animaux années 50 antiquité aquariophilie eau douce arbres archeologie astrologie astronomie au jardin boissons bonbons bonjour
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· Animaux - Oiseaux - (58)
· Mythologie Greco-romaine- (74)
· La(les)mode(s) - (17)
· Années 50 - (37)
· Arbres et arbustes (22)
· Préhistoire - (25)
· Au Jardin - (27)
· Parcs , réserves naturelles, zoos... (49)
· Bonjour + texte (589)
· Cadeaux de mes ami(e)s - (582)
Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Balance du 23 septembre au 22 octobre
Les symboles et mythes de la Balance
Vénus, maître du signe du Taureau, est aussi celui du signe de la Balance. Dans l’un et l’autre cas, il s’agit d’Aphrodite, la déesse de l’amour. Cependant, Vénus en Taureau se rattache à la nature fécondante de ce signe, et à la phase de la reproduction qui lui correspond. Dans le signe de la Balance, nous avons affaire à la déesse de l’amour pur, irrésistiblement belle, dont la robe était ceinte d’une ceste, autrement dit d'une ceinture magique qui envoûtait les hommes qui l’approchaient.Par ailleurs, les légendaires colères d’Aphrodite et son extrême possessivité sont des caractéristiques qui conviennent mieux au natif du Taureau, qu’à celui de la Balance, toujours en quête d’harmonie.
Pour la Vénus - Aphrodite du Taureau, il s’agit d’aimer pour féconder, conserver, communier avec la nature, avoir. La Vénus - Aphrodite de la Balance conjugue le verbe aimer pour être aimée, vivre, communier avec elle-même et avec autrui, être belle. L’attrait pour les nourritures terrestres rend la Vénus - Aphrodite du Taureau intensément sensuelle. La Vénus - Aphrodite de la Balance, quant à elle, aspire à goûter aux nourritures spirituelles, sans pour autant renier les nourritures terrestres. Elle est hésitante, inconstante, légère, aérienne, mais elle n’en est pas moins sincère, exigeante, sélective et exclusive. Elle vit un peu entre deux mondes. Elle balance !
Ce qui nous amène tout naturellement à une autre figure mythique se rattachant au signe de la Balance, dont l’histoire est une superbe illustration des compromis dont sont capables les natifs de ce signe. Il s’agit de Perséphone, la fille de Zeus et de Déméter, qui, tandis qu’elle cueillait des fleurs avec des nymphes dans la plaine d’Enna, en Sicile, se fit enlever par son oncle, Hadès - Pluton, le dieu des Enfers, du monde souterrain, et des morts. Ayant perdu sa fille, Déméter partit à sa recherche. Durant neuf jours et neuf nuits, sans boire ni manger, sans repos ni répit, tenant deux flambeaux dans les mains, elle parcourut le monde en quête de Perséphone.
Persephone
Au dixième jour, elle rencontra Hélios, le Soleil, qui l’informa de l’enlèvement de sa fille. Furieuse, Déméter, la déesse maternelle de la terre nourricière, décida de s’exiler jusqu’à ce que sa fille lui soit rendue, laissant derrière elle la terre stérile. Pour mettre fin à ce désastre, Jupiter - Zeus exigea d’Hadès - Pluton qu’il libère Perséphone, ce qu’il fit aussitôt.
Mais entre-temps, lors de son séjour forcé aux Enfers, Perséphone avait rompu son jeûne, et mangé un grain de grenade. Cela signifie symboliquement que si Hadès - Pluton avait succombé à sa beauté, elle avait, pour sa part, cédé à son amour et à ses avances, et que, désormais, elle était liée, corps et âme, au dieu des Enfers de la mythologie grecque. Il fallut trouver un compromis. Perséphone vivrait six mois de l’année au royaume des morts, auprès d’Hadès - Pluton, et les six autres mois sur terre, au royaume des vivants, auprès de sa mère, Déméter.
Ainsi, selon la légende, chaque année, à l’équinoxe de printemps, au moment où naît la floraison, Perséphone quitte le monde souterrain, et remonte sur la terre. Mais quand vient l’équinoxe d’automne, et la période des semailles, elle quitte le monde des vivants pour rejoindre celui des morts.
Dans la hiérarchie du zodiaque, le signe de la Balance suit celui de la Vierge, auquel est rattaché le mythe de Déméter, et précède le signe du Scorpion, en analogie avec Hadès - Pluton. Qui plus est, le signe de la Balance commence le jour de l’équinoxe d’automne, six mois après celui du printemps, coïncidant avec l’entrée du soleil dans le signe du Bélier.
Les décans
Indécision, hésitation, irrésolution, ce sont souvent les termes que l’on emploie à propos des natifs de la Balance. Les figures des 3 décans de ce signe nous tiennent un langage bien différent.
Le Balance du premier décan, dit décan de Sociabilité, dont le maître est la Lune
du 23 septembre au 2 octobre
L’image illustrant le premier décan de ce signe présente des analogies flagrantes avec la figure mythique de Proserpine ou Perséphoné, dont la légende se rattache à la dialectique du natif de ce signe soucieux de trouver des compromis et un juste milieu en toute circonstance. Il s’agit d’une belle femme, entièrement nue, pas du tout provocante.
L’innocence et la pureté se dégagent de son corps dénudé. Elle se tient penchée sur le côté droit, son bras gauche tendu le long du corps, sa main ouverte, plaquée contre sa cuisse. Elle tient son bras droit légèrement replié, écarté de son corps et, du bout des doigts, elle effleure ou caresse la colonne horizontale d’une balance assez grossière, sans fléau, suspendue au bout d’une corde, composée uniquement de deux plateaux en forme de coupelles en bois.
L’absence de décor entourant cette femme et sa balance ne permettent pas de savoir comment ni pourquoi la première se tient ainsi penchée sans tomber ni à quoi la seconde est accrochée. Quoi qu’il en soit, les éléments composant ce dessin correspondent bien à l’univers du premier décan de ce signe dont les maîtres sont la Lune et Vénus, aux qualités sensibles, aux vertus féminines de douceur et de réceptivité.
Cette Balance ne pèse ni ne juge. Elle estime, ce qui, selon les racines étymologies du mot latin estimare dont dérive ce verbe, signifie à la fois aimer et mesurer.
