Garou, ...)et interprète : Michèle, Mademoiselle chante le blues, Mon mec à moi, Les hommes qui passent, D'Allemagne, On va s'aimer, Sous les sunlights des tropiques, Je te survivrai, Est-ce que tu viens pour les vacances, Quand je t'aime, Ceux qui n'ont rien, Entrer dans la lumière, Il tape sur des bambous, Elle préfère l'amour en mer, A toutes les filles, ...
1957 Oussama Ben Laden, agent de la CIA américaine pour la formation militaire et idéologique des combattants moudjahiddins d'Afghanistan, terroriste protégé par la CIA, malgré l'attentat du 11/09.
1958 Sharon Stone, actrice (quelques fois sans culotte) : Sphere, Casino, Mort ou vif, Basic Instinct, Total Recall
1963 Jeff Ament du groupe Pearl Jam
1966 Jacques Essebag, dit Arthur, l'animateur le plus con de la FM (non seulement il est con, mais il s'en vante !), animateur et producteur de télévision (vice-président d'Endemol.)
1973 Eva Herzigova, mannequin, ambassadrice de la marque Wonderbra.
1964 Neneh Cherry, chanteuse (Stop the War, Seven Seconds, ...)
1965 Gaétan Girouard, journaliste, animateur d'émissions d'affaires publiques
1966 Beatrix Wilhelmina Armgard van Oranje-Nassau, future reine des Pays-Bas, princesse de Lippe-Biesterfeld épouse Claus von Amsberg.
1972 Ramzy Bedia, comique (?) du duo Eric et Ramzy.
1976 Haïfa Wehbe, mannequin ("Miss Sud-Liban" et dauphine de la "Miss Liban"), et chanteuse
Ils ont disparu ce jour là
1792 John Stuart Bute, Premier ministre du Royaume-Uni
1832 Muzio Clementi, compositeur, pianiste, inventeur du piano moderne, sur la centaine de sonates de son oeuvre, une soixantaine est pour piano.
1925 Sun Yat-Sen, fondateur de la "société de réorganisation de la Chine", du parti révolutionnaire anti-mandchou (le Kuomintang), président de la République de Chine à plusieurs reprises (entre deux fuites au Japon).
1942 William Henry Bragg, physicien et chimiste, Prix Nobel de physique 1915 avec son fils (William Lawrence Bragg) pour leur travaux sur la diffraction des rayons X et son application à la détermination de la structure cristalline (!)
1951 Kiju-ro- Shidehara, Premier ministre du Japon.
1980 Adrien Pouliot, mathématicien, directeur du département de mathématiques pures et appliquées, président de la Corporation des ingénieurs professionnels du Québec, gouverneur et vice-président de la Société Radio-Canada et président du Cercle universitaire de Québec.
1985 Konstantin Tchernenko, homme politique soviétique (Secrétaire général du PCUS et président du Praesdium du Soviet suprême de 1984 à 1985).
1988 Andrew Gibb, dit Andy Gibb, membre du groupe "Bee Gees".
1991 Georges Bouvier, comédien : le Survenant, ...
1993 David Gunn, médecin pratiquant l'avortement est assassiné par un illuminé membre d'un commando anti-avortement.
2001 Jorge Recalde, grand pilote de rallye, champion du monde du groupe N en 1995.
2006 John Profumo, ancien ministre britannique célèbre pour sa liaison avec Christine Keeler, une "call girl", qui avait entraîné la chute du gouvernement dans les années 60.
Qulques évènements
-241 Victoire de Rome sur Carthage aux Îles Égades et fin de la Première Guerre Punique.
1118 Consécration de Jean de Gaète comme pape Gélase II
1535 Tomas de Berlanga, évêque de Panama, découvre les Îles Galapagos.
1661 Au lendemain du décès de Mazarin, Louis XIV proclame à Vincennes qu'il gouvernera seul.
1793 La convention française, en pleine révolution, crée le Tribunal révolutionnaire pour juger les "agents de l'ennemi". Le tribunal est composé d'un accusateur public (Fouquier-Tinville), de juges et de jurés nommés par la Convention.
Il jugeait souverainement, sans possibilité d'appel ou de cassation, envoyant à la Guillotine de nombreuses personnes.
Son but est de lutter contre "toute entreprise contre-révolutionnaire, tout attentat contre la liberté, tous complot royaliste"
Danton déclare : "Soyons terribles pour dispenser le peuple de l’être".
1810 Parution du journal "Le vrai Canadien"
1831 Instauration de la Légion Etrangère par Louis-Philippe, roi de France.
1879 Inauguration du chemin de fer reliant Sorel et Drummondville, Québec.
1876 Première conversation téléphonique officielle du monde entre Graham Bell et son assistant Thomas Watson.
1893 La Guinée et la Côte d'Ivoire deviennent colonies françaises.
1899 Cordélia Viau est pendue à Sainte-Scholastique pour le meurtre de son mari Isidore Poirier
1899 Samuel Parslow est pendu à Sainte-Scholastique pour sa complicité dans le meurtre d'Isidore Poirier, le mari de Cordélia Viau
1899 Un décret français règlemente la circulation des automobiles :
- la vitesse est limitée à 30 km/h en rase campagne
- la vitesse est limitée à 20 km/h en agglomération
- nécessité d'un récépissé de déclaration de mise en circulation : la carte grise
- nécessité d'un certificat de capacité pour la conduite des véhicules : le permis de conduire
1906 Un coup de grisou dans une mine de Courrières, France, tue 1 200 personnes.
1905 Les japonais qui ont déjà pris Port Arthur battent l'armée russe à Moukden.
1911 La France adopte l'heure du méridien de Greenwich.
1924 Francisco Bueso devient président du Honduras.
1925 Fondation du club grec de football d'Olympiakos Le Pirée.
1926 Robert Goddard lance une fusée à propergol à 30 m d'altitude.
1933 Les nazis ouvrent, à Dachau, Allemagne, le premier camp de concentration.
1935 L'allemagne nazi crée la Luftwaffe (armée de l'air allemande).
1944 Horreur ! On découvre un charnier de 27 cadavres au domicile du Dr Marcel Petiot, à Paris. Ce dernier sera guillotiné le 25 mai 1946.
1945 Les bombardements aériens font 140 000 morts à Tokyo.
1948 Hitoshi Ashida devient Premier ministre du Japon
1952 Coup d'état à Cuba par le général Fulgencio Batista.
1959 Au Tibet, un soulèvement populaire contre l'occupant chinois est réprimé dans un bain de sang : 87 000 morts.
1969 James Earl Ray est condamné à 99 ans de prison pour l'assassinat en 1968 du pasteur Martin Luther King. Il continue jusqu'à sa mort à clamer son innocence.
