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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Le Nouvel An chinois , Nouvel An du calendrier chinois ou nouvel an lunaire ou « passage de l’année » est le premier jour du premier mois du calendrier chinois. C'est le début de la fête du printemps qui se déroule sur quinze jours et s’achève avec la fête des lanternes.
Fête des lanternes à Taipei
Le calendrier chinois étant un calendrier luni-solaire, la date du Nouvel An chinois dans le calendrier grégorien varie d'une année sur l'autre, mais tombe toujours entre le 21 janvier et le 20 février. C’est, comme tous les commencements de mois lunaires chinois, le premier jour d'une nouvelle Lune. Par convention, l'alignement astronomique qui signale la nouvelle Lune est déterminé à l’observatoire de la Montagne Pourpre à Nankin.
L'entrée de l'observatoire
Les célébrations, coutumes et tabous de la fête de printemps varient dans les détails selon les régions ou les époques. La pratique générale veut qu'on s'efforce de repartir sur un nouveau pied après s'être débarrassé des mauvaises influences de l’an passé, accompagné de signes de bon augure. On a recours à des objets ou aliments présentant une homophonie avec un mot de sens auspicieux.
Décoration traditionnelle
Le « passage de l’année » (guònián) s’effectue dans la nuit du dernier jour du douzième mois. Le mot signifiant année est considéré comme étant à l’origine le nom d'un monstre, Nian, qui venait autrefois rôder autour des villages une nuit par an, obligeant les habitants à se calfeutrer et à veiller jusqu’à son départ au petit matin. Les célébrations principales comportent un réveillon (niányèfàn) comprenant des plats aux noms auspicieux, suivi d’une nuit de veille (sh?usuì) gage de longévité, que certains occupent à jouer au mahjong, la distribution d’étrennes (yasuìqián) contenues dans des enveloppes rouges (hóngbao), l’allumage de pétards pour chasser les mauvaises influences.
Nian
La semaine précédant le Nouvel An, traditionnellement le 23 ou le 24 du 12e mois, a lieu le « petit Nouvel An » (guòxiaonian), une cérémonie d'adieu au Dieu du Foyer (Zàowángyé) dont l’effigie est collée dans la cuisine. D'après les croyances, il doit faire un long voyage pour rapporter, comme chaque année, les bonnes et mauvaises actions de la famille à l'Empereur de jade. Pour obtenir sa clémence, on dépose des aliments (plutôt collants, comme des bonbons) devant son image en espérant l'empêcher de dire du mal ; certains collent directement une sucrerie sur la bouche de son portrait. Celui-ci est brûlé, et le Génie s’envole avec la fumée. Un nouveau portrait sera affiché quelques jours plus tard, signalant son retour.
Dieu du Foyer
Le grand nettoyage de la maison est fait. Le dernier jour, on affiche un peu partout des souhaits écrits sur papier rouge, symbole de chance. Il s’agit de caractères auspicieux comme fú (bonheur), ou chun (printemps), souvent collés à l’envers car renverser (dào) est homophone de arriver ( dào). Un fu renversé signifie donc : « Le bonheur est arrivé. ». Traditionnellement, de chaque côté des montants de la porte d’entrée, on colle une bande de papier rouge sur laquelle est écrit un vers ; les deux vers se répondent et constituent une inscription parallèle ( duìlián) ; elles étaient autrefois toujours écrites à la main, de préférence par des personnes aux dons littéraires et calligraphiques. Bien sûr, les décorations et inscriptions de l’an passé ont été tout d’abord retirées.
Porte à Lijiang avec des inscriptions parallèles.
Des provisions sont faites, préparation importante autrefois car tous les commerces fermaient pendant les congés. Elles comprennent beaucoup de choses à grignoter en famille : graines de pastèque, fruits secs, bonbons etc. Faire les courses en vue du Nouvel An se dit bàn niánhuò. On faisait aussi l’achat de vêtements neufs, particulièrement pour les enfants. C'était auparavant une occasion bienvenue de renouveler sa garde-robe, mais avec le développement de l’industrie du prêt-à-porter, cette coutume a un peu perdu de sa valeur.
Le parc, vu depuis la tour d'observation de Skekarsbo
Le parc national de Färnebofjärden (en suédois Färnebofjärdens nationalpark) est un parc national suédois traversé par le fleuve Dalälven, à environ 140 km au nord de Stockholm. Il couvre 10 100 ha dont 4 110 aquatiques, à la frontière entre les comtés d'Uppsala, de Västmanland, de Dalécarlie et de Gävleborg.