Le Balance du deuxième décan, dit décan de Libre arbitre, dont le maître est Saturne
du 3 octobre au 13 octobre
Ici figure une vraie Balance dont les deux plateaux en métal sont parfaitement stables et se trouvent au même niveau. Elle possède son fléau ainsi que les trois couteaux ou prismes d’acier qui la traversent perpendiculairement. De cet instrument, se dégage un sentiment d’équilibre parfait que rien ne devrait pouvoir troubler.
Il ne fait aucun doute que cette balance est un authentique outil de mesure, servant à comparer des grandeurs, fonction première d’une balance. Toutefois, rien n’indique ce qu’elle va peser. Il s’agit d’une balance, rien de plus, un symbole à l’état brut.
Il ne faut surtout pas y voir celui de la Justice, mais celui de la quête de l’équilibre parfait, assortie d’une volonté de le maintenir et de le préserver à tout prix. Il ne faut pas tenter non plus de faire pencher l’un des deux plateaux de cette balance, au risque d’engendrer un grand désordre, de remettre en cause les acquis, la paix, l’équilibre.
Rien n’apparaît derrière cette balance figée, immobile. Ce vide illustre l’univers du dépouillement dans lequel évolue Saturne, le maître du deuxième décan de ce signe.
Le Balance du troisième décan, dit décan de Justice, dont le maître est Jupiter
du 14 octobre au 22 octobre
Le symbole illustrant le troisième décan de ce signe, bien qu’il porte le nom de Justice, inspire une plus grande légèreté. Il s’agit toujours d’une balance présentée dans un décor entièrement dépouillé, mais d’une balance animée, le plateau de gauche penchant nettement vers la droite tandis que, bien sûr, celui de gauche est surélevé.
Cette balance entièrement taillée et assemblée à partir d’un morceau de bois, matériau lui conférant un aspect à la fois brut et chaleureux, ne donne plus cette impression de la rigidité et de la froideur du métal de la balance figurant le décan précédent. Ses deux plateaux sont suspendus à deux crochets en bois, situés au bout de la barre horizontale, et par trois courts filins. Par ailleurs, elle possède une importante particularité.
La barre horizontale passe à l’intérieur d’un morceau de bois fendu et taillé à l’intérieur. Une aiguille verticale, surmontant ladite barre horizontale, suit le mouvement du plateau droit qui penche et pèse vers le bas, s’inclinant vers la droite. Cette aiguille pouvant ainsi balancer de droite à gauche, selon que le plateau de droite ou de gauche pèse, semble en tous points identique à celle d’un métronome qu’utilisent les musiciens pour marquer un rythme ou suivre le tempo.
L’univers du troisième décan de la Balance repose ainsi sur un équilibre instable, sur un mouvement perpétuel balançant sans cesse de droite à gauche, de gauche à droite, celui du rythme, et par analogie, celui de la Justice.
La Balance - Du 23 septembre au 22 octobre
Présentation de la Balance
La Balance est le septième signe du zodiaque. C’est un signe féminin, cardinal, c'est-à-dire que se trouve juste au début d'une saison, en l'occurrence, ici, le premier de l’automne, correspondant à la période de la juste répartition de la récolte. Le soleil entre dans ce signe le 22 ou le 23 septembre. Il y séjourne jusqu’au 22 ou 23 octobre, selon les années.
Sa saison est l’automne. Le Lion a récolté les fruits de la terre. La Vierge les a engrangés. La Balance se charge de les distribuer avec équité. À ce moment, la nature hésite, balance entre l’air sec et l’humidité de l’air. La terre labourée repose, dans l’attente des prochaines semences.
Son Élément est l’Air. Il s’agit de l’air encore imprégné des feux de l’été, mais qui commence à se charger d’humidité. Les matinées sont fraîches, mais les après-midi sont encore douces. Les feuillages adoptent des couleurs nuancées, subtiles, verdâtres, jaunâtres, orangées, rousses.
Son maître est Vénus, l’Aphrodite grecque, déesse de l’amour.
Sa couleur est le vert pâle, mais on lui attribue aussi toutes les couleurs pastels du début de l’automne, pleines de nuances profondes et harmonieuses.
Ses pierres sont le diamant, le quartz, et le marbre.
Diamant
Son métal est le cuivre.
Son signe opposé et complémentaire est le Bélier.
Ses correspondances anatomiques sont les oreilles et les reins.
Les pays en analogie avec le signe de la Balance sont l’Argentine, l’Autriche, la Chine, la Haute-Egypte, l’Indochine, le Tibet. Les villes qui lui correspondent sont Anvers, Copenhague, Francfort, Fribourg, Johannesburg, Lisbonne, Nottingham, Vienne.
Ses mots clés sont équilibre, harmonie, justice et justesse, équité, sociabilité, raffinement, beauté.
Les caractéristiques de la Balance
Vous avez un tempérament sinon équilibré, du moins en quête d’un équilibre, de la juste mesure que vous souhaitez trouver en tout et pour tout. En effet, vous avez toujours tendance à vous méfier de tout engagement violent et définitif. D'emblée, vous vous refusez au rapport de forces. Chez vous, le sens du pouvoir est nuancé, axé sur une volonté subtile de faire votre loi en respectant les règles morales, les besoins et les sentiments d’autrui.
Vous avez un sens inné de la loi et, plus précisément, de l’ordre social, mais avec un souci pointilleux de justice et d’équité. Vous êtes pourvu d'une nature raffinée, douce, compréhensive, délicate et affectueuse. Votre caractère est posé, sociable, aimable, parfois influençable, hésitant ou indécis. Vous aspirez à l’harmonie relationnelle, à établir des échanges sereins, basés sur le respect et l’estime mutuels. Votre esprit est critique, perfectionniste et pointilleux, mais vous êtes très sensible aux arts, à la parure, à la beauté plastique, à l'esthétisme.
Psychologiquement, votre signe correspond à la prise de conscience de l'indépendance, et aux choix qu’elle implique. Dès lors, chez vous, tout se passe comme si vous deviez vous préparer à devenir un être indépendant, sans remettre en question et tout en préservant vos acquis. Votre recherche du compromis est toujours présente.
De même, selon vous, les préparatifs de l’acte sont prédominants à l’acte lui-même. De ce fait, en amour, vous êtes enclin à exclure toute relation passionnelle. Vos sentiments sont soumis à votre esprit lucide, à des sensations esthétiques, à votre besoin vital, fondamental, essentiel, d’harmonie.
