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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Un rayon de soleil...
Qu'il est bon de croiser une personne qui a été réchauffée par un "rayon de soleil"! Celle-ci est tellement habitée par la SÉRÉNITÉ... qu'à son seul contact, notre journée s'embellit et se colore... Il nous est alors impossible de rester dans la zone grise car, juste à la frôler et la magie s'opère... Nous devenons meilleur(e)s et nous minimisons très vite l'importance de la peine qui nous étreint le coeur et l'âme...
Attention!!! S'approcher d'un RAYON DE SOLEIL c'est prendre le risque d'être éclaboussé par ses gouttes de joie! A l'écoute de son refrain composé de notes claires et sautillantes... la "portée de la Vie" s'emplit de "croches et de double-croches"... La "clé de Sol" se retrouve dans notre main et la porte de notre coeur se débarre tout à coup! Difficile alors de ne pas prendre la "clé des champs" pour aller y cueillir les fleurs offertes! Difficile aussi de ne pas chanter notre chanson à tue-tête et d'ainsi déranger celui ou celle qui est resté dans l'ombre!
Un RAYON DE SOLEIL aime taquiner et jouer à cache-cache derrière les nuages... Il se déguise ainsi, le temps d'une courte pièce de théâtre... C'est aussi un "magicien" qui aime "déjouer ses tours"! Tours de magie, tours de "passe-passe" pour faire sortir notre lapin du chapeau ou pour faire apparaître une colombe!
AUJOURD'HUI... Je ne crains pas d'attraper un "coup de soleil" et je délaisse le "parasol de l'indifférence"! Par mon sourire et mes doux propos, je RAYONNE de tous mes feux sur le paysage que j'habite. Je dénote ma joie de vivre et je crochète des mailles joyeuses sur la portée de ma Vie... Sentez-vous le vent balayer vos idées embrumées? Ressentez-vous la chaleur du soleil sur votre peau? Sinon, sortez vite de l'ombre!
Jovette Mimeault
Nous avons une seule vie à vivre...
En autant que nous le savons, nous ne passons sur cette terre
qu'une seule fois et si nos vies sont frustrées, nos espoirs déraillées
et nos rêves rendus impossibles, alors nous faisons face à une tragédie.
Il faut sourire à la Vie et la Vie nous sourira.
Il y a une chose pire que la solitude et c'est de ne plus avoir le
désir de vivre et avoir perdu l'espoir dans la Vie. Il serait peut-être
important de savoir ce qu'on fuit, ce qui nous fait peur et vers quoi nous
courrons. Il faut être conscient de nos actes et de notre façon de penser
pour devenir responsable de sa vie. Dans la vie, nous ne sommes pas coupable
mais bien responsable de sa vie.
Pour y parvenir, il faut être maître de sa vie, il faut se connaître
intérieurement. C'est-à-dire dans sa vie personnelle et changer sa façon
de voir la vie pour rétablir un meilleur contact avec la vie qui est là
pour nous. Devant les épreuves, les difficultés, il faut toujours se référer
à soi pour trouver la cause et les moyens de s'en sortir.
Il serait important
de se poser des questions:
Qu'est-ce que je fais moi ici maintenant pour continuer ma route
sur la terre? Qu'est-ce que je fais pour enlever les barrières qui
m'empêchent de trouver mon droit de passage? Qu'est-ce qui
m'empêche d'être une personne heureuse et de sourire à la vie?
Il serait bon de penser que chaque journée est un privilège et une
journée importante pour la vie qui m'appartient. Il faut toujours être
ravi à la perspective d'une journée nouvelle, un nouveau départ et un
nouvel effort. Avec un peu de magie et d'imagination nous parvenons à
découvrir des joies nouvelles.
Quand on ne fait rien dans le temps qui passe pour nous, il ne faut
pas penser que demain nous apportera la joie de vivre. Il ne faut pas
vieillir prématurément car c'est si long vieillir, ce n'est pas le nombre
des années qui nous fait vieillir mais bien d'avoir mal vécu, d'avoir déserté
son idéal de vie, d'avoir renoncé à la Vie et d'avoir négligé de se bâtir au
jour le jour.
