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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Partir !
Aller n'importe où, vers le ciel ou vers la mer, vers la montagne ou vers la plaine !
Partir !
Aller n'importe où, vers le travail, vers la beauté ou vers l'amour !
Mais que ce soit avec une âme pleine de rêves et de lumières,
avec une âme pleine de bonté, de force et de pardon !
S'habiller de courage et d'espoir, et partir, malgré les matins glacés,
les midis de feu, les soirs sans étoiles, raccommoder,
s'il le faut, nos coeurs comme des voiles trouées, arrachées au mât des bateaux, mais partir !
Aller n'importe où et malgré tout ! ... accomplir une oeuvre !
Et que l'oeuvre choisie soit belle, et qu'on y mette tout son coeur, et qu'on lui donne toute sa vie.
Cécile Chabot
Le pagne est une pièce de tissu ou de matière végétale tressée généralement rectangulaire, avec laquelle une personne couvre son corps des hanches jusqu'aux cuisses.
Il est généralement composé d'une seule pièce, ou d'une pièce et d'une ceinture. Il peut être simple, coloré, imprimé, brodé ou décoré de diverses manières. Certains pagnes pouvaient être en tissu plissé pour leur partie inférieure, ou accompagnés de bijoux ou pièces d'étoffe décoratives.
Selon les époques, les cultures et les âges de la vie, le pagne est mixte ou tantôt porté par les hommes, par les femmes, dehors, ou à l’intérieur. C'est l'un des vêtements de tissu les plus simples que l'homme ait créé et porté. Il est encore couramment utilisé, notamment dans les régions chaudes. Quelques créateurs de mode et artistes s'en inspirent.
Le pagne est un vêtement ou une parure parmi les plus anciens
Son origine est inconnue, mais il semble avoir été porté comme vêtement, parure ou en surplus au-dessus d'autres vêtements depuis très longtemps et sur tous les continents.
Il est toujours porté de nos jours dans plusieurs pays d'Afrique, d'Amérique tropicale et d'Océanie.
Il existe des centaines de sortes de pagnes différents selon l'âge et les activités, ainsi que pour l'intimité.
Le pagne blanc de la mariée, chez certaines ethnies africaines attachant une grande importance à la virginité, devait être taché de sang le lendemain de la nuit de noce pour prouver la virginité de la mariée. Il était ostensiblement promené dans les rues jusqu'à la concession du mari afin de montrer à sa famille que la mariée était réellement vierge, mais l'on sait que le sang d'une volaille pouvait aussi être utilisé pour faire passer la mariée pour vierge, ou si l'hymen ne saignait pas.
« Pagnes mortuaires » ; spécifiquement décorés, pour accompagner le défunt dans l'au-delà, chez de nombreuses ethnies d'Afrique, d'Asie du Sud-Est ou de Madagascar, les individus devant, dans certaines cultures préparer ou acheter ce pagne, ou en prévoir plusieurs au long de leur vie en Afrique chez les Manjaques. Les motifs de ces pagnes peuvent par exemple raconter la vie du défunt, décrire les rites et cérémonies du village ou décrire l'enterrement du mort.
De très nombreuses sortes de pagne co-existent en Afrique, fabriqués avec les matériaux de la forêt ; en écorce battue ornée de motifs M'buti par les Pygmées au Zaïre, aux tissus les plus riches et complexes inspirés des techniques indonésiennes, en passant par les pagnes colorés des masaï et les pagnes courts et affriolants réservés à l'intimité dans l'Ouest et centre-ouest du continent.
On appelle pagne ou pagne wax les tissus imprimés utilisés notamment en Afrique de l'Ouest, jusqu'en République démocratique du Congo, et dont la technique s'inspire des Batiks Javanais, réalisés avec des cires hydrophobes (Wax signifie « cire »). La création et le tissage de ces pagnes ont donné lieu à une véritable industrie, semi-artisanale pour le vrai pagne Wax (il existe des versions imprimées de faux-wax) très dynamique en Côte d'Ivoire notamment. Les motifs, parfois humoristiques ou populaires (images de héros de série télévisé, formules chocs…) en sont dessinés par des artistes burkinabés, maliens, ivoiriens principalement. Il y a aussi les pagnes kitas en Côte d'Ivoire et au Ghana.
En Polynésie, On appelle tapa les vêtements en forme de pagne décrits par les navigateurs européens du XIXe siècle constitués d'écorce ou de fibres végétales battues, utilisés en Polynésie (ex : sud du Vanuatu, îles Salomon et littoraux, N-W de la Nouvelle-Guinée…).
Le pareo est un pagne long, constitué d'une étoffe légère porté comme un pagne, ou noué au-dessus des seins ou éventuellement au-dessus de l'épaule ou derrière le cou. Son usage s'est répandu dans le monde comme vêtement d'intérieur et de vacances, évoquant par leur forme et motifs (fleurs, végétaux…) les images paradisiaques de Tahiti, des vahinés… De nombreux créateurs de la Haute-couture s'en sont inspirés, pour les robes de soirées notamment.