Viergedu 24 Août au 23 Septembre
Les symboles et mythes de la Vierge
Le mythe de la Vierge, c’est avant tout Céres - Déméter, la déesse maternelle de la Terre, de la fécondité, des mystères de la vie, des moissons et du blé dont les épis fauchés et couchés sur le sol forment comme un tapis sur lequel elle marche, ou qu’elle tient en bouquet entre ses mains ou ses bras croisés. La culture et la moisson du blé étaient les attributs de Déméter, dont elle fit don aux hommes, selon la mythologie grecque. Le blé, le grain, la farine, le pain sont chargés d’une riche symbolique, et représentent le cycle magique ou divin que l’on retrouve présent dans de nombreuses croyances, cosmogonies et mythologies, un peu partout dans le monde.
Des blés, dons des dieux, fruits de la grande déesse Terre - Mère, mais aussi du labour, du labeur produit par l’homme, on sélectionne le grain. L’enveloppe qui entoure le grain est alors souvent comparée au corps qui contient l’âme. Ce grain est choisi pour devenir une nouvelle semence, ou pour être utilisé comme nourriture. Dans l’un ou l’autre cas, il doit subir une transformation, une métamorphose. Pour que celle-ci s’accomplisse, c’est à la Vierge qu’il revient de sélectionner le grain avec parcimonie et discernement. Le grain de blé est né dans le sein maternel de la terre. Il y retournera pour produire une nouvelle semence. Ou bien il sera broyé, purifié, réduit en farine. La farine sera à son tour régénérée par l’eau.
On y adjoindra le principe actif du levain qui fut lui aussi souvent comparé au principe divin de l’âme. Enfin on fera cuire le pain. Du grain au pain, en passant par la farine, et la pétrification, on comprend comment nos ancêtres virent une analogie saisissante entre la préparation du pain, les mystères de la conception et de la naissance, et ceux de la transformation spirituelle. Le blé et le pain furent toujours considérés comme les aliments de base, les nourritures essentielles de l’être humain passé du stade nomade, à la vie sédentaire, les groupes de chasseurs et de cueilleurs étant devenus agriculteurs.
Or, un autre mystère plane autour du blé, car on ne connaît pas son origine. Le mot blé, dont la racine est indo-européenne, signifie aussi bien fleur et feuille que récolte, produit de la terre. De la culture du blé à la fabrication du pain, il y faut la main de l’homme ou de la femme. Cependant, le mystère qui entoure la création du blé est comparable à celui de la création de l’homme et de la femme. Le fait que le blé puisse être transformé par la main, l’action et le pouvoir de l’homme ou de la femme en une nourriture essentielle, le pain, présente également une analogie avec la transformation spirituelle à laquelle l’être humain semble voué, pour devenir l’égal des dieux ou un dieu lui-même.
Ici, il faut faire allusion au mythe chrétien de la mère de Jésus, Marie, surnommée La Vierge, dont les qualités se rapprochent par bien des aspects aux attributs du sixième signe du zodiaque. N’oublions pas que c’est à Bethléem « la Maison du Pain », que Marie, La Vierge, dont le nom hébreu était Myriam, c’est-à-dire Merim, qui signifie « Celle qui élève », qui peut se lire aussi Mi-Ram, soit « la question de l’identité qui s’élève à son plus haut niveau », que Marie donc, se réfugie et donne naissance à Jésus. Or la quête de l’identité qui pousse l’être à se différencier de ses semblables, à prendre conscience qu’il est unique pour devenir un individu à part entière, c’est celle que les astrologues ont toujours attribuée au signe de la Vierge.
Ainsi, le mythe chrétien de La Vierge Marie, c’est moins celui de la virginité miraculeuse d’une femme enceinte, que celui d’une matrice, du lieu de naissance d’un être divin ou d’un homme - dieu, dont l’identité s’est élevé au plus haut niveau.
Les décans
Vierge sage ou Vierge folle, demande-t-on souvent à propos de ce signe ? Au fil de ses 3 décans, nous allons de la sagesse à la folie, mais tout cela très raisonnablement.
Le Vierge du premier décan, dit décan d'Habileté, dont le maître est le Soleil
du 23 août au 1er septembre
L’image figurant ce premier décan du signe de la Vierge présente des analogies avec le quatorzième arcane majeur du Tarot divinatoire, la Tempérance, puisqu’elle est représentée par un ange. Si l’on admet ou croit communément que les anges ne possèdent pas de sexe, cette représentation symbolique du premier décan de la Vierge semble démontrer le contraire. En effet, le personnage qui s’offre au regard apparaît sous les traits d’une femme pourvue d'une superbe chevelure tressée.
Au vu de sa morphologie et de ses attributs féminins ne subsiste aucune ambiguïté quant à son sexe, malgré ses deux ailes magnifiques et déployées lui conférant bien sûr un caractère angélique. Cette femme qui est aussi un ange se tient assise par terre, les jambes sans doute repliées sous sa robe ample dont les pans ondulent telles des vagues autour d'elle, dans un champ recouvert de gerbes de blé. Dans la main gauche, elle tient quelques épis de blé qu'elle vient de cueillir pour réaliser une gerbe qui prend forme dans son autre main.
Le visage rayonnant, paisible, les yeux clairs, empreints d'une grande douceur, elle se tient dans cette position de moissonneuse, comme si elle posait pour un peintre ou un photographe. Cette femme habile de ses mains témoigne de son intelligence, soulignant la corrélation existant entre les mains et l'esprit, comme les verbes prendre, apprendre et comprendre nous le révèlent.
De fait, on perçoit son caractère angélique et mercurien en cela qu’il s’agit d’une femme d’esprit, dont l’esprit apparaît en effet au premier plan, souligné, essentiel, vivant, rayonnant sur son visage, brillant dans ses yeux.
Le Vierge du deuxième décan, dit décan de Diplomatie, dont le maître est Vénus
du 2 septembre au 13 septembre
Cette femme au torse nu, exposant sa poitrine généreuse, illustrant symboliquement un décan auquel on attribue pudeur et timidité surprend. Une femme pudique et timide ne s'exhibe pas à moitié nue dans la nature, au vu et au su de tous.
À moins bien sûr qu’un tel comportement figure l'univers de la Vierge évoluant constamment de la sagesse à la folie, de l’ordre au désordre, de la maîtrise à l’incohérence. L’attitude très raisonnable dont témoigne le natif de ce signe, et plus particulièrement de ce décan, n’exclut pas en effet sa nature profondément, mais discrètement sentimentale, ni qu’il se trouve parfois en proie à des coups de folie qui lui font braver ses propres interdits, dont bien sûr il culpabilise après coup.