1974 Fin de la deuxième guerre mondiale pour un officier japonais oublié aux Philippines. Perdu dans la jungle, il ne connaissait pas la rédition du Japon.
1974 La Roumanie devient championne du monde de handball pour la quatrième fois en battant la R.D.A. 14 à 12.
1978 Premier vol du Mirage 2000.
1978 Première de la pièce "Ha ha...!" de Réjean Ducharme
1980 Incendie de la Bibliothèque Nationale du Québec à Longueuil
1985 Rétablissement de la démocratie en Uruguay.
1985 Ioannis Alevras devient président de la troisième république héllénique, par intérim.
1989 Fabrice Bénichou, boxeur, devient champion du monde des Lourds-Legers WBA.
1990 Mamohato redevient régente du royaume du Lesotho.
1990 Moshoeshoe II, roi du Lesotho, retourne en exil.
1991 1er vol du Canadair Regional Jet RJ-100.
1993 Isabelle Brasseur et Lloyd Eisler sont champions du monde de patinage artistique
1995 Constantinos Stephanopoulos devient président de la troisième république héllénique.
1996 Ouf ! La guerre est finie ! 24 siècles après le début du conflit, un traité de paix met fin à la "guerre du Péloponnèse" entre Athènes et Sparte.
1996 Francisco " Pipin " Ferreras Rodriguez bat le record du monde de plongée en apnée en descendant à 130 m !
1997 Chantal Mauduit escalade à mains nues la flèche qui domine les tours de Notre Dame et y accroche un drapeau du tibet pour commémorer les 40 ans du soulèvement du peuple tibétain à Lhassa, le 10 mars 1959.
1997 Malgré les mises en garde américaines, le Vatican annonce l'ouverture de relations diplomatiques avec la Libye où vivent environ 50 000 catholiques.
1998 Le Général Suharto est réélu président d'Indonésie pour un septième mandat de cinq ans, mais c'est la fin du règne.
1998 Après 24 ans de dictature, le général Augusto Pinochet, quitte son poste de commandant en chef pour devenir sénateur à vie.
1998 Ahmad Tejan Kabbah, Président de la Sierra Leone, viré du pouvoir par un coup d'état, reviend à son poste.
2001 Fin de l'affaire du procès des médicaments anti-Sida. Un accord est passé entre le gouvernement sud-Africain et les 39 groupes pharmaceutiques qui retirent leur plainte.
2001 Le Comité contre l'esclavage moderne porte plainte contre un ingénieur français et son épouse malgache. Ce couple de Maurepas, France, avait réduit une feune femme malgache à l'esclavage. Cette dernière fesait des journées de 7h du matin, jusqu'à minuit, n'avait aucun jour de congé, dormait par terre dans la salle de bains, et n'avait encore touché aucun salaire.
2002 Monsieur Liu Yung-yang, 103 ans, et son épouse Liu Yang-wan, 102 ans battent un record du monde : celui du mariage le plus long avec 85 ans de vie commune depuis 1917. Ce couple que l'on espère heureux vit à Taïpeh, Taïwan.
2002 Sarra Fotheringham et une amie sont arretées à Dubai et inculpées de tentative d'enlèvement sur l'enfant de 10 ans qu'elle a eu avec un richissime homme d'affaire local, Mr Habtoor. Du haut de sa grandeur, ce dernier ne consent à laiser la mère voir son fils de 10 ans que 6 fois dans l'année et uniquement à Dubai. Si lui est plein de pognon et peut aller en Angleterre (pays d'origine de la mère) et que celle-ci est obligée 6 fois par an maximum de se rendre à Dubai pour voir son fils, c'est qui qui a enlevé l'enfant, la mère ou le père ?
2002 Gilles Panizzi et son frère Hervé, Marcus Gronholm et Timo Rautiainen, et enfin Richard Burns et Robert Reid finissent aux trois premières places du rallye du Tour de Corse. Peugeot réussit donc un superbe triplé.
2002 La chemise considéré comme la dernière portée par Napoléon Bonaparte à Sainte-Hélène est adjugée 63 000 euros lors d'une vente aux enchères.
2002 L'hebdomadaire britannique The Observer révèle que les Etats-Unis demandent à la Grande-Bretagne de prévoir l'envoi de 25 000 soldats pour envahir l'Irak.
2003 Jacques Chirac, président français confirme sa détermination à tout faire pour empêcher une guerre contre l'Irak, quitte à utiliser le droit de veto de la France.
2003 Le chef de la diplomatie russe, Igor Ivanov, affirme que Moscou mettra son veto au projet de résolution anglo-américain pour envahir l'Irak.
2003 Le président Laurent Gbagbo délègue certains de ses pouvoirs au Premier ministre Seydou Diarra, nommé à l'issue de la Conférence de Marcoussis, dans 16 domaines et pour une durée de six mois renouvelables.
2004 Les téléphones cellulaires munis de caméras sont à présent interdits à la vente en Arabie Saoudite.
2004 Un pilote prend 1 500 euros d'amende pour avoir pris les commandes d'un Boeing 737 avec 108 passagers à bord, entre le Maroc et Düsseldorf, avec un taux d'alcoolémie supérieur à la réglementation.
2005 Garry Kasparov, ancien champion du monde d'échecs et numéro un mondial, annonce son abandon à la compétition en raison de l'énorme pression qu'il a dû supporter au cours des dernières années.
2005 Le juge Rodney Melville lance un mandat d'arrêt à l'encontre de Michael Jackson qui ne s'est pas présenté au début de son audience du jour. Le chanteur, jugé pour abus sexuel sur mineur, recevrait des soins pour un problème de dos. Le juge donne une heure à Michael Jakson pour se présenter devant le tribunal sous peine de payer une caution de trois millions de dollars (2,2 millions d'euros) et il va mieux et peut se présenter à son procès ... en pyjama.