L'essentiel, c'est d'aimer la vie que Dieu nous a donnée, d'apprécier
tout ce que nous avons pour survivre et de croire dans la vie. Il faut
aller à la recherche de la vie dans toute sa grandeur, ses richesses et
ses beautés avec notre intelligence et notre capacité de bien vivre ses
émotions qui nous rattachent à la vie et à la réalité.
Avec un peu de créativité, d'imagination et d'estime de soi, cela nous permettra d'emprunter le chemin de l'inconnu avec confiance pour se rendre la vie agréable et intéressante.
L'un des projets les plus importants que nous avons à réaliser sur
terre (et Dieu sait que nous en avons des projets) c'est d'arriver à
vivre et s'adapter pour survivre.
Pour cela, il ne faut pas nourrir nos misères, nos chagrins, il ne faut pas vivre dans le passé pour se faire souffrir, parce que tout cela nous sépare de la vie et détruit nos énergies, nous rend insécure et dépendant des autres.
Si le passé nous fait souffrir, il ne faut pas lui donner du pouvoir, sinon ça pourrait nous détruire physiquement, moralement et spirituellement.
En décidant de vivre le présent avec ses bons et mauvais côtés, nous allons développer des pouvoirs d'agir, un regain d'énergie et sentirons que la vie veut servir. Non
seulement cela pourra enrichir nos vies mais aussi celles des autres.
(auteur inconnu)
Statue de saint Nicolas exposée en l'église de Mauvages (Meuse). Les trois enfants sont représentés dans le saloir.
Saint Nicolas, saint patron et protecteur des petits enfants et de la Lorraine est fêté tous les 6 décembre, surtout dans l'est de la France et dans le nord ainsi que dans de nombreux pays d'Europe.
La légende du Père Noel a été crée à partir du personnage de Saint Nicolas. C'est en quelque sorte l'ancêtre du Père Noel.
L'histoire dit que le personnage de Saint Nicolas est inspiré de Nicolas de Myre appelé également Nicolas de Bari. Il est né à Patara en Asie Mineure entre 250 et 270 après J-C. Il est mort le 6 décembre, en 345 ou en 352 dans la ville portuaire de Myre en Asie Mineure.
C'est l'un des saints les plus populaires en Grêce et dans l'Eglise Latine.
Il fût Evêque de Myre au 4ème siècle. Sa vie et ses actes sont entourés de légendes.
Après sa mort, Saint Nicolas a alimenté une multitude de légendes qui reflètent sa personnalité généreuse.
Chaque épisode de sa vie a donné lieu à lieu à un patronage ou une confrérie d'un métier ou d'une région.
C'est l'un des saints le plus souvent représenté dans l'iconographie religieuse : sur les vitraux des églises, dans les tableaux, en statue, sur les taques de cheminée, les images d'Epinal, etc... Ses légendes offraient aux imagiers une riche matière.
Saint Nicolas, dans son costume d'évêque fait équipe avec un personnage sinistre, le père Fouettard. Celui-ci, tout vêtu de noir n'a pas le beau rôle puisqu'il est chargé de distribuer les coups de trique aux garnements.
St Nicolas accompagné de Père Fouettard dans une librairie, 1880
La Saint Nicolas est aussi l'occasion pour les enfants de recevoir des cadeaux trois semaines avant que le Père Noël ne passe dans les cheminées.
La Légende de Saint Nicolas veut que le saint ait ressuscité trois petits enfants qui étaient venus demander l'hospitalité à un boucher. Celui-ci les accueillit et profita de leur sommeil pour les découper en morceaux et les mettre au saloir. Sept ans plus tard, Saint Nicolas passant par là demande au boucher de lui servir ce petit salé vieux de sept ans. Terrorisé le boucher prit la fuite et Saint Nicolas fit revenir les enfants à la vie.
Cette légende est à l'origine d'une célèbre chansonnette :
"Ils étaient trois petits enfants qui s'en allaient glaner aux champs..."
Demain...