Quoi qu'il en soit, cette femme, à la fois belle, sauvage, et frustre, semble se déplacer d'un pas sûr et rapide, les seins nus, le reste du corps recouvert d'un pagne moulant son corps bien charpenté, le visage souriant, agréable, avenant, tenant dans sa main droite le voile qui devait couvrir son torse, qu'elle vient d’ôter.
Il ne s'agit pas d'un geste provocateur ou de défi de sa part, mais de dépouillement. En effet, le natif de la Vierge du deuxième décan qu'elle figure aspire à la simplicité, à se dépouiller, à se défaire de ses retenues, de sa lucidité critique et inhibitrice, pour s'abandonner à ses sentiments et donner libre cours à ses émotions.
Le Vierge du troisième décan, dit décan d'Altruisme, dont le maître est Mercure
du 14 septembre au 22 septembre
En observant la figure symbolique apparaissant au troisième décan de ce signe, la question se pose une fois encore de savoir si l’on doit ou non se fier aux apparences. Difficile d’y répondre catégoriquement en contemplant cette femme qui se tient debout, légèrement de côté, présentant son profil droit. Elle est vêtue d'une très belle robe dissimulant tout son corps et ne laissant rien deviner de ses formes.
En revanche, à l'arrondi de son ventre, mais aussi à la sérénité tranquille, au sentiment de plénitude qui se dégagent de son visage, on devine aisément que nous sommes en présence d’une femme enceinte. Nul épi, nulle gerbe de blé dans ses mains, les bras tendus devant elle, elle présente ses paumes ouvertes dans un geste de serviabilité, ou d'offrande. Coiffée d'une superbe couronne d'épis de blé aux grains épanouis, généreux, dont la blondeur se confond avec sa longue chevelure claire qui ondule, entourant ses épaules, descendant au-dessous de sa taille, ample et généreuse elle aussi, elle se tient immobile, mais pas figée.
Tout dans son attitude et son expression souligne qu’elle fait corps avec son décor, qu’elle est attentive à son environnement, aux autres personnes évoluant autour d’elle, tout en demeurant présente à elle-même, soucieuse de préserver sa sécurité, et de l’avenir de sa progéniture. Toutes ses qualités correspondent traditionnellement au troisième décan du signe de la Vierge, dont le maître est Mercure et qui a pour nom Altruisme.
Viergedu 24 Août au 23 Septembre
Présentation de La Vierge
La Vierge, sixième signe du zodiaque, est un signe féminin, mutable, adjectif que l'on attribue à chaque signe qui clôt une saison. C'est le troisième de l’été, correspondant à la période de la fin de la moisson et de la conservation des récoltes. Le Soleil y fait son entrée le 22 ou le 23 août. Il y séjourne jusqu’au 22 ou 23 septembre, selon les années.
Sa saison est la fin de l’été, qui est une période de sécheresse. La terre y est aride et fatiguée, après avoir donné tout son suc et tous ses fruits. On termine la moisson. On engrange les récoltes. Le soleil décline. Les jours raccourcissent. On retourne la terre pour qu’elle respire et repose.
Son élément est la Terre. Il s’agit de la terre vierge, de la terre brute, concentrée, riche et dépouillée à la fois, qui a donné ses plus belles richesses, ses plus beaux fruits, et qui, désormais, repose, s'épure ou se purifie. Pendant ce temps, on sélectionne, on trie le bon grain de l’ivraie.
Son maître est Mercure, l'Hermès grec, assimilé au dieu Thot égyptien, l’inventeur de l’alphabet, de l'écriture et le créateur du système des poids et mesures.
Sa couleur est le gris, la couleur de la terre sèche et de la cendre, des brumes de l’inconscient si cher aux natifs de ce signe.
Ses pierres sont le jaspe, le silex, et la tourmaline.
Jaspe
Silex
Tourmaline
Son signe opposé et complémentaire est les Poissons.
Ses correspondances anatomiques sont la rate, la vésicule biliaire, les intestins, et la région abdominale.
Les pays et ses régions du monde en analogie avec votre signe sont le Brésil, la Croatie, l’Irak, le Kurdistan, la Silésie, la Thessalie, la Turquie, la Virginie. Les villes du monde qui lui correspondent sont Bagdad, Bethléem, Boston, Jérusalem, Los Angeles, Lyon, Paris, Toulouse.
Ses mots clés sont sens du détail, serviabilité, conservation, économie, réserve, discrétion, besoin d’ordre et de méthode, autodiscipline. Le natif de la Vierge est un disciple, ou un serviteur. Il excelle dans les travaux délicats, exigeant du doigté, de la patience et de la perspicacité.
Les grandes caractéristiques de la Vierge
Vous êtes pourvu d'un tempérament calme, intériorisé, soulignant votre souci de vous préserver et d’économiser vos efforts. Vous avez un sens inné du présent immédiat, avec un intérêt marqué pour les détails pratiques de la vie matérielle, renforcé par des tendances au repliement sur soi, à la réserve, à ne pas exprimer vos sentiments et vos émotions, que vous compensez par votre grande serviabilité, votre besoin vital de vous rendre utile et de justifier le moindre de vos actes.
Votre caractère est plutôt introverti, sobre, discipliné, tempéré, scrupuleux, mais il trahit un manque de spontanéité, et un subtil complexe de culpabilité. Vous avez l'esprit critique et autocritique, sceptique, ingénieux, méthodique, calculateur, perspicace, empreint d’un humour d’une grande finesse. Vous ressentez le besoin d’agir et de vivre dans un cadre strict, dans des limites bien définies au sein desquelles vous vous sentez plus ou moins en sécurité. Vous pouvez alors y exploiter votre sens de l’organisation et du commerce.
Vous vous adonnez avec bonheur à l’analyse, aux travaux de précision, à la spécialisation. Vous êtes très attentif à votre bien-être, du fait même que vos doutes et vos inquiétudes, parfois aussi vos rancœurs, que vous ressassez sans cesse, peuvent engendrez des aigreurs, ou sont souvent à l’origine d’une très forte psychosomatisation fragilisant votre organisme.
Paradoxalement, vos sentiments peuvent vous faire perdre toute raison et vous faire sortir largement de vos limites, même si une certaine pudeur affleure toujours dans vos relations affectives ou dans l'expression de vos émotions. Les doutes que vous nourrissez à propos de vos propres sentiments, et la curiosité dont vous faites preuve peuvent troubler votre aspiration sincère à la fidélité, qui, quant à elle répond à vos besoins d'intégrité et de sécurité.