Publié à 08:34 par acoeuretacris
Tags : bonjour
Aimer
Aimer la vie jusqu’à supplier la mort
Aimer à vie, aimer à tort
Aimer pour ne rien recevoir
Aimer jusqu’au dernier regard
Un souffle qui passe
Un nuage qui s’efface
Aimer à n’y rien comprendre
Aimer quand il n’y a plus à prendre
Qu’un vide incolore
Au fond d’un puits qui dort
Aimer le mur qui boit l’horizon
À l’ombre d’une main verrouillé
Aimer avec, aimer selon
Aimer le chemin perdu dans la vallée
Celui qui ne mène nulle part
Aimer jusqu’au point de départ
Aimer toujours, aimer encore
À faire trembler la mort
Aimer si fort
Que le vent se fige
Pour glisser dans un vertige
Aimer seul ou bien à deux
À deux, mais pas plus seul qu’avant
Quand les mots de tes yeux
Ricochent sur les parois du temps
T’aimer jusqu’à ne plus aimer
Que de t’aimer
(auteur inconnu)
Publié à 20:51 par acoeuretacris
Tags : bonsoir
Je t'écris pour te dire:
«que jamais je n'oublierai
ces jours où ton beau regard
me façonnait
un rêve imaginaire
jamais je n'oublierai ces nuits
des doux soupirs
j'écoutais
nos deux coeurs battre à l'unisson
combien je me sentais belle
à me voir à travers toi
combien je me sentais aimée
sous les caresses de tes yeux
je souhaitais que le temps s'arrête
que ces instants perdurent
puis...vint le temps des adieux
désert de silence, de désolation
oui, je sais...
quelque sauvage soient mes plaintes,
étouffées par des mers mugissantes,
elles n'atteindront jamais
la cime de tes montagnes
donne-moi le temps de combler
le vide de ton absence
le temps de remplacer
mes haillons de détresse
par des chiffons de joie
un jour prochain, le coeur léger
j'irai moissonner des îlots de verdure
sur des rives étranges et sauvages
le jour je construirai un abri
la nuit je tisserai mes souvenirs
dans l'attente de ta présence
je cultiverai notre amour
en écoutant l'océan gémir»
Pier de Lune
Les Alpes italiennes
Les Alpes sont disposées en arc de cercle au Nord de l'Italie. Elles constituent une frontière naturelle avec l'Europe (France, Suisse, Autriche, Croatie).
La partie Nord-Ouest de l'Italie est la région du Val d'Aoste qui se partage plusieurs massifs montagneux avec la France et la Suisse. Au Sud, le Piémont partage les Alpes du Sud avec la France. Vers l'Est se situe la Lombardie, dont la partie Nord touche les Alpes avec les célèbres Lacs Italiens. Au delà, le Trentin-Haut-Adige et les Dolomites présentent des paysages de montagne inégalables.
Le Val d'Aoste
Le Mont Blanc et l'Aiguille de la Brenva vus d'Entrèves près de Courmayeur
Le Val d'Aoste comporte plusieurs vallées et massifs importants sur son territoire. Au sud, il partage le Massif du Grand Paradis avec le Piémont. A l'Ouest, le Val di Rhêmes et le Val Grisenche jouxtent le Massif de la Vanoise, qui est en France. Le col du Petit Saint Bernard (2188 m) relie Courmayeur à Bourg Saint Maurice, côté Français.
Au Nord, le Massif du Mont Blanc est sur la frontière avec la France, le Tunnel du Mont Blanc relie Courmayeur à Chamonix et Aoste est relié à Martigny, en Suisse, par le col du Grand Saint Bernard.
Massif du Mont Blanc: la Dent du Géant à gauche et les Grandes Jorasses à droite, vues de Courmayeur
Le Val d'Aoste partage avec le Canton du Valais en Suisse, le Cervin (Matterhorn) et le Massif du Mont Rose.
En Valtournenche, vue de Breuil-Cervinia et de la face Sud du Matterhorn (Cervin)
Le Val d'Aoste est une région réputée pour le nombre et la qualité des randonnées estivales qu'il est possible d'y effectuer. Il possède aussi de nombreuses stations de sports d'hiver (et d'été) renommées: La Thuile près du Petit Saint Bernard, Courmayeur au sud du Mont Blanc, Breuil Cervinia et Valtournenche au sud du Cervin, Cogne près du Grand Paradis, Champoluc, Gressoney la Trinité au sud du Mont Rose, ....
Le Val d'Aoste conserve aussi de nombreux châteaux-forts remontant à l'époque médiévale qui gardaient les vallées et les bourgs et sont souvent situés à des endroits spectaculaires. Ainsi le chateau de Sarre, 6 km à l'Ouest d'Aoste, et juste après, le château de Saint Pierre qui remonte au XIème siècle. On peut aussi citer le château de Fenis à une dizaine de kilomètres à l'Ouest de Châtillon Saint Vincent, cette ville possède d'ailleurs des maisons anciennes et un château féodal.
Le Français reste une langue pratiquée dans le Val d'Aoste.
Le massif du Grand Paradis
Le Grand Paradis avec au premier plan la chaîne de l'Herbetet
Le Massif du Grand Paradis se situe dans la partie Ouest du Val d'Aoste, qui le partage avec le Piémont. Il est accessible principalement par le Val Savarenche, à partir des stations de Valsavarenche et de Pont. Un second accès est par le Val de Cogne et la station de Cogne et le troisième est par la Vallée de l'Orco et la station de Ceresole Reale, en Piémont.
Le sommet du massif s'appelle aussi le Grand Paradis, son altitude est de 4060 mètres, il est assez facile à gravir et de ce fait est très fréquenté l'été. De nombreux autres sommets approchent les 4000 mètres d'altitude. Le massif offre de nombreuses possibilités aux alpinistes et aux randonneurs, en particulier à partir de la station de Cogne.
La Réserve Royale du Grand Paradis a été créé dès 1856, elle a été transformée en Parc National en 1822 et s'étend sur une surface de 700 km2. Ce parc touche celui de la Vanoise, de création plus récente.
La chaine des Apotres dans le Massif du Grand Paradis
Le Piémont
Le Piémont partage les massifs du Sud des Alpes avec la France, celle-ci en a les versant Ouest alors que le Piémont en a les versants Est.
Pour autant les points de passage entre les deux pays restent d'accès relativement commodes. Le col du Mont Cenis est utilisé depuis l'Antiquité, il (2083 m) permet de joindre Modane, en France, à Suse, en Italie. A partir de Modane toujours, on peut également atteindre Bardonecchia par le Tunnel du Fréjus. Un peu plus au Sud, le col de Montgenèvre relie Briançon à la station de Sestrière, en Italie. Toutes ce routes établissent la liaison avec Turin, la capitale du Piémont.
Sur le versant Italien du Massif du Queyras se situe le Mont Viso qui s'élève à 3840 mètres d'altitude. A partir de Barcelonette on peut rejoindre l'Italie par le col de la Madeleine (ou de Larche), la route conduit à Borgo San Dalmazzo au Sud de Cuneo. De Cuneo une route passant par le col de Tende conduit à la Riviera du Ponant, côté Italien et à la Côte d'Azur, côté Français.
Le Piémont possède quelques stations de sports d'hiver (et d'été): Sauze d'Oulx, près de Bardonecchia, Sestrière, Limone Piemonte près du col de Tende, ....