Après le retrait de l'inlandsis qui recouvrait la région lors de la dernière glaciation, le fleuve se trouva détourné par un esker et arriva dans une plaine uniquement coupée par les crêtes d'autres eskers, où il forma une succession de rapides et des baies étendues (appelés fjärd) qu'il inonde lors des crues de printemps. Cette hydrographie particulière, jointe à la proximité de la limite biologique entre le nord et le sud, a favorisé le développement d'une faune et flore d'une grande diversité. Le parc possède ainsi des forêts de conifères, des forêts mixtes, ainsi que des forêts de feuillus dont certaines très anciennes, épargnées par l'industrie forestière du fait de leur inaccessibilité.
Forêt mixte (constituée à la fois de feuillus et de conifères)
Ces forêts constituent le milieu idéal pour de nombreuses espèces, en particulier d'oiseaux, avec des densités très importantes de pics, de chouettes et de hiboux.
Pic vert
Si la présence des hommes fut relativement discrète depuis l'âge de la pierre, principalement concentrée sur les eskers, le développement des activités minières (en particulier de fer) ont profondément affecté la région. Les forêts furent exploitées afin d'alimenter les forges qui s'implantèrent le long du fleuve pour utiliser son énergie. Une des plus importantes était celle de Gysinge, fondée en 1668 et située à proximité immédiate du parc. En 1975, c'est en réaction à une menace d'abattage massif d'une vaste forêt que l'élan pour la création du parc national prit naissance, pour aboutir à son ouverture en 1998. Le parc fut ensuite intégré au réseau Natura 2000 et porté sur la liste de la convention de Ramsar sur les zones humides.
Le parc et ses environs sont des destinations touristiques importantes. Le fleuve est son mode de découverte privilégié, quelques sentiers de randonnée permettant d'autres explorations. Le parc est également apprécié par les pêcheurs.
Le parc national est situé dans les communes de Sala, de Heby, d'Avesta et de Sandviken. Il couvre une section du Bas-Dalälven, qui est depuis au moins le Moyen Âge la frontière entre le Svealand et le Norrland. Ainsi, le parc national est situé à cheval sur les comtés de Västmanland, Dalécarlie, Uppsala et Gävleborg. L'entrée principale du parc, à Gysinge, est située à 77 km d'Uppsala et donc environ 140 km de Stockholm.
Carte du parc
Le parc comprend l'essentiel du fjärd Färnebofjärden et des zones que le fleuve inonde lors de ses grandes crues, ainsi qu'une partie des plaines environnantes. Il couvre ainsi une superficie de 10 100 ha dont 4 110 ha aquatiques.
Le relief du parc est plutôt plat, avec une altitude allant de 56 à 75 m au-dessus de la mer. Certains endroits sont cependant relativement vallonnés, tels que Torrösundet, Langvindsjön et les vallées de la Tian et de la Storan. Par ailleurs, le parc est traversé par la crête Enköpingsasen, d'une hauteur maximale de 18 m, sillonnant la région sur 300 km entre Trosa au sud et Bollnäs au nord.
Cette crête traverse le fleuve et y crée par exemple l'île de Sandön et la péninsule d'Ista.
Forêt de conifères sur l'île de Mattön, au nord-est du parc
Le fleuve a largement inondé cette zone plate et irrégulière, créant une mosaïque d'eau, de terre et de marécages. Le parc compte ainsi de nombreuses baies (Östaviken, Andersboviken, Edsviken, etc.) ainsi que de plus de 200 îles et îlots, les plus grandes îles étant Mattön, Torrön, Ängsön, Vedön, Rosön et Västerön.
Lorsque dans la vie...
Lorsque dans la vie rien ne va plus,
que les problèmes tourmentent ton esprit
et que l'argent te cause tant de soucis...
Repose-toi s'il le faut, mais n'abandonne surtout pas.
Lorsque trop d'erreurs ont été commises,
que tout ton univers menace de s'écrouler
et que, fatigué(e), tu sens la confiance t'abandonner...
Repose-toi s'il le faut, mais n'abandonne surtout pas.
Tu sais, la vie est parfois étrange, avec son lot de surprises et d'imprévus,
et il ne nous est pas donné de savoir à l'avance combien d'étapes nous devrons franchir,
ni combien d'obstacles nous devront surmonter
avant d'atteindre le bonheur et la réussite.