Lion, du 23 juillet au 23 août
Les symboles et mythes du Lion
Ayant toujours été perçu comme le roi des animaux, on comprend que le lion fut choisi par nos ancêtres pour être le symbole solaire de la force, de la puissance, de la souveraineté, de la royauté. Ce qui plus est, sa crinière majestueuse a souvent été comparée aux rayons du soleil. Ainsi, le lion est une figure dominante dans le panthéon mythologique Égyptien. Rê ou Râ, le dieu du Soleil, était figuré par un lion, sur la tête duquel reposait le soleil. « Jadis, sur le sombre océan du dieu Noun (la voûte céleste), était apparu, tout au début des temps primordiaux, le dieu solaire Rê, qui s’était emparé de la souveraineté du monde. (...)
À partir de ce moment, il régna en paix, pour longtemps, en qualité de roi sur les hommes et les dieux ensemble, et nul ne porta atteinte à sa domination, tant qu’il se maintint en pleine possession de ses forces. » (Adolf Erman, Hermann Ranke : La civilisation Égyptienne, éditions Payot, 1952). En face de ce dieu solaire suprême, représenté par un lion, se trouvait Sekhmet, la déesse de la Guerre et de la Médecine, figurée par une lionne, dite déesse du Nord, car son Temple le plus réputé se trouvait à Thèbes, au nord de l’Égypte. On lui attribuait des pouvoirs prodigieux de destruction et de violence, mais aussi de régénération, d’où sa double nature de déesse de la Guerre et de la Médecine.
A propos de l’ancienne Égypte, je me dois encore de faire allusion à Héliopolis, la cité du Soleil, où se trouvait « le Temple solaire de Ramsès, souverain d’Héliopolis, dans la maison de Rê », pour reprendre la formule consacrée, écrite en hiéroglyphes, sur ce sanctuaire. Mais en ce qui concerne le symbole mythique du lion, il faut surtout fixer notre attention sur l’image du Sphinx, bien sûr. Lion accroupi, pourvu d'un visage humain, dont le regard scrute en permanence le point de l’horizon où le soleil se lève, comme pour rappeler aux hommes que, si un nouveau jour ne succédait pas à la nuit, et si le soleil ne l’annonçait pas chaque matin, nulle vie ne serait possible sur Terre.
C’est ainsi que le Sphinx fut considéré comme un symbole de régénération, de force, de maîtrise absolue des éléments de la vie et de la matière, car chaque soir, le Soleil meurt et disparaît pour renaître et réapparaître le lendemain matin, et c’est sur ce fait précis, ce principe éternel, que le Sphinx a fixé son regard et attire notre attention.
Un autre mythe, égyptien toujours, est à rapprocher du lion et du sphinx : le phénix. Cet oiseau sacré en Égypte, d’origine éthiopienne, que l’on nommait l’oiseau Benou vivait plus longtemps que les autres oiseaux de ce pays. Sentant sa mort venir, il gagnait la ville d’Héliopolis, la cité du Soleil, à tire d’ailes, pour y rendre son dernier souffle. Selon Hérodote, au Vème siècle avant notre ère, et Plutarque, au Ier siècle avant Jésus-Christ, on lui attribuait le pouvoir de renaître de ses cendres après s’être consumé sur un bûcher. De là est née la légende mythique du phénix qui renaît de ses cendres. C’est un peu la même symbolique que l’on retrouve plus tard, à l’époque médiévale et au Moyen Age, où le Christ était souvent comparé au lion, figurant ainsi la sagesse, la force maîtrisée, la connaissance, le pouvoir de régénération et la justice.
De même, à l’instar du phénix qui renaît de ses cendres, Jésus est mort crucifié, et le Christ est ressuscité. Enfin, La Force, le onzième arcane majeur du Tarot divinatoire, est en analogie avec le signe du Lion, en ce sens qu’elle symbolise le triomphe de la force maîtrisée, du courage et de la vérité sur la violence, la lâcheté et la tyrannie, qui sont leurs opposées.
Les décans
Trois lions superbes et généreux, majestueux et dominateurs, sauvages ou apprivoisés règnent dans le cinquième signe du zodiaque.
Le Lion du premier décan, dit décan d'Extrémisme, dont le maître est Saturne
du 23 juillet au 2 août
La première image symbolique montre un lion dégageant une force tranquille, mais aussi une certaine pesanteur et de la tristesse. Il est beau, mais pas brillant. Solitaire, il marche dans la savane, la patte droite légèrement au-dessus de la terre ferme, ses trois autres pattes solidement posées à même le sol, ce qui indique qu'il avance sûrement d'un pas pesant.
Pourtant, son corps ne présente aucun aspect lourd ou massif. Son allure empreinte de noblesse n’inspire pas vraiment la crainte, mais suggère plutôt une puissance contenue, intériorisée. Sa belle crinière tombe en quatre vagues distinctes sur sa nuque, débordant largement sur son dos, dégoulinant en longues boucles sur son corps et sous sa tête, balayant presque le sol. Et pourtant, on perçoit dans son attitude une impression de masse, de lourdeur.
Sur sa tête penchée en avant, on discerne comme une moue triste, une sorte de grimace ou de crispation, et curieusement de paix, comme si ce lion portait tout le poids des dures réalités de la vie sur ses épaules, mais qu'il se résignait à son fardeau. Il s’agit bien d’un Lion saturnien, pouvant se révéler dominateur et égocentrique, le plus introverti des natifs de ce signe qui, sous un calme apparent, peut se comporter en allant jusqu'aux extrêmes.
Le Lion du deuxième décan, dit décan d'Orgueil, dont le maître est Jupiter
du 3 août au 12 août
Après la figure d’un lion triste et concentré, voici celle d’un lion joyeux, jouisseur, joueur, jupitérien pour tout dire. Ce lion respire la joie de vivre. Son besoin de paraître, d'attirer l'attention, de susciter l'admiration se dégage de toute son attitude.
En effet, il donne une impression de légèreté semblable à celle d’un grand chien faisant le beau pour obtenir la friandise qu'il convoite. Il se tient à demi dressé sur ses pattes arrière, les deux pattes avant levées et repliées, tout le corps tendu en avant, avec souplesse et dynamisme, sa queue levée formant un S parfait, pourvue d'un beau panache de poils à son extrémité.