Les lacs de l'Italie du Nord
Les Lacs Italiens se situent au pied des Alpes, au nord de la plaine du Pô. Tous offrent de splendides panoramas et bénéficient d'un climat doux: Lac Majeur, Lac de Come, Lac de Garde. Ils attirent en toutes saisons de nombreux visiteurs venant de tous les pays du monde.
De nombreux sites sont particulièrement remarquables, on peut citer Stresa et les Iles Borromées sur le Lac Majeur et Bellagio sur le Lac de Côme.
Le Lac Majeur
Le Lac Majeur -une des îles Borromées: Isola dei Pescatori (île des Pêcheurs)
Le Lac de Come
Le lac de Côme, au premier plan Bellagio
Le lac de Côme comporte trois branches, la ville de Bellagio est en position centrale et à partir de celle-ci le panorama sur le lac est magnifique. La promenade en bateau est le meilleur moyen de découvrir le lac, c'est d'ailleurs ainsi que l'on a le meilleur point de vue sur la villa d'Este à Cernobbio.
La branche du sud-ouest a pour ville principale Côme, est la plus connue et la plus fréquentée.
Le lac de Garde
Ce lac est à cheval sur la Lombardie et la Vénétie. Protégées par les montagnes des vents du nord, les rives du lac bénéficient d'un climat très doux avec une végétation surprenante pour cette latitude, vignes, oliviers, citronniers et orangers poussent même sur les premières pentes des montagnes.
La ville la plus au sud du lac est Desenzano, une belle station balnéaire et le point de départ des découvertes du lac. A partir de cette ville deux trajets sont possibles: côté ouest et côté est du lac. Il peuvent être éffectués par la route ou, mieux encore, par bateau.
En commençant par le côté ouest, à partir de Desenzano on remonte vers Salo, qui se situe au fond d'une baie étroite, en 1943 elle a été le siège de la République de Salo, denière étape de Mussolini et de son régime.
Trentin-Haut-Adige et dolomites
Alpes Italiennes: Paysage des Dolomites
A l'Est de Bolzano, dans une région majoritairement germanophone, s'élèvent des montagnes hérissées de pics avec une couleur rouge caractéristique, ce sont les Dolomites. Elles offrent des panoramas splendides (cf photo ci-dessus). La cime la plus élevée du massif est la Marmolada (Punta di Penia) à 3342 mètres d'altitude. A l'ouest de la vallée de l'Adige, la Cima Tosa atteint 3173 mètres. De nombreux sentiers de randonnées parcourent ce Parc National.
La région présente une grande proximité avec l'Autriche, une autoroute relie Bolzano à Innsbruck en passant par le col du Brenner (1374 mètres). Plus à l'Ouest, Le Stelvio (Stilfserjoch) est un col qui s'élève à 2757 mètres, il relie Merano à Bormio, mais permet aussi d'accèder à la Suisse. De Sondrio, une route conduit au col de la Bernina (2330 mètres) qui dessert les stations suisses de Pontresina et Saint Moritz.
De nombreuses stations prestigieuses se situent dans ce massif: Cortina d'Ampezzo, Canazei, Madonna di Campiglio, ...
Les Alpes sont un massif montagneux s'étendant sur une partie importante de l'Europe centrale. Cette page s'intéresse aux principaux massifs de la France, de la Suisse et de l'Italie. Les Alpes sont une grande destination touristique à la fois en été et en hiver pour le ski.
Le Massif du Mont Blanc est partagé entre la France et l'Italie. Le Mont Blanc lui-même est le point culminant de l'Europe. Les deux stations les plus significatives sont Chamonix, sur le versant nord du massif, et celle de Courmayeur, sur son versant sud, dans le Val d'Aoste en Italie. Au Sud du Massif du Mont Blanc, en France, se situe le Massif de la Vanoise (qui jouxte le Massif du Grand Paradis, en Italie) et encore plus au Sud le Massif de l'Oisans.
Le second massif, pour l'altitude, appartient aux Alpes Valaisannes, c'est celui du Mont Rose qui est partagé entre la Suisse et l'Italie.
Tout proche du Mont Rose se situe une montagne exceptionnelle, le Cervin (ou Matterhorn). Ces montagnes et leurs voisines font de Zermatt dans le Valais, la station de référence des Alpes.
Un autre massif remarquable est entièrement en Suisse, il s'agit de l'Oberland Bernois avec l'Eiger et la Jungfrau et la station de Grindelwald.
Le Cervin (Matterhorn) à Zermatt
En Italie, outre ceux indiqués ci-dessus, le massif marquant est celui des Dolomites avec des sites réputés comme Cortina d'Ampezzo ou Val Gardena. Les Lac Italiens sont indissociables des montagnes qui les entourent.
Le Massif du Mont Blanc, de gauche à droite:
les Aiguilles de Chamonix, l'Aiguille du Midi, le Mont Blanc (4807 mètres), le Dôme du Gouter et l'Aiguille du Gouter.
Les Alpes Françaises
Les Alpes françaises s'étendent du Lac Léman à la mer Méditerranée, le principal massif est celui du Mont Blanc avec la station de Chamonix et toute proche, Megève. Celle-ci borde aussi le Massif des Aravis.
Plus au Sud, d'autres massifs sont très connus et fréquentés comme le Massif de la Vanoise, le Massif de l'Oisans, le Massif du Vercors, le Massif de la Chartreuse, le Massif du Queyras, ...
La plupart de ces massifs possèdent de nombreuses stations d'été et d'hiver, les plus connues sont Les Arcs, La Plagne, Val d'Isère, Tignes, Courchevel, Méribel, Les Ménuires, Val Thorens, Chamrousse, Les Deux-Alpes, L'Alpe d'Huez.
Le Massif du Mont-Blanc
Panorama sur le Massif du Mont Blanc, vu de Chamonix, avec de gauche à droite:
l'Aiguille Verte, Le Mont Blanc du Tacul, le Mont Maudit, le Mont Blanc (4807m), le Dôme du Gouter et l'Aiguille du Gouter,
au centre, au bas de l'image, le Glacier des Bossons
Le Massif du Mont Blanc est le plus elevé des Alpes, devant celui du Mont Rose, il fait près de cinquante kilomètres de longueur sur quinze de large. Il est possible d'en faire le tour à des altitudes variant entre mille et 1200 mètres d'altitude, la longueur de cette randonnée est de 160 kilomètres sur des sentiers balisés, elle est accomplie chaque année par de nombreux randonneurs. Un des meilleurs points de vue sur le Mont Blanc est celui visible du sommet du Brévent, sur l'autre versant de la vallée de Chamonix, le Brévent est accessible par téléphérique.