La pinasse est une embarcation typique du bassin d'Arcachon et du littoral gascon : longue, étroite, à l'avant très relevé, elle est traditionnellement en bois de pin des Landes et à fond plat. Avec l'évolution des techniques et des usages, ses flancs se sont élargis pour accueillir un moteur, et les matériaux composites remplacent parfois le pin. Marchant à la voile ou au moteur, la pinasse retrouve aujourd'hui une grande popularité ; elle n'est plus utilisée pour la pêche ou pour l'ostréiculture, mais pour la promenade, la plaisance et les régates.
Pinasse sur le port de la Teste-de-Buch
L'origine du mot pinasse est assez controversée. Ce mot (roman gascon pinaça ; espagnol pinaza ; italien pinaccia ; anglais pinnace) est généralement analysé par un dérivé latin pinacea pouvant signifier « en planche de pin ». On ne le confondra pas avec le catalan pinassa, « grand pin », applicable au pin noir pinus negra.
On le comparera aussi aux mots pinche ou pinque (bateau à fond plat), du hollandais pinck.
Thillole ou tillole, apparenté à tilla (bateau galicien), tille (breton) viendrait du scandinave tilja (planche).
Pinasse du Cap-Ferret
Bien que l'usage des pinasses sur le bassin d'Arcachon soit très ancien, il n'existe pas de document écrit mentionnant formellement ces embarcations avant une allusion dans des documents de 1553 et 1556. Il s'agit des minutiers d'un notaire de La Teste de Buch, Arnaud de Laville, faisant allusion à des transactions de pinasses.
En 1604, il est écrit dans le texte des transactions entre le captal de Buch, Jean-Louis d'Epernon, et les usagers de la forêt usagère: « ...il a été arrêté qu'étant sur la mer, leurs avirons, mâts, venant à se rompre, ils pourront prendre sans avoir permission du bois pour faire avirons, mâts, ganchots et tostets de pinasses et bateaux [...]. Bien pourront les dits affêvats vendre leurs pinasses [...] sans en abuser [...] ni autrement couper ni dégrader le dit bois. »
En 1708, Claude Masse évoque dans le mémoire qui accompagne sa carte du bassin d'Arcachon des petits bateau « que les habitants appellent pinasses, qui ont 15 à 16 pieds de long sur 4 à 5 de large. »
Il faut attendre 1727 pour voir arriver en pays de Buch François Le Masson du Parc, venant de l'amirauté de Bayonne, commissaire ordinaire de la Marine, inspecteur général des pêches du poisson de mer. Il s'intéresse aux différentes pêches qui se pratiquent sur le littoral et il observe, note et décrit les techniques de l'époque. Il rencontre des pinasses sur le littoral des landes de Gascogne à Saint-Girons, Mimizan et sur le bassin d'Arcachon. Il commence son paragraphe de description des pinasses de la sorte : « les pinasses qui servent à faire la pesche dans la baye d'Arcasson sont faite de la forme d'une navette avec les bouts un peu relevés, une pinasse a vingt à vingt deux pieds de longueur de l'estrave à l'étambot. » Il précise que certaines pinasses possèdent un mât et une voile. Le Masson du Parc recense et décrit les différents usages de la pinasse qui sont au nombre de treize :
La pinasse vue par Le Masson du Parc en 1727. On distingue le bordée à clin enveloppant l'étrave et l'étambot.
Pêcheur à la foënepar Francis Tattegrain
Deux types de pinasses sont décrites : une petite de 6,50 mètres montée par deux hommes et une grande de plus de 7 mètres montée par 6 hommes, à l'aviron et sous voile, comportant deux bordés de plus. Il dénombre au total 204 pinasses. Bien que l'administration interdise aux pinasses de sortir du bassin d'Arcachon, les grandes pinasses font concurrence aux chaloupes de pêche et sortent en pleine mer pour pêcher.
Au début du XXe siècle, une pinasse d'Arcachon
Le recensement exact des embarcations sera possible à partir du début du XIXe siècle, grâce à la mise en place des arrondissements et des quartiers maritimes, et l'enregistrement systématique des pinasses sur le registre des matricules des bâtiments du quartier. Ainsi, le quartier de l'inscription maritime de La Teste de Buch couvre un territoire allant de Lacanau à Mimizan.