Sa superbe crinière, telle une étole, se compose de nombreuses vagues entourant sa tête, s'enroulant les unes aux autres et recouvrant tout son poitrail. Bien qu’il figure de profil, on sait que ses yeux sont grand ouverts, dirigés droit devant lui, comme s'il fixait une personne en particulier, ou un objectif précis. Et cet œil unique qu’il expose suffit pour percevoir l’intensité de son regard plus humain que félin.
Enfin, un autre signe distinctif renvoie au chien faisant le beau pour attirer l’attention, il s'agit de sa langue émergeant de sa gueule pourtant fermée. Ce lion apparaît sous un aspect plutôt sympathique et enjoué. Il n'a rien du lion féroce, mais tout de l'animal apprivoisé, à l’instar du natif de ce décan, souvent plus docile ou plein de bonne volonté qu’on ne croit.
Le Lion du troisième décan, dit décan de Pouvoir, dont le maître est Pluton
du 13 août au 22 août
Voici sans conteste le plus mystérieux, et sans doute le plus puissant des trois lions figurant les décans de ce signe d’été. Il se tient debout, immobile, la tête tournée vers la personne qui regarde ce dessin, comme s’il posait devant un photographe. Son regard semble à la fois fixer, scruter et interroger son spectateur. Toutefois, son corps se trouve dans la direction inverse des deux lions présents dans les deux précédents décans.
En effet, il semblait se diriger vers la droite, juste avant de se figer dans cette attitude au regard fixe. Ses deux pattes avant écartées, sa patte arrière gauche presque centrée sous son corps, sa patte arrière droite loin derrière son arrière-train, toutes les quatre solidement implantées sur la terre ferme pour seul décor, il ne semble ni surpris, ni apeuré, mais intimidant. Sous son corps svelte et musclé, digne d’un félin, sa queue passe entre ses deux pattes arrière, semblant s’enrouler autour de son corps, formant ainsi une boucle dont l'extrémité empanachée s'élève fièrement vers le ciel.
Quant à sa crinière, elle donne une impression surnaturelle. Constituant une espèce de bloc compact autour de sa tête, elle ressemble au masque réalisé par Jean Cocteau pour Jean Marais dans son film « La Belle et la Bête ». Ses yeux, son nez, sa bouche plutôt que sa gueule confèrent à ce lion un double aspect humain et animal, aussi fascinant qu’inquiétant, une physionomie étrange. Jusqu’au bas de sa crinière qui ressemble à s’y méprendre à une barbe bouclée. Cet animal fantastique semble sortir tout droit de l'univers plutonien de la bête humaine, du pouvoir et de la domination des instincts à l’état brut.
Chez lui, la limite qui sépare l'homme de l'animal est mince, très mince.
Liondu 23 Juillet au 23 Août
Présentation du Lion
Le Lion, cinquième signe du zodiaque, est un signe masculin, fixe, c'est-à-dire celui qui apparaît en deuxième position au cours d'une saison, en l'occurrence, ici, le deuxième signe de l’été, coïncidant avec la période de l’année où les fruits de la nature abondent. Le Soleil fait son entrée dans ce signe le 22 ou le 23 juillet. Il y séjourne jusqu’au 22 ou 23 août, selon les années.
Sa saison est l’été. Le soleil rayonne, illumine, domine. C’est la période la plus chaude de l’année, celle des blés dorés, gorgés de soleil, mûrs pour la récolte. La nature, aux couleurs chatoyantes, est généreuse, riche, foisonnante. Tout n’y est qu’abondance.
Son élément est le Feu. Il s’agit du feu ardent du Soleil, générateur de toute vie sur Terre. Mais là, le feu est maîtrisé, dominé, employé à bon escient. C’est un feu généreux, car le soleil est une étoile qui produit sa propre énergie, aux rayons duquel, toutefois, il n’est pas bon de s’exposer imprudemment, car ils peuvent brûler, consumer, dessécher, rendre la terre stérile.
Son maître est le Soleil, symbolisé par Apollon, le dieu grec, qui conduit le char du soleil.
Ses couleurs sont le jaune orangé des levers et couchers de soleil en été, et le jaune d’or des blés, dont le méteil illumine les campagnes.
Ses pierres sont le rubis, l’ambre jaune, et la chrysolite.
Rubis
Ambre jaune
Son métal est l’or.
Son signe opposé et complémentaire est le Verseau.
Ses correspondances anatomiques sont le cœur, la colonne vertébrale, le plexus solaire.
Les pays en analogie avec le signe du Lion sont la Bosnie, la France, l’Italie, la Roumanie, la Sicile. Les villes, qui lui correspondent sont Bombay, Bristol, Chicago, Crémone, Damas, Philadelphie, Prague, Rome.
Ses mots clés sont domination, maîtrise de soi, force, générosité, chaleur humaine, franchise, sincérité, confiance en soi, ambition, ardeur. Le Lion aspire à la suprématie, au pouvoir, à diriger, à dominer. Il ne peut se satisfaire d’une situation médiocre. Il a besoin de jouer un rôle de premier plan.
Les grandes caractéristiques du Lion
Vous avez un tempérament ardent, passionné, dominateur. A priori, vous êtes pourvu d'une grande confiance en soi qui peut vous rendre présomptueux parfois, ambitieux toujours, et qui vous permet d’accomplir ou d’obtenir avec aisance et simplicité, du moins en apparence, ce qui semble compliqué ou impossible aux autres.
Votre difficulté fondamentale à vous adapter aux circonstances, et à réagir opportunément sont compensés par votre volonté forte, affirmée, votre goût prononcé du pouvoir et une constante maîtrise de soi. Votre caractère est franc, loyal, autoritaire, audacieux et orgueilleux, magnanime ou intransigeant, selon le cas.
Vous êtes parfaitement conscient de vos possibilités et de vos capacités, et vous avez un penchant naturel et spontané à les exploiter sans scrupule, en profitant pleinement de tous les atouts dont vous disposez. Vous pouvez même avoir tendance à vous approprier les richesses extérieures, dont vous prenez possession sans vergogne, ou auxquelles vous vous identifiez sans aucun complexe.
Psychologiquement, le signe du Lion correspond au rayonnement et à la suprématie de la conscience, et à la manifestation de la volonté. Votre esprit est tourné vers les grandes idées, les sentiments nobles et généreux. Vous êtes très sensible aux concepts et aux théories qui élèvent l'esprit, que vous appliquez et incarnez si parfaitement, qu’on vous en attribue alors la création ou l'initiative. Vous avez besoin de paraître, de vous sentir aimé, admiré, estimé, approuvé inconditionnellement. Vous avez aussi le goût du luxe, du confort, de l’aisance matérielle.