Le Mont-Blanc au lever du soleil
On trouve plusieurs stations de montagne autour du Massif du Mont Blanc. En France, la plus connue est Chamonix avec ses deux voisines, Argentière et Les Houches. Les pistes de ski des Grands Montets près d'Argentière, sont réputées auprès des bons skieurs. D'autres stations, situées dans le pourtour du massif, sont également intéressantes : Megève, Saint Gervais les Bains, Les Contamines, etc....
En Italie, la station de Courmayeur est également réputée auprès des alpinistes, randonneurs et skieurs.
Le Mont Blanc est visible, par beau temps, de Genève et même de Grenoble. Il a donc, depuis très longtemps suscité beaucoup d'intéret. La première ascension complète du Mont Blanc a eu lieu le 8 août 1786 par deux alpinistes, Michel-Gabriel Paccard et Jacques Balmat.
Le Massif du Mont Blanc vu de Genève, de gauche à droite:
l'Aiguille du Midi, le Mont Blanc du Tacul, le Mont Maudit, le Mont Blanc et l'Aiguille de Bionnassay.
D'importants glaciers descendent du massif, en particulier la Mer de Glace (on dit aussi la Vallée Blanche), le Glacier des Bossons, le Glacier d'Argentières, du Tour, etc. Le recul de leur langue terminale est significatif depuis le début du XXème siècle.
Chamonix
Chamonix est une station de montagne mondialement connue, elle partage avec Zermatt les principaux épisodes de la naissance de l'Alpinisme. Le panorama qu'offre Chamonix sur le Massif du Mont Blanc est incomparable, quelque soit l'endroit où l'on se situe dans la vallée.
Les Aiguilles de Chamonix et l'Aiguille du Midi à droite
A partir du centre de Chamonix (1040 mètres d'altitude), le téléphérique de l'Aiguille du Midi monte au sommet de cette aiguille à 3840 mètres (cf photo ci-dessus). On y découvre un panorama magnifique sur le Mont Blanc, le Glacier des Bossons, la Vallée Blanche et les montagnes alentours de France, Suisse et Italie. L'Aiguille du Midi est aussi le départ, en hiver, de l'extraordinaire descente à ski de la Vallée Blanche. On peut aussi, en télécabine, passer au dessus de la Vallée Blanche pour rejoindre la Pointe Heilbronner, en Italie.
Vue du centre de Chamonix
En remontant lavallée vers l'est, au hameau des Tines, le regard rencontre les Aiguilles des Drus et l'Aiguille Verte. Au delà la station d'Argentière est indissociable du téléphérique des Grands Montets qui dessert un domaine skiable unique.
Au dessus d'Argentière: les Drus (à droite) et l'Aiguille Verte (au centre) avec le les pistes de ski des Grands Montets
Au fil du XIXème siècle, Chamonix est devenue, essentiellement grâce aux touristes anglais, une station mondialement connue. Une route atteint Chamonix autour de 1880 et le chemin de fer y arrive en 1901. Les premiers Jeux Olympiques d'hiver y sont organisés en 1924. La construction rapide de téléphériques impressionnants a fortement contribué au développement touristiques de la station.
Plus récemment Chamonix est devenu le point d'entrée, côté français, du tunnel du Mont-Blanc, mais l'impact de cette infrastructure sur la station est discutable: circulation de poids lours, etc.
Le massif des Aravis
Massif des Aravis
Le Massif des Aravis se situe pour sa plus grande part dans le département de Haute-Savoie, juste à l'Ouest du Massif du Mont Blanc. D'Est en Ouest, il s'étend de Thônes à Megève, du Nord au Sud, de Cluses à Ugine et Faverges. Il est limitée à l'Est par la vallée de l'Arve avec les villes de Cluses avec les villes de Cluses, Sallanches, Cordon, Combloux et par la vallée de l'Arly avec Megève, Flumet et Ugine. La ville centrale du massif des Aravis est le station de La Clusaz avec celles voisines de Saint Jean de Sixt et du Grand Bornand. Annecy et son lac ne sont qu'à une quinzaine de kilomètres du côté Ouest. Le massif est traversé par une route allant de La Clusaz à Flumet en passant par le col des Aravis (1486 m).
Le point le plus élevé du massif est la Pointe Percée à 2752 mètres d'altitude, au dessus de Sallanches. La Clusaz et Le Grand Bornand sont les principales stations de ski, sans oublier Megève qui borde le massif sur le côté Est.
Le massif de la Vanoise
Vanoise: la face Nord de la Grande Casse (3855 m), point culminant du massif
Le Massif de la Vanoise se situe dans le département de la Savoie, dans l'espace compris entre les vallées de l'Isère et celle de l'Arc, il est partagé de manière équivalente entre les régions de la Tarentaise et de la Maurienne. Pour l'essentiel, ce massif fait partie du Parc National de la Vanoise (530 km2), créé en 1963, ce qui en fait un espace protégé, ce qui est important pour la présevation de sa flore et de sa faune. Il est contigu avec le Parc National du Grand Paradis, en Italie, qui poursuit des objectifs analogues.
Le massif de la Vanoise comprend deux ensembles principaux, au Nord, celui autour du Mont Pourri, de la Grande Casse et de la Grande Motte (3656 m), au Sud, celui autour de de la Dent Parrachée. Les sommets de ces montagnes ont été conquis dans les années 1860, ainsi la Grande Casse a été gravie pour la première fois par le chamoniard Michel Croz, Etienne Favre et l'Anglais William Mathews en septembre 1860. Pralognan est rapidement devenue la base de l'alpinisme dans la Vanoise, le massif offre également de très nombreux parcours pour les randonnées pédestres.
Le Massif de la Vanoise est ainsi un lieu très touristique en toutes saisons avec en particulier le domaine des Trois Vallées. En été la station de Pralognan la Vanoise est très fréquentée. Le succès du massif est encore plus grand en hiver avec les grandes stations de ski qui l'entourent: Val d'Isère, Tignes, Les Arcs, La Plagne, Les Ménuires, Courchevel, Méribel, Val Thorens.
Vanoise: le Mont Pourri (3779 m)
Vanoise: la Dent Parrachée (3684 m)
Le massif de l'Oisans
Oisans: le sommet des Ecrins (4102 m)
Le Massif de l'Oisans se situe dans les départements de l'Isère et des Hautes-Alpes, dans l'espace compris entre les vallées de la Romanche, de la Durance et du Drac. La ville de Grenoble est proche du côté Ouest et celle de Briançon du côté Est. La basse vallée de la Romanche reste industrialisée et peu propice au tourisme. Par contre après le Bourg d'Oisans, la route qui suit la vallée du Vénéon pour atteindre La Bérarde est spectaculaire. La connexion avec la vallée de la Maurienne et le Massif de la Vanoise s'effectue par le col du Lautaret et le col du Galibier (2650 m). Au Sud de Briançon, le massif est délimité par la vallée de la Durance jusqu'à Embrun et au barrage de Serre-Ponçon.