Combien de gens ont malheureusement cessé de lutter
alors qu'il n'aurait peut-être fallu qu'un petit pas de plus
pour transformer un échec en réussite ?
Et, pourtant, un pas à la fois n'est jamais trop difficile.
Tu dois donc avoir le courage et la ténacité nécessaire
pour faire ce petit pas de plus,
en affirmant que la vie est une grande et puissante amie
qui se tient toujours à tes côtés, prête à te porter secours.
Tu verras alors que cette attitude appelleras,
du plus profond de toi-même,
des forces de vie que tu ne soupçonnais même pas
et qui t'aideront à réaliser ce que tu entreprendras.
Mais surtout et avant tout, rappelle-toi bien:
Quand dans ta vie, des moments difficiles viendront...
Repose-toi s'il le faut, mais n'abandonne surtout pas.
(auteur inconnu)
Une yourte mongole
Une yourte ou iourte [jurt] est l'habitat traditionnel (tente en peau ou en feutre) des nomades mongols et turcs qui vivent en Asie centrale, notamment au Kirghizstan, au Kazakhstan et au Karakalpakistan. L'étymologie du mot est d'origine turque yurt.
La yourte mongole
L’élément le plus important de la vie nomade mongole est sans aucun doute la yourte traditionnelle, ou ger. Bien que depuis la seconde partie du XXe siècle, la Mongolie se soit fortement urbanisée, plus de la moitié des Mongols continue à vivre dans leur habitat traditionnel, que ce soit les nomades à la campagne ou les habitants permanents des villes et villages.
C’est une habitation familiale, comprenant une pièce unique autour d’un poêle. On y trouve plusieurs lits qui servent de sièges pendant la journée, armoire et/ou commode, une table basse où est posée la nourriture. La seule ouverture est la porte d'entrée, à l’opposé de laquelle se trouve traditionnellement le lit du chef de famille.
Vue intérieure d'une yourte
Elle est facilement démontable et re-montable en quelques heures.
Dans les yourtes mongoles, on trouve aussi l’outre en peau qui contient le lait de jument. Ce dernier fermente et est transformé en fromage ou servi liquide (Aïrak).
La yourte comprend aussi une ouverture dans sa partie supérieure pour permettre d’évacuer les fumées et d’éclairer l’ensemble. En Mongolie, plus d'un million de personnes vivent encore sous une yourte. La taille des yourtes est conditionnée par le nombre de « murs » (khana) ou treillis en bois. La taille standard est une yourte de cinq murs pour un diamètre de 5,80 m, une hauteur maximale de 2,30 m et minimale de 1,50 m. En plus de ces cinq murs (XanTai), la yourte est composée d’une porte (Xalag ou haalga), d’une couronne ou clef de voûte (thoone ou toono), de 81 perches (hunnu) formant la charpente soutenue par deux piliers (bagana), d’une ou deux couches de feutre (esgui), d’une toile imperméable (berdzine) en coton.
Ouverture dans la partie supérieure d'une yourte
Les yourtes, d’une manière courante, peuvent avoir de deux à douze murs soit de 9 m2 à 122 m2.
Les yourtes, d’une manière courante, peuvent avoir de deux à douze murs soit de 9 m2 à 122 m2.
Afin d’assembler la yourte, les sections murales sont dépliées et attachées ensemble pour former un cylindre. La porte est alors attachée à l’armature ainsi formée grâce à des sangles courant le long des murs. Ensuite, le toit est fixé aux deux poteaux de support et est élevé au centre de la yourte. Les branches sont alors emboîtées entre le cadre de toit et les murs. Plusieurs grands morceaux de feutre sont attachés ensemble à l’extérieur de la yourte pour l’isolation et, finalement, elle est couverte d’une coquille en coton blanche. La yourte moderne a l’avantage de garder la chaleur l’hiver, en raison des propriétés d’isolation excellentes du feutre, et d’être très facilement transportable. Une yourte peut être montée ou démontée en seulement 30 minutes.