Une pinasse à voile
Il faut attendre la seconde moitié du XIXe siècle pour avoir de véritables descriptions de pinasses et des plans détaillés, avec Baudens, en 1866, puis Georges Sahuqué, en 1881, qui y consacre un article dans la revue Le Yacht. Les pinasses de cet époque possèdent désormais un gouvernail, ainsi qu'un mât mobile et inclinable longitudinalement et latéralement. Les bordages sont toujours assemblés à clin. C'est précisément à cette époque que les pinasses traditionnelles vont évoluer. Jusque-là elles n'étaient que les outils des premiers pêcheurs du bassin, mais à présent les usages vont se multiplier. En 1841, le chemin de fer arrive à La Teste et, avec lui, les premiers touristes qui s'offrent des promenades payantes en pinasse... et découvrent le bassin d'Arcachon.
Une pinasse à voile au pied d'une cabane tchanquée.
Dans les années 1860, les premiers ostréiculteurs modernes utilisent eux aussi la pinasse. M. Boubès, ancien administrateur du quartier maritime d'Arcachon établit, en 1909, une classification des pinasses en fonction de leur longueur. Ces appellations sont encore en usage localement :
Nom | Longueur |
---|---|
Pinassotte | L<7,5m |
Pinasse ordinaire | 7,5m<L<8m |
Bâtarde | 8m<L<9m |
Pinasse de côte | L>9m |
Classification des pinasses par Boubès en 1909
C'est surtout la motorisation intervenant au début du XXe siècle qui constitue le plus grand bouleversement dans la structure des pinasses. On est passé en quelques décennies d'une embarcation rustique sans clous, ni gouvernail, ni quille, construite à clin, chevillée de bois et propulsée par le vent ou à rames, à une embarcation motorisée avec quille, quilles d'angles, safran articulé ou non, élargie, ayant un bordage à feuillure et des râblures à l'étrave et l'étambot.
La motorisation se développe massivement après 1905-1906, d'abord pour les résidents les plus fortunés puis, jusqu'en 1913, pour la presque totalité des pinasses de pêche d'Arcachon.
Ce sont Albert Couach et Auguste Bert qui mettent au point en 1902 la première pinasse à moteur, Libellule, mise à l'eau en 1903. Fonctionnant alors au pétrole lampant, ces pinasses sont désignées sous le nom de « pétroleuses ». Leur taille et leur robustesse tendent à grandir de plus en plus pour accueillir les quelque 250 kg des premiers moteurs à combustion interne. Elles atteindront une douzaine de mètres pour certaines, embarqueront de huit à douze hommes ainsi que trois à cinq doris pour la pêche à la sardine, et seront partiellement pontées.
Pinasses sur le port de Gujan.
Le succès des pinasses à moteur, en premier lieu pour la pêche à la sardine, ne se fait pas attendre : on compte 76 pinasses à moteur construites dans la seule année 1908. Les chantiers navals d'Arcachon, La Teste de Buch et Gujan-Mestras tournent à plein régime. La revue L'Avenir d'Arcachon cite les principaux chantiers en 1908 : Barrière, Bert, Bonnin Freres, Bossuet, Boyé, Daney, Daycard, Dubourdieu, Fourton, Labouyrie, Mendozat, Monguillet, Mouliets, Pradère, les ateliers des pêcheries de l'Océan, des pêcheries de Gascogne, etc.
La « pétroleuse » à hélice relevable devient, pour des décennies, l'outil de prédilection des ostréiculteurs du pays de Buch. L'administration, et notamment la marine nationale, les douanes et les ponts et chaussées, s'intéressent également aux pinasses et en commandent régulièrement à divers chantiers navals.
Jusqu'à la fin du XXe siècle, la pinasse a conservé son utilité pour les professionnels de la mer.
- Les ostréiculteurs ont utilisé principalement les pinasses à moteur jusque dans les années 1960, où elles ont été supplantées par les bacs en bois ou en aluminium.
- Les pinasses sardinières parcouraient la côte du Pays basque aux Pertuis jusque dans les années 1930, où elles ont été remplacées par des gros canots à moteur pratiquant également la pêche au thon au large et le chalutage côtier... la sardine à elle seule n'étant plus rentable.