Le massif de l'Oisans est un terrain de prédilection pour les alpinistes avec plusieurs sommets approchant ou dépassant les 4000 mètres d'altitude. Trois sommets sont très connus: La Meije (3983 m), les Ecrins (4102 m) et le Mont Pelvoux (3932 m). Le point culminant, les Ecrins a été vaincu en 1862 par l'alpiniste Anglais Edward Whymper. Le Grand Pic de la Meije a donné beaucoup de fil à retordre, il a été vaincu par Boileau de Castelnau en août 1877.
Le massif est fréquenté en toutes saisons, la proximité de Grenoble assure le succès de Chamrousse, les Deux-Alpes et l'Alpe d'Huez qui sont des stations de ski réputées. L'Oisans est aussi un terrain de choix pour les randonnées pédestres au départ de La Grave ou de La Bérarde.
Panorama à Puy Saint Vincent
Oisans: le Mont Pelvoux (3932 m)
Les Alpes suisses
L'Oberland Bernois: l'Eiger, le Mönch et la Jungfraü
Les Alpes suisses s'étendent du Lac Léman à la frontière avec l'Autriche. Les principales régions alpines sont le Valais, l'Oberland Bernois, les Grisons et l'Engadine.
Tous ces cantons possèdent de nombreuses stations d'été et d'hiver, les plus connues sont Zermatt, Saas-Fee, Verbier, Crans-Montana, Gstaad, Grindelwald, Saint-Moritz, Davos.
Outre ces montagnes, la Suisse possède de très beaux lacs, à commencer par le Lac Léman avec Genève et Lausanne, le Lac de Neufchâtel, les Lacs de Thun et Brienz avec la ville d'Interlaken, le Lac de Lucerne et le Lac de Zurich.
La Suisse offre également une ouverture sur les Lacs Italiens avec Lugano et Locarno.
Les Alpes valaisannes
Le lac Léman et le château de Chillon, en arrière plan, les Dents du Midi
Le Valais est un Canton du Sud de la Suisse qui s'étend du Lac Léman, à partir de Saint Gingolph, jusqu'au Glacier qui donne naissance au Rhône entre le col de la Grimsel et le col de la Furka. L'axe principal du canton est la haute-vallée du Rhône sur lequel se branchent de nombreuses vallées perpendiculaires aboutissant à des stations de montagne.
Le Valais partage une frontière avec la France sur le côté Ouest et une avec l'Italie, au Sud. Au Nord, elle jouxte le Canton de Vaud et celui de Berne avec lequel elle partage la Jungfraü et le Mönch.
Le chef-lieu du Valais est la ville de Sion, les autres villes à signaler sont Monthey, Martigny, Sierre, Visp et Brig. Le Valais a deux langues officielles, le français à l'Ouest et l'allemand à l'Est. Toutes ces villes se situent le long du Rhône.
Dans la seconde partie du XXème siècle, le caractère touristique du Valais s'est affirmé grâce à un ensemble impressionnant de hautes montagnes. Les vallées pénètrent profondément dans les montagnes et des stations de renommée internationale y sont implantées, en particulier Zermatt et Saas-Fee, mais on peut aussi citer Crans-Montana, Verbier, ....
Le mont Cervin ou Matterhorn
Le Mont Cervin (4478 mètres d'altitude) est la montagne la plus extraordinaire des Alpes, en particulier par l'aspect pyramidal visible depuis le village de Zermatt
Vue du Matterhorn (Cervin)
La conquête du Cervin
Le Cervin reste un défi pour les alpinistes du monde entier. Pendant très longtemps cette montagne a inspiré un sentiment de crainte, même pour ceux qui cherchaient à la vaincre.
La première expédition qui est parvenue à atteindre le sommet était conduite par l'Anglais Edward Whymper assisté du guide chamoniard Michel Croz et des guides de Zermatt, Taugwalder père et fils, elle comprenait aussi trois autres Anglais, Douglas, Hudson et Hadow. Elle a suivi la face nord-est et est parvenue au sommet le 14 juillet 1865. Pour autant cette ascension s'est terminée tragiquement puis que sur les sept vainqueurs, quatre (Hadow, Douglas, Hudson et Michel Croz) ont fait une chute mortelle en redescendant vers le village.
Trois jours après, le 17 juillet, une cordée italienne conduite par le guide Jean-Antoine Carrel, parvient à son tour au sommet du Cervin.
Les faces les plus célèbres du Cervin sont les faces est et nord, visibles sur les photos ci-desus et ci-dessous. La première (sur la gauche) est haute de 1000 mètres, les chutes de pierres y sont très fréquentes, elle est donc très dangereuse. La face nord presente un denivelé de 1100 mètres, est elle aussi sujettes à des éboulements. La face sud, au dessus de Breuil-Cervinia, en Italie, est haute de 1350 mètres, c'est cette face qui offre le plus de voies d'ascension.
Vue du Matterhorn (Cervin) face Est
Vue du Cervin et de la Dent Blanche
Le Matterhorn est partagé entre la Suisse et l'Italie. Côté italien, on accède à cette montagne par le Valtournanche qui a deux stations de montagne, Valtournanche et Breuil-Cervinia. Les remontées mécaniques établissent la connexion entre Breuil-Cervinia et Zermatt, aussi bien en hiver qu'en été.
Vue de Breuil-Cervinia et de la face Sud du Matterhorn (Cervin)
Le massif du Mont rose
Le Massif du Mont Rose est le deuxième massif des Alpes pour l'altitude après celui du Mont Blanc, il est à cheval sur la Suisse et l'Italie.
Le Dufourspitze (Pointe Dufour) atteint 4634 mètres, trois autres sommets du mont Rose atteignent 4 500 m : le Nordend (4609), le Zumstein (4563), le Gnifetti (4554). Le plus haut refuge d'Europe, le Regina Margherita, est situé sur la pointe Gnifetti. les autres sommets du massif sont le Liskamm, Castor et Pollux, le Breithorn et le Klein Matterhorn (Petit Cervin) où arrive un téléphérique partant de Zermatt.
Panorama sur le Strahlhorn, la Cima di Jazzi et à droite le Massif du Mont Rose avec le début du Glacier du Gorner, le Dufourspitze et le Liskamm
Le Glacier du Gorner est le troisième glacier des Alpes pour la longueur (14 km), il se situe sur la face nord du Mont Rose. D'autres glaciers existent sur le côté ouest du massif. A partir de Zermatt, une chemin de fer à crémaillère permet d'atteindre le Gornegrat, à 3 131 m d'altitude.