Montage d'une yourte
La yourte est toujours montée et décorée selon le strict respect des coutumes. La porte de la yourte doit toujours faire face au sud (ou légèrement au sud-est), en direction du soleil. Le poêle, utilisé pour chauffer et cuisiner, est directement placé au centre de la yourte, l’ouverture faisant face à l'est ; un panier de combustible et une pince sont gardés devant le poêle. La yourte est divisée en deux parties, à l’ouest se tiennent les hommes, et à l’est les femmes. Ainsi, tous les ustensiles associés aux activités masculines - y compris l’outre à airag (ou koumiss), les selles, les fers rouges et le fusil de chasse - sont gardés sur la gauche de la maison, près de la porte, pendant que les outils de travail des femmes – ustensiles de cuisine, les barils d'eau, et la théière – sont gardés à la droite de l’entrée. Les lits sont placés sur chaque côté de la yourte, au nord de l’espace réservé au stockage. Les objets de valeurs de la famille sont gardés au fond de la yourte, partie associée au respect. Chaque famille possède un ou plusieurs coffres en bois dans le fond de leur yourte. Les vêtements, l'argent, et les autres articles de valeurs y sont rangés dedans, et les icônes religieuses, les livres, les photographies de la famille, etc., sont exposés au-dessus.
La yourte est un espace fortement ritualisé et on y trouve de nombreuses coutumes ancestrales.
Les règles de convenance y sont très nombreuses, notamment concernant les gestes et les positions corporelles, ou le sens de circulation autour de la table ou du poêle central.
On pénètre dans la yourte toujours du pied droit sans heurter le seuil. Il ne faut pas rester debout plus que nécessaire, ni traverser entre les deux piliers centraux. Les yourtes mongoles sont divisées en deux espaces sexués. Dans toutes les yourtes, la place d'honneur, réservée par ordre de priorité à l'hôte, au plus âgé ou au chef de famille, fait face à la porte.
Les croyances animistes sont très présentes et il ne faut pas offenser les esprits en jetant par exemple des détritus dans l'âtre central. Pour se préserver des esprits, l'hôte ouvre une bouteille de vodka, en verse une rasade dans un verre, puis y trempe le doigt pour jeter, en offrande à la nature, quelques gouttes du breuvage aux quatre points cardinaux. Puis, il propose le verre aux invités qui chacun à leur tour en boivent une gorgée. Refuser cet honneur est très mal vu et une bouteille de vodka ouverte doit être terminée.
La yourte mongole est apparue il y a environ 2 000 ans de cela et a évolué substantiellement à travers les siècles. La yourte a très certainement comme ancêtre l’orts, un simple abri toujours utilisé par les Tsaatans (les éleveurs de rennes), consistant aujourd'hui en un cadre conique de branches ou de poteaux en bois couverts par des peaux animales. La découverte du feutre a permis aux premiers Mongols d’isoler facilement et efficacement leurs maisons, posant les fondations de ce qui deviendront les premières yourtes. Les images de gerlugs, ou les « charrettes à yourte », ont été trouvées sur plus de cinquante fresques datant de l’âge du bronze.
Les yourtes mobiles du XIIIe siècle étaient spacieuses, la largeur entre les roues d'un attelage pouvant aller jusqu’à six mètres : Roubrouc a compté 22 taureaux tirant une charrette à yourte. La plus grande yourte de l'histoire était les palais des khaans (orda ger), utilisée pour recevoir les représentants étrangers, pour les réunions importantes, etc. Les yourtes-palais étaient décorées avec des peaux d'animaux de valeur (tigre, lion, etc...), et les poteaux et les parties du cadre étaient ornés d’or. Une réplique de la yourte d’Abtai Sain Khani, qui avait quinze murs et 150 branches, est exposée à Oulan-Bator le long de la Selbe.
À partir du Moyen Âge, la yourte est devenue plus légère et plus mobile, le changement structurel le plus perceptible étant au niveau du toit qui avait précédemment une encolure haute et pointue tout à fait contraire au toit en forme de dôme de la yourte moderne. Plusieurs changements technologiques importants ont été introduits au XXe siècle, notamment le remplacement du tulga (feu à même le sol) par un poêle fermé, permettant à la fumée d’être évacuée plus facilement de la maison ; le remplacement du rabat en feutre à l'entrée à la maison par une porte en bois solide ; l'usage de lits au lieu de peaux de bêtes ou de rembourrage en feutre ; l'introduction d'une coquille en coton blanc à l’extérieur de la yourte améliorant l'apparence de la maison.
La yourte Kazakhe
La yourte kazakhe ou kirghize diffère sensiblement de la yourte mongole. Plus élancée, elle peut atteindre jusqu’à 3 m de haut, du fait du système de fixation des perches au cercle de clef de voûte (tunuduk en kirghiz, shanrak en kazakh). Le volume intérieur en est d’autant plus vaste. Le nombre de perches varie de 50 à 80 en fonction du diamètre. La couverture extérieure de la yourte kirghize est souvent de laine beige ou grise, d’où son nom boz uy, qui signifie « maison grise », tandis que la yourte mongole est plus fréquemment recouverte d’une toile de coton blanc éclatant.