- La pêche à la senne (traïna), déjà décrite par Le Masson du Parc en 1727, subsiste jusqu'à la fin des années 1970. Cette technique se pratique en bord de mer. Il s'agit de prendre un banc de poisson au piège en joignant les deux extrémités d'un filet sur la plage. Les pinasses côtières disposaient une senne pouvant faire jusqu'à 280 m de longueur, qui, une fois disposée en arc de cercle à proximité de la côte, était tirée depuis la terre prenant au piège les poissons.
Pêche à la senne
- La pêche au palet, pratiquée par les « paliqueys », subsiste à peine de nos jours, où elle ne seraitt plus pratiquée que par une seule famill. Cette technique est une des plus anciennes du bassin ; elle consiste à arrêter les poissons qui ont suivi le cours de la marée montante, lorsqu'ils suivent la marée descendante pour regagner l'océan. On utilise des filets tendus sur des piquets de pin (les « paous ») plantés dans le sédiment. Les filets forment une enceinte où plusieurs pièges (les « biscardes ») retiennent le poisson. Le filet est posé à marée basse sur le sol, et levé une fois la marée haute.
- La pêche à la « jagude » (au filet fixe ou dérivant) est toujours pratiquée, mais les plates à moteur ont remplacé les « pinassottes ».
- La pêche au flambeau (pêche au feu) était pratiquée lors des nuits obscures des périodes de nouvelle lune ou par temps couvert, mais surtout sans vent. Le « halhas » (sorte de gril) est fixé sur la poupe de la pinasse. Les pêcheurs allument le feu grâce à des pignes et des galips avant de l'alimenter avec du bois de pin résiné (riche en résine et très dense). L'homme aux avirons progresse doucement, tandis que le pêcheur guette à proximité de l'embarcation. Il transperce le poisson grâce à une foëne. Le brasier sera remplacé par des brûleurs après la Première Guerre mondiale, puis par des lampes branchées sur batteries. La pêche au flambeau est aujourd'hui interdite.
La pêche au flambeau (Jean-Paul Alaux, 1909).
Avec l'arrivée du chemin de fer en 1841, les premiers touristes se sont déversés sur les côtes du pays de Buch. La promenade payante en pinasse devient une véritable activité pour les marins. Les touristes sont promenés de La Teste de Buch vers Arcachon, puis le long des plages et vers les parcs à huîtres. La concurrence des « bateliers » s'est fait sentir à partir des années 1950 et les bateaux de promenades sont souvent des embarcations modernes. De nos jours certaines pinasses sont disponibles en location à la journée ou la demi-journée.
Les petites pinasses vont devenir des embarcations de plaisance au cours du XXe siècle. Ces pinasses sont équipés de tout le confort moderne et représentent la plupart des pinasses que nous rencontrons de nos jours sur les ports du Bassin d'Arcachon. Bien souvent en matériaux composites, les pinasses modernes sont de moins en moins construites en bois de pin, mais elles conservent néanmoins leur silhouette caractéristique.
Arbre généalogique de la pinasse
Comme sur toutes les côtes françaises, les marins-pêcheurs se livrent à des régates le plus souvent le jour de la fête locale. Les régates de pinasses à voile entre ostréiculteurs et marins-pêcheurs durèrent jusqu'en 1962 car le nombre de participants n'était plus suffisant. Seul 5 ou 6 pinasses participaient.
À partir de 1982, des locaux remettent en état des pinasses abandonnées (La Belle, Goudurix, l'Afrique, la Clé des cœurs). Puis en 1985, une pinasse neuve est construite par le chantier RABA. Cette même année, l'amicale des pinasseyre est née et se propose de rassembler toutes les pinasses existantes et d'en construire de nouvelles. En 1986, Arcachon commande quatre nouvelles pinasses qui auront le nom des quatre paroisses de la localité. La flotte est aujourd'hui constitué de 32 bateaux dont 22 participent aux compétitions.
Chaque année, les régates d'été de pinasses à voile sont organisées dans les différents villages du bassin d'Arcachon.
La navigation des pinasses est une navigation sportive. En effet, toutes les manœuvres se font à la main sans poulie ni palan et à chaque virement de bord, la voile est affalée, passée sur l'autre armure et renvoyée, le mât levé et incliné au vent.