Le pagne long
On appelle également « pagne » tout vêtement long qui donne l’apparence d’une jupe longue quand il est porté, mais qui n’est constitué que d’une seule pièce de tissu rectangulaire démunie de système de fermeture (il tient par le fait que le tissu soit replié plusieurs fois sur lui-même à la ceinture, ou par un nœud). L’absence de couture permet une grande liberté de mouvement.
Par exemple au Mali (où le pagne bogolan est dessiné et porté par les femmes), il couvre le corps du nombril aux chevilles, donc s'arrêtant aux pieds. Il est traditionnellement constitué de sept bandes de coton cousues entre elles (Le : taafe en bamanan). Il est enroulé autour du corps, le côté droit attaché sur le côté gauche. La décoration, divisée en cinq parties, a un sens symbolique :
Ce vêtement a également été approprié par des artistes et créateurs, évoquant d’un certain point de vue le phénomène de la mini-jupe ou plutôt de la lingerie de séduction (charme ou sexy) en Occident, car porté à l’intérieur et dans l’intimité.
Le paréo survit comme vêtement de plage, le temps des vacances, mais le modèle occidental a fait reculer le port du pagne dans de nombreux pays, et chez les immigrés des pays riches.
Quelques artistes ou praticiens de la mode tentent périodiquement de relancer l'intérêt du public pour les aspects pratiques et confortables de diverses sortes de pagnes, avec l'aide des autorités locales parfois, avec par exemple une Fête du pagne de trois jours créée à Douala en juin 2005, pour relancer le port du pagne, « booster la créativité des couturiers et tailleurs », mais aussi « orienter la création vers des lignes et un esprit plus contemporains » des vêtements traditionnels.
Le boubou, ou bubu, est un vêtement africain qui est aussi bien porté par les hommes que par les femmes. Les modèles varient suivant les régions et les usages. Ils portent d'autres noms en fonction de la région tels que Agbada (Yoruba, Dagomba), Babban Riga (Haoussas), K'sa (Touareg), Mboubeu (wolof), Grand Boubou (dans les différents pays francophones) et le terme anglais est gown.
En Afrique de l'Ouest, la noblesse des différents peuples portait déjà un type de vêtement plus ou moins semblable aux boubous actuels. Les différents motifs comportaient tous une signification précise qui variait selon les ethnies et les régions. Le reste de la population, en majorité les artisans et les agriculteurs, s'habillaient, le plus souvent, de vêtements semblables aux tuniques pour le haut du corps, et portaient le pagne, ou pantalon plus ou moins bouffant.
Les vêtements larges étaient privilégiés pour le climat tropical.
Vers le Ve siècle, des commerçants arabo-berbères commencèrent à arriver en Afrique de l'Ouest. Ils amenèrent, avec eux, un vêtement plus proche du boubou actuel. C'est ainsi que démarra la fusion des styles africains et arabes, donnant naissance au boubou actuel.
Petit garçon portant un boubou (Mauritanie)
En Afrique de l'Ouest et de l'Est, par le passé, seuls les peuples islamisés portaient le boubou, les autres ethnies ayant leurs propres vêtements traditionnels, dont les genres en étaient assez proches.
Des hommes du village à Agnam-Goly (Sénégal)
Avec le développement de la mode, l'apparition de la machine à coudre, la haute couture, de nombreux stylistes et couturiers africains se sont spécialisés dans le style boubou, et ont donné à ce vêtement une notoriété dans le monde entier. De nombreux styles de boubous sont également apparus.
En Afrique, plus particulièrement en Afrique de l'Ouest, les tissus utilisés pour la confection des boubous, les Bazin et Wax, etc., sont d'origine européenne, surtout néerlandaises et britanniques. Ils furent apportés en Afrique, durant la colonisation européenne, à partir du XIXe siècle. A l'origine, le coton était utilisé pour fabriquer les tissus.
Le Bogolan, un tissu traditionnel africain d'origine Mandingue ou bien Mandé, en est un parfait exemple.
RÊVER…
Rêver, c’est oublier la réalité
en se donnant un moment de liberté.
Rêver c’est dire non à l’impossible
mais aussi atteindre ce qui est inaccessible
Rêver c’est s’inventer des roses
quand dans la vie il n’y a pas grand-chose.
Rêver c’est se promener dans son jardin secret
aussi sereinement qu’un roitelet.
Rêver c’est se créer un monde à soi
illuminé par un soleil de joie.
Rêver c’est toucher la beauté
mais aussi émouvoir sa sensibilité
Rêver c’est broder un poème
avec la soie d’un je t’aime
sur le ciel de son cœur
pour le donner à toutes les douleurs.
Rêver c’est savoir se mentir
et transfigurer la souffrance en plaisir.
Rêver c’est pénétrer dans un autre univers
où l’on ne voit ni la tristesse ni l’enfer.