L’amour, en ce qui vous concerne, est vécu comme un sentiment réciproque, fondé sur une estime mutuelle et indéfectible. Plus exclusif que possessif, vous ne laissez aucune marge de manoeuvre à l’autre. Vous avez un sens aigu de votre territoire.
Cancer du 21 juin au 22 juillet
Les symboles et mythes du Cancer
Il faut, tout d'abord considérer le crabe, l’animal qui symbolise le signe du Cancer. Le nom crabe est apparu dans la France médiévale au XIIème siècle, environ. Il fut emprunté par les pêcheurs du nord de la France au néerlandais crabbe, et s’employait au féminin. On disait « la crabe ». Ce nom d’origine germanique désignait tous les crustacés dont les pinces serrent, le homard, l’écrevisse, le crabe. Toutefois, le nom que porte le signe du Cancer provient du latin cancer ou cancri qui signifie à la fois cancre, ou cancrelas, chancre et crabe, lui-même issu du grec karkinos, crabe ou chancre, mais aussi pinces ou paire de compas.
L’analogie entre les deux branches articulées du compas et les pinces du crabe sont évidentes. Les correspondances entre le crabe et le natif du Cancer sont, elles aussi, flagrantes. En effet, le crabe est un animal aquatique et amphibien, pourvu d’une solide carapace protectrice, de pinces bien développées, puissantes et tranchantes, d’un abdomen très réduit. Il se cramponne sur les rochers, vit au rythme des marées et des phases de la lune, se défend plus qu’il n’agresse, et marche de travers ou à reculons. L’écrevisse qui figure sur La Lune, le dix-huitième arcane majeur du Tarot divinatoire, présente une analogie avec le satellite de la Terre que les hommes de l’Antiquité ne manquèrent pas de relever.
En effet, à l'instar de la lune, le crabe et l’écrevisse marchent tantôt en avant, tantôt en arrière. Par ailleurs, lorsqu'un crabe tient une proie, il préfère souvent perdre ses pinces, que lâcher prise. On trouve là de nombreux éléments qui rappellent le natif du Cancer, qui est à la fois fragile et tenace, sensible, doux, mais dont la pugnacité et la force d’inertie confèrent parfois au fanatisme.
Les deux boucles entrelacées qui symbolisent le signe du Cancer font penser aux tourbillons, aux ronds dans l’eau, aux spirales des coquillages. Mais certains y ont vu aussi la représentation d’une inversion du mouvement solaire, puisque le signe du Cancer commence le jour du solstice d’été, annonçant la décroissance des jours, et la croissance de la nuit. Mais il pourrait s’agir tout aussi bien de deux croissants de lune entrelacés, ou encore une figuration du mouvement des vagues, de la marée qui monte et descend au rythme de la lune. Car le signe du Cancer est en correspondance avec tous les mythes se rattachant aux eaux-mères originelles, nourricières, protectrices, symboles de toute vie.
Dès lors, à l’instar du crabe, tout ce qui est contenu dans une enveloppe, une coquille, une écorce, une coque est, bien sûr, du domaine de ce signe, ainsi que la matrice, le fœtus, l’œuf et le bourgeon. Enfin, la peur du futur, qui est une caractéristique fondamentale du signe du Cancer, engendre la nostalgie du passé, des origines, un esprit méditatif ou contemplatif, une inspiration poétique, une imagination artistique, une exaltation ou une idéalisation de la mémoire.
Ici, il va sans dire que nous sommes plongés dans l'univers de Mnémosyné, la personnification mythologique grecque de la mémoire, fille d’Ouranos - Uranus, dieu du Ciel, et de Gaïa, déesse de la Terre, qui engendrèrent neuf filles, fruits de neuf nuits d’amour, les Muses ! Or que font les Muses ? Elles confèrent aux dieux et aux hommes douceurs, dons et inspiration, toutes qualités en analogie avec ce signe.
Les décans
Écrevisse ou crabe, le natif de ce signe vit à fleur d’eau. De ce fait, il est à fleur de peau. Mais, selon son décan, il n’est pas exactement le même.
Le Cancer du premier décan, dit décan d'Emotions, dont le maître est Vénus
du 21 juin au 1er juillet
La première figure du signe du Cancer apparaît sous l’aspect d’une superbe écrevisse au corps gras, allongé. Sa nageoire caudale bien développée, révèle son aptitude à reculer promptement en cas de danger. Néanmoins, la rondeur de sa carapace, la douceur des courbes de son corps ne laissent entrevoir aucune agressivité chez ce crustacé.
Qui plus est, ses pinces fermées dont on devine la puissance évoquent plutôt l’attitude d’un individu ouvrant les bras, prêt à recevoir, embrasser, étreindre, non celle d’un prédateur. Enfin, ses deux antennes très longues, allant de ses yeux jusqu’au bout de ses pinces qu’elles semblent effleurer en se recourbant, suggèrent deux boucles repliées sur elles-mêmes à leurs extrémités, révélatrices de la douceur, de la réceptivité, et de l’hypersensibilité, toutes caractéristiques attribuées au signe du Cancer.
Tout dans l’attitude de cet animal souligne sa passivité, son immobilisme. On l’imagine volontiers se laissant porter par le courant, vivant tranquillement à fleur d’eau, respirant la douceur, le bien-être, ce mélange de chaleur et de fraîcheur d’un instant où le temps suspend son rythme.
Il évolue dans l’univers de l’émotion, de la réceptivité à l’état pur qui se traduit chez lui par une espèce d’osmose avec son milieu environnant. Cette écrevisse immobile baigne dans les eaux du passé et, en demeurant sur place, elle retient le présent. Elle se garde bien de progresser, d’avancer vers le futur.
Le Cancer du deuxième décan, dit décan de Révélations, dont le maître est Mercure
du 2 juillet au 12 juillet
Une autre écrevisse figure le deuxième décan de ce signe. Mais il s’agit d’un crustacé d’une taille beaucoup plus modeste, au corps mince et allongé. Il se distingue de la première écrevisse par sa tête n’offrant pas la même rondeur, mais un angle aigu. Ses yeux ne sont plus disposés sur le devant de sa tête, mais sur les côtés, ses antennes beaucoup plus courtes et repliées vers l’intérieur. Ses deux pattes avant, pourvues de pinces fermées et dirigées vers l’avant, suggèrent une attitude plus offensive.