Femme ouzbek à l'entrée d'une yourte au Turkestan (photographie de Prokudin-Gorskii en 1913)
Enfin, le mobilier intérieur est différent : pas d’armoire, des nattes en laine et coton à la place des lits. Une série (1 à 3) de coffres en bois décorés renfermant les biens familiaux et ustensiles de cuisine font face à la porte. Durant la journée, ils sont surmontés des nattes de couchage soigneusement pliées.
Contrairement à la yourte mongole, la yourte kazakhe ou kirghize est rarement un habitat permanent. Depuis la sédentarisation forcée des années 1930 en Union soviétique, elle sert essentiellement en été, lors de la transhumance. Elle est ensuite démontée, séchée et rangée en automne, lorsque les bergers regagnent leurs maisons dans les villages.
Aimer la vie...
C'est d'abord apprendre
À s'aimer soi-même
À accepter ses limites, s'y adapter
À reconnaître ses forces, les utiliser au service des autres
Oser la vie...
C'est avoir un rêve
Assez puissant pour croire passionnément
Assez grand pour qu'il soi envahissant
Assez beau pour qu'il égaye chaque jour
C'est croire...
Croire que nous sommes une Étincelle divine
Une Étincelle venue rayonner, le temps d'un passage
Croire que nous avons une mission
Croire que nous pouvons l'accomplir, malgré les obstacles
Croire en soi, en l'autrui, en la vie
C'est voir...
Voir toutes les beautés du monde
Au-delà des nuages
Voir tous les élans du coeur
Avec les yeux de l'âme
C'est créer...
À travers le geste, la parole, le regard
Créer et recréer son existence
Et tendre vers l'espoir
Créer la plénitude du moment
C'est communiquer...
Abandonner sa solitude première
S'ouvrir au regard et aux paroles des autres
Reconnaître la puissance d'un groupe
Et s'y joindre en toute confiance
C'est se libérer...
Car la vraie liberté est intérieur
Elle brise les chaînes
Elle nous donne la clé qui mène vers la lumière
Cette Lumière qui nous fait...
Aimer la vie
Texte de lise Thibault
Lieutenant gouverneur du Québec
La crinoline est un sous-vêtement du XIXe siècle. À l'origine, la crinoline est une étoffe formée d'une trame de crin de cheval d'où elle tire son nom et d'une chaîne de fil de lin ou parfois de coton, qui en fait un tissu épais et résistant permettant, quand il est transformé en jupon, de supporter le poids de la jupe et de lui donner de l'ampleur. Puis ce terme désigne les structures métalliques plus solides et plus amples qui sont l'évolution de ces jupons rigides.
Robe à crinoline
La crinoline est d'abord apparue dans les années 1830, sous forme de jupons que l'on mettait sous la jupe, pour lui donner de plus en plus d'ampleur au fur et à mesure que la forme en A, soit un triangle, de la fin des années 1820 s'arrondit sur les hanches. C'est aux alentours de 1839 qu'apparut l'usage du jupon de crin. Au cours des 25 années suivantes, le volume donné par la crinoline fut augmenté par l'ajout d'autres jupons, de plus en plus nombreux, empesés, garnis de volants et de rangs de corde. Au début des années 1850, une femme (de la haute société) pouvait porter jusqu'à sept jupons sous sa robe en plus de la crinoline rendant la marche difficile, en raison de la lourdeur de l'ensemble et de la quantité de tissus autour des jambes.
Séquence de pose d'une crinoline, vers 1860
Pour remédier à ces désagréments, on commença à fabriquer des jupons renforcés par des cerceaux de baleine ou d'osier. En 1856 fut inventée la crinoline «cage», formée de cerceaux baleines ou de lames d’acier flexibles reliés entre eux par des bandes de tissus et attachés à une ceinture, qui reprit à son compte le nom de crinoline ; elle remplaça le jupon de crin jusqu'au début des années 1870. Ce nouveau modèle était beaucoup plus léger que ses prédécesseurs et dispensait la femme de porter plus d'un jupon par-dessus la crinoline (pour éviter que les cerceaux ne forment un relief disgrâcieux sur la robe) et un autre, moins ample, en dessous, pour garantir sa pudeur si jamais l'appareil se soulevait lors d'un coup de vent ou d'une valse enlevée.