Le Massif est entouré par sept vallées, en particulier celle de Zermatt en Suisse et celle du Valtournanche avec Breuil-Cervinia en Italie.
Vue du Mont Rose avec le Dufourspize au centre
La première ascension du Mont Rose a été réalisé en août 1855 par les anglais Charles Hudson, John Birkbeck, Stephenson ainsi que les frères Smyth. La voie la plus fréquente pour cette ascension part de Gressoney-la-Trinité ou d'Alagnia Valsesia en Italie.
Zermatt
Zermatt est une station de montagne incomparable, à 1620 mètres d'altitude, elle n'a pas vraiment d'équivalent. Outre le Cervin, elle est entourée d'un ensemble de montagnes à 4500 mètres d'altitude et plus. C'est une station pour les alpinistes et randonneurs en été, mais aussi, en hiver, pour les skieurs, avec un domaine skiable de premier ordre.
Vue d'ensemble de Zermatt
Zermatt est le domaine des marcheurs à pied, elle partage ce caractère avec sa voisine Saas-Fee.
Conséquence de son succès touristique et sportif, de sa réputation prestigieuse, la ville s'est dotée d'une capacité d'accueil importante. La partie du village qui va de la gare de chemin de fer jusqu'a l'église comporte de nombreux commerces et hôtels, la photo ci-dessous donne une vue de la rue principale avec une calèche tirée par un cheval.
Le chemin de fer du Gornergrat a été ouvert en 1898, et la première remontée mécanique en 1942. Maintenant le téléphérique du Klein Matterhorn (ouvert en 1979) atteint 3880 mètres, il est le plus haut d'Europe. Avec le Gornergrat et d'autres remontées mécaniques, le domaine skiable de Zermatt est extrêmement vaste.
La ville n'admet pas les voitures, aussi pour y accéder il est nécessaire de laisser celles-ci dans des parkings (Visp, Saint Niklaus, Tasch) et de monter à la station par le train. Le dernier parking avant celle-ci est celui de Tasch, juste quelques kilomètres en dessous de Zermatt.
Furet
Le nom du putois (Mustela putorius) vient du verbe « puer » en ancien français.
En effet, quand il est menacé, le putois peut projeter sur ses ennemis une sécrétion nauséabonde fabriquée par une glande qui se trouve à la base de sa queue. Il existe une forme domestique du putois : c'est le furet (Mustela putorius furo).
Portrait du putois
Le putois vit surtout dans les plaines boisées humides et les steppes d’Europe, d’Asie et d’Amérique.
Ce petit carnivore mesure de 35 à 45 cm de long (jusqu’à 60 cm avec la queue). La femelle est plus petite que le mâle.
Le mâle peut peser jusqu’à 2 kg.
Le putois est un mammifère carnivore de la famille des Mustélidés à laquelle appartiennent également la loutre, le blaireau, le glouton, le ratel ou la martre.
Il existe plusieurs espèces de putois. L'espèce la plus répandue est le putois d'Europe (Mustela putorius).
Putois d'Europe. image Nick Lawes
Le putois est un solitaire, discret et furtif. Le jour, il loge dans des cavités ou dans des terriers.
Il se met en chasse à la tombée du jour.
Comme tous les membres de la famille, le putois possède une solide mâchoire. Les canines perçantes et les carnassières coupantes rendent sa morsure mortelle.
image Nick Lawes
Le putois possède cinq orteils munis de griffes non-rétractiles qui laissent des empreintes distinctes sur le sol.
S’il est en danger, le putois glousse, siffle, gronde et lance des cris puissants.
Le furet
« II court, il court... » Rendu célèbre par la chanson populaire, le furet est en fait une forme domestiquée de putois.
Putois et furets peuvent être différenciés par une étude du crâne. Celui des furets présente un resserrement crânien juste derrière les yeux.
Crânes du putois et du furet (Illustration Rachel Lockwood)
Décrit au IVe siècle avant Jésus-Christ par le Grec Aristote, le furet est une sous-espèce de putois dont les talents de chasseur semblent avoir été utilisés par l'homme depuis au moins 2000 ans.
Furet. image s+AT
Ainsi au début de notre ère, il aurait été introduit aux îles Baléares afin de lutter contre les populations proliférantes de lapins, et pour la même raison en Nouvelle-Zélande, au début de ce siècle.
Chasser le lapin au furet est un art difficile: il faut museler le furet avant de le glisser dans un terrier de lagomorphe sinon il dévore la proie recherchée à l'intérieur de la galerie.
Mieux vaut également bloquer toutes les issues du terrier par des filets sans quoi le furet s'échappe et se réadapte vite à la vie sauvage. Lorsque des furets sauvages s'accouplent avec des putois, ils produisent des hybrides fertiles, appelés « furets putoisés », au pelage très clair car le furet est souvent albinos: son poil est blanc et ses yeux sont rouges.
Furet albinos. image Isa Costa
Le furet est maintenant considéré comme un NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie). C’est un animal joueur et peu agressif.
Très curieux, c’est un véritable animal de compagnie. Cependant, avant d’envisager l’acquisition d’un furet, il est obligatoire de se renseigner auprès des professionnels.
Un furet peut vivre jusqu’à 14 ans.
Des oeufs sur le plat pour ce furet. image Harlequeen
La castration n'est pas obligatoire pour les mâles. Elle permet néanmoins de réduire considérablement l'odeur du furet, surtout au moment du rut. La stérilisation des femelles, non destinées à la reproduction, est obligatoire sinon l’animal peut être atteint d'hyperœstrogenie (aplasie médullaire). Cette maladie est souvent mortelle.
L’habitat des putois
Plus lourds et plus trapus que la belette et l'hermine, les putois recherchent des milieux ouverts et apprécient la proximité de l'eau ou les terrains humides.
On les trouve dans les semi-déserts russes jusqu'à la Sibérie orientale (Putois de Sibérie. Mustela sibirica) , en Europe (excepté en Grande-Bretagne, où ils sont rarissimes), en Afrique du Nord et dans le sud-est asiatique.
Parmi eux, les prédateurs des steppes et des prairies ont énormément pâti de la transformation de leur habitat naturel; le putois marbré (Vormela peregusna), par exemple, a décliné dans de nombreuses zones steppiques d'Asie Centrale et de la Russie sous l'action de l'urbanisation, de la déforestation et du développement des exploitations céréalières.
Putois d'Europe. image law keven
Seul putois vivant sur le continent américain, le putois à pieds noirs (Mustela nigripes) a quant à lui souffert de l'élimination des chiens de prairies par les fermiers du Middle west.