Le mât n'est pas haubané et ne tient qu'en deux points : par la drisse de la voile et par son emplanture.
Il ne faut pas avoir peur...
J'avais peur d'être seul, jusqu'à ce que...
J'ai appris à m'aimer moi-même.
La technique de la xylogravure chinoise
Inscrit en 2009 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Chine
(UNESCO)
La technique traditionnelle de la xylogravure chinoise exige la collaboration d’une demi-douzaine d’artisans maîtrisant parfaitement l’art de l’imprimerie, doués d’une grande dextérité et de l’esprit d’équipe.
Les blocs d’impression, d’une épaisseur de deux centimètres, sont taillés dans du bois à grain fin (poirier ou jujubier) et sont polis au papier de verre avant d’être gravés.
Une esquisse de l’image est exécutée sur un papier extrêmement mince et examinée minutieusement pour détecter toute erreur avant d’être transférée sur le bloc.
Les motifs à l’encre servent de guide à l’artisan qui grave l’image ou le motif dans le bois, produisant des personnages en relief qui appliqueront ensuite l’encre sur le papier.
Dans un premier temps, les blocs sont testés avec de l’encre rouge puis de la bleue, et des corrections sont apportées à la gravure. Enfin, quand le bloc est prêt à l’emploi, il est recouvert d’encre et appliqué à la main sur du papier pour imprimer l’image définitive.
Cette technique peut être utilisée pour imprimer des livres dans divers styles traditionnels, pour réaliser des livres modernes à reliure classique ou pour reproduire des livres chinois anciens. Plusieurs ateliers d’impression perpétuent cet artisanat aujourd’hui, grâce aux connaissances et au savoir-faire d’artisans spécialisés.
La tradition épique du Gesar
Inscrit en 2009 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Chine
(UNESCO)
Les communautés ethniques tibétaines, mongoles et tu établies dans l’ouest et le nord de la Chine ont en commun l’histoire d’un héros ancien, le roi Gesar, envoyé au paradis pour vaincre les monstres, déposer les puissants et aider les faibles, tout en unifiant des tribus très différentes.
Les chanteurs et récitants qui préservent la tradition épique du Gesar racontent des épisodes de ce vaste récit oral (dits « perles sur une corde ») en alternant prose et vers, avec de nombreuses variantes régionales.
Les maîtres tibétains portent des miroirs en bronze et utilisent des expressions faciales, des effets sonores et des gestes pour souligner leur chant, tandis que les exécutants mongols sont accompagnés par des violons et émaillent leur récit chanté et oral de chants mélodiques improvisés.
L’interprétation de l’épopée, souvent accompagnée de rites tels que des offrandes et des exercices de méditation, fait partie intégrante de la vie religieuse et quotidienne de la communauté : des passages relatifs à la descente du roi Gesar sur terre sont chantés à la naissance d’un enfant, par exemple.
Les centaines de mythes, récits populaires, ballades et proverbes transmis dans le cadre de la tradition ne sont pas seulement une forme majeure de divertissement des communautés rurales : ils éduquent également les auditeurs dans plusieurs domaines tels que l’histoire, la religion, les coutumes, la moralité et la science.
Source d’inspiration constante pour la peinture thangka, l’opéra tibétain et d’autres formes d’art, l’épopée de Gesar instille aux auditeurs, jeunes et moins jeunes, un sentiment d’identité culturelle et de continuité historique.
Ici et maintenant...
— L'an dernier c'était le fils, cette année la fille, sans compter les problèmes d'argent. Je ne sais plus quoi faire, où donner de la tête. La nuit, je tourne et je retourne tout ça! Toute la famille est dans une situation difficile.
Je regarde son visage fatigué.
— Tu sais, ça marche ! Quand quelque chose me tombe sur la tête, je m'assois, et je me dis : ''Ici et maintenant.'' D'ailleurs, je le fais chaque jour, même quand tout va bien. On ne peut pas croire qu'une si petite chose ait de si grands effets. Oui, revenir à soi-même, respirer, lâcher les pensées qui tournent en tous sens : apprécier le goût de ''Ici et maintenant'', c'est une grande découverte si simple...
Luce Joshin Bachoux