Pendant les années suivantes, la largeur de la crinoline ne cessa de s'étendre, en faisant la cible préférée des caricaturistes. Malgré cela, la crinoline fut portée pendant près de la moitié du XIXe siècle, ce qui en fait l'un des articles de mode les plus portés de l'histoire du costume, avec les jupons et les corsets.
À partir de 1863, la forme de la crinoline commença à changer. Le volume, auparavant également réparti autour de celle qui la portait, s'aplatit sur l'avant et se déplaça vers l'arrière - ce que l'on appelle la crinoline elliptique.
Crinoline elliptique
Puis en 1866 les jupes se firent moins amples, non plus froncées ou plissées à la taille mais composées de panneaux en triangle ou en trapèze - parallèlement, les crinolines adoptèrent une forme de cône.
Crinoline en forme de cône
Sur la fin des années 1860, on commença à relever la jupe en draperies sur l'arrière. Afin de mieux supporter le volume de celles-ci, il fallut avoir recours à un autre artifice, la tournure.
L'Avare...
(conte africain)
Il était une fois un homme très riche. Il était sans doute l'homme le plus riche de son village. Il était également l'homme le plus avare à telle enseigne qu'on le surnommait M'bibizo signifiant " l'homme avare ".
M'bibizo était unique par son caractère avare, il n'avait ni femme ni employé, il exécutait lui-même tous les travaux domestiques et il était fier de ne rien dépenser.
Un jour, dans l'accomplissement de ses travaux, M'bibizo tomba dans un puits et poussa un cri d'appel au secours très violent :
- A l'aide, à l'aide ! ! ! hurlait-il.
Aussitôt, son voisin le plus proche accourut et lui tendit la main en s'exclamant :
- M'bibizo, donne-moi ta main que je te sorte du puits.
Mais M'bibizo détestait donner quoique se soit et c'est avec retard qu'il finit par tendre sa main. Ce long temps de réaction lui fut fatal. Sans doute aurait-il survécu si son voisin lui avait dit " prends ma main ".
Les sages du village retinrent que ce fut bien l'avarice qui finit par tuer le riche M'bibizo.
(Auteur inconnu)
Un vendredi treize (ou vendredi 13) est un vendredi qui tombe le treizième quantième du mois.
Ce jour a pour particularité d'être associé à une superstition, présente dans certaines cultures, qui en fait un jour de malheur pour certains (on parle alors de paraskevidékatriaphobie) ou un jour de chance pour d'autres.
Les origines
La croyance associant le vendredi 13 au malheur aurait des origines bibliques. D'après le Nouveau Testament, lors de la Cène, dernier repas du Christ, les participants auraient été au nombre de 13 : Jésus et ses 12 apôtres, "Simon, appelé Pierre, et André, son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère ; Philippe, et Barthélemy ; Thomas, et Matthieu, le publicain ; Jacques, fils d'Alphée, et Thaddée ; Simon le Zélote (ou le Cananite), et Judas l'Iscariote, celui qui livra Jésus. » (Evangile de Matthieu).Pour ce qui est de la crainte du vendredi, elle viendrait du fait que le Christ aurait été crucifié un vendredi.
La Cène - Tableau de ASSERETO Gioacchino
Les croyances nordiques
Selon la mythologie nordique, Odin, dieu des guerriers, avait un jour réuni onze de ses amis dieux pour un diner, dans sa demeure de Valhalla. Loki, dieu de la guerre et du mal, vexé de ne pas être de la fête, décida de s'inviter malgré tout. Seulement, ce treizième invité surprise n'était pas le bienvenu. Le fils d'Odin, le beau Balder, dieu de l'amour et de la lumière, tenta de chasser l'intrus. Une bataille éclata entre les deux dieux qui se vouaient une haine depuis toujours. Loki, dieu jaloux et malveillant, lui décocha une flèche empoisonnée en plein coeur, abattant Balder le "bien aimé". Depuis cette légende, dans les pays scandinaves, le chiffre 13 est considéré comme maudit et être 13 à table porterait malheur.
Loki se querellant avec les dieux, illustration de Lorenz Frolich (1895).