En 1920, plus de 500 000 individus vivaient dans les plaines d'Amérique du Nord. L'extermination des chiens de prairie a entraîné leur quasi-extinction. une petite population trouvée en 1985 a permis sa reproduction en captivité. Il reste cependant très menacé d'extinction.
Moins spécialisé, le putois européen est surtout amateur de forêts et de broussailles, jusqu'à 2000 m d'altitude. Cette espèce particulièrement opportuniste sait diversifier son menu en se nourrissant de lièvres comme de vers de terre, et cette souplesse lui a valu de se développer sans encombre dans des milieux exploités par l'Homme: il apprécie les granges abritant des souris, au proche voisinage des faubourgs urbains.
La défense du putois
Le putois n’utilise sa sécrétion nauséabonde quand cas de danger. Il peut diriger ses projections de façon très précise jusqu'à une distance de 3 m.
L'odeur est si forte qu'elle peut être portée par le vent jusqu'à près de 1 km de distance. Pour lancer son liquide, il se met dans une position en « U », de façon à présenter à la fois sa tête et sa queue à l'ennemi. Cette tactique semble très efficace car les prédateurs ont tendance à l'éviter !
C'est aussi avec cette substance infecte qu'il marque son territoire.
Le putois : un prédateur
Etre prédateur suppose savoir prendre des risques. Les carnivores privilégient généralement la qualité et, du fait, passent leur vie dans un état de stress, partagés entre les dangers de la chasse et la menace de la privation.
Il convient donc d'effectuer le bon choix: s'attaquer à des proies faciles à trouver mais qui souvent savent se défendre.
Quel que soit le cas de figure, chasser représente pour le prédateur une immense dépense de calories, devant être fréquemment renouvelée pour rassasier une énergie fugace. Aussi meurtriers que les félins, par exemple, les Mustélidés sont maîtres en la matière.
On peut admirer la dentition de cette famille sur ce furet. image theogeo
Les putois sont essentiellement des chasseurs solitaires, passant beaucoup de temps à suivre leur proie avant de l'attaquer. Ils chassent rarement en équipe et même lorsque plusieurs jeunes d'une même portée partent se ravitailler ensemble, ils n'emploient pas les stratégies de groupe propres aux chasseurs en meute comme les loups ou les lions. Les gros gibiers tel le lapin sont donc entrepris «en solo» et au prix d'un grand risque.
Le putois européen consomme un peu tous types de proies, notamment des amphibiens et poissons puisqu'il vit souvent au bord de l'eau et se montre charognard à l'occasion. Cependant, son gibier préféré est le lapin.
Dans les zones où le lapin est absent, le putois le remplace par une proie équivalente, comme le surmulot en Russie ou le spermophile en Asie pour le putois d’Eversmann (Mustela eversmannii).
Le putois est capable de creuser jusqu'à un mètre sous la neige pour capturer un crapaud en train d'hiberner. D'instinct, il n'en consommera que la partie postérieure afin d'éviter les glandes à venin de l'amphibien.
image Nick Lawes
Le putois fait surtout appel à son odorat pour chasser. La recherche est active et demande une grosse consommation d’énergie.
En phase de recherche active sur un terrain découvert, sa vitesse de déplacement est de l'ordre de 2,2 km/h (seulement 1,3 km/h pour la femelle). Cette lenteur s'explique par la mise en oeuvre, avant tout autre sens, de l'odorat.
À 3 ou 4 mois, les jeunes putois ont en effet déjà mémorisé l'odeur des proies ramenées au terrier par leur mère, et ils se baseront toute leur vie sur cet acquis, l'enrichissant ou le modifiant très rarement.
L'attaque est très rapide: une seule morsure à la base du crâne tue en quelques secondes les petites proies. Avec une proie plus volumineuse, de la taille d'un gros rat ou d'un lapin, la mise à mort est plus longue.
Le putois secoue sa proie jusqu’à la rupture des vertèbres cervicales, puis lèche la blessure en guise d’apéritif.
Le putois est un excellent chasseur. image Law Keven
Les putois stockent leurs proies en constituant, à proximité de leurs abris, de vraies réserves de cadavres. On a noté qu'après la capture d'une première proie, le mâle continue de chasser ajoutant 3 ou 4 autres proies à son tableau de chasse.
Cette tendance à tuer plus qu'il n'en faut pour ses besoins immédiats (30 grammes par jour en moyenne) est sans doute motivée par le besoin de « rentabiliser» ses sorties: l'animal est toujours incertain de la date de son prochain repas et il est obligé de s'alimenter toutes les 3 ou 4 heures d'activité.
La reproduction du putois
Le domaine vital d’un mâle est plus important et dépend de l’abondance des proies. Il peut atteindre 100 hectares au Pays de Galles ou 2 500 hectares en Russie.
Mâles et femelles sont tolérants entre eux mais les mâles défendent leur domaine contre les autres prétendants.
Le mâle laisse son odeur pour intimider les intrus, sous forme d’urine, d’excréments et des sécrétions de ses glandes anales.
L’odeur est individuelle et permet à chaque individu de connaître le sexe, l’état sexuel et l’identité de son propriétaire.
Un furet très détendu. image The Wicked Soul
A la saison des amours, les mâles circulent en dehors de leurs frontières en quête de femelles consentantes.
La parade et l’accouplement sont longs et brutaux. Saisissant la femelle entre ses pattes et la mordant au cou, le mâle ne la lâche pas pendant le coït qui dure en moyenne une heure.
Il est fréquent que la femelle saigne, blessée au cours de ces ébats fougueux.
Les deux partenaires se séparent aussitôt après.
La femelle met bas une fois par an, en juin-juillet, après une gestation de six semaines. Sa portée compte de trois à sept petits mesurant six à sept centimètres et couverts d'un duvet ras et blanchâtre. Ils tètent au moins un mois mais mangent de la viande apportée par la mère dès l'âge de trois semaines. À trois mois ils atteignent la taille des adultes qui vivent environ cinq ans en liberté.
Le putois en danger
Considérés comme nuisibles, les putois sont en grand danger. Aucune mesure de protection n’a été prise.
Pourtant, cet animal est indispensable pour lutter contre la prolifération des rats et autres rongeurs.
Il mériterait grandement que l’on change notre attitude à son égard.
Un furet bien installé. image Foxtongue
On les accuse d’attaquer les poulaillers. A ce titre, on peut voir des sinistres gibets de putois en Nouvelle-Zélande.
Cette persécution a conduit à leur quasi-éradication en Grande-Bretagne. Le putois d'Europe n'est pas menacé d'extinction mais il est impératif de protéger son habitat.
Classification
Règne : Animalia
Embranchement : Chordata
Classe : Mammalia
Ordre : Carnivora
Famille : Mustelidae
Sous-famille : Mustelinae
Genres : Mustela et Vormela