Ces dernières forment un angle ouvert à quatre-vingt-dix degrés. Enfin, sa nageoire caudale plus élaborée, composée de trois branches, un peu comme les trois pétales d’un trèfle à quatre feuilles ou comme trois demi-lunes collées les unes aux autres indiquent les grandes capacités défensives de cette espèce de crustacé.
En effet lorsqu’elle se sent en danger, cette écrevisse est réputée activer sa nageoire pour reculer. Son attitude suggère moins de réceptivité, d’osmose avec son milieu environnant, plutôt une certaine intériorisation, une activité cérébrale peut-être, comme si notre animal était sur le point d’agir, qu’il réfléchissait, qu’il méditait, qu’il attendait un signe, une révélation, fidèle en cela au surnom attribué au deuxième décan de ce signe, dont le maître est Mercure.
Le Cancer du troisième décan, dit décan de Sensibilité, dont le maître est la Lune
de 13 au 22 juillet
Le troisième symbole animalier du signe du Cancer n’est plus figuré par une écrevisse, mais par un crabe. La plupart des espèces d’écrevisses vivant dans les eaux douces des rivières, tandis que les crabes vivent dans l’eau salée des mers, cette différence présente ici le plus grand intérêt.
Toutefois, la carapace du crabe occupant ce secteur du zodiaque offre un aspect moins angulaire que celle des crabes que l’on rencontre le plus souvent sur nos plages, mais une forme résolument arrondie ou plus exactement ovoïde. Ses huit pattes courbées en forme de lune croissante, ses pinces ouvertes, celles de l’avant d’une taille assez disproportionnée, menaçantes, suggèrent là encore une attitude plus offensive que défensive. Sa tête petite et ronde, ses yeux dissimulés par des antennes courtes, recourbées sur le côté, sa nageoire caudale comme ajoutée, soudée à sa carapace, pourvue de six extensions collées les unes aux autres, telles les plumes de la queue d’un oiseau, tout cela évoque un crabe étrange, comme on en voit peu.
La rondeur de sa carapace suggère beaucoup de douceur, mais son aspect singulier souligne une grande puissance, une forme d’agressivité défensive très élaborée. Il illustre parfaitement les caractéristiques du troisième décan de ce signe qui a nom Sensibilité, dont le maître est la Lune, au sein duquel les qualités réceptives du natif du Cancer sont exaltées, engendrant des attitudes défensives et agressives.
Cancer du 21 juin au 22 juillet
Présentation du Cancer
Le Cancer est le quatrième signe du zodiaque. C’est un signe d’Eau, féminin, Cardinal, c'est-à-dire le premier signe d'une saison, ici, en l'occurrence, le premier signe de l’été, en correspondance avec l’époque des fruits mûrs, qui démarre le jour du solstice d’été, le 21 ou le 22 juin, et qui se termine le 22 ou le 23 juillet, selon les années.
Sa saison est l’été. Le Soleil est à son zénith. L’air est chaud. La terre a soif. Elle est en gestation. En cette période de l’année, les eaux chaudes de la terre rappellent les sèves nourricières. Les fruits sont mûrs, prêts à être cueillis ou à tomber de l’arbre.
Son élément est l’Eau. Il s’agit de l’eau de la source, des eaux-mères d’où toute vie a surgi, des eaux des rivages de la mer rythmée par les marées, des eaux tièdes des ruisseaux et des rivières à la surface desquelles les insectes grouillent, en quête d’un peu de fraîcheur.
Son maître est la Lune, la déesse de la nuit et de la fécondité.
Sa couleur, c’est à la fois le blanc cassé de la coquille et le jaune de l’œuf de la poule.
Ses pierres sont la perle, la pierre de lune, bien sûr, et l’opale.
Pierre de lune
Son métal est l’argent.
Gouttes métal argent
Son signe opposé et complémentaire est le Capricorne.
Ses correspondances anatomiques sont les seins, l’estomac, les fonctions glandulaires et digestives.
Les pays en analogie avec le signe du Cancer sont l’Afrique du Nord et les pays du Maghreb, la Hollande, l’Ile Maurice, La Nouvelle-Zélande, le Paraguay, la Rhodésie. Les villes qui lui correspondent sont Alger, Amsterdam, Berne, Cadix, Constantinople, Gênes, Milan, New York, Tunis, Venise.
Ses mots clés sont douceur, réceptivité, sensibilité, exaltation des sens, fécondation, gestation, rêverie, imagination, créativité, conservation. Le natif du Cancer est un poète, un traditionaliste, un homme ou une femme enfant, un papa poule ou une mère de famille, un mémorialiste ou une sage-femme.
Les grandes caractéristiques du Cancer
Vous êtes pourvu d'un tempérament réceptif, passif, sensitif, fragile, influençable. Vous avez, plus que tout autre, un grand besoin de tendresse, de compréhension, de protection. Votre difficulté à garder votre sang-froid devant une situation d'engagement, d’affrontement, de lutte, ou mettant en cause vos sentiments ou vos émotions, vous incline à rejeter d'emblée tout comportement agressif et à adopter des attitudes de repli, défensives.
Vous avez une nature contemplative, impressionnable, capricieuse, aux humeurs changeantes, à l’imagination fertile. Votre caractère est intuitif, émotif, parfois noyé dans de multiples sensations.
Toutefois, vous pouvez vous révéler tenace et obstiné dans les choix que vous faites et dans les objectifs que vous voulez atteindre. Vous avez l'esprit rêveur, créatif, inspiré, nostalgique, angoissé, conservateur. Votre manque de sens pratique est compensé par un dévouement maternel et une douceur infantile, pleine de charme, qui vous permet d'obtenir aisément les protections et les soutiens dont vous avez besoin. En effet, vous manifestez un grand attachement à votre confort, vos aises, votre foyer, votre famille, vos racines, votre passé.
Psychologiquement, votre signe correspond au stade de la gestation, et à la période de la petite enfance, charnelle et sensitive, avec une tendance à la fixation de ces états que vous aspirez toujours, plus ou moins, à retrouver, prolonger ou préserver.
L’amour, tel que vous l'éprouvez généralement, a quelque chose d'un conte de fée, avec sa princesse, son prince charmant, mais aussi sa malédiction à lever et ses monstres inquiétants qui menacent. C’est l’amour pur des enfants complices et candides, bien sûr, l’amour maternel, l’amour romantique, l’amour plongé dans un rêve idéal et inaccessible, ou fixé à tout jamais sur un visage et un nom.