Frigga ou la diabolisation des croyances païennes
Dans la mythologie nordique, Frigga (ou Freya) était la reine des dieux, déesse de l'amour et de la fertilité. Elle était célébrée par ses adorateurs le vendredi. Le mot "friday",vendredi en anglais, viendrait d'ailleurs de cette célébration et signifierait "Freya's day". Mais aux Xe et XIe siècles, les pays du nord sont progressivement convertis au christianisme. On se met alors à raconter que Frigga est en réalité une sorcière et qu'elle a été bannie au sommet d'une montagne. Pour se venger, elle inviterait, tous les vendredis, le diable et 11 sorcières pour maudire les hommes et leur jeter de mauvais sorts.
Freyja dans son char tiré par ses chats, entourée d'angelots, par Nils Blommér (1852).
Mythologies gréco-romaines
Les Grecs et les Romains donnent au chiffre 13 une connotation négative. Ces deux mythologies, qui comportent de grandes similitudes, associent toutes deux le chiffre 12 à la régularité et la perfection. Ainsi, il y a 12 dieux olympiens, 12 constellations, 12 signes du zodiaque, 12 heures du jour et de la nuit. Le nombre 13, qui implique d'ajouter une unité au 12 parfait, vient rompre ce cycle régulier et introduit le désordre. Détruisant l'harmonie, il est synonyme de malheur. Pour ce qui est du vendredi, il est associé aux événements malheureux puisque c'est ce jour-là, dans la Rome antique, que se déroulent généralement les exécutions des comdamnés à mort.
La paraskevidékatriaphobie
Le vendredi 13 a généré sa propre phobie : la paraskevidékatriaphobie, forme de triskaïdékaphobie ou peur irraisonnée du nombre 13. Certaine pratiques comme les mariages, les naissances ou la navigation sont évitées en Occident les 13 du mois. Dans de nombreuses villes, il n'y a pas d'habitations portant le n°13. Les grands immeubles, également, évitent de nommer le 13e étage (qui devient un 12 bis ou un 14a) et certains hôtels n'ont pas de chambre 13 pour éviter d'y loger un client supersticieux. Les vendredis 13, les paraskevidékatriaphobes ne vont pas travailler, ne partent pas en voyage, ne font pas leurs courses, bref, ne sortent pas de chez eux. Un économiste américain a d'ailleurs relevé l'impact économique des vendredis 13 : ces jours-là connaissent en effet une baisse importante de la consommation.
C'est arrivé un vendredi 13
Vendredi noir pour les Templiers
En octobre 1307, tous les baillis et prévôts de France reçoivent une ordonnance cachetée du roi Philippe le Bel, avec ordre de ne l'ouvrir que le vendredi 13. Le pli leur demande d'arrêter tous les Templiers de France. Le jour même, 2 000 Templiers sont arrêtés simultanément par les sénéchaux (gardes du roi) et les baillis du royaume. Ils sont interrogés sous la torture avant d'être remis aux inquisiteurs dominicains. Parmi les 140 Templiers de Paris, 54 sont brûlés après avoir avoué des crimes hérétiques, tels que cracher sur la croix ou pratiquer des baisers impudiques.
Frères Templiers sur le bûcher, manuscrit anonyme, 1384.
Crash dans les Andes
Le plus célèbre crash advenu un vendredi 13 est le vol T-571 qui s'est écrasé dans les Andes en 1972. Le vendredi 13 octobre, l'avion décolle de Montevideo et fait route vers Santiago au Chili, transportant l'équipe de rugby Old Christians. Mais l'avion, qui percute un pic andin, s'écrase dans les montagnes à plus de 12 000 pieds. Les survivants, qui ne seront retrouvés que 2 mois plus tard, ont dû recourir au cannibalisme pour rester en vie. Au total, 29 des 45 personnes à bord ont été tuées, dont 5 passagers morts dans une avalanche le 30 octobre 1972.
Dans d'autres pays
- En Espagne et dans les pays d'Amérique latine, on ne craint pas le vendredi 13 mais le mardi 13. En effet, le mardi est placé sous le signe de Mars, dieu de la guerre dans la mythologie romaine. Ce jour est également associé à la planète rouge, synonyme de destruction et de violence.
le Dieu Mars
- En Italie, c'est le chiffre 17 et non le 13 qui est associé à la malchance. En effet, en chiffres romains, 17 s'écrit XVII. Ce chiffre est l'anagramme de VIXI, qui signifie en latin "j'ai vécu", interprété, par extension, comme "je suis mort"!
- En Chine, c'est le 4 (qui se prononce, "shi", la mort) qui est effrayant et non le 13. Ce dernier chiffre est, au contraire, associé à la vie.