Nadjet Taibouni
Algérie
Le festival Danoje de Gangneung
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : République de Corée
(UNESCO)
Le festival Danoje de Gangneung a lieu tous les ans dans la ville de Gangneung et ses environs, une région de la péninsule coréenne située à l’est des monts Taebaek. Il comprend un rituel chamaniste sur la crête de Daegwallyeong en l’honneur du dieu de la montagne et des dieux et déesses tutélaires. Il mêle musique traditionnelle et chants populaires Odokddegi, théâtre masqué Gwanno, poésie narrative orale et autres divertissements populaires.
Le marché de Nanjang, le plus grand marché en plein air de Corée, est aujourd’hui un des principaux éléments du festival : produits et objets d’artisanat locaux y sont vendus et des concours, jeux et numéros de cirque y sont organisés.
Ce festival de quatre semaines débute par la préparation de la liqueur sacrée et les rituels chamanistes Dano dans lesquels un arbre sacré, le sinmok, ainsi qu’un objet rituel fait de plumes, de cloches et de bambou, le hwagae, jouent un rôle central. L’une des particularités du festival est la coexistence de rituels confucéens, chamanistes et bouddhistes. La croyance veut que ces rituels dédiés aux dieux protègent la région des catastrophes naturelles, permettant ainsi à ses habitants de vivre dans la paix et la prospérité. Chaque année, de nombreux visiteurs assistent aux cérémonies rituelles et prennent part aux diverses activités telles la confection des éventails Danoje, la fabrication de la liqueur sacrée, la réalisation de masques pour le théâtre Gwanno, la préparation et la dégustation des surichiwi (galettes de riz) ou le lavage des cheveux à l’eau d’iris.
Le festival Danoje de Gangneung jouit d’une grande popularité. Toutefois, la standardisation culturelle et la couverture croissante de l’événement par les médias ont entraîné la disparition de certains éléments du festival. Dans son contexte traditionnel, il avait notamment pour fonction de transcender les différences sociales en permettant aux gens de toutes classes de participer.
L'American Curl est une race de chat originaire des États-Unis. Ce chat de taille petite à moyenne est caractérisé par ses oreilles recourbées.
Le premier spécimen apparaît aux États-Unis en 1981 à Lakewood (Californie) avec une jeune femelle à robe noire appelée « Shulamith » possédant des oreilles courbées vers l'arrière. Cette particularité est due à une mutation génétique spontanée.
En 1983, Shulamith est amenée pour la première fois dans une exposition féline. En 1987, la TICA (The International Cat Association ) reconnaît la race dans sa version à poils mi-longs. En 1993, c'est la CFA (Cat Fanciers' Association) qui reconnaît la race en poils courts et mi-longs.
En France, la race fut officiellement reconnue en 1985 et le premier mâle voit le jour en mars 1988.
La race étant encore récente, elle est peu représentée (environ 3000 sujets dans le monde).
De taille petite à moyenne, long d'une fois et demie sa hauteur, sa tête est triangulaire, ses yeux ont la forme d'un ovale arrondi, son poil peut être court ou mi-long, sa fourrure est soyeuse et fine et sans sous-poil et sa queue flexible et large à la base.
La particularité de l'American Curl réside dans ses oreilles en croissant de lune. Placées haut sur la tête, elles s'enroulent à l'envers vers le milieu du sommet de son crâne. La courbe formée varie selon les individus de 90 à 180°. Sur toute une portée, tous les chatons possèderont les oreilles recourbées à différents degrés, il s'agit d'un gène dominant et non létal. Ils naissent avec les oreilles droites, c'est à partir d'une semaine que les oreilles tournent toutes seules, elles ont leur courbure définitive vers l'âge de six mois. Des petites touffes (ou plumets) sont souhaitables.
Pour les expositions, il est reconnu trois degrés d'oreilles :
La bonne longueur de la queue doit avoir la longueur du corps jusqu'à l'épaule.
Toutes les couleurs sont admises, l'essentiel étant que la couleur des yeux harmonise avec celle de la robe.
On décrit généralement l'american curl comme un chat joueur, discret, intelligent parfois téméraire, attaché à ses propriétaires et également sociable avec ses congénères. Ces traits de caractère restent toutefois parfaitement individuels et sont fonctions de l'histoire de chaque chat.
Un bouquet de Bonheur ...
Pour pouvoir composer « un bouquet de bonheur »
Il faut bien commencer par semer dans nos coeurs,
Une graine de paix, d'amour et d'indulgence,
Une autre de charité, d'union et de tolérance.
Lorsque ces graines germeront dans nos consciences,
Nous pourrons récolter ces fleurs en abondance,
Composer un bouquet à notre propre convenance,
Un bouquet embaumé d'une suave fragrance.
Un petit brin de paix et nous serons sans guerre,
Un petit brin d'amour et nous serons des frères,
Un grand brin d'indulgence pour savoir pardonner,
Un petit brin de charité pour aider son prochain.
Un petit brin d'union, et nous serons des alliés,
Un dernier brin de tolérance et voici le bouquet !
« Un bouquet de bonheur » de nos coeurs transformés,
Rendront le monde heureux, allons-nous le composer ?
Auteur Inconnu