Les Jardins de la Chatonnière se situent à Azay-le-Rideau (Indre-et-Loire). Ils sont au nombre de 11 et ont été créés entre 1995 et 2007 par Béatrice de Andia et plantés puis entretenus par son jardinier Ahmed Azéroual.
Lovés dans le creux d'un vallon secret de la vallée de l'Indre, à l'écart de la route reliant Langeais à Azay-le-Rideau les sept tours du Château Renaissance de la Chatonnière sont surplombées de onze jardins en terrasses.
Géométriques ou sauvages, bleus, saumon ou blancs, parfumés et féminins, ces jardins symbolisent le long d'un parcours initiatique, l'Elégance, l'Abondance, l'Intelligence, les Sciences, les Romances, les Luxuriances, les Fragances, le Silences, l'Invraissemblance, les Sens et le Jardin de la France: la Touraine.
Les différents jardins
- Au sud du castel dans un salon de verdure surplombé de hauts tilleuls er d'ifs en cône, le Jardin de l'Elégance (créé en 1996) se présente raffiné, orné de statues, de vases, de bosquets et de points de vue. Ses glacières, ses labyrinthes et ses parterres fleuris alternent selon les saisons un parterre de narcisses en mars, de tulipes en avril, de roses en mai de dahlias en été et d'un million de cyclamens en automne.
- Caché de toutes parts, protégé de vents du nord par un coteau embaumé de mille rosiers couleur feu, le Jardin de l'Abondance (créé en 2000) découvre ses plantes potagères entre buis taillés. Fraises, poireaux, aubergines, basilic, ciboulette, persil, tomates, céleris, choux blancs et rouges, blettes rouges et poivrons rouges s'inscrivent dans une feuille de rosier dont les nervures sont des allées.
- À l'aplomb, le Jardin de l'Intelligence, jardin à la française entouré de pergolas recouvertes de roses rouges et de clématites bleues présente quatre carrés bleus et rouges, chamarrés de savantes arabesques.
- Entouré d'un cloître aux arcades soulignées d'osiers tressés vivants, le Jardin de Sciences (créé en 2003) est un damier de 80 carreaux alternants gazon et plantes aromatiques médicinales utilisées au Moyen Âge.
- Inspiré du Songe de Polyphile le Jardin des Romances (créé en 2002) est constitué d'un collier de trente chambres d'amour rondes dont les parois fragiles sont des jalousies en osier vivant tressé et les dômes des coupoles de rosiers multicolores. Au centre de cet anneau magique se cache un labyrinthe inspiré d'un dessin viking.
- Reliant le point de vue qui surplombe le jardin des Romances au Croissant des Fragrances, sur un ruban de 200 m 400 roses anglaises de David Austin, forment le Jardin des Luxuriances (créé en 2008). À l'ombre des tilleuls les roses doubles et parfumées foisonnent de beauté et rivalisent avec les roses françaises des autres jardins.
- À flanc de falaise, derrière le château qu'il domine et qu'il nimbe, le Croissant des Fragrances (créé en 1999) est tapissé de mille rosiers couleur de feu que couronne une pergola où grimpent des roses d'or.
- À l'aplomb des caves troglodytes, le Jardin de l'Invraisemblance (créé en 2007) jouit d'une vue incomparable sur le Château de la Chatonnière et ses jardins, un bouquet de fleurs à l'échelle du paysage. Les alcôves parfumées incitent à la méditation.
- Au cœur du manoir, dans un espace scandé de cyprès entourant des carrés de gazon et de buis ornés de vases royaux, le Jardin du Silence (créé en 1997), avec son vieux puits et son colombier, est à la fois gracieux et sévère.
- À l'ouest, au pied des tours médiévales, axé autour d'un bassin, le Jardins des Sens (créé en 1997), planté avec l'exhubérance des mixed borders anglaises s'insère dans un dessin de buis. Couverts de cent cinquante variétés de vivaces muticolores, ses massifs concentriques sont surmontés d'un nuage blanc de rosiers-tiges qui comblent les sens : la vue, l'ouïe, l'odorat, le toucher et le goût.
- Recouvrant les collines et les mamelons qui montent jusqu'à l'horizon le Jardin de la France (créé en 2001) est un jardin sauvage, hommage à la Touraine. Paré d'un océan de six hectares de coquelicots et de bleuets, le vent fait vibrer le vallon en des vagues gracieuses qui alternent selon les saisons avec des cosmos roses et blancs.